Kongo Central : 6 morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants après la pluie de mercredi à Matadi 

Une forte pluie s’est abattue le mercredi 03 décembre 2024 sur la ville de Matadi, causant ainsi au la morts de 6 personnes, plusieurs blessées et des dégâts matériels très importants. Cette pluie diluvienne a commencé à 16h pour prendre fin vers 22 heures a aussi entraîné l’écroulement des murs, le débordement des eaux dans plusieurs coins de la ville de Matadi en l’occurrence, au rond-point Buima, au quartier Commandant Strese, à Kinkanda, à la place A15 et bien d’autres.

Le Maire de Matadi Dominique Nkodia Mbete ensemble avec les membres du conseil urbain de sécurité qui ont fait la ronde de la ville pour s’enquérir de la situation ont déploré tous ces dégâts constatés.

 

Attristé par cet événement, le Gouverneur de province Grâce Bilolo est allé s’enquérir personnellement de la situation sur le terrain, avant de convoquer une réunion d’urgence autour des différents responsables pour réfléchir sur les solutions urgentes à apporter sur tous les plans.

 

 

 

Mboshi




Corridor de Lobito : le régime Udps/Usn rattrapé par les traités et accords internationaux !

Les “Changementistes” de la Constitution face à leur premier sujet pour TP (Travaux Pratiques)… A Lobito, Félix Tshisekedi a adressé à ses pairs angolais, zambien et américain un message clair et rassurant. Il l’a fait en sa qualité de garant non pas de la Nation, mais notamment _”du respect des traités et accords internationaux_”, conformément à l’article 69 de la Constitution. Ces extraits sont assez édifiants : _”Le Corridor de Lobito est assurément un levier majeur de croissance, un modèle d’intégration régionale et une source de prospérité partagée. Je suis convaincu que, grâce à notre coopération et à notre détermination, ce projet dépassera toutes les attentes et changera durablement la trajectoire de notre région. La République Démocratique du Congo est prête à jouer pleinement sa partition dans cette dynamique. Avec nos frères et sœurs de la région, nous avancerons, animés par une vision commune et une volonté inébranlable de construire un avenir meilleur pour nos peuples_”.

Faciliter la circulation des marchandises

Point n’est besoin de consulter les Constitutionnalistes Boshab ou Mbata, moins encore leurs collègues Kabamba ou Mampuya, pour savoir ce que cela signifie en Droit international : le corridor de Lobito s’insère parfaitement dans l’énoncé des articles 215 et 217 de la Constitution qualifiée de mauvaise, mieux de maléfique à cause entre autres de ces dispositions massacrées sérieusement par les Udepesiens.

Le premier dispose : _”Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie_”.

Le second : _”La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine_”.

A propos du corridor de Lobito, l’information n’a pas été suffisamment exploitée faute de temps : la veille, précisément le 3 décembre 2024, le Parlement congolais (Assemblée nationale et Sénat avec sa majorité Usn) s’est précipité pour adopter le projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de l’Agence de facilitation de transport en transit du corridor de Lobito. L’adoption, pour rappel, est fondée sur le Rapport de la Commission des relations extérieures sur la ratification par la RDC de l’accord portant création de l’Agence de Facilitation du Transport en Transit du Corridor de Lobito “AFTTCL”, signé à Lobito, le 27 janvier 2023 entre la RDC, l’Angola et la Zambie.

Présidée par Christophe Lutundula, cette commission estime que _” la RDC peut ratifier cet accord en raison de l’importance stratégique dudit corridor pour l’économie de la RDC et de la politique d’ouverture économique, basée sur un partenariat gagnant-gagnant, telle que prônée par le président de la République_”.

A en croire sa Cellule de communication, les sénateurs congolais _”pensent qu’en attendant la construction du corridor interne qui devra partir du Grand Katanga au port en eaux profondes, en construction à Banana, en passant par l’espace Grand Kasaï, le Grand Bandundu, Kinshasa, et le Kongo central, le Corridor de Lobito reste le moins coûteux de tous les corridors jusqu’ici exploités par la RDC. La RDC avait, en effet, longtemps recouru à ce corridor colonial, avant sa paralysie à la suite de la guerre de libération de 1975 en Angola_”.

Elle relève que _”Cet accord institue les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens du port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des États signataires_”.

La Cellule de communication précise : _”En ratifiant cet accord, la RDC poursuit plusieurs objectifs notamment fournir un itinéraire plus efficace pour le transport des marchandises par voie de surface entre les territoires des États signataires et la mer, Assurer le mouvement expéditif du trafic tout en évitant des retards dans la circulation des marchandises en transit en prenant toutes mesures nécessaires (…) Faciliter la circulation des marchandises à travers les territoires des États-parties et Fournir toutes les facilités nécessaires pour le trafic en transit_”.

Retenez bien l’écart entre l’accord signé le 27 janvier 2023 à Lobito et son adoption par le Parlement congolais le 3 décembre 2024, soit presque deux ans pendant que les bailleurs de fonds en parlent depuis plusieurs années.

Débat clos entre abandon partiel de souveraineté et cession des terres !

On imagine bien la posture dans laquelle la délégation congolaise s’est retrouvée à Lobito face aux délégations angolaise, zambienne, américain et tanzanienne le 4 décembre après tout le quiproquo entretenu autour des articles 214, 215, 216 et 217, articles justifiés comme l’une des raisons non plus de la révision, mais du changement de la Constitution.

Dans son speech pendant la quadripartite, Félix Tshisekedi a tenu, Dieu merci, des propos rassurants selon lesquels _”Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructure. C’est un trait d’union entre nos trois pays – la République Démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola. Il symbolise notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations, en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement_”.

Sait-on ce qu’il vient de faire là ? En donnant aux “Changementistes” un sujet pour TP, il les désavoue par avance et publiquement.

Une façon de déclarer clos le débat autour de la confusion inutilement entretenue entre abandon de souveraineté et cession des terres !

PROCHAINEMENT : _”Corridor de Lobito, Mobutu et Occident_”

Omer Nsongo die Lema




Kwilu: Le gouverneur intérimaire donne le go de la campagne de vaccination contre la poliomyélite 

C’est ce mercredi 4 décembre 2024 que la 4éme phase de la compagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancé au chef lieu de la province du Kwilu dans le Sud – Ouest de la République Démocratique du Congo par le ministre provincial de l’intérieur faisant l’intérim de gouverneur de province.

 

C’était en présence des membres du gouvernement provincial, des autorités poltico -administratives, sanitaires ainsi qu’une foule nombreuse de la population venue de tous les coins de la ville.

 

Dans son mot, Jean Malaud Mbongompasi a parlé d’un enjeu majeur de santé publique.

 

“L’éradication de la poliomyélite dans notre province “, a t-il indiqué

 

Et de poursuivre,

“la poliomyélite est une maladie dévastatrice qui a fauché des générations d’enfants à travers le monde, laissant derrière elle des cicatrices sociales et émotionnelles, pourtant grâce à la science et l’ engagement collectif, nous avons aujourd’hui les outils nécessaires pour éliminer ce fléau”.

 

Notez qu’environ 1.260 450 enfants , de 0 à 59 mois sont attendus pour cette 4éme phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans la province du Kwilu.

 

 

 

Mboshi




AGL Bénin et Bénin Terminal s’engagent pour la santé de leurs personnels masculins à l’occasion de Movember

AGL Bénin et Bénin Terminal, filiales de AGL (Africa Global Logistics) se sont mobilisées tout le long du mois de novembre pour mettre en lumière une cause importante : la santé masculine à travers l’initiative mondiale “Movember” qui vise à sensibiliser aux enjeux de santé qui touchent les hommes, en particulier le cancer de la prostate, le cancer des testicules et la santé mentale.

En se joignant à l’initiative universelle Movember, les collaborateurs des différentes filiales de AGL au Bénin : AGL Bénin et Bénin Terminal se sont réunis le mercredi 27 novembre 2024, à l’esplanade de la Direction d’Exploitation de Bénin Terminal dans l’enceinte du Port de Cotonou pour suivre, participer à la campagne d’information et de sensibilisation sur le cancer de la prostate et les autres cancers masculins, initiée par la Direction Générale de AGL au Bénin.

Sur le thème : « Le Cancer de la prostate : comment s’en préserver ?», l’édition 2024 de Movember a conjointement été animée par le docteur Abdel Hamid FAGBEMI, Chirurgien Urologue, et le docteur Athanase SODJIEDO, médecin du travail de AGL au Bénin.

Plus de 200 collaborateurs des différentes filiales de AGL au Bénin ont suivi la séance d’information et de sensibilisation, auxquels se sont joints d’autres convives, partenaires, clients et usagers intervenant dans l’environnement portuaire. De cette grande messe pour endiguer les cancers masculins, notamment le cancer de la prostate et le cancer des testicules, chaque participant a reçu une formation de base pour apprendre à distinguer les caractéristiques de ces cancers et à détecter les signaux possibles de leur manifestation.

Si ces sujets restent souvent tabous alors qu’ils concernent de nombreux hommes et leurs familles, la rencontre de ce jour a été un moment clé pour rappeler que la prévention et le dépistage peuvent sauver des vies. Le personnel a par ailleurs été sensibilisé sur les méthodes de prévention et les leviers à actionner pour se protéger au maximum.

« Le mois de novembre est l’occasion de mettre en lumière une cause importante : la santé masculine. “Movember” vise à sensibiliser chacun d’entre nous aux enjeux de santé qui touchent les hommes, en particulier le cancer de la prostate, le cancer des testicules et la santé mentale. Ces sujets restent hélas souvent tabous dans nos sociétés, alors qu’ils concernent de nombreux hommes. La rencontre de ce jour est un moment clé pour rappeler que la prévention et le dépistage peuvent sauver des vies. Soucieux de la santé et du bien-être de nos collaborateurs, nous voulons attirer leur attention afin qu’ils disposent de toutes les informations nécessaires pour rester vigilants et attentifs sur leur état de santé», confie Venance GNIGLA, Président Exécutif de AGL au Bénin.

A propos d’AGL au Bénin

AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, réunissant plus de 23 000 collaborateurs dans 49 pays. Au Bénin, AGL emploie près de 1 000 personnes à travers ses filiales Bénin Terminal et AGL Bénin qui déploient leurs activités dans les secteurs logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiante dans le potentiel de développement du pays, AGL investit sur le long terme au Bénin et multiplie les efforts pour accélérer son intégration dans la région et sur l’ensemble du continent africain.




Tripoli: Le Maroc élu à la tête du Secrétariat général de l’AFROSAI

Le Maroc a été élu, mercredi à Tripoli, à la tête du secrétariat général de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI).

Le Royaume a été élu à la majorité des voix lors de l’opération de vote qui s’est déroulée lors de la 16ème Assemblée Générale de l’AFROSAI, qui se tient du 02 au 06 décembre 2024 à Tripoli (Libye), avec la participation de la Cour des comptes représentée par une importante délégation conduite par la première présidente de la Cour, Zineb El Adaoui.

Avec cette élection, le Royaume du Maroc abritera le siège permanent de cette organisation africaine.

Cette élection vient confirmer la reconnaissance par les institutions supérieures de contrôle membres de l’organisation du rôle de la Cour des comptes dans la promotion du contrôle des finances publiques et le renforcement de la coopération dans ce domaine au niveau continental ainsi que l’engagement du Maroc à soutenir l’action africaine commune dans le domaine du contrôle financier et à contribuer à la mise en place d’institutions solides à même de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance à l’échelle du Continent.

Elle reflète également la place privilégiée et pionnière dont jouit le Maroc dans son environnement africain et international et traduit l’engagement ferme du Royaume à renforcer la coopération globale dans sa dimension Sud-Sud, conformément à la Vision perspicace et éclairée de SM le Roi Mohammed VI qui place la coopération africaine dans tous les domaines en tête des priorités du Royaume.

L’AFROSAI regroupe les institutions supérieures de contrôle des finances publiques des 54 pays africains, outre la Cour des comptes de la CEDEAO et tient son Assemblée générale annuelle tous les trois ans, afin d’approuver ses rapports et renouveler ses structures de gouvernance pour les trois années à venir.




Atlantic Council : Rama Yade explique pourquoi le Maroc pourrait voir son importance augmenter pour Washington lors du 2e mandat de Trump

Dans cette analyse publiée sur le site de l’Atlantic Council, la directrice principale de ce think tank américain, Rama Yade, explique dans cette analyse pourquoi le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, est le seul pays africain dont la position à Washington et à l’échelle mondiale pourrait être promue grâce à la nouvelle présidence de Trump.

Alors que le président élu Donald Trump et sa vision “America first” s’apprêtent à faire leur retour à la Maison Blanche en Janvier, les réactions des dirigeants du monde restent divergentes. Les dirigeants européens, au-delà de leurs messages de félicitations, ont fait part de leurs inquiétudes en ce qui concerne les taxes et l’avenir de l’Ukraine. Plusieurs dirigeants du Moyen-Orient ont salué le retour de Trump.

Les dirigeants africains au Nigeria, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Égypte et ailleurs ont rapidement félicité Trump à la suite de sa victoire électorale, alors qu’ils auraient pu adopter une approche attentiste vis-à-vis de la nouvelle administration. Cependant, il y a un seul pays africain en particulier dont la position à Washington et à l’échelle mondiale pourrait être promue grâce à la nouvelle présidence de Trump.

Le Maroc est l’un des alliés les plus anciens des Etats-Unis, faisant partie des premiers à avoir reconnu l’indépendance du jeune pays en 1777, lorsque le Sultan Mohammed III a ouvert les ports marocains aux navires américains.

En 1786, cette reconnaissance implicite s’est officialisée avec la signature d’un traité de paix et d’amitié, qui est toujours en vigueur à ce jour. Désigné comme un allié majeur non-membre de l’OTAN en 2004, le Maroc joue également un rôle important dans les activités des Etats-Unis, y compris dans la lutte internationale contre le terrorisme.

Dans son message, le Souverain exprime à Donal Trump ses plus sincères félicitations suite à son élection pour un nouveau mandat en tant que président des États-Unis d’Amérique, ainsi que ses meilleurs vœux de plein succès dans ses…

Trump a rappelé ces liens en décembre 2020 lorsque, quelques semaines avant la fin de son premier mandat, il a reconnu “le Sahara occidental” comme faisant partie du Maroc. Un mois plus tard, l’ambassadeur américain au Maroc s’est rendu dans la ville sahraouie de Dakhla pour entamer le processus d’ouverture d’un consulat. Mais le président américain Joe Biden n’a jamais concrétisé ce projet.

Le nouveau soutien de la France à la revendication marocaine (annoncé devant le Parlement marocain lors d’une visite historique à Rabat le mois dernier) pourrait aider le Maroc à accélérer ce programme. Israël fait partie des pays qui ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et ce depuis 2023. Quelques années auparavant, en 2020, le Maroc avait rejoint la liste des pays du monde arabe ayant normalisé leurs relations diplomatiques avec Israël via les accords d’Abraham. Mais les attaques du Hamas contre Israël le 07 octobre 2023, les bombardements israéliens et l’invasion de Gaza qui en ont résulté ont déclenché des manifestations massives au Maroc en soutien à la population palestinienne. Le Maroc a rapidement envoyé de l’aide aux Palestiniens bloqués à Gaza et a réaffirmé, aux Nations unies, la nécessité de respecter les droits des Palestiniens, mais n’a pas rompu ses relations avec Israël.

Quelle que soit la stratégie de Trump au Moyen-Orient, le Maroc aura sans aucun doute un rôle central à jouer dedans. Mais sous la direction du Roi Mohammed VI, le Royaume s’est fixé un rôle futur bien au-delà du Moyen-Orient.

Au sud, le Maroc, qui a réintégré l’Union africaine en 2017, continue d’approfondir son empreinte africaine. Prenant acte du rôle du Maroc dans le continent, la France a réfléchi à la manière dont elle pourrait s’appuyer sur le Maroc pour regagner le terrain perdu en Afrique, notamment au Sahel ; Washington pourrait suivre son exemple.

En novembre 2023, Mohammed VI a annoncé une nouvelle initiative visant à “permettre aux pays du Sahel [Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso] d’avoir accès à l’océan Atlantique” via des projets de développement de grande envergure. Ce plan comporte un volet atlantique ambitieux qui nécessitera sans doute une coordination avec les États-Unis. Cela peut se faire grâce au Partenariat pour la Coopération Atlantique, lancé en septembre 2023 et qui regroupe de nombreux pays africains, dont le Maroc et des pays sahéliens comme le Sénégal et le Nigéria.

 

Il existe d’autres initiatives et défis sur lesquels les États-Unis et le Maroc peuvent collaborer, notamment la lutte contre le trafic de drogue qui s’étend de l’Amérique du Sud au Sahel – et qui est de plus en plus lié aux mouvements terroristes qui sèment le chaos au Sahel depuis vingt ans.

La manière dont l’administration Trump abordera ces projets atlantiques déterminera l’orientation des relations des États-Unis avec le Maroc en raison du rôle central de Rabat dans ces initiatives.

Ce que Trump a apporté à la Loi sur la Réduction de l’Inflation (IRA) pourrait aussi affecter la place du Maroc sur la carte de Washington. L’économie marocaine a bénéficié de l’IRA, qui s’appuie, entre autres, sur des approvisionnements en provenance de pays liés par des accords de libre-échange avec les États-Unis (le Maroc a un accord de libre-échange avec les États-Unis depuis janvier 2006).

Avec l’IRA en place, les entreprises chinoises se sont même tournées vers le Maroc, y investissant pour conserver leur accès aux marchés américains. Par ailleurs, pour le Maroc, c’était un système gagnant qui favorisait la création d’emplois sur son sol et les transferts de technologie et renforçait sa position d’acteur incontournable de l’industrie verte en Afrique.

Le Maroc compte sur son économie, l’une des plus fortes d’Afrique, pour réaliser ses ambitions régionales et renforcer son impact – il est déjà le deuxième investisseur du continent, après l’Afrique du Sud.

Mais si Trump travaillait avec le Congrès, contrôlé par les républicains, pour abroger l’IRA ou restreindre cette politique, le Maroc pourrait devenir moins attractif pour la Chine , et donc entraîner moins d’investissements. En cas de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, le Maroc pourrait revoir sa stratégie d’équidistance entre ces deux puissances. La Chine étant désormais le premier partenaire commercial de l’Afrique (le volume de ses échanges commerciaux avec le continent est cinq fois supérieur à celui des États-Unis). La manière dont Trump abordera le partenariat marocain en dira long sur ses intentions pour l’Afrique.

L’Afrique qui attend la deuxième administration de Trump n’est pas celle que sa première administration a laissée en 2021. Le paysage au continent a été profondément modifié par la pandémie, la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine, une série de coups d’État au Sahel, la guerre civile au Soudan, le renforcement du groupe des BRICS, les économies émergentes… Sur chacune de ces questions, le Maroc a une voix qui aura du poids à Washington.




Lancement du thème et du logo principal du Gala de la Fête du Printemps 2025 de CMG

Le 29 novembre, China Media Group (CMG) a publié le thème et le logo principal du « Gala de la Fête du Printemps 2025 ». Le gala télévisé, qui sera diffusé le 28 janvier 2025, lorsque les Chinois du monde entier commenceront à fêter la nouvelle année lunaire, aura pour thème « Année du Serpent, gardez le moral ! ».

 

Les deux caractères « 巳 » qui composent le logo du gala, placés côte à côte de manière symétrique, mais en sens inverse, rappellent le motif traditionnel chinois “ruyi”, symbolisant le souhait que tout se passe bien. Il s’agit d’un lien créatif de bon augure et gracieux entre l’Année du Serpent et “ruyi”. Il est plein de bénédictions pour les familles et le pays, et démontre également la puissance infinie des racines spirituelles de la nation chinoise.




L’UNESCO inscrit la Fête du Printemps sur la liste du patrimoine culturel immatériel

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit mercredi la Fête du Printemps et les pratiques sociales du peuple chinois durant les célébrations du nouvel an traditionnel sur la “Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité”.

Cette décision a été prise lors de la 19e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient au Paraguay du 2 au 7 décembre. Le comité a reconnu la valeur patrimoniale de cette fête en raison du large éventail de rituels et d’éléments culturels uniques qu’elle implique pour toute la société chinoise.

 

La Fête du Printemps, qui marque en Chine le début du Nouvel An lunaire traditionnel, regroupe diverses pratiques sociales, dont des prières pour la bonne fortune et des réunions de famille. Elle comprend également des activités planifiées par les anciens et des festivités publiques organisées par les communautés, a indiqué l’UNESCO.

 

Selon la documentation réunie par l’UNESCO, les connaissances et coutumes traditionnelles associées à la Fête du Printemps sont transmises de manière informelle au sein des familles et des communautés, ainsi que de manière formelle par le biais du système éducatif. Les compétences artisanales et artistiques liées à cette fête sont transmises par un système d’apprentissage, et favorisent les valeurs familiales, la cohésion sociale et la paix tout en procurant un sentiment d’identité culturelle aux individus.

 

Le comité a également souligné que la fête représentait l’harmonie entre l’homme et la nature, et contribuait au développement durable dans des domaines tels que la sécurité alimentaire et l’éducation. Elle joue en outre un rôle clé dans la sensibilisation à l’environnement.

 

Le vice-ministre chinois de la Culture et du Tourisme Rao Quan, qui dirigeait la délégation chinoise lors de la réunion de l’UNESCO, a exprimé sa gratitude pour cette reconnaissance. Il a souligné que la Fête du Printemps était la fête traditionnelle la plus importante de Chine, et symbolisait l’aspiration des Chinois à une vie meilleure et à des liens forts avec leur famille et leur pays, tout en exprimant des valeurs d’harmonie entre l’homme et la nature.

 

M. Rao a expliqué que cette fête, qui se perpétue de génération en génération, apportait une force spirituelle durable au peuple chinois. Elle a toujours joué un rôle important dans la promotion de l’harmonie familiale et sociale, la stimulation du développement économique, la protection de l’environnement et la promotion des échanges culturels mondiaux.

 

Il a ajouté que l’inscription de la Fête du Printemps sur la liste de l’UNESCO contribuerait à promouvoir les valeurs universelles de paix et d’harmonie, et soulignerait le rôle essentiel du patrimoine culturel immatériel dans le développement durable.

 

Avec cet ajout, la Chine peut désormais se targuer de 44 éléments ou pratiques culturelles reconnus comme “patrimoine culturel immatériel de l’humanité” par l’UNESCO.