36ème édition de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA: Le ministre R. Kamba rappelle à la conscience collective

Le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a officiellement lancé le lundi 02 décembre, les activités commémoratives de la 36e édition de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (JMS). C’était dans la grande salle de conférences du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS) en présence de plusieurs partenaires internationaux, dont le bureau du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et des autres partenaires nationaux, dont notamment de la société civile et du secteur privé.

Dans une salle pleine comme un œuf où l’on pouvait s’apercevoir l’engagement de l’assistance par le port du «  ruban rouge » pour dire : « Mettre fin au SIDA », le ministre Roger Kamba, s’est saisi de cette occasion pour appeler à la conscience collective, parce que la maladie est là.

« Cette journée est un moment pour nous rappeler avec le monde entier que le SIDA est toujours là et qu’il emporte encore des milliers de vies souvent sous silence car ces victimes sont parfois laissées pour compte », a-t-il déclaré à l’occasion de cette journée, dont le thème est : « Suivons le chemin des droits pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici 2030 ».

Il est donc important, a-t-il préconisé : « que chacun puisse jouer sa partition afin de permettre au pays d’être au rendez-vous de 2030, qui est celui de mettre fin à cette pandémie, qui existe depuis près de 40 ans ».

A cet effet, le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a insisté sur le rôle central que les communautés doivent jouer dans la lutte contre le VIH/SIDA, en insistant sur le respect des droits humains, la dignité des personnes affectées et une approche basée sur l’équité.

 

Des statistiques qui font froid au dos

S’exprimant à son tour, la Directrice-Pays de l’ONUSIDA en Rdc, a interpellé l’assistance sur l’efficacité que le pays et les partenaires sont appelés à donner à la réponse face aux défis les plus vulnérables dans la société. Cette société, dont la moitié de filles âgées de 5 à 17 ans sont exclues des écoles, en grande partie à cause des coûts directs et indirects liés à la participation. 81% des femmes sexuellement actives âgées de 15 ans 4 et plus n’utilisent aucune forme de planification familiale.

Parmi les adolescents âgés de 15 à 19 ans, ce chiffre est de 86%. « L’inégalité d’accès aux opportunités pour les femmes et les filles et l’insuffisance des investissements dans l’accès et la qualité de l’éducation et de l’information et des services en matière de santé sexuelle et reproductive signifient que ces adolescentes sont laissées à elles-mêmes et qu’elles doivent continuer à assumer leur rôle de parent trop tôt, souvent avec des partenaires plus âgés, avec un risque accru d’infection et la poursuite d’un cycle de vulnérabilité pour leurs enfants », a décrié Docteur Susan Kasedde, d’un ton monté, qui oblige le changement.

Pour étayer cela, la Directrice de l’ONUSIDA s’est appuyée sur les données les plus récentes de l’enquête démographique et sanitaire renseignant ceci : Seuls 22 % des jeunes sont capables d’identifier correctement les méthodes de prévention du VIH. 90% des hommes ayant des partenaires sexuels multiples déclarent ne pas utiliser de préservatifs. 20% des adolescentes de 15- 19 ans sur cinq ont déjà été enceintes (25% dans les zones rurales et 33% parmi celles qui ne sont pas scolarisées et 50% des adolescentes de l’âge de 19 ans).

Qu’il s’agisse d’un problème de genre, de culture, d’éducation ou d’investissement public, a-t-elle souligné : « les conséquences ne sont pas discriminantes (…) L’épidémie de VIH chez les enfants est une tragédie absolument évitable, car nous connaissons depuis plus de 20 ans les avantages et les stratégies opérationnelles de la prévention de la transmission mère-enfant, et les lignes directrices sur le diagnostic précoce chez les nourrissons ont été considérablement améliorées pendant cette période »

 

Nécessité de la mise en place du « FONDS SIDA »

En plus de ce tableau sombre, qui risque de compromettre le rendez-vous de 2030, la Chargée du programme genre et droits humains au sein du Réseau des Associations des adolescents et jeunes contre le SIDA(RACOJ) a déploré le rétrécissement des financements liés à la prévention des adolescents et jeunes en général, notamment sur l’accès au dépistage du VIH et du traitement des IST.

Elle l’a dit en ces termes : «  Si l’on n’y prend pas garde nous risquons de vivre la remonté des nouvelles infections à VIH au sein de cette cible, susceptible de réduire les efforts pays face à la réduction des nouvelles infections à VIH dans la population général », avant de faire remarquer que la prévention des jeunes en âge de procréer devrait rester prioritaire au vu des statistiques qui démontrent la moyenne d’âge au premier rapport sexuel chez les filles à 15 ans et les garçons à 17 ans selon l’EDS en vigueur.

Face à cette indifférence qui ne dit pas son nom et au silence du gouvernement congolais, qui ne subventionne pas la lutte contre le VIH/SIDA, le secrétaire exécutif national de l’Union congolais des personnes vivant avec le VIH (UCOP +) appelle de tous ses vœux à la mise en place des fonds innovants pour la lutte contre le VIH. « Nous parlons du fonds sida, seul moyen durable pour lutter efficacement contre le VIH », a martelé Ange Mavula.

Comme de coutume, plusieurs stands étaient érigés à l’entrée principale du PNMLS, où tous les acteurs engagés étaient présents pour commémorer cette journée, qui oblige de regarder la réalité en face, parce la maladie est là.

 

Prince Yassa




Protection des droits humains pour mettre fin au SIDA: Le prof. Liévin Kapend explique les avancées réalisées

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre de chaque année, le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) souligne à travers la thématique retenue cette année que le respect des droits de l’homme de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection est essentiel pour mettre fin à cette pandémie d’ici à 2030. Ainsi, selon le Secrétaire exécutif national du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), le professeur Liévin Kapend, les résultats programmatiques sur les 3X95, renseignent que 452 914, soit 87 % des PVVIH ont eu connaissance de leur statut sérologique.

Selon l’ONUSIDA), le monde a fait d’énormes progrès pour réduire l’impact du VIH au cours des 15 dernières années. 30,7 millions de personnes soit 77 % des personnes vivant avec le VIH ont été sous traitement en 2023, contre seulement 7,7 millions en 2010. Cette évolution s’est traduite par une baisse spectaculaire du nombre de décès liés au SIDA, qui a diminué de 51 % au cours de la même période.

« Au niveau de la République démocratique du Congo, les résultats programmatiques sur les 3X95 renseignent que 452 914 PVVIH ont eu connaissance de leur statut sérologique (87%), 444 592 PVVIH ont été mises sous traitement ARV (98%) et 151 188 PVVIH ont eu accès à la charge virale (46%) pour un taux de suppression de 89%. Aussi, faut-il souligner que 9 894 femmes enceintes et allaitantes sous ARV ont suivi le programme de PTME (40%) », a fait savoir le Secrétaire exécutif national du PNMLS, le Professeur Liévin Kapend.

Cependant, malgré la mise au point d’une série de traitements et d’outils de prévention efficaces, renseigne l’ONUSIDA, le monde n’est toujours pas en mesure de mettre fin au SIDA en tant que menace pour la santé mondiale d’ici à 2030.

« Les progrès sont trop lents. En effet, dans au moins 28 pays, les nouvelles infections par le VIH sont en augmentation », fait remarquer ce Programme des Nations unies.

 

Comment protéger les progrès déjà réalisés dans la lutte contre le VIH et continuer à progresser vers cet objectif vital de 2030 ?

A cette question, soulignons que le nouveau rapport de l’ONUSIDA publié à l’occasion de la Journée mondiale du SIDA, intitulé : « Emprunter la voie des droits », montre que le respect des droits est la voie à suivre pour une riposte au VIH qui soit solide et durable.

En effet, pour l’ONUSIDA, le monde peut mettre fin au SIDA en tant que menace pour la santé publique « si les droits de l’homme de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection sont protégés ».

Ainsi : « le respect des droits des femmes et des jeunes filles est essentiel pour mettre fin à la pandémie de SIDA », préconise ce rapport, soulignant que la violence fondée sur le sexe accroît la vulnérabilité au VIH.

En RDC, renseigne le PNMLS, le nombre de personnes déclarées vulnérables, y compris les PVVIH et SVS, qui accèdent aux services sociaux de base a évolué au fil du temps passant de 2.501en 2018 à 9.673 en 2021. Malgré, cette augmentation ne représente que 12% (83.314) de la cible de 2023.

« Le nombre de PVVIH et survivants des violences sexuelles (SVS) vulnérables qui accèdent aux services sociaux de base augmente au fil du temps passant de 1.260 en 2018 à 10.757 en 2021.Malgré une montée spectaculaire de 5.111en 2020 à 10.757 en 2021 Cette performance ne représente que 13% de la cible prévue (69.007) en 2023 pour les PVVIH et SVS », a indiqué le Secrétaire exécutif national du PNMLS, avant de de préciser ceci : De 2018 à 2021 parmi toutes les cibles, les PVVIH et les SVS ont plus accédé aux services sociaux de base, soit 55,3% (10.757/19.434), suivis des miniers environ 33,5% (6.515/19.434) ; 41% de la cible totale prévue en 2023 (331 populations clés) soit 165 PS, 94 HSH, 29 TG, 43 PID ont accédé aux services sociaux de base.

« La RDC met également un accent sur les droits de PVVIH à travers son PSN spécifiquement dans son axe 4 dénommé la réduction de la stigmatisation et discrimination. A travers cet axe, le pays prône les droits des PVVIH car cet axe devrait faciliter l’accès aux services de soins pour tous sans stigmatisation et discrimination », a-t-il ajouté.

Selon l’ONUSIDA, le refus de l’éducation et de l’information met les gens en danger. D’où, il est urgent, préconise l’ONU, d’investir dans l’éducation des filles et d’offrir une éducation sexuelle complète – un élément essentiel de la prévention du VIH.

Les obstacles à la santé doivent être levés. Par exemple, plus de la moitié des pays ont des lois qui empêchent les jeunes de se faire dépister pour connaître leur statut sérologique, à moins qu’ils n’obtiennent l’autorisation de leurs parents, ce qui fait fuir les jeunes et conduit beaucoup d’entre eux à ne pas savoir s’ils vivent avec le VIH.

« En RDC également les lois constituent une barrière au dépistage des mineurs sans l’autorisation de leur parents. Beaucoup d’efforts doivent être déployés par rapport l’accès à l’information et aux soins de services des jeunes adolescents en particulier la jeune fille », a plaidé le Professeur Lievin Kapend, qui s’est appuyé sur les résultats du rapport préliminaires de l’EDS 2022-2023 pour justifier cela. Selon ce rapport, le pourcentage des adolescentes et jeunes filles de 15 à 24 ayant une connaissance des moyens de prévention du VIH est de 21,8% ;

Le pourcentage des adolescents et jeunes garçons de 15 à 24 ayant une connaissance des moyens de prévention du VIH est de 25,7% ; 13,3% des femmes de 15 à 49 ans ayant déclaré qu’un condom avait été utilisé au cours des derniers rapports sexuels. 22,3% des hommes de 15 à 49 ans ayant déclaré qu’un condom avait été utilisé au cours des derniers rapports sexuels. 8,4% des femmes de 15 à 49 ans ayant effectué un test du VIH au cours des 12 derniers mois et ayant reçu le résultat du dernier test. 7,5% des femmes de 15 à 49 ans ayant effectué un test du VIH au cours des 12 derniers mois et ayant reçu le résultat du dernier test.

 

Le VIH pédiatrique constitue l’un des défis également pour la RDC

Bien que de nombreux pays aient réalisé des progrès considérables pour réduire l’impact du VIH sur les enfants, l’engagement de protéger tous les enfants vivant avec le VIH et affectés par le virus n’est pas respecté.

Un enfant sur trois ne bénéficie pas d’un test de dépistage du VIH au cours des deux premiers mois de sa vie, la fourniture d’une thérapie antirétrovirale à vie aux femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH n’a pas augmenté au cours de la dernière décennie et la couverture du traitement du VIH est nettement plus faible pour les enfants (57 %) que pour les adultes (77 %).

« Le VIH pédiatrique constitue l’un des défis également pour la RDC avec 22 235 enfants seulement qui ont été mis sous ARV (44%) dans les différents sites de prise en charge. Mais la bonne pratique est que la RDC fait également partie de l’alliance mondiale pour l’élimination du VIH pédiatrique », s’est réjoui le Secrétaire exécutif national du PNMLS.

Soulignons que la criminalisation et la marginalisation de groupes de personnes, tels que les homosexuels, les transsexuels, les travailleurs du sexe et les toxicomanes, sapent également les efforts déployés pour mettre fin au sida. L’adoption d’une législation encore plus sévère à l’encontre de ces groupes dans de nombreux pays augmente les niveaux de stigmatisation et de discrimination et éloigne les gens des services de traitement et de prévention du VIH.

La réaction hostile aux droits qui menace de réduire à néant une grande partie des progrès accomplis dans la lutte mondiale contre le SIDA doit être combattue de front. Pour protéger la santé de chacun, nous devons protéger les droits de tous.

 

Il y a de l’espoir

Dans le monde entier, un certain nombre de lois qui entravaient la fourniture de services de santé publique à des groupes de personnes vulnérables ont été supprimées.

Aujourd’hui, renseigne l’ONUSIDA, deux tiers des pays ne criminalisent pas les personnes LGBTQ. On observe également une nette tendance à la suppression des lois contre-productives qui criminalisent l’exposition au VIH, la non-divulgation ou la transmission du virus.

A cet effet, l’enquête sur la cartographie programmatique et estimation de taille des populations clés réalisée en 2022 en RDC relève que :

La proportion des Professionnelles de Sexe qui rapportent avoir vécu un épisode de discriminations dans les 6 derniers mois est de 36.0 %. En effet cette proportion, explique le PNMLS, est de 28,5% de celles qui ont vécu un épisode de violence physique ou sexuelle dans les 12 derniers mois précèdent l’enquête ;

Un peu plus d’un Homme ayant de rapport sexuel (HSH) avec un autre homme sur quatre soit 28.2 % ont signalé avoir vécu un épisode de discriminations dans les 6 derniers mois suivant ; et que près d’un HSH sur cinq, soit 22,4% ont vécu une violence physique dans les 12 derniers mois de l’enquête.

Le PNMLS renseigne que la proportion des Transgenre (TG) victimes d’un épisode de discriminations dans les 6 derniers mois de l’enquête est de 39.0 %. Cette proportion est de 30% quant à ceux qui ont vécu un épisode de violence physique ou sexuelle dans les 12 derniers mois précèdent l’enquête ;

Enfin, retenons qu’environ 36.7 % des UDI ont rapporté avoir vécu un épisode de discriminations dans les 6 derniers mois et 20.0 % parmi eux ont rapporté avoir évité les soins de crainte d’être discriminé.

Le nouveau rapport de l’ONUSIDA fournit une feuille de route claire : Pour mettre fin au sida, il faut suivre la voie des droits.

Prince Yassa




Entrepreneuriat et innovation: La voie de Judith Suminwa pour intégrer le marché du travail

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé à l’ouverture de la première édition du colloque sur l’accompagnement entrepreneurial et l’innovation verte en contexte africain, ce mercredi 4 décembre 2024, au centre Wallonie Bruxelles, à Kinshasa. Cette activité scientifique qui se déroule du 4 au 7 décembre 2024, est organisée par I&F Entrepreneuriat, en collaboration avec l’Université Paris 8, l’Université de Kinshasa, l’Université Kongo, l’École Supérieure de Gestion des Administrations et des Entreprises, et l’Université Protestante de Kimpese.

Dans son allocution, la Première Ministre a rappelé l’engagement de son Gouvernement à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, tel que repris dans le Programme d’actions de son Gouvernement (PAG), conçu sur la droite ligne de la vision du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

En effet, mon pays, la RDC, peut s’enorgueillir de son exceptionnel capital humain, jeune, dynamique et résilient. La population congolaise est prête à se lancer vers un nouveau pacte pour un avenir meilleur et prospère notamment au travers de l’entrepreneuriat des jeunes, seul vecteur de croissance et de création d’emplois. Tel que le prône le Programme d’Actions du Gouvernement, dans son pilier 1, qui a pour objectif de diversifier l’économie, de créer des emplois et de protéger le pouvoir d’achat de ménages. Ainsi que le pilier 6 qui porte sur la gestion durable et responsable de notre écosystème face au changement climatique », a déclaré la Première Ministre Judith Suminwa.

La Cheffe du Gouvernement considère l’entrepreneuriat comme l’opportunité la plus prometteuse pour l’intégration massive des jeunes dans le secteur de l’emploi. Elle a encouragé des réflexions profondes sur cette problématique afin de favoriser des décisions courageuses pour l’essor de ce secteur.

« Dans un contexte général de fortes restrictions des opportunités d’emplois salariés sur le continent, l’entrepreneuriat se présente comme l’opportunité la plus prometteuse de la jeunesse congolaise et africaine en général, d’intégrer le marché du travail. Cet état de fait nous conduit tous, gouvernants, enseignants, chercheurs, à : appréhender l’entrepreneuriat et la problématique de l’accompagnement et de l’innovation ; adopter des mesures incitatives et efficaces tant sur le plan économique que sur celui de la durabilité ; déployer plus de moyens afin de les capitaliser sur la jeunesse, véritable dividende démographique », a-t-elle martelé.

 

Les efforts du Gouvernement pour la promotion de l’entrepreneuriat au pays

La Première Ministre a fait mention des efforts menés par la RDC dans ce domaine, plus particulièrement en faveur de l’entrepreneuriat féminin.

« Nous devons fixer le cap pour améliorer l’accès aux financements; améliorer la formation professionnelle notamment dans l’économie verte ; optimiser l’environnement juridique et social pour stimuler notre tissu économique et productif. C’est dans cette dynamique que la loi cadre du 8 août 2022 sur la promotion de l’entrepreneuriat a été édictée sur ordonnance présidentielle pour encadrer le développement des startups et des PME. Un grand nombre de réformes institutionnelles, des projets et actions innovantes sont entreprises au niveau national afin de promouvoir l’entrepreneuriat, et plus particulièrement l’entrepreneuriat féminin », a-t-elle renchéri.

 

Contexte et objectifs

Dans le contexte des pays africains, la promotion de l’entrepreneuriat est devenue essentielle pour le développement économique. Ce colloque vise à explorer et à débattre des différentes stratégies d’accompagnement entrepreneurial adaptées aux défis uniques du continent africain, tout en mettant un accent particulier sur l’innovation verte et le développement durable.

Il s’agit de combler le vide de recherche sur l’accompagnement entrepreneurial africain et de proposer des modélisations susceptibles de favoriser l’émergence d’entreprises durables.




Sous le coaching du Ministre des Finances: La DGRAD caracole en recettes de 42% à 105%

Personne qu’il faut à la place qu’il faut, c’est ce que l’on peut dire du Ministre des Finances, Doudou Fwamba, qui vient de faire une sélection qu’il a soumise au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de la Direction Générale des Recettes administratives domaniales, Judiciaires et de Participations, DGRAD.

Un choix qui démontre qu’il connait très bien le monde des finances en République Démocratique du Congo.

Confiée à la gestion des politiciens, la DGRAD a connu une descente aux enfers avec une démobilisation des recettes à tel point que quand la nouvelle équipe conduite par Me Etienne Utshudi Lutula arrive, la barre affichait au 15 novembre 2024 à 42% des réalisations mensuelles.

Me Etienne Utshudi, fils maison qui a affuté ses armes au sein de cette régie financière a vite décelé la recette qu’il a proposée. Et voilà, les recettes ont caracolé jusqu’à dépasser la barre de 100%, soit 407 209 667 786, 72 CDF au 30 novembre 2024. Une prouesse qu’il faut mettre à l’actif du coaching de Doudou Fwamba qui a su piocher les éléments qui connaissent la maison qu’il venait également de diriger comme Directeur Général adjoint avant d’être appelé à occuper les fonctions de l’argentier national de la République.

Les pêcheurs en eaux troubles n’ont pas manqué à dire. Vite, ils ont fabriqué des affabulations à dormir debout au point de coller le PPRD à Me Etienne Utshudi. Vite, ils ont trouvé des poux sur la tête d’un chauve. Ils le donnent pour futur Secrétaire général du parti que serait en train de créer Doudou Fwamba, des mensonges cousus de fil blanc.

Ce qui a poussé votre rédaction à déployer ses fins limiers sur terrain pour identifier le laboratoire de tous ces mensonges. C’est le Directeur général de la Direction Générale des Impôts qui serait à la manœuvre pour nuire et souiller l’image du Ministre Doudou Fwamba. L’homme a déployé son armée numérique et médiatique sur terrain pour débiter des énormités qui ne peuvent être trouvées dans le chef du Ministre des Finances qui se bat pour non seulement assainir les finances publiques ; mais aussi et surtout se bat becs et ongles pour mobiliser et maximiser les recettes.

Nul n’ignore que la mise en place des Directeurs est une des attributions exclusives du Ministre ayant en charge les Finances publiques. Et ce, conformément à la vision qu’il s’impose. C’est une coutume que tous connaissent. Voilà pourquoi la mise en place des Directeurs à la DGDA, comme à la DGRAD n’a pas cassé les œufs. Mais c’est seulement à la DGI où le Directeur refuse que le Ministre puisse opérer les réajustements en termes de la mise en place pour maximiser davantage les recettes.

Question. Que cache le DG Barnabé Muakadi en obstruant la mise en place que veut faire le Ministre Doudou Fwamba ? Y a-t-il des cadavres dans les placards de Barnabé Muakadi qui est un Serviteur de Dieu ? Pourquoi met-il en place une armée numérique pour salir celui qui a la signature de sa suspension à tout moment ?

LeQuotidien




Atlantic Council : Rama Yade explique pourquoi le Maroc pourrait voir son importance augmenter pour Washington lors du 2e mandat de Trump

Dans cette analyse publiée sur le site de l’Atlantic Council, la directrice principale de ce think tank américain, Rama Yade, explique dans cette analyse pourquoi le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, est le seul pays africain dont la position à Washington et à l’échelle mondiale pourrait être promue grâce à la nouvelle présidence de Trump.

Alors que le président élu Donald Trump et sa vision “America first” s’apprêtent à faire leur retour à la Maison Blanche en Janvier, les réactions des dirigeants du monde restent divergentes. Les dirigeants européens, au-delà de leurs messages de félicitations, ont fait part de leurs inquiétudes en ce qui concerne les taxes et l’avenir de l’Ukraine. Plusieurs dirigeants du Moyen-Orient ont salué le retour de Trump.

Les dirigeants africains au Nigeria, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Égypte et ailleurs ont rapidement félicité Trump à la suite de sa victoire électorale, alors qu’ils auraient pu adopter une approche attentiste vis-à-vis de la nouvelle administration. Cependant, il y a un seul pays africain en particulier dont la position à Washington et à l’échelle mondiale pourrait être promue grâce à la nouvelle présidence de Trump.

Le Maroc est l’un des alliés les plus anciens des Etats-Unis, faisant partie des premiers à avoir reconnu l’indépendance du jeune pays en 1777, lorsque le Sultan Mohammed III a ouvert les ports marocains aux navires américains.

En 1786, cette reconnaissance implicite s’est officialisée avec la signature d’un traité de paix et d’amitié, qui est toujours en vigueur à ce jour. Désigné comme un allié majeur non-membre de l’OTAN en 2004, le Maroc joue également un rôle important dans les activités des Etats-Unis, y compris dans la lutte internationale contre le terrorisme.

Dans son message, le Souverain exprime à Donal Trump ses plus sincères félicitations suite à son élection pour un nouveau mandat en tant que président des États-Unis d’Amérique, ainsi que ses meilleurs vœux de plein succès dans ses…

Trump a rappelé ces liens en décembre 2020 lorsque, quelques semaines avant la fin de son premier mandat, il a reconnu “le Sahara occidental” comme faisant partie du Maroc. Un mois plus tard, l’ambassadeur américain au Maroc s’est rendu dans la ville sahraouie de Dakhla pour entamer le processus d’ouverture d’un consulat. Mais le président américain Joe Biden n’a jamais concrétisé ce projet .

Le nouveau soutien de la France à la revendication marocaine (annoncé devant le Parlement marocain lors d’une visite historique à Rabat le mois dernier) pourrait aider le Maroc à accélérer ce programme. Israël fait partie des pays qui ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et ce depuis 2023. Quelques années auparavant, en 2020, le Maroc avait rejoint la liste des pays du monde arabe ayant normalisé leurs relations diplomatiques avec Israël via les accords d’Abraham . Mais les attaques du Hamas contre Israël le 07 octobre 2023, les bombardements israéliens et l’invasion de Gaza qui en ont résulté ont déclenché des manifestations massives au Maroc en soutien à la population palestinienne. Le Maroc a rapidement envoyé de l’aide aux Palestiniens bloqués à Gaza et a réaffirmé , aux Nations unies, la nécessité de respecter les droits des Palestiniens, mais n’a pas rompu ses relations avec Israël.

Quelle que soit la stratégie de Trump au Moyen-Orient, le Maroc aura sans aucun doute un rôle central à jouer dedans. Mais sous la direction du Roi Mohammed VI, le Royaume s’est fixé un rôle futur bien au-delà du Moyen-Orient.

Au sud, le Maroc, qui a réintégré l’Union africaine en 2017, continue d’approfondir son empreinte africaine. Prenant acte du rôle du Maroc dans le continent, la France a réfléchi à la manière dont elle pourrait s’appuyer sur le Maroc pour regagner le terrain perdu en Afrique, notamment au Sahel ; Washington pourrait suivre son exemple.

En novembre 2023, Mohammed VI a annoncé une nouvelle initiative visant à “permettre aux pays du Sahel [Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso] d’avoir accès à l’océan Atlantique” via des projets de développement de grande envergure. Ce plan comporte un volet atlantique ambitieux qui nécessitera sans doute une coordination avec les États-Unis. Cela peut se faire grâce au Partenariat pour la Coopération Atlantique, lancé en septembre 2023 et qui regroupe de nombreux pays africains, dont le Maroc et des pays sahéliens comme le Sénégal et le Nigéria.

Il existe d’autres initiatives et défis sur lesquels les États-Unis et le Maroc peuvent collaborer, notamment la lutte contre le trafic de drogue qui s’étend de l’Amérique du Sud au Sahel – et qui est de plus en plus lié aux mouvements terroristes qui sèment le chaos au Sahel depuis vingt ans.

La manière dont l’administration Trump abordera ces projets atlantiques déterminera l’orientation des relations des États-Unis avec le Maroc en raison du rôle central de Rabat dans ces initiatives.

Ce que Trump a apporté à la Loi sur la Réduction de l’Inflation (IRA) pourrait aussi affecter la place du Maroc sur la carte de Washington. L’économie marocaine a bénéficié de l’IRA, qui s’appuie, entre autres, sur des approvisionnements en provenance de pays liés par des accords de libre-échange avec les États-Unis (le Maroc a un accord de libre-échange avec les États-Unis depuis janvier 2006).

Avec l’IRA en place, les entreprises chinoises se sont même tournées vers le Maroc, y investissant pour conserver leur accès aux marchés américains. Par ailleurs, pour le Maroc, c’était un système gagnant qui favorisait la création d’emplois sur son sol et les transferts de technologie et renforçait sa position d’acteur incontournable de l’industrie verte en Afrique.

Le Maroc compte sur son économie, l’une des plus fortes d’Afrique, pour réaliser ses ambitions régionales et renforcer son impact – il est déjà le deuxième investisseur du continent, après l’Afrique du Sud.

Mais si Trump travaillait avec le Congrès, contrôlé par les républicains, pour abroger l’IRA ou restreindre cette politique, le Maroc pourrait devenir moins attractif pour la Chine , et donc entraîner moins d’investissements. En cas de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, le Maroc pourrait revoir sa stratégie d’équidistance entre ces deux puissances. La Chine étant désormais le premier partenaire commercial de l’Afrique (le volume de ses échanges commerciaux avec le continent est cinq fois supérieur à celui des États-Unis). La manière dont Trump abordera le partenariat marocain en dira long sur ses intentions pour l’Afrique.

L’Afrique qui attend la deuxième administration de Trump n’est pas celle que sa première administration a laissée en 2021. Le paysage au continent a été profondément modifié par la pandémie, la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine, une série de coups d’État au Sahel, la guerre civile au Soudan, le renforcement du groupe des BRICS, les économies émergentes… Sur chacune de ces questions, le Maroc a une voix qui aura du poids à Washington.




Tripoli: Le Maroc élu à la tête du Secrétariat général de l’AFROSAI

Le Maroc a été élu, mercredi à Tripoli, à la tête du secrétariat général de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI).

 

Le Royaume a été élu à la majorité des voix lors de l’opération de vote qui s’est déroulée lors de la 16ème Assemblée Générale de l’AFROSAI, qui se tient du 02 au 06 décembre 2024 à Tripoli (Libye), avec la participation de la Cour des comptes représentée par une importante délégation conduite par la première présidente de la Cour, Zineb El Adaoui.

 

Avec cette élection, le Royaume du Maroc abritera le siège permanent de cette organisation africaine.

 

Cette élection vient confirmer la reconnaissance par les institutions supérieures de contrôle membres de l’organisation du rôle de la Cour des comptes dans la promotion du contrôle des finances publiques et le renforcement de la coopération dans ce domaine au niveau continental ainsi que l’engagement du Maroc à soutenir l’action africaine commune dans le domaine du contrôle financier et à contribuer à la mise en place d’institutions solides à même de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance à l’échelle du Continent.

 

Elle reflète également la place privilégiée et pionnière dont jouit le Maroc dans son environnement africain et international et traduit l’engagement ferme du Royaume à renforcer la coopération globale dans sa dimension Sud-Sud, conformément à la Vision perspicace et éclairée de SM le Roi Mohammed VI qui place la coopération africaine dans tous les domaines en tête des priorités du Royaume.

 

L’AFROSAI regroupe les institutions supérieures de contrôle des finances publiques des 54 pays africains, outre la Cour des comptes de la CEDEAO et tient son Assemblée générale annuelle tous les trois ans, afin d’approuver ses rapports et renouveler ses structures de gouvernance pour les trois années à venir.

Mapexpress.ma




Lancement du thème et du logo principal du Gala de la Fête du Printemps 2025 de CMG

Le 29 novembre, China Media Group (CMG) a publié le thème et le logo principal du « Gala de la Fête du Printemps 2025 ». Le gala télévisé, qui sera diffusé le 28 janvier 2025, lorsque les Chinois du monde entier commenceront à fêter la nouvelle année lunaire, aura pour thème « Année du Serpent, gardez le moral ! ».

 

Les deux caractères « 巳 » qui composent le logo du gala, placés côte à côte de manière symétrique, mais en sens inverse, rappellent le motif traditionnel chinois “ruyi”, symbolisant le souhait que tout se passe bien. Il s’agit d’un lien créatif de bon augure et gracieux entre l’Année du Serpent et “ruyi”. Il est plein de bénédictions pour les familles et le pays, et démontre également la puissance infinie des racines spirituelles de la nation chinoise.




L’UNESCO inscrit la Fête du Printemps sur la liste du patrimoine culturel immatériel

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit mercredi la Fête du Printemps et les pratiques sociales du peuple chinois durant les célébrations du nouvel an traditionnel sur la “Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité”.

 

Cette décision a été prise lors de la 19e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient au Paraguay du 2 au 7 décembre. Le comité a reconnu la valeur patrimoniale de cette fête en raison du large éventail de rituels et d’éléments culturels uniques qu’elle implique pour toute la société chinoise.

 

La Fête du Printemps, qui marque en Chine le début du Nouvel An lunaire traditionnel, regroupe diverses pratiques sociales, dont des prières pour la bonne fortune et des réunions de famille. Elle comprend également des activités planifiées par les anciens et des festivités publiques organisées par les communautés, a indiqué l’UNESCO.

 

Selon la documentation réunie par l’UNESCO, les connaissances et coutumes traditionnelles associées à la Fête du Printemps sont transmises de manière informelle au sein des familles et des communautés, ainsi que de manière formelle par le biais du système éducatif. Les compétences artisanales et artistiques liées à cette fête sont transmises par un système d’apprentissage, et favorisent les valeurs familiales, la cohésion sociale et la paix tout en procurant un sentiment d’identité culturelle aux individus.

 

Le comité a également souligné que la fête représentait l’harmonie entre l’homme et la nature, et contribuait au développement durable dans des domaines tels que la sécurité alimentaire et l’éducation. Elle joue en outre un rôle clé dans la sensibilisation à l’environnement.

 

Le vice-ministre chinois de la Culture et du Tourisme Rao Quan, qui dirigeait la délégation chinoise lors de la réunion de l’UNESCO, a exprimé sa gratitude pour cette reconnaissance. Il a souligné que la Fête du Printemps était la fête traditionnelle la plus importante de Chine, et symbolisait l’aspiration des Chinois à une vie meilleure et à des liens forts avec leur famille et leur pays, tout en exprimant des valeurs d’harmonie entre l’homme et la nature.

 

M. Rao a expliqué que cette fête, qui se perpétue de génération en génération, apportait une force spirituelle durable au peuple chinois. Elle a toujours joué un rôle important dans la promotion de l’harmonie familiale et sociale, la stimulation du développement économique, la protection de l’environnement et la promotion des échanges culturels mondiaux.

 

Il a ajouté que l’inscription de la Fête du Printemps sur la liste de l’UNESCO contribuerait à promouvoir les valeurs universelles de paix et d’harmonie, et soulignerait le rôle essentiel du patrimoine culturel immatériel dans le développement durable.

 

Avec cet ajout, la Chine peut désormais se targuer de 44 éléments ou pratiques culturelles reconnus comme “patrimoine culturel immatériel de l’huma

@nité” par l’UNESCO.




“Vodacom Group lance une initiative ambitieuse pour former 1 million de jeunes Africains aux compétences numériques’’

Vodacom Group annonce le lancement d’une initiative majeure dans le cadre de son engagement à favoriser l’alphabétisation numérique de la prochaine génération d’Africains, avec pour objectif de former 1 million de personnes d’ici 2027. En collaboration avec des partenaires technologiques tels qu’AWS, Microsoft et Skillsoft, VodacomCongo s’engage à combler la fracture numérique à travers huit pays africains, ouvrant ainsi la voie à une société numérique plus inclusive.

Aussi, le Hub de Compétences Numériques de Vodacom Group est désormais accessible dans des pays tels que l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, la Tanzanie, le Mozambique, le Lesotho, l’Égypte (Talimy), la République Démocratique du Congo (VodaEduc) et le Kenya (Industry Digital Talent Program). Cette initiative vise à autonomiser une nouvelle génération d’innovateurs en s’appuyant sur des plateformes d’apprentissage en ligne déjà bien établies dans chaque marché.

D’après la Société Financière Internationale (SFI), l’Afrique devra pourvoir plus de 230 millions d’emplois nécessitant des compétences numériques d’ici 2030, alors que le continent souffre d’un déficit significatif en expertise technologique.

« L’Afrique fait face à des défis structurels majeurs tels que le chômage, les inégalités entre les sexes et l’accès limité aux services essentiels. Chez Vodacom Congo, nous sommes déterminés à connecter les communautés pour un avenir meilleur en utilisant la technologie comme levier d’inclusion. Le Hub de Compétences Numériques reflète notre ambition de bâtir une Afrique numérique et inclusive », explique Shameel Joosub, PDG de Vodacom Group.

Une formation certifiée pour la jeunesse africaine

Conçu pour les jeunes âgés de 18 à 35 ans, le Hub de Compétences Numériques propose des formations certifiées, auto-rythmées, dans des domaines clés telsque les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM). Ces cours complètent les plateformes d’apprentissage en ligne gratuites déjà déployées par Vodacom, notamment Talimy en Égypte, e-Fahamu en Tanzanie, Faz Crescer au Mozambique, VODAEDUC en RDC et d’autres outils similaires en Afrique du Sud et au Kenya.

« Notre objectif est double : répondre à la pénurie de compétences numériques sur le continent tout en cultivant un vivier de jeunes talents qui contribueront à accélérer la transformation numérique de l’Afrique. Cette initiative incarne notre mission d’autonomisation par l’économie numérique », déclare Matimba Mbungela; Directeur des Ressources Humaines de Vodacom Group.

Un partenariat stratégique avec AWS

L’un des programmes phares proposés via le Hub est AWS Educate, qui offre des centaines d’heures de formations interactives pour les débutants dans le domaine du cloud computing. Cette collaboration stratégique vise à doter les jeunes des outils et connaissances nécessaires pour réussir dans une économie numérique en plein essor.

Avec une population de plus de 400 millions de jeunes âgés entre 15 et 35 ans, l’Afrique est le continent le plus jeune au monde. Certainement, Vodacom entend exploiter ce potentiel unique en investissant dans des compétences clés qui favoriseront non seulement l’épanouissement individuel, mais aussi le développement global du continent.

« Le numérique est la nouvelle monnaie. Il est donc impératif que nous investissions dans les jeunes pour stimuler leur croissance et, par extension, celle de l’Afrique », conclut Matimba Mbungela.

« Chez Vodacom Congo, nous sommes fiers de notre partenariat stratégique avec AWS, grace auquel, nous pourrons offrir aux jeunes Congolais des opportunités inestimables pour acquérir des compétences en cloud computing. Cette initiativeest essentielle pour préparer notre jeunesse à exceller dans une économie numérique en pleine croissance. » a rajouté Khalil AL MAERICANI, Directeur Général de Vodacom Congo.

À propos de Vodacom

Depuis plus de 22 ans, Vodacom Congo (RDC) S.A utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services convergents à plus de 21 Millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002. Grâce à sa politique de Responsabilité sociale d’entreprise, Vodacom Congo (RDC) S.A permet aux populations d’accéder aux solutions les plus appropriées et d’élargir l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau le plus large possible.

Depuis 22 ans, Vodacom Congo (RDC) S.A est un partenaire privilégié et constant du développement économique et social de la RDC.

Pionnier de la transition énergétique dans le secteur des télécoms, Vodacom Congo (RDC) S.A a entrepris plusieurs initiatives pour décarboner ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’elle dessert :

• Le déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ;

• L’élimination de plus de 95% du papier dans ses procédures administratives grâce à la numérisation;

• La mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ;

• L’adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ;

• La promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution.




Au quartier Binza-Delvaux à Kinshasa: Affrontements armés entre la Police et les militaires

Dans la matinée de ce jeudi 05 décembre, autour de 10 heures, les activités étaient paralysées et la circulation rendue difficile sur la route de Matadi, au niveau du quartier Delvaux. A la base, des affrontements armés entre les éléments de la Police et des militaires venus de l’auditorat militaire.

A en croire des témoignages de la population, tout a commencé dans la nuit du 04 au 05 décembre, lorsque les policiers du sous-commissariat situé vers le coin “Lalu”, communément appelé « Présidence » ont ravi les biens à un citoyen se réclamant militaire mais habillé en tenue civile.

Ce dernier, dans la matinée de ce jeudi, a décidé de porter plainte contre les policiers de ce sous-commissariat à l’auditorat militaire. Hélas, ça ne sera pas une première plainte déposée contre ces policiers dont leur sous-commissariat est situé non loin de l’EP7 Binza.

« A l’arrivée des militaires au sous-commissariat, nous avons été surpris de constater que la situation a dégénéré lorsque les militaires ont décidé de désarmer un élément de la Police parmi tant d’autres trouvés sur place. Ses collègues ont résisté et les tirs ont commencé », relate un habitant du quartier Lalu. Face aux tirs des policiers, les militaires estimés à près d’une dizaine, ont décidé de replier jusqu’à la police dite “Mbata”, au quartier Delvaux, pour trouver du renfort. Malheureusement, les policiers de la “présidence” en colère, les ont poursuivis jusqu’à Delvaux. La pression va être énorme et les policiers venus de Lalu ont pris la poudre d’escampette.

Signalons que cette situation a pris près d’une heure pour que le calme revienne. Les militaires de l’auditorat ont été gardés au poste de la Police de Delvaux jusqu’à l’arrivée des éléments de la garde républicaine qui ont consolidé le retour au calme, avant de redescendre vers Lalu pour traquer les policiers auteur du désordre. Et à son tour, la population n’a pas eu d’autres choix que de détruire le sous-Ciat de la police construit en tôle.

Les autorités compétentes sont donc appelées à s’impliquer pour que pareils incidents qui sèment terreur et désolation ne se reproduisent plus dans ce coin de la Capitale. Aucune perte en vies humaines n’est à signaler jusque-là.

Berneteal Makambo