Pour éviter les tensions sociales : Le COSSEP lance une sonnette d’alarme auprès des autorités compétentes 

Le conseil syndical des services publics et privés (COSSEP), regroupant les agents et fonctionnaires de l’Etat, les travailleurs du secteur privé et paraétatiques ainsi que les travailleurs du secteur informel s’est réuni ce vendredi 13 décembre 2024, en Assemblée générale d’évaluation des revendications socioprofessionnelles et économique de ses affiliés.

Dans une déclaration rendue publique par le Professeur Jean-Pierre Kimbuya, Secrétaire général du Conseil Syndical des Services Publics et Privés ” COSSEP “, il ressort de cette évolution ce qui suit :

L’insécurité récurrente dans la partie nord-Est du pays et dans une partie de la province du mai – Ndombe, Kwango, Kwilu, Kongo Central, empêchant les travailleurs et autres citoyens de vaquer librement à leurs occupations quotidiennes, véritable obstacle au développement du pays ; L’impraticabilité des routes provoquant des embouteillages monstres à Kinshasa et empêchant la libre circulation des biens et de personnes, cause majeure des retard observés dans les lieux de travail, mais également dans les provinces, privant la population rurale d’évacuer les produits alimentaires de première nécessité.

Il a aussi cité le chômage en masse des jeunes diplômés renforçant l’insécurité à travers la République avec comme l’un des corollaires, la recrudescence du phénomène Kuluna en sécurisant les citoyens aussi bien dans les grandes villes que dans certains milieux ruraux ; Le développement exponentiel du secteur informel de l’économie par rapport au formel, suite à un déficit de législation, constituant un manque à gagner pour l’Etat, le privant ainsi d’une partie des moyens de son action.

Il y a aussi l’absence de justice distribution dans le chef des gouvernants, reléguant l’ensemble des travailleurs dans une pauvreté sans nom ; Le non- respect de l’application du SMIG tel que prévu par palier, aux travailleurs du secteur privé ; La répétition des grève dans l’enseignement primaire, secondaire et technique, à la santé d’autres ministères et, présentement à l’enseignement supérieur et universitaire et à la Recherche scientifique et innovation technologique, hypothéquant ainsi l’assurance qualité dans la formation des futurs citoyens conclus.

Le Professeur Jean-Pierre Kimbuya évoque la non-matérialisation de toutes les promesses relatives au paiement des indemnités de fin de carrière des agents et fonctionnaires de l’état retraites à la 2eme et 3eme vague dont certains sont déjà décédés ; La non régularisation de la situation salariale de plusieurs agents admis sous statut, en violation de l’engagement pris de bonne foi entre parties.

Citons aussi le recrutement massif et général des agents dans le non- respect des cadres organique officiels encombrant ainsi les espaces de travail ; L’allocation discriminatoire des primes dans différentes administrations, ne respectant nullement le principe d’équité sociale et économique et la modicité du salaire de base, demeuré inchangé pendant des longues années ; La pénurie d’eau et d’électricité à Kinshasa et en province exposant les citoyens aux maladies hydrique et à l’insécurité.

Face à ce tableau sombre, le COSSEP invite le chef de l’Etat et le gouvernement, à réduire le train de vie des membres des institutions politiques et de procéder à une redistribution équitable des richesses générées grâce à l’effort de tous les travaux, afin d’éviter les tensions sociales à répétition dans tous les secteurs de la vie nationale, véritable hypothèque de l’émergence du pays.




En prévision de la reprise des élections à Masi-Manimba et Yakoma: La CENI ouvre son Centre Électoral Bosolo de Kingabwa   

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a procédé à l’inauguration du Centre Électoral Bosolo, situé sur le site de l’entrepôt de la Centrale électorale à Kingabwa. Cet événement intervient à deux jours de la reprise des élections dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba, dans la province du Kwilu, et de Yakoma, dans le Nord-Ubangi, prévues pour le dimanche 15 décembre 2024.

Après la coupe symbolique du ruban marquant la relance des activités du centre, Denis Kadima Kazadi a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution du processus électoral en cours. Il a également salué les infrastructures modernes du Centre Bosolo, conçues pour renforcer la transparence et l’efficacité de la gouvernance électorale.

“Cet événement symbolise non seulement une étape significative dans l’évolution de notre processus électoral, mais également l’engagement indéfectible de la CENI à toujours améliorer la gouvernance électorale en République Démocratique du Congo. La principale critique lors de notre prise de fonction concernait la transparence et la traçabilité dans la publication des résultats électoraux. Pour restaurer la confiance des citoyens, il fallait adopter des mesures concrètes. L’établissement du Centre Électoral Bosolo répond à cette préoccupation. C’est la concrétisation de notre promesse de transparence électorale”, a déclaré Denis Kadima Kazadi.

Le président de la CENI a également souligné l’importance de répondre à l’exigence légale de publier les résultats électoraux bureau de vote par bureau de vote, une étape clé pour garantir la transparence :

“Nous avons répondu à cette exigence légale grâce à l’appui constant du gouvernement, permettant à la CENI de publier les résultats des élections législatives nationales et provinciales ventilés par bureau de vote. Conscients de l’ampleur de cette mission, nous avançons chaque jour avec détermination vers l’objectif ambitieux de publier tous les résultats des élections générales en temps réel. Aujourd’hui, nos techniciens et experts sont mieux équipés pour assurer progressivement la gestion et l’optimisation de ce centre, véritable pilier de la transparence électorale congolaise”, a-t-il précisé.

Le Président a ensuite rappelé les défis rencontrés lors des scrutins de décembre 2023 :

“Ces difficultés étaient principalement dues à une faible sécurisation du matériel et du personnel électoral. Nous avons constaté que certains candidats étaient impliqués dans des pratiques inappropriées, souvent avec la complicité de quelques inciviques. Parfois, une incompréhension du public a conduit à des violences contre nos agents et équipements. Il est également impératif d’améliorer la compréhension du système électoral par les électeurs, les candidats et les acteurs politiques.”

Il a conclu en appelant tous les acteurs à jouer leur rôle pour améliorer le processus électoral. La CENI, pour sa part, s’engage à continuer d’écrire l’histoire d’une démocratie transparente en RDC.

Auparavant, Mme Sylvie Birembano Balume, Questeur adjointe en charge de la logistique, a présenté les spécificités de cet espace multifonctionnel d’une capacité de 500 places assises. Érigé sur une structure métallique de 500 mètres de long et 30 mètres de large (soit 1500 m²), le centre est équipé de cinq entrées réparties de part et d’autre du bâtiment ; Une climatisation industrielle alimentée par six groupes moteurs ; Un éclairage optimal ; Une salle de réunions, une salle dédiée à la presse dotée d’un studio radio et télévision ; Un écran géant, un rétro-écran et deux projecteurs de grande taille.

Ces infrastructures répondent également à des besoins logistiques variés, qu’il s’agisse d’organiser des rencontres avec les parties prenantes ou des sessions de formation des agents électoraux de premier niveau.

La visite guidée des lieux a permis aux invités d’apprécier l’ensemble des caractéristiques du Centre Bosolo, véritable outil au service de la transparence et de la modernisation électorale en République Démocratique du Congo.




La proposition de loi de l’honorable Olivier Katuala envoyée à l’Ecofin pour débat et enrichissement 

Plus que 48 heures avant la clôture de la session parlementaire de Septembre dite budgétaire qui après avoir été brillamment vidée de sa matière première s’est consacrée aux productions législatives et contrôles parlementaires.

Les Députés Nationaux réunis en plénière le jeudi 12 Décembre 2024 ont examiné et voté plusieurs projets de loi pendant qu’une proposition de loi, la toute première de cette législature, a été déclaré recevable.

En effet, dans l’optique de rendre plus applicable la loi relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit en vigueur jugée trop rigoureuse pour les investisseurs, l’Élu de Lukunga Olivier Kasanda Katuala, a porté devant la plénière, la proposition de loi modifiant la Loi n°22-069 du 27 Décembre 2022, régissant l’activité et le contrôle des établissements de crédit, communément appelée « Loi bancaire ».

Cette réforme entend répondre aux défis posés par des dispositions comme l’obligation de dilution du capital ,social et les restrictions de nationalité des dirigeants, qu’il considère contraignante pour le secteur bancaire congolais, a-t-il expliqué.

Selon lui, l’objectif est d’adapter le cadre législatif pour offrir aux investisseurs et Institutions financières, un environnement plus stable et attractif, tout en répondant aux réalités du marché et aux pratiques internationales.

Le Speaker de la chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe a proposé conformément à l’article 152 alinéa 2 de l’Assemblée Nationale, que le débat ait lieu au sein de la Commission ECOFIN au fin de la production d’un texte qualitatif et inclusif pour le bien des deux parties, une démarche acceptée par la plénière après concession faite par l’honorable Gari Sakata dont la motion exigeait un débat immédiat.

Deuxième matière abordée au cours de cette plénière c’est le projet de loi portant conservation de la nature modifiant et complétant celle de 2014. Porté par la Ministre d’État en charge de l’environnement et développement durable, Eve Bazaiba, ce projet de loi a pour objectif majeur, celui de permettre à la nation de Félix Tshisekedi, l’un des deux poumons mondiaux de concilier avec brio le besoin d’oxygène au besoin du pain en préservant sa biodiversité tout en créant des aires protégées communautaires. Après un débat houleux, ce projet de loi a été adopté par la plénière.

Les élus nationaux ont poursuivi avec l’examen de 2 projets de loi de ratification portés par le Ministre des hydrocarbures. Il s’agit de celui autorisant la ratification de l’accord de coopération et son avenant portant sur l’exploitation des hydrocarbures et l’exploitation des gisements communs entre la RDC et l’Ouganda et celui portant autorisation de ratification de l’accord de gouvernance et de gestion de la zone maritime d’intérêt commun entre l’Angola et la RDC.

Après avoir brièvement donné l’économie de ces deux projets de Loi, le Ministre des hydrocarbures, Aimé Molendo Sakombi a rassuré les élus sur leurs craintes d’une exploitation frauduleuse de la part des partenaires, en faisant savoir que des compteurs sophistiqués ont été placés sur les vannes afin de contrôler à distance la quantité du pétrole ou du gaz exploité. Il a par ailleurs renseigné que pour la première fois un audit sera pratiqué auprès du seul opérateur de la RDC, la Perenco.

En dernier ressort la plénière a examiné le rapport de la commission mixte Relation extérieure et ÉCOFIN sur 7 projets de loi de ratification avant que les Députés Nationaux les adoptent tous à leur tour.

À deux jours de la clôture de la session de septembre, la plénière annoncée ce vendredi 13 septembre va procéder à l’examen et adoption du projet de loi d’habilitation du Gouvernement et du rapport synthèse des rapports vacances parlementaires.




Elections à Yakoma et Masimanimba:  La MOE Regard Citoyen appelle au calme 

C’est aujourd’hui à minuit que se clôture la campagne électorale et dans quelques heures a lieu le vote pour le choix des députés nationaux et provinciaux dans les circonscriptions électorales de Yakoma et de Masi-Manimba.

Des circonstances déplorables, notamment des fraudes, des violences et d’autres actes contraires à la loi lors des scrutins du 20 décembre 2023, avaient conduit la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à annuler les résultats des scrutins dans ces deux territoires.

Les observateurs du Regard Citoyen déployés dans les deux territoires font état de tensions susceptibles d’envenimer l’atmosphère des scrutins.

Voilà pourquoi la Mission citoyenne d’observation électorale (MOE) Regard Citoyen en appelle au sens civique des citoyennes et citoyens, des partis politiques et des candidats en compétition, ainsi que les autorités locales à s’abstenir de provocation, attitude ou violence susceptibles de compromettre la paix civile nécessaire à la tenue d’élections démocratiques, apaisées et inclusives.

« Regard Citoyen souhaite vivement que ces élections soient une opportunité pour consolider davantage l’unité et la cohésion entre les communautés, entre la population et les autorités. Elle invite les compétiteurs à jouer le jeu de la démocratie en respectant leurs adversaires et le choix des électeurs », indique un communiqué publié à cet effet et signé par Paul Kabeya, Porte-Parole des organisations de la MOE Regard Citoyen.

La Mission citoyenne encourage les autorités nationales, provinciales et locales, les forces de sécurité, les agents de la CENI à tout mettre en œuvre pour garantir à tous les électeurs de Yakoma et de Masi-Manimba la possibilité d’exercer, en toute sécurité et quiétude leur droit de vote. De même, elle encourage les partis politiques et les candidats ainsi que leurs militants à observer le silence électoral à la fin de la campagne.

La MOE Regard Citoyen compte sur la maturité et l’esprit de responsabilité de chaque partie prenante pour que les élections de Yakoma et Masi-Manimba donnent une image exemplaire de processus électoraux dont les acteurs ont tiré les leçons de leurs expériences heureuses ou malheureuses afin de participer à la consolidation de la démocratie.

Soulignons que Regard Citoyen est une mission d’observation électorale nationale et non partisane, composée du Réseau Gouvernance Économique et Démocratie (REGED), du Réseau National pour l’Observation et la Surveillance des Élections au Congo (RENOSEC), le Réseau des Organisations des Droits Humains, Éducation Civique et d’Inspiration Chrétienne (RODHECIC) et de l’organisation Rien Sans Les Femmes (RSLF).

Elle accomplit sa mission en conformité avec les standards sous régionaux, régionaux et internationaux de processus électoral crédible et transp

arent




Lors de la 26ᵉ Conférence Générale aux Seychelles : La RDC renouvelle son mandat de vice-présidence au forum électoral de la SADC

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), représentée par son Rapporteur, Mme Patricia Nseya Mulela, accompagné du Directeur de Cabinet, M. Dieudonné Tshiyoyo, a participé à la 26e Conférence Générale Annuelle du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC) qui s’est tenue les 10 et 11 décembre 2024 sur l’ile de Mahé, à Victoria, la capitale du Seychelles.

La cérémonie d’ouverture de ces assises statutaires du Forum a eu lieu à l’Hôtel Eden Blue le mardi 10 décembre 2024 dans la matinée. Tout a commencé par l’allocution de bienvenue du Président de la Commission Electorale des Seychelles, M. Danny Lucas, suivie par celle du Président de l’ECF-SADC et Président de la Commission Electorale Indépendante du Botswana, le Juge Barnabas Nyamadzabo.

C’est à Son Excellence Wavel Ramkalawan, Président de la République du Seychelles, qu’est revenu l’honneur de faire le discours et de procéder à l’ouverture Officielle de la 26ième Conférence Générale Annuelle de l’ECF SADC.

La suite de la première journée a porté sur la réunion à huis clos de la Conférence Générale qui est composée par les représentants des organes de gestion des processus électoraux de la SADC, membres du Forum, notamment L’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, la République Démocratique du Congo (DRC), l’Eswatini, l’Ile Maurice, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Seychelles, la Tanzanie, le Zanzibar, la Zambie et le Zimbabwe.

La Conférence a eu, entre autres choses, à examiner et à adopter le procès-verbal de la 25ième Conférence Générale Annuelle qui s’est tenue le 28 Novembre 2023, au Cap, en Afrique du Sud, à suivre les présentations donnant des aperçus sur les pays ayant organisé des élections en 2024, les défis rencontrés et les leçons tirées. En plus de l’IEC Afrique du Sud, le CNE du Mozambique, l’IEC du Botswana, les Commissions Electorales de l’Ile Maurice et de la Namibie, la CENI RDC a également partagé son expérience avec les participants, vu que les scrutins combinés du 20 décembre 2023 s’étaient tenus après les assises de Cape Town.

La deuxième et dernière journée a porté essentiellement sur la tenue d’un séminaire sur le thème ‘Numérisation et l’Engagement des Jeunes dans les Processus Electoraux dans la Région de la SADC’ et la suite de la Conférence Générale, session à huis clos, afin de procéder aux élections aux différents postes électifs de l’ECF SADC pour la période 2024-2026, à savoir la Présidence (le Président et le Vice-Président) et les Membres du Comité Exécutif (EXCO).

Ayant reçu un appui massif de la part de ses pairs, la CENI RDC retient le poste de Vice-Président qu’elle occupe depuis 2022, pendant que l’Angola va désormais prendre les commandes du Forum en assumant la présidence, ayant reçu le relais du Botswana. Quant à l’EXCO, il sera présidé par l’Afrique du Sud, secondée par le Lesotho à la vice-présidence, et comportera comme membres le Botswana (membre ex officio), l’Eswatini, le Malawi, la Namibie et la Zambie.

Pour joindre l’utile à l’agréable, des visites de courtoisie aux plus hautes autorités du pays sont prévues, ainsi qu’une excursion maritime à travers laquelle le pays hôte va exhiber aux participants ses atouts en tant que magnifique destination touristique.




En prévision du forum AGOA 2025 à Kinshasa, l’ANAPEX en atelier en Côte d’Ivoire

Une délégation de l’ANAPEX conduite par le Directeur Général, Mike Tambwe Lubemba, a participé du 10 au 12 décembre 2024 à Abidjan, à l’atelier de Formation et de Sensibilisation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). Cette formation est organisée par l’USAID à travers le projet continental” Africa Trade and Investment”(ATI), en partenariat avec le ministère de commerce et de l’industrie et l’Agence Côte d’Ivoire Export.

Cet atelier vise à renforcer la présence commerciale de la Côte d’Ivoire sur le marché américain et ainsi permettre aux entreprises ivoiriennes exportatrices de tirer un meilleur profit de l’AGOA. Les discussions dans les ateliers ont tourné autour des thématiques telles que « Bilan de l’AGOA en Côte d’’Ivoire après 20 ans ; statistique ; la balance commerciale », « les actions du gouvernement ivoirien concernant l’AGOA », « les initiatives de l’Agence Côte d’Ivoire export pour promouvoir et exploiter l’AGOA », etc.

Des présentations ont concerné notamment « le certificat électronique pour L’AGOA », « l’étude d’impact sur l’AGOA ; les critères d’éligibilité à l’AGOA et le processus d’exportation vers les États-Unis d’Amérique ». Les participants ont été également édifiés sur « l’amélioration de la compétitivité des produits africains », « l’assistance technique aux entreprises pour obtenir des financements pour réussir à exporter », etc.

Le Directeur Général de l’ANAPEX a partagé l’expérience de son Agence sur l’assistance technique qu’elle apporte aux opérateurs Congolais. Profitant de la présence de la délégation congolaise, les autorités ivoiriennes ont demandé à l’ANAPEX de faciliter aux opérateurs économiques ivoiriens d’exposer pendant le Forum AGOA 2025 qui se tiendra en RDC. Le DG Mike Tambwe les a rassuré de sa franche collaboration.




ACOPRIM : Le DG Mika Kayembe échange avec la délégation de l’entreprise Tunisia Building Partners 

Directeur Général de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM), Mika Kayemba Mukeba, accompagné de son adjoint, M. Léopold Muyembe, a reçu ce Vendredi 13/12/2024, dans son bureau situé dans la commune de la Gombe, la délégation de l’entreprise Tunisia Building Partners, conduite par sa représentante, Mme Ameni Moussa.

Il était question de discuter sur la nécessité de conclure un partenariat qui pourrait être signé entre l’ACOPRIM et cette entreprise, qui est issue d’un groupement de plus de 9 entreprises Tunisiennes œuvrant chacune dans différents domaines.

Cette visite a consisté en la présentation des réalisations dans le domaine de bâtiments pouvant ainsi rencontrer un besoin de l’Acoprim dans l’exécution de ses projets.

Le DG de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière, M. Mika Kayemba Mukeba a présenté brièvement l’objet social, les missions ainsi que la vision de son Établissement.

C’est dans un climat de joie que les deux parties se sont séparées.




Sud-Kivu : Vers la modernisation du port de Kalundu

La modernisation du port de Kalundu dans la province du Sud-Kivu dans le cadre du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des GRANDS-LACS (PFCIGL), les études techniques détaillées menées par le Groupe TYPSA-BETEC ont été restituées ce vendredi à Kinshasa, et ce, au cours d’un atelier présidé par le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya

Parlant de l’importance économique de ce port pour la Rdc, le ministre a expliqué qu’il est situé sur les côtes du lac Tanganyika, sur les flancs du Mont Mitumba, dans la ville d’Uvira. « Ce port qui est géré par nos structures est le deuxième port en Rdc, quant à son importance économique et sa position géostratégique après le port de Matadi. Certainement, quand il sera modernisé, il pourra peut-être rivaliser Matadi. Et donc sa position lui donne l’avantage d’ouvrir l’est du pays au trafic commercial et de transport avec nos trois voisins, à savoir le Burundi, la Tanzanie et la Zambie », a-t-il indiqué.

C’est donc un port à vocation nationale et internationale dont le pays a besoin pour booster la circulation fluide des marchandises et des personnes, qui est une nécessité vitale dans le cadre de l’intégration régionale et de la diversification économique, qui se trouve être parmi les axes prioritaires du mandat du président de la République.

A en croire Julien Paluku, depuis plusieurs années maintenant, ce port est devenu peu actif suite à la vétusté de ses infrastructures. Plusieurs projets ont été initiés pour le réhabiliter, mais ont soit été annoncés sans être commencés, soit commencés sans être terminés, soit terminés, mais avec une très faible activité. L’ampleur ne permettant pas de rendre à ce port un niveau d’activité suffisant.

« Je suis donc convaincu que cette fois-ci, c’est le bon, avec le projet PFCIGL. Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne occasion pour remettre le port de Kalundu en très bon état, dans un état de port moderne dont la Rdc va être fière, en commençant par la population et les opérateurs économiques du Vira, et du Sud-Kivu en général. C’est dire donc, M. le coordonnateur, que le PFC-IGEL n’a pas droit à l’erreur », insiste-t-il.

Il faudra absolument que les travaux prévus par les études techniques soient rapidement commencés, qu’ils soient poursuivis jusqu’au bout, de telle manière que lorsque nous irons tous à l’inauguration, la réalité du port de Kalundu corresponde. Les maquettes que les ingénieurs et architectes vont présenter. Il faut donc que le projet PFCIGL, avec l’accompagnement de mon ministère et celui de la Banque mondiale, qui en est le bailleur de fonds, soit méticuleux et assez rapide dans les travaux, en choisissant une entreprise très sérieuse et très compétente pour réaliser les travaux, et d’autre part, faire preuve de très bonne gestion, respectant les normes de gestion des projets de la Banque mondiale et de la Rdc.

Soulignons que la modernisation du port de Kalundu va contribuer à améliorer les conditions de vie des populations et à créer des emplois, a indiqué de son côté Paulin Mwingi Birengerenge, Ministre provincial des Transports au Sud-Kivu.

Pour rappel, quelques élus, les experts de la Primature et des différents Ministère dont Commerce Extérieur, Transports et des Infrastructures et Travaux Publics, mais aussi des petits commerçants transfrontaliers, de la FEC et de la société civile ont pris part à cet atelier de restitution des études techniques détaillées pour la modernisation du port de Kalundu.




Athlétisme : Alpha Mumbere représente la RDC au 10 km de Soyo ce dimanche 15 décembre

Ce dimanche 15 décembre 2024 sera couru les 10 km de Soyo, en Angola. La Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’FEACO’’ y sera présente avec l’athlète Mumbere Kahuha Alpha de la ligue d’athlétisme du Nord-Kivu.

Mumbere Kahuha Alpha a été sacré champion du Congo à la 23è édition des championnats nationaux d’athlétisme tenue du 29 novembre au 1er décembre 2024 à Kinshasa. Il avait glané deux médailles d’or respectivement aux 5000 m seniors messieurs et aux 10000 m seniors messieurs en bouclant l’épreuve en 32 minutes 56 secondes.

A l’actif de Mumbere Kahuha Alpha on doit retenir que lors de l’activité ‘’Kin Rapide’’ pour découvrir L’homme et la femme les plus rapides de Kinshasa (NDLR cette activité était organisée en deux journées samedi 5 et dimanche 6 octobre 2024 par la Ligue d’Athlétisme de Kinshasa ‘’Lidakin’’que préside M. Nyampala Feley Prince), Mumbere Kahuha Alpha avait bouclé les 10 km sur route en 32’06’’29. Il a été sacré l’homme le plus rapide de Kinshasa. C’est presque le même chrono qu’il a réalisé aux 10.000 m sur piste aux championnats nationaux avec son chrono de 32’56’’qu’il a réalisé.

Tout compte fait, nous pensons sincèrement que la FEACO a fait un bon choix et les férus de l’athlétisme pensent que la RDC sera valablement représentée par Mumbere Kahuha Alpha.

Antoine

Bolia

 




Cyclisme: Le cyclisme congolais en deuil, Juva Mabeta, président honoraire de la Liprocykin n’est plus !

La mort toujours elle, vient d’arracher à l’affection de siens et du cyclisme congolais en général et kinois en particulier, Juva Mabeta.

Juva Mabeta fut un ancien coureur cycliste et Président honoraire de la Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa “LIPROCYKIN”. Il est décédé le jeudi 6 Décembre 2024. Suivant le programme transmis par M. Rachidi Kongholo, 1er Vice-Président de la Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’, les obsèques de Juva Mabeta se présente comme suit :

Lundi 16 décembre 2024: veillée mortuaire dans la salle VIJANA sur Nyangwe (en face de Kin-Marché Asanef)

Mardi 17 décembre 2024 à 09h00 : levée du corps de la morgue de VIJANA au même endroit de la veillée mortuaire et départ pour l’enterrement au cimetière Nsele bambou.

Au nom de la Liprocykin et en notre nom personnel, nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille biologique de l’illustre disparu et à la grande famille du cyclisme congolais.

Que l’âme du president honoraire de la Liprocykin Juva Mabeta repose en paix !

Antoine Bolia