Les gros importateurs rassurent: Stocks suffisants pour les festivités de fin d’année

Dans le souci de voir les Kinois, en particulier, et les Congolais, en général, de passer les festivités de fin d’année dans la quiétude, comme le souhaite le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba a résolu de s’assurer, auprès de gros importateurs, de la quantité des stocks des vivres dont ils disposent dans leurs entrepôts pendant cette période où la demande augmente sur les marchés.

C’est ainsi qu’il a échangé, jeudi 5 décembre, dans son cabinet, avec les représentants de gros importateurs, conduits par Laurent Yogo, chef du Département en charge des questions juridiques et sociales à la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).

Revenant sur le Décret signé le 19 septembre par la Première ministre, Judith Suminwa, portant suspension de la perception de la TVA et rabattement des taux des droits ; taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité, Daniel Mukoko Samba, a rassuré ses hôtes que les réformes engagées vont se poursuive et que, certaines parmi elles, seront pérennisées.

 

Bataille pour le pouvoir d’achat

Ce membre du Gouvernement a d’abord précisé que des efforts seront intensifiés de manière à alléger votre travail, précisant, en outre que : « nous allons poursuivre des réformes par rapport à tout ce qui touche les éléments des coûts, parce la bataille du pouvoir d’achat ne se gagne pas en un seul jour ; elle se gagne dans la durée ».

Répondant aux préoccupations du Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie nationale, les représentants de Socimex, Mondiale Food, AfriFood, Sodeco, Beltexclo, ont tous promis que leurs sociétés disposent d’importants stocks pouvant permettre à la population congolaise à passer les festivités de fin d’année sans inquiétude et à continuer à s’approvisionner, avec le même rythme pendant tout le premier trimestre de l’année 2025.

Au nom des importateurs, John Mwenda, le DG de la société Cowbell, a eu des propos rassurants : « Nous avons fait savoir au Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, et l’ensemble du Gouvernement que tous les importateurs représentés lors de cette réunion, ont des stocks importants dans leurs entrepôts. En ce qui nous concerne Cowbell, nous avons en permanence minimum trois mois des stocks dans nos entrepôts à Kinshasa, à Lubumbashi, à Goma, à Mbuji-Mayi, à Kananga. Et c’est la même chose pour les autres importateurs ».

Selon ce représentant, les gros importateurs ont récemment travaillé avec le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie Nationale, sur la baisse des prix de quelques huit produits de première nécessité. C’est dans ce cadre que plusieurs mesures ont été prises au niveau du Gouvernement, avec à la clé, un Décret signé par la Première Ministre, qui est déjà en application au niveau de la douane et dont les effets vont commencer à porter leurs fruits à partir de mardi de la semaine. Mukoko Samba effectuer une descente de terrain pour s’assurer de l’effectivité de la baisse des prix auprès des certains entrepôts de la capitale.

L’objectif de cette descente est de se rendre compte qu’il y a suffisamment des stocks et que le Décret de la Première ministre produit déjà des effets, informe-t-on.

Willy Kilapi

 




Corridor de Lobito: Le régime Udps/USN rattrapé par les traités et accords internationaux !

Les « Changementistes » de la Constitution face à leur premier sujet pour TP (Travaux Pratiques) … A Lobito, Félix Tshisekedi a adressé à ses pairs angolais, zambien et américain un message clair et rassurant. Il l’a fait en sa qualité de garant, non pas de la Nation, mais notamment du respect « des traités et accords internationaux, conformément à l’article 69 de la Constitution.

Ces extraits sont assez édifiants : « Le Corridor de Lobito est assurément un levier majeur de croissance, un modèle d’intégration régionale et une source de prospérité partagée. Je suis convaincu que, grâce à notre coopération et à notre détermination, ce projet dépassera toutes les attentes et changera durablement la trajectoire de notre région. La République Démocratique du Congo est prête à jouer pleinement sa partition dans cette dynamique. Avec nos frères et sœurs de la région, nous avancerons, animés par une vision commune et une volonté inébranlable de construire un avenir meilleur pour nos peuples ».

Faciliter la circulation des marchandises

Point n’est besoin de consulter les Constitutionnalistes Boshab ou Mbata, moins encore leurs collègues Kabamba ou Mampuya, pour savoir ce que cela signifie en Droit international : le corridor de Lobito s’insère parfaitement dans l’énoncé des articles 215 et 217 de la Constitution qualifiée de mauvaise, mieux de maléfique à cause entre autres de ces dispositions massacrées sérieusement par les Udepesiens.

Le premier dispose : « Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie ».

Le second : « La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine ».

A propos du corridor de Lobito, l’information n’a pas été suffisamment exploitée faute de temps : la veille, précisément le 3 décembre 2024, le Parlement congolais (Assemblée nationale et Sénat avec sa majorité Usn) s’est précipité pour adopter le projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de l’Agence de facilitation de transport en transit du corridor de Lobito. L’adoption, pour rappel, est fondée sur le Rapport de la Commission des relations extérieures sur la ratification par la RDC de l’accord portant création de l’Agence de Facilitation du Transport en Transit du Corridor de Lobito “AFTTCL”, signé à Lobito, le 27 janvier 2023 entre la RDC, l’Angola et la Zambie.

Présidée par Christophe Lutundula, cette commission estime que « la RDC peut ratifier cet accord en raison de l’importance stratégique dudit corridor pour l’économie de la RDC et de la politique d’ouverture économique, basée sur un partenariat gagnant-gagnant, telle que prônée par le président de la République ».

A en croire sa Cellule de communication, les Sénateurs congolais pensent qu’en attendant la construction du corridor interne qui devra partir du Grand Katanga au port en eaux profondes, en construction à Banana, en passant par l’espace Grand Kasaï, le Grand Bandundu, Kinshasa, et le Kongo central, le Corridor de Lobito reste le moins coûteux de tous les corridors jusqu’ici exploités par la RDC. La RDC avait, en effet, longtemps recouru à ce corridor colonial, avant sa paralysie à la suite de la guerre de libération de 1975 en Angola.

Elle relève que « cet accord institue les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens du port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des États signataires itinéraire ».

La Cellule de communication précise : « En ratifiant cet accord, la RDC poursuit plusieurs objectifs notamment fournir un plus efficace pour le transport des marchandises par voie de surface entre les territoires des États signataires et la mer, Assurer le mouvement expéditif du trafic tout en évitant des retards dans la circulation des marchandises en transit en prenant toutes mesures nécessaires (…) Faciliter la circulation des marchandises à travers les territoires des États-parties et Fournir toutes les facilités nécessaires pour le trafic en transit ».

Retenez bien l’écart entre l’accord signé le 27 janvier 2023 à Lobito et son adoption par le Parlement congolais le 3 décembre 2024, soit presque deux ans pendant que les bailleurs de fonds en parlent depuis plusieurs années.

 

Débat clos entre abandon partiel de souveraineté et cession des terres !

On imagine bien la posture dans laquelle la délégation congolaise s’est retrouvée à Lobito face aux délégations angolaise, zambienne, américain et tanzanienne le 4 décembre après tout le quiproquo entretenu autour des articles 214, 215, 216 et 217, articles justifiés comme l’une des raisons non plus de la révision, mais du changement de la Constitution.

Dans son speech pendant la quadripartite, Félix Tshisekedi a tenu, Dieu merci, des propos rassurants selon lesquels « Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructure. C’est un trait d’union entre nos trois pays-la République Démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola. Il symbolise notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations, en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement ».

Sait-on ce qu’il vient de faire là ? En donnant aux “Changementistes” un sujet pour TP, il les désavoue par avance et publiquement.

Une façon de déclarer clos le débat autour de la confusion inutilement entretenue entre abandon de souveraineté et cession des terres !

Prochainement : « Corridor de Lobito, Mobutu et Occident »

Omer Nsongo die Lema

 

 




Patrick Muyaya parraine le 69ème anniversaire de la commune de Bandalungwa  

Le ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives du 69ème anniversaire de la commune de Bandalungwa, ce jeudi 5 décembre 2024 dans la Salle Polyvalente de la Paroisse Catholique Saint Michel.

Cet événement parrainé par la voix autorisée du Gouvernement Suminwa a réuni toutes les couches sociales de cette municipalité et plusieurs invités notamment l’honorable député national Éric Tshikuma, le vice-gouverneur de la ville-province de Kinshasa Eddy Iyeli Molangi, la première vice-présidente de l’assemblée provinciale de Kinshasa accompagnée de plusieurs députés provinciaux, mais également du ministre provincial du Budget, plan, emploi et tourisme, Jésus Noël Sheke wa Domene.

 

Lors de sa prise de parole, le ministre Muyaya n’a pas caché son émotion. Il a commencé par féliciter l’honorable Jared Phanzu pour cette initiative très significative et louable qui est la célébration du 69ème de Bandalungwa, la commune qui l’a élu à ses côtés.

Il a exhorté les habitants et toutes les personnes qui se reconnaissent de cette municipalité de contribuer à son essor et de décourager toutes les pratiques et les initiatives qui ternissent son image. Patrick Muyaya croit à un développement participatif de sa commune natale en complicité avec les autorités provinciales.

Le changement de narratif doit commencer par les communes

“À Kinshasa nos communes sont comme des territoires. À Kinshasa les députés provinciaux sont aux côtés des bourgmestres et des conseillers communaux. D’où, vous êtes la première réponse de l’état. C’est pour cela que je tenais à vous saluer particulièrement.

Je suis encore plus heureux de voir que le cadre qui vous accueille, cette belle salle a été construite grâce à un effort collectif des fidèles de la Paroisse Saint Michel. Je crois qu’ici c’est un exemple de ce que nous pouvons produire lorsque nous avons la volonté. Cette sélection d’actions collectives que nous devons réaliser ensemble”, a-t-il indiqué.

Pour Patrick Muyaya, le changement de narratif que les congolais veulent voir en République Démocratique du Congo doit commencer par les communes et pour que cela commence les gens doivent se rassembler. “C’est pour cela que je suis heureux de voir qu’ici dans cette salle nous avons des artistes de haut niveau, nous avons des sportifs de haut niveau, nous avons des intellectuels de haut niveau, nous avons toutes les catégories réunies vieux et jeunes de la commune de Bandal rassemblées dans cette salle pour réfléchir à l’occasion des activités marquants le soixante neuvième anniversaire de notre commune.

Cap vers les 70 ans

Le parrain de ce 69ème anniversaire de Bandalungwa pense qu’il est possible de convier le Chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi au 70 ans prévu le 8 décembre 2025.

“Il est temps de gagner le pari, non seulement de soutenir ses actions et les celles de la Première Ministre et faire de lui notre invité d’honneur pour le soixante dixième anniversaire de notre commune si nous arrivions à la faire rayonner. Les députés provinciaux qui sont dans cette salle vont aussi à leur tour s’inspirer de l’exemple de Bandal pour que leurs communes se développent aussi”, a souhaité le ministre considéré comme l’un des grands notables de Bandalungwa.

Il sied de souligner que plusieurs activités scientifiques, culturelles, sportives et autres sont prévues jusqu’au dimanche 8 décembre prochain dans la soirée pour le bonheur des habitants de Bandalungwa sous la coordination de l’honorable député provincial Jared Phanzu soutenu par le ministre provincial Jésus Noël Sheke.

Le Quotidien




S’opposant au changement de la Constitution: J.P. Bemba favorable à sa la révision 

Longtemps resté silencieux et réservé sur le débat autour de la Constitution qui déchire, actuellement, la classe politique et la Société civile en République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, autorité morale du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et Vice-Premier ministre, ministre des Transports, de Communication et Désenclavement, vient finalement de briser le silence. Il a fallu attendre que «  Bayi Moto » soit invité de l’émission « Édition spéciale » de la radio Top Congo FM, pour dévoiler sa position sur ce débat constitutionnel qui est loin de finir dans l’opinion publique en RDC.

Devant Christian Lusakweno, patron de Top Congo FM, Willy Kalengay, patron de Groupe de presse Geopolis et Sandra Nyangi de la Télévision nationale congolaise, Jean- Pierre Bemba s’est montré très favorable à la révision de la loi fondamentale et non à son changement, contrairement à d’autres caciques de l’Union Sacrée de la Nation qui ont pris l’option du changement, à l’exemple de Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.

«  De quoi les gens ont peur de la révision constitutionnelle ?», s’est interrogé JP Bemba, avant de préciser que le Président de la République avait déclaré qu’il mettra en place une Commission. « Attendons que cette Commission soit mise en place ». Et d’ajouter : «  Pour le moment, on parle de la révision constitutionnelle et non du changement constitutionnel. Vous n’avez pas entendu ce que le Président de la République a déclaré ? D’ailleurs, ce qui est autorisé dans la Constitution, c’est la révision et non le changement ».

Réunification du pays

En sa qualité de chef de l’une des trois composantes qui ont favorisé la réunification du pays, au lendemain des travaux du Dialogue congolais tenus à Sun City en Afrique du Sud, le leader du MLC a reconnu que la rédaction debla Constitution de 2006 a bénéficié du concours des experts étrangers, mais qui n’ont pas imposé leur volonté aux Congolais, parce que qu’ils sont allés voter le oui au référendum.

Pour étayer sa pensée de voir cette Constitution être modifiée, Jean-Pierre Bemba évoque quatre articles. Il s’agit d’abord de l’article 10 qui consacre l’exclusivité de la nationalité congolaise. De ce fait, elle ne peut pas être détenue concurremment avec une autre nationalité. C’est ainsi qu’il a fait allusion à certains Congolais qui ont quitté le pays, pas par leur propre volonté, mais ayant acquis une autre nationalité, question de s’installer dans le pays d’accueil , mais ont toujours le cœur et l’esprit dans leur pays d’origine. « Pourquoi ne pas réfléchir sur la détention de la double nationalité », a-t-il suggéré.

Deux autres articles qui nécessitent une révision, selon Jean- Pierre Bemba. Ce sont les articles 13 et 51 relatifs à la promotion des groupes ethniques et à la protection des minorités.

Ici, il estime qu’il n’ existe pas des groupes minoritaires en RDC, étant donné que le pays compte 450 tribus. Et l’article 198 de la Constitution qui se rapporte à l’élection des gouverneurs des provinces et des sénateurs qui doit aussi être révisée. Foi du leader de MLC !

«  Je suis choqué de la manière dont on devient gouverneur de province et sénateur. Est-ce que on va continuer comme ça ? Est-ce qu’on ne fait pas le contraire de ce que nous voulons tous ? », s’est- il interrogé.

En outre, l’invité de cette émission a estimé ceci : «  Est-ce que vous trouvez normal que vous avez un sénateur qui n’est issu d’aucun parti politique, sinon passer par des députés provinciaux, lesquels, à leur tour sont issus des partis politiques et vous êtes élus sénateur ? ».

Halte à la manipulation

Le président national du MLC n’a pas été tendre envers ceux qu’il qualifie des «  politiciens en costume et en robe (soutane). Allusion faite aux acteurs politiques de l’Opposition et aux hommes de Dieu qui s’opposent, selon lui, catégoriquement à la modification de la Constitution.

Il les accuse de s’illustrer par « un discours haineux en détestant le Président de la République, Félix Tshisekedi ». Pour Jean-Pierre Bemba, il s’agit « de la mauvaise foi et de la manipulation de la jeunesse ».

Il a promis d’accuser toutes les personnes qui veulent embraser le pays, en apportant prochainement des preuves de ses accusations.

« Nous sommes en guerre. Au lieu de nous rassembler, nous versons dans des discours incendiaires » a-t-il regretté, oubliant, peut-être, que la révision de la Loi fondamentale n’est pas plus urgent que mettre fin à la guerre dont, lui-même, fait allusion. La logique sur sa pensée serait complète s’il l’avait évoquée, comme tel.

RSK




Corridor de Lobito: « La paix et la sécurité dans la région restent primordiales pour la réussite de ce projet » (Président Tshisekedi)

Au cours de la rencontre multilatérale entre les Présidents Joe Biden, Joao Lourenco, Félix Tshisekedi et Hakainde Hichilema, organisée ce mercredi au port de Lobito, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a salué les bénéfices attendus de ce grand projet logistique intégrateur.

Devant ses pairs, le Président Tshisekedi a insisté sur le fait que la paix et la sécurité restent primordiales pour la réussite de ce grand projet soutenu par les USA et l’UE. En marge de cette rencontre, le Chef de l’État a eu un entretien bilatéral de près d’une demi-heure avec son homologue, Joe Biden, Président des USA.

Ci-dessous, l’allocution du Président Tshisekedi à la réunion de Lobito :

 

Le corridor de Lobito est bien plus qu’un axe de transport. C’est une opportunité unique d’intégration régionale, de transformation économique et d’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.

Ce réseau ferroviaire reliant des régions minières de la RDC et de la Zambie au port de Lobito est conçu pour transporter jusqu’à 20 millions de tonnes de marchandises par an jusqu’en 2030.

Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructures, c’est aussi un trait d’union entre nos trois pays : la RDC, la Zambie et l’Angola.

Il symbolise aussi notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement.

Pour la RDC, le corridor de Lobito représente une opportunité stratégique pour valoriser nos ressources naturelles en particulier le cuivre et le cobalt qui constituent 70%de la demande mondiale dans le cadre de la transition énergétique.

Avec une production combinée de 3 millions de tonnes par an, entre la RDC et la Zambie, ce projet permettra de réduire significativement le coût logistique tout en augmentant nos recettes d’exportation.

C’est donc une opportunité unique d’accéder directement aux marchés mondiaux via le port de Lobito offrant ainsi une alternative stratégique à nos autres corridors d’exportation.

Avec ses 1739 km de voie ferrée reliés aux réseaux routiers et ferroviaires régionaux, il jouera un rôle clé dans l’intégration régionale et continentale.

Au-delà des infrastructures, l’impact humain est immense.

Ce corridor catalysera la création de plus de 30 000 emplois directs et indirects réduisant la pauvreté et favorisant le commerce intra africain en ligne avec l’agenda 2063 de l’UA.

Le temps de transit de marchandises actuellement de plus de 30 jours sera réduit à moins de 10 jours augmentant ainsi notre compétitivité sur le marché international.

Ce projet n’est pas seulement une voie logistique mais un moteur de transformation économique et sociale pour les milliers de nos concitoyens et la RDC est pleinement engagée dans ce projet.

En effet, des actions concrètes ont été entreprises pour moderniser nos infrastructures ferroviaires, portuaires et routières.

Ces efforts visent à établir des connexions fluides et stratégiques entre nos principaux sites miniers tels que Kolwezi et Likasi et les terminaux ferroviaires du corridor.

Parallèlement, nous avons placé la transformation locale de nos ressources naturelles au cœur de notre stratégie économique.

Il est impératif que les richesses de notre sol contribuent directement au bien-être de nos populations.

Cela passe par le développement d’une chaîne de valeurs industrielles locales ajoutant une valeur significative avant toute exportation.

Dans cette dynamique, le projet Inga 3 ainsi que d’autres initiatives en énergie renouvelable sont essentiels pour fournir une alimentation énergétique fiable , durable et adaptée aux exigences de notre industrie en pleine expansion.

Ces efforts contribuent à rendre nos investissements plus compétitifs tout en respectant nos engagements environnementaux.

Par ailleurs, nous continuons à renforcer le cadre institutionnel et juridique pour encourager les investissements privés et garantir une gestion transparente et responsable de nos ressources.

La transparence et la bonne gouvernance restent des priorités absolues pour instaurer un climat de confiance et favoriser des partenariats gagnant -gagnant.

Toutefois, pour libérer pleinement le potentiel du Corridor de Lobito, la paix et la sécurité dans toute la région restent primordiales. Nous saluons le rôle déterminant de l’Angola dans le processus de Luanda et réaffirmons notre engagement à travailler au retour définitif de la paix dans l’Est de notre pays. La sécurité constitue, en effet, la pierre angulaire de tout développement durable ».

 

Le Quotidien




Coupe du Monde des Clubs de la FIFA : Les représentants africains connaissent désormais leurs premiers adversaires 

Le tirage au sort de la nouvelle formule de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA™ a eu lieu ce jeudi 5 décembre à Miami. Al Ahly, les Mamelodi Sundowns, l’Espérance de Tunis et le Wydad Athletic, les quatre représentants de la CAF dans cette compétition, connaissent désormais leurs premiers adversaires.

Le champion d’Afrique en titre, Al Ahly, a été le premier à connaître son groupe. Les Égyptiens évolueront dans le Groupe A, où ils affronteront l’Inter Miami de Lionel Messi, les Brésiliens de Palmeiras ainsi que le vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA 2004, le FC Porto.

De son côté, Tashreeq Matthews des Mamelodi Sundowns retrouvera un ancien club, le Borussia Dortmund dans le Groupe F. Les premiers vainqueurs de l’African Football League défieront Fluminense et les Coréens de l’Ulsan HD.

L’Espérance de Tunis se retrouve dans le Groupe D aux côtés de Chelsea. Les Tunisiens devront ensuite affronter les Mexicains du Club León, au jeu latin, ainsi que les Brésiliens de Flamengo.

Le dernier club africain en lice est le Wydad Athletic. Les Casablancais ont hérité du Groupe G, souvent qualifié de groupe de la mort, où ils rencontreront Manchester City, la Juventus de Turin et Al Ain.

Il est à noter que le premier match de la compétition se déroulera le 15 juin au Hard Rock Stadium de Miami. Les deux premiers de chaque groupe accéderont aux huitièmes de finale. Les vainqueurs poursuivront leur route vers les quarts de finale, puis les demi-finales, avant de disputer la grande finale au MetLife Stadium de New York/New Jersey le 13 juillet.

Tous les groupes de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™

Groupe A

SE Palmeiras (Brésil)

FC Porto (Portugal)

Al Ahly FC (Égypte)

Inter Miami CF (États-Unis)

Groupe B

Paris Saint-Germain (France)

Atlético de Madrid (Espagne)

Botafogo (Brésil)

Seattle Sounders FC (États-Unis)

Groupe C

FC Bayern München (Allemagne)

Auckland City FC (Nouvelle-Zélande)

CA Boca Juniors (Argentine)

SL Benfica (Portugal)

Groupe D

CR Flamengo (Brésil)

Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)

Chelsea FC (Angleterre)

Club León (Mexique)

Groupe E

CA River Plate (Argentine)

Urawa Red Diamonds (Japon)

CF Monterrey (Mexique)

FC Internazionale Milano (Italie)

Groupe F

Fluminense FC (Brésil)

Borussia Dortmund (Allemagne)

Ulsan HD (République de Corée)

Mamelodi Sundowns FC (Afrique du Sud)

Groupe G

Manchester City (Angleterre)

Wydad AC (Maroc)

Al Ain FC (Émirats arabes unis)

Juventus FC (Italie)

Groupe H

Real Madrid C. F. (Espagne)

Al Hilal (Arabie saoudite)

CF Pachuca (Mexique)

FC Salzburg (Autriche)




Mondial des clubs 2025: Le Wydad dans le groupe G avec Manchester City, la Juventus et Al Ain

Le Wydad de Casablanca évoluera au groupe G aux côtés de Manchester City, la Juventus et Al Ain pour le compte de la première phase de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025, suite au tirage au sort effectué jeudi à Miami.

Ce nouveau tournoi réunit 32 équipes, dont 12 clubs européens, 6 d’Amérique du Sud, 4 d’Afrique, 4 d’Asie, 4 de l’Amérique du Nord et un club d’Océanie.

Les 16 clubs ayant fini aux deux premières places de chacun des huit groupes se qualifieront pour la phase à élimination directe.

La cérémonie de tirage au sort a eu lieu en présence du président de la FIFA, Gianni Infantino, ainsi que plusieurs anciennes gloires du ballon rond.

La compétition aura lieu aux Etats-Unis du 15 juin au 13 juillet 2025.

La finale du tournoi est prévue au MetLife Stadium à New York.

Voici la composition de tous les groupes:

Groupe A:

Palmeiras (Brésil)

Porto (Portugal)

Al Ahly (Egypt)

Inter Miami (USA)

Groupe B:

Paris Saint-Germain (France)

Atletico Madrid (Espagne)

Botafogo (Brésil)

Seattle Sounders (USA)

Groupe C:

Bayern Munich (Allemagne)

Auckland City (Nouvelle-Zélande)

Boca Juniors (Argentine)

Benfica (Portugal)

Groupe D:

Flamengo (Brésil)

Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)

Chelsea (Angleterre)

Club Leon (Mexique)

Groupe E:

River Plate (Argentine)

Urawa Red Diamonds (Japon)

Monterrey (Mexique)

Inter Milan (Italie)

Groupe F:

Fluminense (Brésil)

Borussia Dortmund (Allemagne)

Ulsan HD (Corée du Sud)

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Groupe G:

Manchester City (Angleterre)

Wydad (Maroc)

Al Ain (Emirats arabes unis)

Juventus (Italie)

Groupe H:

Real Madrid (Espagne)

Al Hilal (Arabie Saoudite)

Pachuca (Mexique)

Red Bull Salzburg (Autriche)




Sahara marocain: L’AG de l’ONU réaffirme l’exclusivité du processus politique onusien

L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réaffirmant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives du Conseil de sécurité de l’ONU pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain.

Ainsi, l’Assemblée générale a confirmé la résolution adoptée par la 4ème commission en octobre dernier.

La résolution adoptée mercredi appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.

Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007, en vue de parvenir à une solution “politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara marocain.

Le document loue les efforts déployés dans ce sens, et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une “solution politique qui soit mutuellement acceptable”.

Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, le texte soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’Organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

La résolution soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654 et 2703, toutes consacrées dans la résolution 2756 adoptée fin octobre 2024, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654, 2703 et 2756 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”. En effet, ces résolutions citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin. Cette résolution de l’Assemblée générale ne se réfère nullement à une soi-disant guerre imaginaire que l’Algérie et son pantin le “polisario” prétendent exister au Sahara marocain.

Ainsi, après le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’ONU met à nu, à son tour, les mensonges et les fabrications de l’Algérie et du “polisario” au sujet de la situation au Sahara marocain marquée par la quiétude, la stabilité et le développement tous azimuts.




Maroc/BAD : signature de trois accords de financement de 344,7 M€

Le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de financement d’un montant total de 344,7 millions d’euros, destinés à mettre en œuvre des programmes d’appui pour consolider la gouvernance économique et la résilience au changement climatique, renforcer la production de l’eau potable et améliorer ses performances, ainsi qu’aménager la zone d’activités industrielles du port de Nador West Med.

Le premier accord de prêt, signé entre la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et le président de la BAD, Akinwumi Adesina, porte sur un montant de 120 millions d’euros.

Il est destiné à financer le Programme d’appui au renforcement de la gouvernance économique et de la résilience au changement climatique qui permettra d’opérer des réformes majeures dans la gouvernance économique et sectorielle, notamment celle en cours des entreprises publiques.

Le deuxième accord, d’un montant de 104,7 millions d’euros, a été signé par le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Tarik Hamane, la vice-présidente de la BAD chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, Nnenna Nwabufo et le directeur de Tamwilcom, Hicham Serghini.

Cet accord est destiné à mettre en œuvre le Projet de digitalisation, de renforcement de la production et d’amélioration de la performance de l’eau potable. Il permettra de renforcer la sécurisation de la production d’eau potable, l’amélioration des performances techniques dans plusieurs régions et agglomérations urbaines du Maroc, et de soutenir la digitalisation des processus.

D’un montant de 120 millions d’euros, le troisième accord a été signé par le directeur général de Nador West Med, Jamal Benjelloun, le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi et le directeur de Tamwilcom, Hicham Serghini.

Il est destiné à soutenir le Projet d’aménagement de la zone d’activités industrielles du port de Nador West Med. Il permettra notamment de renforcer et de diversifier l’offre portuaire du Maroc en consolidant son rôle de plateforme logistique industrielle, tout en favorisant le développement économique et social de la région de l’Oriental.

Cette accord permettra, en outre, d’aménager des espaces économiques et des unités industrielles et logistiques au sein du port.

S’exprimant à cette occasion, Mme Fettah a souligné l’importance du partenariat stratégique avec la BAD, mettant en lumière l’engagement du Royaume envers les enjeux majeurs du continent africain.

“La BAD valorise cette collaboration et la considère comme un modèle exemplaire pour l’ensemble des pays du continent”, a-t-elle indiqué.

Et d’ajouter que ce financement reflète la crédibilité du Maroc et s’inscrit dans une dynamique de développement couvrant plusieurs secteurs stratégiques, notamment celui de l’eau.

La BAD intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Ses interventions couvrent les secteurs clés de la santé, du développement humain, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports et de la finance.




Préparatifs du Maroc pour la Coupe du Monde 2030 : la BAD veut soumettre un projet de financement de 650 M€ (M. Adesina)

La Banque africaine de développement (BAD) veut soutenir les préparatifs du Maroc pour la Coupe du Monde 2030, à travers un financement de 650 millions d’euros (M€), a annoncé, jeudi à Rabat, le président de cette institution multilatérale de développement, Akinwumi Adesina.

“Pour soutenir les préparatifs du Maroc pour la Coupe du Monde 2030, la BAD soumettra prochainement, pour approbation, un projet de financement de 650 millions d’euros pour le développement des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires, renforçant ainsi la compétitivité du Maroc dans ce domaine”, a-t-il dit dans une déclaration à la presse, à l’issue d’un entretien avec le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch.

Réaffirmant le soutien continu de la Banque aux réformes structurelles du Maroc, M. Adesina a rappelé que le Royaume est le principal partenaire de l’Institution, avec un portefeuille actif de 37 projets totalisant 3,6 milliards de dollars, couvrant des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie, l’eau, l’assainissement et le secteur privé.

Et de soutenir : “Cette année, la BAD a approuvé un financement de 1,5 milliard de dollars pour le Royaume, reflétant l’importance de ce partenariat”.

Les échanges avec le Chef du gouvernement ont porté sur les défis liés à l’emploi des jeunes et au renforcement de leurs compétences, avec l’engagement de la BAD à accompagner le Maroc dans ces domaines prioritaires.

A cette occasion, M. Adesina a exprimé sa gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le soutien que le Souverain a apporté à la Banque, notamment dans l’organisation de l’Africa Investment Forum (AIF), qui se tient à Rabat jusqu’au 6 décembre.