La partie continentale reproche au PDP d’avoir sacrifié TSMC pour gagner les faveurs des Etats-Unis

La société Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est devenue un “acte d’allégeance” utilisé par les autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) pour s’attirer les faveurs des Etats-Unis, a déclaré mercredi une porte-parole de la partie continentale de la Chine.

En raison de la stratégie des autorités du PDP visant à obtenir le soutien des Etats-Unis à l'”indépendance de Taiwan”, ce n’est qu’une question de temps avant que TSMC ne devienne l’American Semiconductor Manufacturing Company, a indiqué Zhu Fenglian, porte-parole du Bureau des affaires de Taiwan du Conseil des affaires d’Etat, lors d’une conférence de presse.

Si les autorités du PDP continuent de trahir Taiwan sans scrupules, les avantages industriels de l’île seront inévitablement compromis et les intérêts des entreprises et de la population locales seront lésés, a-t-elle ajouté.

De nombreuses entreprises de Taiwan ont connu une croissance rapide grâce à la coopération à travers le détroit, prouvant que les efforts conjoints des deux rives pour renforcer l’économie de la nation chinoise sont la bonne voie à suivre, a-t-elle ajouté.

En commentant les critiques des autorités du PDP à l’égard des politiques favorables de la partie continentale de la Chine visant à stimuler l’intégration entre le Fujian et Taiwan, Mme Zhu a souligné que ces politiques visaient à offrir la plus grande commodité, les meilleures conditions et les garanties les plus solides aux compatriotes de Taiwan souhaitant étudier, travailler et vivre au Fujian.

Les autorités du DPP dénigrent et entravent la participation des entreprises de Taiwan au développement de la zone de démonstration pour le développement intégré à travers le détroit au Fujian, ce qui est une manifestation de leur nature inhérente à l'”indépendance de Taiwan”, a-t-elle ajouté.




Mondial 2030 et 2034: l’ensemble des candidatures seront présentées au Congrès extraordinaire de la FIFA pour décision

Le Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA), réuni mardi en visioconférence, a décidé de présenter l’ensemble des candidatures pour les éditions 2030 et 2034 de la Coupe du Monde de football au Congrès extraordinaire de l’instance, prévu mercredi également par visioconférence.

Au vu de l’analyse contenue dans les deux rapports d’évaluation des candidatures, il a été déterminé que l’ensemble des candidats dépassent les exigences minimums requises pour l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA et que “les candidatures seront par conséquent présentées au Congrès extraordinaire de la FIFA pour décision”, indique l’instance du football mondial dans un communiqué à l’issue de cette réunion tenue en amont du Congrès extraordinaire.

Le Conseil de la FIFA a en outre été informé des conclusions du rapport de l’auditeur indépendant (BDO) pour chaque dossier de candidature, lesquelles “énoncent que les deux procédures de candidature ont été conduites avec objectivité, intégrité et transparence”, ajoute la même source.

Dans son rapport d’évaluation des candidatures, publié le 30 novembre, la FIFA a affirmé que la candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030, unique dossier en lice, se caractérise par “sa qualité d’ensemble” et dépasse “les exigences minimales d’organisation” requises dans l’évaluation technique.

Cette solidité se retrouve dans l’évaluation technique, qui porte aussi bien sur les infrastructures (sportives et autres) que sur le potentiel commercial, a-t-on expliqué.

La candidature propose un large choix de sites de grande qualité répartis à travers 17 villes hôtes aux profils variés. Elle associe des installations existantes, emblématiques et reconnues qui accueillent régulièrement les plus grands clubs du monde ainsi que des projets de modernisation (constructions et rénovations). Les différentes propositions présentent toutes de sérieux arguments en termes d’héritage.

Il ressort du rapport que si l’ampleur des projets de construction dans un délai de six ans nécessite un suivi rigoureux, voire, le cas échéant, des mesures de soutien, il convient de souligner l’existence de facteurs d’atténuation, comme le fait que plusieurs projets sont déjà lancés (notamment au Maroc, où plusieurs stades doivent être livrés pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2025), la qualité et l’exhaustivité des plans proposés et l’engagement autour de ces projets, qui témoigne d’un haut degré de confiance.

La candidature Maroc-Espagne-Portugal 2030 propose des options variées et intéressantes pour ses stades, qui sont au nombre de 20 : six au Maroc, trois au Portugal et 11 en Espagne. Cela dépasse les exigences minimales (14 stades) définies pour la Coupe du Monde 2030, ce qui offre suffisamment de flexibilité pour choisir des enceintes diversifiées et emblématiques dans les trois pays, souligne le rapport.

Le rapport note également que les stades de Santiago Bernabéu, à Madrid, Camp Nou, à Barcelone et le Grand Stade Hassan II de Casablanca ont été proposés pour le match d’ouverture et la finale.




Julien Paluku donne 10 points importants du discours sur l’état de la nation de Félix Tshisekedi 

1. Trente minutes consacrées à la transformation agricole comme désormais puissant levier du développement du pays. 11% du budget 2024 seront consacrés à ce secteur étendu aux routes de desserte agricoles dont 38.000 kms d’ici 2028. L’autosuffisance alimentaire ne doit plus être un slogan. Un clin d’œil à la ZES de Maluku comme symbole de la relance industrielle en RDC

2. La situation sociale incluant la stabilité des prix, le pouvoir d’achat, la couverture santé, la poursuite de la gratuité, la rénovation de la fonction publique congolaise

3. Tirer profit du potentiel environnemental pour financer le développement à travers la finance- climat, le crédit carbone.

4. De la sécurité : Ils comptaient sur une victoire facile mais les agresseurs et leurs supplétifs ont déchanté et ce n’est pas fini. Aussi, les mesures sur l’état de siège seront prises conformément aux dernières recommandations de la mission gouvernementale.

5. Honorer le pouvoir coutumier par la reconnaissance officielle de ses tenants.

6. Justice pour tous avec 2500 magistrats engagés sur 5000 recrutés. Tolérance zéro contre les violations des droits humains et VBG.

7. Diplomatie comme levier pour appuyer les efforts nationaux. La RDC s’est montrée aussi comme élément catalyseur de paix en Afrique pour ne citer que la facilitation de la paix au Tchad. Aussi, le Forum sino-africaine et, Corridor de Lobito sont tout autant les actions diplomatiques.

8. A la jeunesse de dire non aux sollicitations des ennemis et de barrer la route aux manipulateurs.

9. Fronts médiatique judiciaire et militaire pour notre dignité et prospérité collective.

10. Engager le pays dans une réflexion Nationale sur une réforme constitutionnelle en vue de mettre en place un cadre plus adapté aux réalités congolaises.

ENFIN TOUT EST POSSIBLE A CELUI QUI RÊVE, OSE ET N’ABANDONNE PAS. PRÊT A SERVIRE LA RDC ET SON PEUPLE, A CONCLU FELIX ANTOINE TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT.




La CAF procédera au tirage au sort des qualifications pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA jeudi

La Confédération Africaine de Football (CAF) organisera le tirage officiel des qualifications pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA le jeudi 12 décembre 2024 au siège de la CAF au Caire.

Le tirage se tiendra à 14h00, heure du Caire (12h00 GMT), et sera diffusé en direct sur CAF TV, la chaîne YouTube officielle de la CAF.

L’Afrique accueillera pour la première fois la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, qui se tiendra au Maroc du 17 octobre au 8 novembre 2025.

Le Kenya, le Nigeria et la Zambie étaient les trois représentants africains lors de la dernière édition, où le Nigeria a atteint les quarts de finale, tandis que les campagnes du Kenya et de la Zambie se sont terminées en phase de groupes.

Pour les qualifications, 28 nations africaines s’affronteront pour obtenir l’une des cinq places disponibles pour le continent africain.

Les 28 nations en lice sont : Algérie, Bénin, Botswana, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, RD Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Guinée équatoriale, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Guinée, Kenya, Namibie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Tanzanie, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe + le pays hôte de la Coupe du Monde : le Maroc.




La CAF organisera le tirage au sort des qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA au Caire, ce jeudi

La Confédération Africaine de Football (CAF) effectuera le tirage officiel des qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA au siège de la CAF au Caire, le jeudi 12 décembre 2024.

Ce tirage au sort aura lieu à 14h30 heure du Caire (12h30 GMT), juste après celui des qualifications pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, prévu à 14h00 (12h00 GMT).

Les deux tirages seront diffusés en direct sur la chaîne YouTube officielle de la CAF, CAF TV.

La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2026 réunira vingt-quatre (24) nations, dont quatre (4) représenteront l’Afrique.

Lors de l’édition 2024, qui s’est tenue en Colombie, le Cameroun, le Ghana et le Nigeria ont porté les couleurs africaines. Le Nigeria s’est arrêté en huitièmes de finale, tandis que les parcours du Cameroun et du Ghana ont pris fin en phase de groupes.

Procédures officielles du tirage au sort

Les 24 nations engagées sont :

Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC, Côte d’Ivoire, Djibouti, Égypte, Guinée équatoriale, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Malawi, Mali, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Tanzanie, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe.




La CAF procédera au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine 2026 au Caire ce jeudi

La Confédération Africaine de Football (CAF) effectuera le tirage au sort officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2026 le jeudi 12 décembre 2024, au siège de la CAF, situé au Caire.

Le tirage se déroulera à 14h00 heure du Caire (12h00 GMT) et sera diffusé en direct sur CAF TV, la chaîne YouTube officielle de la CAF.

Douze équipes disputeront la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2026, ce qui constitue une étape essentielle vers la promotion et le développement du football féminin en Afrique.

La dernière édition de la CAN Féminine avait eu lieu au Maroc, où elle a battu tous les records d’affluences et d’audience.

Les éliminatoires de la CAN Féminine 2026 verront la participation de 38 équipes africaines, dont le pays hôte, le Maroc, déjà qualifié pour le tournoi final.

Les équipes participantes

Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, Congo, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Égypte, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée équatoriale, Kenya, Mali, Malawi, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.




Il est urgent d’établir un mécanisme national de prévention de la torture face aux conditions inhumaines de détention

Le Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT) a appelé aujourd’hui à une action urgente pour établir un mécanisme de prévention de la torture en République Démocratique du Congo (RDC), à la suite de sa première visite dans le pays du 1er au 7 décembre.

« Les progrès réalisés par la RDC dans la mise en place de son mécanisme national de prévention (MNP) sont très encourageants, mais une mise en œuvre rapide est essentielle », a déclaré Hamet Saloum Diakhaté, chef de la délégation du SPT.

« Ce mécanisme national de prévention est nécessaire pour remédier rapidement aux déplorables conditions de détention que nous avons observées au cours de notre mission et est aussi essentiel pour prévenir la torture et les mauvais traitements. »

La RDC a ratifié le Protocole facultatif à la Convention contre la torture (OPCAT) en 2010, s’engageant à créer un MNP indépendant pour surveiller les lieux de privation de liberté et prévenir la torture, et travaille depuis lors à la mise en place de son MNP afin de se conformer à ses obligations internationales.

Au cours de la visite, la délégation a tenu des réunions de haut niveau avec plusieurs autorités, notamment le Ministre de la Justice, garde des sceaux, la Ministre des Droits humains, le Président du Sénat et le Président de la Commission des Droits de l’Homme de l’Assemblée nationale, ainsi qu’avec le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des représentants du corps diplomatique, de la société civile et des agences des Nations Unies.

La délégation a également effectué des visites inopinées dans plusieurs lieux de détention, dont deux prisons, plusieurs commissariats de police ainsi que dans les cachots du Palais de Justice de Kinshasa. Lors de ces visites, ses membres ont mené des entretiens confidentiels avec des détenus, des agents pénitentiaires, des policiers et le personnel médical.

« Nous avons constaté que la surpopulation carcérale s’étend aux cellules et aux cachots des commissariats de police et des tribunaux, qui sont des lieux pas du tout adaptés à la détention de personnes au-delà de 48 heures ; cette situation est principalement causée par le recours systématique à la détention provisoire et cela pendant de trop longues périodes », a encore déclaré Diakhaté.

A l’issue de la visite, le SPT soumettra un rapport confidentiel à la RDC détaillant ses observations et recommandations pour prévenir la torture et améliorer les conditions de détention. Il a encouragé le gouvernement à rendre le rapport public pour faciliter la mise en œuvre de ses recommandations.

Le SPT a pour mandat d’effectuer des visites inopinées dans les prisons, les centres de détention, les commissariats de police, les hôpitaux psychiatriques et tout autre lieu où des personnes sont privées de liberté, et cela dans tous les États parties à l’OPCAT. Depuis le début de son mandat en 2007, le SPT s’est rendu dans plus de 80 pays.

La délégation du SPT était composée de Hamet Saloum Diakhaté, chef de la délégation (Sénégal), Hamida Dridi (Tunisie), Jakub Czepek (Pologne) et Julia Kozma (Autriche).




Système de sanctions du Groupe de la Banque mondiale : promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption

L’obligation de rendre compte est un principe de base d’une bonne gouvernance. Dans un monde en rapide évolution, comment les institutions publiques peuvent-elles s’assurer que leurs systèmes de contrôles et de contrepoids restent solides et peuvent s’adapter aux changements ?

Le Groupe de la Banque mondiale a récemment précisé sa mission, sa vision et ses orientations stratégiques afin de répondre aux besoins pressants actuels et futurs. Nous modifions l’approche que nous suivons avec nos clients et nos partenaires, notamment les autorités publiques, le secteur privé et d’autres institutions multilatérales afin d’agir de manière moins bureaucratique et d’être plus souple, efficace et efficient. Nous augmentons l’ampleur de nos financements, nous accroissons notre capacité de financement pour réduire le coût de nos prêts et élargir l’accès à ces derniers, et nous travaillons activement dans des régions confrontées à la fragilité et aux conflits, où peu d’autres entités opèrent.

L’expansion de nos activités est loin d’être sans risque. Nos opérations et la réalisation de nos objectifs sont constamment menacées par la possibilité d’actes frauduleux et de corruption pouvant provoquer le détournement de fonds du Groupe de la Banque mondiale. L’obligation de rendre compte doit être un pilier de notre action et un élément fondamental de tous les efforts que nous déployons pour devenir une meilleure banque, rapide et efficace.

Pour mettre ses ressources à l’abri de gaspillages et d’emplois abusifs, le Groupe de la Banque mondiale a recours à un rigoureux système de sanctions à deux niveaux qui assure le respect des normes d’intégrité dans le cadre de ses financements et de ses garanties. Ce système lui permet de s’assurer que ses fonds sont utilisés aux fins prévues en imposant aux contrevenants des sanctions pour les obliger à répondre de leurs actes. Dans quelle mesure ce système sera-t-il toutefois en mesure de relever les défis de demain ?

Tous les systèmes de jugement reposent sur trois piliers essentiels : l’indépendance, la transparence et l’équité. Il est ainsi possible au processus de résister à l’épreuve du temps, mais aussi de faire face à un monde en évolution.

L’indépendance est la pierre angulaire de notre système de sanctions. Sans elle, toute décision prise par le Groupe de la Banque mondiale manquerait de crédibilité et pourrait être contestée. Elle est assurée par les unités suivantes : la Vice-présidence de l’intégrité, qui enquête sur les allégations d’actes répréhensibles commis par des entreprises et des particuliers et les officialise ; le Bureau des suspensions et des mesures d’exclusion (OSD), qui est dirigé par le directeur du service des suspensions et des mesures d’exclusion et constitue le premier niveau d’examen ; et le Conseil des sanctions, qui est un tribunal administratif composé de sept juristes internationaux externes et constitue le deuxième et dernier niveau d’examen. Ces unités adhèrent aux principes d’impartialité et d’indépendance et s’acquittent de leurs responsabilités sans influence indue. Les différents membres du Conseil des sanctions, en particulier, se conforment à de strictes règles d’éthique qui leur permettent de ne pas participer au traitement d’un dossier en cas de véritable conflit d’intérêts et dans toute situation qui pourrait susciter des doutes raisonnables quant à leur impartialité ou à leur indépendance.

 

La transparence et la responsabilité vont de pair. Le système de sanctions poursuit ses opérations de manière publique et partage les informations, et donne ainsi confiance dans ses processus, accroît leur crédibilité et garantit la cohérence des résultats. Depuis sa création en 2007, le système a imposé des sanctions à 828 entreprises et particuliers. L’OSD a publié 271 avis de procédures de sanctions non contestées au titre de 415 sanctions, et le Conseil des sanctions a rendu 143 décisions. Ces documents sont disponibles en ligne et accessibles à tous, de même que les processus et procédures applicables. Nos rapports annuels témoignent également de notre volonté de transparence.

Enfin, le souci d’équité doit régir toutes nos actions. Le système de sanctions repose sur le principe selon lequel nul ne doit faire l’objet d’une action administrative défavorable avant qu’une procédure régulière suffisante et adéquate ait été menée. En d’autres termes, il est nécessaire que les mesures de protection nécessaires aient été prises pour que toutes les parties prenantes, y compris le grand public, puissent avoir confiance dans l’issue du processus de jugement. De nombreux aspects du système de sanctions, notamment le droit à deux niveaux d’examen indépendant, le droit d’être informé des allégations et des preuves présentées à l’appui, la possibilité de se faire entendre (en soumettant des mémoires écrits et, au niveau du Comité des sanctions, en participant à une audience) et le droit de se faire assister d’un avocat, reflètent ces garanties.

En respectant ces trois piliers, le système de sanctions est en mesure de relever les défis actuels. Nous devons toutefois nous préparer à faire face aux défis à venir en continuant à travailler avec nos partenaires internes et externes pour promouvoir l’innovation, approfondir nos connaissances et améliorer notre efficacité. La récente publication des modifications apportées aux Lignes directrices du Groupe de la Banque mondiale en matière de sanctions, qui témoignent de notre détermination à poursuivre cette évolution et à assurer l’obligation de rendre compte, a marqué une étape importante.

Les efforts de coopération et d’harmonisation que nous menons avec d’autres banques multilatérales de développement (BMD) nous aident à assurer l’efficacité de nos processus et procédures et à les actualiser. Cette collaboration renforce les efforts de chaque institution et contribue à rendre le cadre mondial plus solide. Les initiatives des BMD comme l’accord d’application mutuelle des décisions d’exclusion, communément appelé accord d’exclusions croisées, renforcent la cohérence et amplifient l’impact des mesures de responsabilisation de chaque institution. Nous devons continuer à aider les entités sanctionnées à améliorer leurs politiques internes et leurs pratiques commerciales avec l’aide du Responsable du respect de l’intégrité du Groupe de la Banque mondiale.

Alors que le Groupe de la Banque mondiale s’efforce de remplir sa mission en adoptant des approches novatrices, ses partenaires et ses clients peuvent être sûrs que le système de sanctions est résistant, orienté vers l’avenir et en mesure de jouer son rôle dans un monde qui évolue rapidement.

Wencai ZhangJodi T. GlasowJamieson Andrew Smith




Etat de la nation : Félix Tshisekedi se dit satisfait de la stabilité du taux de change

Il s’agit du premier discours sur l’état de la nation du président Tshisekedi dans son deuxième mandat. Ce mercredi 11 décembre 2024, Félix Tshisekedi, président de la République s’exprime devant les deux chambres du parlement réunies en congrès. Il a dans son discours, évoqué l’inflation monétaire. Le Chef de l’État congolais a indiqué que le taux de change a été stabilisé grâce à une gestion rigoureuse des finances publiques et à une étroite coordination entre le gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC).

 

« Au 27 novembre 2024, nos réserves internationales atteignaient 6 milliards 117 millions 50 mille dollars américains, couvrant 14 semaines d’importations, renforçant ainsi notre capacité à faire face aux incertitudes économiques », a déclaré le président de la République.

 

« Nous avons stabilisé le cadre macroéconomique, amélioré l’environnement des affaires et mobilisé des financements à des conditions plus favorables. Ces avancées ont élargi nos marges de trésorerie et permis au Trésor public de financer des projets structurants », a t-il poursuivi.

 

 

 

 

 

Mboshi




Sacrée Dame pluie !

Daniel Bumba va surement s’arracher ses beaux cheveux acquis quelques mois après son arrivée à la tête du Gouvernorat de la ville-province de Kinshasa. Tant, Dame la pluie l’a défié en cette journée du mardi 10 décembre, dès les premières heures de la matinée. Une dame qui s’est bien moqué de sa gestion environnementale qu’il a hérité, de l’actif au passif, après le départ du trop controversé Gentiny Ngobila dont les rapaces politiques ont dit de lui n’avoir rien fait pour la ville. Faux, ont argumenté ses fanatiques. Là n’est pas notre problème !

Nous voici au mois où le ciel est censé arroser la capitale et ses environs de pluies diluviennes. Si, du moins, l’on en croit les prévisions de la Mettelsat. L’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite de la République démocratique du Congo.

Les averses ponctuelles n’ont pas attendu la météo pour combler de leurs eaux généreuses les milliers – si pas les millions – d’ornières qui labourent les principales artères de la ville de Kinshasa. Pas étonnant qu’après la pluie, vienne le sale temps.

La semaine dernière, à quelques jours du mois d’avril, une pluie inattendue a surpris piétons et transporteurs. Trempés par la douche céleste, ceux qui ne pouvaient s’abriter se sont butés à des tas de lacs artificiels qu’ils ne pouvaient traverser à la nage.

Les nids-de-poule d’avant la pluie se sont carrément mués en cuvettes d’eaux. Pour avancer sur les grandes artères, les motos à deux roues, les tricycles et les véhicules ne pouvaient se mouvoir qu’en slalomant entre les crevasses, de peur de s’engouffrer dans les lacs occasionnels.

A défaut des trottoirs commodes, nombre de piétons n’ont eu d’autres choix que d’avancer les pieds dans l’eau. Les plus audacieux se sont mués en acrobates, sautillant d’une pierre à une autre. Les plus prudents ont dû s’abriter longtemps, en attendant que les eaux de pluie s’infiltrent…

En amorçant ce mois pluvieux, les dégâts s’annoncent pires, si l’on n’y prend garde. L’affluence de précipitations présage des débordements des cours d’eau. Voire, des inondations qui risquent de dégrader davantage l’état défectueux de nos routes.

Il est donc temps de curer nos caniveaux. D’évacuer ces immondices qui s’amoncellent depuis des semaines le long des rigoles curées. Et qui risquent de retourner dans ces caniveaux sous l’impulsion des torrents d’eaux.

C’est aussi le temps de boucher nos ornières, en n’attendant pas que des fonds faramineux soient débloqués pour, enfin, commencer à se mettre à l’œuvre. Sinon, ce serait un poisson d’avril que de croire que tout va s’arranger en un coup de baguette magique.

Willy K.