La Gouverneure de la BCC recommande la poursuite de l’exécution des réformes structurelles

Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a informé le Conseil que l’économie nationale est restée globalement stable au cours de la première semaine du mois de décembre courant.

En effet, les taux de change se sont globalement maintenus à leur niveau de la semaine précédente. Le rythme de formation des prix s’est légèrement accéléré après deux semaines consécutives de ralentissement. A 6% à fin 2024, la croissance économique devrait demeurer vigoureuse. Elle est tirée notamment par le secteur extractif.

Sur les marchés mondiaux des produits de base concernant notre pays, il y a eu notamment : la légère baisse hebdomadaire de 0,77 % du prix du baril de pétrole (Brent), se situant à 71,84 USD, influencée par les craintes d’une baisse de la demande face à une offre abondante ; la légère augmentation, du prix de la tonne du cuivre, de 0,97 %, se situant à 9.132,0 USD, portée par les perspectives favorables de l’économie chinoise sur fond des mesures de relance prises par les autorités ; le maintien du cours du cobalt à son niveau du 27 novembre 2024, soit 24.050 USD la tonne ; la hausse de 1,38% du prix de l’once d’or, s’affichant à 2.661,11 USD; les progressions de 1,83 % et 1,66% des prix du blé et du maïs se situant à 205,26 USD et 159,97 USD, alors que celui du riz s’est maintenu à son niveau de la semaine précédente, à 334,44 USD.

Cette évolution de la conjoncture intérieure est justifiée par le maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire, combinée à une politique budgétaire prudente. A cela, s’ajoute le renforcement de la coordination de ces politiques conjoncturelles.

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé la poursuite de l’exécution des réformes structurelles pour améliorer la résilience de l’économie aux chocs exogènes et assurer une croissance solide et incl

usive.




3ème Forum Economique Public-Privé Afrique-Japon: Mukoko Samba vante les potentialités de la Rdc

Il est en déplacement à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour représenter la République Démocratique du Congo aux Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a pris part, au nom de la République Démocratique du Congo aux travaux du 3ème Forum Economique Public-Privé Afrique-Japon, tenu du 16 au 17 décembre, à Abidjan, capitale de la Cote d’Ivoire. Organisé après trois ans, ce Forum est devenu un lieu d’échanges entre les entrepreneurs et investisseurs japonais et les pays africains. C’est la raison qui explique la présence de Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale qui, au nom du pays qu’il représente, a mis en avant plan les potentialités que regorge son pays, la RDC, en affirmant que « la République Démocratique du Congo a un rôle crucial à jouer dans l’approvisionnement mondial en minerais critiques, rappelant que « sur le plan énergétique, la RDC possède également des atouts, notamment le gigantesque site d’Inga ».

Au cours de cette rencontre économique qui réunit les grandes sommités mondiales, le VPM et Ministre de l’Economie Nationale a a exposé sur « la connectivité et l’intégration ». Ce qui lui a permis d’insister que « la connectivité et l’intégration sont des thèmes extrêmement importants dans le cadre du développement des pays africains », thème de cette grande messe.

En outre, l’orateur a rappelé que ces deux thèmes sont au cœur de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui plaide pour « une Afrique intégrée, physiquement et économiquement ».

Transmettant le message du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, aux participants des assises d’Abidjan, le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie Nationale, a indiqué que « la République Démocratique du Congo a un rôle crucial à jouer dans l’approvisionnement mondial en minerais critiques. Pour illustrer l’importance de la connectivité et de l’intégration, Daniel Mukoko Samba a également mis en avant le lancement, il y a quelques semaines, du corridor de Lobito, qui s’étend sur 1 300 kilomètres de voie ferrée, pour acheminer les produits miniers du Sud de la RDC (le cuivre et le cobalt et d’autres produits importants, mais aussi des produits miniers de la Zambie) vers le port angolais de Lobito. Pour lui, « c’est un bel exemple d’intégration entre trois pays africains, à savoir : l’Angola, la Zambie et la RDC ».

 

Importance des corridors

« Ces corridors de transport sont extrêmement importants, car il y a des cas similaires en Guinée-Conakry et au centre de l’Afrique », a soutenu Mukoko Samba. Seulement, a-t-il regretté « le Japon s’est beaucoup appuyé avec l’initiative des infrastructures de haute qualité en Afrique de l’Ouest et de l’Est, oubliant l’Afrique centrale dans ces initiatives », avant de souligner que « ces corridors africains sont importants, comme le corridor africain n°6 qui devrait relier la Nord-Ouest de la RDC au port de Kribi, au Cameroun, en passant par la République Centrafricaine ».

« Il n’est plus question, comme dans les années 60 et 70, d’extraire et d’exporter des produits bruts », a dit Daniel Mukoko Samba. « Il est également essentiel que ces corridors de transport se transforment en véritables corridors de développement ». Pour lui, des plateformes logistiques doivent être installées le long de ces corridors. Il a cité l’exemple de l’installation en cours, d’une Zone Economique Spéciale dédiée à la production de composants de batteries pour véhicules électriques entre la Zambie et la RDC.

Par ailleurs, l’envoyé de la RDC a ces assises rappelé que sur le plan énergétique, la RDC possède également des atouts, notamment le gigantesque site d’Inga. « Le projet Inga est l’un des projets prioritaires de l’Union africaine, et il est considéré comme un projet qui pourrait transformer systématiquement l’Afrique. Nous saluons la coopération économique qui s’établit entre pays africains. Un exemple récent est la collaboration entre des entreprises marocaines, les gouvernements angolais et zambien, ainsi que celui de la République Démocratique du Congo, pour alimenter ce hub minier majeur situé au sud de la RDC », a souligné le VPM Mukoko Samba.

« Sur le plan énergétique, la RDC possède également des atouts, notamment le gigantesque site d’Inga. Le projet Inga est l’un des projets prioritaires de l’Union africaine, et il est considéré comme un projet qui pourrait transformer systématiquement l’Afrique », a-t-il fait savoir.

L’homme d’Etat congolais a expliqué que « la mise en œuvre de ces plateformes de développement, qu’il s’agisse de transport ferroviaire, routier ou portuaire, ainsi que des plateformes énergétiques ou numériques, offre des opportunités dans le cadre des partenariats public-privé ». Pour lui, ces opportunités sont ouvertes aux entreprises du monde entier, y compris les entreprises japonaises.

Se sentant dans sa peau, le Patron de l’Economie Nationale a insisté que l’Afrique a donné le ton, notamment avec la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), qui facilite les opérations douanières et vise à créer un marché unique africain. C’est ce que souhaite l’Afrique, c’est l’Afrique que nous voulons, a-t-il été explicite.

Willy K.




Liberté et égalité: CEDHUC renforce les capacités des membres de la CNDH et de la société civile

Le Centre d’expertise en droit  humains et criminologie (CEDHUC) organise simultanément depuis hier lundi, un atelier de renforcement des capacités des défenseurs des droits de l’homme, membres de la société civile d’un côté, et des membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de l’autre côté, dans le cadre de son projet « Liberté et égalité pour tous ».

Cette formation de deux jours, soit du 16 au 17 décembre 2024, vise à renforcer les capacités des participants sur les notions des droits de l’homme afin qu’ils  deviennent de plus en plus responsables et réceptifs aux droits des populations clés, et défendent leurs droits et les normes sociales.

Selon Me Altesse Altesse Mukundji Ngiama, avocat de CEDHUC, ces  formations sont organisées dans le cadre de la campagne UNFE, financées par le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) RDC.

« Aujourd’hui, nous avons une même formation pour deux cibles différentes. D’un côté, ce sont les membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Et de l’autre, il s’agit des  activistes des droits humains, disons la société civile. Alors pour les deux cibles, il est question de mettre à leur disposition tous les outils possibles afin de leur permettre d’être capable sur le terrain. Et donc, nous les avons sensibilisés  principalement sur les notions clés des droits humains et aussi présenter à nos bénéficiaires, notamment les personnes vivant avec le VIH, les personnes clés, leur faire comprendre que nous avons un grand travail à faire, et surtout en rapport avec le défi qui se présente devant nous sur les droits de personne. Nous leur avons demandé de faire leur travail avec les outils que nous avons mis à leur disposition », a-t-il souligné.

Outre le module sur les droits humains, sur l’agenda, peut-on lire, la notion sur la Santé sexuelle et reproductive a occupé une place de choix lors de cette première journée.

«  Ces deux notions sont pour nous des outils  permettant à tous ceux-là qui interviennent sur les droits humains d’être capables de faire bien leur travail en respectant la liberté et l’égalité principalement pour les Personnes Lgbi, et vivant avec le  VIH », a fait savoir Me Altesse  Mukundji Ngiama, visiblement très ému des échanges participatifs des activistes même s’il s’est dégagé le fait que certaines notions basiques des droits humains, quand bien-même qu’il y  a des gens sur le terrain, ils n’avaient pas la maitrise voulue par rapport à ces notions. Cependant, souligne cet avocat Près la Cour d’appel de Kinshasa Matete, les échanges étaient participatifs mais aussi intéressants, et ont permis de comprendre et dégager certaines faiblesses et penser à les combler.

« J’ai beaucoup apprécié les thématiques sur les droits humains, précisément sur l’égalité entre les personnes, entre les êtres humains sans tenir compte de leur race, sexe ou encore nationalité et de leur orientation sexuelle…Mais aussi des violences, notamment sexuelles, d’harcèlement. C’est un très bon renforcement des capacités qui nous aidera à aller plus à sensibiliser, à mieux communiquer dans la communauté afin d’atténuer la stigmatisation et la discrimination. Et donc, je souhaite que ce genre d’atelier soit perpétué, parce que ca va aider les acteurs à bien travailler sur le terrain », s’est réjouie l’assistante administrative et  chargée de communication de la Ligue nationale anti tuberculeuse et lépreuse du Congo (Lnac), Mme Jidi Sakandongo Liliane, participante à cette formation. Ils sont au total 50 participants, venus de plusieurs organisations de la société civile.

Après ces formations, l’objectif est de voir ces hommes et femmes de terrain,  améliorer leur travail quotidien mais aussi assurer cette synergie avec le CEDHUC et la CNDH relativement à la loi récemment publiée par le Chef de l’Etat sur la collaboration avec la CNDH.

Bien avant cette formation, rappelons que le Centre d’expertise en droit  humains et criminologie (CEDHUC) avait toujours dans le cadre de son Projet «  Liberté et égalité pour tous », eu à organiser plusieurs autres formations à l’intention des magistrats et policiers.

 

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA: La Commission Sociale et Culturelle de l’Assemblée nationale prête à accompagner la société civile

La Sous-commission Santé de la Commission Sociale et Culturelle  de l’Assemblée nationale s’est dite disponible à accompagner la société civile dans tous le processus de la lutte contre le VIH/SIDA.  C’était le samedi 14 décembre 2024 lors d’une réunion de  plaidoyer auprès des députés nationaux sur la mobilisation des ressources domestiques pour la lutte contre le Paludisme, le VIH et la Tuberculose en République démocratique du Congo.

D’après le Président de cette Sous commission Santé, l’honorable Franck Lomasa, l’engagement entant qu’élu du peuple, c’est au niveau du budget. Et pour le cas d’espèce, la République démocratique du Congo est signataire de beaucoup d’accords et traités qui doivent être respectés afin que cela profite réellement au peuple. « Et donc, nous allons travailler sur ça à la prochaine session. Ca sera l’occasion pour nous de rappeler au Gouvernement ses engagements et responsabilités pris auprès des partenaires nationaux et internationaux. C’est important que cela soit respecté et honorés  pour le bien-être de nos populations. Le budget a été déjà voté. Et donc, pour l’instant, il ne reste qu’à suivre le budget pour son exécution. Mais pour le budget qui va venir, nous allons encore prendre l’engagement de voter un budget pour répondre à toutes les questions évoquées par la société civile à travers Racoj justement sur la mobilisation des ressources domestiques dans le cadre de la riposte contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la tuberculose, qui nous touchent tous, les électeurs comme nous aussi », a-t-il promis à la délégation du Réseaux des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA (Racoj).

Outre cette requête, une autre en tout cas pas la moindre dans la lutte contre le VIH/SIDA. C’est celle relative à la Loi portant Protection des personnes vivant avec le VIH à son article 37 sur l’accès  des adolescents au dépistage.

A celle-ci, les députés membres de cette Sous-commission se sont montrés encore une fois très ouverts sur la problématique en renvoyant la balle  à la société civile de leur faire une proposition détaillée de modification de cette loi, qu’ils soumettront à  la plénière en terme de proposition de loi.

«  Il y a des initiatives pour modifier la loi. Ces initiatives peuvent provenir du Gouvernement, par un projet de loi,  tout comme de l’Assemblée par un député qui porte la loi en faisant une proposition de loi. (…) Donc pour l’instant, nous sommes prêts et disponibles à nous approprier cette démarche de la société civile pour le bien-être de tous, et surtout de nos électeurs. Et donc, entant que services utilisateurs, nous allons le faire à partir de l’Assemblée, qui peut modifier cette Loi qui est maintenant obsolète. Donc, la société civile peut compter sur nous, sur l’Assemblée nationale à partir de la Commission  sociale et culturelle et la sous commission santé. Nous sommes prêts à accompagner le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale pour cette modification de la loi », a assuré le vice-président de la Sous-commission Santé de la Commission Sociale et culturelle de l’Assemblée nationale à ses hôtes.

Réagissant à cet effet, la Coordinatrice nationale du Réseau des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose (RACOJ) s’est dite satisfaite de l’ouverture d’esprit avec laquelle, ces élus du peuple ont abordé le problème et de la suite favorable réservée.

« Le plus important est que les honorables députés savent à quel point le pays a pris les engagement que ca soit au niveau mondial et national, et c’est de la matière qu’ils pourront traiter déjà à la prochaine session du mois de mars. Ce sont les engagements par rapport au Fonds mondial, par rapport à l’Accord d’Abuja, par rapport à la population congolaise qui est  en fait, les électeurs des élus du peuple. Nous étions vraiment très émus de les voir prêts à nous écouter et à répondre favorablement à nos demandes et nous espérons voir les conséquences de cette volonté à la prochaine session », a fait savoir le Docteur Rachel Ndaya.

Désormais, la balle est dans le camp de société civile de revenir à une prochaine occasion cette fois-là, avec des propositions bien fignolées relativement aux requêtes soulevées lors de cet échange. C’est ce qu’a promis la Coordinatrice nationale de RACOJ : «

Bien sûr la balle est dans notre camps pour mettre à leur disposition les détails de toutes les informations, et également faire des proposition de Loi portant Protection des personnes vivant avec le VIH à son article 37 sur l’accès  des adolescents au dépistage. Je pense quand-même que nous avons un peu de temps avant le début de la session de mars pour mettre à leur  disposition toutes ces informations  afin d’avoir la matière à traiter ». C’était au côté du Directeur national du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA, le Docteur Aimé Mboyo, qui conduisait  cette délégation de la société civile, en plus de RACOJ, il y avait CEDHUC, qui s’occupe du volet juridique dans la riposte contre cette pandémie.

 

Prince Yassa




Yu Jia: Une ouverture plus large et plus profonde est attendue

Pour son travail économique en 2025, la Chine devrait étendre son ouverture de haut niveau et maintenir la stabilité du commerce extérieur et des investissements étrangers. Mme Yu Jia, chercheuse à l’Institut de la nouvelle Économie structurelle de l’Université de Beijing, livre son analyse sur les mesures à adopter en la matière.




Zhao Yongsheng : La Chine compte plutôt sur la qualité de ses secteurs

La Chine va promouvoir les nouvelles forces productives de qualité par l’innovation scientifique et technologique, ainsi que le développement d’un système industriel modernisé. M. Zhao Yongsheng, chercheur à l’Académie de l’Économie ouverte de Chine de l’Université de Commerce international et d’Économie de Chine, interprète l’essentiel du terme « nouvelles forces productives de qualité », et envisage les domaines les plus prometteurs en Chine dans ce cadre

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Wang Kun : La Chine va investir davantage dans le service public pour stimuler la consommation

La Chine stimulera vigoureusement la consommation, améliorera l’efficacité des investissements et accroîtra la demande intérieure sur tous les fronts. Cela se figure en tête des neuf tâches clés du travail économique chinois en 2025. M. Wang Kun, professeur de français à l’Université des Langues étrangères de Beijing, explique ce que signifie « l’accroissement de la demande intérieure sur tous les fronts », en particulier les orientations de la stimulation de la consommation à l’avenir.




L’Union européenne condamne le boycott du processus de Luanda par le Rwanda 

Après l’échec du rendez-vous de Luanda entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda le dimanche 15 Décembre dernier, une délégation de l’Union Européenne conduite par Johau Borgstam, Représentant Spécial de l’Union Européenne dans la région des grands lacs est venue rencontrer le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le mardi 17 décembre, pour réaffirmer l’engagement de l’Union Européenne sur son soutien dans le processus de paix et le retour de la stabilité dans la région des grands Lacs.

Au cours de ces échanges avec le Professeur Vital Kamerhe et le Représentant Spécial de l’Union Européenne dans la région des grands lacs a donné la position de l’Union Européenne en rapport avec le rendez-vous manqué de Luanda.

Pour Johau Borgstam l’Union Européenne condamne fermement le boycott du processus de Paix de Luanda par le Président Rwandais Paul Kagame qui n’a pas respecté ce grand rendez-vous au moment où le monde entier attendait enfin un accord de paix durable entre Kigali et Kinshasa.

“La population congolaise de la région des grands Lacs, mérite de vivre en Paix comme tous les autres congolais. Il faudra donc que les troupes rwandaises présentes sur le sol Congolais se retirent. il faudra également que le gouvernement rwandais Coupe le soutien au M23 pour que la Paix revienne à l’Est de la RDC », a déclaré Johau Borgstam

Pour sa part, le Speaker de la chambre basse du Parlement reste optimiste. Pour le Professeur Vital Kamerhe, ce n’est qu’une partie remise. Il note que les efforts doivent être conjugués de part et d’autre pour l’aboutissement de ce processus par la signature d’un accord de paix.

Une fois de plus le Président de l’Assemblée Nationale a alerté sur ce drame humanitaire de l’Est de la République Démocratique du Congo face auquel la communauté internationale est indifférente.

“Nous avons dépassé la barre de 10 millions des morts dans les conflits armés en République Démocratique du Congo. Ce drame humanitaire devrait mobiliser tous les efforts au niveau national, au niveau de la sous-région, au niveau Africain et surtout avoir un appui au niveau international car la construction de la paix n’a jamais été facile.”

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe demande à tous le peuple Congolais de soutenir les efforts combien louables du Président Angolais Joao Lourenço et du Président Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la recherche de la paix en République Démocratique du Congo.

Rappelons que malgré le Rendez-vous manqué de Luanda, la RDC garde sur la table de négociation toutes les options qu’elle a proposées initialement.




Maussade et vaporeux temps !

La tripartite, tant attendue entre le Congolais Félix Tshisekedi, le Rwandais Paul Kagame et l’Angolais João Lourenço, qui devait se tenir, dimanche 15 décembre à Luanda, pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC, a été rembarrée. L’un des acteurs, le « chouchou » des grands de ce monde, a fait cuver la salive du Congolais Félix-Antoine Tshisekedi et de l’Angolais João Lourenço, en brillant par une absence inouïe et révoltante. Il les a complétement snobés, sans que les « Services », à quelque niveau qui soit, n’aient anticipé de prévenir Fatshi. Soit !

Certes, Kagame a des idées derrières sa tête. Certes, il pense mieux faire en circuitant Kinshasa Politique et Luanda Facilitateur. Certes, les ingrédients étaient réunis pour que Le Quotidien, votre journal, ait déjà pressenti, dénoncé et alerté que cette rencontre accoucherait d’une souris. Mais, il n’en fallait pas autant, osons-nous le dire, faire croire à l’opinion, avec assurances observées à Kinshasa politique et diplomatique, que cette rencontre aboutirait bel et bien à un compromis.

Les signes avant-coureurs ne trompaient pas. Pensant mieux jouer que Félix Tshisekedi et son Kinshasa, Kagame et son Rwanda, qui se sont armés des conditions on ne peut plus sadiques et sataniques, tentaient depuis longtemps d’obstétriquer Kinshasa pour lui faire avaler des couleuvres. Ce que Kinshasa n’a pas vu. Aujourd’hui encore, pousser Kinshasa à accepter aussi facilement de « dialoguer avec le mouvement rebelle M23 », sachant bien que cette offre serait catégoriquement rejetée par les ouailles diplomatiques de Félix Tshisekedi, Kagame a réussi à faire tomber les négociations et l’envoyer dans l’impasse. Dès lors, l’avenir est nuageux, le temps sale et maussade, le blocage réel, comme l’avait prédit et pressenti Le Quotidien.

Dimanche 15 décembre étant déjà passé avec son scenario d’échec, à moins que le négociateur João Lourenço soit conséquent pour amener la RDC et le Rwanda à trouver une position concertée, le risque d’intensification des combats, de la crise, est bel et bien réel sur le terrain. L’intransigeance de Kinshasa politique étant fondée, à ne pas se diriger sur ce chemin rocailleux de négociations, du moins pour l’instant, avec le mouvement rebelle M23 parrainé par le Rwanda, il faut prendre au sérieux la carte de mauvaise foi de Kigali qui a opté de fragiliser davantage les espoirs d’une paix durable dans l’Est de la RDC.

Dans l’entretemps, la rébellion, soutenue militairement par le Rwanda, renforce son arsenal en effectifs et matériels dans plusieurs zones du Nord-Kivu. Luanda du 15 décembre passé, l’absence d’accord de paix entre la RDC et le Rwanda va davantage exacerber les tensions entre les deux pays, dont les relations se sont considérablement détériorées au cours des deux dernières années.

Pendant ce temps, les populations congolaises continuent à payer le lourd tribut, alors que Kagame et ses populations se la coulent douce, « fiers et contents » de voir l’Est de la RDC croupir dans un temps nuageux et maussade.

Mais, c’est pour combien de temps ?

Willy Kilapi




Grégoire Mutshail Mutomb rassure que les tracteurs ne se retrouveront entre les mains des politiques

«Actions du Gouvernement dans les secteurs de l’agriculture et du développement rural : bilan annuel et perspectives», c’est le thème central d’un Briefing Spécial qui a mis autour d’une table trois intervenants : le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb ; le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural, Muhindo Nzangi Butondo et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.

Dans son discours introductif, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb  a expliqué qu’il a commencé d’abord par baliser les choses. « Vous savez que le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, c’est un ministère qui doit donner la sécurité à toute la population. Ce ministère-là a besoin d’être professionnalisé. Le ministère a besoin de faciliter aux producteurs beaucoup de services et beaucoup d’appuis. Le ministère a besoin aussi des agronomes et de tous ceux qui travaillent au sein de ce ministère, des gens qui ont la vocation », explique-t-il, avant d’ajouter que si nous professionnalisons le ministère, nous allons atteindre les objectifs que nous voulons.

Au sujet des tracteurs, le minEtat indique que les 350 donnés dernièrement par le président de la République, c’est insuffisants. « Nous aurons d’ici le 31 mars 2025, 1.062 tracteurs. Et nous pensons disponibiliser dans le jour à venir, en 2025, 5 tracteurs par territoire pour diminuer la pénibilité de la femme », dit-il. A la question de savoir si ceux-ci ne se retrouveront pas entre les mains des politiciens, il avoue qu’il ne peut pas répondre à 100% à cette question, parce que le territoire est très vaste et ce ne pas facile de contrôler partout. Mais il dit avoir élaboré des lettres circulaires dans lesquelles il a demandé aux gouverneurs de provinces de créer des commissions pour la distribution des semences et la gestion des tracteurs. La FEC, les coopératives agricoles, les ministres provinciaux de l’agriculture et des inspecteurs provinciaux de l’agriculture seront membres de cette commission.

Une véritable révolution

Pour sa part, le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural, Muhindo Nzangi Butondo note que son ministère est à côté de deux autres ministères du même domaine qui sont chargés de la production, le ministre de l’Agriculture et le ministre de Pêche et élevage. Et donc, le ministère du Développement rural qui est mal connu dans le pays, alors que c’est un grand ministère et je crois que c’est une petite Primature pour le monde rural, parce qu’il nous occupe de voir les secteurs agricoles, de l’hydraulique rurale, de l’électrification rurale.

« Nous nous occupons aussi de l’engagement agricole. L’engagement agricole, ça veut dire que c’est notre ministère qui agrée les coopératives pour promouvoir le développement. Donc ce que nous avons essayé de faire dès notre arrivée, c’était d’abord de faire un état des lieux complet.

Au sujet du programme 145 territoires initié pour appuyer ce développement l’intérieur du pays, Muhindo Nzangi témoigne que c’est un programme qui a créé de l’espoir pour la population. «  Donc, on a trouvé qu’à plusieurs endroits, les infrastructures ne sont pas terminées. À d’autres endroits, elles ne sont même pas encore commencées. Mais il y a aussi beaucoup d’autres endroits où les infrastructures sont déjà livrées. C’est pour cela qu’à la sortie de toutes ces missions, je parlais avec mon collègue du Plan qui coordonne avec nous sur le territoire, pour l’accélération, pour que les entreprises qui ne sont pas encore en ordre, qui ne sont pas encore déployées, puissent aller terminer les infrastructures », mentionne-t-il.

Mais ce qu’il faut dire, pense-t-il, c’est que c’est la première fois que le pays s’est doté de véritables programmes dans toutes les chefferies, tous les secteurs, tous les territoires du pays. Et lorsque cette première phase sera achevée, nous aurons véritablement des infrastructures en milieu rural qui ont été faites par l’État congolais. Et donc nous sommes dans la deuxième phase qui est une phase qui me concerne le plus particulièrement puisqu’il faut dire que la première phase concerne principalement les ministères de l’Intérieur avec la construction des bureaux de territoire, la construction du ministère de la Santé avec la construction du centre de santé et puis le ministère de l’EPST avec l’Education nationale, avec la construction des écoles.

La deuxième phase est logée dans une matière qui concerne exclusivement le domaine du Développement rural, les routes de desserte agricole. «  Ça va être une véritable révolution, les routes et les voies navigables surtout. Les routes et les voies navigables et les pistes d’atterrissage ».