DGRAD : Me Etienne Utshudi rend hommage à son prédécesseur Lucien Ekofo Bonyeme

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation (DGRAD), Me Etienne Utshudi Lutula, s’est incliné ce mercredi 18 décembre 2024, à la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire, sur la dépouille mortelle de son prédécesseur, Monsieur Lucien Ekofo Bonyeme qui avait tiré sa révérence de suite d’une maladie en Inde le 05 décembre dernier.

Aux côtés de son Ministre de tutelle, M. Doudou Fwamba Likunde et sous la présidence du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le patron de la DGRAD a rendu les derniers hommages à celui qu’il remplace, lui privant ainsi d’une épaule sur laquelle il pouvait s’appuyer en termes d’expérience et d’expertise de la régie, les dernières années.

Ce triste événement arrive pendant que le bâtiment qui abrite la DGRAD a connu un incendie le 10 novembre dernier dont l’origine reste à élucider. Sans eaux et sans électricité, le DG Me Etienne Utshudi a sollicité et obtenu de la part de son Ministre de tutelle, la délocalisation des services de la régie en attendant les enquêtes qui sont menées et la réhabilitation de l’immeuble, en vue de ne pas casser l’élan de la mobilisation qu’il a insufflé, depuis son arrivée où on est parti de 42% le mois d’octobre pour dépasser les assignations, soit 110% au mois de novembre.

C’est ce qui justifie la délocalisation des services de la DGRAD tout près de la Gare centrale, sise avenue des Sénégalais dans la commune de la Gombe dans une résidence qui n’est pas à l’ancien Directeur Général de la DGRAD, M. Jean Elongo Ongona. Cette concession appartient aux Prêtres catholiques qui l’ont fait louer aux Libanais. La DGRAD ne vient qu’en sous-location. Une manière de démontrer qu’il s’agit d’une intoxication répandue certainement par ceux qui ont provoqué cet incendie, soit pour cacher des crimes économiques commis, soit pour saboter le pouvoir de Tshisekedi à travers la nomination de la nouvelle équipe constituée essentiellement des experts et technocrates pour réussir la mobilisation et la maximisation des recettes.

Qui est Jean Lucien Ekofo Bonyembe ?

Né le 19 août 1962 à Kinshasa, il détenait un master en Sciences politiques et administratives de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Il avait également suivi des formations spécialisées en gestion, audit opérationnel et juridique à Casablanca et Paris.

Avant de diriger la DGRAD, il avait occupé plusieurs postes stratégiques, notamment à la Société Nationale des Assurances, où il a gravi les échelons jusqu’à devenir Directeur Général en 2019. Sa carrière s’est distinguée par son expertise en gestion des ressources humaines et financières, ainsi que par son engagement pour des réformes organisationnelles.

À la tête de la DGRAD à partir de mai 2023, Jean Lucien Bonyeme a mené plusieurs initiatives pour améliorer la collecte des recettes non fiscales grâce à la digitalisation et une gestion axée sur les résultats. Sous sa direction, la DGRAD a battu des records de mobilisation des recettes, dépassant pour la première fois les performances de la Direction Générale des Impôts à certaines périodes

Jean Lucien Bonyeme Ekofo est décédé le 5 décembre 2024 en Inde de suite d’une maladie, marquant la fin d’une carrière reconnue pour son impact sur la modernisation de la gestion des finances publiques en RDC.

Ce fut un visionnaire, un patriote au vrai sens du terme, et un mentor qui aura transmis ses valeurs à plusieurs générations et dont le nom restera toujours gravé dans les mémoires.

Joël Cadet N. Ndanga




Éducation nationale : La DINACOPE récupère 534 millions de FC au profit de 1250 enseignants déboutA

Plus de 750 enseignants débout du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté (Minedu-nc) sont maintenant payés, et 500 nouveaux enseignants seront pris en charge par la DINACOPE dès le prochain mois. C’est les retombées positives de la mission de contrôle physique des agents des bureaux gestionnaires effectuée au début du mois de décembre 2024, sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa.

En effet, le résultat final de la mission de contrôle physique des agents des bureaux gestionnaires du Ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté révèle une récupération de plus de deux cent vingt-quatre millions vingt-quatre mille cent sept francs congolais (224 024 107 FC), qui se sont ajoutés à la fin de la mission sur la somme de trois cent dix millions de francs congolais (310 millions FC) déjà récupérée au début de la mission.

Le directeur national de la DINACOPE, Boniface Mbaka, se réjouit de cette manne financière qui permettra de remettre de l’ordre dans la gestion des bureaux mécanisés et d’assurer le paiement des enseignants et des agents de ces sous-divisions. Cette mission, qui s’est déroulée au début du mois de décembre 2024, a également pour objectif de vérifier la présence physique des agents sur les listes de paie et de confirmer leur présence dans leurs établissements respectifs.

Cette opération constitue une étape importante dans une série de missions visant à dégager les ressourceqs financières engagées dans les bureaux gestionnaires. Une fois ces ressources dégagées, elles devront être affectées à la prise en charge des enseignants et des écoles mécanisées et budgétisées, qui étaient restées longtemps impayées.

Parallèlement, une plus grande mission de contrôle physique sera lancée sur toute l’étendue du territoire national, initiée par la ministre d’État en charge de l’éducation nationale. Cette mission connaîtra l’accompagnement de tous les partenaires éducatifs, notamment les syndicats nationaux, les directeurs des services centraux et la société civile, qui auront pour mission de contrôler et vérifier le travail effectué par la DINACOPE selon l’accord de Bibwa entre le gouvernement et le banc syndical.

La nouvelle mission de contrôle physique des agents des bureaux gestionnaires du Minedu-nc va s’étendre en province avant les fêtes de fin d’année. D’abord, aux provinces proches de la capitale Kinshasa, notamment le Kongo central, les grands Bandundu et les provinces de Kasaï.

Cette mission représente un élan d’accomplissement pour la DINACOPE et permettra d’améliorer la gestion des ressources financières dans le secteur de l’éducation en République Démocratique du Congo. Avec cette somme récupérée, la DINACOPE pourra assurer le paiement des enseignants débout et contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans la province de Kinshasa.

Rappelons pour autant que ce fut le Secrétariat général du ministère de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté (Minedu-nc) qui avait déployé la mission de contrôle physique à travers la DINACOPE, dans l’objectif d’assainir la gestion des bureaux mécanisés et d’assurer le paiement des enseignants et des agents de ces sous-divisions.

La mission de contrôle physique des agents des bureaux gestionnaires est donc une étape cruciale pour renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources financières dans le secteur de l’éducation en RDC.

Pana Ngovudi




Situation sécuritaire et humanitaire préoccupante au Nord-Kivu : Julien Paluku et Muhindo Nzangi en réunion d’urgence

Situation sécuritaire et humanitaire très préoccupante au Nord-Kivu, Muhindo Nzangi Butondo et Julien Paluku Kahongya, deux notables de cette province victime de l’agression rwandaise et des massacres des civils se sont réunis en urgence ce mercredi à Kinshasa pour faire des propositions concrètes et réalistes qui seront transmises à l’Autorité Suprême du pays

Une deuxième rencontre va se ternir au tour du Vice-Premier, Ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemin Shabani dès son retour de Kisangani dans la Tshopo.




Révision ou changement de la constitution: L’opposition dans la rue dès ce mois de décembre

Des manifestations publiques citoyennes seront organisées par l’opposition dès ce mois de décembre à travers le pays.

Dans une lettre adressée au vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, les forces sociales et politiques informent que ces manifestations auront pour objectif de donner leur position sur la tentative de changement de la constitution par le regime en place en vue d’attirer l’attention sur le risque de cette initiative qui mettre en mal la cohésion nationale.

“Conformément aux articles 26 et 64 de la constitution et faisant suite à notre declaration du 20 novembre 2024, nous avons l’honneur de vous informer que nos partis, en alliance avec d’autres forces politiques et sociales, unis contre la dictature, le changement ou la révision de la constitution, organiseront des manifestations publiques citoyennes à travers tout le pays et dans la diaspora, dès ce mois de décembre 2024” peut-on lire dans cette correspondance.

Ces partis politiques et autres forces sociales invitent le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur d’instruire les autorités provinciales, locales et municipales afin que des mesures sécuritaires nécessaires soient prises, conformément aux lois de République en matière d’organisation des manifestations publiques.

Loup solitaire




RDC : les derniers réglages du Colloque international de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones à Kinshasa

À quelques heures de l’ouverture à Kinshasa du Colloque international de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones, le président de la Cour constitutionnelle de la RDC et Hôte de marque de ces assises, Dieudonné Kamuleta a reçu, ce mardi au siège de la haute cour, son homologue Béninois Victor Dassi Adossou qui est en même temps président en exercice de cette Association.

 

Au nom de tous ses homologues africains déjà à Kinshasa pour ce colloque, le président de la Cour suprême du Bénin a salué la qualité de l’accueil et l’hospitalité de la RDC. Il a en outre expliqué le bien – fondé du colloque.

 

‹‹ La qualité des travaux qui vont démarrer ce mercredi avec un grand collègue internationale que nous organisons sur la justice dans son impact sur le développement de nos pays respectifs : quelle a été la contribution de la justice dans son sens plus large ? Es-ce que les juges ont été au rendez-vous de l’État de droit dans nos pays respectifs ? Quelle évaluation nous allons faire des hauts juges dans la consolidation de l’État de droit en Afrique ? Nous sommes venus pour faire cette évaluation, mutualiser nos expériences, échanger entre juges africains pour le devenir de notre continent », a-t-il dit.

 

A noter que le colloque international de Kinshasa qui réunit plus de 200 participants dont la majorité est composée de juges venus des hautes juridictions des pays africains.

 

 

 

 

 

 

 

 

Osée Kalombo




RDC : Le Gouvernement congolais saisi la justice contre Apple pour exploitation et exportation illégale de ses minerais

Les justices Belge et Française ont été saisies par la République Démocratique du Congo, jalouse de ses matières premières qui sont exploitées et exportées illicitement par Apple, le géant de la haute technologie.

 

Leader africain en ressources naturelles, le Congo tient à réclamer réparation face à cette situation. Ainsi, l’État congolais vient de déposer une plainte en France et en Belgique contre le groupe Apple, qu’il accuse d’utiliser dans ses produits des minerais qui ont été « exploités illégalement » dans son pays.

 

C’est depuis plusieurs semaines déjà que ce bras de fer est observé entre la République Démocratique du Congo et la marque à la pomme, qui achète ses minerais passés en contrebande depuis la partie Est de son pays qui vit une instabilité provoquée par la guerre d’agression imposée par le Rwanda.

 

Il ya lieu de préciser que cette plainte a également visé des « pratiques commerciales trompeuses » utilisée par Apple dans le but d’assurer à ses Potentiels consommateurs, selon les sources congolaises, que les chaînes d’approvisionnement de Apple seraient propres », atteste un communiqué publié mardi, dont l’AFP a fait large diffusion.

 

Accusé comme receleur de plusieurs crimes, notamment les crimes de guerre, Apple est également selon les avocats de la RD Congo, dans le blanchiment, usage de faux et tromperie.

 

Dans ce communiqué, l’on peut comprendre que le pays de Patrice Emery Lumumba RDC souhaite confronter les personnes et même les entreprises qui seraient impliquées dans la chaîne d’extraction, d’approvisionnement et voir même de commercialisation des matières première, de façon illégale pillées dans son pays.

 

Bien que celà, mais le Rwanda de son côté, a rejeté toutes les accusations portées contre lui, en les qualifiant de « répétition d’allégations sans fondement et de conjectures dans le cadre de susciter l’intérêt des médias au sujet de l’une des plus grandes entreprises du monde. Pour le Rwanda, le gouvernement de la RDC cherche constamment à détourner l’attention vers le Rwanda avec de fausses accusations. C’était une déclaration, de Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais faite à l’Agence France Presse.

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC : Lutte contre l’évasion fiscale, le combat de Doudou Fwamba pour garantir une justice fiscale

Le sénat congolais a adopté les deux projets fiscaux majeurs qui ont été soumis par le Ministre national des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.

 

Dans son discours, l’argentier congolais n’a pas manqué de relever la lutte menée par le gouvernement pour préserver les ressources du pays et favoriser la justice équitable, notamment, la ratification des accords sur la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert artificiel des bénéfices (BEPS), ainsi que sur la règle d’assujettissement à l’impôt (RAI), marque un tournant décisif dans la politique fiscale de la RDC.

 

Pour le patron des finances publiques, ces mécanismes, désormais intégrés au système fiscal national, visent à neutraliser les pratiques abusives des multinationales, notamment dans le secteur extractif, qui représente plus de 70 % de la production minière du pays. Grâce à ces instruments, la RDC peut limiter les transferts fictifs de bénéfices vers des paradis fiscaux et ainsi récupérer une part significative de recettes fiscales jusque-là perdues.

 

A l’en croire, cette avancée témoigne d’une volonté ferme de renforcer la souveraineté économique du pays en luttant contre les stratégies fiscales agressives et en garantissant une répartition équitable des richesses du pays.

 

 

Mboshi




Devant le jury présidé par le Prof. Jacques Djoli, l’Assistant Guy Blaise Kitiki réussit la défense de son mémoire avec la mention grande distinction 

Du haut de ses 25 ans d’expérience, en sa qualité de journaliste reporter et présentateur du journal télévisé, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a observé les dérapages des journalistes non qualifiés, communément appelés “moutons noirs” ou “Tembetembe”, qui jettent en pâture le métier noble de journaliste pour des fins dérisoires. Pour pallier cette situation, l’assistant en Droit, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a abordé cette problématique dans son mémoire de DEA/DES, défendu ce mardi 17 décembre 2024, à l’UNIKIN, intitulé : “L’impératif de l’Ordre professionnel dans l’exercice de la liberté de la presse en Droit positif congolais. Entre la réglementation et la co-régulation”. C’était devant un jury composé d’éminents professeurs d’université, dont Jacques Djoli Eseng’ekeli, président, Mboko, secrétaire, MFIPA, membre et Omeonga, promoteur de la thèse.

Dans son exposé des motifs, le récipiendaire a montré la nécessité de créer un cadre professionnel des journalistes, du fait d’un constat observé dans l’exercice de la profession. Les journalistes se comporteraient comme étant dans une profession sans loi, sans organisations, ni encadrements; et cela, sous l’œil impuissant du CSAC et de l’UNPC. Cette inefficacité de la Corporation dans l’encadrement des médias a suscité la curiosité du récipiendaire à suggérer la création de l’Ordre professionnel pour un encadrement efficient et efficace des professionnels des médias.

Après avoir écouté religieusement le récipiendaire Guy Blaise Kitiki Kiwaka, les membres du jury ont, par l’entremise du professeur Jacques Djoli Eseng’ekeli, dans une décision prise à huit-clos, proclamé l’auteur avoir réussi avec la mention Grande distinction.

Signalons qu’avec l’Ordre professionnel, le secteur médiatique congolais sera débarrassé des moutons noirs et de tous ceux-là qui ternissent l’image de ce métier nob




« Il nous faut une stratégie de développement intégral » (Muhindo Nzangi Butondo)  

Lors du briefing hebdomadaire qui s’est tenu ce mardi 17 décembre 2024 dans la salle de presse de la RTNC3, le Ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a co-animé cette activité avec le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, et le Ministre d’État, Ministre du Développement Rural, Muhindo Nzangi Butondo. Le thème central était : « Actions du Gouvernement dans les secteurs de l’agriculture et du développement rural : bilan annuel et perspectives. »

D’entrée de jeu, le Ministre d’État, Muhindo Nzangi Butondo, a abordé les stratégies de développement intégral axées sur l’amélioration des infrastructures de transport en République Démocratique du Congo.

Il a mis l’accent sur l’importance d’une approche globale du développement, qui ne se limite pas à des projets isolés mais qui prend en compte l’ensemble du pays. Cette méthode implique la mobilisation de la population pour l’entretien et la réhabilitation des routes, ce qui permet de réduire les coûts d’entretien.

« Il nous faut une stratégie de développement intégral. Le développement intégral signifie que vous ne choisissez pas seulement des petites parties du pays où vous agissez, en laissant les autres parties à l’abandon. Les gens qui ont vécu dans ce pays pendant longtemps savent qu’à l’époque coloniale, ces routes étaient construites et entretenues par les hommes.

Les 38 000 kilomètres de routes dont le président a parlé, qui sont des routes de desserte agricole, seront réalisées par la méthode IMO. Nous allons mobiliser la méthode IMO, ce qui signifie, en termes très simples, que la population sera mobilisée pour entretenir et réhabiliter ces routes. Vous savez que les coûts substantiels d’entretien et de réhabilitation des routes par cette méthode sont en fait des coûts marginaux.

Concernant la deuxième catégorie de routes dont le président a parlé, il s’agit des 11 000 routes prioritaires. Nous avons identifié dans tout le pays ces 11 000 kilomètres de routes que l’on appelle les routes provinciales, qui relient les chefs-lieux de territoire aux chefs-lieux de province. L’objectif pour nous est que ces routes soient stabilisées pour permettre effectivement la connectivité entre les chefs-lieux de territoire et les chefs-lieux de province. Ainsi, les routes agricoles réalisées par la méthode IMO seront connectées à ces routes prioritaires afin également de permettre à la population d’évacuer les produits agricoles vers les centres de consommation.

Et nous allons le faire. Je voudrais que vous compreniez bien que ce travail sera effectué. Ce n’est pas un travail compliqué à réaliser. La deuxième catégorie concerne les voies navigables reliant les centres agricoles. En fait, ce pays est un état béni. Il n’existe pas deux pays au monde avec des caractéristiques similaires aux nôtres », a-t-il déclaré.

Pour une production locale de semences

Quant au ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, il s’est attaqué au problème lié à l’ignorance de la population congolaise qui doit apprendre les notions de bases de l’agriculture, notamment la production de semences, essentielle pour le développement agricole.

Il a également évoqué le problème des semences importées provenant de divers pays, nuisant à l’autosuffisance agricole. Il est crucial de développer une production locale de semences.

« Je pense que la population congolaise a besoin d’apprendre les A, B, C de l’agriculture. L’agriculture ne peut pas se faire directement comme ça, avec un bâton magique. Nous devons commencer par la production de semences. Nous n’avons pas suffisamment de semences locales ; nous devons produire nos propres semences. Notre pays est devenu comme un dépotoir avec des semences venant d’un peu partout dans le monde.

Aujourd’hui, j’ai lancé une sensibilisation avec les députés et les sénateurs pour permettre à ceux qui ne comprennent pas bien comment nous pouvons faire passer la loi semencière au niveau du Parlement. C’est une parenthèse pour vous dire que si nous n’avons pas nos propres semences, nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs.

Pour revenir à votre question, nous sommes au début d’un chemin difficile. Le peuple congolais est plus pauvre. Plus pauvre encore ; je vous le dis : si vous allez dans les villages, vous verrez que les mamans sont très pauvres.

Voici ce que j’envisage : j’envisage d’appuyer la population. Dans un premier temps, nous allons leur fournir un soutien initial pour améliorer leur situation. Aujourd’hui même, pour leur donner un coup de pouce supplémentaire, nous allons renouveler notre soutien une deuxième fois. Lors de la troisième étape, nous commencerons à leur enseigner comment ils peuvent eux-mêmes prendre en charge leur production.

En ce qui concerne notre production récente ici présentée : vous voyez que le gouvernement est entré en fonction presque au mois de juin alors que la campagne agricole devait commencer immédiatement », a-t-il conclu.

Nous avons demandé aux coopératives agricoles d’être membres de ces commissions en plus des ministres provinciaux et des inspecteurs provinciaux en agriculture. Vous savez que nous sommes représentés ; c’est un ministère qui est ancré dans le territoire avec des agents jusque dans les collectivités locales.

Je pense que c’est une carrière prometteuse et que nous arrivons à bien encadrer notre personnel. Toute la population travaillant dans ce ministère – c’est-à-dire nos inspecteurs agricoles – contribue à faire un excellent travail dont nous serons fiers », a-t-il ajouté.




Sous les yeux du chef de l’Etat, Air Congo a effectué son premier vol

Au cours d’une cérémonie solennelle à l’aéroport international de N’djili, le Président Félix Tshisekedi a officiellement lancé, ce mardi, le vol inaugural de la nouvelle compagnie aérienne nationale « Air Congo », née de la joint-venture entre la République Démocratique du Congo (RDC) avec 51% des parts et 49% pour Éthiopian Airlines. Pour sa phase de lancement, Air Congo dispose de deux aéronefs Boeing 737-800 devant desservir les villes congolaises de Lubumbashi, Goma, Kisangani, Kolwezi, Kalemie et Mbuji-Mayi.

Dans son allocution, le vice-Premier ministre, ministre des Transports Jean-Pierre Bemba a annoncé que « Air Congo va renforcer sa flotte avec quatre (4) autres Boeing 737-800 dans moins d’un an et de deux autres avions de cette envergure dans les deux prochaines années ».

Pour les dirigeants de « Air Congo », cette joint-venture présente plusieurs avantages notamment l’organisation des vols intérieurs réguliers, sécurisés et ponctuels ; la formation du personnel naviguant ; la discipline dans la gestion et l’implémentation de bonnes pratiques ; l’amélioration des installations aéroportuaires ainsi que l’organisation des vols cargo inter-provinces.

« La réussite de ce projet dépend de deux facteurs à savoir : l’indépendance opérationnelle et le soutien du Gouvernement congolais aux droits de trafic », a déclaré le DG de la nouvelle compagnie.

Délégué par le Gouvernement éthiopien pour prendre part à cette importante activité, le PDG d’Éthiopian Airlines a, quant à lui, rassuré le Chef de l’État que son entreprise est pleinement engagée dans cette collaboration. « Les partenariats similaires avec le Togo et le Malawi ont donné des résultats probants et contribuent à l’avancement de l’industrie aéronautique africaine », a-t-il fait savoir.

Après une première approche non concluante entre la RDC Ethiopian Airlines en 2022, c’est en septembre 2023, grâce au Chef de l’État, que les deux parties ont décidé de la création d’une nouvelle compagnie mAixte.