Découverte d’une maladie mystérieuse dans la zone de santé de Panzi: Le Gouvernement s’y penche et les échantillons transmis à Kinshasa

C’est en fin de week-end dernier qu’il y eu une alerte d’une maladie qui aurait tué plusieurs dizaines de personnes dans la zone de santé de Panzi, qui se trouve à 417 kilomètres de Kenge.

C’est ce qu’a confirmé le ministre congolais de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba Mulamba lors d’un briefing spécial organisé le jeudi dernier par son collègue, Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaiba était aussi du nombre. Cet échange avec les professionnels des médias avait pour thème central : «Restitution de la récente mission d’itinérance du Chef de l’Etat dans les provinces du Tanganyika, Haut-Uélé et Bas-Uélé ».

Selon le ministre Samuel Roger Kamba Mulamba , l’alerte faisait état d’une maladie qui donnait plusieurs symptômes comme d’abord la fièvre. C’est une maladie fébrile, avec de la toux, avec de la rhinorrhée, c’est-à-dire le nez qui coule, et avec des maux de tête, des céphalées. « Aussi, on a remarqué qu’il y avait beaucoup d’anémie, donc les gens qui n’avaient pas assez de sang. On se rend compte, en fait, que cette zone de santé est malheureusement frappée par un taux de malnutrition très élevé chez les enfants, qui frôle les 60 %, et donc avec des conditions de santé générales très difficiles », a fait savoir le ministre congolais de la Santé publique. Avant d’ajouter ceci : «  Et l’alerte nous parlait de plusieurs dizaines de morts. Il y en a même qui ont annoncé des chiffres de plus de 140 morts. Nous avons dépêché immédiatement une équipe. Et à cause de cette route difficile, l’équipe est arrivée 48 heures après. Et nous avons donc maintenant les éléments de l’équipe qui est sur place. Et ces éléments-là nous font penser que c’est un syndrome probablement grippal, c’est-à-dire que fièvre, toux, le nez qui coule, et qui se termine parfois par une détresse respiratoire. Et on voit que c’est plus les enfants qui sont touchés, parce qu’il y a 40 % d’enfants de moins de 5 ans qui sont touchés ».

L’équipe dépêchée par le ministre de la Santé a comptabilisé au total 30 morts. « Ce matin, j’avais parlé de 27 morts, mais parce que l’équipe est sur place, elle voit vraiment en détail. Et donc, nous savons qu’il y a 30 morts. Et cela a commencé probablement fin octobre. L’enquête qui est faite montre que cela a commencé depuis quand même à peu près un mois. Et l’alerte a été donnée, comme je l’ai dit, le week-end dernier », a renchéri le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.

A l’en croire, il y a eu en 44 morts en plus. Mais pense-t-il sur ces morts ; «  nous ne pouvons pas les relier directement. Nous faisons ce qu’on appelle une autopsie communautaire pour voir ce qui se passe dans la communauté pour nous assurer que ces 44 morts peuvent aussi être reliés à la maladie. Donc, si nous prenons les centres de santé où nous avons 30 morts, et si nous acceptons que les morts dans la communauté sont dues à la maladie, on serait autour de 77 morts ».

Des échantillons amenés à Kinshasa

Avec un tableau qui ressemble à un tableau grippal sur une population très fragile, le ministre Rogre Kamba a fait savoir que des prélèvements ont été faits et acheminés à Kinshasa. «  L’agence de santé est très excentrée, et nous avons besoin de résultats très performants. Du coup, il faut faire des PCR, comme on fait avec les maladies virales. Et donc, nous avons décidé de réacheminer les échantillons rapidement à Kinshasa pour que très rapidement, on puisse avoir le diagnostic », a-t-il indiqué soulignant que pour l’instant : « nous ne pouvons pas encore faire le diagnostic, parce que c’est très récent (…) Nous ne pouvons pas encore dire, parce que peut être la transmission peut être d’origine respiratoire, on ne le sait pas. Elle peut être d’origine hydrique, c’est-à-dire par l’eau, on ne le sait pas encore. Donc laissez-nous avoir le diagnostic pour donner les indications les plus précises », tranche-t-il conclu.

JMNK




Félix Tshisekedi face à la nation ce mercredi  

Le chef de l’État, Félix Tshisekedi est attendu le mercredi 11 décembre prochain au Palais du peuple où il devra prononcer le discours sur l’état de la nation devant les députés nationaux et sénateurs réunis en congrès. Ceci conformément à l’article 77 de la constitution de la République qui stipule que le Président de la République prononce une fois l’an devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en congrès, un discours sur l’état de la nation et discours ne donnant lieu à aucun débat.

C’est le président du Sénat Jean Michel Sama Lukonde qui l’a annoncé aux sénateurs le samedi dernier à la plénière lors de la prorogation de l’état de siège. C’est sera le tout premier message de Félix Tshisekedi à la nation congolaise pour son deuxième quinquennat à la tête du pays et le sixième du genre depuis son accession au pouvoir en 2019.

Comme le veut la tradition, le Président de la République ne va pas déroger à la règle en faisant un aperçu général de la nation sur tous les plans. Sur le plan sécuritaire, Félix Tshisekedi ne manquera pas de dresser le tableau sécuritaire du pays en général et de l’Est du pays en particulier où la RDC continue à faire face à l’agression rwandaise et l’évolution des différents processus de paix engagés pour le rétablissement de paix dans cette partie du territoire national dont la prochaine rencontre est prévue le 15 décembre à Luanda, capitale de l’Angola avec la rencontre entre Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame sous la médiation de Joao Lourenço de l’Angola.

Il en est de même de la problématique de maintien, levée ou requalification de l’état de siège décrété depuis trois ans dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le phénomène « Kuluna » dans les milieux urbains du pays et « Mobondo » dans l’espace «  Grand Bandundu » qui troublent la quiétude de la population seront aussi évoqués dans le grand oral de Fatshi.

Sur le plan politique, Félix Tshisekedi s’étendra sur la question de la modification ou de changement de la constitution qui divise l’opinion publique nationale, son initiative annoncée depuis Kisangani et dont il bat sa campagne partout où il passe pour obtenir l’adhésion de la population malgré le refus ou le rejet de l’opposition et d’une partie de la société civile.L’occasion sera donnée au Président de la République de donner de la lumière au sujet de la commission multidisciplinaire qu’il mettra en place l’année prochaine pour la rédaction de la nouvelle loi fondamentale et la soumettre au peuple à travers le référendum.

Dans le secteur social, la précarité de la situation sociale et ses conséquences sur la diminution de pouvoir d’achat de la population, ainsi que les solutions préconisées par le Gouvernement pour soulager la misère de la population. D’autres questions telles que les relations avec les institutions de Betton Woods, Fonds monétaire international et la Banque mondiale, la couverture de santé universelle, et … seront aussi au rendez – vous.

Le discours sur l’état de la nation que prononcera le Président de la République interviendra quatre jours avant la clôture de la session de septembre ou session budgétaire au parlement.

RSK




Révision constitutionnelle et 4ème République: Julien Paluku propose l’expérience des États-Unis avec les États fédérés

Le débat sur la révision constitutionnelle ne cesse de susciter des réactions en sens divers. La dernière en date est celle de M. Julien Paluku, politologue, cadre de la territoriale de 1998 à 2019, c’est-à-dire 21 ans, membre du gouvernement central de 2019 à ce jour. Il est aussi technicien de développement formé dans une des meilleures écoles de développement en République démocratique du Congo. Il est doctorant à l’une des meilleures universités de la République, à savoir à l’Université de Kinshasa. ” Je suis également président national du parti politique dénommé Burec, Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo, élu par le Congrès du parti d’abord en 2015 et dont le mandat a été renouvelé à Bukavu en décembre 2021″, a-t-il fait savoir.

A l’en croire, ce débat important que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a suscité pour en fait donner cette lecture politologique de la situation en Rdc depuis la Première République jusqu’à aujourd’hui, la Troisième République. « Il a été constaté que depuis 1960, nous avons navigué sous un état fortement centralisé, d’une part, à savoir de 1960 à 1997, vers un état qui n’est pas tellement nommé entre 1997 et 2001. Ensuite, un Etat sous transition sans un régime politique bien défini entre 2001 et 2006, pour finalement déboucher sur une constitution qui a défini le régime politique. Tout autant hybride parce qu’il n’est ni parlementaire ni semi-présidentiel, parce qu’il navigue entre les deux », dit-il.

Fort de son expérience, Julien Paluku est conforté dans sa thèse selon laquelle ni l’Etat fortement centralisé ni l’Etat unitaire fortement décentralisé n’ont été des solutions au problème que la République démocratique du Congo a eu. Et donc, au jour d’aujourd’hui, 64 ans après notre indépendance, le pays navigue entre tâtonnement, pauvreté et immobilisme. “Et donc, la France de laquelle nous tirons souvent beaucoup de notre expérience constitutionnelle, à un certain moment, est arrivée à un stade où elle est passée de la 4e à la 5e République et bien évidemment, à travers un référendum, c’était en réponse à l’instabilité de la 4e République marquée par une série de gouvernements avec 19 Premiers ministres différents en seulement 13 ans (…) Et la République démocratique du Congo n’est pas loin d’un tel scénario où la moyenne de vie des gouvernements est de 15 à 18 mois. Ce qui fait que nous sommes presque à plus de 50 Premiers ministres depuis 1960. Et donc, Julien Paluku, fort de tout cet argument a saisi l’opportunité pour appeler à un nouveau vocable dans le microcosme politique congolais à la suite de l’appel du président. Ce vocable s’appelle vivement la 4e République.

Cette République est importante 64 ans après, parce que les trois autres Républiques n’ont pas été une panacée pour les multiples problèmes. Maintenant, le contenu de ce texte qui doit fonder la 4e République, devra s’inscrire dans la dynamique enclenchée par le président de la République lorsqu’il appelle à la constitution d’une commission. C’est cette commission qui devra donner le contenu à cette 4e République.

Cap sur les Etats fédérés

« Là, mon humble avis, ni l’Etat unitaire fortement centralisé, ni l’Etat unitaire fortement décentralisé n’ont constitué de réponse au problème quotidien des Congolais. Et donc, vivement la 4e République est pour moi, le premier point de la République. L’unique voie par laquelle nous devons expérimenter notre mécanisme à l’instar du fédéralisme. Parce que pour avoir été gouverneur pendant 12 ans, j’ai dirigé le Nord-Kivu, qui a une superficie de 59 000 km2. C’est les Rwandais et les Burundis réunis », mentionne-t-il, avant de considérer qu’autant l’ex-province Orientale avait la dimension de la France, autant l’ex-Équateur avait la dimension du Portugal. Et donc, il croit que l’expérience des États-Unis avec les États fédérés pourrait inspirer l’expérience nouvelle de ce qu’il appelle vivement la 4e République.

Et de poursuivre: ” Nous ne pourrions pas avoir la honte à nous retrouver autour d’une table de réflexion pour en parler. Parce qu’il ne faut pas qu’on nous interdise, nous, Congolais du 21e siècle, de réfléchir sur les textes fondateurs qui doivent diriger la République que nous voulons. Parce que d’autres qui ont réfléchi ne sont pas plus intelligents que nous pour penser que nous devons ne nous retrouver que dans le schéma qu’eux ont tracé.

Et donc, le président de la République n’a pas tort de faire cet appel parce qu’il considère que nous ne sommes pas moins que ceux des Congolais qui se sont retrouvés à Sun City pour que nous aussi nous définissions l’avenir qui doit guider la République démocratique du Congo.

Le moment s’y prête

« Et le contexte s’y prête bien parce que nous sommes au début d’un mandat. On dit souvent qu’il ne faut pas parler de la constitution dans le temps suspect. Ici, nous ne sommes pas dans le temps suspect comme on dit. Nous sommes en début de mandat et donc on ne peut pas croire qu’on le fait parce qu’on vise le glissement. C’est donc un contexte qui s’y prête bien parce que nous ne sommes qu’au début de mandat et c’est le moment favorable pour réfléchir tête froide sur le texte fondateur qui doit être celui de la République démocratique du Congo », explique-t-il.

“Vivement donc la quatrième République et vivement les intelligences pour se retrouver à partir du mois de janvier 2025 afin que ces intelligences parmi lesquelles je souhaite qu’il y ait des anciens gouverneurs, des anciens présidents d’Assemblées provinciales, des anciens présidents de chambres parlementaires, des anciens Premiers ministres, chefs de gouvernement et d’autres intelligences qui ont exercé le pouvoir d’État à des niveaux différents. Et ce, pour que cela donne en fait la lecture de l’expérience de la gestion d’un État parce que si on doit rassembler des néophytes qui n’ont jamais exercé le pouvoir d’État, nous nous l’avons exercé en tant que gouverneurs et bien ils vont se retrouver dans une sorte d’élucubration conceptuelle pour pondre encore une fois un texte inadapté aux réalités congolaises”, a émis l’ancien gouverneur du Nord Kivu. C’était avant d’ajouter ceci : ” Et donc, je pense que sans faire nous-mêmes l’apologie de ce que nous pourrions apporter comme contribution, on devra identifier ceux qui ont été à l’exercice du pouvoir depuis 1960 dans tous les schémas qui ont été tracés par la République pour que cela soit ce qui fonde la commission qui doit réfléchir. Pas des gens qui n’ont pas d’expérience de gestion administrative et politique de la RDC pour parler d’une gestion politique à venir alors qu’ils n’en connaissent pas les écueils. Voilà ma contribution pour ne pas appeler à une révision constitutionnelle », tranche Julien Paluku.




Enfants victimes et témoins des conflits: Pour une politique nationale qui garantira une prise en charge de cette génération pour lui offrir des véritables alternatives

Le Président de la République est profondément préoccupé par la situation tragique des enfants victimes et témoins des conflits dans la partie Est de notre pays. Ils sont non seulement victimes directes des conflits, mais aussi des témoins de scènes tragiques qui marqueront leur vie à jamais. Plus de 58% des personnes affectées par les conflits sont les enfants.

Il est revenu sur sa rencontre avec certains de ces enfants qui ont effectué le voyage de Goma pour qu’il les écoute et qu’il prenne des mesures qui s’imposent. Ils étaient porteurs d’un message souhaitant que la paix revienne urgemment dans leurs territoires respectifs.

Ces enfants aspirent à retrouver leurs maisons, à vivre en sécurité, et à bénéficier des droits fondamentaux qui leur sont reconnus. Il est, par conséquent, essentiel que des mesures appropriées soient prises dès maintenant pour ne pas compromettre l’avenir de cette jeunesse.

Pour ce faire, le Président de la République a engagé, sous la coordination de la Première Ministre, la Ministre des Droits Humains, la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, la Ministre du Genre, Famille et Enfants ainsi que la Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique à envisager, avec le concours des autres Ministères concernés et des personnes ressources, la mise en place d’une politique nationale qui garantira une prise en charge adéquate de cette génération afin de leur offrir des véritables alternatives pour leur avenir.

Il est attendu une présentation de la note conceptuelle de cette politique à la fin de juin 2025.

JMNK




Fatshi exige un plan d’urgence de gestion des crises et des catastrophes pour les trois prochains mois

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la cité de l’Union Africaine, la vingt-cinquième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 06 décembre 2024.

Le Président de la République a chargé le Gouvernement de renforcer ses capacités à répondre urgemment et efficacement à des situations de crise humanitaire, en mettant des ressources matérielles et financières nécessaires à la disposition des structures d’alerte et de réponse, et spécialement de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes (CSNGHC), tel qu’il avait souligné lors de la 108ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 11 aout 2023.

En effet, la situation humanitaire actuelle de notre pays caractérisée par les déplacements massifs des populations surtout dans l’Est, suite à la guerre d’agression rwandaise avec ses supplétifs du M23.

A côté de l’activisme des groupes armés, il y a aussi des catastrophes naturelles, telles que les inondations meurtrières, des pluies diluviennes, des naufrages récurrents sur les Lacs, le Fleuve Congo et ses affluents, des incendies et des glissements de terrains aux conséquences néfastes sur le plan humanitaire.

En cette période de fin d’année, les prévisions météorologiques annoncent des pluies excédentaires, à travers toutes les provinces du pays qui sont exposées à la vulnérabilité.

A cet effet, sous la coordination de la Première Ministre, il a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières ainsi que la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale à présenter, endéans 15 jours, un Plan d’urgence de gestion des crises et des catastrophes pour les trois prochains mois.




Révision ou changement constitutionnel: Bahati Lukwebo et l’Afdc attendent la mise en place de la commission multidisciplinaire 

Les langues commencent à se délier au présidium de l’Union sacrée de la nation sur la position à prendre quant à l’initiative du Président de la République, Félix Tshisekedi en sa qualité d’Autorité de référence de la plateforme, de réviser ou changer la constitution de la République.

Si du côté de l’Udps à travers son Secrétaire général, Augustin Kabuya, de CRD de Christophe Mboso et ses alliés, de Jean-Michel SamaLukonde, président du Sénat et ses alliés la position était connue au lendemain du lancement de cette initiative, il n’en était pas le cas pour trois figures de proue de l’Union sacrée de la Nation qui jusque là ont gardé un silence de cimetière quant à ce. Il s’agit de Jean-Pierre Bemba du Mlc, de Vital Kamerhe de l’Unc et de Modeste Bahati Lukwebo de l’Afdc.

Ainsi il a fallu attendre que Jean-Pierre Bemba, invité de l’édition spéciale de la radio Top Congo FM brise le silence que d’autres langues se délient. La dernière position en date prise au sein du présidium de l’union sacrée de la nation est celle de Modeste Bahati Lukwebo, 2ème vice-président du Sénat et Autorité morale de la plate-forme politique Alliance des forces démocratiques du Congo.

En effet, dans une déclaration faite hier dimanche à l’hôtel Béatrice dans la commune de la Gombe, l’Afdc a d’abord salué l’initiative du Président de la République d’adapter la constitution de la République aux réalités actuelles. Cependant, l’Afdc de Modeste Bahati déclare attendre la mise sur pied en janvier prochain de la commission multi disciplinaire qui sera chargée de la rédaction de projet de la nouvelle loi fondamentale.

Ceci tout en exprimant sa volonté d’en faire partie. Il s’agit d’une position pas clairement prise par Modeste Bahati et ses lieutenants, car ils devront se prononcer sur la question après les travaux. Donc le suspense est encore maintenu du côté de l’élu de Kabare sur la révision ou le changement de la constitution. La position de Modeste Bahati rejoint un tout petit peu celle de Jean-Pierre Bemba qui lui aussi attend la mise en place de la commission multidisciplinaire pour une position claire et définitive.

Contrairement à Augustin Kabuya, Christophe Mboso et Jean-Michel Sama Lukonde qui n’ont pas attendu la mise en place de cette commission pour prendre une position claire à ce sujet. Et du côté de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale et Autorité morale de l’Union pour la nation congolaise et ses mosaïques, c’est toujours et encore le silence radio. Peut-être les jours qui suivent seront très décisifs pour Vital Kamerhe qui certainement se prononcera sur la question.

Toutes ces hésitations et réserves constatées dans le chef de certains membres du présidium de l’Union sacrée de la nation sur l’initiative de chef de l’Etat de la révision ou de changement de la constitution démontrent clairement que la question n’a jamais été discutée à l’interne. Ce qui peut dans une certaine mesure porter un coup dure sur la cohésion au sein de la famille politique qui soutient Félicitations Tshisekedi.

RSK




Encadrement de la filière cobaltifère : Le ministre des Mines plaide pour la prolongation du mandat de l’ARECOMS et l’EGC

Le Ministre des Mines a soumis au Conseil le dossier lié à la problématique de l’encadrement de la filière cobaltifère en République Démocratique du Congo.

Il a rappelé que la révision du Code minier en 2018 a introduit un cadre spécifique pour certaines substances stratégiques (dont le cobalt, le germanium et le coltan), nécessitant une régulation spéciale pour leur exploitation et commercialisation.

A ce titre, les Décrets n°19/015 et n°19/016 signés en 2019 ont institué des mesures de sauvegarde et créé des structures dédiées : l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Marchés des Substances Stratégiques (ARECOMS) et l’Entreprise Générale du Cobalt (EGC), avec monopole d’achat et de vente du cobalt artisanal au nom de l’État.

Considérant le fait que le délai de cinq ans accordé aux structures précitées pour encadrer ce secteur arrive à expiration, le Ministre des Mines a motivé la nécessité de prolonger, par Décrets modificatifs, ce mandat afin d’assurer leur rôle stratégique dans la filière cobaltifère et d’optimiser les bénéfices pour le pays.




Le VPM au Plan présente le Plan National Stratégique de Développement

Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement a soumis au Conseil le Plan National Stratégique de Développement 2024-2028, pour examen et approbation.

Expliquant le cadre stratégique, il a souligné que la trajectoire de développement préconisée se fonde sur un scénario de valorisation des ressources naturelles.

Celui-ci postule que pour réussir la diversification de son économie, notre pays a intérêt à se servir de ses riches dotations en ressources naturelles (minerais, pétrole, terres arables, forêts, cours d’eau, etc.), en maintenant un régime économique et fiscal qui favorise les Investissements Directs Etrangers (IDE), tout en adoptant des technologies d’exploitation raisonnable et pro-environnement des ressources et de transformation locale des produits bruts. Cinq domaines de concentration des efforts du Gouvernement ont été identifiés pour fonder la logique d’intervention du PNSD 2024-2028.

Il s’agit de la diversification de l’économie Congolaise ; le développement du capital humain ; l’aménagement du territoire et le développement des infrastructures structurantes ; l’amélioration de la gouvernance et de la sécurité nationale, et le développement durable et équilibré des provinces.

Pour mesurer à la fois les progrès en termes de revenu par habitant et ceux relatifs aux efforts requis pour éliminer les contraintes structurelles, cinq métriques ont été choisies pour servir de cadre d’évaluation du Plan, en rapport avec les cinq domaines de concentration.

Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.




Rapport de la mission d’experts du Ministère des Sports et Loisirs et les parties prenantes dans la province de la Tshopo

Le Ministre des Sports et Loisirs a brossé le rapport de la mission d’experts du Ministère des Sports et Loisirs, du Mouvement sportif et de la Fédération Congolaise de Football Association à Kisangani dans la province de la Tshopo.

A la suite des visites des principales infrastructures sportives et de la tenue de l’atelier de réflexion sur le développement et la promotion des activités sportives, ce groupe de travail a pu produire une réflexion qui a abouti à un Plan d’exécution réaliste, capable de booster, à brève échéance, la relance du sport en général et du football en particulier dans cette partie du pays.

Le Ministre des Sports et Loisirs a présenté le contenu de ce Plan d’actions prioritaires qui prend en compte les besoins exprimés par les sportifs de cette province.

Il est assorti des prévisions budgétaires aux fins de répondre à la volonté du Président de la République exprimée lors de sa communication au Conseil des Ministres du 25 octobre 2024 à Kisangani.




Des situations socio-humanitaires alarmantes qui nécessitent une intervention urgente du Gouvernement

La Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale a fait le point au Conseil de quelques situations socio-humanitaires alarmantes du pays. Elle a fait le point des actions menées en faveur des sinistrés de la Plaine de Bipemba dans le Kasaï-Oriental, les déplacés du Camp Don Bosco et de l’orphelinat Don Bosco Ngangi dans le Nord-Kivu.

A ce jour, de millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays dont plus de la moitié se trouve dans la partie orientale ; confrontée à une insécurité alimentaire grave et des besoins humanitaires considérables.

Cela fait que le Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale est quotidiennement sollicité pour résoudre des problèmes sous plusieurs formes. A ces catégories, il y lieu d’ajouter la situation des compatriotes qui se rapatrient volontairement comme c’est le cas de ceux de Beyrouth.

Tous ces cas nécessitent une intervention urgente du Gouvernement.