La 12ème édition du forum mondial des médias vidéo tenue mardi à Quanzhou

Le forum mondial des médias vidéo qui est à sa 12ème édition, s’est tenu ce mardi 3 décembre dans la ville de Quanzhou, province de Fujian en Chine, sous le thème « Intelligence sans frontières, vision au-delà de l’horizon – Le rôle des médias dans la communication et les échanges culturels ».

Il a été une occasion pour les participants venus de tous les coins du monde, de discuter sur des sujets clés tout en explorant les dernières tendances et technologies médiatiques afin de stimuler l’innovation mais aussi, inspirer la coopération entre les médias Chinois et étrangers.

Le président du Groupe des Médias Chinois (CMG) a indiqué que ce consortium médiatique envisage de créer, à l’aide de nouvelles technologies, de nouvelles plateformes pour les échanges culturels, afin de promouvoir l’apprentissage mutuel entre les civilisations et forger une coexistence harmonieuse.

Shen Haixong a ainsi invité les médias du monde à saisir les opportunités que présente la nouvelle ère de l’intelligence pour stimuler l’innovation technologique et favoriser un progrès édifiant et vertueux.

« Guidée par les directives importantes du président Xi Jinping sur le développement des forces productives de nouvelle qualité, CMG a continuellement obtenu de nouveaux résultats en matière d’innovation scientifique et technique, y compris le “CMG Media GPT”, les « algorithmes de CMG », la technologie de diffusion 8K, et une série d’émissions culturelles alimentées par l’Intelligence artificielle. Ces réalisations mettent en évidence la ” force en matière de technologies « et la puissance douce » des médias chinois dans la nouvelle ère », a-t-il dit

Le patron de la China Media Group dit être impatient de collaborer avec ses pairs dans l’industrie des médias pour explorer de nouvelles technologies, créer de nouveaux contenus et développer de nouveaux modèles commerciaux.

« Nous sommes désireux de travailler main dans la main avec les partenaires médiatiques des pays du Sud pour lancer le mécanisme de dialogue et de coopération entre les médias du Sud, afin de rendre la voix du Sud plus forte et plus unie, et d’insuffler une forte dynamique à la cause de la modernisation de l’humanité », rassure Shen Haixong.

Pour sa part, le directeur général de l’Union africaine de radiodiffusion, a appelé à un sens plus responsable dans l’utilisation de l’intelligence artificielle avec les principes de l’éthique.

« Cependant, alors que nous explorons ces outils transformateurs, nous devons rester des gardiens vigilants de la vérité, des faits, de l’objectivité et de la responsabilité sociale (…). L’IA et les rapports basés sur les données peuvent améliorer la narration, mais ils exigent également une surveillance éthique. Les algorithmes sont sujets à des biais qui, s’ils ne sont pas contrôlés, peuvent amplifier la désinformation ou la représentation des biais », a martelé Gregoire Ndjaka.

A cette occasion, le mécanisme de dialogue et de coopération des médias du Sud a été lancé. Cette initiative vise notamment à promouvoir des progrès collaboratifs entre les médias du Sud afin de renforcer le pouvoir de discours des pays du Sud et à mettre en commun leurs forces dans la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

Plusieurs invités de marque dont l’ancien Premier ministre du Kirghizistan, le secrétaire général de l’Union de radiodiffusion de l’Asie-Pacifique, le directeur général de l’Union de radiodiffusion des États arabes, le directeur général de l’Union africaine de radiodiffusion, le Directeur de l’European News Exchange, directeur général de la Latin American News Alliance, président de Reuters, de l’Associated Press et du Département des communications mondiales des Nations Unies.

Derick Katola, Quanzhou, province de Fujian




Intelligence artificielle par les médias: L’Union africaine de radiodiffusion plaide pour une utilisation responsable

La question de l’utilisation de l’intelligence artificielle par les médias a occupé les débats lors de la tenue du forum mondial des médias vidéo organisé, mardi 3 décembre dans la ville de Quanzhou en Chine.

Si le directeur général de l’union africaine de radiodiffusion n’y voit aucun inconvénient, il appelle néanmoins à un sens “plus responsable” dans son utilisation, ce, tout en respectant les principes de l’éthique.

Georges Ndjaka a aussi dans son discours prononcé lors cette assise, a indiqué que l’union africaine de radiodiffusion qui est consciente des avantages et désavantages de l’intelligence artificielle, a entrepris des formations sur l’éthique de l’IA et la modération responsable du contenu afin de garantir que les progrès technologiques s’alignent sur l’intégrité journalistique.

Il a, à cet effet invité les autres groupements de médias à collaborer avec son institution pour promouvoir un cadre pour l’utilisation éthique de l’IA dans les médias, encapsulés dans l’Observatoire africain de l’intelligence artificielle de l’union Africaine de radiodiffusion.

“L’Observatoire est conçu pour accroître le potentiel transformateur et profond de l’intelligence artificielle dans la radiodiffusion tout en garantissant qu’une attention particulière soit accordée à une application responsable de l’IA. La mondialisation et l’ère numérique ont également introduit un besoin accru de coopération” a noté Grégoire Ndjaka.

Le directeur général de l’union africaine de radiodiffusion a également salué l’initiative de China Media Group de réunir les médias du monde afin de stimuler l’innovation et inspirer la coopération.

Derick Katola depuis Quanzhou, province de Fujian




Le Forum mondial des médias vidéo s’est ouvert à Quanzhou, dans le sud-est de la Chine

Le 12e Forum mondial des médias vidéo s’est ouvert mardi à Quanzhou, dans la province du Fujian, au sud-est de la Chine.

Près de 200 représentants de 87 organisations médiatiques venus de plus de 60 pays et régions du monde se sont réunis pour discuter du rôle des médias vidéo dans les échanges culturels et des applications de l’intelligence artificielle dans la production de médias vidéo.

La réduction de la pauvreté, la modernisation de l’agriculture, les initiatives écologiques et le développement durable figurent parmi les sujets à l’ordre du jour du forum.

Une initiative commune sur la coopération médiatique dans les pays du Sud global a également été lancée lors de la cérémonie d’ouverture du forum.

(Photo : cctvnews)




Procès forages et lampadaires : Auditionné comme témoin, Muhindo Nzangi confirme la surfacturation 

Lors de cette audience du lundi 2 décembre 2024 dans l’affaire de l’installation des forages d’eau dans des zones rurales congolaises, le ministre du développement rural, Muhindo Nzangi Butondo s’est présenté devant la Cour en tant que témoin.

La cour a confronté ses déclarations à celles des principaux prévenus, à savoir, François Rubota (ancien ministre du développement rural) et Mike Kasenga (homme d’affaires).

Dans ses déclarations, le ministre Muhindo Nzangi a commencé d’abord par dénoncer la qualité des travaux réalisés et l’état de l’eau qui était destinée à être fournie aux communautés, principales bénéficiaires de ces ouvrages.

Il a parlé du coût élevé du contrat, confirmant la surfacturation, dix fois que le montant prévu.

Muhindo Nzangi a plaidé pour que le dit contrat soit annulé. Des arguments qui viennent contredire ceux de l’ancien ministre Guy Mikulu mis en œuvre par François Rubota.

L’actuel ministre au développement rural a par ailleurs fait mention également à l’implication de l’homme d’affaires Mike Kasenga, accusée d’avoir détourné une 47 millions de dollars américains sur un budget de 72 millions de dollars alloués par le Trésor public pour l’exécution de ce projet lancé depuis 2021 par l’état congolais.

Dans ses interventions, le Ministre a aussi critiqué plusieurs aspects de ce contrat, en relevant par exemple, l’absence de sélection préalable des sites où devraient être réalisés ces forages, aspect qu’il a jugé inacceptable, selon lui, au regard de la procédure.

Il a démontré que Guy Mikulu aurait signé ce contrat alors qu’il était déjà démissionnaire, et les fonds publics auraient été directement versés à l’opérateur Mike Kasenga, en violation de l’article 5 du même contrat qui veut un préfinancement avant tout décaissement des fonds.

 

 

Mboshi




Sécurité à Kinshasa : Les conducteurs des taxis motos appelés à la vigilance la nuit

Les conducteurs des taxis motos ont été invités à la vigilance par le général Blaise Kilimbalimba, commandant de la police ville de Kinshasa.

 

Cet appel a été lancé au cours d’un entretien ce mardi 03 décembre entre lui et le président des conducteurs des motos.

 

Cette recommandation a été faite aux conducteurs des taxis motos qui transportent les passagers nuitamment dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

 

Le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa qui a reçu en audience le président des motocyclistes n’a pas mis de côté, la sensibilisation des motocyclistes à veiller sur la sécurité de la ville.

 

“La sécurité est l’affaire de tout le monde”, a rappelé le général Blaise Kilimbalimba.

 

Et d’ajouter : “Évitez les courses nocturnes. Dans le cas où vous travaillez la nuit, je vous recommande d’être vigilants et prudents, être au moins sûr que le passager que vous transportez va réellement dans la destination indiquée », a déclaré le commandant de la police de Kinshasa.

Cette réunion est intervenue après plusieurs cas de tueries et des actes tendant à confisquer des motos à leurs propriétaires.

 

 

 

Mboshi




Kinshasa : Les Kinois ne pardonnent pas le gouverneur pour le niveau de l’état actuel de la ville

La ville de Kinshasa, reste totalement plongée dans une insalubrité notoire. La capitale congolaise, longtemps appelée “Kin la belle”, est aujourd’hui la ville la plus sale au monde. Plusieurs gouverneurs qui ont succédé à la tête de cette mégapole n’ont pas su redorer l’image ternie de la capitale.

l’État actuel de la ville avec des pluies à répétition créé au sein de l’opinion, des vives critiques contre le gouverneur Daniel Bumba, qui a un programme ambitieux dénommé, Kin ezo bonga. Non seulement tout est détruit, comme les routes, mais la saleté a élu domicile dans la province. Ses rues, ses boulevards, ses grandes directions , ses routes secondaires et autres espaces publics sont régulièrement encombrés de déchets qui détruisent et dérangent l’image de la ville de Kinshasa. L’avenue Kasa-Vubu qui débouche sur l’avenue du commerce, le boulevard Lumumba, principal axe d’entrée de la capitale, le rond point Ngaba, rond point Victoire, rond point Bongolo et autres coins stratégiques sont l’expression d’une négligence à outrance, d’une politique sur l’assainissement qui devrait plutôt être mise au premier plan pour faire rayonner la grande capitale Kinshasa. Même des espaces huppés dans le passé, notamment la commune de la Gombe, sont devenus l’ombre d’eux mêmes.

Plusieurs Kinois dénoncent cette inaction des autorités urbaines face à leurs responsabilités pour restaurer l’image de la ville.

Accusées de laisser la ville se détériorer, les autorités provinciales qui sont devant une forte pression, malheureusement n’ont pas grands choses à proposer pour trouver des solutions durables face à cet état de chose.

Des voix s’élèvent pour réclamer des actions afin de résoudre définitivement cette crise de saleté.

A côté de l’insalubrité, se trouve la problématique de la gestion du trafic. Ce probleme également reste un grand défis à relever dans la ville de Kinshasa.

 

Mboshi




Crise sécuritaire dans l’Est de la RDC: Une délégation d’information du PAP déjà à Kinshasa

Les chefs des délégations de l’Assemblée nationale de la RDC et du Sénat de la République Démocratique du Congo au Parlement panafricain, le professeur Jacques Djoli Eseng’ekeli et le Sénateur Alphonse Ngoy Kasanji, ont reçu, ce lundi 2 décembre 2024, la mission d’information du PAP, membre de la Commission de la coopération des relations internationales et du Règlement des conflits, conduite par le vice-président de la dite Commission Timeleon Bakoua. L’objectif principal de cette mission d’information du PAP, à Kinshasa, est de réunir le maximum d’informations sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, dans l’optique de permettre au Parlement congolais et au PAP de saisir l’UA -Union africaine- sur base des recommandations qu’ils devront formuler.

Lundi, la délégation a eu une séance de travail à huis clos avec les parlementaires congolais, notamment les députés nationaux Garry Sakata et Marie. Thérèse Wangoy Mukalay ainsi que le sénateur Christophe Lutundula, président de la Commission de Relations extérieures.

 

Drame humanitaire

Juste après, la délégation a été reçue par le président de la Chambre haute du Parlement, Jean-Michel Sama Lukonde. Les membres de la Commission de la coopération des Relations internationales et du Règlement des conflits du PAP lui ont fait part de la motivation de la nouvelle architecture de l’UA, qui veut prendre sa place pour faire entendre la voix des peuples africains, et, par la même occasion, manifester la volonté de ne pas rester indifférente au drame humanitaire consécutif à l’agression de la RDC par le Rwanda et ses supplétifs du M23.

Au sortir de cette rencontre, le Rapporteur Jacques Djoli et le sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji ont fait visiter à cette délégation les différents compartiments de l’Assemblée nationale et du Sénat rd-congolais, notamment la salle des spectacles et la salle des plénières. Motif de satisfaction pour le chef de la délégation, Timeleon Bakoua.

« Nous sommes les membres de la Commission de la cooperation des Relations internationales et du Règlement des conflits du PAP, composés des 7 députés et 4 techniciens. Nous savons tous que depuis des décennies que la population qui se trouve dans la partie EST de la RDC vit dans des conditions difficiles et de précarité inouïe par manque de paix, l’insécurité permanente, la mobilité des déplacés de plus des 8 millions. Un drame qui se dessine dans la partie Est. Raison pour laquelle le PAP, à travers sa Commission, est venue à Kinshasa, pour avoir toutes les informations nécessaires”, a déclaré le chef de la délégation du PAP.

Autre temps fort de cette journée, c’est la rencontre avec la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi. Au sortir de ces échanges, le vice-président de la Commission a circonscrit la quintessence de cet entretien, qui s’est déroulé hors caméra.

 

« Nous venons d’avoir un entretien fructueux avec la vice-ministre des Affaires étrangères, Yamba Kazadi Kazadi, au cours duquel plusieurs sujets basés sur notre mission ici en RDC, notamment sur les questions de paix et de sécurité dans la partie Est de la RDC, dont nous savons nous tous que depuis de décennies, la population de l’Est vit des moments difficiles. La ministre a pu donner l’avancée de différents accords, dont les processus de Nairobi et de Luanda ont déjà enregistré des avancées. Nous aimerions que ce processus de Luanda soit soutenu par le PAP, qui est une initiative des chefs d’États ».

Pour le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli, « c’est un pari gagné pour la diplomatie parlementaire, d’autant plus que c’est le Parlement congolais qui a demandé au PAP de s’impliquer dans la crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC. Parce que nous avons l’impression que la situation qui se passe dans l’Est ne bénéficie pas de l’intérêt des pays africains, et nous voulons que cette fois-ci l’agresseur soit désigné et que les sanctions suivent. Si les États peuvent violer les frontières des autres, si la souveraineté nationale n’est pas respectée, le peuple congolais aura des difficultés à comprendre ce phénomène du panafricanisme, et je crois que c’est la réponse de la plénière qui a adopté une résolution créant cette Commission, qui est passée en RDC et va aller également à Goma, et pourra aussi rencontrer les autres voisins, pour une solution diplomatique”.

Signalons que cette délégation du PAP est à Kinshasa, au terme d’une mission des députés nationaux et sénateurs congolais effectuée en Afrique du Sud, au début du mois en cours. La délégation prévoit dans son agenda des échanges avec les acteurs politiques congolais, ainsi que la société civile avant de s’envoler pour Goma.