C’est un nouveau pas qui vient d’être franchi dans le processus de la mise en œuvre du contrat de partenariat portant mise en concession pour l’aménagement, l’équipement et l’exploitation d’un terminal à conteneurs dans le Port de Matadi. Conformément aux engagements de la société Matadi Corridor Terminaux à Conteneur, MCTC, à engager premièrement les agents de l’ONATRA, il vient d’être procéder à la signature, depuis le mercredi 11 décembre 2024 à Matadi, de contrats de travail des Agents du Terminal à Conteneur de Matadi (TCM) de l’Office national de Transport (ONATRA).

La cérémonie présidée par le Directeur général de MCTC, Christian Ngoy, en présence des autres agents de la société, a eu pour cadre le bureau administratif du nouveau Concessionnaire du port maritime international de Matadi, au 3ème niveau de l’immeuble Ami Congo, dans la ville portuaire de la commune de Matadi. Occasion pour ces travailleurs de recevoir des mains de leur nouvel Employeur des nouveaux équipements de travail comme pour marquer officiellement leur entrée à MCTC.

« C’est un événement, une étape cruciale dans la mise en œuvre du contrat de partenariat public-privé portant mise en concession pour l’aménagement, l’équipement et l’exploitation d’un terminal à conteneurs dans le port de Matadi. Aujourd’hui, nous avons commencé le processus d’intégration au sein de l’équipe MCTC des anciens membres de l’ONATRA, en particulier ceux qui travaillent pour le terminal à conteneurs de Matadi », a indiqué le DG de MCTC.

C’était un moment de vives émotions où la majorité de ces travailleurs a exprimé sa parfaite satisfaction. Après donc la signature du contrat de travail devant le Directeur Général Christian Ngoy, chaque agent a reçu une nouvelle tenue de travail, un casque et une paire de chaussures à la mention MCTC.

Partenariat public-privé

A noter que dans ce premier groupe de 90 Agents dont un échantillon de 11 a signé le contrat de travail à titre symbolique, l’on retrouve 42 agents administratifs, 35 techniciens et 13 agents contre pointage. Question pour MCTC de respecter les engagements pris lors de la signature des accords pour la mise en concession du port de Matadi, principalement le parc à conteneurs avec comme champs d’action les PIER 5, 6 et 7. Et c’est, dans un partenariat public-privé entre l’État Congolais et la Firme multinationale MCTC.

Cette étape de signature de contrat intervenue à quelques jours de l’arrivée au port de Matadi des nouveaux équipements et matériels de travail de MCTC vient une fois encore tordre le cou aux oiseaux de mauvais augure avec la campagne de diabolisation contre le concessionnaire du Terminal à Conteneurs de Matadi.

Au sujet des critères de sélection de ces ex-Agents de l’ONATRA, le Directeur général Christian Ngoy a été plus que clair : « L’intégration du personnel de l’ONATRA répond à des objectifs de MCTC qui consistaient à préserver l’emploi et à créer de l’emploi, à moderniser le terminal et à optimiser les opérations portuaires. Nous sommes convaincus que l’intégration du personnel anciennement de l’ONATRA est un atout précieux pour le succès de notre entreprise et le succès de notre partenariat », espère-t-il.

Entre-temps, les travaux de réhabilitation, d’équipement et de modernisation du parc à conteneurs du port de Matadi sont à pied d’œuvre et dans les jours qui suivent cette partie du port de Matadi changera totalement sa configuration. Au terme de cette importante étape du processus d’implantation de MCTC, le DG Christian Ngoy a une fois encore réaffirmé la détermination de son Entreprise à répondre à la volonté du Chef de l’état Félix Antoine Tshikedi Tshikombo, celle de voir le port de Matadi fonctionner selon les standards internationaux.

« C’est un processus qui vient de démarrer, qui démarre aujourd’hui et qui va se poursuivre dans les jours qui viennent. Nous attendons plusieurs membres de l’équipe pour étoffer cette nouvelle entreprise. Grâce à l’expertise et à l’expérience du personnel anciennement de l’Onatra, nous sommes convaincus que nous allons atteindre nos objectifs », pense le DG de MCTC.

MCTC rassure les matadiennes et matadiens en particulier et en général le peuple congolais de volonté de mieux faire. Une autre étape de signature de contrats de travail interviendra dans les jours qui suivent.

Le Quotidien

La République Démocratique du Congo prend note de la non tenue de la tripartite convoquée par la Médiation angolaise ce dimanche 15 décembre 2024 dans le cadre du Processus de paix de Luanda. L’objet Sommet était d’adopter le projet d’accord préalablement préparé et négocié partwist les Ministres des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, de l’Angola et du Rwanda.

Au cours de la réunion ministérielle du samedi 14 décembre, indique Guylain Nyembe, Directeur de la Cellule de communication dea Rwanda a présenté un nouveau préalable à la signature dudit Accord à savoir la tenue d’un dialogue direct entre la République Démocratique du Congo et le groupe terroriste M23. Ceci constitue un blocage délibéré et une entrave majeure aux efforts fournis pour faire aboutir le Processus de Luanda initié par l’Union africaine et soutenu par le Conseil de sécurité des Nations Unies depuis juillet 2022.

En introduisant cette condition de dernière minute, contraire aux discussions précédentes, le Rwanda démontre une fois de plus son soutien inconditionnel au M23, un groupe terroriste impliqué dans des violations graves des droits humains et dans des activités déstabilisatrices en République Démocratique du Congo.

Le retrait des forces rwandaises du territoire congolais et d’autre part, le désarmement et la neutralisation des FDLR.

La République Démocratique du Congo condamne avec fermeté cette nouvelle manœuvre de mauvaise foi qui révèle à nouveau l’absence de volonté réelle du Rwanda à s’engager dans une démarche sincère pour la paix. Ce comportement nuit non seulement à la stabilité régionale, mais constitue également une violation des principes Convenus dans le cadre des initiatives internationales et régionales.

Tout en saluant le rôle crucial de Son Excellence Monsieur le Président João Lourenço dans les efforts de médiation, la République Démocratique du Congo appelle la Communauté internationale à tirer les conséquences de cet échec et à agir avec fermeté face à l’attitude du Rwanda.

La République Démocratique du Congo réaffirme son engagement à poursuivre les efforts pour rétablir une paix juste et durable dans les Grands Lacs à travers le processus de Luanda.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a repris, en cette journée dominicale, les élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Yakoma, dans le Sud-Ubangi, et de Masi-Manimba, dans le Kwilu.

A cette occasion, Président de la CENI, Denis Kadima, s’est fait accrédité au Centre Électoral Bosolo avant de fixer l’opinion à la mi-journée, sur le déroulement de ces consultations électorales rappelant le contexte de leur reprise.

“Permettez-moi, avant toute chose, de rappeler le contexte ayant conduit à cette reprise. Lors des scrutins du 20 décembre 2023, des irrégularités majeures, notamment des fraudes, avaient été constatées dans ces deux circonscriptions, compromettant la crédibilité et la transparence des résultats. En conséquence, la Commission Électorale Nationale Indépendante a annulé ces élections et s’est engagée à corriger ces dysfonctionnements pour garantir à nos compatriotes un processus électoral exemplaire”, a indiqué le Président de la CENI.

Il a par ailleurs révélé que le serveur de la CENI a connu plusieurs attaques ciblées qui ont été déjouées.

“Avant même le début du vote, nos systèmes ont subi une série d’attaques ciblées.

Tout d’abord, des pirates ont tenté de se connecter à nos systèmes sans autorisation. Grâce à nos pares-feux, ces tentatives ont été bloquées. Ensuite, nous avons détecté des logiciels malveillants essayant de voler des informations, mais nos systèmes de surveillance les ont stoppés. Les attaquants ont aussi utilisé des outils sophistiqués pour exploiter des failles et modifier des configurations critiques, mais nos équipes techniques ont rapidement neutralisé ces actions. En 24 heures, nous avons bloqué 1 303 attaques, dont la majorité provenait des Etats-Unis, de Hong Kong, de la France, et d’autres pays”, a-t-il précisé.

Avant de conclure : “Ces élections sont une opportunité pour la CENI de démontrer son engagement envers des processus toujours plus transparents, inclusifs et crédibles.

Nous appelons donc toutes les parties prenantes (partis politiques, regroupements, observateurs et journalistes, policiers) à accompagner ce processus avec vigilance et responsabilité. Votre implication est essentielle pour consolider la confiance des électeurs et pour garantir que les résultats issus de ces scrutins reflètent véritablement leur volonté”.

En rappel, la situation en mi-journée était la suivante dans les deux circonscriptions :

A Yakoma, sur les 355 Bureaux de Vote et de Dépouillement (BVD) prévus, 322 ont été confirmés ouverts, soit un taux d’ouverture de 93 %. Par ailleurs, le reste soit 33 BVD sont situés dans des zones non couvertes par le réseau GSM, ce qui complique la communication et le suivi en temps réel.

Concernant Masi-Manimba, sur un total de 768 BVD prévus, 563 ont pu être joints jusqu’à 10 heures, représentant 73 % du total. Bien que seuls 23 BVD soient officiellement cartographiés dans des zones sans couverture réseau GSM, des problèmes de connexion persistent dans plusieurs autres bureaux.

Il faut signaler que ce point d’information était clôturé par le jeu des questions-réponses au cours duquel le Président de la CENI a répondu aux différentes préoccupations soulevées par la presse.

Les élections législatives nationale, provinciale et municipale ont débuté avec un climat très apaisé dans tous les bureaux de vote de la circonscription électorale de Masi-Manimba. Tous les secteurs, cités et villages de ce territoire ont tous ouvert leurs bureaux de vote sans inquiétude aucune. Des sources surplace renseignent que tout s’est passé dans le calme. Les mêmes sources ont fait savoir que les opérations électorales ont commencé avec un léger retard, qui n’a pas eu des incidents sur l’activité proprement dite.

Sans incident majeur, les éléments de la police ont été très visible dans les périmètres des bureaux de vote, afin de sécuriser les opérations de vote.

“Les électeurs n’ont pas voulu raté cette dernière chance offerte par la Ceni. Ils étaient là dès les premières heures. Même si le vote a débuté un peu en retard”, confie notre source.

Ce qui a été constaté, c’est le problème technique, qui a occasionné le retard dans les activités de vote.

Mboshi

On December 10, 2020, the geopolitical landscape of North Africa underwent a significant transformation with the U.S. officially recognizing Moroccan sovereignty over Western Sahara. This pivotal decision was not merely a byproduct of transient political maneuvers but rather the culmination of years of strategic dialogue and international diplomacy, where law, politics, history, and strategy intertwine. This acknowledgment signifies a landmark in the dynamics between global powers and sovereign states.

The U.S. recognition did not occur in isolation. It was underpinned by a pragmatic assessment of Morocco’s growing stature as a stable and influential regional actor, governed by a vision that balances global interests with sovereign integrity. This move by the U.S. marked a shift from a stance of neutrality to one of strategic partnership, acknowledging the Sahara issue not as a peripheral concern but as central to reshaping international influence. Moroccan diplomacy played a crucial role here, presenting the issue in terms of political realism rather than ideological contention.

Under King Mohammed VI’s leadership, Morocco has crafted a diplomatic stance that balances openness with a staunch adherence to international legitimacy, enhancing its reputation as a dependable ally in global alliances. This credibility is rooted in Morocco’s commitment to long-term, sustainable partnerships rather than short-lived political deals, emphasizing strategic consistency and mutual gains.

The deepening of Moroccan-American ties extends beyond the recognition of sovereignty in the Sahara. The U.S. has also commended Morocco for its proactive policies in counterterrorism and the advocacy for religious and ideological freedoms. Morocco’s comprehensive approach to security, including the dismantling of terrorist networks and international cooperation, has established it as a key ally in promoting regional and global stability.

Morocco’s commitment to religious tolerance and moderation has been internationally recognized, positioning the country as a beacon of peaceful coexistence among diverse religious communities. This is evident through initiatives like imam training, countering hate speech, and ensuring freedom of worship for all.

This recognition has propelled U.S.-Morocco relations to a new strategic level, with cooperation in counterterrorism and religious freedoms being pivotal. This partnership has been further enhanced through economic, military, and intelligence collaborations. The trilateral agreement between Morocco, the U.S., and Israel exemplifies this strategic vision, allowing Morocco to pursue its geopolitical objectives while maintaining its principles.

Following the U.S. lead, European nations like France and Spain have also adjusted their stances. France recognized Moroccan sovereignty over Western Sahara in July 2024, while Spain endorsed Morocco’s autonomy plan for the region in 2022, reflecting an understanding of Morocco’s vital role in securing Europe’s southern borders, addressing illegal migration, and fostering African development.

Morocco’s foreign policy reflects a model of integrity and respect for international norms. It avoids imposing its will or interfering in others’ affairs, instead promoting dialogue and mediation in regional conflicts, which has earned it respect as a diplomat in complex international scenarios.

Morocco’s influence spans beyond politics into economic, security, and religious domains. By leading in regional initiatives for counterterrorism, transitional justice, and promoting religious moderation, Morocco has become a pivotal player in global stability, shaping dynamics based on mutual respect and shared interests.

The U.S. recognition, followed by European endorsements, marks more than a diplomatic victory for Morocco; it underscores the kingdom’s strategic importance and its approach to international relations under King Mohammed VI. This approach has reinforced Morocco’s role in regional order, blending sovereign firmness with strategic adaptability, steering clear of populist rhetoric for a more enduring, effective policy.

La Confédération africaine de football (CAF) tiendra, lundi à Marrakech, des réunions de son Comité exécutif ainsi que des présidents des 54 associations membres.

La réunion du Comité exécutif de l’instance dirigeante du football africain, qui sera présidée par le président de la CAF, Patrice Motsepe, examinera notamment le calendrier de la CAF pour l’année 2025, ainsi que d’autres points essentiels, souligne la CAF dans un communiqué.

Elle sera suivie par un rassemblement des présidents des 54 associations membres de la CAF, du CE de la CAF et du président de la CAF, ajoute la même source.

A rappeler que la Cité ocre accueillera le même jour la cérémonie des CAF Awards-2024.

Le but assassin encaissé à la dernière minute du duel face à Young Africans était difficile à digérer par le TPM qui, jusque-là, tenait sa victoire. Un résultat douloureux (1-1) qui doit sonner la révolte dans les rangs des Corbeaux s’ils veulent mériter mieux dans cette phase de groupes de la Ligue de Champions.

Qui d’autre que l’entraîneur principal, Lamine NDIAYE pour hausser le ton. Le technicien s’est présenté devant les médias, dépité mais pas découragé pour analyser ce deuxième match nul à domicile. Pas le choix, il faut prendre des décisions courageuses pour bien rebondir. Extraits.

“Il faut agir”

“Nous savions que ça allait être un match compliqué. Rapidement, nous avons vu que certains de nos garçons n’avaient pas récupéré toutes leurs forces. Malgré tout, nous avons réussi à tenir et même à marquer… Nous avons perdu deux joueurs coup sur coup, ce qui a limité toutes nos possibilités. Malheureusement, certains garçons n’étaient pas à leur meilleur niveau. Concéder une égalisation à 10 ou 20 secondes de la fin du match, c’est rageant. Deux matchs de suite qu’on prend des buts vers la fin du match. Donc, il y a des choses à revoir pour prendre des décisions fortes.

“Continuer la lutte avec les braves”

Nous méritions de gagner, malheureusement lorsque tu n’es pas efficace et réaliste, ça se paie cash. Il faudra apporter plus de fraîcheur et aligner des joueurs qui ont envie de mouiller le maillot. Nous étions limités en seconde mi-temps, avec un seul changement qui nous restait. Quand le faire ? C’était très difficile à coacher. Il y a la vie, il y a l’espoir. Peut-être que cette situation peut tourner, le football est imprévisible. Nous allons continuer de lutter.

Il faut tenter d’autres choses et faire le bilan à la fin. Nous allons partir chez eux et faire le nécessaire. Nous les avons relancés avec ce résultat, en arrêtant l’hémorragie. Je pense qu’on pouvait les enterrer ce soir mais ils sont revenus de très loin. Si nous voulons exister dans cette compétition, il faudra être capables d’aller chercher les points à l’extérieur et nous ferons avec les garçons qui auront envie de mouiller le maillot…”

Les jours qui viennent s’annoncent chauds, le staff technique va secouer les troupes pour espérer récupérer les points perdus…

La Confédération Africaine de Football (CAF) tiendra une réunion de son Comité Exécutif, le lundi 16 décembre 2024 à Marrakech, au Maroc.

Cette session, qui sera présidée par le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, débutera à 09h30, heure locale (08h30 GMT / 10h30, heure du Caire).

Le Comité Exécutif examinera notamment le calendrier de la CAF pour l’année 2025, ainsi que d’autres points essentiels.

La réunion du Comité Exécutif sera suivie, à 11h00, heure locale (10h00 GMT / 12h00, heure du Caire), par un rassemblement des Présidents des 54 Associations Membres de la CAF, du CE de la CAF et du Président de la CAF, Dr Motsepe.

Note à l’attention des médias : Des photographies seront mises à disposition à des fins éditoriales.

Sous les lumières étincelantes du Palais des Congrès de Marrakech, les CAF Awards 2024 ne se contenteront pas de célébrer les gloires du football africain. La cérémonie, qui aura lieu lundi soir, s’annonce également comme une ode à la richesse culturelle et artistique du continent, portée par des artistes d’exception tels que Diamond Platnumz, icône de la musique tanzanienne, et Dystinct, prodige marocain au style singulier.

Une soirée au croisement du sport et de l’art

Alors que la prestigieuse soirée rendra hommage aux meilleurs joueurs, entraîneurs et équipes de l’année écoulée, elle offrira également une scène vibrante aux créateurs qui font rayonner l’âme artistique de l’Afrique. À partir de 19h00 heure locale (18h00 GMT / 20h00 au Caire / 21h00 en Afrique de l’Est), Marrakech deviendra le théâtre d’un dialogue entre le Beau Jeu et les muses de la musique et de la danse.

Diamond Platnumz : la voix d’une génération

Véritable légende vivante, Diamond Platnumz incarne à lui seul la puissance et l’élégance du Bongo Flava, qu’il a enrichi d’une touche d’Afrobeat pour conquérir la scène internationale. Artiste aux multiples talents, il s’est illustré comme chanteur, auteur-compositeur et entrepreneur visionnaire. Fondateur de l’empire Wasafi – qui inclut WCB Wasafi Record Label, Wasafi Bet et Wasafi Media – il est devenu une référence incontournable en dépassant le cap extraordinaire des 900 millions de vues sur YouTube, un exploit jamais atteint par un artiste résidant en Afrique.

Avec une discographie impressionnante, marquée par les albums Kamwambie (2010), Lala Salama (2012), A Boy from Tandale (2018) et First of All (2022), Diamond Platnumz a su redéfinir les standards de la musique africaine contemporaine, tout en s’imposant comme une figure charismatique et engagée, collaborant avec de grandes marques internationales.

Dystinct : l’alchimie des sons et des cultures

Aux côtés de cette légende de la Tanzanie, Dystinct apportera la fraîcheur et l’originalité de sa musique, un subtil mélange de R&B, d’Afrobeat et d’influences arabes. Ce jeune talent marocain, qui incarne à la perfection l’union entre tradition et modernité, a su séduire un large public grâce à ses albums Mon Voyage (2021) et Layali (2023), qui lui ont valu de nombreux prix. Ses collaborations prestigieuses, notamment avec le chanteur français Franglish, confirment son statut d’étoile montante sur la scène internationale.

Un spectacle artistique en apothéose

Mais la musique ne sera pas la seule à vibrer sous les voûtes majestueuses du Palais des Congrès. Les invités auront également le plaisir de découvrir une prestation orchestrale du Trio Andalou, groupe réputé pour son interprétation raffinée des sonorités méditerranéennes. À cela s’ajouteront les voix envoûtantes du collectif féminin Women in Jazz, ainsi qu’un spectacle chorégraphique éblouissant signé par Adil Nakach, danseur de Hip-Hop et de House originaire de Casablanca, dont le talent transcende les frontières.

Une soirée de prestige pour l’excellence africaine

Les CAF Awards 2024 ne seront pas seulement un hommage au football, mais un véritable tableau vivant de l’Afrique dans toute sa splendeur : des exploits sportifs aux chefs-d’œuvre artistiques, le tout orchestré dans un cadre somptueux et sous le regard émerveillé du monde entier. Marrakech sera, le temps d’une soirée, le cœur battant d’un continent uni par sa passion, son talent et son génie créatif

Lundi soir, Marrakech se transformera en capitale du football africain pour accueillir les CAF Awards 2024, une cérémonie scintillante où les étoiles passées et présentes du continent brilleront de mille feux. Sous le somptueux plafond du Palais des Congrès, dès 19h00 heure locale (18h00 GMT / 20h00 au Caire / 21h00 en Afrique de l’Est), l’élite du football africain sera célébrée dans une ambiance mêlant glamour, prestige et émotions.

Ce rendez-vous annuel, véritable ode à l’excellence sportive africaine, dépasse la simple remise de trophées. Il offre une plongée dans l’héritage riche et vibrante du football continental, tout en célébrant ses figures emblématiques et ses promesses d’avenir.

Légendes et icônes : le rendez-vous des immortels L’ancien maître à jouer malien Seydou Keita, héros de plus de 100 matchs avec son équipe nationale, incarne à lui seul le sommet du football moderne. Entre 2008 et 2012, ce milieu de terrain d’exception a gravé son nom dans l’histoire du FC Barcelone, remportant deux Ligues des Champions de l’UEFA et accumulant trophées et titres dans une équipe souvent qualifiée de légendaire.

L’élégant Égyptien Mohamed Zidan, quant à lui, a marqué les cœurs des fans avec ses dribbles étourdissants. Double champion d’Afrique en 2008 et 2010, il a également dominé la Bundesliga allemande avec le Borussia Dortmund, s’offrant deux titres consécutifs en 2011 et 2012, un rare exploit pour un joueur africain.

Le colosse kenyan Victor Wanyama, figure incontournable du football est-africain, revient sur le devant de la scène. Depuis plus de 15 ans, il incarne la résilience et la fierté de son pays, ayant mené le Kenya à une qualification historique pour la CAN TotalEnergies 2019.

Et pour ajouter une touche de magie hors du monde footballistique, la double championne olympique du 800 mètres, Caster Semenya, apportera son éclat et son aura. Athlète d’exception, son charisme et sa grandeur transcendent les disciplines.

Un hommage aux gardiens du temple et aux pionnières du football féminin L’inoubliable gardien camerounais Joseph Antoine Bell, dont la carrière s’étend sur 17 années glorifiées par trois participations en Coupe du Monde de la FIFA avec les Lions Indomptables, est une autre légende qui honorera de sa présence cette soirée d’exception. Son nom résonne encore comme un symbole d’élégance et de sécurité entre les poteaux.

Le football féminin ne sera pas en reste. L’icône sud-africaine Portia Modise, première femme africaine à franchir la barre mythique des 100 buts en sélection, rayonnera parmi ses pairs. À ses côtés, l’ancienne star ghanéenne Alberta Sackey et l’infatigable attaquante équato-guinéenne Genoveva Añonman rappelleront l’impact fondamental des pionnières dans l’essor du football féminin sur le continent.

Une soirée sous le signe de l’histoire et de l’avenir Impossible de parler de légendes africaines sans mentionner Fabrice Akwa, capitaine emblématique de l’Angola. Son but mémorable face au Rwanda, synonyme de qualification historique pour la Coupe du Monde 2006, reste gravé dans les annales du football africain. Il sera là pour revivre, avec émotion, cet exploit inoubliable.

Les CAF Awards 2024 ne sont pas qu’une célébration ; ils symbolisent l’unité, la diversité et la grandeur du sport africain. Dans un décor fastueux, au milieu de figures mythiques et de stars émergentes, cette cérémonie tissera un lien intemporel entre les générations qui ont bâti l’histoire du football africain et celles qui préparent son avenir radieux.

Une soirée de rêve à Marrakech, où le passé glorieux du football africain embrassera son futur éclatant.