L’organisation par le Royaume du Mondial-2030 est “un grand exploit sportif marocain et arabe” (M. Aboul Gheit)

L’organisation par le Royaume du Maroc de la Coupe du Monde 2030 aux côtés du Portugal et de l’Espagne, est “un grand exploit sportif marocain et arabe”, a souligné, jeudi, le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit.

Dans une publication sur son compte officiel X, M. Aboul Gheit a indiqué que ce grand exploit sportif marocain et arabe renforce l’image positive consacrée, jour après jour, par le sport marocain et arabe au niveau mondial.

A cette occasion, il a réitéré ses félicitations à SM le Roi Mohammed VI, au Gouvernement et au peuple marocain pour cette désignation en tant que pays co-organisateur de la Coupe du Monde 2030, aux côtés du Portugal et de l’Espagne, exprimant dans ce sens ses meilleurs vœux de davantage de succès au Maroc.




Le dossier conjoint Maroc-Portugal-Espagne, “une offre historique qui servira les intérêts du football mondial” (Président de la FPF)

Le dossier de candidature conjointe du Maroc, du Portugal et de l’Espagne pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 est une offre historique qui servira les intérêts du football mondial, a indiqué le président de la Fédération portugaise de football (FPF), Fernando Gomes.

“La confirmation du choix porté sur notre candidature pour la Coupe du Monde 2030 est une décision qui honore notre histoire, reconnaît notre capacité organisationnelle et récompense le courage d’une candidature transcontinentale et multiculturelle”, a-t-déclaré lors du Congrès de la Fédération internationale de Football Association (FIFA), réuni mercredi en session extraordinaire par visioconférence.

“Nous sommes arrivés à la phase finale de cette candidature commune, le Maroc, le Portugal et l’Espagne ont présenté une candidature multiculturelle, multilingue et multi-géographique. Cette candidature est historique, nous ne parlons pas seulement de l’aspect matériel, mais aussi des principes que nous voulons établir et consacrer en tant qu’héritage pour l’avenir”, a poursuivi M. Gomes.

“Il n’y a pas de meilleure occasion que la coupe du monde pour promouvoir la diversité, l’intégration, les droits de l’homme comme fondement et pilier de la compétition et la durabilité comme objectif déclaré”, a-t-il poursuivi, “Nous voulons atteindre de nouveaux niveaux dans le domaine de l’environnement. En combinant tous ces aspects, nous allons promouvoir et prendre soin du sport le plus mondialisé de la planète ! Célébrons l’histoire du tournoi, tout en prenant soin de son avenir et de sa modernisation”, relevé M. Gomes.

Le responsable portugais a ajouté que cette sélection représente “un moment historique qui permettra au Portugal de rejoindre le groupe restreint de pays qui peuvent être fiers d’avoir organisé la Coupe du Monde de la FIFA”, exprimant sa fierté pour cette sélection, qui reflète le sérieux et la responsabilité des trois pays pour relever ce genre de défi.

Mercredi, le Maroc, le Portugal et l’Espagne ont été officiellement désignés par le Congrès de la FIFA comme pays hôtes de la Coupe du Monde FIFA 2030.

Au cours de la session, présidée par le président de la FIFA, Gianni Infantino, depuis Zurich, les membres du Congrès ont également validé l’attribution des trois matchs du centenaire en 2030 à l’Uruguay, à l’Argentine et au Paraguay, tandis que le Royaume d’Arabie Saoudite a été confirmé comme pays hôte du Mondial 2034.




Le Mondial FIFA 2030 au Maroc sera “une immense fête de l’humanité”, promet Infantino

La Coupe du monde de 2030 au Maroc, désigné officiellement pays hôte au côté du Portugal et de l’Espagne, sera ”une immense fête de l’humanité”, a promis le président de la FIFA, Gianni Infantino, mettant en exergue le parcours des Lions de l’Atlas au Mondial Qatar 2022, la renommée planétaire des supporters marocains ”uniques et fantastiques” et l’accueil hors pair qu’offre le Royaume.

Dans une interview rendue publique par la FIFA au terme de son dernier congrès extraordinaire qui a officiellement désigné les pays hôtes des Coupes du Monde 2030 et 2034, M. Infantino affirme que le Mondial 2030 sera “une incroyable célébration du football, avec le coup d’envoi de trois matches de célébration en Amérique du Sud, avant de se déplacer sur deux continents qui ont représenté et représentent tant pour le football : L’Europe et l’Afrique”.

“Le Maroc, l’Espagne et le Portugal : quel message d’unité, quel message d’importance pour tous les peuples qui se préparent à aller de l’avant. Nous réunissons des continents, des continents qui ont été séparés pendant trop longtemps et, aujourd’hui, ils se réunissent et organisent une Coupe du Monde (de la FIFA) tous ensemble”, s’est-t-il réjoui.

“Nous aurons une brillante Coupe du monde (de la FIFA) en 2030 au Maroc – évidemment, le Maroc, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde de la FIFA au Qatar”, a assuré le patron de la FIFA.

“Tout le monde connaît les supporters marocains. Félicitations au Maroc, Dima Mahgrib. Ils sont absolument uniques et fantastiques”, a-t-il relevé.

M. Infantino s’est également dit convaincu que “les personnes qui se rendront au Maroc seront accueillies comme nulle part ailleurs”, ajoutant que ce sera “une immense fête de l’humanité, du football, de l’unité et la joie du peuple marocain au Maroc et dans le monde entier est certainement, en ce moment, extrêmement élevée”.

“C’est également la première fois que le Maroc accueille une Coupe du monde (de la FIFA) après avoir tenté à maintes reprises de se porter candidat. Félicitations, encore une fois, au Maroc”, a conclu le président de la FIFA.




Inauguration à Niamey de la Centrale électrique “Sa Majesté le Roi Mohammed VI”

La Centrale électrique “Sa Majesté le Roi Mohammed VI”, offerte par le Royaume du Maroc à la République du Niger sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a été inaugurée, jeudi à Niamey.

Organisée sous le Haut patronage du Général de Brigade, Abdourrahmane Tiani, Président du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger et présidée par le Premier ministre nigérien, ministre de l’économie et des finances, Ali Mahamane lamine Zeine, la cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence d’une forte délégation marocaine composée notamment de l’Ambassadeur, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), M. Mohamed Methqal, du Directeur général de l’Office national de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), M. Tarik Hamane et de l’ambassadeur de SM le Roi à Niamey, M. Allal El Achab.

Dotée d’équipements de dernière génération, cette Centrale d’une capacité de production électrique de 22,5 MVA (20 MW), située dans la zone Industrielle de Gamkaley à Niamey, contribuera à l’amélioration de la desserte en énergie électrique pour la population nigérienne et au renforcement de la souveraineté énergétique du Niger.

Ce don du Royaume du Maroc s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales fraternelles, suite à la grave crise énergétique que subit le Niger. La Centrale “Sa Majesté le Roi Mohammed VI” témoigne d’une coopération bilatérale fructueuse et riche en actions de solidarité au service de la prospérité des populations et pour un Niger stable et émergent.

Fruit d’une vision ambitieuse de SM le Roi Mohammed VI pour une solidarité agissante en faveur d’un développement humain durable du continent africain, cette Centrale électrique s’inscrit également dans le même sillage des importantes initiatives lancées par le Souverain pour la contribution au développement des pays frères du Sahel, à l’instar de l’Initiative Royale pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.

Réalisé dans un court délai, ce projet coordonné par l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a été confié à une équipe conjointe composée de représentants de l’ONEE et de la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC).

L’inauguration de la Centrale électrique “Sa Majesté le Roi Mohammed VI” a connu également la participation des membres du CNSP, du gouvernement de la Transition, du Corps diplomatique et représentants des organisations internationales, ainsi que des membres de la communauté marocaine au Niger, de la société civile et des institutions religieuses nigériennes.




Une histoire prestigieuse du Prix du Meilleur Joueur Africain de l’Année de la CAF

Les CAF Awards 2024 mettront à l’honneur un nouveau gagnant du prestigieux prix du Joueur Africain de l’Année lors d’une cérémonie prévue à Marrakech, au Maroc, le 16 décembre prochain. Ce lauréat sera le dernier à recevoir un prix célébrant les plus grands talents du continent depuis 1970.

La cérémonie de cette année se tiendra au Palais des Congrès, avec un début prévu à 19h00, heure locale (18h00 GMT / 20h00 heure du Caire / 21h00 heure de l’Afrique de l’Est).

L’un des moments phares de cette soirée sera l’annonce du Meilleur Joueur Africain, parmi les cinq nommés encore en lice.

Le milieu offensif de la Côte d’Ivoire et de Brighton & Hove Albion, Simon Adingra, figure parmi les prétendants au titre, aux côtés de l’attaquant international guinéen de Borussia Dortmund, Serhou Guirassy, et du latéral droit marocain Achraf Hakimi, évoluant au Paris Saint-Germain. L’ailier percutant d’Atalanta, Ademola Lookman, est le chouchou des supporters nigérians, tandis que le gardien de Mamelodi Sundowns, Ronwen Williams, nourrit l’espoir que ses performances exceptionnelles avec l’Afrique du Sud lors de la CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 le mèneront àla consécration.

Le Prix du Joueur Africain de l’Année a été institué pour la première fois par le magazine France Football il y a 54 ans, avant d’être repris par la Confédération Africaine de Football (CAF) en 1992.

En 1970, Salif Keïta, international malien, a été le tout premier à recevoir ce titre, alors qu’il jouait pour Saint-Étienne en France. Avant cela, il appartenait au Stade Malien, lequel a été battu en finale de la première Coupe des Champions de la CAF en 1965. À Saint-Étienne, il a réussi à décrocher trois titres de Ligue 1 d’affilée de 1968 à 1970, se forgeant ainsi une réputation de légende dans ce club phare du football français.

Il a marqué 42 buts lors de la saison 1970-71, lorsque Saint-Étienne a terminé à la deuxième place derrière Marseille, avant de rejoindre ce dernier en 1972.

Ibrahim Sunday (Ghana & Asante Kotoko) a remporté le prix en 1971, et Chérif Souleymane (Guinée & Hafia) l’année suivante.

Les années 90 ont dominé par les cadors du championnat. Abedi Pele du Ghana a triomphé trois années de suite, de 1991 à 1993, et George Weah avant de devenir Président du Libéria a été couronné en 1995, devenant ainsi le premier joueur africain à remporter le Ballon d’Or.

Un duo légendaire de footballeurs détient le plus grand nombre de titres de Joueur Africain de l’Année. L’ex-international camerounais Samuel Eto’o, sacré en 2003, 2004, 2005 et 2010, partage cette distinction avec l’ex-milieu de terrain ivoirien Yaya Touré, couronné en 2011, 2012, 2013 et 2014. Touré se distingue en étant le seul joueur à avoir remporté ce prix quatre années consécutives.

Parmi les joueurs actuels, l’Égyptien Mohamed Salah a remporté le prix à deux reprises, tout comme son ancien complice à Liverpool, Sadio Mané.

Palmarès du prix du Joueur Africain de l’Année

1992 : Abedi Pele (Ghana)

1993 : Rashidi Yekini (Nigéria)

1994 : Emmanuel Amunike (Nigéria)

1995 : George Weah (Libéria)

1996 : Nwankwo Kanu (Nigéria)

1997 : Victor Ikpeba (Nigéria)

1998 : Mustapha Hadji (Maroc)

1999 : Nwankwo Kanu (Nigéria)

2000 : Patrick Mboma (Cameroun)

2001 : El Hadji Diouf (Sénégal)

2002 : El Hadji Diouf (Sénégal)

2003 : Samuel Eto’o (Cameroun)

2004 : Samuel Eto’o (Cameroun)

2005 : Samuel Eto’o (Cameroun)

2006 : Didier Drogba (Côte d’Ivoire)

2007 : Frédéric Kanouté (Mali)

2008 : Emmanuel Adebayor (Togo)

2009 : Didier Drogba (Côte d’Ivoire)

2010 : Samuel Eto’o (Cameroun)

2011 : Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

2012 : Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

2013 : Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

2014 : Yaya Touré (Côte d’Ivoire)

2015 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon)

2016 : Riyad Mahrez (Algérie)

2017 : Mohamed Salah (Égypte)

2018 : Mohamed Salah (Égypte)

2019 : Sadio Mané (Sénégal)

2020 : Pas de cérémonie en raison de la COVID-19

2021 : Pas de cérémonie en raison de la COVID-19

2022 : Sadio Mané (Sénégal)

2023 : Victor Osimhen (Nigéria)




CAF Awards 2024 : Banda, Mssoudy et Nnadozie, l’Afrique couronnera une nouvelle reine

Qui prendra la relève d’Asisat Oshoala pour devenir la 11ᵉ lauréate du Prix de la Joueuse de l’Année ? La réponse sera dévoilée ce lundi lors de la prestigieuse cérémonie des CAF Awards à Marrakech.

Après d’âpres sélections, elles sont désormais trois à prétendre à ce titre prestigieux : la Zambienne Barbra Banda, la Marocaine Sanaa Mssoudy, et la Nigériane Chiamaka Nnadozie. Trois joueuses hors pair qui ont brillé tout au long de l’année, chacune à sa manière, incarnant l’excellence et la passion du football africain.

Barbra Banda – 24 ans (Zambie/ Orlando Pride) – Attaquante

L’année 2024 a été synonyme d’exploits mémorables pour les Copper Queens. À Paris, lors des Jeux Olympiques, Barbra Banda a marqué l’histoire en devenant la première joueuse à réaliser un troisième triplé, après ses deux performances éclatantes au Japon.

Après quatre années de succès au Shanghai Shengli, Barbra Banda a pris un nouveau départ en rejoignant Orlando Pride aux États-Unis. Dès sa première saison, la capitaine zambienne a fait sensation en inscrivant le but décisif lors de la finale des playoffs de la NWSL. Ce coup d’éclat lui a valu d’être désignée “Championship MVP” de 2024, confirmant ainsi son statut de joueuse exceptionnelle.

Sanaâ Mssoudy – 24 ans (Maroc/ AS FAR) – Attaquante

Meilleure Joueuse de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024, Sanaâ Mssoudy a illuminé la compétition par ses performances exceptionnelles, jouant un rôle clé dans le sacre de son équipe. Avec sa vision de jeu, sa technique raffinée et son instinct offensif, elle a su faire la différence lors des moments cruciaux.

Son leadership sur le terrain, associé à sa détermination sans faille, a inspiré ses coéquipières et conquis les supporters. Cette reconnaissance vient couronner une année exceptionnelle, marquée par son engagement et sa contribution au rayonnement du football féminin en Afrique.

Chiamaka Nnadozie – 24 ans (Nigeria / Paris FC) – Gardienne de but

Pour cette nouvelle saison, Chiamaka Cynthia Nnadozie continue de confirmer son statut de gardienne de classe mondiale. Avec des performances régulières et des arrêts décisifs, elle s’affirme comme une pièce maîtresse de son équipe en Division 1 Féminine.

Son taux de Clean Sheets de 33% témoigne de son efficacité et de sa capacité à maintenir son équipe dans la course, offrant une sécurité rassurante derrière. À mesure que la saison avance, elle espère continuer à repousser ses limites et à jouer un rôle déterminant dans les succès à venir de son équipe.




MOE Regard Citoyen déploie 38 observateurs à Yakoma (Nord-Ubangi) et 78 à Masi-Manimba (Kwilu)

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la Mission citoyenne d’Observation Electorale, «MOE Regard Citoyen », informe l’opinion nationale et internationale ainsi que toutes les parties prenantes au processus électoral, qu’elle déploie des observateurs dans les circonscriptions électorales de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi et de Masi-Manimba dans la province du Kwilu, en vue d’une observation impartiale rigoureuse et professionnelle, aux regards des standards internationaux, régionaux et au cadre juridique congolais, des élections partielles des députés nationaux et provinciaux qui auront lieu ce 15 décembre 2024.

Selon le même document signé par Paul Kabeya, Porte-Parole des Organisations membres de la MOE Regard Citoyen, le déploiement de ces observateurs s’inscrit dans la droite ligne de l’engagement de la MOE Regard Citoyen à contribuer, de façon visible et efficiente, au renforcement de la culture démocratique, notamment par l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et apaisées.

Plus stratégiquement, la MOE Regard Citoyen, dans les deux circonscriptions concernées, s’attachera à évaluer l’intégrité et la transparence du processus électoral, la prise en compte effective, par la CENI et des autres parties prenantes, des recommandations formulées par elle et d’autres MOE à l’issue de l’observation des élections directes du 20 décembre 2023 et indirectes de 2024.

Sous cet objectif, la MOE Regard Citoyen a déployé 36 observateurs de court terme (OCT) et 2 observateurs de long terme (OLT) dans le territoire de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi et 78 observateurs dans celui de Masi-Manimba dans la province de Kwilu à raison de 2 OLT et 76 OCT.

Toutefois, Regard Citoyen est toujours dans l’attente de l’accréditation du plus grand nombre de ses observateurs de Masi-Manimba qui ont déposé leur demande dans les délais légaux et réglementaires. Une lettre de recours a été adressée à la CENI le 09 décembre 2024 conformément à la loi électorale, lettre qui est restée sans réponse à ce jour. Regard Citoyen espère que la CENI prendra toutes les dispositions nécessaires pour permettre à l’ensemble de ses observateurs sur terrain de pouvoir faire leur travail citoyen et de contribuer au renforcement de la transparence selon les bonnes pratiques d’observation électorale.

Lancement de la formation des observateurs de court terme à Yakoma

En prévision des élections législatives nationales et provinciales qui se tiendront le 15 décembre 2024 à Yakoma dans la province du Nord Ubangi et Masi-Manimba dans Kwilu, la Mission d’observation électorale Regard Citoyen a procédé ce 12 décembre 2024 à la formation des observateurs de court terme.

Ce sont 36 OCT à Yakoma et 76 OCT à Masi-Manimba qui sont concernés par cette session de remise à niveau.

Cette formation, dispensée par les observateurs de long terme consiste à familiariser les participants aux techniques de remplissage des formulaires et à la remontée des données.

A en croire une note d’information publiée à cet effet, ces observateurs de court terme de la MOE Regard citoyen seront déployés lors de ces élections en vue de contribuer à l’intégrité et à la transparence du processus électoral en cours en RDC ainsi que la responsabilisation de l’ensemble des parties prenantes au processus.

Soulignons que Regard Citoyen est une mission d’observation électorale nationale et non partisane, composée du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED), du Réseau National pour l’Observation et la Surveillance des Elections au Congo (RENOSEC), le Réseau des Organisations des Droits Humains, d’Education Civique et d’Inspiration Chrétienne (RODHECIC) et de l’organisation Rien Sans Les Femmes (RSLF).

Elle accomplit sa mission en conformité avec les standards sous régionaux, régionaux et internationaux de processus électoral crédible et transparent.




La route vers la Coupe du Monde Féminine U-20 2026 tracée : le tirage au sort des éliminatoires africaines effectué

La voie vers la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2026 en Pologne est dorénavant officialisée, grâce au tirage au sort des éliminatoires orchestré par la Confédération Africaine de Football (CAF) jeudi au Caire.

Ce tournoi, qui se déroulera en août 2026, comportera 24 équipes, dont quatre provenant d’Afrique. Pas moins de 38 sélections africaines sont en lice pour décrocher ces quatre places attendues, via des éliminatoires qui se tiendront en quatre tours à élimination directe, sous forme de matchs aller-retour.

Format des éliminatoires

Premier tour : Les 12 équipes les moins bien classées, en fonction de leurs performances précédentes lors des qualifications pour la Coupe du Monde Féminine U-20, s’affronteront. Les six vainqueurs passeront au second tour, où ils rejoindront les 26 équipes exemptées du premier tour.

Deuxième tour : Les six vainqueurs du premier tour et les 26 équipes exemptées formeront 32 équipes, qui se disputeront 16 places pour le troisième tour.

Troisième tour : Les 16 équipes restantes s’affronteront pour déterminer les huit équipes qui accéderont au quatrième tour.

Quatrième tour : Les huit équipes finalistes s’affronteront dans des matchs à élimination directe, avec les vainqueurs obtenant leur qualification pour la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA 2026.

Résultats du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA – Zone Afrique

Premier tour

M1, 2 : Gabon vs Niger




Pouvoir d’achat de la population: Les réformes économiques saluées par Félix Tshisekedi

Mercredi 11 décembre, le Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a prononcé, devant les Députés nationaux et Sénateurs réunis en Congrès, son discours sur l’état de la Nation, en mettant en exergue les réformes économiques ayant abouti à la baisse des prix des produits pétroliers et de certaines denrées alimentaires de grande consommation.

Comme l’a souligné le Président de la République, « tout est possible à celui qui rêve, qui ose et qui n’abandonne pas ». Cet adage s’accommode bien à la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka et au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba qui a été chargé de couler ce vison en actes, bien entendu sous la houlette du Gouvernement auquel il appartient.

S’étant préalablement inspiré, sans nul doute de cette sagesse, avec patience et méthode, le Patron de ce délicat secteur économique de la République Démocratique du Congo, a initié, encadré et peaufiné des études, en conduisant avec assiduité les diverses négociations qui ont abouti à des compromis et résultats positifs pour tous.

La satisfaction a été atteinte, aussi bien chez les consommateurs, que dans la profession pétrolière et les gros importateurs, qui ont tous vu la demande de leurs produits s’accroître.

 

Diminution de 10 et 13%

Le Président Tshisekedi l’a ainsi rappelé lors de son discours devant la Nation, mettant en exergue les faits précis : « le jeudi 3 octobre 2024, dans la zone Ouest, le litre d’essence est passé de 3 340 à 2 990,49 francs congolais, et celui du gasoil de 3 435 à 2 979,73 francs congolais. Ces ajustements représentent une diminution de 10 % sur l’essence et de 13 % sur le gasoil, soit une baisse moyenne d’environ 12 % sur l’ensemble des produits. Les répercussions sont déjà visibles », a expliqué le Président de la République.

Pour alléger le fardeau économique qui pèse sur les Congolais, Félix-Antoine Tshisekedi a souligné la compétence et la loyauté de son Gouvernement, concernant son engagement à préserver le pouvoir d’achat de la population. Ainsi dit, ainsi fait. Le Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a suspendu la TVA et réduit les taux des droits, taxes et redevances sur 8 produits alimentaires de première nécessité. Il s’agit notamment du poisson frais, du poisson salé, le lait, du sucre, de la viande, du poulet et du riz et de la farine de maïs.

Par cette action, a soutenu le Président de la République, l’État a choisi de renoncer à une part de ses revenus afin de soutenir directement des millions de Congolais qui consomment ces denrées chaque jour et, d’autre part, alléger le coût de la vie et de favoriser le bien-être de nos concitoyens.

En effet, comme effets d’entraînement de toutes ces réformes entreprises par Mukoko Samba, le Gouvernement avait procédé à la signature, lundi 9 décembre, avec les principaux importateurs, en collaboration avec la FEC, des accords pour la baisse des biens de première nécessité sur tout le territoire national, avec des taux de diminution prévus entre 5 et 11 %.

Ces accords ont pris effets mardi 10 décembre avec la baisse de la grille tarifaire des prix de biens de consommation de première nécessité sur l’ensemble du territoire national. Au terme de sa ronde qui l’avait conduit dans les entrepôts et chambres froides de Kinshasa, le VPM, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba a appelé à une vigilance collective pour garantir la pérennité de ces avancées, avec un suivi rigoureux et l’implication de la société civile.

Enfin, en indiquant qu’il se met désormais à rehausser une prévision budgétaire croissante, le Président Félix Antoine Tshisekedi encourage le secteur de l’Economie nationale à poursuivre les efforts pour aller au-delà des résultats à court terme et parvenir à rénover sa dimension.

 

Réduire sa dépendance alimentaire

Autant que Félix Tshisekedi a pris des engagements fermes sur ce volet économique, autant il a aussi promis que la RDC réduire sa dépendance alimentaire, renforcer sa souveraineté économique et faire de l’agriculture le levier d’une croissance inclusive et durable, en parfaite harmonie avec les aspirations de la Vision 2050.

En effet, la RDC s’est dotée du Plan National Stratégique de Développement (PNSD 2024-2028), un cadre ambitieux pour concrétiser la vision de développement du pays à l’horizon 2050. Cette vision repose sur la valorisation des immenses potentiels des secteurs extractifs et agricoles, avec pour objectif de bâtir une économie diversifiée, inclusive et résiliente. C’est pourquoi, Félix Tshisekedi a reconnu qu’au cœur de cette transformation, « le secteur agricole joue un rôle central : garantir la souveraineté alimentaire, réduire la pauvreté, créer des emplois et renforcer la stabilité macroéconomique. L’agriculture devient ainsi le levier stratégique pour convertir nos richesses naturelles en prospérité durable, permettant enfin au sol de prendre sa revanche sur le sous-sol ».

Mais, pour faire face à ces défis dans le cadre du Programme d’Actions 2024-2028, le gouvernement, a mis en œuvre dès 2024 des initiatives concrètes visant à redynamiser le secteur agricole, a rassuré Félix Tshisekedi. « Celles-ci ciblent les producteurs locaux, ménages, coopératives et entrepreneurs-afin d’accroître la productivité et de consolider la production nationale ».

En s’appuyant sur ces efforts, « la RDC entend réduire sa dépendance alimentaire, renforcer sa souveraineté économique et faire de l’agriculture le levier d’une croissance inclusive et durable, en parfaite harmonie avec les aspirations de la Vision 2050 », a-t-il souhaité.

Willy Kilapi




12ème Session ordinaire de l’Autorité du Lac Tanganyika: Appel de la Première Ministre pour la gestion durable des ressources

La capitale de la République Démocratique du Congo a accueilli la 12ème session ordinaire de la Conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT). Cette rencontre rassemble des représentants du Burundi, de la Zambie et de la Tanzanie, tous ministres et hauts fonctionnaires en charge des ressources halieutiques.

Dans son discours d’ouverture, la Première Ministre de la RDC a affirmé l’importance de la mise en œuvre de la Convention sur la gestion des lacs, signée en 2003. Elle a souligné que cette convention est essentielle pour améliorer les relations entre les États riverains et pour garantir une gestion efficace et durable des ressources du lac Tanganyika. Elle a également exprimé son engagement personnel à suivre les recommandations issues des sessions précédentes, afin de favoriser une action concertée et cohérente.

« La gestion durable du lac Tanganyika demeure au centre des préoccupations de mon gouvernement. Je veille personnellement à la mise en œuvre de toutes les recommandations formulées lors des différentes sessions antérieures de la Conférence des ministres de l’Autorité du lac Tanganyika », a déclaré Judith Suminwa Tuluka.

 

Défis cruciaux à relever

 

Les participants ont unanimement reconnu les défis majeurs auxquels la région est confrontée, notamment la surpêche, qui menace la biodiversité du lac, et le contrôle militaire des activités. Jean-Pierre Tshimanga Buana, Ministre congolais de la Pêche et de l’Élevage, a relevé l’importance de l’ALT dont la Conférence ordinaire des ministres est accueillie en RDC pour la troisième fois.

« La réunion ordinaire de la Conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika est indéniable, tout comme le rôle majeur joué par cette institution ». Les discussions ont mis en avant l’urgence de mettre en place des restrictions pour une gestion prudente des ressources, tout en tenant compte des enjeux sociologiques, politiques et sécuritaires.

La Première Ministre a également exprimé sa compassion pour les familles touchées par la montée des eaux du lac, marquant un moment de recueillement en leur mémoire. Elle a désormais appelé les partenaires techniques à redoubler d’efforts pour s’engager envers la résolution des problèmes humanitaires liés à la gestion du lac.

Cette conférence s’affirme donc comme un moment important pour définir des stratégies qui assureront la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région tout en préservant l’écosystème vital du Lac Tanganyika. Rappelons que la gestion durable et responsable de l’écosystème constitue le 6ème pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.

Le Quotidien