Meite refuse la victoire aux Pirates à Abidjan – Mazembe et Maniema aussi contraints au partage des points

Les Orlando Pirates ont raté une occasion d’accroître leur avance en tête du groupe C après avoir été tenus en échec 1-1 par le Stade d’Abidjan à Abidjan samedi, lors de leur troisième match de la phase de groupes de la Ligue des Champions Total Energies de la CAF.

Evidence Makgopa a donné l’avantage aux visiteurs à la 45e minute, en convertissant un penalty obtenu suite à une faute sur Relebohile Mofokeng dans la surface.

Les Buccaneers étaient en voie de sécuriser les trois points de la partie avant la tête d’Ousmane Méité qui offre l’égalisation à la 53e minute aux ivoiriens.

Les hôtes ont dominé les dernières minutes, avec Youssouf Koné et Babacar Guèye qui ont souvent mis le feu dans la défense des Orlando Pirates.

Cependant, le gardien Sipho Chaine a répondu présent, assurant aux Pirates un point important.

Ce résultat permet aux sud-africains de conserver leur place en tête du groupe C avec cinq points, mais Al Ahly, avec un match en moins, n’est qu’à un point derrière.




Les états généraux du portefeuille recommandent un concours de recrutement des mandataires des entreprises publiques de l’État

Le recrutement des mandataires au sein des entreprises publiques ne devrait plus se faire sur base d’appartenance politique comme c’est souvent le cas. Ils devraient plutôt être recrutés sur base de leurs compétences. C’est l’une des principales recommandations sorties des états généraux du portefeuille qui se sont achevés ce samedi 14 décembre 2024, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Selon l’ACP qui donne cette information, ces assises qui ont débuté le 9 décembre dernier ont été clôturées ce jour par la Première Ministre Judith Suminwa, au Centre Financier de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, au Nord de la capitale congolaise.

C’est une semaine intense qui vient de s’achever pour les participants aux états généraux des entreprises du portefeuille de l’Etat. Ils ont longuement réfléchi sur les maux qui empêchent la bonne marche de ces entreprises publiques.

Pour bien mener cette réflexion, les travaux étaient éclatés en six ateliers. Dans chaque groupe de travail, un thème particulier lié à la vie des entreprises publiques a été passé au peigne fin. Les participants ont entre autres réfléchi sur le cadre juridique et institutionnel, la gouvernance et le contrôle de ces entreprises publiques.

Le constat est sans appel, ces entreprises sont malades, il faut une thérapie de choc pour les relever.

« Plusieurs recommandations ont été faites à savoir : prescrire que la désignation des mandataires publics ne devra se faire sur base des appartenances politiques et exiger de la part des organes spécialisés un profil type tenant compte des compétences et ou des qualifications nécessaires. Revisiter les conventions collectives du personnel, pour les adapter aux capacités financières des entreprises du portefeuille de l’État. Pour plus d’efficacité et d’indépendance, exclure toutes relations directes entre le commissaire au compte et les entreprises contrôlées», indique Henry Likamba, Rapporteur Général des travaux.

Pour Jean-Lucien Bussa, ministre du Portefeuille, toutes les recommandations issues de ces travaux ne devraient pas rester lettre morte. Il en appelle à leur application par tous les acteurs impliqués dans ce secteur pour le redressement de ces entreprises.

«Après des débats constructifs et des échanges riches, des actes issus de nos travaux, qui refléteront les recommandations formulées, devront être exécutés impérativement. Ces actes ne sont pas simplement des conclusions, mais bien plus, un engagement commun pour assurer l’avenir de nos entreprises du portefeuille de l’Etat à travers des réformes nécessaires en vue de leur redressement, croissance et diversification. Ils portent sur les axes stratégiques fondamentaux qui ont été identifiés tout en répondant aux défis présents et tenant des enjeux économiques auxquels le pays fait face», pense-t-il.

Compétence et intégrité

La compétence et l’intégrité doivent être de mise dans le choix des mandataires des entreprises publiques. La Première ministre Judith Suminwa a insisté là-dessus dans son mot de clôture de ces assises. La manière de diriger ces entreprises ainsi que leur cadre juridique doivent être revus pour que ces entreprises soient un levier de l’économie congolaise.

«Les discussions que nous avons eu ont permis de dresser un bilan des défis, à relever, de définir des solutions concrètes pour les surmonter. Ces jours de réflexion ont révélé l’engagement collectif de tous les acteurs et toutes les actrices à transformer nos entreprises publiques en leviers stratégiques pour le développement de notre Nation. Pour que nos entreprises publiques contribuent pleinement à la transformation économique du pays, il est essentiel de revoir leur cadre juridique, repenser leur gouvernance, moderniser leur gestion et réduire leur dépendance à l’État. Elles doivent être dirigées par des leaders compétents et intègres, choisis sur la base de leurs mérites. C’est impératif que l’Etat reste un actionnaire stratégique mais doit aussi veiller à ce que chaque entreprise soit autonome», a expliqué Judith Suminwa, Première ministre.

Pour sa part, Thierry Monsenepwo, président du conseil d’administration de l’entreprise pétrolière Cobil, appuie les recommandations issues de ces états généraux auquel il a participé.

«Les travaux ont permis à ce qu’ on puisse dégager non seulement les difficultés que connaissent aujourd’hui ces entreprises publiques, mais aussi de donner des remèdes qui sont partagés entre d’une part les entreprises elles-mêmes via les mandataires, mais aussi le gouvernement qui a le devoir notamment de recapitaliser ces entreprises. Les entreprises publiques doivent être dirigées et tenues par des personnalités de probité morale avérée qui ont une capacité de management et qui ont un cursus académique réel et qui puisse permettre à ce que dans les domaines des compétences où ils ont eu à être formés et avoir une expertise de pouvoir répondre aux défis de ces entreprises-là. Maintenant, qu’ils viennent des milieux religieux, politiques ou je ne sais où encore, cela est un problème de choix. Mais le problème principal c’est les compétences, la moralité des personnes qui doivent diriger ces entreprises-là», note-t-il.

Les états généraux des entreprises du portefeuille se sont bien passés avec des très bonnes résolutions. Reste que toutes ces recommandations soient réellement appliquées pour la relance des entreprises publiques pour l’épanouissement de l’économie congolaise.




Cyclisme: Par souci de remotiver le groupe et recréer l’engouement, La Liprocykin organise une balade jusqu’à Menkao ce dimanche 15 décembre

Le challenge VTT Doré aurait dû être organisé ce dimanche 15 décembre 2024 dans un circuit connu des coureurs kinois. Malheureusement, ces derniers n’ont pas respecté les dispositions pratiques arrêtées de commun accord avec la Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa ‘’Liprocykin’’.

En vue de remotiver le groupe et surtout recréer l’engouement autour du cyclisme et fixer les coureurs sur les échéances à venir, la Liprocykin organise ce dimanche 15 décembre 2024 une balade jusqu’à Menkao. Le rassemblement de tous les cyclistes est prévu à 6h00 au stade des martyrs. Au plus tard 7h00 départ. Invitation cordiale est lancée à tous les cyclistes.

 

Antoine Bolia




Volley-ball: L’Euvokin clôture la saison 2023-2024 ce dimanche 15 décembre au Shark

Le Secrétariat Exécutif de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ informe à tous les Clubs affiliés que la cérémonie de clôture de la saison sportive 2023-2024 initialement prévue pour ce Dimanche 15/12/2024 dans la salle gymnase de la Police Nationale est délocalisée au Shark Club à la Gombe. Le programme reste le même.

Le programme de la cérémonie prévoit :

11 h 00 : Match de gala les Membres de la Fédération, Entente contre les Entraîneurs

11 h 30 : Mot du Président de l’Euvokin

11 h 45 : Cérémonie de la remise des trophées et des Brevets aux Meilleurs athletes. Il s’agit de :

1. Lumanu Josué (VC Green Team)

2. Tshibasu (VC Espoir)

3. Mitobe (VC MDK)

4. Massengo (VC GR)

5. Mazengo (VC GR)

6. Kabongo (VC ESPOIR)

7. Belemene (VC ESPOIR)

8. Mulengwa (VC MDK)

9. Bekila (VC MDK)

10. Biyamou (VC PNC/D)

11. Mutshima (VC PNC/D)

12. Makiese (VC La Loi)

13. Bompetshi (VC La Gracia)

14. Mpeti (VC La Loi)

15. Kanyinda (VC La Loi)

16. Nandele (VC Ouragan)

17. Nsimba (VC La Gracia)

18. Smith (VC Ouragan)

19. Moyinzia (VC La Gracia)

11 h 55 : Mot du Président de la Fédération

12 h 00 : Mot de clôture et du l’ouverture du championnat par le Chef de Division.

12 h 15 : Fin de la cérémonie.

Antoine Bolia




Athlétisme: Au 10 km de Soyo ce dimanche 15 décembre, Urim Etebunga va prendre aussi le départ 

Contrairement à ce que nous annonçions dans nos collonnes, la RDC ne sera pas représentée par un seul athlète Mumbere Kahuha Alpha de la ligue d’athlétisme du Nord-Kivu, ce dimanche 15 décembre 2024 aux 10 km de Soyo, en Angola. Une autre athlete en la personne d’Urim Etebunga de la Ligue d’athlétisme de Kinshasa, a pris son engagement à titre personnel.

Pas de confusion possible. La Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’FEACO’’ a pris l’engagement que d’un seul athlète Mumbere Kahuha Alpha. Ce dernier est entrainé par l’international Ilunga Mande Zatara, l’un des meilleurs marothoniens et des courses de fond qu’ait connu l’athlétisme de la RDC. Ilunga Mande Zatara s’occupe également de son logement et sa nutrition professionnelle. En termes clairs, Mumbere Kahuha Alpha est suivi de manière efficiente par Ilunga Mande qui est son manager.

 

Quid de la gazelle Urim Etebunga, c’est une brillante athlète qui monte très très fort en athlétisme. C’est une excellente cycliste qui a fait un brillant parcours au sein de la Ligue Prvinciale de Cyclisme ‘’Liprocykin’’don’t nous assumons la function de secrétaire provincial. Urim Etebunga détient un brillant parcours sur le plan national mais également au sein de l’équipe nationale Léopard/cyclisme dames sur le plan international. Son dynamisme n’est plus à présenter.

 

Du cyclisme en athlétisme, sa conversion ne date pas de longtemps. Mais elle s’est faite de manière fulgurante en quelques mois seulement d’apprentissage. Elle prend part à sa première compétition officielle en athlétisme, le dimanche 6 octobre 2024 pour désigner ‘’L’Homme et la Femme les plus rapides de Kinshasa’’. Cette activité était organisée par la Ligue d’Athlétisme de Kinshasa ‘’Lidakin’’que préside M. Nyampala Feley Prince.

 

Urim Etebunga avait bouclé les 10 km du parcours sur route en 50’43’’25. Et elle termina 5è. Et du 29 novembre au 1er Décembre 2024 au stade des martyrs, à Kinshasa, à la 23è édition des championnats nationaux d’athlétisme, Urim Etebunga qui évolue dans l’équipe de la Garde Républicaine a glané 2 médailles de bronze en terminant respectivement 3è à l’épreuve 5000 m et à l’épreuve de 10.000 m avec un chrono de 50’37’’.

Antoine Bolia




Basket-ball: Le recrutement de nouveaux arbitres est lancé par la Liprobakin  

La ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ lance un nouveau processus de recrutement des nouveaux arbitres et officiels de table de basket-ball pour la ville de Kinshasa. C’est ce qui resort du communiqué sportif N°003/2024 signé en date du 11 décembre 2024 par M. Médard Menga ma Matunga, Secrétaire Exécutif Provincial.

Il faudra noter que le recrutement se fait auprès du Secretariat de la Liprobakin sise avenue Dima N°10 dans la commune de Kinshasa (dans l’enceinte du Bureau de la Fébaco) ou directement au stade des Martyrs dans l’enceinte du gymnase jumelée.

Les candidatures électroniques peuvent être envoyées à l’adresse e-mail : liprobakin2@gmail.com

Antoine Bolia




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 058




Les 11 premiers gouverneurs élus de la Rdc honorent le combat de Médard Autsai Asenga dans la mise en œuvre de la décentralisation  

Le combat mené par le Gouverneur honoraire de l’ex province Orientale, Médard Austai Asenga dans la mise en œuvre de la décentralisation en République Démocratique du Congo honoré par l’association des 11 premiers Gouverneurs élus de la RDC qui lui ont rendu les derniers hommages ce samedi au palais du peuple ; et ce, en présence du Chef de l’ Félix Tshisekedi ,des Présidents de deux chambres du parlement, de la Première Ministre, des Députés Nationaux, des Sénateurs, des membres du Gouvernement, des anciens et actuels Gouverneurs des provinces, des officiers de l’armée et de la police, des responsables de l’Eglise du Christ au Congo-ECC et des membres de sa famille inconsolables.

Au nom de ses paires, Julien Paluku Kahongya, porte-parole et ancien Gouverneur du Nord-Kivu a fait entendre que la disparition du Doyen Médard Austai Asenga est une perte énorme pour la République Démocratique du Congo, car c’est lui qui avait dirigé les négociations entre l’Etat central et les provinces et savait arrondir les angles pour aboutir aujourd’hui à la mise œuvre de la décentralisation en RDC .

Grâce à feu le Gouverneur, Médard Austai Asenga lors de la première conférence des Gouverneurs des provinces tenue à Kisangani, que la retenue d’une quotité en faveur des provinces avait été décrochée, d’où est né le terme rétrocession a témoigné Julien Paluku Kahongya, porte-parole des premiers Gouverneurs élus de la RDC.

Signalons également le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe et celui du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde ont rendu hommage à ce Gouverneur, Député National et Sénateur honoraire en ventant ses qualités exceptionnelles pour servir son pays.




Vivement la 4ème République ? En vérité, en vérité, Julien Paluku plaide pour un dialogue national !

Au point où le Congo en est, il ne sert à rien de le soupçonner de quoi que ce soit de malveillant. Cet homme d’État a une lecture pragmatique des enjeux… Il a choisi la date du 8 décembre 2024 pour intervenir dans le débat suscité par la re-visitation de la Constitution. Son postulat est simple : “le contexte actuel s’y prête et pour cela, il faudrait que des intelligences dont des anciens gouverneurs, anciens présidents des assemblées provinciales, anciens présidents des chambres parlementaires, des anciens premiers ministres, chefs de gouvernements et d’autres intelligences qui ont eu à exercer le pouvoir d’état à des niveaux différents depuis 1960 soient associés à cette réflexion d’ici le mois de janvier 2025 pour qu’ils donnent leur lecture de l’expérience de la gestion d’un état afin de ne pas laisser ce travail à des néophytes qui risquent de se retrouver dans une sorte d’élucubrations conceptuelles avec le risque de pondre un texte non adapté aux réalités conceptuelles”.

Expérience et expertise des “anciens”

De façon à la fois claire et nette, Julien Paluku mise sur l’expérience et l’expertise de ces femmes et de ces hommes ayant gouverné autrefois le pays. Il souhaite les voir impliqués dans l’auscultation de l’état de la Nation congolaise de 1960 à ce jour, et cela avant de procéder à la re-visitation de la Constitution assimilable à une médication.

Même sans le manifester ouvertement, ils sont nombreux à être du même avis au sein de l’Uns, Udps compris. Et ils sont légion, les acteurs politiques à détenir cette expérience et cette expertise mais à se sentir exclus pour une raison ou pour une autre.

La question, à partir de cet instant, est de savoir si l’initiative de Julien Paluku sera comprise dans certains cercles eux-mêmes “encerclés” par la rancune, les rancœurs, l’exclusionnisme sur fond du messianisme, du tribalisme, etc.

Discours de Joseph Kabila en 2010 et Felix Tshisekedi en 2020

Au fait, cette proposition rejoint celle exprimée le 18 novembre 2023 dans le Groupe WhatsApp “MOI PRÉSIDENT” sous la dénomination “ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RÉPUBLIQUE”. La veille de la campagne électorale a été préconisée “l’initiative, une fois l’investiture du Président de la République élu consacrée le 24 janvier 2024, de la convocation des «États Généraux de la République» (EGR en abrégé) avec pour objectif premier la re-fondation nationale, et ce dans la perspective du *Centenaire de l’Indépendance le 30 juin 2060”.

Nous avons énuméré au point 3 les dix actions de base. Elles vont de la certification des frontières nationales à l’ adaptation de la Constitution aux nouvelles exigences, en passant par le recensement général de la population congolaise, la mise en place d’un Appareil sécuritaire intégré ; la mise en place d’un Appareil judiciaire intégré ; la certification des ressources naturelles ; l’ adoption du dollar américain comme monnaie nationale jusqu’en 2060, année du Centenaire de l’Indépendance ; l’ instauration d’une culture nationale en instituant le Ministère de la Culture (à différencier du Ministère des Arts et Lettres) en deuxième poste ministériel après le Premier ministère) ; l’ instauration du fédéralisme sur base des 26 provinces comme forme de l’Etat et l’ instauration du régime parlementaire ou du présidentiel comme régime politique.

Nous avons considéré au point 5 que “Au terme des EGR, le pays pourra se doter d’un Programme de Gouvernement Consensuel (PGC) sous forme de loi et dont tous les régimes issus des élections à venir vont appliquer les grands axes ou grands projets d’État : autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports, centrales hydroélectriques, usines de production d’eau, cités résidentielles, unités agroalimentaires etc.”, axes se chevauchant sur plusieurs mandats…”

Nous l’avons voulu comme un Programme Quarantenaire.

Toutefois, au point 7, il est clairement révélé que “L’intérêt de l’initiative est pour la Génération aux affaires depuis le 30 juin 1960, et dont le bilan est loin en deçà des espoirs escomptés, de participer à l’ OEuvre de Réparation Nationale ; l’objectif étant de permettre à la Nouvelle Génération en gestation d’hériter d’un Congo rendu gouvernable en prévision de l’échéance 2060.

Et nous nous sommes appuyés sur les discours de Joseph Kabila de 2010 à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance et de Félix Tshisekedi de 2020 à l’occasion du Soixantenaire de cet événement, discours préconisant une réflexion exhaustive pour faire réussir à la RDC son second Cinquantaine (2010-2060).

Chaque dialogue a sa dynamique

Par pragmatisme, nous avons conscience du fait que pour y parvenir, il est impératif de réunir dans un premier niveau “les animateurs, encore en vie et actifs, des Institutions de la République entre 1960 et 2018 (Présidents de la République, Présidents de l’Assemblée nationale, Présidents du Sénat, Premiers ministres, Ministres sectoriels, Présidents des Cours et Tribunaux et Procureurs généraux de la République, selon les juridictions”, en y ajoutant “les Secrétaires généraux de l’Administration publique, les Gouverneurs des provinces (Territoriale), les Ambassadeurs (Diplomatie), les Magistrats (Justice), les Officiers supérieurs de l’Armée et de la Police, les Chefs des Services de Renseignements, les Mandataires publics auprès des entreprises du Portefeuille”.

Au deuxième niveau, il a été question de “réunir les animateurs de la Société civile (Patronat, Syndicats professionnels, ONG, Confessions religieuses, Asbl, mouvements pro-démocratie etc.”.

Ceci au point 12.

Tandis qu’au point 13, il est indiqué : “Les acteurs sélectionnés pour les deux niveaux se réunissent PAR CORPS OU PAR CORPORATION pour échanger autour des expériences vécues pendant l’exercice de leurs mandats. Ils dressent les points positifs et points négatifs et émettent des initiatives appropriées, domaine par domaine.

A y regarder de près, les deux initiatives (Julien Paluku en 2024) et “MOI PRÉSIDENT” en 2023) se rejoignent dans ce qu’il y a d’essentiel : la re-fondation du Congo en faisant participer les compatriotes qui, depuis 1960, ont fait et font le Congo.

Les inquiétudes de Julien Paluku sont fondées : “ne pas laisser ce travail à des néophytes qui risquent de se retrouver dans une sorte d’élucubrations conceptuelles avec le risque de pondre un texte non adapté aux réalités conceptuelles”.

Naturellement, le cadre indiqué est le dialogue national, terme qui effraie une certaine catégorie de “conseilleurs”. Ils n’y trouvent que partage du pouvoir. Les mêmes à faire semblant de l’oublier : autant que Joseph Kabila pour l’ordre institutionnel issu du dialogue de Sun City, Félix Tshisekedi est le produit de l’ordre institutionnel issu du dialogue du Centre Interdiocésain catholique.

Conséquence : chaque dialogue ayant sa dynamique, le Chef de l’Etat, au lieu de jouer solo, aurait choisi cette voie de la sagesse qu’il aurait épargné le pays d’une crise inopportune autour de la re-visitation de la Constitution…

L’option du Centenaire, pour un presque octogénaire qui ne serait probablement pas là en 2060, procède simplement d’une intention désintéressée !

PROCHAINEMENT : Monsieur le Président, vous avez dit dans votre discours sur l’état de la Nation: “…ce n’est que le début ” ! Doit-on déduire : depuis 2019 ?

Omer Nsongo die Lema




Vivement la 4ème République ? En vérité, en vérité, Julien Paluku plaide pour un dialogue national !

Au point où le Congo en est, il ne sert à rien de le soupçonner de quoi que ce soit de malveillant. Cet homme d’État a une lecture pragmatique des enjeux… Il a choisi la date du 8 décembre 2024 pour intervenir dans le débat suscité par la re-visitation de la Constitution. Son postulat est simple : “le contexte actuel s’y prête et pour cela, il faudrait que des intelligences dont des anciens gouverneurs, anciens présidents des assemblées provinciales, anciens présidents des chambres parlementaires, des anciens premiers ministres, chefs de gouvernements et d’autres intelligences qui ont eu à exercer le pouvoir d’état à des niveaux différents depuis 1960 soient associés à cette réflexion d’ici le mois de janvier 2025 pour qu’ils donnent leur lecture de l’expérience de la gestion d’un état afin de ne pas laisser ce travail à des néophytes qui risquent de se retrouver dans une sorte d’élucubrations conceptuelles avec le risque de pondre un texte non adapté aux réalités conceptuelles”.

Expérience et expertise des “anciens”

De façon à la fois claire et nette, Julien Paluku mise sur l’expérience et l’expertise de ces femmes et de ces hommes ayant gouverné autrefois le pays. Il souhaite les voir impliqués dans l’auscultation de l’état de la Nation congolaise de 1960 à ce jour, et cela avant de procéder à la re-visitation de la Constitution assimilable à une médication.

Même sans le manifester ouvertement, ils sont nombreux à être du même avis au sein de l’Uns, Udps compris. Et ils sont légion, les acteurs politiques à détenir cette expérience et cette expertise mais à se sentir exclus pour une raison ou pour une autre.

La question, à partir de cet instant, est de savoir si l’initiative de Julien Paluku sera comprise dans certains cercles eux-mêmes “encerclés” par la rancune, les rancœurs, l’exclusionnisme sur fond du messianisme, du tribalisme, etc.

Discours de Joseph Kabila en 2010 et Felix Tshisekedi en 2020

Au fait, cette proposition rejoint celle exprimée le 18 novembre 2023 dans le Groupe WhatsApp “MOI PRÉSIDENT” sous la dénomination “ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA RÉPUBLIQUE”. La veille de la campagne électorale a été préconisée “l’initiative, une fois l’investiture du Président de la République élu consacrée le 24 janvier 2024, de la convocation des «États Généraux de la République» (EGR en abrégé) avec pour objectif premier la re-fondation nationale, et ce dans la perspective du *Centenaire de l’Indépendance le 30 juin 2060”.

Nous avons énuméré au point 3 les dix actions de base. Elles vont de la certification des frontières nationales à l’ adaptation de la Constitution aux nouvelles exigences, en passant par le recensement général de la population congolaise, la mise en place d’un Appareil sécuritaire intégré ; la mise en place d’un Appareil judiciaire intégré ; la certification des ressources naturelles ; l’ adoption du dollar américain comme monnaie nationale jusqu’en 2060, année du Centenaire de l’Indépendance ; l’ instauration d’une culture nationale en instituant le Ministère de la Culture (à différencier du Ministère des Arts et Lettres) en deuxième poste ministériel après le Premier ministère) ; l’ instauration du fédéralisme sur base des 26 provinces comme forme de l’Etat et l’ instauration du régime parlementaire ou du présidentiel comme régime politique.

Nous avons considéré au point 5 que “Au terme des EGR, le pays pourra se doter d’un Programme de Gouvernement Consensuel (PGC) sous forme de loi et dont tous les régimes issus des élections à venir vont appliquer les grands axes ou grands projets d’État : autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports, centrales hydroélectriques, usines de production d’eau, cités résidentielles, unités agroalimentaires etc.”, axes se chevauchant sur plusieurs mandats…”

Nous l’avons voulu comme un Programme Quarantenaire.

Toutefois, au point 7, il est clairement révélé que “L’intérêt de l’initiative est pour la Génération aux affaires depuis le 30 juin 1960, et dont le bilan est loin en deçà des espoirs escomptés, de participer à l’ OEuvre de Réparation Nationale ; l’objectif étant de permettre à la Nouvelle Génération en gestation d’hériter d’un Congo rendu gouvernable en prévision de l’échéance 2060.

Et nous nous sommes appuyés sur les discours de Joseph Kabila de 2010 à l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance et de Félix Tshisekedi de 2020 à l’occasion du Soixantenaire de cet événement, discours préconisant une réflexion exhaustive pour faire réussir à la RDC son second Cinquantaine (2010-2060).

Chaque dialogue a sa dynamique

Par pragmatisme, nous avons conscience du fait que pour y parvenir, il est impératif de réunir dans un premier niveau “les animateurs, encore en vie et actifs, des Institutions de la République entre 1960 et 2018 (Présidents de la République, Présidents de l’Assemblée nationale, Présidents du Sénat, Premiers ministres, Ministres sectoriels, Présidents des Cours et Tribunaux et Procureurs généraux de la République, selon les juridictions”, en y ajoutant “les Secrétaires généraux de l’Administration publique, les Gouverneurs des provinces (Territoriale), les Ambassadeurs (Diplomatie), les Magistrats (Justice), les Officiers supérieurs de l’Armée et de la Police, les Chefs des Services de Renseignements, les Mandataires publics auprès des entreprises du Portefeuille”.

Au deuxième niveau, il a été question de “réunir les animateurs de la Société civile (Patronat, Syndicats professionnels, ONG, Confessions religieuses, Asbl, mouvements pro-démocratie etc.”.

Ceci au point 12.

Tandis qu’au point 13, il est indiqué : “Les acteurs sélectionnés pour les deux niveaux se réunissent PAR CORPS OU PAR CORPORATION pour échanger autour des expériences vécues pendant l’exercice de leurs mandats. Ils dressent les points positifs et points négatifs et émettent des initiatives appropriées, domaine par domaine.

A y regarder de près, les deux initiatives (Julien Paluku en 2024) et “MOI PRÉSIDENT” en 2023) se rejoignent dans ce qu’il y a d’essentiel : la re-fondation du Congo en faisant participer les compatriotes qui, depuis 1960, ont fait et font le Congo.

Les inquiétudes de Julien Paluku sont fondées : “ne pas laisser ce travail à des néophytes qui risquent de se retrouver dans une sorte d’élucubrations conceptuelles avec le risque de pondre un texte non adapté aux réalités conceptuelles”.

Naturellement, le cadre indiqué est le dialogue national, terme qui effraie une certaine catégorie de “conseilleurs”. Ils n’y trouvent que partage du pouvoir. Les mêmes à faire semblant de l’oublier : autant que Joseph Kabila pour l’ordre institutionnel issu du dialogue de Sun City, Félix Tshisekedi est le produit de l’ordre institutionnel issu du dialogue du Centre Interdiocésain catholique.

Conséquence : chaque dialogue ayant sa dynamique, le Chef de l’Etat, au lieu de jouer solo, aurait choisi cette voie de la sagesse qu’il aurait épargné le pays d’une crise inopportune autour de la re-visitation de la Constitution…

L’option du Centenaire, pour un presque octogénaire qui ne serait probablement pas là en 2060, procède simplement d’une intention désintéressée !

PROCHAINEMENT : Monsieur le Président, vous avez dit dans votre discours sur l’état de la Nation: “…ce n’est que le début ” ! Doit-on déduire : depuis 2019 ?

Omer Nsongo die Lema