Air Congo décolle : Symbole du panafricanisme en action

La journée du 17 décembre 2024 restera gravée dans l’histoire de la République Démocratique du Congo. À l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, le vol inaugural de la compagnie aérienne nationale, Air Congo, de Kinshasa à Goma, a marqué un jalon important, en présence du Président de la République Félix Tshisekedi, de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, et de nombreuses autres personnalités. L’aboutissement de ce projet, une joint-venture avec Ethiopian Airlines, incarne l’esprit du panafricanisme défendu par le Gouvernement Suminwa.

Un modèle de partenariat sud-sud : Vers de nouveaux sommets

Ce partenariat stratégique public-privé entre la RDC et Ethiopian Airlines, où l’Etat congolais détient 51 % des parts et 49 % pour la partie éthiopienne, représente un tournant dans les collaborations économiques africaines. Avec la majorité des partenariats se tournant vers l’Occident, cet accord souligne l’importance et le potentiel des relations sud-sud. “C’est une démonstration éclatante de l’engagement panafricaniste”, a lancé une personnalité dans l’assistance.

Optimiser la connectivité : Un pilier du Programme d’Actions du Gouvernement

L’amélioration du transport aérien s’inscrit dans le Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa, qui vise une connectivité maximale sur tout le territoire. L’Axe stratégique 3 entend améliorer l’accès aux services de transport, assurant la mobilité des personnes et des biens. La renaissance d’Air Congo est une concrétisation de la volonté du Gouvernement Suminwa pour un Congo interconnecté et dynamique. « L’implication respective de Son Excellence Madame la Première ministre, Cheffe du Gouvernement, du Vice-premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement, du Ministre d’Etat, Ministre du Budget, du Ministre des Finances, ainsi que tous les autres membres du Gouvernement impliqués dans le processus, nous a été d’une grande utilité », a reconnu le Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa.

L’ascension d’Air Congo : Ambitions et réalisations

Air Congo démarre avec une flotte prometteuse, ayant déjà acquis deux Boeing 737-800, avec l’anticipation d’une flotte totale de dix appareils dans les deux ans à venir. “Ces acquisitions permettront d’élargir notre réseau de destinations”, a précisé Jean-Pierre Bemba, Vice-premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement. Air Congo va desservir, pour sa première phase opérationnelle, sept destinations majeures en RDC. Ce projet, avec sa gestion rigoureuse et son respect des standards internationaux, symbolise la détermination de la RDC à renforcer ses infrastructures économiques. La collaboration avec Ethiopian Airlines, une compagnie réputée mondialement, garantit le respect des normes aéronautiques les plus strictes.

Un nouveau départ pour la RDC

Ce vol inaugural ne représente pas seulement le lancement d’une nouvelle compagnie aérienne, mais aussi le renouveau du secteur aérien congolais. Avec le soutien indéfectible des deux pays partenaires, Air Congo est prête à s’envoler, incarnant un modèle de changement et de gestion rigoureuse sur le continent africain.

Le lancement d’Air Congo ne représente pas seulement une nouvelle compagnie aérienne, mais aussi une vision d’un avenir où la République Démocratique du Congo s’affirme sur la scène africaine et mondiale. Ce projet symbolise l’espoir d’une Afrique unie, dynamique et tournée vers l’avenir, capable de bâtir des partenariats solides et durables pour le développement de son potentiel.




Dimension Genre et inclusion : Ouverture du 1er Forum national sur l’évaluation externe de l’administration électorale

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, a ouvert, au nom du Président de la Centrale électorale, Denis Kadima, le 1er Forum national sur l’évaluation externe de l’administration électorale dans sa dimension genre et inclusion, à l’hôtel Rotana en collaboration avec IFES, (Fondation internationale pour les systèmes électoraux).

Dans son discours d’ouverture, le deuxième Vice-président, Didi Manara a énuméré les raisons pour lesquelles la CENI organise ces assises.

“Ce forum a pour but d’évaluer les avancées réalisées par la CENI dans la promotion des aspects liés à la dimension genre et inclusion, du premier à l’actuel cycle électoral, d’identifier les forces, les faiblesses et les défis à relever et d’envisager des solutions sous forme de recommandations dans la perspective d’améliorer la future loi électorale”, a indiqué Didi Manara.

Dans sa conclusion, le 2e Vice-Président de la CENI a évoqué les raisons pour lesquelles l’administration électorale avait annulé les résultats des élections dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba et Yakoma.

“Je voudrais avant de conclure partager avec les participants à ce forum une grande information. Il vous souviendra qu’à l’issue des élections législatives nationales et provinciales du 20 décembre 2023, celles de Yakoma et de Masi-Manimba avaient été annulées à cause de nombreuses irrégularités constatées et des cas de fraudes massives. Et le dimanche 15 décembre 2024, elles avaient été reprises et la proclame des résultats interviendra incessamment”, a-t-il rappelé.

Didi Manara a exprimé les profonds remerciements au traditionnel partenaire de la CENI, IFES, pour son accompagnement et qui ne ménage aucun effort pour contribuer à l’amélioration de l’adhésion des catégories les plus vulnérables dans le présent processus électoral.

Il est importe de relever que le 1er Forum national sur l’évaluation électorale dans sa dimension genre et inclusion au 4ème cycle électoral fait partie intégrante des stratégies de l’actuel management de la CENI en vue de booster la participation de la femme dans la gestion du domaine public.




Après des échanges avec Sama Lukonde: Johann Borgstam réitère l’appel de l’UE au Rwanda à cesser tout soutien au M23 et à retirer ses troupes de l’Est de la RDC

Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a accordé une audience à une délégation de l’Union européenne, ce mardi 17 décembre 2024. La rencontre a eu lieu au Palais du Peuple et a tourné autour de la déception exprimée par l’Union suite au boycott du processus de Luanda par le Rwanda, qui a séché la tripartite du week-end dernier.

Le Représentant Spécial de l’Union européenne dans la Région des Grands Lacs, Johann Borgstam, qui a conduit cette délégation auprès de Sama Lukonde, l’a expliqué à la presse au sortir de cette audience.

«J’ai eu un échange très amical et très constructif avec Monsieur le président du Sénat. Nous nous sommes focalisés sur la déception après ce qui vient de se passer à Luanda le weekend dernier», a-t-il indiqué.

Selon Monsieur Borgstam, l’Union européenne a fortement soutenu le processus de Luanda. Et en tant que tel, il était extrêmement important aux yeux de l’Union que tous les leaders et tous les gouvernements dans la région restent engagés dans ce processus

«Je crois que les peuples dans la région, surtout ceux dans l’Est de la RDC, qui ont souffert tant et qui continuent de souffrir, méritent un engagement plus sincère de tous les chefs de gouvernement et de tous les chefs d’État», a-t-il poursuivi.

Le Représentant de l’Union européenne dit avoir également partagé avec le président du sénat le fait que le Rwanda doit retirer ses troupes de l’Est de la RDC et couper tout soutien au M23. Mais aussi le fait qu’il faille que le Gouvernement congolais cesse sa coopération avec les FDLR et les démantèle.

Les deux parties se sont engagées, avec une ferme volonté.




Sondage Les Points : Jules Alingete Key parmi les 50 personnalités qui ont marqué l’année 2024 en RDC

L’Institut de sondages d’opinion, d’études de marchés et de médias, Les Points, a publié son numéro 512 de décembre 2024, mettant en lumière les 50 personnalités qui ont marqué l’année en République Démocratique du Congo (RDC). Parmi les nominés figure Jules Alingete Key, Inspecteur Général et Chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Cette reconnaissance vient saluer les efforts et les réalisations de Jules Alingete Key sous le leadership du chef de l’Etat Félix Tshisekedi dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance en RDC. Sous son leadership, l’IGF a mené des actions significatives pour assainir la gestion des finances publiques et renforcer la transparence dans les institutions de l’État.

Le sondage Les Points, réputé pour son impartialité et sa rigueur, a sélectionné des personnalités issues de divers secteurs, incluant la politique, l’économie, la culture et la société civile. La nomination de Jules Alingete Key parmi ces figures emblématiques témoigne de l’impact de son travail et de son engagement envers le développement et la stabilité de la RDC.

En tant qu’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key a su imposer des réformes audacieuses et efficaces, contribuant ainsi à la lutte contre la corruption et à l’amélioration de la gouvernance publique. Son inclusion dans cette liste prestigieuse est une reconnaissance méritée de ses efforts inlassables pour servir la nation congolaise.

Par Didier Mbongomingi




Nord-Kivu : Reprise des affrontements à Lubero et ses environs

La situation reste toujours tendue dans plusieurs lignes des fronts dans le Nord-Kivu. Après la chute de Matembe, Alimbongo et Vutsorovya, l’ennemi a résolu d’attaquer ce mardi d’autres positions stratégiques des forces armées de la RDC précisément autour du village de Kitsombiro.

 

Cependant, un déplacement massif de la population est observé depuis lundi 16 décembre 2024, vers Lubero centre. D’autres déplacés ont pris la direction des villages de kitshuku, Itili et Vukotina.

 

La société civile locale déplore le pillage systématique constaté dans les villages de Kanyambi, Lukuka, Ndoluma, Kitsombiro et Bikara.

 

A noter que la société civile du Nord-Kivu avait appelé les autorités congolaises à renforcer les troupes au front pour contrer l’avancement de l’ennemi qui a été ravitaillé par le Rwanda en homme et en munitions sur plusieurs contrées pour occuper les espaces.

 

Osk




Changement de la Constitution: L’Opposition au Nord-Kivu menace d’aller en rébellion contre le pouvoir de Kinshasa

Le débat autour du changement ou révision de la constitution continue encore a suscité des vives réactions au sein de la classe politique congolaise. Les différents regroupements politiques de l’opposition qui se sont réunis le week-end dernier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu sont revenus largement sur ce débat.

 

Dans leur déclaration, ces représentants des partis politiques ont mis le pouvoir de Kinshasa en garde face à l’initiative liée au changement ou révision en étude dans plusieurs états généraux des partis politiques membres de l’union sacrée à travers le pays.

 

Les participants à cette activité ont promis d’user de tous les moyens possibles pour parer la route à cette démarche.

 

Selon ces opposants, toutes les voies seront usées pour parer le chemin à la concrétisation de ce projet.

‹‹ Aujourd’hui, nous sommes debout, nous ne voulons plus de blagues. C’est fini les anciennes méthodes. C’est ici à Goma que tout commence. Avez-vous déjà entendu parler d’un Muzalendo en Équateur ? Avez-vous déjà entendu parler d’un Muzalendo au Kasaï ? À Kisangani, Kinshasa ou Bandundu ? C’est ici à Goma que tout pète. Le Rcd a commencé ici, ce n’est pas vrai ? L’Afdl a commencé ici, ce n’est pas vrai ? Vous le connaissez, oui ? Ici, si on décide, tout va péter à partir d’ici, aucune blague››, prévient le groupe.

 

Les manifestants ont promis de revenir dans le prochain jour au même endroit au cas où le pouvoir de Kinshasa ne renonce pas à son projet de changer ou réviser la constitution pour se décider.

‹‹ Nous sommes au QG, ici c’est l’opposition. Si ça ne marche pas, nous allons venir ici et nous allons décider autrement, car c’est chez nous. A partir d’aujourd’hui, dites à ceux qui sont au pouvoir que c’est à cause d’eux que nous nous opposons ››, a déclaré Theobald Binamungu, cadre d’Ensemble de Moïse Katumbi.

 

 

Osée Kalombo




Dialogue avec le M23 : Noël Tshany salue la position du gouvernement de ne pas céder à l’exigence du Rwanda.

La décision de Kinshasa de ne pas dialoguer avec les rebelles du M23/AFC comme Kigali l’a exigé à Luanda a été saluée par le président du parti politique Force du changement, le professeur Noël Tshany Mwa Dianvita qui estime qu’au stade actuel, la RDC ne peut plus parler avec les rebelles du fait que la justice congolaise s’est déjà prononcée sur leur sort.

 

‹‹ Je salue la position du Président Félix Tshisekedi et du gouvernement de la RDC de ne pas dialoguer avec les criminels du M23 qui sont en grande partie des condamnés à mort devant les juridictions congolaises ››, a déclaré le candidat malheureux à la présidentielle de 2018.

 

Pour le professeur Noël Tshany, la RDC ne peut pas se mettre autour d’une même table avec les gens qui ont causé du tort à leur pays.

 

‹‹ Aucun État sérieux ne peut dialoguer avec des terroristes essentiellement des criminels et marionettes à la solde des pays étrangers pilleurs de ses ressources naturelles et assassins de ses populations civiles ››, soutient-il.

 

En outre, il invite la communauté internationale à agir dans l’urgence car la situation sécuritaire et les crimes qui continuent à être perpétrés dans la partie orientale de la RDC méritent l’attention de tous.

 

‹‹ Si la communauté internationale est logique avec elle même, elle doit condamner l’arrogance du Rwanda et de Paul Kagame qui finiront, tôt ou tard, à payer de leurs crimes contre l’humanité et de leur violation intentionnelle du territoire congolais. Tout se paie ici bas ›› a t-il déclaré.

 

Osée Kalombo




Etats-Unis: cinq blessés après une collision entre un bus scolaire et un SUV dans le sud de la Californie

Cinq personnes ont été grièvement blessées lundi après qu’un bus scolaire et un SUV sont entrés en collision dans le sud de la Californie, ont annoncé les autorités locales.

L’autorité de lutte contre les incendies du comté d’Orange a publié sur le réseau social X que l’accident s’est produit à environ 15H07 heure locale (23H07 GMT) près de Santiago Canyon et Red Rock Canyon dans le comté d’Orange, situé dans la région métropolitaine de Los Angeles.

Les équipes sont intervenues et ont “rapidement évalué la scène et identifié cinq patients”, dont trois adultes et deux enfants, a déclaré l’agence de sécurité publique, ajoutant que “les cinq patients ont été transportés dans un état stable mais grave”.

Le SUV a percuté de plein fouet le bus scolaire qui transportait des élèves ayant des besoins particuliers, a rapporté la chaîne de télévision locale KABC.

La cause de l’accident fait l’objet d’une enquête.




La Chine prolonge les séjours de transit sans visa à 240 heures

La Chine a annoncé mardi un assouplissement significatif de sa politique de transit sans visa, prolongeant le séjour autorisé pour les voyageurs étrangers éligibles de 72 et 144 heures à 240 heures, soit 10 jours.

A effet immédiat, 21 points supplémentaires ont été désignés pour l’entrée et la sortie sans visa, et les zones dans lesquelles les voyageurs de transit peuvent séjourner ont été élargies, selon un communiqué de l’Administration nationale de l’immigration.

En vertu de la politique mise à jour, les citoyens éligibles de 54 pays, y compris la Russie, le Brésil, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Canada, peuvent entrer en Chine sans visa lorsqu’ils transitent vers un pays tiers ou une région tierce.

Ces voyageurs peuvent désormais entrer par l’un des 60 points d’entrée de 24 provinces, régions et municipalités et séjourner dans les zones désignées jusqu’à 240 heures.

Une caractéristique notable de l’ajustement de la politique est l’introduction de voyages interrégionaux, permettant aux visiteurs étrangers de se déplacer librement dans les 24 régions de niveau provincial spécifiées pendant leur séjour de 10 jours.

La Chine a enregistré près de 29,22 millions de visites étrangères entrantes entre janvier et novembre 2024, en hausse de 86,2% sur un an. Parmi elles, 17,45 millions sont entrés dans le pays sans visa, ce qui marque une croissance significative de 123,3% en glissement annuel.




S’inspirer de l’histoire pour faire progresser les relations entre la Chine et les Etats-Unis (COMMENTAIRE)

Lors de sa rencontre avec le président des Etats-Unis Joe Biden en marge de la 31e réunion des dirigeants économiques de l’APEC à Lima, capitale du Pérou, le président chinois Xi Jinping a énuméré sept expériences et inspirations à tirer des quatre dernières années de relations entre la Chine et les Etats-Unis. Ces idées offrent une orientation stratégique pour garantir des relations bilatérales stables, saines et durables à l’avenir.

Lors de la réunion, M. Xi a énuméré les sept points suivants : avoir une perception stratégique correcte, joindre le geste à la parole, se traiter sur un pied d’égalité, ne pas remettre en cause les lignes rouges et les principes fondamentaux, intensifier le dialogue et la coopération, répondre aux attentes des peules et assumer les responsabilités de grands pays.

Les relations entre la Chine et les Etats-Unis sont l’une des relations bilatérales les plus importantes, essentielles au développement pacifique du monde et à l’avenir de l’humanité. Au cours des quatre dernières années, bien que les relations sino-américaines aient connu des hauts et des bas, les deux pays se sont également engagés dans le dialogue et la coopération, et leurs relations sont restées stables dans l’ensemble sous la direction de leurs chefs d’Etat respectifs.

L’histoire a montré à maintes reprises que ce n’est qu’avec un fort sens des responsabilités, une perception rationnelle de l’autre et la plus grande sincérité d’améliorer les relations, les relations sino-américaines peuvent retrouver la stabilité et revenir sur la bonne voie de développement.

En tant que plus grandes économies en développement et développée du monde, la Chine et les Etats-Unis partagent un immense potentiel de coopération dans les domaines du commerce, de l’énergie, de la science et de la technologie, de l’éducation et des échanges entre peuples. Les deux pays jouent un rôle important dans les affaires mondiales telles que la relance économique, la lutte contre le changement climatique et contre le terrorisme, la prévention de la prolifération nucléaire et la résolution des crises régionales comme internationales.

Ensemble, les deux pays ont accompli de grandes réalisations pour le bien du monde, notamment dans la lutte contre le terrorisme, les crises financières, l’Ebola et dans la mise en oeuvre l’accord de Paris sur le changement climatique. Une vérité inaltérable dans les interactions Chine-Etats-Unis est que les deux pays ont tout à gagner dans la coopération et tout à perdre dans la confrontation.

Au cours des 45 dernières années, les relations entre la Chine et les Etats-Unis ont surmonté diverses difficultés et ont continué à progresser. L’ampleur de leur coopération, la profondeur des intérêts imbriqués et l’impact des relations ont atteint des niveaux sans précédent.

La trajectoire historique devrait éclairer le développement futur des relations entre les deux pays. S’ils se traitent mutuellement comme des partenaires et cherchent un terrain d’entente tout en mettant de côté leurs différences, leurs relations connaîtront des progrès considérables. En revanche, s’ils se considèrent comme des rivaux et s’engagent dans une compétition vicieuse, leurs relations connaîtront des perturbations, voire des revers.

Aujourd’hui, l’humanité est confrontée à des défis sans précédent dans un monde turbulent en proie à des conflits fréquents. La concurrence entre les grands pays ne doit pas être la logique sous-jacente de l’époque ; seules la solidarité et la coopération peuvent aider l’humanité à surmonter les difficultés actuelles.

Les Etats-Unis doivent également comprendre que la solution ne réside ni dans le découplage ni dans la perturbation des chaînes d’approvisionnement, et que le développement commun ne peut être atteint que par une coopération mutuellement bénéfique. En outre, un grand pays ne devrait pas poursuivre une stratégie du type “petite cour, hautes clôtures” ; seuls l’ouverture et le partage peuvent faire progresser le bien-être de l’humanité.

Lors de sa rencontre avec M. Biden, M. Xi a appelé à des efforts conjoints afin d’explorer la bonne voie pour que deux grands pays parviennent à une coexistence pacifique à long terme sur cette planète, et à injecter davantage de certitude et d’énergie positive dans le monde.

La planète est suffisamment grande pour accueillir le développement commun et la prospérité respective des deux plus grandes économies du monde.

Alors que les Etats-Unis se préparent à un changement d’exécutif, la Chine et le monde entier espèrent que les Américains se joindront à elle pour embrasser le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant, afin d’assurer une transition sans heurts dans leurs relations et de trouver la bonne façon pour les deux pays de coexister, au bénéfice de leurs peuples respectifs ainsi que de la communauté mondiale, dans la nouvelle ère.