Modification de la Constitution: Le « Oui mais… » de Kamerhe, Bemba et Bahati 

Le débat sur la modification de la Constitution de la République poursuit son bonhomme de chemin dans l’opinion publique en République Démocratique du Congo. Chaque jour qui passe, des prises de position sont enregistrées dans les médias dans le sens de la révision, du changement ou de maintien de la Loi fondamentale du pays.

Si à l’Opposition, on ne veut entendre parler, ni de la révision, encore moins du changement de la loi fondamentale, par contre à la Majorité ou à l’Union Sacrée de la Nation, c’est l’adhésion totale à cette initiative du Président de la République qui veut que le pays soit doté d’une nouvelle Constitution adaptée aux réalités actuelles du pays.

Cependant, dans le chef de certains ténors de présidium de l’USN, à l’instar de Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Modeste Bahati, c’était le silence radio. Personne n’avait pipé mot ou faire un quelconque commentaire sur ce qu’avait annoncé le Président de la République à Kisangani, à Lubumbashi, à Kipushi, à Kalemie et à Isiro.

Il a fallu attendre que le leader du Mouvement de Libération du Congo s’exprima sur les ondes de la radio Top Congo Fm pour que les langues se délient. Modeste Bahati et Vital Kamerhe ont fini par se prononcer sur cette question mais avec des réserves contrairement à Augustin Kabuya, Christophe Mboso et Jean Michel Sama qui étaient les premiers à rejoindre sans condition l’initiative de Félix Tshisekedi.

 

Tout se jouera à la mise en place de la commission multidisciplinaire

 

C’est Vital Kamerhe qui était le dernier ténor de présidium de l’union sacrée de la nation à se prononcer sur l’initiative de Président de la République de modifier voire de changer la constitution de la République.

En effet, contrairement à Jean Pierre Bemba qui a choisi le studio de la radio Top Congo FM pour s’exprimer et Modeste Bahati Lukwebo qui s’est résolu à s’offrir une matinée politique, Le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a profité de l’entretien qu’il a eu avec le Président de le République, Félix Tshisekedi, à la veille de son discours sur l’état de la Nation, pour lever tout équivoque.

A l’image d’un enseignant, celui qu’on surnomme « Mwalimu » traduisez « Enseignant » a d’abord rappelé les dispositions de l’article 218 de la Constitution qui reconnaissent au Président de la République, au Gouvernement réuni en Conseil des ministres, aux deux chambres du Parlement et au Peuple Congolais, à travers une pétition de cents milles signatures l’initiative de modifier la constitution.

Cependant, VK indique que la question pousse à la réflexion. « Certains commencent à réfléchir à haute voix ; d’autres réfléchissent à voix basse et certains préfèrent aller vite en besogne. Ce que le Président n’a demandé à personne », a fait remarquer Vital Kamerhe qui visiblement, est de ceux qui réfléchissent à voix basse. Voilà qui justifie sa prise de position tardive et réservée. A contrario, sans qu’il ait déclaré ouvertement, Augustin Kabuya et les autres « pro changement de la Constitution » sont dans le camp de ceux qui vont vite en besogne, sans que le Président de la République leur ai demandé. Et c’est ce qui justifierait la précipitation avec laquelle la campagne en faveur du changement de la Constitution est menée par ce camp.

En toute prudence et sans se prononcer clairement, Vital Kamerhe attend la mise en place de la commission multi disciplinaire qui sera chargée de la rédaction de la nouvelle constitution pour lever une option là-dessus.

Les discours de Jean Pierre Bemba, Modeste Bahati et Vital Kamerhe ont un dénominateur commun, c’est cette commission multidisciplinaire. Donc pour le trio, point n’est besoin de se précipiter pour un quelconque feu vert au changement de la Constitution. Ce n’est un secret de polichinelle que Kamerhe, Bemba et Bahati nourrissent des ambitions de briguer la magistrature suprême à la fin de deux mandats constitutionnels de Félix Tshisekedi en 2028. Ce serait prématuré pour veux de rejeter une telle démarche, même s’ils n’en sont pas d’accord, étant donné qu’ils sont encore « à la mangeoire » et ont intérêt à protéger leurs intérêts.

Tout se jouera donc à la mise en place de la commission multidisciplinaire et ses conclusions pour que Jean-Pierre Bemba, Modeste Bahati et Vital Kamerhe, chacun en ce qui le concerne, prenne position.

RSK




Maintien du prix du carburant à la baisse: la Première Ministre Judith Suminwa veille au grain

Depuis début octobre dernier, les prix des produits pétroliers ont connu une forte baisse en République Démocratique du Congo. Ce résultat obtenu grâce aux efforts du Gouvernement Suminwa dans le cadre de la lutte contre la vie chère, a une incidence positive dans le quotidien des Congolais.

Ce mardi 10 décembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa a reçu une délégation de l’Association congolaise des banques (ACB), conduite par sa présidente Marie-Gabrielle Kalenga Opere, DG de Standard bank.

Le caucus des banques commerciales, partenaires du Gouvernement congolais dans la réussite de cette revue à la baisse du prix du carburant à la pompe, a échangé avec la Cheffe de l’Exécutif central sur la deuxième phase du financement du manque à gagner dans le secteur pétrolier.

“Nous avons été reçus par Son Excellence Madame la Première Ministre afin de discuter et de s’accorder sur les dernières étapes avant le décaissement par les banques commerciales qui ont décidé d’accompagner le Gouvernement pour éponger le manque à gagner dans le secteur pétrolier”, a déclaré Marie-Gabrielle Kalenga, présidente de l’ABC.

Prenant la balle au bond, la délégation des banques a, lors de cet entretien, exposé à la Première Ministre Suminwa quelques préoccupations du secteur bancaire au pays.

” Et nous avons aussi saisi cette opportunité que la Première Ministre nous a accordée pour présenter quelques doléances que le secteur bancaire rencontre actuellement notamment par rapport à la loi des Finances 2025, qui apporte quelques changements qui pèsent sur la fiscalité des banques commerciales en RDC. Et la Première Ministre nous a accordé toute son attention, et a promis de pouvoir nous aider à trouver des solutions idoines aux problèmes qui touchent au secteur bancaire”, a confié la Dg de Standard Bank.

Dans la première phase de financement du manque à gagner du secteur pétrolier, quatre banques commerciales accompagnent les efforts de l’Exécutif Central. A savoir : Equity BCDC, Standard Bank RDC, First Bank RDC et Eco Bank Congo.

Devant la Première Ministre Judith Suminwa, le Caucus desdites banques, a réaffirmé son désir de rester aux côtés du Gouvernement dans cette initiative.

“C’est une très belle opportunité pour nous en tant que banques commerciales de démontrer notre capacité à accompagner le Gouvernement et à travailler ensemble”, s’est félicitée Marie-Gabrielle Kalenga.

Pour rappel, dans le Programme d’actions de son Gouvernement, la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, s’est s’engagée à garantir l’accès aux services sociaux de base au peuple congolais.

C’est dans ce cadre que depuis le 02 octobre dernier, le litre d’essence est passé de 3.340 FC à 2.990 FC dans la zone Nord et Ouest, et dans la partie Sud et Est, le litre d’essence se négocie respectivement à 3.856 et 3.776.

Une autre action qui contribue sensiblement à la lutte contre la vie chère, cheval de bataille du Gouvernement Suminwa.




L’étendue de la corruption en Rdc ressemble à un filet dans lequel tous les Congolais sont pris (Par Dr Prof Antoine Roger Lokongo)

En République Démocratique du Congo, les gens qui sont portés au pouvoir, l’état de siège, l’IGF, la conduite de la guerre à l’Est, le législatif, l’exécutif, la présidence, le système judiciaire, la Banque centrale, les entreprises privées et publiques ou de l’État, les partis politiques, la société civile, les diplomates, l’armée, les femmes et les hommes d’affaires, certaines églises, certaines ONG, certaines universités, etc.; sont tous des agents de corruption !!!

Et cette corruption, surtout du pouvoir, finit toujours par se répandre au sein du peuple, comme l’avertit Mazouz Hacène, se déguisant en d’innombrables pratiques, survie oblige !

En effet, se laisser corrompre et fréquenter les corrompus pour survivre prouve que tout le monde dans ce pays est sous le règne de corruption sans exception. Corrompre une personne avec de l’argent va de pair avec l’achat de son silence et donc de sa conscience.

En RDC, s’il est vrai que le régime actuel mérite une médaille d’or en corruption (manque de moralité et d’éthique de la part des agents publics, recherche effrénée du gain facile, lenteurs administratives…), cependant, l’étendue de la corruption en RDC ressemble à un filet dans lequel tous les Congolais sont pris. Et donc les droits de l’homme ne peuvent pas être respectés dans une société corrompue, car tout le monde est privé de son droit d’être crédible, ce qui justement différencie l’homme de l’animal. Malheurs aux enfants et aux jeunes privés de repères. Comme le dit un proverbe chinois, « Si vous voulez détruire un pays ennemi, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter cher en pertes humaines. Il suffit de lui détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption. Ensuite, il faut attendre vingt ans, et vous aurez un pays constitué d’ignorants et dirigé par des voleurs. Il vous sera alors très facile de les vaincre. » C’est justement ce que nous sommes en train de vivre: l’après-Mobutu!

Pour paraphraser Duc de Lévis, le Congo est si corrompu que l’on acquiert la réputation d’homme de bien seulement en ne faisant point le mal (en ne corrompant plus davantage car on a déjà atteint le dernier degré de corruption).

Le régime du président Félix Tshisekedi considère la Constitution actuelle en vigueur en RDC comme une vieille marmite (nzungu ya kala) mais qu’il continue d’utiliser pour préparer la nourriture: signature des accords relatifs à la voie ferroviaire de Lobito, discours sur l’état de la nation, etc., qui ne peuvent se justifier que sur base de la Constitution actuelle en vigueur. C’est comme un homme qui a déclaré le divorce avec sa femme, mais qui continue de partager le lit avec elle !

Il se rendra bientôt compte que “Nzungu ya kala babwakaka te,” (on ne jette pas une vieille casserole). Et parce que le Congolais se laisse facilement être manipulé par le pouvoir, il devient ainsi un homme corrompu ou une femme corrompue.

Car, face à un gouvernement sans redevabilité au peuple (pleins pouvoirs sans garde-fous), ce dernier devient sans défense face à la corruption du gouvernement.

Pour comprendre le modus operandi de “l’Union Sacrée” qui, actuellement, tient les rênes du pouvoir en RDC, il faut prendre au sérieux les paroles de Georges Bernanos selon lesquelles “Ce qui rend la corruption, ou même la simple médiocrité des élites, si funeste, c’est la solidarité qui lie entre eux tous leurs membres corrompus ou non corrompus, dans la défense du prestige commun (de l’intérêt commun)”. Prestige commun ou intérêt commun veut dire garder le pouvoir le plus longtemps que possible, par le truchement du changement de la constitution, pour s’enrichir encore davantage au détriment du peuple et du pays, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale déjà compromises, des territoires entiers cédés en contrepartie des intérêts sordides.

Peuple Congolais écoutez bien: Ce dont vous avez besoin maintenant même ce ne sont pas des conférences internationales budgétivores sur la lutte contre la corruption ou un état de siège élastique également budgétivore, tout ça, pour servir d’écran de fumée à la corruption. Le seul changement dont vous avez besoin à ce stade de votre histoire c’est le changement de rapport de force au front de l’Est du pays contre la coalition Tutsi-Anglo-Saxonne.

“Aucune race n’est supérieure à l’autre. Depuis la préhistoire, c’est toujours le rapport de force qui décide de qui est le maître et de qui est le sujet,” comme l’écrit Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra dans “L’Equation Africaine” 2011).

Muriel Barbery quant à elle souligne que “la diplomatie échoue toujours lorsque le rapport de force est équilibré. On a jamais vu un plus fort accepter les positions diplomatiques de l’autre.” Muriel Barbery dans “L’Elégance du hérisson” (2006).

A bon entendeur, salut !




Après les réponses de deux membres du Gouvernement: Sama Lukonde insiste sur l’application des recommandations formulées par les initiateurs des questions orales

La séance plénière présidée, ce 10 décembre 2024, par l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde Président du Sénat s’est penchée sur l’audition des réponses du Vice-Premier Ministre chargé du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement et son Collègue de la Recherche scientifique et Innovation technologique en rapport avec les questions orales avec débats qui leur avaient été adressées.

Pour rappel, le Sénateur Célestin Vunabandi avait interpellé le Vice-Premier Ministre chargé du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement pour obtenir la lumière sur l’état actuel du processus de planification dans le pays, en vue de s’enquérir du niveau réel des avancées et des défis rencontrés dans ce domaine stratégique pour le développement.

De son côté, le Sénateur Michel Lingepo avait adressé une question orale au Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique concernant la cartographie géographique.

Intervenant en premier, le Ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda a éclairé la lanterne des Sénateurs sur principalement le fonctionnement de l’Institut Géographique du Congo (IGC) qui nécessite des actions concrètes visant la redynamisation de différents centres de recherche. Des réponses en rapport avec la mise en place du Fonds national de la Recherche scientifique et l’innovation technologique ont été apportées aux sages de la République sans oublier l’éclairage du Ministre Gilbert Kabanda sur l’état actuel des bornes frontières de la RDC, etc.

 

Pour sa sa part, le VPM en charge du Plan, Guylain Nyembo s’est étendu principalement sur la problématique du recensement scientifique de la population afin de doter le pays des données statistiques fiables sur la démographie. Il a épinglé la question de l’évaluation de la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL145T) dont le taux d’exécution sur l’ensemble du pays est de 32%. Guylain Nyembo a, pour ce faire, annoncé la tenue, au premier trimestre 2025, de la toute première revue à mi-parcours pour évaluer ce gigantesque programme porté par le Chef de l’État.

Plusieurs autres éléments des réponses ont été passés au peigne fin, notamment celles liées au Plan National Stratégique de Développement (PNSD), à l’atteinte par la RDC des objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030, et au partenariat en rapport avec l’aide au développement.

Le VPM du Plan a terminé son intervention en demandant au parlement, autorité budgétaire, d’allouer le financement à la réalisation du Plan national Stratégique de Développement (PNSD).

Des recommandations

Les membres du gouvernement ayant ainsi répondu aux préoccupations soulevées par les sénateurs au cours du débat de la veille, le Président du Sénat a invité les auteurs des questions orales avec débat à réagir conformément à l’article 168 du Règlement intérieur du Sénat.

L’honorable Michel Lingepo a recommandé à l’Écofin de répondre favorablement à la demande de financement formulée par le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique pour la prise en charge de l’Institut géographique du Congo, au ministre de surseoir la vente du patrimoine immobilier de cet institut, et à la Commission de suivi évaluation du Sénat de veiller à l’application de toutes ces recommandations.

L’honorable Vunabandi a déclaré que les réponses du VPM l’ont laissé sur sa soif. Toutefois, il a estimé que la responsabilité n’incombe pas qu’au seul ministère du Plan, au regard des déficiences existant pour faire aboutir un recensement scientifique digne de son nom. Quant aux demandes de soutien formulées à l’endroit du Sénat à travers des lois, le sénateur pense que c’est au ministre de proposer des projets de loi y relatifs. Il lui a également recommandé de relancer le processus de recensement scientifique et de doter l’Institut national de la Statistique des moyens de sa politique ainsi que de mettre en place un programme réel d’investissements publics pour permettre au pays de disposer d’une trajectoire de développement. Au Sénat, il a demandé de diligenter une enquête sur le processus de recensement scientifique qui a pataugé depuis des années.

Enfin, le président Jean-Michel Sama Lukonde a relevé la pertinence de la recommandation concernant l’appui budgétaire et l’accompagnement législatif à apporter à ces deux secteurs vitaux, les ministères du Plan et de la Recherche scientifique pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs respectifs. Il promet le soutien du Sénat pour des projections à court, moyen et long termes et l’innovation ô combien importante pour le développement intégral du pays. Il rassure que le travail se poursuivra au niveau des Commissions pour le suivi des recommandations, surtout la Commission suivi et évaluation du Sénat.

Le Quotidien




Judith Suminwa lance le Forum Régional des pays de la CEEAC sur l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé, ce mardi 10 décembre 2024, au lancement du Forum Régional des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur l’Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels (EFTP). Il s’agit d’une rencontre de haut niveau organisée par le Bureau Pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), en collaboration avec le ministère national de la Formation Professionnelle.

Ces concertations sont axées sur le thème : « L’EFTP face aux défis de l’employabilité des jeunes en Afrique centrale : Quelles perspectives pour la réalisation de l’Objectif Durable de Développement 8 ».

 

L’objectif principal de ce forum est de développer une stratégie régionale pour le développement de l’EFTP en Afrique centrale en vue d’améliorer la transmission des compétences, l’employabilité, les programmes pour répondre aux demandes de transitions numériques et vertes ainsi que la mobilité des jeunes au sein des États membres de la CEEAC.

Dans son allocution, la Première Ministre a réitéré l’engagement de son Gouvernement à faire de la formation professionnelle un pilier majeur de la croissance économique et de l’amélioration de la qualité de vie de la population. Ce qui explique, à en croire la Cheffe du Gouvernement, des réformes ambitieuses initiées par son Gouvernement.

“Conscient des enjeux et du rôle crucial de ce secteur dans le développement socio-économique de notre Pays, le Gouvernement, sous l’impulsion de la vision définie par le Président de la République, dans son Programme d’Actions 2024- 2028, s’est engagé de manière forte, avec courage et détermination, à renforcer notre système éducatif en faisant de la formation professionnelle, un pilier majeur de la croissance économique et de l’amélioration de la qualité de vie de notre population. Cet engagement pour le développement de notre capital humain est porté par une série de réformes ambitieuses pour la transformation de notre système d’éducation et de formation, en particulier dans le domaine technique et professionnel”, a déclaré la Première Ministre.

Par ailleurs, la patronne de l’Exécutif congolais a exprimé son soutien aux pays de la région et aux partenaires au développement pour avoir fait de cette vision une réalité en mettant en place une stratégie régionale pour l’EFTP, adaptée aux besoins sociaux et à la demande croissante d’une main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs en forte croissance.

La RDC pour la dynamique régionale de l’UNESCO et de la CEEAC

Le Ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, tient aux résolutions de ces assises pour l’avenir de l’EFTP.

“(…) je suis convaincu que ce forum nous permettra de dégager des priorités stratégiques concrètes pour l’avenir de l’EFTP, et je m’engage à soutenir activement les résultats qui en découleront. C’est donc là le reflet clair de la volonté de la RDC à s’inscrire dans la dynamique régionale de la CEEAC”, a-t-il déclaré.

En outre, pour M. Isaias Barreto da Rosa, Représentant pays de l’UNESCO en RDC, “ce forum revêt une importance capitale pour la transformation du système éducatif dans les pays de la région et constitue une opportunité pour renforcer les mécanismes de dialogue entre les pays, afin de veiller à ce que la région soit un espace qui s’adapte au changement économique, environnemental, social et culturel”, a-t-il dit.

Notons que cette rencontre réunit des experts des institutions d’enseignement et de formation (publiques et privées), des institutions du monde économique et des finances, des partenaires au développement, des universitaires, des chercheurs, des entrepreneurs et des politiques pour réfléchir ensemble à la recherche d’approches alternatives et innovantes pour une meilleure prise en compte de la formation professionnelle et qualifiante des jeunes (aussi bien dans le secteur formel que non formel) en Afrique centrale.

Le Quotidien




Meurtre des experts de l’ONU en RDC:  Les USA offrent 5 millions de dollars pour des informations sur les suspects 

Les États-Unis viennent d’annoncer une récompense de 5 millions de dollars américains pour toute information menant à l’arrestation de quatre suspects clés dans le meurtre des experts des Nations Unies dont l’américain Michael J. Sharp, et la suédoise Zaida Catalán, tués en 2017 en République Démocratique du Congo.

Evariste Ilunga Lumu (alias Beau-Gars), Mérovée Mutombo, Gérard Kabongo, et Jean Kutenelu Badibanga (alias Kutenelu) sont là les personnes ciblées par the Global Criminal Justice Rewards Program (GCJRP), une initiative du Département d’État américain.

Les précités sont accusés d’avoir joué un rôle dans l’assassinat des deux experts des Nations-unies abattus alors qu’ils enquêtaient sur des violations des droits humains liées à l’insurrection Kamwina Nsapu dans la province du Kasaï.

Leurs corps, dont celui de Zaida Catalán décapité, avaient été retrouvés en mars 2017.

Cette récompense de 5 millions de dollars américains fait partie des efforts pour renforcer la justice internationale. Elle vise également à obtenir des informations pour l’arrestation ou la condamnation des suspects.

“Le meurtre de Michael Sharp et Zaida Catalán représente une violation flagrante des droits humains et une attaque contre la mission même des Nations Unies,” a déclaré le Département d’État, qui précise que les informations peuvent être transmises de manière confidentielle via WhatsApp au numéro +1-202-975-5468.

Bernetel Makambo




 ‘’La Fondation Vodacom accompagne ONUSIDA, le PNMLS et leurs partenaires dans le lancement officiel de la campagne sur le VIH/SIDA’’

La Fondation Vodacom, représentant le secteur privé, s’associe au Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS) et à l’ONUSIDA, en collaboration avec les Ministères de la Santé, du Genre et des Droits Humains, ainsi que la société civile sous l’égide de l’Alliance Nationale des Organisations de la Société Civile engagée dans la Riposte au Sida (ANORS). Cette initiative s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives de la Journée Mondiale du Sida en République Démocratique du Congo, membre de la Coalition Mondiale sur la Prévention (GPC).

La Fondation Vodacom vise à mobiliser les communautés, en particulier les jeunes, pour diffuser des informations essentielles sur la prévention du VIH et lutter contre la stigmatisation persistante. Cette campagne, sous le thème “Le VIH est toujours là.

Finissons-en.”, met l’accent sur la menace continue du VIH et la nécessité d’une action collective fondée sur des preuves, des partenariats efficaces, et le respect des droits humains.

Face au défi majeur que représente le VIH, cette initiative déploiera une série d’activités de sensibilisation, d’éducation et d’événements communautaires. Grâce à des messages SMS broadcast, nos plateformes numériques et des ressources adaptées, la campagne vise à sensibiliser l’opinion publique nationale aux défis actuels auxquels sont confrontées les personnes et les familles touchées par le VIH.

Madame Suzanne KASEDDE, représentante de l’ONUSIDA, a déclaré : « Cette campagne marque une avancée significative dans notre effort collectif pour vaincre le VIH/SIDA. En collaboration avec la Fondation Vodacom, nous avons une occasion unique d’atteindre des millions de personnes via des plateformes numériques et des réseaux communautaires. Ensemble, nous pouvons fournir les informations et le soutien indispensables pour encourager la prévention et promouvoir le dépistage ».

Pamela ILUNGA, Présidente du Conseil d’administration de la Fondation Vodacom, a affirmé : « Nous croyons fermement que la technologie et l’innovation peuvent jouer un rôle décisif dans la lutte contre le VIH. Grâce à nos plateformes, nous espérons sensibiliser un public encore plus large, tout en mettant à disposition des ressources essentielles pour la prévention et le traitement ».

D’ici juin 2024, la Fondation Vodacom veillera à ce que de nombreux messages SMS sur la prévention du VIH soient envoyés à tous ses abonnés mobiles en RDC.

Ces initiatives incluront des événements communautaires, des ateliers interactifs et des campagnes sur les réseaux sociaux pour stimuler le dialogue et inspirer le changement.

À propos d’ONUSIDA

ONUSIDA (le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida) joue un rôle essentiel en République Démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre le VIH/sida.

Le programme collabore étroitement avec le gouvernement, les organisations de la société civile, les partenaires internationaux et les communautés locales pour atteindre l’objectif de mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.

A propos de la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, dédiée à la mise en œuvre des actions sociales relevant de la responsabilité sociétale de Vodacom Congo. Engagée depuis plus de 20 ans, elle contribue au bien-être des Congolais à travers des initiatives impactant les domaines clés de l’éducation, de la santé et de l’inclusion sociale.

En 2022, la Fondation a lancé son projet-phare, “Les 12 Élans de Cœur”, un programme ambitieux regroupant des activités sociales étalées sur douze mois, avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie grâce à la technologie.

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

• Alerte Rouge : Ce programme apporte un soutien vital aux populations déplacées vivant dans les camps de réfugiés, en répondant à leurs besoins les plus urgents ;

• JE SUIS CAP : Conçu en partenariat avec VISA, ce projet vise à autonomiser et réinsérer socialement les femmes vivant avec un handicap, en leur offrant des outils pour se reconstruire et s’épanouir ;

• Bourse EXETAT : Offre un accès à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité des finalistes du secondaire ;

• Bourse VODAEDUC : Lancée récemment, elle soutient les élèves du primaire et du secondaire dans leur parcours scolaire.

• Classes numériques : Ces infrastructures, installées en collaboration avec des écoles locales à travers le pays, intègrent la technologie dans l’apprentissage pour combler les écarts éducatifs ;

• VODAEDUC : Pour les élèves et enseignants ;

• CONNECTU : Pour faciliter l’accès à des informations utiles ;

• Mum & Baby : Un portail dédié à la santé maternelle et infantile.




46ème édition foraine de la FICKIN/ EX-Fikin: Les derniers réglages s’enroulent 

La 46ème édition foraine démarre le 21 décembre prochain à la Foire Internationale du Congo/Kinshasa-FICKIN, ex-FIKIN, et ce, au lieu du 15 décembre comme cela était prévu

Annonce faite lundi 9 décembre à Kinshasa, par le directeur général de FICKIN, Didier Kabampele Ngabul, à l’issue d’une réunion d’évaluation des préparatifs avec le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya. Il est plus que déterminé pour la réussite totale de ce grand rendez-vous d’affaires et festif.

Organisée du 21 décembre 2024 au 21 janvier 2025, sous le thème « Foire de la promotion des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie », cette 46ème édition foraine de FICKIN sera focalisée sur le renforcement des partenariats entre les opérateurs économiques congolaises et étrangers et la promotion des produits congolais, a ajouté le Directeur général de la Foire Internationale du Congo Kinshasa-FICKIN

Signalons que plusieurs activités seront au rendez-vous dont les expositions, expositions-ventes des produits et services, échanges d’expériences, conférences, rencontres promotionnelles, plateau promotionnel, visites guidées et les activités culturelles.




L’ONUSIDA et partenaires lancent la campagne nationale de la « Prévention » au VIH

Le bureau du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) et ses partenaires dont l’Alliance nationale des Organisations de la société civile engagée dans la riposte au VIH/SIDA (ANORS),  ont lancé le samedi 10 décembre 2O24,  la campagne nationale sur la  » Prévention au VIH », sous le thème «  Le VIH est toujours là, finissons-en! ».

S’exprimant à cette occasion pleine d’interppelation dans la lutte contre cette maladie surtout auprès de jeunes, la Directrice-pays de l’ONUSIDA, le Docteur Susan Kasedde, a fait savoir que la Rdc peut mettre fin à cette pandémie d’ici 2030 si les lois relatives aux droits humains sont respectées. Aussi, ajoute-t-elle : « Si nous assurons l’inclusion et la considération de tout le monde. Nous pouvons le prévenir et agir pour faciliter l’autonomisation, la protection de droit et la protection des autres contre la contamination avec le VIH  (…) Nous avons lancé aujourd’hui une campagne nationale sur la prévention du VIH. C’est qui est très important parce qu’en RDC , entre 410 000 et 640 000 personnes vivent avec le VIH.  Parmi les personnes âgées de 15 ans et plus, 2 sur 3 des personnes vivant avec le VIH sont des femmes », soulignant qu’en 2023, entre 12 000 et 33 000 nouvelles infections ont été enregistrées, dont entre 4400 et 9100 enfants.

Et  pour y remédier, elle a préconisé un engagement de plusieurs acteurs, secteurs et communautés pour sensibiliser et offrir les services dans les structures de santé de protection. Bref, un engagement national autour de la question du VIH pour assurer que chaque Congolais puisse savoir ce que c’est le VIH.

S’exprimant à son tour, le directeur du Programme national de lutte le contre le VIH/SIDA (PNLS), le docteur Aimé Mboyo, a recommandé de l’amour envers les compatriotes malades. «  La meilleure façon d’aider nos compatriotes qui sont atteints par le VIH, c’est d’abord de les aimer, leur parler et de les accepter en tant que tel mais aussi de faire en sorte qu’on leur offre les services dont ils ont besoins », avait-il lâché, avant d’expliquer que parmi ces services, il y a le dépistage, le soutien psycho-social et le traitement antirétroviral (ARV). Et pour cela, la sensibilisation à travers les médias traditionnels comme la radio, la télévision, les réseaux sociaux doit être efficace afin d’atteindre des milliers de personnes.

Selon le Secrétaire exécutif du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), le professeur Lievin Kapend, cette campagne doit nécessairement  aider les Congolais à sortir de l’ignorance sur l’existence de cette maladie.

A l’en croire, quatre sur cinq pourcent des jeunes en RDC ne savent se protéger contre le VIH et 80% d’entre eux accusent un déficit de communication face au VIH. D’où : «  il faut sensibiliser les jeunes », a-t-il recommandé en soulignant ceci : « S’il y a quelque chose à partager sans s’appauvrir ce sont les informations ».

Pour cette campagne, les données doivent changer afin de sauver cette jeunesse. Le Sen a haussé le ton en ces termes : « C’est vrai qu’il y a un problème de génération. L’action doit être renouvelée sinon notre avenir est en danger. Il nous faut recourir à la sensibilisation des jeunes pour sauver notre génération et revenir absolument  sur le message de prévention parce que transmettre un message c’est gratuit », a-t-il exhorté pour cette campagne qui se tient pendant six mois avec le concours des agences du système des Nations unies, dont l’UNICEF, le PNUD, l’OMS, et la Fondation Vodacom.

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA: UCOP + plaide pour le remboursement des dépenses inéligibles cumulées du FM

L’Union congolaise des Organisations des personnes vivant avec le VIH (UCOP +) plaide pour le remboursement par le Gouvernement congolais des dépenses inéligibles cumulées d’un montant total de 5’121’736 USD, au risque de perdre 14 millions du Fonds mondial.

Selon son secrétaire exécutif national, Ange Mavula, qui intervenait lors du  lancement des activités commémoratives de la 36 édition de la Journée mondiale de lutte contre cette pandémie, le 02 décembre dernier, le remboursement de ces dépenses est nécessaire. Sinon, le pays perdra près de 14 millions de USD.

« C’est ici l’occasion de rappeler que l’un des deux plus gros bailleurs de fonds dans la lutte contre le VIH, nous citons le Fonds Mondial, dans sa lettre du 20 septembre 2024 réclame un remboursement des dépenses inéligibles cumulées d’un montant total de 5’121’736 USD, au risque de perdre 14 millions. Qu’il vous plaise, Excellent Monsieur le Ministre, de porter cette voix au gouvernement dont vous faites partie, et de nous rassurer que cet argent sera payé pour le bien-être de la communauté », a-t-il plaidé auprès du ministre congolais de la Santé publique, Hygène et Prévoyance sociale, Roger Kamba présent à cette cérémonie déroulée en présence des agences du système des Nations unies, co-sponsors de l’ONUSIDA (UNHCR, UNICEF, PAM, PNUD, UNFPA, ONUDC, ONU Femmes, OIT, UNESCO, OMS et Banque mondiale), PEPFAR  et d’une communauté assoiffée des solutions durables.

A ce pressant appel au remboursement, l’UCOP + a aussi rappelé au Gouvernement l’obligation de payer régulièrement ses contributions dans le cadre des fonds de contrepartie. Ce qui démontrera sans doute d’ailleurs,  son engagement et sa volonté pour la prise en charge de ses concitoyens.

« Comment aussi parler durabilité si les organisations de la société civile santé, en général, et de lutte contre le VIH, en particulier, ne bénéficient pas des subventions du gouvernement », s’est-il interrogé avant d’appeler de tous ses vœux à la mise en place du «  Fonds SIDA », qui s’avère la seule et unique issue pour financer et lutter efficacement contre cette maladie, qui a déjà fait  42,3 millions  à travers le monde.

En attendant justement que le Gouvernement congolais se ressaisisse et s’assume, l’UCOP + exhorte ses pairs à renforcer la résilience face au VIH. « Faisons notre part, et le gouvernement fera la sienne (…) Excellence……. Nous avons fait des promesses. Et les promesses, il faut les concrétiser. 2030, c’est demain. 2030, nous y arriverons, 2030, nous allons évaluer nos promesses », s’était-il encore adressé à ce membre du gouvernement sur qui toute la communauté a des yeux braqués.

« Suivons le chemin des Droits »

«  Suivons le chemin des Droits », telle est la thématique retenue à l’occasion de la 36ème édition de Journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Selon l’Union congolaise des Organisations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (OCOP +), la riposte mondiale au VIH s’est rapprochée de l’objectif de mettre fin au SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Moins de personnes ont contracté le VIH en 2023 qu’à n’importe quel moment depuis la fin des années 1980. Près de 31 millions de personnes recevaient un traitement antirétroviral salvateur en 2023, un succès de santé publique qui a permis de réduire le nombre de décès liés au SIDA à son niveau le plus bas depuis le pic de 2004. « Malgré ces succès, le monde n’est pas en passe de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030 », a regretté le secrétaire exécutif de l’UCOP +, Ange Mavula. C’était avant de révéler ceci : En 2023, 9,3 millions de personnes vivant avec le VIH ne recevaient toujours pas de thérapie antirétrovirale et 1,3 million de personnes avaient nouvellement contracté le VIH.

A l’en croire, quand-bien même le nombre de contaminations a chuté de 58 % et les décès de 72 % depuis 2010 dans le pays, le manque de tests et des ruptures de traitements compliquent la maîtrise de l’épidémie1.

« Malgré des avancées considérables, des lacunes persistent sur les tests de dépistage, de suivi de la charge virale et parfois de traitements. Les ruptures d’approvisionnement existent », a-t-il souligné.

En 2023, 67 600 PvVIH (soit 13%) ne connaissaient pas leur statut sérologique, et 24% n’avaient pas supprimé leur charge virale. La dernière enquête sur l’index de stigmatisation réalisée en 2019 rapporte que 4,45% des répondants ont été victimes d’un refus d’accès aux soins de santé, y compris des soins dentaires, à cause de leur statut sérologique, les 12 mois précédant l’enquête.

Selon le secrétaire exécutif de l’UCOP +, cette prévalence de la discrimination en milieu de soins de santé a influencé les attitudes des PvVIH, car 20,9 % des répondants ont évité d’aller dans une formation sanitaire au moment où ils en avaient besoin.

Aussi, la loi n° 18-012 modifiant et complétant la loi 08-011 du 14 juillet 2008 portant protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et des personnes affectées, en son article 37 limite l’accès au dépistage aux mineurs, pendant que les données montrent que l’âge du premier rapport sexuel diminue.

A cette liste, Ange Mavula ajoute la couverture sanitaire universelle (Csu) qui n’est pas accessible partout et à tout moment pour tout le monde, sans compter des difficultés financières. Ce qui contraint la communauté et la rend encore vulnérable.

« La couverture sanitaire universelle demeurera théorique si ce gap n’est pas comblé ; On ne pourra pas parler de la couverture sanitaire universelle sans mettre la communauté au premier plan ; Les communautaires sont, non seulement à l’initiative de beaucoup de choses : Soins différenciés (PoDI, Club des jeunes, Groupes TARV, etc.), mais aussi utilisés dans beaucoup d’autres approches (Mères mentors, Prise en charge du sida avancé, Suivi initié et dirigé par les communautés, etc.) On ne pourra gagner le VIH que si nous ne laissons d’autres personnes de côté. À la veille de 2030, sous l’élan de la couverture santé universelle, et de la durabilité, point n’est besoin de rappeler que le départ des partenaires est à 50% en téléchargement. 2030 n’est pas à des années lumières ; 2030 c’est demain ; Et c’est maintenant qu’il faut penser durabilité, c’est maintenant qu’il faut penser « pérennisation » et c’est maintenant qu’il faut penser « consolidation des acquis ». C’est aujourd’hui ou jamais qu’il faut repenser et renforcer le leadership de la communauté », a-t-il recommandé.

Prince Yassa