Trophée Tombwana 2024 : Jules Alingete remporte le prix d’Excellence 

Le Trophée Tombwana a couronné ses lauréats pour l’édition 2024, et parmi eux se trouve Jules Alingete Key, Inspecteur général – chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Habitué des récompenses tant au niveau national qu’international, Jules Alingete a été distingué pour sa lutte acharnée contre la corruption et le détournement des fonds publics, menée sous la direction du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.

Ce dernier n’a jamais manqué de féliciter Jules Alingete lors de ses allocutions, reconnaissant en lui un fidèle serviteur et un lieutenant dévoué, exécutant avec rigueur les directives présidentielles dans la gestion des finances publiques.

Dans son discours de remerciement, Jules Alingete a rendu un hommage appuyé au Chef de l’État pour la confiance et le soutien qu’il lui accorde dans l’accomplissement là ses lourdes responsabilités. Il a pris l’engagement de redoubler d’efforts pour continuer de mériter la confiance du Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du peuple congolais, admiratif du travail titanesque accompli par l’IGF dans l’assainissement de la gestion des finances publiques.

Ce prix d’excellence du Trophée Tombwana est une reconnaissance de l’engagement et des résultats de Jules Alingete dans la lutte pour la transparence et la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo. Il symbolise également l’appui indéfectible de l’IGF dans l’application rigoureuse des politiques publiques de gestion des finances de l’État.

Par Didier Mbongomingi




Nord-Kivu : La société civile appelée à jouer son rôle dans la sensibilisation de la population pour lutter contre l’insécurité 

La situation sécuritaire dans la région de Beni au Nord-Kivu précisément dans les territoires de Beni et Lubero était au centre de la rencontre à Beni/Boikene ce dimanche 08 décembre 2024 entre le Commandant Secteur des opérations Sukola 1 grand Nord, le Général Major Bruno Mandevu avec les présidents des différentes branches de la Société civile de ces deux territoires territoires, y compris ceux des villes de Butembo.

 

Préoccupé par l’insécurité persistante dans ce coin du pays causée par les terroristes de l’ADF -MTM et des rebelles du M23/RDF, plusieurs points ont été soulevés afin que la paix et la stabilité puissent être restaurées dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

 

Le lieutenant colonel Mack Hazukay, chargé de la communication et sensibilisation du secteur opérationnel Sokola 1 grand Nord qui livre cette information, souligne que le Commandant des opérations a rassuré les responsables de ces organisations citoyennes de la détermination de l’armée à éradiquer l’insécurité dans cette zone. Il leur a également demandé de sensibiliser la population à collaborer avec l’armée et qu’elle ne puisse pas se faire manipuler par ces hors la loi qui ne cessent d’endeiller la province.

 

 

 

 

Osée Kalombo




Coupe du Monde des Clubs : Les Africains fixés, Al Ahly en ouverture

Après que le tirage au sort de la phase de groupes du nouveau format de la Coupe du monde des clubs de la FIFA a rendu son verdict, le calendrier des 32 équipes a été rendu officiel samedi. Les quatre représentants africains sont fixés, et une équipe du continent ouvrira le bal dès le 14 juin.

 

 

Groupe A : Al Ahly d’entrée face à Léo Messi

 

 

Le “Club du siècle” en Afrique a du souci à se faire. Les Égyptiens d’Al Ahly devront en effet servir de premiers souffre-douleurs à l’Inter Miami de Leo Messi, Luis Suárez, Sergio Busquets et consorts. Le club du Caire aura l’honneur de débuter le tournoi lors du match d’ouverture à Miami face à l’équipe coachée par Javier Mascherano.

 

 

Le recordman de victoires en Ligue des champions africaine, sacré à douze reprises, entamera donc son aventure dès le 14 juin avant de s’envoler pour New-York. Là-bas, deux rencontres attendent les Cairotes : un duel face aux Brésiliens de Palmeiras (19 juin), puis une confrontation relevée contre Porto pour clôturer la phase de groupes (23 juin).

 

 

Le calendrier d’Al Ahly à la Coupe du monde des clubs

 

 

14 juin : Al Ahly-Inter Miami, à Miami

19 juin : Palmeiras-Al Ahly, à New York

23 juin : Porto-Al Ahly, à New York

Groupe G : le WAC va devoir s’accrocher dès le début

 

 

Le Wydad a plus de six mois pour se remettre d’aplomb. Placés dans le groupe de la mort, les actuels quatrièmes de Botola devront être irréprochables, car Pep Guardiola et Manchester City (18 juin) les attendent à Philadelphie pour leur entrée en lice dans cette Coupe du monde des clubs. Au même endroit, le WAC affrontera également la Juventus de Turin (22 juin), avant de rejoindre la capitale, Washington DC, pour y croiser Al-Aïn (26 juin).

 

 

Ce dernier adversaire sera le plus abordable, comparé aux deux mastodontes, mais reste tout de même le dernier vainqueur de la Ligue des champions asiatique. Affronter le club émirati sera aussi l’occasion de croiser la route de l’ancien Rajaoui Soufiane Rahimi.

Le calendrier du Wydad Casablanca à la Coupe du monde des clubs

18 juin : Manchester City-Wydad, à Philadelphie

22 juin : Juventus-Wydad, à Philadelphie

26 juin : Wydad-Al Aïn, à Washington DC

Groupe D : l’Espérance a le calendrier le plus clément

L’Espérance Tunis de Youcef Belaïli peut avoir espoir. Les Sang et Or ont, sur le papier, un enchaînement de rencontres favorable pour viser une qualification au tour suivant. Le club tunisien débute à Philadelphie face à Flamengo (16 juin), avant de se mesurer aux Mexicains du Club León, à Nashville (20 juin). Enfin, ils retourneront à Philadelphie pour affronter Chelsea (24 juin). Ce calendrier leur laisse une chance d’accumuler les points nécessaires avant de croiser des Blues possiblement déjà qualifiés avant la dernière rencontre et qui pourraient faire tourner.

Le calendrier de l’Espérance Tunis à la Coupe du monde des clubs

16 juin : Flamengo-Espérance Tunis, à Philadelphie

20 juin : Club León-Espérance Tunis, à Nashville

24 juin : Espérance Tunis-Chelsea, à Philadelphie

Groupe F : Mamelodi Sundowns commence bien

Mamelodi Sundowns peut y croire. Contrairement au Wydad par exemple, les Sud-Africains débutent par un adversaire abordable : les Coréens d’Ulsan HD, à Orlando (17 juin). Ensuite, les coéquipiers de Ronwen Williams se rendront à Cincinnati pour défier le Borussia Dortmund et ses stars africaines comme Ramy Bensebaini et Sehrou Guirassy (21 juin). Sundowns pourrait encore jouer sa qualification contre Fluminense, à Miami, face au 15e du Brasileiro (25 juin).

Le calendrier de Mamelodi Sundowns à la Coupe du monde des clubs

17 juin : Ulsan-Mamelodi Sundowns, à Orlando

21 juin : Mamelodi Sundowns-BVB, à Cincinnati

25 juin : Mamelodi Sundowns-Fluminense, à Miami.

 

 

ST




Biden expose la politique des Etats-Unis sur la Syrie sur fond d’occupation de Damas par les rebelles

Le président des Etats-Unis Joe Biden a présenté dimanche depuis la Maison Blanche une politique en trois volets, alors que les forces d’opposition en Syrie ont pris le contrôle de la capitale, mettant en garde contre les menaces des extrémistes.

Le président des Etats-Unis Joe Biden a présenté dimanche depuis la Maison Blanche une politique en trois volets, alors que les forces d’opposition en Syrie ont pris le contrôle de la capitale, mettant en garde contre les menaces des extrémistes.

Bachar al-Assad a quitté la Syrie et a démissionné de son poste de président du pays, tout en appelant à un transfert pacifique du pouvoir, a déclaré dimanche le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

S’exprimant depuis la salle Roosevelt de la Maison Blanche, M. Biden a affirmé que son gouvernement aiderait à repousser les menaces potentielles contre les partenaires des Etats-Unis dans la région, notamment la Jordanie, le Liban, l’Irak et Israël, “pendant cette période de transition”.

Deuxièmement, les Etats-Unis aideront à assurer la stabilité “dans l’est de la Syrie, en protégeant tout le personnel, notre personnel, contre toute menace” et en maintenant la mission américaine contre le groupe extrémiste connu sous le nom d’Etat islamique d’Irak et de Syrie (EI), a ajouté le président.

“Nous sommes lucides sur le fait que l’EI essaiera de profiter de tout vide pour rétablir ses capacités et créer un refuge. Nous ne laisserons pas cela se produire”, a assuré M. Biden.

Troisièmement, les Etats-Unis “s’engageront avec tous les groupes syriens, y compris dans le cadre du processus mené par les Nations Unies, pour établir une transition sans le gouvernement Assad”.

Avec moins de deux mois de mandat, il est difficile de savoir dans quelle mesure l’administration Biden sera en mesure de mettre en œuvre la politique annoncée.

Donald Trump, le futur président qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également réagi à l’évolution rapide de la situation en Syrie, appelant les Etats-Unis à ne pas intervenir.

“Quoi qu’il en soit, la Syrie est un gâchis, mais elle n’est pas notre amie, & LES ETATS-UNIS N’ONT RIEN A Y FAIRE. CE N’EST PAS NOTRE COMBAT. LAISSONS LES CHOSES SE DEROULER. NE PAS S’IMPLIQUER !” a écrit M. Trump sur son réseau social Truth Social samedi matin.

Samedi également, Jake Sullivan, conseiller de M. Biden en matière de sécurité nationale, a confirmé lors d’un forum sur la défense en Californie que les Etats-Unis ne s’impliqueraient pas militairement dans la lutte actuelle en Syrie.




Pourquoi la Chine reste-t-elle une destination prisée pour les entreprises européennes ? (ANALYSE)

Malgré les tensions géopolitiques mondiales, la Chine continue de se distinguer comme une destination privilégiée des investissements européens. Un écosystème industriel intégré, une main-d’œuvre hautement qualifiée et des politiques d’ouverture favorables confirment la résilience de son économie et son attractivité sur la scène mondiale.

Sanofi, le géant pharmaceutique français, illustre cette tendance en annonçant récemment un investissement d’un milliard d’euros pour construire une nouvelle base de production d’insuline à Beijing. Cette usine, située dans la Zone de développement économique et technologique de Beijing (BDA) à Yizhuang, dans le sud-est de la capitale, constitue son plus grand projet en Chine à ce jour.

Frédéric Oudéa, président du conseil d’administration de Sanofi, a salué les politiques d’ouverture et d’innovation du gouvernement chinois, affirmant que l’environnement favorable aux entreprises étrangères renforce la confiance de Sanofi dans le marché chinois.

Ces investissements, annoncés à l’occasion du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, témoigne de l’optimisme de l’entreprise quant au développement économique de la Chine, a-t-il déclaré.

Sanofi n’est pas la seule entreprise à intensifier ses engagements en Chine. Dassault Systèmes, leader mondial de la numérisation industrielle de l’Hexagone, a récemment établi une coentreprise à Wuhan avec l’entreprise Central-South Architectural Design Institute Co., Ltd. Ce partenariat reflète une volonté accrue de renforcer la coopération sino-française dans le secteur industriel et architectural.

L’attractivité de la Chine repose sur de multiples piliers. En plus de son infrastructure moderne et de sa chaîne d’approvisionnement complète, sa proximité avec des marchés de consommation majeurs font d’elle une plateforme logistique de premier plan.

En octobre, la coentreprise en Chine de Bosch, multinationale allemande spécialisée dans l’ingénierie, a inauguré une nouvelle usine à Taicang, dans la province orientale du Jiangsu, où seront produits des composants essentiels pour les systèmes de propulsion électrique destinés à des constructeurs automobiles locaux. Cette proximité entre la production et les clients reflète l’efficacité du modèle “en Chine, pour la Chine”.

Selon Stefan Hartung, président du Conseil d’administration du groupe Bosch, la Chine offre des solutions idéales pour surmonter les défis mondiaux des chaînes d’approvisionnement. Un avis partagé par Michael Schumann, président de l’Association fédérale allemande pour le développement économique et le commerce extérieur, qui a souligné que de nombreuses entreprises européennes ont désormais déplacé leurs chaînes d’approvisionnement vers la Chine.

Les chiffres confirment cette dynamique. Entre janvier et octobre 2024, 46.893 nouvelles entreprises à capitaux étrangers ont été créées en Chine, soit une augmentation de 11,8% sur un an, selon le ministère chinois du Commerce. Les investissements allemands, en particulier, ont progressé de 7,5% sur cette période.

Airbus, autre acteur européen de premier plan, renforce également sa présence en Chine, modernisant ses installations à Tianjin pour répondre à une demande croissante. Avec le soutien d’environ 200 fournisseurs chinois, Airbus affirme que la chaîne d’approvisionnement locale est un pilier de l’industrie aéronautique mondiale grâce à sa résilience et sa compétitivité, selon George Xu, vice-président exécutif d’Airbus et PDG d’Airbus Chine.

Toutefois, ces opportunités s’accompagnent de défis croissants, notamment une concurrence locale de plus en plus vive. Alors que certains en Europe attribuent les succès du “Made in China” à des subventions ou à des pratiques non commerciales. Pourtant, comme le démontre l’étude de la société de conseil Oliver Wyman, la progression des entreprises chinoises repose davantage sur leurs capacités d’innovation et leur compétitivité que sur une soi-disant “intervention gouvernementale”.

Pour s’adapter, les entreprises européennes doivent redoubler d’efforts pour localiser leurs produits et services, tout en maintenant des niveaux élevés d’innovation. Le marché chinois évolue rapidement, et seules les entreprises capables d’anticiper ces transformations pourront rester compétitives.

De surcroît, les ambitions chinoises en matière de “double carbone” et de développement des forces productives de nouvelle qualité offrent des perspectives significatives dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, les technologies vertes et l’intelligence artificielle.

Dans ce contexte, la concurrence, considérée comme l’attribut naturel d’une économie de marché, doit être perçue comme une force motrice. En favorisant le progrès mutuel, elle pousse les entreprises européennes à se réinventer pour mieux répondre aux attentes du marché chinois, ainsi que du marché international.

Grâce à son ouverture continue et à ses objectifs de long terme, la Chine demeure une destination stratégique pour les investisseurs européens. Mais pour prospérer durablement, ces derniers doivent non seulement s’adapter aux évolutions en cours, mais aussi s’engager activement dans les transformations futures.




Al Hilal s’en sort au finish (2-1) : Une défaite évitable à Nouakchott

Ce dimanche 8 décembre soir à Nouakchott, c’était un TPM cohérent avec des joueurs solidaires pendant 93 minutes! Devant Al Hilal, le TPM a concédé une défaite sur le fil dans un match où il y avait de la place pour s’en tirer avec au moins un point.

Le plus dur était d’égaliser, Mazembe l’a fait sur une frappe en lucarne de Oscar Kabwit après avoir concédé un penalty cadeau aux Soudanais. La suite des événements, ce sont 5 minutes de temps additionnel marquées par un flottement au milieu, l’attentisme et un mauvais alignement défensif offrant aux Soudanais les armes pour punir le TPM avec un but qui anéantit tous leurs efforts.

Tout a basculé en une minute mais rien n’est perdu dans la course à la qualification. Tout vient vite avec déjà la réception de Young Africans samedi 14 décembre à Kamalondo.




Chine: Les journalistes internationaux en formation tarissent d’éloges la gestion de ce pays continent

Venus en Chine dans le cadre d’une formation organisée par le Centre international de presse et de communication de Chine, les journalistes africains dont un Congolais ont eu à visiter tour à tour les provinces du Shaanxi, du Jiangsu, du Zhejiang, de Fujian ainsi que les villes de Shanghai et celle de Tianjin.

Il a été question pour ces professionnels des médias, de palper du doigt les efforts fournis par les autorités chinoises pour le développement de ces entités pas vraiment connues à l’international.

De passage dans les villes de Xi’an, Ankang, Nankin, Taicang, Jinhua,Yiwu ou Quanzhou, les journalistes africains disent avoir été émus par la qualité du niveau de croissance de ces villes avec des infrastructures routières et le style architectural qui se modernisent tout en restant dans le mode traditionnel.

Après plusieurs périples dans ces coins de la Chine, Ciré Baldé, journaliste Guinéen dit avoir retenu l’ambition de l’empire du milieu à devenir encore un très grand pays.

« La Chine de loin on ne la connait pas. Même si on lit des tonnes des livres sur la Chine, on ne peut pas la découvrir. Il faut venir en Chine pour vivre les réalités. Vous avez une image de la Chine que vous voyez sur les chaines occidentales mais quand vous arrivez là, cette image en fait, vous la perdez dès que vous descendez de l’aéroport parce que c’est un pays qui n’a rien à envier à l’occident. Et ce qui me fascine c’est que malgré ce niveau de développement qu’ils ont atteint, les chinois sont encore plus que jamais déterminés à se surpasser », a indiqué Ciré Baldé.

Et d’ajouter : « L’autre chose qui m’a marqué, c’est la conservation que la Chine fait de ses sites vraiment historiques qui sont devenues icides patrimoines, en fait, peut-être des choses que nous ne considérons pas en Afrique mais qui apporte énormément d’argent au pays ».

Qu’est-ce qui peut être dupliqué en Afrique sur tout ce qui a été vu dans ces provinces chinoises ?

Le journaliste Ciré Baldé plaide pour la gestion par les Etats africains de leur sol tel que c’est le cas en Chine. Cela estime-t-il, permettra d’offrir des logements décents à la population.

« Le modèle de la Chine est un modèle qui ne s’impose pas. C’est un modèle qui s’adapte aux réalités de chaque pays. Tout de même, il est bien possible de s’inspirer de certaines constructions ici. L’autre point qui a beaucoup attiré mon attention, c’est le fait que tous les terrains, tous les domaines sont gérés par l’Etat. La gestion domaniale c’est un point sur lequel nous devons beaucoup réfléchir en Afrique. Essayer de s’inspirer de ce que la Chine fait ici et voir comment est-ce que nous pouvons l’appliquer chez nous. Ça pourrait nous permettre d’offrir des logements décents mais surtout un loyer modéré à la population et surtout mettre fin à tout ce qu’on appelle des bidonvilles », exhorte Ciré Baldé.

Alors que de nombreux citoyens africains en général et des Congolais en particulier n’ont d’yeux que sur les villes de Pékin, Guangzhou ou Shanghai, d’autres belles existent en Chine et offrent de bonnes conditions d’affaires pour les entrepreneurs étrangers.

Derick Katola depuis Beijing capitale

de la Chine




Kinshasa : L’opération “Ndobo” pour traquer, maîtriser et déférer les Kulunas devant la justice

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Affaires Coutumières et Décentralisation, Jacquemain Shabani Lukoo vient a lancé, vendredi 06 décembre 2024, l’opération “Ndobo” pour traquer les Kulunas (bandits urbains) à Kinshasa. C’était au cours d’une réunion d’évaluation des opérations de la Police Nationale Congolaise PNC pour lutter contre le phénomène Kuluna et l’action de la Police sur la mesure “sens unique” pour lutter contre les embouteillages dans la ville de Kinshasa.

L’opération Ndobo vise à “traquer et maîtriser” les Kulunas par la Police, afin de les “déférer devant la justice” pour être jugés et condamnés en flagrance au cours des audiences foraines. Des audiences qui doivent s’organiser en cycle régulier conformément aux instructions du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

A en croire la cellule de communication du ministère de l’intérieur, sur instruction de la première ministre, la mesure “sens unique” pour lutter contre les embouteillages a été aussi évoquée au cours de cette réunion.

Sur ce, une série des mesures sont prises pour améliorer et renforcer l’action de la police dans la gestion des embouteillages dans la ville de Kinshasa. L’opération Ndobo, dit notre source, va s’étendre sur plusieurs provinces de la RDC qui sont touchées par l’insécurité liée à la criminalité.

Près de 300 kulunas aux arrêts

Aussitôt lancée, l’opération “Ndobo” fait ses preuves. La Police a traqué de ce fait plus de 400 bandits urbains appelés “Kuluna”, après les opérations de bouclage supervisées par le chef de la Police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, sur instruction du VPM Shabani Lukoo.

C’est le Commissaire Divisionnaire principal, le Général Alongaboni qui les a présenté samedi 7 décembre au patron de la sécurité. Ce, après avoir fait la ronde pour constater l’effectivité de cette opération qui vise à éradiquer ce phénomène qui a tant perturbé la quiétude de la population kinoise dans les quatre districts.

D’abord dans la partie Est de Kinshasa, la Tshangu, le patron de la sécurité a palpé du doigt les réalités du terrain et a eu des explications relatives à cette opération.

De la Tshangu, Jacquemain Shabani a pris la route pour le terrain Eckankar dans le district de la Funa au quartier Yolo-Sud dans la commune de Kalamu. Ici, le VPM rassure la population et explique le bien-fondé de l’opération Ndobo, avant d’appeler la communauté de base à adhérer à cette opération.

Le patron de la territoriale a terminé son périple au palais du peuple où les Kuluna traqués à partir du district de la Lukunga ont été acheminés.

Ces délinquants seront déférés devant leur juge naturel en procédure de flagrance, afin d’être jugés et condamnés éventuellement, conformément à la loi. Des audiences foraines, vont désormais s’organiser en cycle régulier conformément aux instructions du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi.

Bernetel Makambo




Révision ou changement de la Constitution: Le duo circonstancié Katumbi-Fayulu sur les dents !

Deux opposants congolais, dont Martin Fayulu Madidi et Moïse Katumbi Chapwe décident de faire de nouveau route ensemble au sein de l’opposition politique.

Samedi 07 décembre 2024, ils se sont rencontrés à Genval en Belgique, ce lieu historique qui avait permis à l’opposition de dessiner le départ de Joseph Kabila, en désignant un candidat commun (Martin Fayulu) bien que la suite était tumultueuse.

Cette séance de travail entre Moïse Katumbi et Martin Fayulu avait pour but de renforcer “l’unité et la cohésion de l’opposition face aux tentatives de changer la Constitution”. Fayulu et Katumbi ont notamment convenu d’ébaucher un plan d’action commun pour contrer tout projet de changement de la Constitution.

Rappelons qu’en 2016, Genval avait déjà abrité une rencontre des chefs des différents partis RD-congolais d’opposition, notamment feu Étienne Tshisekedi, pour exiger le respect de la Constitution par le régime Kabila.

« Comme nous l’avons fait contre Kabila, nous allons le faire contre Tshisekedi », a confié Martin Fayulu à RFI, qui a aussi rencontré en France un autre opposant, qu’est l’ancien candidat à la présidentielle Delly Sesanga. Il prévoit, outre ces rencontres, la divulgation d’un plan d’action commun de l’opposition dans les prochains jours.

Bernetel Makambo




La CENCO dézingue Bemba

La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a répondu, dans un communiqué de presse, aux allégations du Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, lors de son passage à la radio Top Congo FM.

Face aux propos jugés “belliqueux, truffés des contrevérités et indignes d’un homme d’État”, l’Église catholique rejette de prime à bord, toutes les accusations sur la gestion des fonds qui pour Bemba, auraient été “détournés”.

Pour la CENCO, seuls 600.000 dollars avaient été alloués à chaque diocèse, en deux tranches de 300.000 dollars en 2022 et 2023. Ces fonds, précise la CENCO, ont permis de réaliser plusieurs projets sociaux dans 47 des 48 diocèses du pays.

“Un fonds pour la mise en œuvre des projets retenus par chacun des 47 autres diocèses de la RD. Congo. A ce jour, plus de deux ans après cet accord, seulement deux tranches de 300.000$ ont été données, la première en 2022 et la deuxième en 2023 ; soit 600.000$ par diocèse”, écrit l’église.

Et d’ajouter : “Un rapport détaillé avec preuves visuelles a été remis au Chef de l’État, qui s’est dit satisfait du travail accompli”. Par ailleurs, l’église réitère sa disposition à recevoir “l’Inspection Générale des Finances” pour vérifier la gestion des fonds.

Quid du rôle prophétique de l’église en politique

Rejetant le terme “politiciens en robes”, employé par le président national du MLC, la CENCO rappelle que son rôle prophétique l’oblige à “dénoncer les dérives politiques, notamment les tentatives de révision ou de modification de la Constitution qu’elle juge “imprudentes” et contraires à l’intérêt supérieur de la Nation.

Aussi, l’église catholique souligne que, sans l’aide de l’État, elle investit chaque année dans des infrastructures éducatives, médicales et sociales. Le communiqué rappelle également à l’ancien vice-président de la RDC, son conseil lui prodigué lors des affrontements armés post-électoraux de 2007 à Kinshasa.

La CENCO a invité le Vice-Premier ministre à produire des preuves tangibles ses allégations de 1.000.000$ mis à la disposition de chaque diocèse. Elle a de plus dénoncé une campagne de dénigrement visant à décrédibiliser l’Église. “L’Église catholique est fidèle à sa mission prophétique et ne peut être achetée ou réduite au silence », conclut le communiqué.

Au finish, la CENCO dit attendre patiemment de la part du VPM Bemba, les preuves sur la prétendue collaboration qu’il avait insinuée, sans froid aux yeux, “de notre Mission d’observation électorale avec les Russes pour pirater le serveur de la CENI”.

Bernetel Makambo