Le Maroc est le pays le mieux placé et qui dispose de la plus grande “légitimité” pour représenter le continent africain en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, a affirmé, vendredi à Rabat, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès des Nations Unies à New York, Omar Hilale.

Dans une interview avec la MAP, en marge des travaux de la 13ème édition de la Conférence internationale annuelle du Policy Center for the New South (PCNS) “The Atlantic Dialogues”, M. Hilale a souligné que le Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a justement cette capacité de représenter le continent et de défendre les causes et les intérêts de l’Afrique.

“Le Royaume est éligible à devenir membre du Conseil de sécurité parce que, tout simplement, le critère fondamental pour devenir membre est de contribuer à la paix et la sécurité dans le monde notamment en contribuant aux forces de maintien de la paix”, a expliqué l’ambassadeur.

A cet égard, il a rappelé que depuis les années 1960, le Maroc a été parmi les pays les plus constants à déployer ses soldats dans le cadre des missions de maintien de la paix de l’ONU dans les quatre coins du monde.

L’ambassadeur marocain a souligné que les Forces Armées Royales ont joué un rôle fondamental notamment en Afrique, grâce à leur connaissance de la culture africaine et de la langue, mais aussi par l’action sociale en faveur des populations et la promotion du dialogue entre les différentes communautés, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi.

L’autre critère pour contribuer à la sécurité internationale est la démocratie, a poursuivi M. Hilale, soulignant que le Royaume, État démocratique et de droit, reste attaché aux valeurs universelles et au respect de la Charte et des principes des Nations Unies.

Il s’agit également de la capacité du Royaume à représenter le continent africain et défendre les causes et les intérêts de l’Afrique et de ses pays, a ajouté le diplomate marocain, mettant en exergue la solidarité agissante du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, avec les États africains.

Le Maroc est aussi pleinement investi dans la coopération bilatérale et trilatérale, outre ses efforts et initiatives en matière de médiation, a-t-il noté, ajoutant que le rôle et l’action du Royaume dans le domaine de la coopération et de l’assistance humanitaire ont été reconnus et salués par les Nations Unies.

“De ce fait, le Maroc a des atouts qui lui permettent légitimement d’être éligible, le moment venu, à un poste permanent au sein du Conseil de sécurité”, a assuré M. Hilale.

L’édition 2024 des “Atlantic Dialogues” (12-14 décembre) porte sur une variété de sujets d’ordre économique et géopolitique, reflétant les mutations d’un Atlantique élargi et mieux intégré, à travers des panels, des tables rondes et d’autres sessions collaboratives.

Les débats s’articulent autour notamment de la diplomatie culturelle, le paradigme de la sécurité régionale, les infrastructures intelligentes et la régulation de l’intelligence artificielle, ainsi que d’autres enjeux mondiaux.

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la Mission d’observation électorale « Regards Citoyen » dit avoir déployé des observateurs électoraux dans 47 centres de vote au niveau de Yakoma dans le Nord-Ubangi et de Masi-Manimba dans le Kwilu.

Ce dimanche matin, 15 décembre 2024, jour du scrutin, les premières données collectées par nos équipes entre 6h et 10h, font ressortir les informations ci-dessous :

Par rapport à l’environnement des centres de vote, les observateurs ont indiqué que 100% des bureaux de vote étaient faciles à trouver par les électeurs. L’atmosphère aux alentours des bureaux de vote observés est calme. Cependant, quelques affiches de campagne ont encore été remarquées dans le territoire de Masi-Manimba aujourd’hui, jour du scrutin.

72 % des bureaux de vote observés sont accessibles aux personnes à mobilité réduite ;

Dans 96% des bureaux de vote observés, les agents de force de sécurité étaient présents à la proximité des CV et BV ; Les observateurs ont été autorisés dans 93% des bureaux de vote observés.

Ouverture des BV

18,1% des BVD observés ont ouvert en retard, parmi lesquels 4,5% n’ont pas ouvert jusqu’à 9 heures. Les BVD ouverts en retard n’étaient pas aménagés à temps. Dans 90,9 % des bureaux de vote observés les membres du bureau étaient présents. Le matériel électoral était disponible dans 95,5% des BV. Dans 86.4% des BVD observés, les témoins des partis politiques étaient présents. Les observateurs étaient à l’œuvre dans 77,3% des BVD observés. Dans 86,4% des BVD observés, les bulletins de vote ont été comptés avant l’ouverture.

Regard Citoyen dénonce les voies de fait commise sur la personne d’un de ses superviseurs d’observateurs. L’incident s’est produit à l’EP 2 GBENGO (code du centre 4052087), à YAKOMA où une autorité policière lui a arraché son téléphone au motif qu’il violait le secret de vote. Afin d’assurer un climat apaisé au processus électoral en cours, Regard Citoyen exige la restitution de ce téléphone sans délai ni condition.

Regard Citoyen continue de suivre les opérations de vote avec attention et communiquera régulièrement des mises à jour afin d’informer les parties prenantes sur le déroulement du scrutin.

Les rideaux viennent juste de tomber au Centre Financier de Kinshasa, où se sont déroulés, durant six jours, les Etats Généraux des Entreprises du Portefeuille, édition 2024.

Il y a eu du beau monde, des communications de haute facture et des propositions pour relever ce secteur que la plupart d’entre nous, à commencer par le Ministre de tutelle lui-même, considère de sérieusement malade, voire moribond !

Le diagnostic est implacable et connu, même pour les non-initiés : la plupart de nos Entreprises sont en Etat de ce que nous appellerions DMA, Dérèglement Multifonctionnel Avancé.

Les causes principales ne font pas mystère, et se tiennent les unes les autres ; elles ne laissent guère de place au doute. Nous pouvons citer, en vrac, la mauvaise gouvernance, les conflits fréquents et meurtriers entre les mandataires, le manque d’expertise des mandataires, choisis souvent par accointances politiques, tribales, etc. et pas toujours sur base de compétence, l’absence des plans de développement des entreprises, manque de plans de formation, l’Insuffisance des ressources humaines, le faible toux de numérisation, etc.

La contribution des Entreprises du Portefeuille pesait, en période postcoloniale jusqu’à 25%, sur la vie économique de notre pays. Elle s’est effondrée, progressivement, au su et au vu de la plupart d’entre nous, jusqu’à moins de 1% actuellement. Et quand on sait que les 16 banques commerciales viables en RDC sont entre des mains étrangères, alors que nos deux banques, SOFIDE et CODECO, sont dans un état d’Insuffisance Respiratoire avancée… Oui, oui, vous avez bien compris et bien lu : Une déliquescence irréversible, ou presque, dans un contexte qui donne l’impression d’une véritable Non-assistance à Entreprises en danger… de mort ! Une mort inéluctable pour beaucoup de ces entreprises, qui ont pu résister ‘’grâce’’ à des renflouages périodiques de l’Etat, dont l’impact, lorsqu’il existe, est souvent éphémère. Vous le savez, il est difficile de remplir d’eau un seau troué. Comme dans beaucoup de domaines, la respiration assistée ne permet que de passer un cap, mais si la vraie cause de la pathologie n’est pas cernée, ni prise en charge, l’issue est connue. Et nous pourrions paraphraser Einstein en affirmant que ‘’recommencer indéfiniment avec les mêmes catégories des personnes, avec les mêmes formules, et espérer des résultats différents relève d’une folle immaturité !’’

Alors, le Docteur, pardon, Son Excellence Jean-Lucien Bussa, Expert Auditeur de son Etat, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Attaquer le problème par ces racines, et y apporter le remède de cheval. Dans sa méthodologie, il a opté pour des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire. Les Médecins vous parleront de ces fameux ‘’RCP’’, qu’ils pratiquent au quotidien et qu’ils n’hésitent pas de précipiter lorsque l’état préoccupant d’un patient l’exige.

La RCP ici a fait appel à des experts provenant des écoles, ou plutôt des horizons différents. Parmi eux, le Dr Gilbert Kabanda, Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique (MRSIT).

Celui-ci a mis en lumière une autre cause, majeure, généralement sous-estimée, pour la vie et le développement d’une entreprise : la recherche, et la valorisation de ses résultats.

Un peu d’explications, à travers un exemple. La plupart d’entre nous ont connu les premières années de la téléphonie mobile. Nokia, Grande Entreprise Finlandaise, a connu la pluie et le beau temps, jouissant presque du monopole du marché à l’époque. N’ayez surtout pas honte d’avouer en détenir, comme moi, quelques spécimens dans les tiroirs. Mais que s’était-il passé pour que brusquement cette belle marque se laisse doubler par les BlackBerry, I-phone, Samsung et autres ? Une des raisons habituellement évoquées est la non-adaptation de sa direction Recherche et Développement, cette fameuse R & D, face à la concurrence ! Les grands groupes y consacrent jusqu’à 10 à 15% de leur Chiffre d’Affaires. C’est que même la magnifique Rolls-Royce, dès les premiers mètres parcourus, après sa sortie d’usine, perd immédiatement de la valeur sur le marché. Pour une grande marque, se réinventer doit rester une préoccupation permanente.

La plupart de nos Entreprises publiques ne donnent que peu, ou pas d’intérêt à cette direction, R & D, pourtant incontournable si elles espèrent vivre, devenir rentable, et se développer. Aujourd’hui, le Ministère de la RSIT dispose de plus de 240 prototypes, issus du Génie Congolais, validés par des experts et prêts à être déversés dans notre tissu socioéconomique, et contribuer ainsi à créer des emplois et des richesses. Du vrai pain béni ! Comme disent les chinois, quand vous devez chercher, commencez par regarder autour de vous ! Presque toutes nos entreprises devraient y trouver leur compte.

L’histoire de Nokia, évoquée ici, vient appuyer, humblement, le plaidoyer du Dr Gilbert Kabanda, Ministre de la RSIT, développé brillamment lors de la RCP, euh, lors de ces assises. Et son message a été reçu 5 sur 5, puisque au moins deux grandes résolutions, en lien avec la recherche, ont été intégrées dans les actes finaux :

Les Entreprises Publiques sont appelées à conforter ou créer un département de Recherche et Développement ;

Les Entreprises sont conviées à nouer et entretenir une collaboration étroite avec le MRSIT.

Il restera à mettre en place des indicateurs clairs de suivi.

Mais disons-le haut et fort : Nous refusons la disparition de nos Entreprises Publiques ; elles doivent se rapprocher, à nouveau, du sérail de l’Etat qui doit dicter les perspectives générales, comme cela se passe dans la plupart de grandes nations. Et elles doivent constamment saisir les opportunités d’Innover, pour créer des richesses !

Kinshasa, le 14 décembre 2024

Professeur Antoine TSHIMPI WOLA

Quelle journée dominicale historique! Le dimanche 15 décembre 2024 entre, une fois de plus, dans l’histoire des relations mouvementées entre le Rwanda, le proxy des impérialistes otanistes, et la République Démocratique du Congo, victime des prédateurs occidentaux sans foi ni loi.

Le refus de Paul Kagame de faire le voyage de Luanda constitue une preuve irréfutable de son rôle combien néfaste dans l’agression de notre pays, voici trente ans. Les masques viennent de tomber pour les incrédules. Paul Kagame vient aussi de se dévoiler. Le Président rwandais a joué et perdu!

Courageux et patriote patenté, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est rendu à Luanda pour défendre le Grand Congo. Il a prouvé à la face du monde qu’il ne transigera jamais quand il sera question du retour de la paix dans notre pays. Il a fait le déplacement de Luanda pour confondre Kagame, le garçon des courses des ennemis de la République Démocratique du Congo. Malgré la psychose délibérément entretenue par les agents de la cinquième colonne congolais, le Président Tshisekedi Tshilombo a été au front diplomatique. Il a vu Luanda, il a confondu nos détracteurs internes et externes par sa présence et il a vaincu.

Imperturbable, le fils de son père, Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba, a maintenu sa position : la République Démocratique du Congo ne négociera jamais avec les traîtres du M23, ces renégats congolais qui font la honte de notre pays.

Les marionnettes du Rwanda, donc le M23, doivent le savoir. Le grand Congo ne se pliera jamais au diktat des impérialistes et de leurs laquais rwandais de nous imposer d’inutiles et improductives négociations avec leurs lampistes.

Le modus operandi des prédateurs impérialistes n’a pas changé. Il est resté le même. Ils nous imposent des négociations qui finissent par le partage du pouvoir en vue de noyauter nos institutions, notre administration et nos services de sécurité en y infiltrant leurs agents nationaux et étrangers. Cette méthode n’a jamais donné des résultats escomptés. Au contraire, elle nous oblige de faire du surplace. Et, notre pays continue de payer une addition salée caractérisée par le pillage éhonté de nos ressources.

Le rendez-vous manqué de Luanda de décembre 2024 constitue une réponse appropriée à tous les complotistes de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’union Africaine, de Washington, d’Ottawa, de Paris, de Bruxelles et d’ailleurs. Le Congo de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se met, lentement et sûrement, debout. Personne ne cédera à une quelconque pression pour contenter nos ennemis. Car, le Congo appartient aux Congolais qui décident et décideront de son avenir.

Paul Kagame a lamentablement échoué. Et ses parrains de même! Le Président Tshisekedi Tshilombo a gagné. Il a marqué de nouveaux points. Le front diplomatique vient de donner le ton. Qu’attend le front militaire? Tous les patriotes Congolais, montons tous au front pour la défense de notre patrie et de notre souveraineté chèrement acquise!

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo

Lors de cette entrevue, Georges-Louis BOUCHEZ a souligné que la guerre dans le monde se manifeste sous diverses formes, avec des traitements parfois inégaux. A ce sujet, il a constaté que le conflit au Moyen-Orient est souvent instrumentalisé à des fins électorales, notamment par des prises de position de plus en plus anti-israéliennes, qui frôlent l’antisémitisme*, au lieu de viser une *solution juste et pacifique pour la Palestine*. Dans ce registre, BOUCHEZ* a soutenu que _*« ceux qui souhaitent réellement aider les Palestiniens doivent non seulement œuvrer pour la fin de la guerre, mais aussi lutter contre des groupes comme le Hamas, le Hezbollah et l’influence iranienne qui déstabilisent la région, et qui va au-delà d’Israël, affectant toute la région, jusqu’au Sahara occidental, avec un soutien du Hezbollah au Front Polisario contre le Maroc »*_. Par ailleurs, *il* a rappelé qu’il existe de *nombreux autres conflits oubliés*, comme celui entre *l’Arabie saoudite* et *le Yémen*, ainsi que *les violences à l’est du Congo et les tensions au Haut-Karabakh*.

Ce samedi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a accordé une audience à Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale & Directrice du Bureau régional du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) / Afrique, de passage en République Démocratique du Congo (RDC).

« À la fin de ma visite de cinq jours en RDC, je suis venue lui exprimer la gratitude du PNUD pour la confiance que le gouvernement congolais a dans notre organisation à travers les programmes que nous menons, particulièrement la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires, le PDL 145T », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa.

« J’ai eu la chance de parler à son Excellence, M. le Président, le féliciter encore une fois pour cette vision qu’il a pour son pays, pour sa population parce que non seulement le PDL 145 T est un programme transformateur, mais c’est un programme dont la vision et les objectifs sont en parfait alignement avec les valeurs que nous avons au PNUD. C’est faire du développement en ne laissant personne pour compte », a poursuivi la Directrice Afrique du PNUD.

Au sujet de l’impact du PDL-145T sur la population, Mme Ahunna Eziakonwa a exprimé sa satisfaction, après avoir vécu une scène de liesse à Kabaré, dans le Sud-Kivu, à la suite de la livraison d’un centre de santé moderne. « Avant que ce centre de santé ne soit construit, il y avait un problème de taux de mortalité maternelle très élevé. Il n’y avait pas des facilités pour accueillir ces femmes enceintes qui viennent pour accoucher et qui pouvaient mourir en couche. Il y avait des femmes qui partageaient un lit alors qu’elles étaient enceintes », a-t-elle raconté.

Pour clore son intervention, Mme Ahunna Eziakonwa a émis le vœu de voir « ce programme du Chef de l’État avoir des effets multiplicateurs ailleurs, au-delà du continent ».

La Mission d’Observation Électorale, « Regard Citoyen », a reçu 15 rapports d’observations de ses équipes déployées à Masi-Manimba et à Yakoma, pour la période du 07 au 14 décembre 2024 et noté globalement une ambiance de campagne électorale apaisée. Cette campagne s’est déroulée généralement sur fond de respect des lois et de la tolérance.

Sur le plan sécuritaire, il sied de signaler une présence remarquée des agents des services de sécurité, particulièrement ceux de la police nationale et des contingents de forces armées provenant de Gbadolite pour Yakoma et de Kinshasa pour Masi-Manimba. Ces derniers ont pu encadrer les manifestations sans dégâts.

Selon un communiqué relatif à la clôture de la campagne électorale dans les territoires de Yakoma et de Masimanimba, la MOE Regard Citoyen n’a pas relevé des cas d’utilisation de biens publics à des fins de campagne électorale ni d’achat de conscience d’électeurs.

Cependant, précise Paul Kabeya, Porte-Parole de la Moe Regard Citoyen qui signe ce communiqué, nos observateurs ont rapporté des cas de violences entre sympathisants de l’UDPS Kibassa et de l’ADCN et un discours de haine à Yakoma dans la localité de Yuyu et le secteur d’Abuzu, de même une menace de mort a été proférée par un candidat à l’égard d’un militant lors d’un meeting dans la localité de Bayinga à Yakoma.

Le silence électoral a été respecté à la clôture de la campagne électorale et les affiches n’étaient plus visibles dans les deux circonscriptions (Masimanimba et Yakoma).

Regard Citoyen salue la maturité de la population, l’organisation de cette opération et les améliorations notables du comportement civique des parties prenantes, en dépit des incidents somme toute isolés.