Fikin : Julien Paluku inspecte les travaux d’aménagement du site de la 46ème édition foraine  

Se rendre compte de l’évolution des travaux d’aménagement du site qui va accueillir la 46e édition foraine à la Foire Internationale du Congo Kinshasa-FICKIN qui démarre ce 21 décembre ; c’est l’objectif de visite ce lundi du Ministre du Commerce Extérieur à la FICKIN.

Sur place, Julien Paluku Kahongya, accompagné du Directeur général de FICKIN, Didier Kabampele, a visité les stands en pleine construction et le site qui se métamorphose pour bien accueillir ce grand rendez-vous d’affaires et festif.

« Nous avons été en Espagne, nous revenons de la Chine, nous avons été au Maroc, nous revenons des États-Unis, mais jamais les gens ne viennent aussi à la République démocratique du Congo. Voilà pourquoi le président de la République, désigné à cette fonction du ministre du Commerce extérieur, il m’a demandé de réfléchir pour faire de la foire de Kinshasa un lieu qui sera le carrefour du monde. Mais pour y arriver, il faut des aménagements. Voilà pourquoi, nous avons présenté au Conseil des ministres un projet de décret pour changer d’abord la raison sociale, parce que ça s’appelait la foire internationale de Kinshasa », explique Julien Paluku, qui ajoute que nous avons changé d’abord la raison sociale pour qu’elle s’appelle désormais foire internationale.

Le ministre du Commerce Extérieur invite les entreprises et structures publiques privées et privées de venir acheter leurs stands, car cette première édition foraine sous le Gouvernement Judith Suminwa aura plusieurs particularités.

« On va organiser l’activité dans les conditions que vous voyez, en en prévision d’un projet pour lequel nous avons déjà un investisseur qui s’appelle Milvest qui va investir des millions de dollars pour construire un grand parc attractif, des malls, des grandes salles de près de 5000 personnes. Et ce, de manière à faire en sorte que Kinshasa puisse diversifier ses infrastructures », ajoute le ministre du Commerce extérieur.

C’était l’occasion pour le Ministre du Commerce de réitérer son engagement de moderniser la FICKIN en 36 mois et de réguler toutes les activités foraines à travers le pays, car le Président Félix est plus que déterminé de faire de la Foire Internationale du Congo Kinshasa un carrefour mondial d’attraction a-t-il martelé. Signalons d’autres éditions foraines seront organisées en juillet et décembre 2025.




Septième réunion du groupe de travail économique Chine-Etats-Unis

Le groupe de travail économique Chine-Etats-Unis a tenu sa septième réunion à Johannesburg, en Afrique du Sud, a déclaré lundi le ministère chinois des Finances dans un communiqué.

La réunion a été coprésidée par le vice-ministre chinois des Finances, Liao Min, et le sous-secrétaire du Département du Trésor des Etats-Unis, Jay Shambaugh.

Selon le communiqué du ministère chinois des Finances, les deux parties ont eu une communication franche, approfondie et constructive sur des questions telles que la situation et les politiques macroéconomiques dans les deux pays, les efforts conjoints pour aider les pays à faible revenu à faire face aux problèmes de liquidité, ainsi que la gouvernance et la réforme des banques multilatérales de développement.

La partie chinoise a clarifié sa position sur les questions économiques et commerciales pertinentes et a exprimé sa préoccupation concernant les récentes restrictions commerciales et économiques imposées par les Etats-Unis contre la Chine, d’après le communiqué.




Les dames triomphent aux CAF AWARDS 2024: TPM féminin : meilleur club + meilleure coach d’Afrique

Le TPM vient de marquer définitivement l’histoire du football féminin africain. Champion d’Afrique, le club de Lubumbashi vient de placer un nouveau trophée dans sa vitrine. Ce lundi 16 décembre, dans la salle des Congrès de Marrakech, elles ont scellé la cérémonie des Awards de la CAF qui récompensent les meilleurs en Afrique.

Après une saison très réussie avec les trophées gagnés à l’Entente de Lubumbashi, au Championnat provincial, à la Coupe du Congo, au tournoi qualificatif de l’Afrique Centrale et la palme d’or en Ligue des Champions au mois de novembre dernier, le TPM a reçu le trophée meilleur club féminin de l’année 2024. C’est avec émotion que la vice-présidente Denise Bison a pris la parole pour remercier l’ensemble de la famille Mazembe, le président Moïse Katumbi en tête.

Marta Lacho n’a pas remporté ce trophée de meilleure joueuse des interclubs alors qu’elle était bien placée. Faute de visa Schengen, l’Angolaise du TPM n’a pu embarquer à Kinshasa, dimanche soir à bord d’un vol d’Air France pour se rendre à Marrakech via Paris et Casablanca afin d’assister à la cérémonie. Pourtant, c’est l’itinéraire de vol qui a été choisi par les organisateurs de la cérémonie…

Lamia Boumehdi, elle, a été élue meilleure entraîneure de club féminin en Afrique. Et s’en est réjoui devant l’assistance. « Je tiens à remercier ma famille et mon mari pour leur soutien ; la Fédération Royale Marocaine de Football pour l’important soutien du football féminin et tout le travail réalisé pour le développement de ce secteur dont je suis le fruit. Merci au Président Moïse Katumbi et à la vice-présidente Denise BISON qui ont cru en moi. Un grand merci à tout l’ensemble de la famille Mazembe, joueuses, membres du staff technique et supporteurs. »




CAF Awards 2024: Les Marocains Hakimi et Amrabet dans le onze masculin de l’année, Chebbak dans le onze féminin

Les Marocains Achraf Hakimi et Sofyan Amrabet figurent dans le onze masculin de l’année 2024 dévoilé lors de la cérémonie des CAF Awards, qui se déroule lundi à Marrakech.

André Onana, Kalidou Koulibaly, Chancel Mbemba, Yves Bissouma, Franck Kessié, Mohammed Kudus, Mohamed Salah, Victor Osimhen et Ademola Lookman complètent l’équipe africaine de l’année.

La Lionne de l’Atlas Ghizlane Chebbak se trouve, elle, dans le onze féminin de l’année, qui comprend également Andile Dlamini, Michelle Alozie, Karabo Dhlamini, Osinachi Ohale, Lebohang Ramalepe, Linda Motlhalo, Rasheedat Ajibade, Barbara Banda, Asisat Oshoala, Tabitha Chawinga.




Lookman, Banda et Williams : les grands gagnants des CAF Awards 2024 à Marrakech

Le Nigérian Ademola Lookman, la Zambienne Barbra Banda et le Sud-Africain Ronwen Williams ont été les principaux lauréats lors de la cérémonie des CAF Awards 2024, qui s’est tenue lundi à Marrakech, au Maroc. Le prestigieux événement a récompensé les meilleurs performeurs africains de l’année.

La cérémonie a réuni des personnalités du football, venant du continent africain et d’ailleurs, pour célébrer la croissance et le développement du jeu en Afrique, ainsi que les progrès réalisés dans le football masculin et féminin ces dernières années.

Lookman a été nommé Joueur Africain de l’année après une année exceptionnelle avec Atalanta (Italie) et les Super Eagles. Il succède à son compatriote Victor Osimhen, lauréat en 2023. C’est la première fois que le Nigeria remporte ce prix deux années de suite depuis Nwankwo Kanu (1996) et Victor Ikpeba (1997).

Banda a marqué la saison 2024 de la National Women’s Soccer League en aidant l’Orlando Pride à remporter le NWSL Shield et le championnat, avec un but décisif en finale contre Washington Spirit. Elle a réalisé son troisième triplé aux Jeux olympiques de Paris 2024, un record absolu, et est devenue la première joueuse africaine incluse dans le FIFA/FIFPRO Women’s World XI en 2024.

Williams a été le seul double gagnant de la soirée, recevant les prix de Gardien de l’année chez les hommes et de Joueur interclubs masculin de l’année.

Ses arrêts de pénalty spectaculaires lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023 en Côte d’Ivoire resteront longtemps dans les mémoires, y compris quatre dans la victoire en séance de tirs au but en quart de finale contre le Cap-Vert alors qu’il dirigeait l’Afrique du Sud vers la médaille de bronze.

Le joueur de 32 ans a contribué à ce que son club, Mamelodi Sundowns, établisse un record de seulement 11 buts encaissés en 30 matchs dans le championnat sud-africain, tout en remportant un septième titre de ligue nationale consécutif.

La Nigériane Chiamaka Nnadozie a remporté le prix de Gardienne de l’année pour la deuxième année consécutive après une autre saison exceptionnelle pour l’équipe française Paris FC, où elle a été nommée Gardienne de la saison 2023-2024 en Première Ligue.

L’avant-centre de l’AS FAR et internationale marocaine Sanaâ Mssoudy a remporté le prix de Joueuse interclubs de l’année après avoir remporté le prix de Meilleure joueuse de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024.

Lamine Camara du Sénégal et de Monaco a été nommé Jeune joueur de l’année chez les hommes alors que le milieu de terrain polyvalent a brillé pour son club et son pays avec ses prestations dynamiques.

Doha El Madani de l’AS FAR et du Maroc a remporté le titre de Jeune joueuse de l’année. La joueuse de 19 ans a décroché le Soulier d’Or lors de la Ligue des champions féminine de la CAF 2024 avec six buts en cinq matchs.

Le titre d’Entraîneur de l’année chez les hommes est allé à Emerse Fae après avoir mené la Côte d’Ivoire, au bord de l’élimination, au titre de vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF sur leur propre sol, dans l’une des plus grandes histoires sportives mondiales de 2024.

La technicienne marocaine Lamia Boumehdi a été nommée Entraîneur de l’année chez les femmes après avoir conduit le TP Mazembe de la RD Congo au sommet de la Ligue des champions féminine de la CAF 2024 avec une victoire sur l’AS FAR en finale.

La couronne continentale de la Côte d’Ivoire leur a valu le titre d’Équipe nationale de l’année chez les hommes, tandis que les Super Falcons du Nigeria ont été nommées Équipe nationale féminine de l’année.

La quatrième victoire de l’Al Ahly en Ligue des Champions CAF TotalEnergies en cinq ans leur a valu le titre de Club de l’année chez les hommes, tandis que le TP Mazembe a remporté le titre de Club de l’année chez les femmes.

Le prix du but de l’année a été décerné à l’Angolais Mabululu pour son finition audacieuse contre la Namibie lors de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Ce prix était le seul à être soumis au vote des fans.

Conformément à l’engagement du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, de récompenser tous les acteurs du jeu, les arbitres ont également été honorés aux CAF Awards 2024. Mutaz Ibrahim de Libye a été nommé Arbitre de l’année chez les hommes, tandis que Bouchra Karboubi du Maroc a été nommée Arbitre de l’année chez les femmes.

Elvis Guy Noupue Nguegoue du Cameroun a été nommé Arbitre assistant de l’année chez les hommes et Diana Chikotesha de Zambie Arbitre assistant de l’année chez les femmes.

Les équipes CAF-FIFPRO Africa Best XI, tant pour les hommes que pour les femmes, ont également été annoncées.

Lauréats des CAF AWARDS 2024

Joueur CAF de l’année

Ademola Lookman (Nigeria / Atalanta)

Joueuse CAF de l’année

Barbra Banda (Zambie / Orlando Pride)

Gardien de but CAF de l’année

Ronwen Williams (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns)

Gardienne de but CAF de l’année

Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Paris FC)

Joueur interclubs CAF de l’année

Ronwen Williams (Afrique du Sud / Mamelodi Sundowns)

Joueuse interclubs CAF de l’année

Sanaâ Mssoudy (Maroc / AS FAR)

Jeune joueur CAF de l’année

Lamine Camara (Sénégal / AS Monaco)

Jeune joueuse CAF de l’année

Doha El Madani (Maroc / AS FAR)

Entraîneur CAF de l’année (Hommes)

Emerse Fae (Côte d’Ivoire)

Entraîneur CAF de l’année (Femmes)

Lamia Boumehdi (TP Mazembe)

Équipe nationale de la CAF de l’année (Hommes)

Côte d’Ivoire

Équipe nationale de la CAF de l’année (Femmes)

Nigeria

Club de la CAF de l’année (Hommes)

Al Ahly (Égypte)

Club de la CAF de l’année (Femmes)

TP Mazembe (RD Congo)

Arbitre CAF de l’année (Hommes)

Mutaz Ibrahim (Libye)

Arbitre CAF de l’année (Femmes)

Bouchra Karboubi (Maroc)

Arbitre assistant CAF de l’année (Hommes)

Elvis Guy Noupue Nguegoue (Cameroun)

Arbitre assistant CAF de l’année (Femmes)

Diana Chik

otesha (Zambie)

But de la CAF de l’année

Mabululu (Angola)




Quid de la révision ou du changement de la constitution du 18 février 2006 (Par Bettens Ntumba) 

Pour bien cerner le sujet soumis à notre réflexion, il nous semble bon d’apporter préalablement quelques précisions terminologiques. En effet, les défenseurs et les pourfendeurs de la réforme constitutionnelle parlent tantôt d’une révision, tantôt d’un changement de la Constitution et de nouvelle Constitution.

Qu’en est-il au juste?

Il faut noter en passant que c’est à la France que revient le mérite de la distinction entre la révision totale et la révision partielle. La révision totale consiste au remplacement d’une constitution par une autre. La nouvelle constitution succède donc à l’ancienne selon les règles de celle – ci. De ce fait, on peut affirmer que changer la constitution équivaut à la révision totale.

La révision totale ou le changement de constitution relève de la compétence du constituant originaire qui détient un pouvoir insubordonné. Ce dernier étant entendu comme un pouvoir initial, autonome et inconditionné. Par le pouvoir insubordonné et inconditionné, Georges Burdeau entend que ce pouvoir ne peut pas être lié à un autre pouvoir.

En dépit de son pouvoir insubordonné, le constituant originaire est tenu au respect de la séparation de pouvoir et les droits fondamentaux des citoyens souscrits à la Charte de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme etc. La révision totale est soumise obligatoirement à l’approbation de la population par voie référendaire pour bénéficier d’une légitimation démocratique.

D’ailleurs, l’ancien vice-président du conseil d’Etat français Jean – Marc Sauve avait bien démontré que « le referendum, en permettant une participation directe des citoyens, est un instrument de consolidation de la démocratie ».

La révision totale, caractérisée par le remplacement d’une constitution par une autre, peut avoir d’une part, pour objet de changer le régime politique d’un Etat, de remettre une constitution sur le métier pour approfondir les principes et pour en ôter les défauts que son usage aura révélés ; moderniser une constitution ancienne et vieillie et de l’accommoder au goût du jour.

Il s’agit bel et bien de s’adapter la constitution à la réalité sociale, de la mise à jour et de répondre aux aspirations de la population.

D’autre part, la révision totale ou changement de constitution, comme affirme Mathieu Aldjina : « procède d’une crise : après une interruption de la vie constitutionnel d’un Etat à la suite des évènements plus ou moins dramatique (conflit armé, coup d’Etat, révolution, insurrection populaire) ».

Quant à la révision partielle, il convient de souligner qu’elle maintient la constitution tout en la modifiant, toujours dans les règles, sur un objet déterminé. Le fait de reformer des articles, c’est évidement la révision partielle.

La révision partielle de la constitution est illicite si elle est opérée suivant la procédure non prévue par la constitution. Il est généralement admis que l’objectif d’une révision partielle est d’améliorer la constitution en vigueur sans aller jusqu’à sa transformation.

Une tendance de la doctrine distingue la révision du changement de la constitution, comme le rappel Nahm – Tchougli, en prenant appui sur d’autres travaux (à révision constitutionnelle: la problématique generale.in révision de la constitution journées d’études des 20 mars et 16 décembre 1992; Association française des constitutionnalistes, economica 1993). En effet, selon ces auteurs, la révision de la constitution est l’acte par lequel on procède à une modification de la constitution selon le régime que cette dernière a elle – même prévu, tandis que le changement de constitution, c’est l’opération qui vise à en rédiger une nouvelle.

Il sied de rappeler comme précisé précédemment qu’en France, on procède à la distinction entre la révision totale et la révision partielle, tandis que d’autres doctrinaires font la différence entre la révision et le changement de la constitution.

Cela étant précisé, il importe de relever que la constitution congolaise du 18/02/2006 n’a pas expressément fait la distinction entre la révision partielle et la révision totale. Cette loi fondamentale se limite à organiser au titre VIII, la matière « de la révision constitutionnelle » sans faire la nuance.

La lecture de l’article 218 de la constitution qui prévoit la procédure de sa révision montre à suffisance qu’il s’agit de la révision partielle. Cette constitution du 18/02/2006 n’a donc pas planifié, ni programmé sa mort (révision totale) mais plutôt elle prévoit sa thérapie (la révision partielle) en cas d’une maladie.

Il se pose alors la question de savoir si cette constitution peut être révisée totalement (changée) aussi longtemps qu’elle ne prévoit pas ce mode de révision.

Nous pourrons y répondre par l’affirmative en nous basant sur le principe général du droit selon lequel “ce qui n’est pas interdit est permis.” En effet, lorsque la constitution est muette, elle est complétée par les sources du droit telles que la loi, les jurisprudences, les principes généraux du droit et la coutume constitutionnelle.

Dans le cas d’espèce, le silence de la constitution est comblé ici par ce principe général du droit précité.

Du reste, le professeur Kpodar affirme « qu’aujourd’hui, il est claire que le droit constitutionnel n’est pas toujours dans la constitution ». Depuis la Genèse de la constitution du 18 février 2006, en 2005 les élites intellectuelles congolaises ont dénoncé la manière dont le texte a été rédigé et adopté.

Nous constatons que cette constitution contient des imperfections, les incohérences, ayant un caractère d’extranéité, manque d’identité congolaise et ne garantit pas le droit de la réparation des victimes au standard moderne, etc. Le retour à l’authenticité du texte constitutionnel congolais s’impose.

La constitution du 18 février 2006 n’a pas mentionné expressément le régime politique, ni la forme de l’Etat, ni la juridiction pénale du Président de la République honoraire et les anciens premiers ministres pour les infractions commises lorsqu’ils étaient en fonctions.

En plus, elle ne s’adapte pas à la mentalité congolaise dans ce sens que lorsque les ministres, les directeurs généraux des entreprises ou les gouverneurs et tant d’autre n’assument pas leurs responsabilités, la population vise toujours le Président de la République. Cela veut dire qu’il faut un régime présidentiel pour s’adapter à la mentalité congolaise. Le régime présidentiel n’est pas synonyme de la dictature, car il tient compte du respect strict de la séparation du pouvoir.

En réalité, la République Démocratique du Congo peut fonctionner tantôt sous un régime parlementaire en période de la cohabitation, tantôt sous un système présidentialiste (Semi-présidentiel) en cas de concordance de la majorité présidentielle et majorité parlementaire (coalition).

Que ce soit dans le cas de régime parlementaire et dans le cas de régime présidentialiste, le chef du gouvernement est à la fois responsable à l’Assemblée nationale et dans le fait devant le Président de la République qui peut lui demander la démission. En réalité, le chef du gouvernement devrait être responsable uniquement devant l’Assemblée nationale, car l’exécutif est bicéphale (chef de l’Etat et chef du gouvernement).

La première révision constitutionnelle qui a abouti à la loi n°11/002 du 20 Janvier 2011 portant révision de certains articles de la constitution de la République Démocratique du Congo du 18/02/2006, avait curieusement touché aux deux matières intangibles prévues par l’article 220 : il s’agit de l’Indépendance judiciaire (article révisé 149) et de prérogatives des provinces (articles révisés 197 et 198.).

Le constituant dérivé au lieu de plonger dans l’irrégularité flagrante en révisant les articles intangibles, devrait plutôt procéder d’abord à la révision de l’article 220 pour rendre tangibles les articles révisés 149, 197 et 198.

En conclusion, la révision totale de la constitution (changement) s’impose pour s’adapter réellement aux aspirations et aux mentalités congolaises ainsi qu’à la réalité socio-politique. Cette constitution contient des imperfections, des incohérences, manque l’identité congolaise au regard de son caractère d’extranéité.




COMMUNIQUE DE PRESSE

1. Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Facilitateur désigné la 16ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Malabo, le 28 mai 2022, pour faciliter la normalisation des relations politiques, diplomatiques, de coopération et de sécurité entre la République Démocratique du Congo (RDC) et République du Rwanda, a convoqué un Sommet Tripartite sur la paix et la sécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), prévu le 15 décembre 2024, à Luanda, République d’Angola.

2. Le Sommet a pour objectif, d’examiner le rapport de progrès reflétant les principaux résultats obtenus dans le cadre du processus de négociation mené par les Ministres des Relations Extérieures/Affaires Etrangères des pays respectifs, depuis Mars 2024, ainsi que le projet d’Accord de Paix présenté par le Facilitateur aux Parties en août 2024.

3. Le Facilitateur salue les Parties pour le progrès significatif accompli, ainsi que les consensus obtenus, en particulier dans les domaines suivants : i) Cessez-le-feu, ii) Élaboration du Plano Harmonisé de Neutralisation des FDLR et de Désengagement des Forces/Levée des Mesures Défensives du Rwanda, iii) Opérationnalisation du Mécanisme de Vérification Ad-hoc Renforcé, et iv) Élaboration du Concept d’Opérations (CONOPs).

4. Pendant la Réunion Ministérielle tenue le 14 Décembre 2024, des divergences de point de vue ont été constatées relativement à la résolution de la question du M-23, la seule question en suspens pour la conclusion et la consolidation de l’Accord de Paix susmentionné.

Cependant, Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, a eu une rencontre avec Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo (RDC), et Son Excellence Uhuru Kenyatta, ancien Président du Kenya et Facilitateur du Processus de Nairobi, avec qui les perspectives liées au Processus de Nairobi et la résolution de la question du M-23 ont été abordées.

5. Le Facilitateur, Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, exprime sa préoccupation face à l’absence de consensus sur cette question cruciale et clivante des relations entre les deux Pays, tout en regrettant le report dudit Sommet, à la demande de l’une des Parties à la dernière minute.

6. Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola et Facilitateur désigné par l’Union Africaine, réitère son ferme engagement pour la recherche efficace de la paix et de la sécurité dans la région Est de la République Démocratique du Congo, et exhorte les Parties à donner la priorité aux intérêts de leurs Peuples et au bien commun, en vue de parvenir à une solution durable au conflit qui prévaut dans cette sous-région depuis plus de 30 ans.

Luanda, le 15 décembre 2024.




Pour canaliser la croissance économique: Anicet Yomboranyama propose 8 mesures indispensables

Pour catalyser la croissance économique dans un pays comme la RDC en proie à la corruption, voici huit actes indispensables à poser :

1) mettre en place un gouvernement composé des Hommes intègres et méritoires;

2) mener une véritable révolution agro-industrielle dans le cadre de la diversification économique. Au moins plus de 60 % de la population pauvre du monde vit grâce à l’agriculture et plus de 80% vit dans les régions rurales;

3) booster le secteur touristique : le tourisme est devenu aujourd’hui un véritable vecteur de la croissance économique pour plusieurs pays;

4) investir dans l’industrie manufacturière : c’est un secret de polichinelle lorsqu’on affirme que la transformation des matières premières en produits finis est inexorablement synonyme du progrès;

5) Investir dans la construction et le renforcement des capacités des jeunes à travers la formation professionnelle en vue de disposer d’une main d’œuvre qualifiée;

6) construire et réhabiliter de manière substantielle toutes les infrastructures des transports (routier, ferroviaire, maritime, et aérien);

7) rationaliser les choix budgétaires en améliorant la qualité de la dépense publique pour garantir une redistribution équitable et équilibrée des richesses nationales;

8) doter à la justice des moyens de sa politique pour lui permettre de traquer les prévaricateurs invétérés.




CAF Awards-2024: Match de gala à Marrakech avec la participation de légendes du football africainq

Un match de gala réunissant des légendes du football africain a été organisé, lundi au Stade El Harti de Marrakech, en marge des CAF Awards-2024.

Ont pris part à ce match, en l’occurrence, des joueurs de la sélection marocaine ayant participé aux Mondiaux 1986 et 1998 et à la CAN-2004, l’entraîneur de la sélection nationale féminine, Jorge Vilda, les stars sénégalaise, Khalilou Fadiga, égyptienne Mohamed Zidan et marocaines Tarik Sektioui et Nabil Baha.

A l’issue de cette rencontre, la légende sénégalaise, El-Hadji Diouf, a souligné que le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dispose de tous les moyens et offre toutes les conditions pour réussir haut la main l’organisation des plus grands événements sportifs.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) ne cesse d’œuvrer pour le développement du football africain, a mis en avant l’ex-attaquant de Liverpool dans une déclaration à la presse, estimant que la Coupe du Monde 2030 qu’abritera le Royaume aux côtés de l’Espagne et du Portugal connaîtra une réussite exceptionnelle.

Pour sa part, Mohamed Zidan a relevé que les précédentes cérémonies des CAF Awards organisées au Maroc avaient connu un succès retentissant, ajoutant que la concurrence cette année pour les Prix récompensant l’excellence footballistique africaine est “féroce et passionnante”.

De son côté, l’ancienne perle marocaine, Ahmed Bahja a indiqué que le Royaume du Maroc a toujours réussi à organiser des événements sportifs au plus haut niveau.

Il a, dans ce sens, dit que le Royaume dispose de tous les moyens et les atouts pour assurer le succès de la CAN-2025 et du Mondial-2030.




CAF Awards 2024: La Marocaine Doha El Madani sacrée jeune joueuse de l’année

La joueuse de l’AS FAR Doha El Madani a remporté le prix de jeune joueuse de l’année, lors de la cérémonie des CAF Awards 2024, qui se déroule lundi à Marrakech.