La Présidente de lAssemblée nationale française réitère le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

La Présidente de lAssemblée nationale de la République française, Yaël Braun-Pivet, a réitéré, vendredi dernier à Rabat, le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Mme Braun-Pivet, qui sexprimait à la Chambre des Représentants à loccasion du séminaire de clôture du jumelage institutionnel Maroc-Union européenne, a affirmé que la France, forte de ses liens historiques, culturels et stratégiques avec le Maroc, “continuera à soutenir le Royaume face à ses enjeux existentiels”, comme celui du Sahara.

Elle a ainsi réaffirmé la position de la France qui estime que le présent et lavenir du Sahara “sinscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”.

LAssemblée nationale française prendra toute sa part pour accompagner le développement remarquable de ce territoire, aux côtés des opérateurs et entreprises français, a poursuivi Mme Braun-Pivet.

Elle a, dans ce sens, fait savoir qu’une mission parlementaire pourrait se rendre prochainement au Sahara Marocain, notamment pour encourager la conclusion de nouveaux partenariats économiques ou culturels, tous au profit des populations loc

ales.




RDC: L’Union Européenne exprime sa déception après la tripartite ratée à Luanda 

Par le biais de son Représentant spécial pour la Région des Grands Lacs, l’Union Européenne a tenu à exprimer sa plus grande déception après l’échec des pourparlers de Luanda, en Angola.

Cette déception a été manifestée lors des échanges lundi à Kinshasa, dans une audience lui accordée par la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC).

 

 

” Nous avons eu un échange très franc. Et pour moi, cela a aussi été une possibilité de partager la déception du côté de l’Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. Vous savez, l’Union européenne a un très fort engagement par rapport aux différentes approches pour contribuer à la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, en incluant l’Est de la République démocratique du Congo”, a déclaré Johan Borgstam, Représentant spécial de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs, au sortir de sa rencontre avec la ministre d’État, Thérèse Wagner Kayikwamba.

 

Et d’ajouter :

“Ça aussi été une opportunité pour moi de rappeler la position très claire et très ferme de l’Union européenne par rapport à la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais, c’est-à-dire que ces troupes doivent se retirer”, a-t-il ajouté.

 

 

Mboshi




KIM JONG IL: « Le Peuple est mon Dieu !»

En République Populaire Démocratique de Corée (ou RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier avec son ultime version de l’ICBM nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sans aucun impôt et avec la gratuité du logement, de l’enseignement et du traitement médical, etc., sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG et KIM JONG IL, NDLR),

le Peuple éprouve, toujours, son vif attachement ou aspiration pour KIM JONG IL (16/02/1942 – 17/12/2011), cela malgré l’écoulement du temps.

 

Dans les années 1990 où le Pays traversait les plus dures épreuves dans son histoire, KIM JONG IL a fait, fort de sa volonté irréductible, la marche forcée d’une extrême intensité pour défendre la dignité et le destin de son Peuple. Sa marche forcée s’était poursuivie malgré la tempête de neige et la chaleur caniculaire. Pendant cette période, son wagon de campagne était, à la fois, le Cabinet de travail et la Résidence.

  • Il faut considérer le Peuple comme Dieu, décrocher la Lune ou faire fleurir même sur le rocher pour le bonheur du Peuple: telle était sa noble vision à l’égard du Peuple.
  • Il a jeté de solides bases à l’édification de la Puissance socialiste grâce à son dévouement sans bornes, disant: La joie et le bonheur du Peuple font les miens. Si le Peuple vit à laise et qu’il est heureux, je n’ai plus rien à désirer.

C’est pourquoi le Peuple chante du fond de son cœur: Les hauts faits de toute la vie de KIM JONG IL sont aussi vastes que la mer et aussi hauts que le ciel, mais se résument pourtant en amour pour le Peuple.

 

De nos jours, le prestige de la RPDC est porté à son apogée sous la direction du Maréchal KIM JONG UN, Président d’Etat de la RPDC, successeur irréprochable de KIM JONG IL: ce 17 décembre marque le 13ème anniversaire du décès de KIM JONG IL.

 

Le Parti Communiste Congolais (PCCo de la République Démocratique du Congo) ose rejoindre ce Peuple héroïque dans la commémoration de la Journée de Mémoire Nationale Suprême de la RPDC, avec sa dignité et sa fierté d’avoir élu (2016) le grand Camarade KIM IL SUNG comme Président honoris causa du PCCo, cela avant sa visite (2018) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR).

 

【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)

  • Secrétaire Général du PCCo
  • Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR)




Kinshasa : Un policier condamné à 20 ans de prison pour avoir violé une détenue dans un cachot 

Son nom c’est Tango Kilimbalimba. Ce policier vient d’être condamné à 20 ans de prison par le tribunal militaire de garnison de Ndolo, dans l’affaire de viol d’une détenue. Un autre policier était aussi impliqué dans ce dossier, il s’agit de Jordan Ndondo.

Le tribunal qui a siégé en en procédure de flagrance, a condamné le policier Tango Kilimbalimba à 20 ans de prison pour viol, et a acquitté l’autre policier, agent de 2ème classe Jordan Ndondo, qui a été à son tour poursuivi pour une autre infraction.

 

Le président du tribunal, le major Jeef Bamonyoka qui a rendu ce verdict, a cependant exigé l’arrestation immédiate du policier condamné.

 

Le tribunal a également jugé fondés, les arguments de la partie civile, représentant la victime.

Le coupable a été sommé de verser une somme de 5000 dollars américains pour réparer les préjudices subis par la victime. Cet argent va compenser les dommages démontrés par la victime, qui a vu sa dignité et son intégrité gravement atteintes. On parle d’une condamnation exemplaire afin de dissuader ce genre des comportements qui énervent la loi.

 

 

 

Mboshi




Kinshasa : Bientôt la reprise des travaux de construction de Arena  

Suspendus depuis quelques mois, les travaux de la construction de Kinshasa Arena vont reprendre bientôt. C’est ce qui ressort de la visite d’inspection menée par le Ministre des finances Doudou Fwamba, en tête d’une forte délégation, le dimanche 15 décembre 2024 aux installations de Kinshasa Arena.

Dans cette délégation , l’on a noté la présence du ministre de l’aménagement de territoire Guy Loando et de l’inspecteur général, chef de service de l’inspection Générale des Finances ( IGF ) Jules Alingete.

Cet arrêt des travaux a été causé par manque de décaissement des fonds liées à la construction de cet édifice. Le patron des finances du gouvernement national a mis la main dans la patte et la situation financière a été décantée, afin que la société turque Milvest puisse évoluer avec l’ouvrage et achever ce projet dans le délais.

Ceci rentre dans le cadre du protocole d’accord conclu entre le gouvernement congolais et la société Milvest.

Cette visite d’inspection a permis aux deux parties de se mettre d’accord sur les points ayant entravés la poursuite des travaux de Kinshasa Arena. Rappelons que Kinshasa Arena est une salle mythique axée à la culturelle. Elle a une capacité d’accueil de 20 milles places.

 

Mboshi




La 3è édition des « AWARDS » REMAPSEN a vécu

Le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a honoré de la plus belle manière les journalistes lors de la 3è édition des « AWARDS » pour avoir excellé dans leur travail quotidien en réservant une place de choix et un bon traitement aux questions liées à la santé et à l’environnement. Cette belle cérémonie hautement en couleurs, organisée dans la salle des conférences de l’hôtel NOVOTEL, situé en pleine ville de Dakar, capitale de la République du Sénégal, a eu tout son succès grâce au partenariat avec la structure « Brands on a Mission » (BOAM) dans le cadre de son projet African voices.

Ainsi de ses 36 coordinations éparpillées à travers le continent, la plus grande Ile du continent, le Madagascar a remporté le grand « Prix MICHEL SIDIBE » de « meilleure coordination » après avoir mené plusieurs activités de terrain, lesquelles activités ont sensiblement contribué à la visibilité du réseau. Ce « Prix » a été remis par lui-même Michel SIDIBE, qui avait bien voulu honorer cette structure des médias par sa présence. D’une poignée des mains chaudes, cet ancien Directeur exécutif de l’ONUSIDA et ministre malien de la Santé, a remis ce prestigieux « Prix » au coordonnateur national Vonona Rakondronsimba.

En plus de la meilleure coordination pays, plusieurs autres « Prix » ont été décernés selon les reportages réalisés sur la santé et l’environnement dans les catégories presse en ligne, presse écrite, radio et télévision.

Ainsi pour la première catégorie « Santé » pour la presse en ligne, c’est la consœur Madina Belemviré du Burkina Faso, qui a remporté ce « Prix ». Elle est suivie de Idrissa Niassy du Sénégal pour la presse écrite, de Jules Elobo du Cameroun pour la radio, et enfin de Constance Mananga de la République démocratique du Congo pour la télévision.

S’agissant de la deuxième catégorie « Environnement », Wilfrid Diankabakana de la République du Congo a été en tête de ce groupe pour la presse en ligne. Suivi de Mireille Siapje du Cameroun pour la presse écrite, de Jules Elobo, un autre camerounais, pour la radio, et de Cécile Goudou du Bénin pour la radio. Pas de candidat pour la télévision du moins pour cette édition.

Pour ses 40 ans consacrés à la santé mondiale, c’était donc son tour, Michel SIDIBE, actuellement envoyé spécial de l’Union africaine pour le médicament, de recevoir son « Prix ». C’était des mains du représentant du ministre de Communication et Télécommunication, Monsieur Amadou Kanoute. Celui-ci a aussi reçu à son tour le « Prix » destiné au président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour son programme de développement sanitaire et environnemental, et pour l’hospitalité de la « Teranga ».

S’exprimant à cet effet, le parrain du Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a manifesté toute sa reconnaissance au président de cette structure des médias, avant de souligner ceci : « Ce forum est une plate-forme stratégique pour bâtir un avenir plus sain », avait-t-il déclaré d’un ton fort afin d’éveiller les consciences à cette noble cause. Et encore d’ajouter ceci : « Ce prix incarne un message d’urgence et de responsabilité partagée mettant en lumière le rôle fondamental des médias dans le progrès social ».

« Je salue l’engagement vital dans le traitement des sujets de santé et d’environnement », a déclaré en substance, le représentant du ministre de Communication et Télécommunication avant d’interpeller les participants à prendre soin de leur propre santé. Il l’avait dit en ces termes : « Pour bien informer, il faut que le journaliste soit lui-même en bonne santé ».

La Directrice-pays de l’ONU-Femmes, Madame Arlette Mvondo, s’est réjouie de l’atterrissage très bien réussi de cette rencontre, mais aussi et surtout de constater que la cérémonie de remise des Awards a consacré près 80 % aux femmes. Une bataille bien remportée, qui assure et garantit déjà la promotion des droits humains.

La cérémonie de remise des Awards a été le dernier point final de ce Forum, organisé par le REMAPSEN avec l’appui de l’ONU-Femmes et du Fonds français Muskoka dans le cadre des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. C’était sous le thème : « Respect des droits humains et autonomisation des femmes ».

Rappelons que les premiers AWARDS ont été initiés lors du Forum des Médias, tenu en 2022 encore une fois à Dakar avec l’appui de l’ONUSIDA sur l’Impact de la Covid 19 dans la lutte contre le VIH/SIDA. Les deuxièmes ont eu lieu l’année passée au Togo à Lomé au Togo sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition avec l’appui de l’UNICEF.

Prince Yassa depuis Dakar.

 




Michel Sidibe salue le rôle des médias dans la sensibilisation et dans la promotion de l’autonomisation des femmes

L’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour l’Agence Africaine du Médicament, a salué les rôles que les médias jouent dans la sensibilisation et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, afin de prévenir les violences à leur égard.

« Le rôle des médias est particulièrement crucial dans deux domaines majeurs. D’abord, la sensibilisation à la violence faite aux femmes. Grâce à des campagnes médiatiques percutantes, des millions de personnes ont pris conscience de l’ampleur et de la gravité de ce fléau. Ces efforts ont eu un impact immense. Ils ont brisé le silence qui entoure souvent ces violences, donnant une voix aux survivantes. Ils ont sauvé des vies, en permettant à des femmes de connaître leurs droits et d’accéder à des services de soutien. Chaque reportage, chaque programme, chaque action médiatique a joué un rôle essentiel. Ils ont contribué à changer les mentalités. Dans certaines régions reculées, une simple émission de radio ou un article local a suffi à encourager des communautés à remettre en question des normes culturelles nocives, à ouvrir des discussions autour de pratiques injustes ou violentes (…)

Ensuite, la promotion de l’autonomisation des femmes et des jeunes filles. Les récits inspirants sur des femmes leaders, des entrepreneures ou des jeunes filles qui dépassent les barrières sociales jouent un rôle crucial. Ils ne se limitent pas à raconter des histoires : ils créent des modèles », avait déclaré Michel SIDIBE, lors de la cérémonie de remise des Awards à la clôture du Forum des médias sur l’élimination de ce fléau en Afrique, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) avec l’appui du bureau régional de l’ONU Femmes, du Fonds français Muskoka et « Brands on a Mission ».

Grâce à leurs messages, a dit l’ancien Directeur exécutif de l’ONU, les médias transforment la marginalisation des femmes en opportunités d’action collective. Ils encouragent les décideurs à investir dans des politiques qui favorisent l’égalité des sexes et le développement inclusif. De ce fait, les médias ne sont pas simplement des témoins, ils sont des acteurs du changement, capables de mobiliser des communautés et de transformer des réalités. « Avec chaque mot, chaque image, chaque récit, ils peuvent contribuer à bâtir un monde où les femmes et les jeunes filles vivent libres de toute violence, autonomes et prêtes à réaliser leur plein potentiel », avait-il souligné, avant de marteler sur le fait qu’en Afrique, les médias ne sont pas de simples spectateurs. D’après lui, Ils incarnent une véritable force de transformation. Avec courage et responsabilité, ils s’imposent comme des gardiens de la vérité, tout en respectant les principes fondamentaux de l’éthique et de la déontologie journalistique.

« Aujourd’hui, je lance un appel déterminé. Au REMAPSEN. Poursuivez votre mission avec une énergie renouvelée. Vous êtes une force motrice essentielle pour Inspirer les décideurs. Accompagner les communautés vers un avenir meilleur. Aux institutions locales, renforcez sans cesse votre collaboration avec les médias, aux partenaires techniques et financiers, investissez dans les médias africains à travers le REMAPSEN. Ce soutien n’est pas une option. C’est une nécessité stratégique. Aux journalistes, devenez des experts des questions de santé et d’environnement. Ces thématiques exigent de la rigueur, la passion, l’expertise. Vos mots ont le pouvoir de transformer des vies et d’éclairer l’avenir de notre continent », avait-il recommandé à l’assistance.

 

«  Le Prix MICHEL SIDIBE »

 

Le Réseau des Médias pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a honoré à sa manière ce digne fils du continent, qui s’est investi durant 40 ans au service de la santé en Afrique, en instituant le « Prix Michel SIDIBE » pour récompenser la meilleure coordination pays.

En fait, il s’agit de la coordination pays, qui a eu à réaliser plus d’activités sur terrain, lesquelles activités ont contribué à la visibilité du réseau au niveau national. Et pour cette édition, ce prix a été remporté par la coordination de Madagascar.

«  Ce prix, qui porte mon nom, est bien plus qu’une récompense. Il incarne un message d’urgence et de responsabilité partagée. Je suis particulièrement honoré par l’institutionnalisation du Prix Michel Sidibé des meilleures coordinations pays du REMAPSEN. Ce prix ne célèbre pas uniquement mon parcours de plus de 40 ans au service de la santé en Afrique. Il met en lumière le rôle fondamental des médias dans notre combat collectif pour le progrès social. À travers ce prix, ce sont des femmes et des hommes journalistes et communicateurs qui sont honorés. Ces héros de l’information souvent dans des conditions précaires, œuvrent pour transmettre des messages essentiels, informer des millions de personnes, et porter la voix des plus vulnérables », s’est réjoui l’ancien Directeur exécutif de l’ONUSIDA et secrétaire général adjoint des Nations unies. C’était avant d’insister et de rappeler aux journalistes leurs nobles pouvoirs. Notamment de transformer des vies, de réécrire l’histoire du continent, de bâtir une Afrique plus juste, plus forte et respectueuse de son environnement. « Chaque action compte, et ensemble, nous pouvons réaliser cette vision commune ». C’était sur ces mots pleins de sens et de responsabilité que Michel SIDIBE a conclu ses propos, remerciant tous les partenaires, qui ont concouru à la réussite de ce Forum, qui s’est tenu pendant trois jours, soit du 4 au 6 décembre 2024 à Dakar, capitale de la République du Sénégal.

« Respect des droits humains et autonomisation des femmes et des jeunes filles ». Telle était sa thématique.

Prince Yassa depuis Dakar.




Révision ou changement de la Constitution en RDC : Sesanga à gauche, Mutamba à droite à la Tshangu

Le débat sur la révision ou changement de la Constitution gagne du terrain sur la scène politique congolaise. L’opposition reste divisée sur la question, hormis les radicaux, alors que le camp présidentiel continue de mobiliser et convaincre sa base pour obtenir un soutien populaire. Derrière cette influence, l’opposition radicale ne désarme pas, à l’instar de Delly Sessanga et son groupe qui ont opté pour la rue.

Le Sursaut National a tenu son meeting populaire samedi 14 décembre 2024 au terrain municipal de Masina à Kinshasa. Delly Sesanga, Alain Bolodjwa, Ados Ndombasi et consorts étaient en face d’une centaine des militants pour dire “non” au projet de changement de la constitution en République Démocratique du Congo. Une initiative du président de la République, Félix Tshisekedi annoncée à Lubumbashi, Kisangani…

Pour Sursaut National, le régime Tshisekedi ne peut plus rester dans son plan de rester au pouvoir par coup d’Etat, pour continuer à “piller le pays, dans l’impunité, la connivence d’intérêts et la jouissance”.

Aussi, dit le groupe de Delly Sessanga, le débat qui engage le pays aujourd’hui est celui de la fin du second et dernier mandat de M. Tshisekedi à la tête du pays ; l’accusant également de “chercher désespérément à le voiler, en le contournant derrière des élucubrations et des mensonges pour manipuler l’opinion et demeurer frauduleusement au pouvoir par coup d’Etat constitutionnel”.

Mutamba et l’opposition républicaine derrière l’initiative de Fatshi

Un samedi mouvementé dans le district de la Tshangu, où aux côtés des radicaux, l’opposition républicaine a également mobilisé ses militants. Constant Mutamba et sa formation politique “Nogec” ont organisé également un meeting au terrain Boudha le même samedi 14 décembre 2024.

« Nous soutenons les réformes constitutionnelles. Le président de la République a lancé le débat pour qu’une commission puisse réfléchir sur la question l’année prochaine : révision ou changement de la Constitution. En ce qui nous concerne, nous soutenons cette démarche », a déclaré Constant Mutamba.

Le chef de file de l’opposition républicaine a également rassuré la population, précisant que les réformes visent à améliorer le bien-être du peuple congolais et non à permettre au président Tshisekedi de rester au pouvoir indéfiniment.

« Ne vous laissez pas tromper. Certains membres de l’opposition sont en perte de vitesse et n’arrivent plus à mobiliser la population. Ils essaient de vous mentir en disant que le président Tshisekedi veut changer la Constitution pour s’éterniser au pouvoir. En réalité, il veut simplement corriger les failles de notre loi fondamentale », a-t-il ajouté.

Ils ont sonné le glas, en attendant le mot d’ordre de leaders de l’opposition radicale, dont Moise Katumbi, Martin Fayulu, Joseph Kabila et autres qui se sont mis d’accord pour des actions communes contre cette initiative de révision ou changement de la Constitution en République Démocratique du Congo.

Bernetel Makambo




Ayant posé des conditions pour la signature de l’accord de paix: Kinshasa condamne la mauvaise foi de Kigali

Le Gouvernement congolais a fermement condamné la posture prise par le Gouvernement rwandais hier dimanche à Luanda pour la signature de l’accord de paix devant aboutir à la cessation des hostilités dans l’Est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué de presse signé par le Directeur de la cellule de communication, Érik Nyindu Kibambe, Kinshasa regrette qu’au cours de la rencontre ministérielle de samedi 14 décembre 2024, le Rwanda a présenté un nouveau préalable à la signature de l’accord de paix , à savoir la tenue d’un dialogue direct avec le groupe armé de M23.

« Ce qui constitue un blocage délibéré et une entrave majeure aux efforts fournis pour faire aboutir le processus de Luanda initié par l’union africaine et soutenu par le Conseil de sécurité des Nations unies depuis juillet 2022 », peut-on lire dans ce communiqué de presse. Pour le gouvernement congolais, en introduisant cette condition de dernière minute, contraire aux discussions précédentes, le Rwanda démontre une fois de plus son soutien inconditionnel au M23, un groupe terroriste impliqué dans les violations des droits humains et dans les activités de stabilisatrices en RDC.

Voilà pourquoi, le Gouvernement congolais estime que cette posture qualifiée d’irresponsable met en péril la paix et compromet les avancées majeures enregistrées notamment la signature d’un plan opérationnel qui devra permettre d’une part le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais et d’autre part le désarmement et la neutralisation des Fdlr. Ainsi, Kinshasa condamne ce qu’elle qualifie de la nouvelle manœuvre de mauvaise foi de Kigali qui révèle à nouveau son absence de volonté réelle de s’engager dans une démarche sincère pour la paix.

«  Ce comportement nuit non seulement à la stabilité régionale, mais constitue une violation des principes convenus dans le cadre des initiatives internationales et régionales. Tout en saluant les efforts que déploie le médiateur angolais, Joao Lourenço, le Gouvernement congolais appelle la communauté internationale à tirer les conséquences de cet échec et à agir avec fermeté face au comportement du Rwanda. Toutefois, la RDC réaffirme son engagement à poursuivre les efforts pour rétablir une paix juste et durable dans la région des grands lacs à travers le processus de Luanda.

 

RSK




Suivi et évaluation de sa ferme Espoir: Marie Olive Lembe Kabila à la découverte du Congo profond

Après le pouvoir, il y a une vie. Marie-Olive Lembe Kabila, qui a troqué sa tunique contre celle d’une paysanne, est en mission d’inspection, d’évaluation et suivi de la gestion de ses bovins. À 380 km de Lubumbashi, dans la ferme Espoir des Kundelungu, Marie-Olive Lembe Kabila s’imprègne matin, midi et soir de la situation hygiénique, sanitaire et alimentaire de ses bétails. Métier que la célèbre villageoise affectionne allègrement.

Partie de Kinshasa le dimanche 04 décembre 2024, à destination de Lubumbashi, dans le haut Katanga, Marie Olive Lembe Kabila poursuit sa mission d’inventaire et d’inspection de la ferme Espoir.

L’étape du Haut Katanga fait suite à celle de Kanga à Boma, dans le Kongo Central, où l’épouse de Joseph Kabila a été très mobile et active dans ses activités agro-pastorales.

Dans le Haut Katanga, celle qui s’est muée en célèbre villageoise, s’est dirigée dans la Ferme Espoir située à 380 km de Lubumbashi. Pendant 20joirs, bravant les intempéries, sous un soleil de plomb parfois sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila a passé au peigne fin dans les moindres détails tous les aspects inhérents au suivi, évaluation et inspection des bovins.

Dans ce processus de suivi et évaluation, la première dame rurale met un accent particulier sur l’hygiène des bêtes des différentes espèces de son élevage.

Elle suit de très près leur alimentation. Pour Marie Olive Lembe Kabila, une bête soumise à à la consommation et commercialisation, doit voir le même traitement hygiénique, sanitaire et alimentaire qu’un être humain.

 

Gestion de la ferme Espoir

A en croire la première Dame agro-pastorale, la gestion de la ferme Espoir ne se limite pas qu’à l’élevage des bétails. Elle exige entre autres, la protection de l’environnement, la gestion de l’écosystème dans le respect de la biodiversitié ainsi que la prise en charge du personnel.

Comme une mère, Marie Olive Lembe Kabila, à l’instar du laboureur et ses enfants, prend soin de la santé reproductive de chaque bête. En ce mardi 10 décembre, la célèbre villageoise a assisté à la venue au monde d’un vau dont elle affectionne et se réjouit d’être témoin de cet événement exceptionnel au sein de sa ferme.

La redynamisation de la Ferme Espoir est une bouée de sauvetage dans la lutte contre la famine en République Démocratique du Congo. Soucieuse du bien-être de la population congolaise, l’épouse de Joseph Kabila ne se limite pas seulement à l’élevage intensif du gros bétail. Seule, elle s’investit et s’implique davantage dans l’éducation des enfants dont les familles résident sur le site. À ce propos, plusieurs écoles et centres de santé ont été construit dans cette étendue de la ferme Espoir.

Ces écoles ne restent pas en marge de celles des grandes villes. Elles sont bien équipées en pupitre, en manuels scolaires et en qualité d’enseignement à l’instar de L’EP Muyuba, EP Lwishi, EP Kasewe pour ne citer que ces écoles-là.

Respectueuse des lois de la République Démocratique du Congo et des autorités établies par la volonté de Dieu, Marie Olive Lembe Kabila a invité le responsable de L’EP Muyuba à placer la photo officielle de l’actuel Chef de l’état Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi en lieu et place de celle de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, car dit-elle, l’exemple vient d’en haut.

 

L’ex first Lady qui a troqué sa tunique contre celle de la fermière, métier qu’elle passionne allègrement, Marie Olive Lembe Kabila à l’instar d’une cruche d’abeilles ne cesse d’attirer le monde vers elle à chaque passage de son cortège. « Mama wa rohoo » communie continuellement avec les autochtones pour lesquels elle voue beaucoup de respects.

Ceci explique cela, la ferme Espoir n’offre pas seulement de l’emploi aux autochtones et à toutes ses mains valides. Elle constitue aussi un terrain d’apprentissage et de formation pour les étudiants stagiaires de l’université de Lubumbashi des facultés de médecine vétérinaire et de l’agronomie… dont la plupart à la fin de leurs études ceux dont les compétences sont requises sont immédiatement engagés en qualité de travailleurs de la Ferme Espoir. Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que des sottes gens, dit-on.

Au-delà de l’éducation, de la création d’emplois et de la protection de nos faunes et flores, la Ferme Espoir favorise l’intégration culturelle et sociologique des congolais dans son ensemble. Elle lutte contre le tribalisme, la marginalisation en ce qu’en son sein, seules les compétences constituent les critères de sélection et d’engagement à la Ferme Espoir.

Malheureusement, les agriculteurs locaux sont souvent marginalisés, ils sont sans soutien, ne bénéficient d’aucun accompagnement ni appui des autorités établies, et pourtant la ferme agro-pastorale contribue à l’épanouissement de l’être humain mais également au bien-être de la population congolaise notamment à travers la sécurité alimentaire et la réduction du taux de chômage à lutter contre le réchauffement climatique.

Soucieuse des conditions hygiéniques et alimentaires de ses bétails, dimanche 15 décembre, l’épouse de Joseph Kabila s’est rendue à la source d’eau Mpofu où elle fait le suivi et évaluation d’une autre espèce de vaches à quelques jours de la fin de sa mission d’inventaire.

Marie Olive Lembe Kabila égale à elle-même. N’ayant plus le statut de la première dame de la République Démocratique du Congo, son cœur bat la chamade en faveur de ses compatriotes. « Tenda mema pita ndjiya zako », telle est la devise de la célèbre villageoise Marie Olive Lembe Kabila.

Pius Romain Rolland