Pour éviter les tensions sociales : Le COSSEP lance une sonnette d’alarme auprès des autorités compétentes
Le conseil syndical des services publics et privés (COSSEP), regroupant les agents et fonctionnaires de l’Etat, les travailleurs du secteur privé et paraétatiques ainsi que les travailleurs du secteur informel s’est réuni ce vendredi 13 décembre 2024, en Assemblée générale d’évaluation des revendications socioprofessionnelles et économique de ses affiliés.
Dans une déclaration rendue publique par le Professeur Jean-Pierre Kimbuya, Secrétaire général du Conseil Syndical des Services Publics et Privés ” COSSEP “, il ressort de cette évolution ce qui suit :
L’insécurité récurrente dans la partie nord-Est du pays et dans une partie de la province du mai – Ndombe, Kwango, Kwilu, Kongo Central, empêchant les travailleurs et autres citoyens de vaquer librement à leurs occupations quotidiennes, véritable obstacle au développement du pays ; L’impraticabilité des routes provoquant des embouteillages monstres à Kinshasa et empêchant la libre circulation des biens et de personnes, cause majeure des retard observés dans les lieux de travail, mais également dans les provinces, privant la population rurale d’évacuer les produits alimentaires de première nécessité.
Il a aussi cité le chômage en masse des jeunes diplômés renforçant l’insécurité à travers la République avec comme l’un des corollaires, la recrudescence du phénomène Kuluna en sécurisant les citoyens aussi bien dans les grandes villes que dans certains milieux ruraux ; Le développement exponentiel du secteur informel de l’économie par rapport au formel, suite à un déficit de législation, constituant un manque à gagner pour l’Etat, le privant ainsi d’une partie des moyens de son action.
Il y a aussi l’absence de justice distribution dans le chef des gouvernants, reléguant l’ensemble des travailleurs dans une pauvreté sans nom ; Le non- respect de l’application du SMIG tel que prévu par palier, aux travailleurs du secteur privé ; La répétition des grève dans l’enseignement primaire, secondaire et technique, à la santé d’autres ministères et, présentement à l’enseignement supérieur et universitaire et à la Recherche scientifique et innovation technologique, hypothéquant ainsi l’assurance qualité dans la formation des futurs citoyens conclus.
Le Professeur Jean-Pierre Kimbuya évoque la non-matérialisation de toutes les promesses relatives au paiement des indemnités de fin de carrière des agents et fonctionnaires de l’état retraites à la 2eme et 3eme vague dont certains sont déjà décédés ; La non régularisation de la situation salariale de plusieurs agents admis sous statut, en violation de l’engagement pris de bonne foi entre parties.
Citons aussi le recrutement massif et général des agents dans le non- respect des cadres organique officiels encombrant ainsi les espaces de travail ; L’allocation discriminatoire des primes dans différentes administrations, ne respectant nullement le principe d’équité sociale et économique et la modicité du salaire de base, demeuré inchangé pendant des longues années ; La pénurie d’eau et d’électricité à Kinshasa et en province exposant les citoyens aux maladies hydrique et à l’insécurité.
Face à ce tableau sombre, le COSSEP invite le chef de l’Etat et le gouvernement, à réduire le train de vie des membres des institutions politiques et de procéder à une redistribution équitable des richesses générées grâce à l’effort de tous les travaux, afin d’éviter les tensions sociales à répétition dans tous les secteurs de la vie nationale, véritable hypothèque de l’émergence du pays.