RDC : Lutte contre le banditisme urbain, Jacquemin Shabani lance officiellement l’opération “Ndobo” à Kinshasa 

C’est le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières qui l’a annoncé ce vendredi 6 décembre dans la salle Virunga à l’immeuble de la territoriale, au cours d’une réunion d’évaluation des opérations de la Police Nationale Congolaise PNC, pour lutter contre le phénomène Kuluna et l’action de la police sur la mesure “Sens unique” afin de lutter contre les embouteillages dans la ville de Kinshasa.

Il faut signaler que l’opération “Ndobo”, vise à traquer et maîtriser les Kuluna par la Police, afin de les déférer devant la justice pour être jugés et condamnés en flagrance au cours des audiences foraines, qui doivent s’organiser en cycle régulier conformément aux instructions du Chef de l’État Félix Tshisekedi.

 

Et également sur instruction de la cheffe de l’exécutif national, la mesure “sens unique” pour lutter contre les embouteillages a été aussi évoquée au cours de cette réunion.

 

Sur ce, une série de mesures sont prises pour améliorer et renforcer l’action de la police dans la gestion des embouteillages dans la ville de Kinshasa.

L’opération Ndobo va s’ étendre sur plusieurs provinces de la RDC qui sont concernées par l’insécurité liée à la criminalité.

 

 

Jonsard MIKANDA




A Kinshasa : La Commission ad hoc sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages présente son rapport

Mise sur pied par la plénière suite à une motion d’information de l’Honorable Matata Ponyo Mapon, la Commission Ad hoc sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa a présenté son rapport, le mercredi 4 Décembre, au Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe à qui elle a réservé la primeur avant d’en faire la Présentation en plénière.

L’Honorable Matata Ponyo, Président de cette commission qui conduisait cette délégation, a présenté succinctement les grandes lignes de leur rapport articulé autour de trois axes majeurs à savoir : les facteurs causaux, aggravants et contraignants de l’insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la Ville de Kinshasa, les actions prioritaires et objectives stratégiques et enfin, les recommandations et politiques d’atténuation et d’éradication.

A l’issue de cette mission, trois ensembles des propositions des recommandations ont été mises en place en termes d’actions ou mesures de politique publique. Il s’agit des actions à impact visible et immédiat, des actions à impact atténuant ou conjoncturel et des actions à impact structurel. Les détails de ce rapport seront communiqués en plénière devant les Elus Nationaux qui auront la charge d’adopter la proposition globale de la Chambre basse face à ce fléau.

Il sied de souligner que la problématique liée à l’insalubrité, aux constructions anarchiques et aux embouteillages dans la Ville de Kinshasa et dans plusieurs autres Villes du Pays, dépasse le cadre des simples désordres urbains jusqu’à constituer une véritable question de sécurité nationale car touchant directement la vie des masses en affectant des dimensions essentielles de la vie en société telles que la santé publique, l’économie, la cohésion sociale et l’environnement. Ceci confère à cette problématique une priorité nationale nécessitant une action urgente, intégrée et multi sectorielle, au plus haut niveau des autorités politiques.




Nord-Kivu : Vital Kamerhe adhère positivement au plaidoyer des enfants déplacés internes

Avant de regagner leur province, les enfants victimes et déplacés des conflits armés vivant dans les camps aux alentours de Goma sont venus, le mercredi 4 décembre 2024, rencontrer le numéro un de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe pour l’informer de leur présence à Kinshasa et lui rendre compte de la situation de vie des enfants vivants dans les camps des déplacés au du Nord-Kivu.

La Ministre des Droits Humains Me Chantal Chambu Mwavita qui , aux côtés du FONAREV, a accompagné ces enfants, a présenté au Professeur Vital Kamerhe la situation générale des enfants ayant fui des affrontements armés dans leurs villages depuis plus de deux ans et vivant actuellement dans des conditions très précaires dans les sites des déplacés situés dans la ville de Goma et dans le territoire de Nyirangongo.

Un mémorandum a été remis au Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe au nom de tous les enfants victimes des conflits armés au Nord-Kivu, Sud-Kivu, Kisangani, Maindombe et autres.

Pour le Directeur Général de FONAREV, le mémorandum des tous les enfants déplacés des guerres se résume en une seule phrase: ” la paix rien que la paix.

Dans leur mémo, les enfants de Goma appellent les décideurs à l’action afin d’œuvrer pour: le rétablissement d’une paix durable à l’Est, soutenir le processus de réintégration des communautés affectées par les conflits, assurer la sécurité des congolais vivant dans les régions affectées par les conflits, en œuvrant pour le rétablissement de l’autorité de l’État, investir dans le bien être des victimes vivant dans les camps en leur assurant un accès aux biens de première nécessité tels que la nourriture, l’eau potable, les soins de santé de base, la sécurité et la salubrité des camps.

Le Speaker de la chambre basse du Parlement qui maîtrise bien cette situation, compatit avec ces enfants qui ont également droit à la paix et à la scolarité comme tous les enfants du pays.

Le Professeur Vital Kamerhe a félicité la Ministre des Droits Humains et le FONAREV pour cette initiative avant de confirmer que l’Assemblée Nationale tient à cœur cette problématique et promet de trouver des solutions idoines. En tant que Parents le Président Vital Kamerhe a apporté un soutien financier et leur a prodigué des sages conseils.

Notons que le Fond National Des Réparations des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité FONAREV a pour mission d’identifier les victimes, les accompagnés dans leur quête de justice et leur allouer des réparations.




Après un bref séjour en Europe : Dieudonné Lumba Bawu de retour à Matadi

Ce vendredi 06 décembre 2024, le Gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo a accordé une audience à son attaché de presse Dieudonné Lelo Khonde dit Lumba Bawu, qui revient d’une tournée en Europe afin de préparer la route pour la venue prochaine en Europe du Chef de l’exécutif Provincial du Kongo Central pour plusieurs rencontres dans le but d’attirer les investisseurs vers le Kongo Central.

Au cours de cette l’audience, M. Lumba Bawu a passé en revue toutes les activités qu’il a pu mener pendant son séjour en Europe. Les Congolais et Congolaises de la diaspora en général et ceux qui sont du Kongo Central en particulier doivent se préparer pour accueillir au mois de janvier ou février le Gouverneur de la Province du Kongo Central Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo.




Reprise des élections législatives nationales et provinciales : La CENI déploie le matériel électoral sensible et non sensible à Masi-Manimba

Reprise des élections à Masi-Manimba et Yakoma. Un lot important des Kits électoraux en provenance de Kinshasa est arrivé ce Jeudi 5 décembre à Masi-Manimba, accompagné d’une importante escorte policière chargée de la sécurisation du processus électoral.

Réceptionnés par le point focal logistique de la CENI dans la circonscription électorale de Masi-Manimba, M. Bienvenu Sango, ces Kits viennent confirmer la tenue des élections dans ce coin du pays en date du 15 décembre prochain.

Composé essentiellement des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV), des accessoires pour le fonctionnement des DEV, des kits bureautiques, la CENI vient de déployer à Masi-Manimba le matériel sensible pour les scrutins du 15 décembre.

L’arrivée de ce convoi confirme que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la tenue des élections le 15 décembre 2024 sur l’ensemble du territoire de Masi-Manimba.

Par ailleurs, le déploiement de policiers pour sécuriser la reprise des élections législatives nationales et provinciales dans cette région rassure les parties prenantes, favorisant un déroulement harmonieux des opérations de vote. Cette mesure vise à prévenir les violences qui avaient conduit à l’annulation des scrutins du 20 décembre 2023 dans cette circonscription.

Il faut signaler que le Directeur de la communication de la CENI, entouré de ses collègues, en mission de sensibilisation électorale, a rappelé les procédures de vote aux journalistes locaux et à ceux accrédités venus de Kinshasa.




CAF organise un atelier de réflexion sur le développement du football des jeunes et les académies

Le 4 décembre 2024, la CAF a organisé, au Caire, en Égypte, une réunion dédiée aux académies de football, réunissant des experts du développement du secteur à travers l’Afrique.

Pour Véron Mosengo-Omba, Secrétaire Général de la CAF, cette réunion constituait une occasion pour le football africain d’élaborer une stratégie et d’améliorer le développement des jeunes sur le continent. Cet événement est le premier d’une série d’initiatives programmées avec les académies et les organisations de jeunesse en Afrique.

Plusieurs académies et clubs de football en Afrique ont pris part à cette réunion, parmi lesquels figurent Al Ahly, la RS Berkane, le Rahimo Football Club, l’Académie Génération Foot, ainsi que Medina United, les Mamelodi Sundowns, Right to Dream, l’Académie Zed FC, les Kaizer Chiefs, l’Institut Diambars, l’École de Football des Brasseries du Cameroun.

La CAF prévoit d’élargir le cercle et d’inviter davantage de parties à participer.

Le Sécretaire Général a déclaré : « Le football des jeunes constitue l’une des priorités de la vision du président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, pour le développement du football africain. Les académies jouent un rôle central dans cette dynamique. Il est crucial de mettre en place un cadre non seulement pour réguler, mais aussi, en collaboration avec la FIFA, de créer un environnement propice à la supervision et à l’échange d’idées. Les académies sont fondamentales pour accélérer le développement des jeunes talents. »

Vue d’ensemble de la réunion

Cet atelier de réflexion d’une journée a rassemblé des représentants essentiels des académies de football de toute l’Afrique. Les échanges visaient à affiner les stratégies pour développer les jeunes talents, un élément clé de l’écosystème footballistique du continent.

Les résultats de cet atelier seront présentés au Président de la CAF, Dr Motsepe, ainsi qu’au Comité Exécutif de la CAF.

La CAF envisage de travailler en collaboration avec les Associations Membres pour explorer la possibilité d’organiser des tournois nationaux d’académies, classés par catégories d’âge, afin de favoriser la compétitivité et le développement des talents. Les compétitions sont cruciales pour la progression des joueurs, en complément de leur formation. Les structures proposées incluent :

Création de compétitions par âge, regroupées par niveaux de compétence, pour des affrontements équilibrés.

Structuration des compétitions sur la base de la logistique :

Des tournois nationaux, des tournois régionaux menant à une finale nationale, ainsi que des phases communautaire, régionale et nationale réparties sur trois niveaux pour désigner les champions. Ces propositions sont soumises à l’approbation du Comité Exécutif de la CAF.

Cette initiative vise à améliorer le développement des joueurs grâce à des plateformes structurées et compétitives.

Un des temps forts de l’atelier a été une visite à l’Académie ZED au Caire, en Égypte, pour des retours pratiques sur la formation et un dîner officiel pour renforcer les relations et favoriser le réseautage.

Importance de la réunion

Cette rencontre met en lumière l’engagement du Président de la CAF depuis le début de sa présidence en faveur du développement des talents footballistiques chez les jeunes. En réunissant les directeurs d’académies, les entraîneurs et les experts du développement du football, la conférence a pour objectif de favoriser le partage des meilleures pratiques en matière de formation des jeunes, d’identifier les défis rencontrés par les systèmes académiques actuels, de développer des stratégies collaboratives pour améliorer la formation des jeunes joueurs et d’harmoniser les approches continentales du développement du football des jeunes.

À venir

La CAF souhaite élever les standards des académies de football africaines en mettant en place un programme de développement structuré qui favorise les talents, améliore les compétences des joueurs et, au final, renforce la performance du football africain au niveau mondial.




Voyage cauchemardesque sur la RAM : Deux nuits blanches à N’djili, le TPM bloqué à Kinshasa

Les Corbeaux sont attendus à Nouakchott par Al Hilal à l’occasion de la 2ème journée du groupe A, dimanche 8 décembre à 19h00 GMT. L’équipe n’est pas encore arrivée dans la capitale mauritanienne suite à plusieurs problèmes techniques d’un Boeing 737-800 de la Royal Air Maroc.

Deux nuits blanches à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, c’est un vrai cauchemar qu’a infligé la compagnie RAM à la délégation du TPM après son arrivée à Kinshasa.

Le récit d’un voyage interminable sans pour autant atteindre Nouakchott.

L’équipe de Lubumbashi a quitté son fief le mercredi 4 décembre soir pour rallier Nouakchott via Kinshasa et Casablanca. Dans la capitale congolaise, les Corbeaux devaient prendre place à bord d’un vol de Royal Air Maroc jeudi à 6h15. Joueurs et membres du staff technique avaient pris place à bord de l’avion tôt le matin, et c’était parti pour un chapelet d’incertitudes. L’heure de décollage passée, après 3 heures d’attente dans l’appareil, ils sont débarqués pour aller patienter dans la salle d’attente. Il est alors 10h30 jeudi. Le vol va finalement être annulé avec comme promesse de la compagnie de trouver rapidement la solution au problème technique. Le voyage est alors reprogrammé vendredi à 00h05′.

Entre quitter l’aéroport, retrouver un hôtel et réorganiser toute la logistique dans la journée, Lamine Ndiaye et ses hommes vont prendre un sacré coup dans leur programmation sachant qu’ils devaient arriver sur le lieu de la rencontre, à Nouakchott, jeudi soir!

Jeudi à 21h30′ à Kinshasa, un nouveau rendez-vous est donné à l’aéroport international de N’djili avec l’espoir que la pièce défectueuse a été réparée. C’est parti pour une nouvelle nuit de l’aventure. Entre longue attente des agents commis à l’enregistrement, l’arrivée des pilotes et l’embarquement au-delà de minuit (heure pourtant convenue pour le décollage), c’est une nouvelle annulation du vol qui va frapper la délégation congolaise.

Il est 1h30, l’avion s’est pourtant bien aligné sur la piste de décollage mais avant de mettre les gaz, une nouvelle alarme retentit dans le cockpit. Le pilote obligé de retourner au tarmac, deux heures d’attente avant finalement d’être débarqués pour la deuxième fois aux alentours de 3h00 ce vendredi.

Retour à la case départ, le TPM rate pour la deuxième fois l’occasion de rallier Casablanca et manque forcément la correspondance pour Nouakchott. A deux jours du match, le TPM a donc été obligé de passer deux nuits à l’aéroport de Kinshasa, une situation inconfortable causée par la compagnie Royal Air Maroc. Hier après-midi, après des exercices de réveil musculaire, la délégation se trouvait toujours à Kinshasa. Un départ pour Casablanca est annoncé pour ce samedi 7 décembre à 4h du matin. Sans garantir une correspondance pour la Mauritanie…

Le club a bien entendu saisi la CAF pour faire état de ce calvaire.




Le Gouvernement et le Système des Nations Unies signent le nouveau cadre de coopération pour le cycle 2025 – 2029

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, ont signé vendredi, à Kinshasa, le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable pour les cinq prochaines années, couvrant la période 2025 – 2029. Cette signature est intervenue après validation conjointe du contenu de ce document stratégique, reprenant les priorités des Nations Unies en appui à celles du Gouvernement.

‘‘Le Cadre de Coopération que nous signons aujourd’hui est bien plus qu’un document. C’est une feuille de route ambitieuse, co-construite avec toutes les parties prenantes, pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable’’ a précisé M. Bruno Lemarquis.

Le nouveau cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable s’articule autour de 4 axes d’interventions, définis en lien avec les domaines prioritaires du Plan National Stratégique de développement (PNSD).

Les quatre axes

Ces quatre axes portent sur : la croissance économique inclusive durable, tirée par une économie plus diversifiée, génératrice d’opportunités d’emplois et de revenus décents (plus particulièrement pour les populations les plus vulnérables) et d’effets sur l’inclusion sociale et territoriale ; La gouvernance efficace, Etat de droit et protection des populations au service d’un développement inclusif et d’une paix durable en RDC ; L’accès aux services sociaux de base de qualité, de protection sociale inclusive et renforcement des capacités pour tous et plus particulièrement pour les plus vulnérables, pour leurs besoins de résilience, de solutions durables et de développement ; La gestion durable des ressources naturelles, protection des écosystèmes et gouvernance environnementale efficace et transparente

‘’La grande innovation du nouveau cadre de coopération est d’orienter les interventions vers l’appui aux politiques et aux réformes à caractère réellement transformateur, y compris à travers des interventions visant à s’attaquer à certaines des causes sous-jacentes des conflits, avec une logique de convergence. Cette logique vise à renforcer les synergies et la complémentarité de l’expertise de nos agences, fonds et programmes dans le cadre de la mise en œuvre de certains programmes pour plus d’impact’’, a précisé le Coordonnateur résident.

‘’Ce partenariat tombe à point nommé puisque le Système des Nations Unies va accompagner les efforts de notre pays pour atteindre les ODD qui ont été mis en mal par plusieurs facteurs tant endogènes qu’exogènes. C’est dans ce contexte que le Gouvernement de la RDC, à travers cet accord de partenariat, ambitionne de jeter les bases d’un développement socioéconomique harmonieux et inclusif pour construire une économie diversifiée à croissance inclusive qui intègre une dimension humaine et ne laisse personne de côté, en particulier les groupes vulnérables’’, a déclaré la Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner.

Présidant cette cérémonie de signature, le Vice-premier, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a souligné, qu’‘’Adoptant une approche inclusive, intégrée et multisectorielle, en phase avec l’action du Gouvernement, ce Cadre de coopération a donc été agréé pour renforcer les capacités gouvernementales dans la mise en œuvre de réponses à la fois immédiates et structurelles, vis-à-vis des défis énumérés. Il offre une réelle opportunité de renforcer la coopération existante en matière de développement à travers des actions davantage concrètes et bien plus efficaces’’.

L’équipe de pays des NU est composée de 23 Entités (Fonds, Programmes, Agences et Mission de maintien de la paix) des Nations Unies résidentes en RDC. Au total 29 entités (dont 3 institutions résidentes apparentées et 3 agences non-résidentes) ont des interventions dan

s le pays.




Macfrut 2025 à Rimini expo centre en Italie: la RDC se prépare

Séance de travail et d’échanges jeudi 5 décembre 2024 entre l’ANAPEX et les représentants de quelques établissements partenaires, à savoir: FOGEC, FEC et APROCM en prévision de la participation de la RDC à la 43ieme édition du salon d’agriculture Macfrut (Fruit and vegetable professional show) 2025 qui se tiendra à la ville de Rimini en Italie du 06 au 08 mai 2025.

Après l’évaluation de la 42ème édition qui s’est déroulée du 07 au 10 mai 2024, à Rimini, en Italie, l’ANAPEX se propose de porter le leadership de manière à avoir un seul stand pour la République Démocratique du Congo.

Lors de cette séance de travail, il a été question de présenter les modalités de participation des entreprises et des opérateurs économiques de la RDC à cette activité et le dispatching des rôles de chaque intervenant.




En inspection de ses champs à Kashamata, Marie Olive Lembe Kabila plaide en faveur des producteurs locaux

Marie Olive Lembe Kabila porte sa pierre à l’édifice de la lutte contre la famine et la sous-alimentation. Depuis sa ferme de Kashamata dans le Haut Katanga, elle appelle les pouvoirs publics à soutenir les producteurs et cultivateurs locaux.

Sitôt arrivée à Lubumbashi, dans le haut Katanga, le mercredi 04 décembre 2024, Marie Olive Lembe Kabila, s’est retrouvée le jeudi au beau milieu de ses champs, une itinérance qui ne sera visiblement pas de tout repos.

La première femme rurale inspecte les champs de la ferme Espoir de Kashamata dans le territoire de Kipushi. Cela constitue, l’une des premières étapes dans cet exercice d’inspection du travail réalisé.

En son temps, Marie Olive Lembe Kabila avait prédit la menace de la famine sur la population, si jamais disait-elle ” l’on ne prend pas la mesure de l’urgence et la conscience de se lancer dans l’agriculture. A ce jour, plus 250 millions de personnes en Afrique souffrent de la faim ou de la malnutrition, avec des conséquences dramatiques.

C’est dans cette perspective de lutter contre la famine que l’épouse de Joseph Kabila a créé la ferme Espoir. Le but, aider à résoudre cette équation. Dans le Haut Katanga, l’ex first Lady, inspecte les merveilles qu’offre la ferme Espoir de Kashamata.

Marie Olive Lembe Kabila fait le tour du propriétaire. L’inspection nous emmène aux champs de maïs. La richesse du sol, et les soins quotidiens ont produit des résultats remarquables. Plus loin, un poulailler. Des poussins âgés de 23 jours, élevés dans les normes requises dont le nombre avoisine 20.000 pattes. Véritable investissement à court et long terme. Malheureusement, déplore-a-t-elle, cette production locale est insuffisante pour nourrir la famille tout le jour. D’où, la nécessité de promouvoir la production industrielle qui, malheureusement n’est pas accompagnée par le gouvernement de la République.

Ils sont nombreux ces Congolais qui se battent avec leurs propres moyens à l’instar de Marie Olive Lembe Kabila. La première dame rurale plaide en faveur des cultivateurs et éleveurs locaux. Aucun État au monde ne peut à lui seul nourrir tout une population. Le soutien du pouvoir public aux producteurs privés, locaux reste la voie royale à suivre.

” C’est vrai que pour nous c’est une passion et nous essayons de tenir comme nous le pouvons, mais il y a pas beaucoup de soutiens de notre gouvernement qui aide les producteurs locaux. C’est comme ça que vous constaterez qu’il y a beaucoup trop d’importations dans la consommation des Congolais “, s’est indignée Marie Olive Lembe Kabila.

Que des tracasseries et beaucoup de contraintes

Il faut rappeler que ce métier dont elle a la passion trouve sa motivation dans le souci de contribuer à la vie et surtout à la bonne santé de ses compatriotes dit-elle. Malheureusement, elle fait face aux nombreuses tracasseries et beaucoup de contraintes qui font que n’eut été la passion de ce métier, elle aurait abandonné.

C’est à juste titre qu’elle lâche ce qui suit : ” Et puis et il faut savoir, qu’en toute chose sur terre, gérer fait partir aussi de la science. Il faut vraiment apprendre à gérer, c’est très important. Il faut avoir beaucoup de persévérances et il faut beaucoup d’amour en tout et pour tout. Les activités comme celles-ci, il faut apprendre à gérer et gérer fait partir de la science”, a-t-elle fait savoir tout en soulignant la nécessité et l’importance des coopératives dans lesquelles elles fonctionnent du fait que tous les agriculteurs et producteurs locaux se connaissent tous presque dans le cadre d’échanger des informations et les expériences vécues en vue de s’améliorer davantage.

Malheureusement, ce métier est plein d’ingratitudes, a lâché Marie Olive Lembe Kabila. ” Je ne veux pas dire que c’est un travail ingrat, mais ç’allait un tout petit peu. Je suis sûre que beaucoup de ces gens qui consomment de nos produits d’une certaine manière, je les vois souvent nous insulter dans les réseaux sociaux, mais après avoir nous insulter, dans leurs assiettes si on ne retrouve pas l’oignon ou le poulet ou le poisson ou la farine qui viennent de notre sueur, je considère cela comme une ingratitude parce qu’ils dépensent de l’énergie pour nous critiquer et pourtant, ils ne savent pas produire un seul pied de poivre “, a-t-elle rappelé.

Plutôt se verser dans la mode, dans le vestimentaire, dans les bijouteries, dans le luxe, Marie Olive Lembe Kabila a choisi la vie de la campagne, une passion de l’humanité car dit-elle, dans l’humanisme on cherche et on recherche le bien-être à travers la santé pas nécessairement de soi-même bien évidemment, mais de ses semblables puisque la santé englobe beaucoup d’aspects liés à la vie. De rencherir que c’est qui est plus important dans la santé, c’est une bonne alimentation, même pour une femme qui attend famille, si elle n’a pas une bonne alimentation, elle a le risque d’accoucher un mort-né ou un mal formé. D’où, la nécessité de se sentir à son aise et la terre n’est pas ingrate, elle est la mère nourricière. Il suffit de prendre soin d’elle, de savoir gérer les activités comme celles-ci au bénéfice de ses concitoyens pour l’auto-prise en charge, vœu de M’zée Laurent Désiré Kabila.

Depuis Kashamata, dans le Haut Katanga

Pius Romain Rolland