“La Fondation Vodacom Célèbre la Résilience des Femmes vivant avec handicap à l’Occasion de la Journée Internationale des Personnes Vivant avec un Handicap’’

À l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Vivant avec un Handicap, la Fondation Vodacom, pionnière dans l’autonomisation des communautés, souligne l’importance cruciale de l’inclusion sociale et de l’autonomisation des personnes vivant avec handicap, en mettant un accent particulier sur les femmes. Cette journée est une opportunité unique pour honorer leur courage, leur résilience et leur contribution indispensable à l’économie et au développement de la RDC.

Avec son programme emblématique, JE SUIS CAP, la Fondation Vodacom a profondément impacté la vie de nombreuses femmes vivant avec handicap. En effet, ce programme leur a ouvert les portes d’emplois, les a aidées à lancer des projets sociaux et a significativement amélioré leur qualité de vie, malgré les défis qu’elles continuent de relever.

“Cette journée est l’occasion de célébrer non seulement les obstacles surmontés, mais surtout les victoires remarquables des personnes vivant avec handicap. Voir ces femmes épanouies, autonomes et prêtes à jouer un rôle actif dans la société est une immense source de fierté. Leur ténacité est une source d’inspiration pour nous tous”, a déclaré Madame Roliane YULU, Responsable de la Fondation Vodacom.

Pour atteindre ces objectifs, la Fondation Vodacom a mis en œuvre des initiatives concrètes, telles que des ateliers pratiques, des formations en gestion financière et en entrepreneuriat, et l’accès à des ressources sanitaires et sociales. Ces actions visent à transformer ces femmes en leaders de leur propre développement tout en brisant les barrières économiques et sociales auxquelles elles font face.

En ce 3 décembre, la Fondation Vodacom réaffirme son engagement à bâtir une société inclusive où chaque femme, quelles que soient ses limitations, peut pleinement exercer ses droits et jouer un rôle actif dans le progrès de sa communauté.

La Fondation appelle tous les partenaires, institutions et citoyens à se joindre à cet effort collectif, à célébrer cette journée et à soutenir les initiatives qui permettent aux femmes vivant avec handicap de s’épanouir, en leur offrant des chances égales et des perspectives prometteuses. Ensemble, construisons une société où l’inclusion n’est pas une exception, mais une norme.

A propos de la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom : une mission au service du bien-être social en RDC

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, dédiée à la mise en œuvre des actions sociales relevant de la responsabilité sociétale de Vodacom Congo. Engagée depuis plus de 20 ans, elle contribue au bien-être des Congolais à travers des initiatives impactant les domaines clés de l’éducation, de la santé et de l’inclusion sociale.

En 2022, la Fondation a lancé son projet-phare, “Les 12 Élans de Cœur”, un programme ambitieux regroupant des activités sociales étalées sur douze mois, avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie grâce à la technologie.

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

• Alerte Rouge : Ce programme apporte un soutien vital aux populations déplacées vivant dans les camps de réfugiés, en répondant à leurs besoins les plus urgents.

• JE SUIS CAP : Conçu en partenariat avec VISA, ce projet vise à autonomiser et réinsérer socialement les femmes vivant avec un handicap, en leur offrant des outils pour se reconstruire et s’épanouir.

• Bourse EXETAT : Offre un accès à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité des finalistes du secondaire.

• Bourse VODAEDUC : Lancée récemment, elle soutient les élèves du primaire et du secondaire dans leur parcours scolaire.

• Classes numériques : Ces infrastructures, installées en collaboration avec des écoles locales à travers le pays, intègrent la technologie dans l’apprentissage pour combler les écarts éducatifs.

• VODAEDUC : Pour les élèves et enseignants.

• CONNECTU : Pour faciliter l’accès à des informations utiles.

• Mum & Baby : Un portail dédié à la santé maternelle et infantile.

Grâce à ces initiatives et bien d’autres encore, la Fondation Vodacom continue de jouer un rôle crucial dans la transformation sociale en RDC, en mettant la technologie au service des communautés. Son engagement envers une société inclusive et prospère est une preuve tangible de l’impact que peut avoir une vision claire alliée à des actions concrètes.




Sénat: Le projet de Budget 2025 examiné en seconde lecture et envoyé à la Commission Ecofin our un examen approfondi

Après son adoption à l’Assemblée nationale, le projet de Loi des finances 2025 a été examiné, au Sénat, ce mardi 03 décembre 2024. C’était au cours d’une plénière présidée par l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, président de cette institution. Ce projet de Loi de finances de l’exercice 2025 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à hauteur de 49.846,8 milliards de francs congolais, soit un accroissement de 21,6% par rapport au budget de l’exercice 2024 chiffré à 45.376, 9 milliards de francs congolais.

Au nom de la première Ministre, chef du Gouvernement de la République, le Ministre d’État en charge du Budget a présenté l’économie de ce projet de Loi aux Sages du pays. Selon Aimé Boji Sangara, ce projet de Loi de finances 2025 soumis en seconde lecture à la chambre haute du Parlement est assis sur quelques indicateurs macroéconomiques. Il s’agit notamment du Taux de croissance du PIB qui s’élève à 5,7%, le taux d’inflation moyen de 10, 3%, taux d’inflation fin période 9,2%, taux de change moyen 2.954,4 fc/USD etc.

Ce projet de Loi de finances s’aligne sur la lettre d’orientation budgétaire de la première Ministre pour s’assurer qu’il traduit fidèlement le programme d’action du Gouvernement, en vue de la matérialisation de la vision du Président de la République. Il a été élaboré en tenant compte de la perspective, après la conclusion au mois de juin dernier du premier programme FEC (Facilité élargie du Crédit) et de la conclusion du deuxième programme triennal avec le FMI, a indiqué Aimé Boji.

Ce, avant de poursuivre que ce budget renferme plusieurs éléments d’innovations, dont un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024, avec un effet d’amélioration sur leur part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC ; un accroissement de 25,2% des crédits alloués au secteur de Sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ;

un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 ; une augmentation des crédits alloués aux actions de promotion de l’entrepreneuriat de la jeunesse ; la poursuite des investissements couvrant les infrastructures ; la prise en compte des appuis budgétaires attendus des partenaires bi et multilatéraux de la RDC ; la poursuite de la mise en œuvre des grands projets tels que le PDL-145 territoires ; la construction du port en eaux profondes de Banana ; la construction de la route Mbuji-Mayi-Bikavu, qui va connecter Muanda à Mombasa au Kenya ; la continuation des travaux de modernisation de quelques aéroports dans plusieurs villes du pays ; la poursuite de la mise en œuvre de la politique de la gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle ; la poursuite de la réforme stratégique des finances publiques et celle dans d’autres secteurs de la vie nationale ; la poursuite du financement de la montée en puissance des FARDC et de la pacification de l’Est de la République, notamment.

 

La présentation de l’économie de ce projet de Loi de finances a été suivie d’un débat général long de près de 6 heures ponctué par des interventions musclées et les recommandations des sages de la République visant l’amélioration du contenu de ce projet de Loi. Des préoccupations et des questions ont été soulevées à l’attention du Ministre d’État en charge du Budget, centrées essentiellement sur le cadre macro économique, la politique et la croissance économique pour l’amélioration du social des Congolais à travers l’orientation de plus de fonds d’investissement vers les provinces dont la Chambre est l’émanation, la sécurisation du territoire national, et sur l’équilibre de développement entre les provinces et les territoires, bref, l’alignement de l’esprit du budget sur la traduction opérationnelle des 6 engagements pris par le chef de l’État vis-à-vis du peuple congolais.

Après les réponses du ministre d’État, Boji, le texte a été confié à la Commission Écofin, qui dispose de 6 jours pour l’examiner en profondeur et l’améliorer.




Est du pays : Félix Tshisekedi met en exergue son talent de joueur lors du match pour la paix dédié aux enfants déplacés

Ce mardi au Stade des Martyrs, à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a participé au « Match pour la paix » organisé en faveur des enfants victimes de la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Cette rencontre sportive caritative opposait la sélection de la « RDC All Stars » au « Variétés Club de France » qui l’a remportée sur un score de 3 buts à 2.

Accompagné de la distinguée Première dame Denise Nyakeru, le Chef de l’État a d’abord donné le coup d’envoi de ce match de gala avant de faire son entrée à la 86ème minute, comme gardien de but, sous les ovations du public.

Le Président Tshisekedi était conduit sur le terrain par des enfants déplacés de guerre du Nord-Kivu réunis, pour l’occasion, par le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).

Des célébrités de la musique, du théâtre et d’anciens footballeurs internationaux ont pris part à cet événement qui était le point d’orgue de la manifestation dénommée « KINSHASA SOLIDAIRE 2024 » et dédiée à la jeunesse et à la paix.

Organisé sous le haut patronage du Président du Président de la République, l’intégralité des recettes de ce match sera reversée aux enfants de l’Est du pays.




Reprise des élections législatives à Masi-Manimba : Sensibilisation électorale de proximité par la CENI dans les secteurs et villages du territoire de Masi-Manimba

En vue d’élections apaisées, crédibles et transparentes, la CENI a intensifié la sensibilisation électorale de proximité dans les secteurs et villages de Masi-Manimba.

Des équipes venues de Kinshasa ont parcouru les villages de Yama, Mikambo, Mamboma, et bien d’autres, allant jusqu’au secteur de Pay-Kongila. Profitant des marchés périodiques principalement à Mosango Camp Mpope, les sensibilisateurs de la CENI ont échangé directement avec les électeurs, expliquant l’importance de posséder une carte d’électeur valide ou un duplicata pour participer aux scrutins du 15 décembre 2024.

Les agents sensibilisateurs de la CENI ont répondu aux préoccupations liées aux distances à parcourir pour obtenir un duplicata et aux frais d’attestation de perte auprès de l’OPJ. Ils ont également rappelé les heures d’ouverture des bureaux de vote et le comportement citoyen attendu le jour des élections.

Le programme de sensibilisation se poursuit le 4 décembre 2024 dans d’autres secteurs. L’intérêt des électeurs pour ces scrutins témoigne de l’engagement citoyen à Masi-Manimba.

Pour rappel, la reprise des élections législatives nationales et provinciales est prévue le 15 décembre 2024 à Masi-Manimba (Kwilu) et Yakoma (Nord Ubangi).




Victor Batubenga élevé au rang de Commandeur dans l’ordre national des Héros nationaux Kabila-Lumumba

Victor Batubenga Pandamadi, Inspecteur général des finances-chef de service adjoint, a été admis ce mercredi à titre posthume au grade de « Commandeur » dans l’ordre national des Héros nationaux Kabila-Lumumba. Cette distinction honorifique, la plus prestigieuse du pays, a été annoncée aujourd’hui par Jules Alingete, Inspecteur général des finances-chef de service, lors d’un hommage émouvant rendu à son défunt adjoint.

Dans une déclaration solennelle, Jules Alingete a salué les qualités exceptionnelles de Victor Batubenga Pandamadi, affirmant qu’il incarnait l’idéal du service à la nation. « Victor Batubenga Pandamadi, pour qui nous rendons hommage aujourd’hui, est un héros. Un héros pour sa famille, ses amis, son église, l’Inspection générale des finances, et pour toute la nation congolaise », a-t-il affirmé avec émotion.

Selon Jules Alingete, la reconnaissance de ce grand homme dépasse les cercles professionnels et familiaux. Elle a été officiellement confirmée par une ordonnance signée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’acte présidentiel sera diffusé dans les prochaines heures sur les ondes de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Victor Batubenga Pandamadi laisse derrière lui un héritage d’intégrité et de dévouement au sein de l’Inspection générale des finances (IGF). « En raison du mérite de cet homme exceptionnel et de sa contribution au travail de l’État, le chef de l’État a jugé opportun de l’élever dans l’ordre national des Héros nationaux Kabila-Lumumba », a ajouté Jules Alingete.

Cette distinction posthume met en lumière les contributions significatives de l’Inspecteur général adjoint à la lutte pour la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques. Son parcours est désormais gravé dans l’histoire nationale, aux côtés des figures emblématiques de Patrice Emery Lumumba et Mzee Laurent-Désiré Kabila.

La cérémonie d’hommage organisée à Kinshasa a rassemblé des membres de la famille, des collègues, des responsables politiques et des personnalités du secteur financier. Tous ont unanimement salué les valeurs d’excellence et de patriotisme incarnées par Victor Batubenga Pandamadi.

Cette reconnaissance posthume illustre l’engagement du gouvernement congolais à honorer ceux qui, par leur travail et leur dévouement, contribuent à l’avancement de la nation. Elle rappelle également l’importance du rôle de l’Inspection générale des finances dans la consolidation des institutions de la République Démocratique du Congo.

Victor Batubenga Pandamadi, bien que disparu, restera pour toujours une source d’inspiration pour les générations futures.

Par Didier Mbongomingi




Avec l’arrivée des équipements: MCTC se lance dans la modernisation du port de Matadi

Depuis l’arrivée des équipements pour la modernisation du port à conteneurs de l’ONATRA et l’ouverture d’un guichet répondant aux normes internationales pour les clients, Matadi Corridor Terminaux à conteneurs (MCTC) dissipe petit à petit le doute dans la tête de beaucoup de Matadiens qui pensaient à tort que ce contrat de concession était une aventure. Le fait pour MCTC d’avoir loué momentanément quelques matériels, n’est pas un acte de faiblesse, mais une activité qui se justifie dans la mesure où ses équipements qui sont déjà au quai, doivent être déchargés, installés, avant que le fournisseur n’envoie une équipe d’ingénieurs qui va former les personnes appelées à utiliser les machines.

L’ONATRA jadis considéré comme « Bilanga ya papa », dans la mesure où papa pouvait aller au port et y sortir avec quelque chose pour nourrir sa famille, est en train de se transformer grâce au contrat de concession signé par le Gouvernement de la République et la société MCTC. Là où nombreux ont cru que ce projet ne se réaliserait pas, aujourd’hui les actes ne donnent lieu d’aucun doute sur la volonté de MCTC de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA.

C’est dans ce sens qu’un bateau a accosté depuis la semaine dernière, avec à son bord des équipements de la dernière génération, pour accélérer non seulement le rythme du travail, mais aussi servir la clientèle. « Concernant les travaux, ceux-ci vont se porter sur une durée d’à peu-prêt deux ans. Nous sommes d’abord dans une phase de préparation, c’est-à-dire que nous avons mandaté une société spécialisée dans les travaux relatifs aux terminaux et cette société sera responsable de la réfection durant ces deux ans », a précisé M. Jacques Creutz, Directeur financier de MCTC.

Et de souligner que la concession reprend la modernisation, l’équipement et l’exploitation du Terminal. Ces travaux vont permettre d’une part, de commencer les travaux sur le Terminal, mais aussi d’opérer concomitamment. Au nombre des engins de cette première cargaison perçus au port, figurent des autogrues, des fourguettes de 16 à 5 tonnes, des tracteurs et remorques portuaires, des machines de manutention des conteneurs et bien d’autres.

« Dès lors que la moitié du Terminal sera refaite au bout d’un an, nous allons inverser les opérations avec les travaux, opérer sur la partie refaite avec la nouvelle structure et nous pourrons continuer les travaux sur la 2ème partie », insiste-t-il.

De passage au port à conteneurs de l’ONATRA, les travaux ont effectivement commencé, avec la clôture de tout l’espace concédé à MCTC, soit les quais 5, 6 et 7 tel que stipule la lettre d’instruction du VPM transport et le BLU signé le …. novembre 2024 par Martin Lukusa.

Voilà qui vient couper court à cette polémique selon laquelle, MCTC serait en train d’exploiter le port à conteneurs de l’ONATRA en lieu de place des travaux de modernisation. Logiquement, MCTC ne pouvait pas préjudicier les clients, par le simple fait que le port à conteneurs doit être fermé suite aux travaux. C’est dans ce sens même qu’un guichet moderne a été mis en place, dans l’immeuble AMI CONGO, pour mettre en confort les clients qui viennent pour accomplir les formalités.

Le choix de la localisation de ce guichet n’est pas du tout anodin. Son positionnement proche du port lui permet de se rapprocher des opérations et de proposer à ses clients une solution de mobilité plus satisfaisante. Bref, MCTC a choisi de rester dans le quartier où opèrent les agents maritimes et les transitaires.

Ainsi, pour permettre à MCTC de réaliser la mission lui confiée par le Gouvernement, celle de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA, en exécution des instructions du Président de la République, cette société de droit congolais mérite l’accompagnement et le soutien de tout le monde.

Maintenant que l’Etat congolais sera actionnaire de MCTC, l’information devra être bien donnée à la base qui doit savoir que plus de 3.000 emplois seront créés durant tout le développement du projet pour les Matadiens et une certaine d’agents de l’ONATRA vont être transférés à MCTC. C’est le moment d’enlever cette méfiance dans la tête de certains agents de l’ONATRA, qui pensent à tort que MCTC est venu leur ravir le bifteck, pendant qu’il ne vise que le bonheur, mieux le développement de ce port afin de le hisser au même niveau que d’autres portsa du monde.




Vous avez dit : “Association congolaise de droit constitutionnel ! Où était-elle au cours de ses 19 ans d’existence

Quand le phénomène “wengetisation” atteint la société savante des “veilleurs” de la Constitution ! Décidément, Félix Tshisekedi est fort. Tellement fort qu’il est en train de réaliser un exploit qu’aucun de ses quatre prédécesseurs n’a réalisé : convaincre les Constitutionnalistes de se regrouper discrètement et rapidement en structure d’accompagner de sa volonté de changer la Constitution…

Ni vu, ni entendu prendre position sur quoi que ce soit

La preuve est le “silence”, ce lundi 2 décembre 2024, de tous les moteurs de recherche Internet sur l’existence de cette association. Même le bien gentil Wikipédia n’en sait rien ; personne n’ayant jusque-là songé à lui fournir des informations sur sa genèse, ses statuts (objectifs compris), sa composition et sa localisation.

Pourtant elle dit exister depuis 2005 !

Or, au cours de ses 19 ans d’existence, le pays a connu de nombreuses crises constitutionnelles dont les plus emblématiques sont la révision de la Constitution en 2011, la prorogation du mandat du Président Joseph Kabila en 2016, la promulgation des ordonnances de 2020 sans le contreseing du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba et le renversement de la Majorité parlementaire en pleine législature en 2021.

On de l’a ni entendu, ni vu prendre position sur quoi que ce soit.

Même le vaillant André Mbata n’en n’y a jamais fait allusion.

 

Mais, mais, mais,…

 

Sa prise de position du 30 novembre 2024 ressemble malheureusement à sa sortie officielle effectuée à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa. La photo présente Jean-Louis Esambo, Evariste Boshab, André Mbata, Jacques Djoli, Dieudonné Kaluba, Willy Makiashi et Paul-Gaspard Ngondanko. En seraient aussi membres, selon certains médias, les Professeurs Félicien Kalala et Zacharie Richard Ntumba. Tous de l’Union sacrée de la nation (USN) !

Exit alors leurs collègues Raphaël Nyabirungu, Augustin Mampuya, Bob Kabamba, etc. dont les dernières prestations en date les placent dans la catégorie d’ “opposants” non pas à la révision ou au changement de la Constitution, mais à la manière dont cette re-visitation est administrée.

Certes, dans sa déclaration, l’ACDC _”salue la démarche du Chef de l’Etat, qui a annoncé que, préalablement à toute initiative institutionnelle, il convoquera, l’année prochaine, une commission multidisciplinaire d’experts qui l’éclairera sur le sujet et sur la conduite à tenir, pour le grand bien du peuple congolais_”.

Certes, elle _”tient à souligner que forte de l’expérience de ses membres dans l’enseignement et la pratique du droit constitutionnel, elle connaît l’histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu_”.

Certes, elle déclare connaître _”particulièrement l’origine de la Constitution du 18 février 2006, ses rédacteurs, son contenu, son pouvoir constituant et les mécanismes prévus pour sa révision_».

Certes, elle _”indique que ses membres ne se laisseront guidés que par le seul intérêt du peuple congolais et ne donneront d’avis que pour ce qu’ils croient vrais, justes et objectifs en âme et conscience_.

Certes, elle dit se tenir _«à la disposition de la Nation pour le grand débat qui s’annonce, conformément à l’article 6 de ses statuts, aux termes duquel : l’Association poursuit les objectifs suivants : servir de cadre de réflexion et d’analyse de toutes les questions touchant au droit constitutionnel congolais et comparé_».

Mais, trois fois mais, il lui sera difficile d’évacuer le doute quant à la finalité de son action.

En effet, dès lors que le Président de la République s’est ouvertement déclaré pour le *changement de la Constitution*, on ne sait plus à quoi servira la commission multidisciplinaire d’experts annoncée pour l’année prochaine.

A dire vrai, avant même sa parution, pardon sa réapparition, elle est déjà disqualifiée par le Chef de l’Etat en ce que personne de sensé ne la voit, elle, le contredire en déclarant qu’il s’agit plutôt d’une bonne et non d’une mauvaise Constitution (la meilleure depuis 1960 selon Pr André Mbata), en plus élaborée par des Congolais et au Congo (et non par des étrangers et à l’étranger !). Ce serait une bravade. Sauf si Félix Tshisekedi est dans le schéma de renoncer à cette re-visitation et a besoin, pour faire diversion, de l’avis de ses experts.

 

Autrement, elle se faut hara kiri !

Pour ne pas remonter à Mathusalem, le pays a connu au cours de ces quatre dernières années (2020-2024) trois crises touchant aux matières relevant de la Cour constitutionnelle : nominations opérées dans la Magistrature en 2020 sans le contreseing du Premier ministre pourtant en séjour au pays, changement de la Majorité parlementaire en 2021 et renouvellement arbitraire des Juges de la Cour constitutionnelle.

On n’a ni vu ni entendu une quelconque association des constitutionnalistes réagir.

Le monde n’étant pas statistique, quoi de plus normal que de nous retrouver avec l’ACDC qui, par essence, est une société savante du genre ASBL.

Et les ASBL sont régies en RDC par la Loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux Associations sans but lucratif et aux établissements d’utilité publique.

En faisant remonter sa création à 2005, c’est que l’ACDC doit détenir sa personnalité civile, et ses statuts sont certainement notariés.

Autrement, elle se fait Hara Kiri !

 

Remplacer le meilleur (qu’on a) par le meilleur (qu’on aura)

Ce qu’on doit toutefois retenir de sa réapparition subite, c’est la confirmation de la tragédie congolaise qu’est l’impossible unité dans les forces sociales (Société civile). C’est le phénomène “wengetisation”.

Sous nos yeux, nous allons assister à la naissance de l’Association des Constitutionnalistes aile X , de l’Assemblée des Constitutionnalistes aile X et de l’Association des Constitutionnalistes aile Y.

Il nous sera dit que c’est l’expression de la vitalité démocratique.

Nous pensions que ce phénomène qui a gangrené la classe politique et même la Société civile ne devrait pas atteindre des sociétés savantes comme celles du Droit, et encore du Droit constitutionnel.

Hélas ! C’est chose faite.

Il ne reste aux Congolais que d’en prendre acte car les détenteurs du savoir national en matière constitutionnelle ont résolu de remplacer le meilleur (qu’on a) par le meilleur (qu’on aura) !

Dire que, pour paraphraser Émile Bongeli, les Facultés de Droit dans toutes les grandes universités du pays sont celles qui produisent le plus de diplômés, comparées aux autres facultés. Il y a, là, de quoi remercier Félix Tshisekedi d’avoir suscité ce débat pour le moins inopportun sur la Constitution pendant que lui-même déclarait, à l’époque où il était opposant, que la préoccupation première des Congolais n’était pas la re-visitation de la Loi Fondamentale mais l’amélioration du quotidien des Congolais.

Qui, parmi les signataires de la Déclaration du 30 novembre 2024, osera le lui rappeler ?

Oui : qui !

PROCHAINEMENT: “Re-visitation de la Constitution : retour à l’article 21 de la Constitution de 1990 pour le septennat et l’article 30 pour les gouverneurs des provinces !

Omer Nsongo die Lema




Drame dans un stade en Guinée Conakry : Les condoléances du Chairman

Le Chairman Moïse Katumbi a appris, avec une grande tristesse, le drame qui a frappé le football guinéen ce dimanche 1er décembre 2024 à Nzérékoré. Un match de football est une fête et le stade un lieu par excellence pour partager cette passion autour du ballon rond. Il est regrettable que 56 personnes succombent à la suite d’incidents graves pendant un match de football.

« Un stade de football ne doit jamais être un mouroir. Tous ceux qui étaient au stade partageaient une même passion : le football. Voir des innocents perdre leur vie à la suite d’une bagarre née de la contestation d’une décision arbitrale tue tout l’essence de ce sport qui recommande respect et fair-play. Aux autorités sportives guinéennes et à la FIFA d’ouvrir une enquête pour que lumière soit faite à propos de ces incidents mortels.

Je souhaite prompt rétablissement aux nombreux blessés et présente mes plus sincères condoléances au peuple guinéen ainsi qu’aux familles éplorées. »




Le cessez-le-feu au Liban est un “développement positif” qui doit être respecté pour préserver l’unité du pays (M. Bourita)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a qualifié, mardi à Rabat, le cessez-le-feu au Liban de “développement positif” qui doit être respecté et consolidé pour préserver l’unité de ce pays et la sécurité de son territoire.

L’annonce du cessez-le-feu au Liban est “un développement positif, mais il doit être respecté et consolidé pour créer les conditions nécessaires à la préservation de l’unité de ce pays et la sécurité de son territoire”, a indiqué M. Bourita à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec son homologue djiboutien à l’issue de leurs entretiens.

Le Maroc se félicite de l’ensemble des efforts internationaux visant à instaurer le cessez-le-feu au Liban et à mettre fin aux attaques répétées contre le territoire et le peuple libanais, a ajouté le ministre.

M. Bourita a ainsi qualifié d’”importantes” les initiatives internationales visant à garantir la stabilité du Liban, formulant le vœu que le cessez-le-feu soit respecté après que “des violations aient malheureusement été constatées dans sa mise en œuvre par les parties”.

Le ministre a également formulé l’espoir que le cessez-le-feu puisse ouvrir la voie à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur le sud du Liban, soulignant l’importance d’œuvrer au renforcement du rôle des institutions nationales libanaises afin de renforcer la sécurité et la sûreté du peuple libanais.

“Le Royaume du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soutient l’intégrité territoriale du Liban et sa souveraineté sur son territoire”, a souligné M. Bourita, affirmant que la stabilité du pays du Cèdre reste essentielle pour garantir son unité et renforcer la sécurité et la sûreté de son peuple.

A ce propos, M. Bourita a également insisté sur la nécessité de trouver une solution à la question palestinienne, en ce sens qu’il s’agit du “meilleur moyen pour garantir la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient”.

Et de conclure que le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la région “ne peut se faire qu’à travers la résolution de la question palestinienne dans le cadre de la solution des deux États et la création d’un État palestinien indépendant avec Al Qods-Est comme capitale, sur la base des frontières de 1967”.




Sommet “One Water” à Riyad: Le président français salue les efforts du Maroc en matière de gestion hydrique

Le président français Emmanuel Macron a salué, mardi à Riyad, les efforts du Royaume du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques.

“Ce que le Maroc a réalisé dans le domaine du projet des autoroutes de l’eau a été un succès retentissant, car il a réussi à mobiliser toutes les technologies et à relever les défis dans les zones rurales et dans les villes”, a dit le président Macron dans son allocution lors du Sommet “One Water”, réaffirmant le besoin d’une telle alliance.

Dans son intervention, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente Sa Majesté le Roi au Sommet, avait indiqué, dans ce sens, que le Royaume a consacré plus de 14 milliards de dollars pour la mise en œuvre d’un programme national ambitieux visant à garantir l’accès à l’eau potable et à l’eau d’irrigation, et ce à travers une approche globale et innovante permettant au Royaume de garantir une réserve stratégique en eau.

Ainsi, plusieurs axes principaux ont été déployés, le premier étant la réalisation de projets structurants reliant les bassins hydrauliques, notamment à travers la mise en place d’une autoroute de l’eau assurant la connexion hydraulique entre le Nord et le Centre du Royaume, a-t-il affirmé, précisant que le Maroc a réussi à achever la première phase de ce projet en reliant les bassins de Sebou et du Bouregreg, avec une capacité d’acheminement d’eau d’une moyenne d’un million de mètres cubes par jour.