Handball : Deux Léopards dans l’équipe type de la 26è CAN seniors dames  

Bien que la RDC n’ait pas atteint l’objectif qui était l’obtention du visa pour le prochain championnat du monde 2025, la 26è CAN Handball seniors dames a laissé des souvenirs inoubliables pour le public sportif congolais qui a vécu sur le sol congolais un championnat d’Afrique de haute facture avec des équipes bien rodées. L’Afrique sera représentée par l’Angola, le Sénégal, la Tunisie et l’Égypte.

La satisfaction est que l’équipe de la RDC n’a pas été ridicule. Bien au contraire, elle a mis tout le monde d’accord sur ses potentialités. Pour preuve, deux athlètes en l’occurrence Alexandra Lutunu Shunu et Pina Luambo se retrouvent dans l’équipe type de cette 26è édition respectivement comme meilleures arrière droite et ailière gauche.

Diagouraga Fanta de la République du Congo a été sacrée “ Meilleure Joueuse ” de la compétition avec ses 39 buts et 28 passes décisives.

Ateba Engadi du Cameroun a été la meilleure buteuse de la compétition avec ses 46 buts inscrits en 7 matchs (6,5 buts/match).

Les 7 de l’équipe type de la 26è édition du championnat d’Afrique des Nations Seniors Dames

Meilleure gardienne : Aly Gomaa (Égypte)

Meilleure arrière gauche : Sagna Soukeina (Sénégal)

Meilleures arrière droite : Alexandra Lutunu Shunu (RDC)

Meilleure ailière gauche : Pina Luambo (RDC)

Meilleure ailière droite : Fonseca Natalia (Angola) Meilleure demi-centre : Diagouraga Fanta (Congo) Meilleure Pivot) : Alberta “ Kassoma ” Almeida (Angola).

La 27è édition de la CAN seniors dames sera organisée en 2026 en Tunisie.

 

Antoine Bolia




Page d’histoire Taekwondo WT : Me Jean Paul Koyalodi parle de 25 ans d’existence de son club TC Lumière  

Fondateur du Taekwondo Club Lumière, Me Jean-Paul Koyalodi qui préside également l’Entente de Taekwondo de Kinshasa Ouest a rendu témoignage sur le parcours de son club en ces termes : je fus compétiteur et en l’an 2000, j’ai suivi une formation sur l’arbitrage dispensée par Me Domi Ilunga dans l’enceinte de la Maison des Anciens Combattants dans la commune de Kasa-Vubu. A cette époque, Me Kosso Django fut président de l’entente de taekwondo Kinshasa Ouest.

Compétiteur devenu arbitre, je conduisais les affaires du club et j’ai formé plusieurs compétiteurs. Moi-même j’étais athlète de l’équipe nationale en ce moment-là, le taekwondo ne traversait même pas à Brazzaville. Tout différent du grand travail abattu par la Fédération Congolaise de Taekwondo avec Me Alain Badiashile et feu Me Kenzo, paix à son âme. A notre époque, on était limité. Mais on n’a pas arrêté de former les gens. A un moment, vous former quelqu’un qui arrive à un certain âge, il se dit il va faire le gardiennage ou autre service de sécurité.

De temps à temps que rencontrais le président Alain Badiashile, il commençait à me conseiller Me Jean Paul il faut s’attacher plus au taekwondo avec les enfants. Et j’ai pris l’option d’encadrer les enfants de 2 ans, 3 ans et 4 ans ce qui a donné un grand impact au TC Lumière. Ainsi, le TC Lumière est devenu un club référentiel de la RDC tout le monde reconnait l’expertise du club à former les enfants parce que j’avais compris que ces enfants-là, un jour ils deviendront des grands. Ce sont eux qui ont donné la sérénité au TC Lumière.

Ces enfants de 10, 15 ans…ont grandi et aujourd’hui nous comptons beaucoup de ceintures noires et qui font ma fierté dans le Club Lumière. Certains de mes élèves avaient intégré l’équipe nationale, d’autres ne sont plus à Kinshasa et d’autres ont abandonné la discipline. D’autres sont là et ne font plus rien. Ma joie pour le travail abattu, aujourd’hui j’ai des professeurs d’université, des avocats, des médecins…vraiment, c’est une fierté pour moi parce que ces enfants-là je les tapais quand ils fuyaient l’école. Quand ils apprenaient que Me Jean Paul est venu, l’enfant doit absolument aller à l’école.

J’ai un enfant devenu professeur qui viendra témoigner. C’était un orphelin, je l’ai hébergé chez-nous et j’ai payé sa scolarité et il a décroché son diplôme entre mes mains et j’ai contribué à 100 % dans sa vie. J’ai un autre enfant qui fait le Doctorat en Polytec à Marseille. Tous ces enfants témoignent de loin pour les 25 ans de TC Lumière. TC Lumière vraiment a abattu un grand travail. J’ai suivi le conseil de Me Alain Badiashile qui m’invitait à prendre les enfants qui sont scolarisés pour avoir moins de problèmes au club. Dans notre parcours, il n’y a eu des enfants qui s’adonnent à la drogue et whisky, tout est bien il n’y a pas des dégâts dans notre encadrement.

En cette année que nous célébrons les 25 ans d’existence de TC Lumière, je viens de créer un nouveau club à Lutendele où quand je dis que l’entrainement commence à 15h00, à 13h00 déjà on t’envahi par 50, 70 enfants. La joie que j’éprouve pour ces 25 ans, c’est l’accompagnement que j’ai eu avec les parents. Et puis la réussite de l’activité, c’est la bonne communication avec les parents. Notre ressource humaine, ce sont les athlètes et on fait comprendre aux parents. J’ai reçu des témoignages positifs des parents dont certains disent avoir constaté un changement positif de leurs enfants. Il y en a un qui a dit mon enfant était asmétique depuis qu’il pratique le taekwondo cela a disparu. La pratique a résolu pas mal des maladies sans qu’on le sache mais on reçoit des témoignages des parents. L’autre m’a dit mon enfant était faible malgré qu’il est intelligent, on le tabassait à l’école par ses amis et depuis personne ne peut plus se moquer de lui.

Je demande aux autres collègues qui encadrent les enfants, il ne faut pas seulement se limiter qu’à l’encadrement avec les enfants mais être aussi en communication avec les parents. J’ai le TC Lumière à la Maison de France toujours en communication avec les parents, j’ai le TC Lumière à l’école Bawoyo j’ai acheté des chaises pour permettre aux parents de suivre les entrainements voilà la réussite de cette activité tout simplement parce que les parents sont les premiers donateurs’’.

Antoine Bolia




Basket-ball: CNSS domine Sporting Club 61-59 et se relance à African Woman Basketball League  

Démarrée sur une mauvaise note pour CNSS de la RDC qui a été battue par APR du Rwanda, le samedi 7 décembre 2024 au Stade Marius N’diaye de Dakar, au Sénégal, la phase finale d’African Woman Basketball League ‘’AWBL’’, s’est poursuivie dimanche 08 décembre 2024 par un grand exploit signé CNSS qui a battu Sporting Club d’Égypte, double champion d’Afrique 2023 et 2024 sur le score de 61-59.

Bel exploit parce que les pouliches du coach Ade Koko étaient menées au score pendant la majeure partie de la rencontre jusqu’aux ultimes secondes. Alors que le club égyptien Sporting Club menait 59-57, il a fallu la dextérité de Ketia Mbelu qui n’a pas tremblé en s’emparant de la balle, elle a ajusté son shoot à trois points qui a fini sa course en perçant l’émail du filet et retomber. Ces 3 points ont permis à CNSS de passer devant au score et finalement gagner le match.

Grâce à cette éclatante victoire de CNSS, le statut quo demeure dans le groupe B où les 4 équipes en présence se retrouvent à égalité des points 3 points chacune. Classement Groupe B

1. Sporting Club (Égypte) : 3 points (50%), 2 MJ (+14)

2. APR (Rwanda) : 3 points (50%), 2 MJ (-3)

3. CNSS (RD Congo) : 3 points (50%), 2 MJ (-3)

4. FAB (Côte d’Ivoire) : 3 points (50%), 2 MJ (-8)

La 3è et dernière journée qui se joue ce mardi 10 décembre 2024 est plus que déterminante. La défaite est interdite pour chacune d’elles.

À 16 heures : FBA vs CNSS (RDC) :

À 22 heures : Sporting Club (Egypte) vs APR (Rwanda) :

L’équipe championne de la RDC, Makomeno affronte

REG du Rwanda ce lundi 09, décembre 2024 pour compte de la 2è journée Groupe C.

Au classement de ce groupe C se présente comme suit :

1. Jeanne d’Arc (Sénégal) : 2 points (100%), 1 MJ (+23)

2. Ferroviario Club (Mozambique) : 2 points (100 %), 1 MJ (+4)

3. REG (Rwanda) : 1 point (0%), 1 MJ (-4)

4. ASB Makomeno (RD Congo) : 1 point (0%), 1 MJ (-23)

Antoine Bolia




Derniers réglages sur la tenue de la 46E édition foraine de la FICKIN/ EX-FIKIN 

La 46e édition foraine démarre le 21 décembre prochain à la Foire Internationale du Congo Kinshasa-FICKIN, ex-FIKIN, et ce, au lieu du 15 décembre comme cela était prévu

Annonce faite ce lundi à Kinshasa par le Directeur Général de FICKIN, Didier Kabampele Ngabul à l’issue d’une réunion d’évaluation des préparatifs avec le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya plusque déterminé pour la réussite totale de ce grand rendez-vous d’affaires et festif .

Organisée du 21 décembre 2024 au 21 janvier 2025 sous le thème ” Foire de la Promotion des Échanges Commerciaux pour la Diversification de l’Economie ” cette 46e édition foraine de FICKIN sera focalisée sur le renforcement des partenariats entre les opérateurs économiques congolaise et étrangers et la promotion des produits congolais a ajouté le Directeur Général de la Foire Internationale du Congo Kinshasa-FICKIN

Signalons que plusieurs activités seront au rendez-vous dont les expositions, expositions-ventes des produits et services, échanges d’expériences, conférences, rencontres promotionnelles, plateau promotionnel, visites guidées et les activités culturelles




Baisse réelle des prix : Les principaux importateurs s’engagent 

Dès ce mardi 10 décembre 2024, les ménages congolais peuvent espérer un mieux-être socioéconomique, avec une baisse significative des prix des biens de première nécessité sur l’ensemble du territoire national. Une initiative cruciale qui répond à l’angoisse ressentie par la population face à la vie chère, véritable fléau économique.

Les principaux importateurs du pays, en collaboration avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), ont signé des accords à la Primature, sous l’égide de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Cette rencontre, qui s’est tenue ce lundi 9 décembre 2024, a été marquée par la forte annonce de réduction des prix de produits essentiels tels que le poisson, le poisson salé, le lait, le sucre, la viande, les cuisses de poulet et le riz. Le Gouvernement a également confirmé sa décision de réduire certains prélèvements fiscaux, permettant ainsi aux consommateurs de bénéficier de prix plus accessibles.

Par cette initiative, la Cheffe du Gouvernement fait respecter un des engagements du Chef de l’État Félix Tshisekedi de redonner aux Congolais leur pouvoir d’achat et de lutter efficacement contre la vie chère. Le ministère de l’Économie nationale et celui des Finances ont travaillé sous le leadership de la Première Ministre pour parvenir à ces résultats notables.

La Première Ministre avait alors signé un décret relatif à la lutte contre la vie chère, qui consiste essentiellement à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Objectif atteint avec la signature des accords avec les principaux importateurs.

Fini le stress des prix : le Gouvernement agit pour un pouvoir d’achat respecté

Avec ces mesures, le Gouvernement congolais prouve son engagement à défendre le pouvoir d’achat de ses citoyens. Les baisses de prix, prévues entre 5 et 11 %, devraient impacter positivement le quotidien des Congolais, leur offrant une bouffée d’oxygène après des mois de pressions économiques.

La réponse des acteurs économiques, notamment du secteur pétrolier, est déjà perceptible, avec une diminution des prix, entraînant une stimulation de la consommation et redynamisant ainsi l’économie nationale. Cet élan collectif démontre qu’en conjuguant les efforts, il est possible de créer un environnement économique plus favorable et juste pour tous.

Un appel à la vigilance collective

Toutefois, selon le Vice-premier Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, la vigilance est de mise. Il a souligné l’importance de la participation active de la société civile pour garantir la pérennité de ces avancées. « La lutte pour un pouvoir d’achat respecté ne doit pas s’arrêter ici; elle nécessite un suivi rigoureux et un engagement de chacun », a souligné Daniel Mukoko Samba

Ainsi, alors que le Vice-premier Ministre s’est engagé à s’assurer de l’implémentation rapide de ces mesures dès le lendemain, le pays se trouve à un tournant important. Le Congo s’avance vers une société plus équitable, fondée sur des bases solides où chaque citoyen peut espérer une vie décente, à l’heure où le Gouvernement prend résolument soin de son peuple. Dès demain donc, les services du ministère de l’Economie Nationale seront à pied d’œuvre pour constater la baisse des prix dans différents lieux de négoce.




Deux experts de l’INA prêts à auditer les archives de la RTNC

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe a reçu une délégation de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA France), ce lundi 09 décembre dans son cabinet. Elle était composée de Paul Lompech et Christian Gomis, tous deux du service des archives.

Paul Lompech est responsable des archives en France a expliqué l’objet de leur mission à Kinshasa. “Nous avons été mandaté par le ministère de la Communication et Médias via l’intermédiaire de l’ambassade de France pour faire un audit ou un état des lieux des archives auprès de la RTNC”, a-t-il indiqué.

 

Tous deux ont un séjour de trois jours et vont rencontrer des personnes en charge des archives pour avoir une idée de comment sont organisées les archives audiovisuelles congolaises et ce qu’ils peuvent valoriser.

Pour sa part, Christian Dominique, Responsable du service Archives physiques et spécialiste dans la conservation des archives a expliqué les étapes à faire durant leur séjour.

“Nous avons déjà fait une première évaluation des archives et vidéos qui se trouvent ici et qui sont parfaitement bien conservées et bien identifiées. Nous allons continuer notre mission pour voir jusqu’où nous pouvons aller”, a-t-il expliqué.

Notons que l’Institut national de l’audiovisuel (INA) est un établissement public à caractère industriel et commercial français ayant pour mission principale d’archiver les productions audiovisuelles et de produire, d’éditer, de publier, de commercialiser et de distribuer des contenus audiovisuels et multimédias à destination de tous les publics, professionnels, entreprises ou particuliers, pour tous les écrans ou plateformes de diffusion, y compris audio. L’INA comprend également un centre de formation et de recherche visant à développer et transmettre les savoirs et expertises dans les domaines de l’audiovisuel, des médias et du numérique.

Pour rappel, la mission de ces archivistes rentre dans le cadre du projet de modernisation de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC). Un projet initié par le ministre Patrick Muyaya et qui touche tous les services de la chaîne nationale. L’homme du changement de narratif tient mordicus à apporter un vent nouveau à ce média public audiovisuel, mais également à l’Agence congolaise de presse (ACP) et au Réseau national de télécommunications par satellite (RENATELSAT).




Gracia Yamba Kazadi lance la session de formation organisée par les partenaires égyptiens 

Comme annoncé, Gracia Yamba Kazadi, Vice-ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a ouvert, ce lundi 09 décembre 2024, les travaux de cette première journée de formation organisée par la Coopération égyptienne à l’hôtel Hilton.

« Le renforcement des capacités congolaises pour faire face aux défis de paix, sécurité et développement liés au changement climatique en République Démocratique du Congo (RDC), c’est le thème de cette session de cinq jours offerte par l’Egypte à 20 membres du Ministère des Affaires étrangères et 20 autres du Ministère de l’environnement.

L’Egypte et la RDC, pays amis et frères, partagent de nombreuses valeurs communes et cette formation est le fruit d’une coopération renforcée qui s’est illustrée récemment par la visite à Kinshasa du Chef de la Diplomatie égyptienne.

Dr Badr Abdel Atty était porteur d’un message du Président Abdel Fattah Al-Sissi à son homologue de la RDC, avait conclu avec la Ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba Wagner, un partenariat stratégique qui se déploiera dans plusieurs domaines.

A en croire la Vice-Ministre Gracia Yamba Kazadi, la thématique choisie pour cette formation bénéfique à l’avenir commun de la RDC et de l’Egypte, répond à la vision éclairée du Chef de l’Etat sur la Diplomatie adaptée aux enjeux de l’heure à savoir les défis environnementaux auxquels est confronté l’Univers.

Tout en remerciant les organisateurs, elle a exhorté les bénéficiaires à mettre à profit cette formation de grande importance qui s’aligne dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

La RDC est déterminée à relever les défis climatiques tout en pacifiant sa partie orientale pour son essor et le bien-être de sa population toute entière.




Une croissance responsable pour un bel avenir partagé : Analyse sur le rapport de développement durable 2023 du Groupe China Nonferrous Metal Mining (CNMC)

Pionnier du secteur des métaux non ferreux chinois appliquant la stratégie de mondialisation, China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd (CNMC), prend toujours l’initiative de s’adapter aux règles et aux normes internationales, accorde une grande importance à la protection de l’environnement, assume sa responsabilité sociétale et cherche à perfectionner son niveau de gouvernance.

Dans le cadre du soutien à la coopération « Gagnant-gagnant », l’équipe dirigeante des filiales du CNMC group en République Démocratique du Congo a eu le privilège de rencontrer le Président Felix Tshisekedi Tshilombo.

Le Président Felix Tshisekedi avec l’équipe dirigeante des filiales du CNMC Group en RDC

Le 19 novembre 2024, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, a rencontré Chen Zhimin et d’autres représentants des filiales du groupe China Nonferrous Metal Mining (CNMC) en RDC. Lors de la rencontre, le Président Tshisekedi a exprimé son ferme soutien à la coopération entre la RDC et la Chine et s’est dit disposé à fournir l’assistance nécessaire. Il a également exprimé son souhait de voir la coopération bilatérale se renforcer davantage. Après la rencontre, le Président a invité M. Chen et sa délégation à Kinshasa pour des discussions approfondies en vue de faire avancer les projets de coopération.

Lors de cette rencontre, M. Chen a présenté les six principaux projets financés par CNMC en RDC et a exprimé le souhait de renforcer la coopération afin de créer des emplois dans le pays. Il a souligné que CNMC s’engageait non seulement à contribuer au développement social et économique de la RDC, mais qu’il espérait également contribuer au développement à long terme de l’amitié entre les deux pays.

CNMC et le renforcement de l’excellence

L’année 2023 a marqué le 40ème anniversaire de la CNMC. Au cours de ces 40 années, l’entreprise a connu une transition « d’une activité principale » à « quatre activités principales », de la simple quête de la croissance en envergure à la recherche de renforcement et d’excellence, « d’une force principale » à « deux forces principales ».

Que retenir de l’intégration de CNMC Group en Afrique ?

Durant ses 25 ans d’intégration en Afrique, CNMC a créé des valeurs avec des fruits abondants. Ses performances clés se résument en trois points :

L’exploitation de 8 mines de cuivre et de 9 fonderies de cuivre, l’investissement dans plus de 20 entreprises et l’établissement d’un parc de coopération économique et commerciale sino-zambien. Ce parc de coopération économique apporte des investissements locaux totalisant plus de 2,5 milliards de dollars, dont les taxes et frais versés au pays hôte ont dépassé 800 millions de dollars américains.

Formation des talents et transfert du savoir-faire

En fonction des besoins de développement économique et social des pays africains ainsi que des postes nécessaire aux entreprises, CNMC Group a mis en place diverses initiatives pour améliorer les compétences professionnelles des employés locaux. Ces initiatives incluent la création d’écoles professionnelles en coopération sino-africaine, des formations aux compétences à l’interne de l’entreprise et l’invitation de jeunes africains en Chine pour des études de perfectionnement. CNMC a formé des talents locaux hautement qualifiés et techniquement compétents.

Projet de formation professionnelle des jeunes de Kambove, portant sur la langue anglaise, la conduite automobile, les ressources humaines, la couture et l’informatique.

Cent enterprises, mille villages: un engagement envers l’Afrique

Organisation des activités dans le cadre du projet « 100 entreprises dans 1000 villages » en Zambie et en République démocratique du Congo, CNMC a lancé des projets durables et bénéfiques pour les populations locales en Afrique afin d’améliorer le bien-être de la population africaine et de contribuer à la construction d’une communauté de destin sino-africaine de nouvelle ère de la part de la CNMC.

La CNMC Congo a financé la construction de la gare centrale à Likasi. Ce don profitera à environ 600.000 habitants locaux.

 

Les activités du CNMC pour l’exercice 2023-2024 étaient focalisées sur les axes suivants :

1° Efforts dans le développement pour consolider la base de l’entreprise

CNMC a continué à mettre en œuvre et d’approfondir la réforme, la transformation et la modernisation, tout en maintenant le concept de développement sécurisé. Il a renforcé également la supervision et la gestion de la mise en œuvre des décisions afin de consolider les bases du développement à long terme de l’entreprise.

Il a été question de l’amélioration de l’efficacité de la gouvernance, de l’approfondissement de la reforme avec comme priorité la sécurité en s’assignant comme objectif : zéro accident majeur ou grave de production en sécurité en 2023.

2° La poursuite de l’innovation pour un développement remarquable

La CNMC a placé l’innovation technologique au premier rang dans sa stratégie de développement en utilisant la chaîne technologique pour soutenir la chaîne industrielle et en construisant la chaîne de valeur par l’innovation, afin de se positionner en tête de l’innovation scientifique et technologique dans l’industrie, et d’augmenter sans cesse la compétitivité fondamentale de l’entreprise.

Dans le cadre de ses activités de recherche sur les technologies clés, La CNMC a participé à l’élaboration et à la publication de la norme internationale ISO 3483:2023 intitulée « Concentrés sulfurés de cuivre et de zinc — Dosage du thallium — Digestion acide et plasma à couplage inductif-spectrométrie de masse ».

Quant à l’action d’amélioration de la qualité et de la marque, la CNMC a été classée Top 10 parmi les entreprises d’Etat centrales à l’égard de la construction de marque en référence au benchmark.

La cathode de cuivre de qualité A de marque « CLM » produite par CNMC Luanshya Copper Mines PLC a été enregistré avec succès à la London Metal Exchange (LME), marquant une transition réussie du produit à la marque. Avec un taux de satisfaction clientèle de 98,1 % et le taux de conformité des produits de l’année de 97,98 %.

3° Le respect de l’environnement pour protéger notre planète

CNMC attache une grande importance à la gouvernance écologique, s’efforce de diminuer les émissions de substances polluantes, de restaurer l’environnement de manière complète, de suivre un mode de développement durable, d’améliorer continuellement le niveau de gestion, et de réaliser une croissance verte de haute qualité. Il assure fermement sa responsabilité de protection de l’environnement, qui fait partie de ses activités, raison pour laquelle elle a amélioré continuellement son système de supervision et de règlementation sur la protection de l’environnement et les économies d’énergie en exerçant une gestion détaillée, une régulation sur mesure et un suivi en temps réel sur les tâches privilégiées, dont la supervision et la rectification du travail lié à l’environnement, les actions spécifiques de ce domaine et les actions de décarbonation, afin d’assurer la qualité et l’efficacité de la gestion environnementale.

4° La coopération gagnant-gagnant et prospérité commune

CNMC suit toujours le concept de partenariat et de partage, et ne cesse de renforcer son internationalisation. En même temps de poursuivre son propre développement, elle cherche à contribuer à une prospérité commune à l’échelle mondiale, en menant des coopérations approfondies et permanentes avec des partenaires étrangers. La CNMC maintient une relation de confiance avec les communautés et les gouvernements locaux, et contribue au développement durable et de haute qualité de l’économie et de la société mondiales avec un esprit ouvert et coopératif permanent.

L’un des acteurs du rayonnement de la coopération gagnant-gagnant et de la prospérité commune, CNMC s’est focalisé en permanence sur la responsabilité autour de « la Ceinture et la Route » pour un meilleur avenir commun.

Les employés chinois et congolais de SOMIDEZ et LCS ont célébré ensemble le « Nouvel An chinois »

Il sied de souligner que CNMC est l’un des contributeurs de l’initiative de la « Ceinture et de la Route » avec l’implantation de ses filiales dans plus de 40 pays dont la République Démocratique du Congo où il compte cinq (5) filiales : la Société Minière de Deziwa (SOMIDEZ), Kambove Mining SAS (KMS), China Nonferrous Mining Hong Kong Holding Limited (CNMHK); Lualaba Copper Smelter SAS (LCS) et CNMC Congo Compagnie Minière SARL.

Ainsi, dans le cadre de l’exercice de Responsabilité Sociétale des Entreprises, les filiales du CNMC Group en République Démocratique du Congo contribuent activement au développement communautaire par la construction des infrastructures de base : écoles, centres de santé, points d’approvisionnement d’eau, terrain de sport, sans oublier l’équipement des écoles.

Quelques réalisations concrètes du CNMC Group en République Démocratique du Congo :

Kambove Mining SA (KMS) : le 27 novembre 2024, pour booster le développement agricole, KMS a procédé à la remise d’intrants agricoles et semences à la communauté de Kambove. Hormis ce don d’intrants agricoles, dans le respect de sa responsabilité sociétale, KMS a, à son actifs, plusieurs réalisations : construction des écoles, points de distributions en eau potable, centre de santé. La liste n’est pas exhaustive.

Lualaba Copper Smelter SAS a remis le projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable pour les trois villages environnants sa zone d’exploitation minière. Cette initiative a réellement résolu les problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable dans les communautés locales et a amélioré la qualité de vie. Dans le cadre des échanges culturels, les employés exceptionnels de LCS sont allés en Chine à la découverte de la culture chinoise.

La Société Minière Deziwa (SOMIDEZ) a transféré au gouvernement provincial de Lualaba une école locale construite à titre de don, offrant ainsi aux enfants en âge scolaire locaux la possibilité de recevoir une éducation et d’avoir accès à des livres. En marge du sommet de FOCAC 2024 et du 75 ème anniversaire de la nouvelle Chine, SOMIDEZ avait organisé un voyage en chine au mois d’octobre 2024 pour six employés distingués.

La CNMC Congo Compagnie Minière SA a financé la construction de la gare centrale à Likasi, en République démocratique du Congo, permettant ainsi à cette ville de présenter une nouvelle image et de retrouver une nouvelle vitalité. Elle a également financé la construction d’un pont le « Panda Bridge » à Likasi. Ce pont a été mis en circulation le 13 juillet 2024.

China nonferrous metal Hong Kong (CNMHK), après la signature d’un important partenariat avec l’Institut supérieur pédagogique de Lubumbashi, Huachin Metal Leach SA, l’une des filiales de CNMHK, a livré ce mercredi 19 juin, clé à la porte, le Complexe scolaire La Grâce à la communauté locale dans le quartier Panda, commune de Kankotwe en province du Haut-Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo (RDC).

Toujours pour l’émergence de la contrée Huachin Mabende Mining SA, l’autre filiale de CNMHK, a consigné 14 projets dans le cahier des charges signé avec la communauté. Parmi ces projets nous avons la construction d’une école primaire au village Kalambangili (vietnam) situé à 50 km de Lubumbashi.

CNMC Group intègre de manière organique la responsabilité sociale de l’entreprise avec la coopération sino-africaine en matière de réduction de la pauvreté et de développement. En participant activement au programme « Cent Entreprises, Mille Villages », il a lancé des projets durables et bénéfiques pour les populations locales en Afrique, en générale, et en RDC en particulier, afin d’améliorer le bien-être de la population africaine et de contribuer à la construction d’une communauté de destin sino-africaine de nouvelle ère.

 

 

Ahombo Andia Lisimo Liliane,

Centre d’Etudes Stratégiques et de Sécurité Internationale (CESSI)




Journée de lutte contre la corruption : Félix Tshisekedi réitère son appui au travail de l’IGF et autres organes qui concourent à la lutte contre la corruption

Le Président Félix Tshisekedi a pris la parole, ce lundi à Kinshasa, lors de la Conférence organisée par l’Inspection générale des Finances (IGF) et le Forum des Inspections générales des Finances et Institutions assimilées (FIGE), à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, sous le thème : « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ».

Le Chef de l’État a rappelé à l’assistance les actions qu’il a entreprises depuis qu’il est à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) : « dès mon avènement à la magistrature suprême, j’ai eu à cœur de redorer le blason de toutes les institutions et les organes qui concourent à la lutte contre la corruption dans notre pays. J’ai ainsi apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à la Cour des comptes, garantie du contrôle rigoureux des finances publiques »

« J’ai lancé au sein de mon cabinet l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), lui donnant les moyens d’investiguer, d’alerter mais surtout de conseiller en matière de pratiques administratives saines. J’ai soutenu la cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) pour qu’elle puisse dépister et signaler les transactions suspectes pour empêcher ainsi l’argent sale de circuler librement. Et j’ai appuyé l’IGF dont les enquêtes rigoureuses ont permis de récupérer de sommes importantes détournées au détriment de l’État », a rajouté le Président Tshisekedi.

Pour le Chef de l’État, « la corruption n’est pas une simple entorse administrative, elle n’est pas un détail dans la gestion du bien-être. Elle est une perversion morale et sociale, un affaiblissement insidieux de nos institutions, un détournement continu du destin collectif. Elle mine la crédibilité de l’État, sape la confiance mutuelle qui doit exister entre gouvernants et gouvernés, et plus largement, elle brise l’élan même du développement ».

Le Président Tshisekedi estime que « la mobilisation de la jeunesse n’est pas un simple slogan. À l’instar du défunt Floribert Bwana Chui, martyr à 26 ans de l’honnêteté et de la probité absolue, notre jeunesse est la clé de voûte de la lutte contre la corruption la corruption. Elle en est la victime mais elle doit et peut en devenir l’antidote. C’est à elle de faire le choix décisif celui de l’intégrité, celui du bon combat ».

Il a relevé que « les jeunes portent en eux l’énergie, la vigueur morale, le sens du bien commun et de la justice nécessaire pour transformer nos pratiques. Ils constituent un vivier inestimable de citoyens éclairés capables de s’opposer aux abus, de refuser les compromissions et de se former aux bonnes pratiques ».

De son côté, l’Inspecteur général des Finances-Chef des services, Jules Alingete, a indiqué qu’« en organisant cet événement, l’IGF entend renforcer l’engagement des jeunes congolais dans la lutte contre la corruption, un fléau qui entrave le développement du pays ».

Depuis l’adoption de la Convention des Nations Unies contre la corruption le 31 octobre 2003, la journée internationale de lutte contre la corruption est observée chaque année, le 9 décembre, pour attirer l’attention du public sur les problématiques de lutte contre la corruption. La RDC a abrité cet événement en sa qualité de vice-Présidente du FIGE. Elle en assumera la présidence rotative de 2026 à 2028.

12 pays participent à cette conférence internationale notamment l’Angola, le Burkinafasso, Djibouti, le Mali, le Niger, l’Ouganda , le Congo, la Guinée Conakry, la Somalie, le Tchad et le Togo.




Des sections de l’ANC appellent, dans un Mémorandum, au renforcement des relations avec le Maroc

Plusieurs sections du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, ont appelé, dans un Mémorandum remis mercredi au Secrétariat du parti à Johannesburg, au renforcement des relations bilatérales avec le Maroc et à reconnaître l’appui inestimable du Royaume dans la lutte contre l’apartheid.

«Nous appelons l’ANC à reconnaître le soutien pionnier du Maroc à la lutte contre l’apartheid, comme l’a reconnu le Président Nelson Mandela dans ses discours, ses livres, ses revues et à travers plusieurs visites au Maroc», soulignent les signataires de ce manifeste dont la MAP a obtenu copie.

Ils rappellent, ainsi, qu’à l’époque, avant l’indépendance de l’Algérie et la mise en place de programmes de formation dans ce pays, les combattants de la liberté de l’Armée de libération algérienne et de l’ANC, parmi lesquels Nelson Mandela lui-même, recevaient une formation au Maroc.

Ce soutien sans équivoque apporté par le Royaume, se targuent-ils, a consisté également en une assistance financière et militaire au Congrès National Africain et à la création de sa branche militaire «l’uMKhonto WeSizwe». Il se manifeste également dans le soutien politique, à travers l’accueil du bureau de l’ANC et la promotion politique lors de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dont le Maroc est membre fondateur, après la Conférence de Casablanca, qui a apporté, entre autres, un soutien fort et clair à la lutte contre le colonialisme et l’apartheid, notent les signataires du Mémorandum.

L’ANC et l’Afrique du Sud, soulignent-t-ils, devraient chercher des moyens d’améliorer leur engagement stratégique avec le Maroc, afin de coordonner les politiques et les programmes au profit des peuples africains et d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et de l’Agenda progressiste des deux pays partageant les mêmes idées.

Aujourd’hui, le Maroc est un acteur économique important sur le continent et abrite d’importants investissements et entreprises sud-africains, font remarquer les signataires. Et d’ajouter que de plus amples synergies entre les deux pays peuvent aider à réaliser les intérêts économiques nationaux des peuples des deux pays et à libérer le potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Evoquant la question du Sahara, les sections de l’ANC affirment que la majorité des pays africains reconnaissent la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Elles exhortent de ce fait l’Afrique du Sud à appeler continuellement à la résolution pacifique du différend créé autour du Sahara marocain et à s’abstenir de soutenir les parties qui appellent à des actions militaires. «L’ANC et l’Afrique du Sud devraient soutenir les conclusions des résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 2756 adoptée le 30 octobre 2024, qui appelle le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+ à négocier de bonne foi et dans un esprit de compromis et à s’asseoir autour de la Table ronde pour parvenir à une solution politique juste, équitable et mutuellement acceptable», estiment les signataires.

Le Mémorandum ajoute que l’ANC et l’Afrique du Sud devraient faire le point et tirer les leçons du grand soutien international à l’Initiative marocaine d’autonomie au Sahara, qui vise à résoudre ce différend artificiel, précisant que «plus de 110 pays membres des Nations Unies soutiennent cette Initiative».

Et de conclure que «l’Afrique du Sud se doit d’appeler l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+, comme l’a demandé le Conseil de sécurité des Nations Unies, à examiner la proposition marocaine d’autonomie, soumise en 2007 pour mettre fin à l’impasse».

Parallèlement à la remise de ce Mémorandum au Secrétariat de l’ANC, des manifestants se sont rassemblés, mercredi devant le siège du parti à Johannesburg, pour, disent-ils, exprimer leur mécontentement face à l’approche diplomatique de l’ANC à l’égard du Maroc.