L’ONU tire la sonnette d’alarme sur les opérations israéliennes affectant les sites classés au Liban

Le Bureau des droits de l’Homme des Nations Unies a exprimé vendredi son inquiétude concernant les graves conséquences civiles des opérations militaires israéliennes au Liban, en particulier les dommages causés aux sites religieux et culturels.

Selon lui, depuis octobre dernier, Israël a détruit ou fortement endommagé au moins dix mosquées et églises. Il a souligné qu’en vertu du droit international, les attaques contre les sites religieux sont interdites.

Se déclarant également préoccupée par les frappes effectuées près du complexe de temples anciens de Baalbek, inscrit sur la liste de l’UNESCO, l’ONU a fait remarquer que le droit humanitaire international imposait la protection des sites civils, sauf lorsqu’une utilisation militaire est confirmée. Même dans ce cas, les attaques doivent être proportionnées et exécutées avec prudence.

Jeanine Hennis-Plasschaert, coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, a également mis en garde sur les réseaux sociaux contre les risques pesant sur les sites patrimoniaux à Tyr et Baalbek, qui abritent des ruines romaines classées par l’UNESCO. “Le patrimoine culturel du Liban ne doit pas devenir une nouvelle victime de ce conflit dévastateur”, a-t-elle déclaré.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiées vendredi, les frappes aériennes israéliennes visant le sud de Beyrouth et reprenant à la mi-journée leurs assauts sur les régions orientales de Baalbek. De violents affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne ont également éclaté près de Khiam, où aux bombardements israéliens ont répondu des tirs de représailles du Hezbollah contre des positions militaires israéliennes. Le groupe chiite a dit avoir mené 63 opérations en trois jours, visant des sites aussi éloignés que Tel-Aviv.

Le conflit entre Israël et le Hezbollah, qui s’inscrit dans le cadre plus large de la guerre entre Israël et le Hamas, centrée sur la bande de Gaza, s’est intensifié depuis le 23 septembre avec des échanges de tirs continus le long de la frontière israélo-libanaise.




Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)

Les cas confirmés de Mpox en Afrique ont augmenté de plus de 500% cette année par rapport au total de l’année dernière, le nombre de pays touchés s’élevant à 19, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

Lors d’une conférence de presse en ligne jeudi soir, Ngashi Ngongo, chef du bureau exécutif de l’agence de santé de l’Union africaine, a déclaré que depuis le début de l’année, l’Afrique avait signalé 48.093 cas de l’ex-variole du singe, dont 10.372 confirmés et plus de 1.048 décès.

“Si l’on compare (les cas confirmés rapportés cette année) à l’ensemble de l’année 2023, cela représente une augmentation de plus de 500%”, a-t-il dit, ajoutant que “la situation n’est pas encore sous contrôle. La tendance générale est toujours à la hausse”.

Maurice est le dernier pays africain à avoir signalé des cas de Mpox, ce qui porte à 19 le nombre total de pays touchés. Les données du CDC Afrique montrent également que la région de l’Afrique centrale est la plus touchée par l’épidémie, représentant 85,7% de tous les cas signalés et 99,5% des décès.

Au cours de la semaine écoulée, le continent africain a signalé 2.766 nouveaux cas, dont 1.254 confirmés, ainsi que 34 nouveaux décès. M. Ngongo a précisé que la République démocratique du Congo et le Burundi représentaient 94% de tous les nouveaux cas confirmés.

Le CDC Afrique a également exprimé son inquiétude face à l’augmentation récente des cas de l’ex-variole du singe au Liberia et en Ouganda. Selon M. Ngongo, certains des facteurs de risque contribuant à la propagation rapide du Mpox en Ouganda sont liés aux transmissions transfrontalières et sexuelles du virus.

Le Mpox a été détecté pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958. Il s’agit d’une maladie virale rare qui se transmet généralement par les fluides corporels, les postillons et d’autres matériaux contaminés. L’infection provoque généralement de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques.

A la mi-août, le CDC Afrique a déclaré que l’épidémie de Mpox en cours en Afrique constituait une urgence de santé publique relevant de la sécurité continentale. Peu après, l’Organisation mondiale de la Santé a également déclaré que le Mpox était une urgence de santé publique de portée internationale, activant son niveau d’alerte mondial le plus élevé pour cette maladie pour la deuxième fois en deux ans.




Sahara: Les Etats-Unis réaffirment, au Conseil de sécurité, leur soutien au plan marocain d’autonomie comme solution “sérieuse, crédible et réaliste”

Les Etats-Unis ont réaffirmé, jeudi au Conseil de sécurité de l’ONU, leur soutien au plan marocain d’autonomie, le qualifiant de solution “sérieuse, crédible et réaliste” pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain.

“Comme l’a réaffirmé récemment le Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme sérieuse, crédible et réaliste en vue d’une solution politique” à ce différend régional, a souligné le représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Robert Wood.

Dans une intervention à l’issue du vote par les membres du Conseil de la résolution 2756 prorogeant jusqu’au 31 octobre 2025 le mandat de la MINURSO, le diplomate américain, dont le pays est le porte-plume de la résolution sur le Sahara, a souligné “l’urgence de parvenir à une solution politique” à ce conflit, tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit la “dynamique” en cours.

Expliquant le vote de son pays en faveur de la nouvelle résolution, M. Wood a mis en avant le soutien du Conseil de sécurité aux efforts des Nations Unies pour faire avancer le processus politique en vue d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara marocain.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé, jeudi, de renouveler pour une année le mandat de la MINURSO, tout en réaffirmant la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de clore le conflit artificiel autour du Sahara marocain, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.




Judith Suminwa convainc l’Assemblée Nationale : Le projet de loi de finances 2025 déclaré recevable

Ça passe pour la Première Ministre à la chambre basse du Parlement. L’Assemblée Nationale s’est prononcée tôt ce vendredi 1er novembre 2024 sur la recevabilité du projet de loi de finances pour l’exercice 2025. A une majorité écrasante, l’Assemblée Nationale a dit oui au texte proposé par la Cheffe du Gouvernement. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 se présente avec un budget équilibré, tant en recettes qu’en dépenses, totalisant 49.846,8 milliards de FC, soit plus de 18 milliards de dollars américains. Cette somme représente une hausse significative de 21,6 % par rapport à la loi de finances de 2024.

« Le Projet de loi de finances renseigne les principaux faits saillants ci-après :

Un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024, entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; Un accroissement de 25,2% des crédits alloués au secteur de Sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ;

⁠Un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC ;

Un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 », a souligné la Première Ministre.

Après avoir présenté l’économie de ce texte, Judith Suminwa a suivi pendant plus de 10 heures le débat général qui s’en est suivi. Les préoccupations des députés nationaux ont essentiellement porté sur des questions de nature à améliorer ce projet qui vient de l’Exécutif, conformément à l’article 126 de la Constitution.

Un budget réaliste et sincère

Des préoccupations qui ont été de plusieurs ordres : certaines d’ordre général portant notamment sur le réalisme du projet présenté, et d’autres sur les recettes projetées ou encore la politique salariale du Gouvernement.

Aux préoccupations des élus du peuple, la Première Ministre a réservé des réponses idoines. La Cheffe de l’Exécutif a rassuré l’Assemblée Nationale que ce texte respecte les principes budgétaires repris à l’article 4 de la loi relative aux finances publiques, et tout particulièrement le principe de sincérité budgétaire, tout en tenant compte des chocs endogènes et exogènes. En effet, le principe de sincérité budgétaire veut que le budget du pouvoir central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée présente de façon sincère l’ensemble de leurs ressources et de leurs charges. Cette sincérité s’apprécie compte tenu des informations disponibles et des prévisions qui en découlent.

La réplique convaincante de Judith Suminwa

D’autres préoccupations ont porté sur les recettes projetées dans le projet de budget 2025. A ce sujet, Judith Suminwa a donné des garanties détaillées sur l’élargissement de l’assiette fiscale, la contribution des entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat, ainsi que la lutte contre la fraude et la corruption dans différents secteurs de la vie nationale afin de maximiser les recettes de l’Etat et répondre aux dépenses prévues, notamment sur les investissements dans le cadre d’une économie diversifiée.

“Avec ce projet de loi de finances pour l’exercice 2025, votre Gouvernement a pour ambition de doter la République Démocratique du Congo d’une économie capable de répondre de manière durable aux besoins sociaux de base. Cela inclut la promotion d’un système éducatif inclusif et performant, l’accès à un système de santé plus efficace, ainsi qu’une amélioration de l’approvisionnement en eau et en électricité”, a dit la patronne de l’Exécutif central.

A propos de la rémunération des fonctionnaires, la Première Ministre s’est engagée à améliorer les salaires de différentes catégories de fonctionnaires et agents de l’Etat dans tous les secteurs, et à mettre en œuvre une politique salariale à même de relever ce défi. Déjà plusieurs actions sont menées par le Gouvernement, notamment la réduction du taux de l’impôt professionnel sur les rémunérations, la mécanisation de nouvelles unités ou encore la régularisation de la situation de plusieurs autres agents.

«Cette loi de finances n’est pas un simple document. Elle incarne nos priorités. Les défis sont certes importants, mais ensemble nous pouvons les surmonter afin de remettre la République démocratique du Congo sur les rails », a conclu la Première Ministre.

Déclaré recevable, le projet de loi de finances 2025 sera envoyé à la Commission économique et financière (Ecofin) de la chambre basse du Parlement pour un examen approfondi, le Parlement étant l’autorité budgétaire.

Après examen par la Commission Ecofin, le texte reviendra à la plénière pour adoption, article par article, et le texte adopté par l’Assemblée Nationale sera envoyé au Sénat pour un deuxième examen.




Jules Alingete réagit aux déclarations de Matata Ponyo à l’Assemblée nationale 

Lors de la plénière consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi des Finances 2025, l’honorable Matata Ponyo a affirmé qu’il n’avait jamais été informé des conclusions de sa gestion à la tête du Gouvernement. Cette déclaration a suscité une réaction immédiate de l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key.

Sur son compte Twitter, Jules Alingete a exprimé son étonnement face à l’intervention de Matata Ponyo. “J’ai suivi avec étonnement l’intervention de l’honorable Matata Ponyo à l’Assemblée Nationale ce 31 octobre 2024, lors de la plénière consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi des Finances 2025, quand il a affirmé qu’il n’avait jamais été au courant des conclusions de sa gestion à la tête du Gouvernement”, a-t-il déclaré.

Jules Alingete a rappelé que, selon le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), Matata Ponyo est l’auteur présumé de malversations financières de 208 millions de dollars des fonds publics destinés au projet Bukanga Lonzo. “Je me fais le devoir de lui rappeler que, selon le rapport de l’IGF, il est l’auteur présumé de malversations financières de 208 millions de dollars des fonds publics destinés au projet Bukanga Lonzo”, a-t-il ajouté.

Cette déclaration de l’Inspecteur Général des Finances met en lumière les accusations graves portées contre l’ancien Premier Ministre, soulignant l’importance de la transparence et de la reddition de comptes dans la gestion des finances publiques. Le projet Bukanga Lonzo, destiné à être un modèle de développement agricole, a été entaché par des allégations de détournement de fonds, suscitant des interrogations sur la gestion des ressources publiques sous le mandat de Matata Ponyo.

La réaction de Jules Alingete souligne la détermination de l’IGF à poursuivre ses efforts pour lutter contre la corruption et garantir une gestion responsable des finances publiques en République Démocratique du Congo.

Didier Mbongomingi




Félix Tshisekedi a présidé la 20ème réunion du conseil des ministres

Le Chef de l’État préside, ce vendredi 1er novembre 2024 à la Cité de l’Union africaine, à Ngaliema, la 20ème réunion du Conseil des ministres du Gouvernement Suminwa Judith

. Outre la communication du Président de la République, le Conseil va suivre un exposé sur les états généraux de la justice et sur la production du nouveau permis de conduire biométrique sécurisé congolais.

La situation récente du marché des changes ainsi que des biens et services, la sécurité sur l’étendue du territoire national, l’état et l’administration du territoire ainsi que l’évaluation de la campagne contre le virus MonkeyPox sont les autres des points qui figurent à l’ordre du jour de cette importante réunion hebdomadaire.




Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 : Le calendrier du tournoi

La Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement dévoilé le programme définitif de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, édition 2024 prévue au Maroc.

La quatrième édition de ce prestigieux tournoi de clubs féminins africains se tiendra du 9 au 23 novembre dans les villes d’El Jadida et de Casablanca, au Maroc.

Le match d’ouverture mettra aux prises le TP Mazembe de la République Démocratique du Congo face aux débutantes sud-africaines de l’University of Western Cape, le samedi 9 novembre à 15h00, heure locale (14h00 GMT).

Ensuite, l’équipe hôte de l’ASFAR affrontera les Aigles de la Medina du Sénégal à 18h00, heure locale (17h00 GMT). Ces deux rencontres se dérouleront au stade M’Hamed El Abdi d’El Jadida.

Le jour suivant, les rencontres du groupe B opposeront les tenantes du titre, les Mamelodi Sundowns, au FC Masar d’Égypte, tandis que l’équipe éthiopienne de la Commercial Bank of Ethiopia sera confrontée aux Edo Queens du Nigeria.

Les 16 confrontations prévues se disputeront sur les deux sites retenus, avec la grande finale programmée à El Jadida le samedi 23 novembre.

Le calendrier détaillé des rencontres est désormais accessible sur le site CAFOnline.com ainsi que sur les réseaux sociaux de la CAF.

Des informations complémentaires relatives à cet événement, incluant la billetterie et les détails de diffusion, seront communiquées ultérieurement.




Message de soutien de l’UDS au congrès d’unification communiste en France

Ce vendredi 1er Novembre 2024 s’ouvre à Paris (France) le Congrès d’unification communiste c’est-à-dire le congrès de fusion entre l’Association Nationale des Communistes et le Rassemblement Communiste. À cette occasion, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, sous la signature de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message de soutien aux congressistes de deux formations politiques françaises de gauche.

Ci-dessous, le texte intégral du message de soutien de l’UDS.

Message au congrès d’unification communiste

Chers Camarades,

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, de la République Démocratique du Congo salue chaleureusement la tenue, du 1er au 3 Novembre 2024, du Congrès d’Unification de l’Association Nationale des Communistes, ANC, et du Rassemblement Communiste, RC.

A travers cet acte, l’Association Nationale des Communistes, ANC, et le Rassemblement Communiste, RC, donnent le bel exemple de la mise en commun de leurs moyens et de leurs stratégies de lutte en vue de la construction d’un grand mouvement communiste d’orientation révolutionnaire et anti-impérialiste en France.

L’UDS soutient leurs louables efforts de rapprochement en cette période de l’histoire humaine marquée par les effets néfastes de l’impérialisme, du fascisme, du sionisme et autres expressions similaires.

Le présent Congrès d’Unification communiste constitue, à notre humble avis, une voie à suivre par l’ensemble des organisations révolutionnaires et anti-impérialistes du monde, lesquelles sont appelées à lutter de toutes leurs forces pour l’avènement d’un monde multipolaire juste, solidaire, égalitaire, meilleur qui s’érige en bouclier pour la défense de la souveraineté de chaque Etat, de nos cultures traditionnelles. La France, votre merveilleux pays, se doit de renouer avec la glorieuse époque de Grands Noms de l’anti-impérialisme et de l’anticapitalisme qui ont fait rêver nos parents et notre génération.

Ce Congrès d’unification communiste déclenche, nous en sommes sûrs, le processus de rassemblement des organisations de gauche en Afrique et dans le monde. Car, dans l’unité retrouvée, nos organisations révolutionnaires auront la force nécessaire pour barrer la route à l’impérialisme américain et ses satellites sur notre planète.

Enfin, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, souhaite franc succès à vos travaux.

Salutations révolutionnaires.

LE PRESIDENT NATIONAL DE L’UDS,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Selon les échos en notre possession, le message de l’UDS a été très bien accueilli par les congressistes de l’ANC et du RC.

À la lumière des relations que l’UDS noue avec d’autres organisations de gauche à travers le monde, il saute aux yeux que le parti cher au Sénateur honoraire Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi se fraye davantage une place non-négligeable dans les milieux des organisations anti-impérialistes et antifascistes du monde.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu /CP




Mahira Ali : « Le FC Masar disputera la Ligue des Champions Féminine de la CAF avec pour objectif de remporter le titre »

La joueuse du club égyptien du FC Masar (anciennement Tutankhamon), Mahira Ali, a accordé une interview exclusive à CAFonline.com. Elle a affirmé que l’objectif principal de Masar est de remporter la Ligue des Champions Féminine de la CAF et qu’elle, aux côtés de ses coéquipières, s’efforcera de réaliser une performance de haut niveau lors des phases finales.

Mahira Ali a souligné que, pour cette première participation à la Ligue des Champions Féminine de la CAF, qui se tiendra au Maroc en 2024, le but de son équipe est de décrocher le titre et d’honorer le football égyptien.

CAFonline.com : Félicitations au club égyptien Masar et à vous, les joueuses, pour votre qualification aux finales de la Ligue des Champions Féminine de la CAF !

Mahira Ali : Nous remercions Dieu pour cette qualification aux phases finales de la Ligue des Champions Féminine. C’est une grande réalisation pour le club, et nous espérons offrir une performance honorable pour le football égyptien.

Le club Masar s’est illustré lors des qualifications de l’Union Nord-Africaine, atteignant la deuxième place. Quel est le secret de votre succès ?

Nous avons abordé les qualifications avec un esprit de compétition. Nous nous sommes investies à fond lors des entraînements et avons suivi scrupuleusement les instructions de notre entraîneur. Nous avons pris nos responsabilités et, pour notre première participation, nous avons prouvé que nous méritions notre place en finale.

Vous participerez pour la première fois à la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle et quels sont les objectifs du club Masar pour les phases finales ?

Nous étions toutes submergées de joie lorsque notre qualification a été confirmée. C’était notre objectif depuis notre victoire dans le championnat égyptien. À présent, notre but est de performer au plus haut niveau lors des finales et de rivaliser pour décrocher notre premier titre continental.

Lors des phases finales, vous affronterez des équipes africaines puissantes, dont certaines ont déjà remporté le titre. Comment envisagez-vous cette compétition ?

Ce sera assurément une compétition de très haut niveau, car les finales réunissent les huit meilleures équipes d’Afrique, avec des clubs expérimentés qui ont déjà remporté le titre. Au club Masar, nous respectons chaque équipe et espérons être à la hauteur de cette compétition, avec l’ambition de décrocher le titre, si Dieu le veut.

En tant que l’une des joueuses les plus talentueuses du football féminin africain, que représente pour vous la Ligue des Champions Féminine de la CAF ?

Chaque joueuse rêve de participer à une compétition de cette envergure. La Ligue des Champions Féminine de la CAF est l’un des tournois les plus suivis dans le football féminin africain et, dans les années à venir, elle permettra la qualification pour des compétitions encore plus prestigieuses, comme la Coupe du Monde des Clubs. C’est une immense source de motivation pour toutes les joueuses.

Comment envisagez-vous l’avenir du football féminin en Afrique ?

J’espère que le football féminin obtiendra la reconnaissance qu’il mérite, à l’instar du football masculin, et que l’écart entre les deux se réduira. Je pense que nous sommes sur la bonne voie et que ce sport gagne en importance chaque année, suscitant un intérêt croissant à tous les niveaux.

Quel message aimeriez-vous adresser aux footballeuses africaines ?

Je souhaite le meilleur à toutes les joueuses et j’espère que chacune pourra briller au plus haut niveau. Je les encourage également à rester concentrées sur leurs rêves.




En route vers la Ligue des Champions Féminine : Les Aigles de la Médina 

Les Aigles de la Médina ont marqué l’histoire du football féminin sénégalais en se qualifiant pour la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Comment l’équipe s’est qualifiée les Aigles de la Médina ont réalisé un parcours exceptionnel lors des qualifications pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF, zone UFOA A, se distinguant parmi les équipes participantes par leur talent et leur détermination. Le tournoi s’est tenu du 1er au 11 août 2024, en Sierra Leone, et a vu s’affronter plusieurs clubs de la région, chacun visant la qualification pour la phase finale de la compétition.

Au cours de la phase de groupes, les Aigles ont commencé leur campagne avec une victoire solide de 2-0 contre les Red Scorpions de Gambie, montrant dès le départ leur ambition et leur capacité à s’imposer sur le terrain. Malgré une défaite contre AS Mande (0-2), l’équipe a su se ressaisir lors de son match suivant, en obtenant un match nul contre les Mogbewmo Queens (2-2). Ce match a été crucial pour maintenir leurs espoirs de qualification, illustrant la résilience des Aigles.

Leur performance s’est véritablement accélérée lors de leur dernier match de la phase de groupes contre les Determine Girls de Liberia, où ils ont triomphé 2-1, grâce à un match héroïque. Cette victoire a non seulement permis aux Aigles de la Médina de terminer à la première place de leur groupe, mais a également garanti leur place en finale de la compétition.

En finale, les Aigles ont rencontré à nouveau les Determine Girls dans un match décisif. Ce dernier a été marqué par une intensité et une tension palpables. Après avoir concédé l’ouverture du score à la 19e minute, l’équipe a réagi de manière admirable. L’égalisation à la 43e minute par Marie Diokh a redonné espoir aux Aigles, avant que Mbene Kane ne s’offre le but de la victoire à la 89e minute, scellant ainsi leur qualification historique.

La joueuse : Ngouye Sarr

Ngouye Sarr, la talentueuse défenseure des Aigles de la Médina, est devenue une figure emblématique du football féminin sénégalais, surtout après la qualification historique de son équipe pour la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Dans une interview accordée à CAFOnline, Sarr a exprimé sa fierté d’appartenir à cette équipe qui a marqué l’histoire du Sénégal. Elle a déclaré : « Nous avons montré que le Sénégal a du potentiel et que nous pouvons rivaliser au plus haut niveau. » Cette détermination et cette ambition sont des éléments clés de son jeu sur le terrain.

Elle souligne l’importance du travail d’équipe et de la cohésion dans les performances des Aigles de la Médina, affirmant que « chaque joueuse a apporté sa pierre à l’édifice ». Cette approche collective, couplée à son talent individuel, a permis aux Aigles de surmonter des défis majeurs et de se hisser en finale.

L’entraîneure : Mbaye Thiam

Mbaye Thiam, l’entraîneur des Aigles de la Médina, incarne la passion et l’engagement envers le développement du football féminin au Sénégal. Dans une interview accordée à CAFOnline, Thiam a souligné l’importance de participer à la Ligue des Champions Féminine de la CAF, qu’il considère comme un véritable enrichissement personnel et collectif pour son équipe. « C’est une expérience qui nous permettra d’apprendre et de nous améliorer », a-t-il déclaré, mettant en avant l’opportunité de se mesurer aux meilleures équipes africaines.

Sous sa direction, les Aigles de la Médina ont non seulement réussi à remporter la Ligue des Champions Féminine de la zone UFOA A, mais ils ont également démontré une progression constante dans leur jeu. Thiam attribue ce succès à une préparation rigoureuse et à un état d’esprit axé sur la discipline et la solidarité. Il insiste sur le fait que chaque match est une chance d’apprendre et de grandir en tant qu’équipe, ce qui les aidera à relever les défis futurs sur la scène continentale.

Parcours en Ligue des Champions

2024 : Première participation