Face à la situation catastrophique de la PTME et de l’e-TME en Rdc: EGPAF et partenaires lancent une campagne de plaidoyer

Le bureau de la Fondation Elisabeth Glaser, spécialisé dans la prise en charge du VIH pédiatrique, et ses partenaires, ont lancé, jeudi 29 novembre 2024, la campagne de plaidoyer pour soutenir les efforts de l’élimination du VIH de la mère à l’enfant.

D’après le Directeur-pays d’EGPAF, le Docteur Aimé Loando Mboyo, qui s’exprimait sur cette campagne nationale, il s’agit de soutenir les efforts de la PTME et de l’e-TME au niveau de la République démocratique du Congo, par cette activité spécialement ; « parce que la situation de la PTME et de l’e-TME en République démocratique du Congo est dramatique. Elle est même catastrophique. 40% seulement des femmes enceintes en Rdc ont accès aux services de la PTME, 12 % seulement ont accès au dépistage précoce à six semaines et 25 % d’enfants naissent de mères infectées par le VIH. Un gap énorme », a décrié ce médecin. C’était avant de lancer cet avertissement : « Si le programme PTME est bien implémenté, le taux d’infection doit être inférieur à 5%. Et nous sommes à 25%. Situation est dramatique et inquiétante, qui pousse aujourd’hui EGPAF de réagir pour que le VIH pédiatrique soit éliminé en RDC. Voilà, l’objectif de notre activité de ce jour. Nous voulons que les choses changent, parce qu’avec la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui, l’avènement d’une génération sans SIDA en République démocratique du Congo risque de rester une utopie ».

Ce cri de cœur a été réellement pris au sérieux par quelques partenaires techniques, dont le Bdom-Kinshasa, qui a promis de se mobiliser pour la réussite de cette campagne, qui oblige un sursaut national pour sa réussite.

«  Nous allons soutenir avec nos structures cette campagne de dépistage de la femme, de leur mise en traitement aux Arv et le dépistage des enfants nés de ces femmes. Aussi, nous soutenons l’accompagnement de leurs partenaires masculins qui doivent les accompagner dans cette lutte que nous menons. Egalement, l’appui des partenaires techniques et financiers pourra nous aider à arriver aux objectifs », a déclaré le Médecin directeur Bdom-Kinshasa, le Docteur Nkoy Belila Joséphine.

Plusieurs messages élaborés et adressés à différentes cibles ont été présentés lors de la cérémonie du lancement de cette campagne, déroulée dans l’enceinte du grand bâtiment du ministère de l’Intérieur.

Des messages pleins d’interpellation à l’endroit des décideurs politiques, des bailleurs fonds, des femmes, des parents mais aussi des partenaires sexuels des femmes enceintes, qui tous, sont appelés à prendre au sérieux cette réalité malheureuse et de s’engager véritablement pour le changement afin de permettre au pays d’être au rendez-vous de l’élimination du VIH pédiatrique d’ici 2030.

 

Voici un échantillon desdits messages :

« Aux décideurs politiques, bailleurs de fonds, et acteurs dans la lutte contre le VIH/SIDA de soutenir l’engagement que le pays a pris pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant du VIH et de l’hépatite B ».

« Aux partenaires sexuels masculins des femmes enceintes pour le bien de vos bébés et vos femmes ; d’accompagner vos femmes enceinte à la Consultation prénatale (Cpn) dès le premier trimestre de la grossesse. « Faites-vous dépister au VIH et suivez les recommandations médicales, adhérer au traitement antirétroviral si vous êtes identifés VIH-positifs ».

« Aux parents, si votre enfant est né d’une mère VIH-positive, vous devez respecter les prescriptions médicales et les autres recommandations des professionnels de santé. Lui faire le dépistage précoce (EID) à 6-8 semaines après sa naissance : Si le résultat est positif : mettre le bébé sous traitement et suivre les conseils des professionnels de santé pour une prise en charge de qualité. Si le bébé est négatif : Mettre en pratique les conseils es professionnels de santé pour une prise en charge de qualité, et lui faire le test de sérologie à 18 mois d’âge pour s’assurer qu’il n’a pas été infecté par le VIH. L’allaiter exclusivement aux seins jusqu’à 6 mois, puis compléter son alimentation avec d’autres aliments nécessaires selon les recommandations médicales. De continuer à lui manifester et être présent près de et pour lui ».

Le lancement de cette campagne coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024, sous le thème :

Prince Yassa




Modernisation du port à conteneurs de l’Onatra: Arrivée du premier lot des équipements MCTC

Chose promise, chose due ; le premier lot d’équipements pour la modernisation du Terminal à Conteneurs sont déjà arrivés au port de Matadi, province du Kongo Central. Plus de doute sur la volonté de MCTC de matérialiser la vision du Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut doter la RDC et la ville de Matadi d’un port moderne au standard international.

Au total, deux navires battant pavillon MSC SIGMA F, transportant le premier lot de matériels et équipements du Concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) ont jeté l’ancre dans la semaine du 25 au 30 novembre 2024 au PIER 6 du port maritime international de Matadi.

Ce qui vient matérialiser les engagements pris dans le cadre de la mise en concession du parc à conteneurs, consistant à sa réhabilitation, son équipement et sa modernisation. Projet réalisé dans un partenariat public-privé entre le gouvernement de la République et cette multinationale dont l’ONATRA, l’Etat congolais est l’un des actionnaires.

Au nombre des engins de cette première cargaison figurent des autogrues, des fourguettes de 16 et 5 tonnes, des tracteurs et remorques portuaires, des machines de manutention des conteneurs et bien d’autres.

Installation des équipements

L’on signale l’arrivée à Matadi, dans quelques jours, des équipes des techniciens et formateurs envoyés par le fournisseur pour le montage et l’installation des équipements, ainsi que la formation du personnel. Mais d’ici mi-décembre, les équipements seront disponibles à la manipulation, à l’organisation et aux travaux qui auront lieu sur le parc à conteneurs.

Signalons, par ailleurs, que MCTC a loué certains équipements pour répondre à la demande des premiers navires qui arrivent. Ceci permet de décharger les équipements et leur mise en service. Disons que la concession comprend la modernisation, l’équipement et l’exploitation du terminal, pour des travaux qui vont s’étendre sur deux ans. Et c’est une société spécialisée dans les travaux des terminaux à qui MCTC a mandaté pour l’exécution sans faille de cette mission.

Entre-temps, un guichet unique moderne a été aménagé dans les installations de MCTC et sera bientôt opérationnel. Il est situé dans l’Immeuble Ami Congo, à l’entrée principale du port de Matadi. Le Directeur financier de MCTC, Jacques Creutz, rassure sur le bien-fondé du guichet unique qui est une unité de traçabilité des opérations d’exploitation.

Il faut souligner que dans l’installation de ce guichet, MCTC a choisi une localisation qui est proche du port, soit dans le bâtiment MINO Congo. Et ce, pour être plus proche des opérations et proposer ainsi à ses clients, une solution de mobilité la plus satisfaisante. Bref, MCTC a choisi de rester dans le quartier où opèrent les agents maritimes et de transite.

Le directeur financier de MCTC a eu des mots justes pour rassurer l’opinion de la détermination du Concessionnaire à respecter ses engagements dans la modernisation des PIER 5, 6 et 7 concernés par la mise en concession.

L’arrivée de ces équipements et matériels marque, non seulement, le début des travaux de réhabilitation, d’équipement et de modernisation, mais aussi d’exploitation du terminal à conteneurs. Voilà qui explique la signature dans les heures qui suivent des contrats de travail par les agents de TCM versés progressivement à Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC).

Avec MCTC, redéfinissons l’avenir portuaire du port de Matadi.

Le Quotidien




A Isiro dans le Haut- Uele: Félix Tshisekedi rejette l’idée d’un 3ème mandat

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a précisé, devant une foule réunie à la place de la poste de Isiro, dans la province de Haut-Uele, qu’il n’a pas changé d’un seul ïota son discours prononcé à Kisangani concernant la Constitution de la République. A ceux qui lui colle l’idée de briguer un troisième mandat, il a rejeté en bloc sur cette intention.

En effet, comme un pèlerin infatigable qui mouille son maillot, le Président de la République, Félix Tshisekedi, poursuit la mobilisation de la population congolaise en faveur de la modification ou de changement de la Constitution.

Dans le cadre de son itinérance, à travers le pays, Félix Tshisekedi ne se lasse pas à obtenir l’adhésion de la population à sa démarche annoncée depuis Kisangani pour toucher à la loi fondamentale. Comme a Kisangani, Lubumbashi, Kipushi et Kalemie, arrivé à Isiro le week-end, Félix Tshisekedi a appelé le peuple congolais à l’accompagner pour cette cause qu’il juge « noble et salutaire » pour la République Démocratique du Congo et à ne pas céder à « tout discours qui pense qu’il s’agit d’une voie pour diviser les Congolais et balkaniser le pays ».

 

Commission

Pour y parvenir, il a rappelé la mise en place d’un comité multidisciplinaire pour réfléchir sur les différentes modifications à opérer afin de doter le pays d’une Constitution « rédigée par les Congolais eux-mêmes ». Ainsi, il a refusé toute idée allant dans le sens d’interdire ou d’empêcher aux Congolais de réfléchir sur leur sort à travers la Constitution

« Je ne veux pas que quiconque interdise au peuple congolais de réfléchir sur cette question qui concerne leur pays. L’objectif poursuivi par les ennemis est de nous empêcher de réfléchir sur la Constitution. Cette Constitution, comme je vous l’avais dit, est le fruit d’intelligences venues de l’étranger pour maintenir la RDC dans un état fragile. Alors moi, je l’avais dit à Kisangani et je ne veux pas changer d’avis : la tâche sera confiée aux enfants du pays pour bien la lire, l’examiner, et voir ce qu’il faudra améliorer. Une fois terminé, elle vous sera présentée, peuple congolais, parce que c’est vous le souverain primaire. Que personne ne vienne vous tromper, qu’il soit politicien, prêtre ou pasteur. Vous avez le droit d’examiner votre propre Constitution et de décider de ce qui est bon ou mauvais dedans », a déclaré Félix Tshisekedi à la population.

Le Chef de l’Etat a rejeté l’idée d’un troisième mandat que l’opposition et une partie de la société civile lui impute à travers sa démarche de la révision ou de changement constitutionnel. Selon lui, l’objectif est de mettre le pays sur la bonne voie.

« Qu’on ne vous mente pas en prétendant que je cherche un troisième mandat. Il n’est pas question de cela. Ce que je cherche, c’est de faire en sorte que mon pays soit sur la bonne voie, pour qu’au moment où je finirai ma mission, je laisse mon successeur dans de bonnes conditions pour poursuivre la reconstruction de notre pays », a affirmé Félix Tshisekedi.

Bien avant de parler de la Constitution de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, dont la première ministre Judith Suminwa, a rappelé à la population de Haut-Uele les six engagements pris pour le développement de la République Démocratique du Congo au cours de son deuxième mandat à la tête du pays et leur exécution.

RSK




Révision ou Changement de la Constitution : L’association congolaise de droit constitutionnel plaide pour un débat transparent 

Au-delà des acteurs politiques et de la société civile, le Président de la République, Félix Tshisekedi peut aussi compter sur les scientifiques pour l’accompagner dans son initiative de modifier ou de changer la Constitution. Ces hommes des sciences sont les professeurs d’universités et constitutionalistes, réunis au sein de l’Association Congolaise de Droit Constitutionnel, (ACDC) qui ont donné de la voix le week-end dernier au sujet du débat autour de la Constitution.

En effet, dans une déclaration faite à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, les membres de cette structure scientifique parmi lesquels les professeurs Evariste Boshab, Dieudonné Kaluba, Jean-Louis Esambo, Gaspard Ngondakoy et Willy Makiashi, ont salué l’idée de Chef de l’État de convoquer une commission multidisciplinaire d’experts pour éclairer les orientations possibles et garantir une démarche menée dans l’intérêt général.

Tout en suivant avec un intérêt particulier le débat autour de le révision constitutionnelle, cette association note, par contre, que cela a généré des réactions variées, parfois contradictoires, qui ont davantage plongé la population dans la confusion que de clarifier les enjeux dans son esprit

Contribution

Ainsi, disposant d’une expérience et d’une expertise avérées dans cette manière, les constitutionalistes, réunis au sein de l’ACDC, se disent prêts à contribuer pleinement à ce débat crucial. Elle insiste sur son impartialité, déclarant que ses membres ne se laisseront guider que par l’intérêt du peuple congolais et rendront des avis qu’ils jugent justes et objectifs.

« L’ACDC connaît l’histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu, ainsi que les mécanismes prévus pour leur révision. Elle se tient à la disposition de la Nation pour le grand débat qui s’annonce », a déclaré le professeur Gaspard Ngondakoy dans cette déclaration à la presse.

Au regard de la tension que suscite déjà la problématique de la révision ou du changement de la Constitution dans l’opinion publique en générale et dans la classe politique en particulier, l’ACDC appelle les uns et les autres au calme et à la sérénité et de privilégier l’intérêt de la population.

RSK




A partir du 9 décembre: Les professeurs de l’ESU décrètent une grève sèche et générale

Au moment où l’année académique 2024-2025 s’est ouverte dans les établissements d’instituts supérieurs et universitaires du secteur public , les professeurs ont décidé de lever le ton pour dénoncer le non respect des engagements par le Gouvernement congolais vis-à-vis d’eux. Il s’agit des accords de Bibwa signés avec le Gouvernement congolais qui ne sont, jusqu’à ce jour, respectés.

Ainsi, réunis au sein du réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo, (RAPUICO) , cette structure qui regroupe les syndicats des professeurs des universités et instituts supérieurs de la République Démocratique du Congo, les professeurs des ces Alma mater ont décidé de déclencher une grève générale et sèche à partir du 9 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national. C’était à l’issue d’une assemblée générale tenue dernièrement à Kinshasa.

Il est reproché au Gouvernement le non respect des engagements pris pour l’amélioration de la situation salariale des professeurs des universités et instituts supérieurs.

« Réuni en assemblée générale pour évaluer la période de préavis, le RAPUICO constate encore avec regret que rien de concret n’a été fait durant cette période concernant le démarrage de la commission permanente de suivi et des autres engagements pris à la commission paritaire II dans le cadre de l’addendum au protocole d’Accord de Bibwa/N’sele I »,indique le communiqué de RAPUICO.

En conséquence, poursuit le même communiqué, « après avoir largement observé le délai légal avec patience et patriotisme, et tenant compte du communiqué de presse du Banc syndical de l’ESU du 26 novembre 2024, le RAPUICO décrète une grève sèche et généralisée dans tous les établissements publics d’enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo à partir du 9 décembre 2024, telle que arrêtée par toutes les associations syndicales de l’enseignement supérieur et universitaire . Le RAPUICO tient le gouvernement pour responsable des conséquences qui découleraient de cette grève.

Quid des accords de Bibwa ?

Dans les accords de Bibwa, les engagements pris entre le banc syndical des professeurs d’universités et le gouvernement concernent notamment l’apurement de 50 %, dès le mois d’octobre 2024, du barème signé à Bibwa 1 pour la récupération du pouvoir d’achat, la mécanisation progressive des non-payés ainsi que la correction des grades. Aussi, la compensation en véhicule pour le manque à gagner des professeurs, le paiement d’une prime de recherche aux corps académique et scientifique .

Il faut souligner qu’avec le nouveau barème, la prime institutionnelle mensuelle d’un professeur associé , le moins gradé, devrait s’élever à 4. 323, 992 FC, soit 2 161 USD (au taux de 2 000 FC pour un dollar américain). Pour le professeur émérite, le plus gradé, elle devrait atteindre 6. 828 534 FC, soit 3 414 USD. Cela représente une augmentation de 1 497 536 FC (748 USD) pour le professeur associé et de 3 892 699 FC (1 946 USD) pour le professeur émérite. Actuellement, le professeur associé perçoit 3 575 000 FC. Toutefois, la balle se trouve dans le camp du Gouvernement pour répondre positivement aux revendications des professeurs avant le 9 décembre, jour de déclenchement de la grève voulue générale et sèche.

RSK

 




Transformation réelle et profonde des provinces:  Félix Tshisekedi appelle à observer ses six engagements 

Le Président de la République , Félix Tshisekedi a clos, vendredi à Kalemie, dans la province du Tanganyika, les travaux de la 11ème session de la Conférence des gouverneurs de province qui avait pour thème : « Renforcer la gouvernance des provinces pour assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL 145-T) ».

Les trois commissions instituées par ces travaux ont produit 68 recommandations visant à favoriser une meilleure gouvernance, la stabilité des institutions provinciales et l’amélioration de la gestion publique, des infrastructures, du financement, de la fiscalité et de la gestion des risques au sein des provinces, ainsi que l’implication effective des Exécutifs provinciaux. Cela, en vue de renforcer le rôle pivot des gouverneurs dans la mise en œuvre du PDL-145T.

« Les recommandations que vous avez formulées méritent une attention particulière de toutes les parties prenantes. J’invite le Secrétariat permanent de la Conférence des gouverneurs de province d’en assurer un suivi permanent, en élaborant une feuille de route claire avec des actions bien définies pour chaque acteur responsable », a déclaré le Chef de l’État.

« En clôturant cette session, je vous invite à plus d’innovation, davantage de pragmatisme qui devrait déboucher sur des actions concrètes car c’est sur les résultats que le peuple nous évaluera. J’attends de chacun de vous une transformation réelle et profonde de nos provinces en lien direct avec mes six engagements. Je compte sur vous », a poursuivi le Président Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat a, de nouveau, demandé aux gouverneurs de province de passer plus de temps sur le terrain plutôt qu’au bureau. «Ce sera l’occasion pour vous de faire un meilleur suivi du PDL-145 T afin que vous vous assuriez et appropriez les résultats de ce programme. Cette proximité avec la base vous permettra de palper du doigt la réalité de la Couverture santé universelle et de la gratuité de l’enseignement », a-t-il dit.

Le Président de la République a annoncé que la 12ème session de la Conférence des gouverneurs aura lieu en juin prochain à Kolwezi, dans la province du Lualaba.

Le Quotidien




Destitué pour déviationnisme aux idéaux de l’USN: Théodore Kazadi passe les commandes de AA/C à Elysée Mujinga

Coup dur pour l’ancien président Théodore Mukendi. A l’issue de la conférence extraordinaire des présidents du regroupement politique Action des Alliés pour la Convention (AA/C), tenue samedi 30 novembre, dans la salle des réunions de Fatima, dans la commune de la Gombe, ce regroupement politique, allié de l’UDPS et membre de l’Union Sacrée de la Nation, a déchu Théodore Mukendi lors de cette grande messe.

Théodore Mukendi est remplacé, illico presto, par Mme Elysée Mujinga Kalunga, appelée à assumer désormais les charges de présidente de AA/C, conformément aux dispositions statutaires de l’acte constitutif et du règlement intérieur de AA/C, et conformément à l’article 45, alinéa 4 du RI sur lequel la convocation de cette conférence s’est appuyée.

De cette grande rencontre de Fatima, l’on retiendra qu’après retrait de confiance à leur ancien capitaine de l’équipe AA/C, destitué, il est mis à charge de l’ancien président, Théodore Mukendi, des griefs qui portent notamment sur son déviationnisme vis-à-vis des idéaux du regroupement. Pour faire deux, la conférence des présidents de ce regroupement a décidé de « le déférer devant les instances judiciaires afin répondre des griefs lui reprochés », selon le compte-rendu lu à cet effet.

La conférence a aussi décidé la suppression de la commission PAJ et la mise en place d’un nouveau bureau composé de Elysée Mujinga Kalunga comme présidente. Les vice-présidents, caciques des anciens régimes, sont Floribert Mabaya Gizi, Dédé Kodoro, Nsingi Pululu, Basuaba Ilembo Iris, Hubert Mwamba, Josephine Mbwengi. Ce nouveau bureau comme missions, entre autres, assurer la gestion de AA/C, et continuer à soutenir la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi sur le changement de la Constitution, ainsi que « les idéaux de l’USN pour une cause vraie et juste », a-t-on indiqué.

Dans le camp de Théodore Mukendi, on qualifie de cette destitution de « vaste blague ». « Les initiateurs de ce cirque ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Théodore Mukendi reste président de AA/C », a affirmé un proche de ce dernier qui nous a livré un autre son de cloche.

Il sied de rappeler qu’Elysée Mujinga Kalunga est présidente du parti politique Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), membre de l’USN, la majorité détentrice actuelle du pouvoir en RDC.

Willy Kilapi




Kinshasa: Plus de 90 bandits urbains interpellés à Selembao Nord

La lutte contre la criminalité se poursuit à Kinshasa. La nuit de dimanche 01 à ce lundi 02 décembre, une opération de bouclage ciblé a été effectuée par le commissariat urbain de Mont Ngafula dans la partie nord de la commune de Selembao.

 

Le résultat fait état de plus de 90 personnes interpellées. Parmi ces malfrats, un couple de vendeur de chanvre en provenance du Kongo Central auprès de qui une bonne quantité de chanvre a été saisie par la police.

 

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de lutter efficacement contre le banditisme urbain, surtout en cette période de fin d’année.

 

Selon le commissaire supérieur Faustin Munene, commandant du commissariat urbain de Mont Ngafula, les instructions claires ont été données par le commissaire provincial de la police, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, pour neutraliser tous les auteurs de troubles dans la capitale de la RDC.

 

Les présumés bandits arrêtés seront jugés en procédure de flagrance.

Notez que depuis une semaine, des opérations de bouclage ont été menées dans plusieurs communes de Kinshasa.

 

 

 

 

 

Mboshi




Hier dimanche à Buta : Grande mobilisation pour accueillir le chef de l’État 

En attendant de participer , ce lundi à Isiro , à la grande célébration eucharistique de fin de pèlerinage national en mémoire des 60 ans du martyr de la Bienheureuse Anuarite, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a effectué un aller -retour ce dimanche à Buta , Chef-lieu de la Province de Bas -Uélé.

A l’aéroport national de Zega, le Chef de l’Etat a été chaleureusement accueilli par la population de Buta très mobilisée en cette journée dominicale.

Une longue procession pédestre s’est ébranlée de l’aéroport jusqu’au stade local aménagé pour le meeting.

Le président de la république s’est exprimé pendant près d’une heure pour expliquer sa vision basée sur les six engagements de son quinquennat.

La jeunesse a été particulièrement heureuse d’ apprendre du chef de l’Etat son engagement sur l’employabilité des jeunes .

Dans son allocution, le président Tshisekedi est revenu sur ses propos tenus à Isiro à savoir la vigilance tous azimuts face au spectre de déstabilisation du pays et l’espoir en avenir radieux grâce à sa vision de développement du pays.

Face à cette population qui réclamait de le voir prolonger son séjour à Buta, le président Tshisekedi a promis de revenir au courant de l’année 2025 pour une longue durée.

«  Je reviendrai pour inspecter le déroulement des grands travaux prévus dans cette province notamment la réhabilitation des routes et la construction d’édifices publics », a dit le président de la République.

À Buta, le Chef de l’Etat a accordé quelques audiences et échangé avec la notabilité locale avant de regagner Isiro, son quartier général le temps de cette itinérance .




Conseil des ministres: Judith Suminwa fait le résumé de la série de ses récentes missions

La Première Ministre a fait le résumé la série des trois missions qu’elle a effectuée au Canada, dans les provinces sous état de siège en République Démocratique du Congo puis au Maroc.

A l’étape du Canada, elle a pris part, du 16 au 20 novembre 2024, à la Conférence sur les investissements canadiens en Afrique, dénommée « Conférence Afrique-Accelerating 2024 », tenue dans les villes d’Ottawa et de Toronto.

Pour renforcer notre partenariat stratégique avec le Gouvernement canadien, elle a eu, en marge de ces assises, de rencontres avec notamment, le Premier Ministre, Justin Trudeau, le Président du Parlement National du Canada et la Ministre des Affaires Mondiales. La situation sécuritaire à l’Est de notre pays a été au centre des échanges, tout comme l’organisation d’une Commission mixte Canada/RDC.

Outre les volets politique et diplomatique, la Première Ministre a engagé des échanges prometteurs et fructueux avec le monde économique et des affaires canadien. Elle a pu présenter les différentes opportunités qu’offre notre pays en termes d’investissements.

Enfin, elle a eu des échanges, fort animés et patriotiques, avec la diaspora Congolaise et a visité notre Ambassade à Ottawa avant de s’entretenir avec les membres du personnel.

 

Perspective stratégique

Son séjour au Maroc, à Tanger, du 24 au 28 novembre 2024, dans le cadre de la 16ème *édition du Forum international MEDays, s’est inscrit également dans une perspective stratégique et économique.

La Première Ministre, Gouvernement, a pu rappeler le rôle central de notre pays, dans la construction d’un nouvel équilibre mondial en Afrique, avec son statut de pays-solution dans la transition énergétique et le développement durable.

Mettant l’accent sur la coopération et la souveraineté africaine, au nom du Chef de l’Etat, elle a porté, avec force, le plaidoyer pour la fin de l’insécurité dans la partie Est de notre territoire.

Avec le Chef du Gouvernement chérifien qu’elle a rencontré à Rabat, ils se sont accordés sur l’organisation d’une Commission mixte, cadre pour traduire nos priorités économiques et commerciales respectives. Cette Commission mixte se tiendra à Kinshasa au cours du 1er trimestre 2025.

Enfin, dans le cadre de l’évaluation de la mesure de l’état de siège, la Première

Ministre a séjourné successivement à Goma, dans la province du Nord-Kivu et à Bunia, dans la province de l’Ituri, du 22 au 24 novembre 2024, en vue d’examiner l’impact des mesures transitoires, de discuter avec les parties prenantes locales et d’identifier les actions nécessaires pour garantir une transition efficace vers une administration civile.