France : le nouveau PM cherche des compromis pour réconcilier le pays 

Après la chute du gouvernement français dirigé par Michel Barnier la semaine dernière, François Bayrou prend les rênes de Matignon dans un contexte politique explosif. A 73 ans, le chef du MoDem doit composer avec une opposition féroce et un Parlement fracturé, tout en incarnant l’espoir d’un compromis politique inédit.

Réconciliation nécessaire

“Devant une situation d’une telle gravité, ma ligne de conduite sera de ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté”, a affirmé M. Bayrou à côté de son prédécesseur lors de la passation du pouvoir vendredi soir. Il a souligné la nécessité d’une “réconciliation” qui est pour lui “le seul chemin possible vers le succès”.

M. Bayrou a pour mission de stabiliser un pays plongé dans une impasse institutionnelle. Il est chargé de former un “gouvernement d’intérêt général”, pour reprendre les mots du président français Emmanuel Macron. Ce futur gouvernement devrait être capable de rallier des opposants modérés tout en évitant les motions de censure.

Mais les défis s’annoncent nombreux pour cet homme habitué à l’équilibrisme politique. Pris en étau entre une gauche déterminée à s’opposer et un Rassemblement national (RN) à amadouer, François Bayrou devra naviguer dans un hémicycle fragmenté en trois blocs qui avait fait chuter son prédécesseur.

La réaction des oppositions n’a pas tardé à fuser. Pour La France insoumise (LFI), cette nomination est perçue comme une provocation. “Deux choix s’offriront aux députés : le soutien au sauvetage de Macron ou la censure. Nous avons fait le nôtre,” a indiqué Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI.

Les socialistes, écologistes et communistes, bien qu’opposés à une censure systématique, ont réaffirmé leur refus de participer à un exécutif dirigé par le président du MoDem.

Jordan Bardella, président du RN, a adopté une position plus nuancée, déclarant que “la balle est désormais dans les mains de François Bayrou. […] Ce nouveau Premier ministre doit prendre en considération la nouvelle donne politique.”

Homme de compromis

M. Bayrou, figure familière du paysage politique français, incarne l’idée d’un dépassement des clivages gauche-droite. Député, ministre, maire de Pau depuis 2014, cet agrégé de lettres classiques et auteur d’une quinzaine de livres a marqué la scène politique par ses appels à la modération et au dialogue. Il s’est imposé comme le “troisième homme” de l’élection présidentielle de 2007, avant de devenir un allié décisif d’Emmanuel Macron en 2017.

Pourtant, son approche est loin de faire l’unanimité. “Il est le génial inventeur du volontarisme d’atmosphère, une fumée que l’on sent toujours, mais que l’on ne voit jamais”, a critiqué dans un livre l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer. M. Bayrou rétorque en défendant une vision “horizontale” du pouvoir, convaincu que “l’on ne gouverne pas contre le peuple”.

S’il aspire à apaiser les tensions et réformer sans fracture, M. Bayrou sait que la tâche sera ardue. Déjà critiqué pour son conservatisme sur certains sujets sociaux, il devra convaincre à gauche tout en maintenant le soutien de la droite modérée. L’équation se complique face aux défis budgétaires, avec un déficit à maîtriser et des marchés financiers à rassurer.

Dans cette mêlée politique qu’il dit affectionner, M. Bayrou joue gros. Son parrainage de Marine Le Pen en 2022 au nom du pluralisme a laissé des traces. Malgré tout, il conserve un certain capital de confiance auprès du président Macron. En prenant les rênes de Matignon, il devra prouver que son style conciliateur peut s’adapter à un contexte où la politique de compromis est devenue un impératif. Mais, comme il aime à le rappeler, “certains n’aiment pas ça. Moi, j’aime ça.”




Le Parlement sud-coréen adopte la motion de destitution contre le président Yoon

Le Parlement sud-coréen a adopté samedi la deuxième motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol pour sa déclaration de loi martiale, après que la première a été abandonnée il y a une semaine, ont montré des images télévisées.

Sur les 300 législateurs de l’Assemblée nationale unicamérale participant à la session plénière historique, 204 ont voté pour et 85 contre, avec trois abstentions et huit votes nuls.

L’invalidité de la première motion de destitution a été confirmée samedi dernier, après que la plupart des 108 membres du Parti du pouvoir au peuple (PPP, au pouvoir) ont quitté la salle du Parlement et refusé de voter.

Avec l’approbation du Parlement, la Cour constitutionnelle délibérera sur la destitution pendant une période maximale de 180 jours, au cours de laquelle les pouvoirs constitutionnels de M. Yoon seront suspendus et le Premier ministre Han Duck-soo assurera la présidence par intérim.

Si la cour confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée sera organisée dans un délai de 60 jours.




La Chine et les Etats-Unis prolongent de cinq ans leur accord sur la coopération scientifique et technologique

La Chine et les Etats-Unis ont signé vendredi un protocole pour modifier et étendre l’Accord entre les Etats-Unis et la Chine sur la coopération scientifique et technologique.

Ils ont convenu de prolonger l’accord de cinq années supplémentaires, à compter du 27 août 2024, selon le ministère des Sciences et des Technologies.

Le 31 janvier 1979, le dirigeant chinois de l’époque, Deng Xiaoping, et le 39e président américain, Jimmy Carter, ont signé l’accord lors de la visite de M. Deng aux Etats-Unis. Il s’agit de l’un des premiers accords intergouvernementaux signés entre les deux pays après l’établissement de leurs relations diplomatiques.

Depuis lors, il a été renouvelé environ tous les cinq ans, ouvrant la voie aux échanges scientifiques et technologiques entre les deux pays. L’accord a été prolongé de six mois en août de l’année dernière, puis en février de cette année.




Kate Scott et Jalal Bouzrara maîtres de cérémonie aux CAF Awards 2024

Les CAF Awards 2024 seront l’occasion de mettre à l’honneur le football africain, réunissant des stars du ballon rond, des entraîneurs et des invités spéciaux lors d’une cérémonie prestigieuse qui se déroulera au Palais des Congrès à Marrakech au Maroc, lundi prochain.

Les figures emblématiques du football africain seront célébrées pour leurs performances de l’année écoulée. Deux maîtres de cérémonie de prestige mondial se chargeront de la présentation de cette soirée mémorable, qui débutera à 19h00, heure locale (18h00 GMT, 20h00 heure du Caire, 21h00 heure d’Afrique de l’Est).

Kate Scott, journaliste sportive de renom, a précédemment collaboré avec CNN et SkySports avant de rejoindre CBS Sports. Polyglotte, elle maîtrise l’anglais, le français, l’espagnol et l’allemand, et a animé de nombreux événements d’envergure mondiale.

Elle est particulièrement connue pour son rôle d’animatrice des cérémonies prestigieuses comme les Laureus World Sports Awards, qu’elle a présentées à plusieurs reprises. Plus récemment, elle a été à la tête de la couverture de la Ligue des Champions de l’UEFA pour CBS Sports, aux côtés de Thierry Henry, Jamie Carragher et Micah Richards, une émission qui a suscité l’adhésion unanime des critiques.

« Je suis extrêmement enthousiaste à l’idée d’animer les CAF Awards cette année », a déclaré Scott. « Ce sera un privilège d’être sur scène et dans la même salle que certaines des personnalités les plus influentes du football. J’ai hâte de voir les meilleurs talents du continent être honorés.

« Le football africain donne une âme au football mondial. Le talent qui naît sur ce continent est immense. L’amour pour ce sport est universel en Afrique, et la diversité culturelle avec laquelle il est vécu d’un pays à l’autre fait du football africain l’un des battements de cœur du jeu mondial. »

Jalal Bouzrara, journaliste marocain de radio et de télévision expérimenté, cumule plus de 33 ans d’expérience en tant que producteur de divers programmes sportifs, notamment L’Match et L’Club. Il a co-animé les CAF Awards 2022 à Rabat.

Bouzrara a commencé sa carrière dans la production télévisuelle en 2007, développant une série de concepts et de programmes populaires. Il collabore fréquemment comme présentateur avec la FIFA, la CAF et la FRMF lors des événements organisés au Maroc.

« C’est la seconde fois que j’ai l’honneur et le plaisir de présenter cette magnifique cérémonie des CAF Awards », a affirmé Bouzrara. « Je suis extrêmement enthousiaste et vraiment fier de participer à cette célébration du meilleur de notre continent. »

« Il suffit de jeter un œil à la liste des nommés pour cette édition 2024 à Marrakech pour constater l’évolution constante de notre football, avec des stars africaines qui brillent aux quatre coins du monde. »

Bouzrara est un ancien membre du comité exécutif de l’AIPS et vice-président de l’Association marocaine de la presse sportive. Il parle couramment l’arabe, le français et l’anglais, et maîtrise également l’espagnol et le portugais.




Clôture des états généraux du portefeuille : Judith Suminwa pour la révision du cadre juridique des entreprises publiques et la réduction de leur dépendance à l’Etat 

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé à la clôture des travaux des états généraux des entreprises du portefeuille, qui se sont déroulés durant 5 jours au Centre financier de Kinshasa.

Placées sous le thème : « Faire des entreprises du Portefeuille un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la RDC », ces assises ont été initiées par le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, sous le haut patronage du Président de la République et la coordination de la Première Ministre.

Le principal résultat attendu de ces états généraux était de trouver, après un examen approfondi, les voies et moyens pour l’amélioration des performances opérationnelles et financières des entreprises publiques, en vue de faire du Portefeuille de l’État un véritable levier du développement économique et social du pays, conformément à la vision du Chef de l’État.

Dans son allocution, la Cheffe de l’Exécutif congolais a noté que ces travaux ont souligné l’urgence d’agir pour transformer les entreprises publiques congolaises en levier stratégique pour le développement de la Nation.

“Cette rencontre riche en échanges et en propositions a marqué un tournant pour notre pays en jetant les bases d’une réforme ambitieuse et durable des entreprises publiques essentielles à la croissance économique et au bien-être social de notre pays…L’idéal est de transformer nos entreprises publiques en levier stratégique pour le développement de notre Nation… Les discussions fructueuses de ces états généraux ont souligné l’urgence d’agir. Bien que des réformes ont été entreprises depuis 2008 pour redynamiser les entreprises du portefeuille de l’État, il est évident qu’elles n’ont pas été menées jusqu’au bout pour atteindre les objectifs fixés”, a déclaré la Première Ministre.

Faire participer les entreprises publiques à la transformation économique du pays

Poursuivant son discours au Centre financier de Kinshasa, la Première Ministre a évoqué quelques pistes pour permettre aux entreprises publiques de participer à la transformation économique du pays.

“Pour que les entreprises publiques contribuent pleinement à la transformation économique du pays, il est essentiel de : revoir leur cadre juridique, repenser leur gouvernance, moderniser leur gestion et réduire leur dépendance à l’État. Elles doivent être dirigées par des leaders compétents et intègres, choisis sur la base de leur mérite. Il est impératif que l’État reste un actionnaire stratégique mais doit aussi veiller à ce que chaque entreprise soit autonome, rentable et capable de maximiser ses ressources”, s’est-elle exprimée.

Par ailleurs, elle a fait savoir que son gouvernement s’engage à renforcer l’indépendance des conseils d’administration des entreprises et à disponibiliser le nécessaire pour favoriser leur bon fonctionnement.

Pour sa part, le Ministre du Portefeuille a souligné que des recommandations audacieuses sont sorties de ces assises, pour que des mesures courageuses soient prises en vue d’améliorer les performances opérationnelles et financières des entreprises publiques et faire du portefeuille de l’État un véritable levier du développement économique et social de la RDC.

Rappelons également que lors de la présentation du Programme d’Actions de son Gouvernement à l’Assemblée Nationale, la Première Ministre avait souligné la nécessité de poursuivre la mise œuvre des réformes structurelles dans différents secteurs de l’économie nationale.




Le prof Jacques Djoli conduit une recherche et produit le Dr Jean-Pierre Kasanji dans la gouvernance juridique du secteur de sécurité 

Depuis un certain temps il s’observe, dans la ville province de Kinshasa, la prolifération des services privés de sécurité appelés à garder les personnes et leurs biens en violation de l’article 182 de la Constitution qui stipule que la PNC est chargée de la sécurité publique, de la sécurité des personnes et de leurs biens, du maintien et du rétablissement de l’ordre public ainsi que de la protection rapprochée des hautes autorités, et cela sans soubassement juridique, d’où l’importance de la contribution à la recherche d’un encadrement juridique optimal. Tel est l’objet de la soutenance de thèse de doctorat en droit de l’Assistant Jean-Pierre KASANJI MUENDA du Département de Droit Public Interne de la Faculté de Droit à l’UNIKIN.

Répondant aux questions des membres du jury, composé, du Professeur Jacques Djoli Promoteur de la thèse, du Professeur Kaluba Dieudonné, Président du jury, du Professeur Marie-Claire Yandju, Secrétaire Général à la recherche, du Professeur Bruno Lapika, du Professeur Jean Kigotsi, le récipiendaire a, dans son exposé de motif, démontré que malgré l’importance croissante du secteur , le cadre réglementaire est devenu obsolète et nécessite une mise à jour pour éviter l’anéantissement des attributions essentielles de l’État ainsi à partir d’une analyse comparative et intégrative de textes juridiques et des enquêtes de terrain, l’étude propose un cadre juridique adéquat pour le secteur en pleine mutation tout en démontrant la particularité de ce nouveau cadre juridique qui réside dans sa conformité à la Constitution congolaise et dans l’instauration d’un établissement public qui contrôle, suit et supervise les activités de sécurité privée en RDC.

Répondant aux questions des journalistes, le promoteur de la thèse intitulée “L’ENCADREMENT JURIDIQUE DES ACTIVITÉS DE SÉCURITÉ PRIVÉE EN RDC” le Professeur Jacques Djoli s’exprime en ces termes :

*aujourd’hui il s’observe en RDC un nombre de services de sécurité qui apparaissent, de l’autre côté un déficit sécuritaire que faire ? Faut-il délégué le secteur ou sous-traité?

Le docteur à thèse Jean-Pierre Kasanji nous a planché sur l’historique de service de sécurité en RDC et il a fait l’état de droit cette question, il est arrivé à la conclusion, le texte lacunaire et déficitaire. Il propose une requalification normative afin que la RDC ne puisse pas perdre le contrôle de ces services qui peuvent arriver à concurrencer la Police Nationale. A déclaré le Promoteur de la thèse, le Professeur Jacques Djoli.

Après débat et délibération, le jury a délibéré Jean-Pierre Kasanji Muenda avec la mention Grande distinction, motif de satisfaction pour le récipiendaire.

Signalons que la réforme du secteur de sécurité proposée par le récipiendaire pourra aboutir à la coproduction de ce bien public qui pourra être assumée par l’Etat pouvoir central, les provinces et les entités sous forme de police provinciale ou municipale mais aussi par les partenaires privés avec un cadre normatif reformé, il compte la couler en proposition de loi qui sera adossée par un élu.




Assemblée nationale : La plénière autorise deux projets de loi d’habilitation 

Plus que jamais l’Assemblée Nationale s’approche lentement et sûrement de la clôture de la Session Parlementaire de Septembre pour l’exercice 2024. À la séance plénière du vendredi 13 Décembre, deux matières ont été examinés, à savoir, l’examen des deux projets de loi d’habilitation du Gouvernement et l’adoption du rapport synthèse des rapports des vacances parlementaires des élus nationaux.

Dans son mot précédent le débat, le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe, soucieux de ne pas bloquer la machine gouvernementale pendant que les Représentants du Peuple sont en vacance parlementaire, a précisé qu’il est nécessaire de doter le Gouvernement de certaines lois d’habilitation pour les matières urgentes afin de lui permettre de prendre des décisions idoines pour le bon fonctionnement de la Nation.

Au cours de cette plénière, deux projets de loi d’habilitation ont été examinés et adoptés après débat. Il s’agit notamment du Projet de loi d’habilitation autorisant la ratification de la convention sur l’enseignement technique et professionnel signé à Paris le 10 novembre 1989, porté par le Ministre de la formation professionnelle Marc Ekila ; Projet de loi d’habilitation sur la prorogation de l’état de siège sur une partie de la République, porté par le Ministre d’état chargé de la Justice et garde des sceaux, Me Constant Mutamba

La plénière s’est ensuite penché sur l’examen du rapport synthèse des rapports des vacances parlementaires des élus nationaux. A ce sujet , le Président de la Commission ad hac a renseigné que seulement 40% des rapports ont été déposés dans le délai. Le Kasaï est la Province qui a produit moins de rapport soit un taux de 29%.

De l’examen de ses différents rapports des vacances parlementaires effectués par les députés nationaux dans leurs fiefs respectifs, la commission a relevé les problèmes récurrents à toutes les Provinces entre autres l’absence de l’autorité de l’état ; L’arrêt des travaux du programme de développement local des 145 territoires initiés par le Chef de l’état dans certains coins du pays ; Les tracasseries administratives et routières sur les axes d’intérêt général par les Agents du Ministère des Transports ; L’absence de rétrocession du Gouvernement central aux provinces et aux entités territoriales décentralisées ; Le détournement des deniers publics ; l’insécurité généralisée et bien tant d’autres…

Ces rapports sont assortis de plusieurs recommandations. Après les amendements des élus nationaux et l’adoption du rapport de la Commission ad hoc par la plénière, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a indiqué que toutes les recommandations formulées dans ces rapports seront envoyées aux Institutions requises conformément à l’article 145 alinéa 6 du règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement afin de permettre aux dirigeants de mieux appréhender les problèmes communs et particuliers observés dans différentes provinces du pays.

Il faut noter que plusieurs autres Projets de loi d’habilitation seront examinés au cours de la plénière prévue le samedi 14 décembre à 15h.




Le Sénat adopte la Loi des finances 2025 

Le projet de Loi des finances du pouvoir central pour l’exercice 2025 a été adopté à l’unanimité, au Sénat, ce vendredi 13 décembre 2024.

Examiné en seconde lecture au cours de la séance plénière du 03 décembre dernier, ce projet de Loi, tel que reçu de l’Assemblée nationale, avait été envoyé à l’Écofin du Sénat, avec toutes les observations et recommandations des Sages de la République, pour y subir les améliorations souhaitées endéans 10 jours. Et c’est le rapport de l’Écofin qui a fait l’objet de l’examen de l’adoption au cours de la séance plénière de ce 13 décembre 2024 dirigée par l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, président du Sénat.

Après une brève présentation faite par le président de la commission, l’honorable Célestin Vunabandi, qui a renseigné sur le déroulement des travaux du 4 au 13 décembre et la lecture détaillée de l’honorable sénatrice Vicky Katumwa, rapporteure de la commission, le Speaker de la chambre haute a ouvert le débat général. Vicky Katumwa a épinglé, entre autres, la répartition dans plusieurs domaines et la rétrocession des 40% aux provinces qui n’est pas encore totalement effective.

Par le truchement de son Président, l’honorable Jean-Michel Sama lukonde, le bureau du Sénat a félicité et remercié la Commission Écofin pour le travail abattu en un temps record.

Le débat général ainsi engagé a donné lieu à 10 interventions des sénateurs qui ont relevé des écarts et des incohérences dans les dépenses, la question de fiscalisation de l’eau minérale ; le Code minier ; etc. Autant de questions posées, autant de recommandations encore. Les Sénateurs se sont livrés à cet exercice et sont passés enfin au vote.

Sur 109 membres devant composer cette Chambre du parlement, 76 ont pris part à la plénière. 75 ont voté oui, aucun n’a voté non, et un seul s’est abstenu.

Ainsi, le projet de Loi sous examen a été adopté.




Le Kremlin approuve l’opposition de Trump au tir de missiles américains sur le territoire russe (porte-parole)

Le président élu américain Donald Trump a exprimé son opposition à l’utilisation de missiles américains pour des attaques à l’intérieur de la Russie, une position qui s’aligne sur celle de la Russie, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Dans une interview publiée jeudi par le magazine Time, M. Trump a indiqué qu’il n’était “absolument pas” d’accord avec le fait que l’Ukraine tire des missiles fournis par les Etats-Unis en direction de la Russie, ce qui pourrait aggraver le conflit en cours.

“Cette déclaration correspond totalement à notre position”, a dit M. Peskov. “Cela montre que M. Trump comprend ce qui alimente l’escalade du conflit”, a-t-il ajouté.

Le porte-parole a également réitéré la volonté de Moscou de s’engager dans des négociations pour résoudre la crise ukrainienne.

“Nous avons répété à maintes reprises qu’un cessez-le-feu en soi n’est pas ce que nous voulons. Nous voulons la paix, qui viendra lorsque nos conditions seront remplies et que tous les objectifs que nous avons fixés seront atteints”, a conclu M. Peskov.




Le ministre chinois des AE explique la position de la Chine sur l’instabilité au Moyen-Orient

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a expliqué vendredi la position de la Chine sur l’actuelle instabilité au Moyen-Orient.

D’après M. Wang, la tâche urgente est de cesser immédiatement les tirs, de mettre fin à la violence et d’atténuer la crise humanitaire. La solution fondamentale consiste à adhérer au règlement politique et à reprendre le dialogue ainsi que les négociations, tandis que le principe fondamental est de soutenir l’auto-détermination et d’éviter toute ingérence extérieure.

M. Wang, qui est également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a tenu ces propos lorsqu’il a été invité à présenter les points de vue de la Chine sur les conflits actuels au Moyen-Orient lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, à Beijing.

Depuis le début du conflit à Gaza, le Moyen-Orient a connu une vague de violences après l’autre, a déclaré M. Wang, soulignant que l’instabilité et les conflits fréquents dans cette région avaient gravement affecté la paix et la sécurité internationales.

Il a appelé toutes les parties concernées à respecter les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, à cesser les actions qui aggravent les tensions régionales et à éviter de créer de nouveaux obstacles à l’instauration d’un cessez-le-feu.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit assumer sérieusement la responsabilité du maintien de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et tous ses membres doivent contribuer activement à cet objectif, au lieu de provoquer des troubles.

“Nous devons accorder la priorité absolue au bien-être des populations de la région ainsi qu’à la sécurité et à la stabilité régionales, poursuivre les efforts en faveur du dialogue et de la consultation, maintenir la dynamique de réconciliation régionale amorcée par le rétablissement des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, résoudre les différends par l’inclusion, renforcer la confiance mutuelle par la coopération et construire une nouvelle architecture de sécurité durable au Moyen-Orient sur la base d’un consensus prenant en compte les préoccupations de chacun”, a-t-il indiqué.

Il a souligné que le Moyen-Orient appartenait aux peuples du Moyen-Orient et que l’avenir et le destin des pays de cette région devraient être depuis longtemps entre les mains des populations locales elles-mêmes.

La communauté internationale doit respecter sincèrement la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays de la région, agir véritablement en fonction du bien-fondé des affaires et de l’équité et de la justice internationales, et aider, plutôt que de se substituer aux pays de la région, à trouver des solutions aux conflits.

La stabilité est la condition préalable au développement et le développement est la force motrice pour la stabilité, a souligné M. Wang. Il a exprimé l’espoir que tous les pays du Moyen-Orient mettent de côté leurs différends passés, résolvent leurs rancœurs et accordent la priorité au développement pacifique global de la région, afin de protéger et de construire ensemble le Moyen-Orient.

“Dans ce processus, la Chine, en tant qu’amie sincère de tous les pays du Moyen-Orient, continuera d’être un défenseur de la paix et de la stabilité dans la région, un promoteur du développement et de la prospérité, un soutien de l’unité et de l’indépendance, et deviendra un partenaire de confiance à long terme pour tous les pays du Moyen-Orient”, a affirmé M. Wang.