Yu Jia: Une ouverture plus large et plus profonde est attendue

Pour son travail économique en 2025, la Chine devrait étendre son ouverture de haut niveau et maintenir la stabilité du commerce extérieur et des investissements étrangers. Mme Yu Jia, chercheuse à l’Institut de la nouvelle Économie structurelle de l’Université de Beijing, livre son analyse sur les mesures à adopter en la matière.




Zhao Yongsheng : La Chine compte plutôt sur la qualité de ses secteurs

La Chine va promouvoir les nouvelles forces productives de qualité par l’innovation scientifique et technologique, ainsi que le développement d’un système industriel modernisé. M. Zhao Yongsheng, chercheur à l’Académie de l’Économie ouverte de Chine de l’Université de Commerce international et d’Économie de Chine, interprète l’essentiel du terme « nouvelles forces productives de qualité », et envisage les domaines les plus prometteurs en Chine dans ce cadre

.




Wang Kun : La Chine va investir davantage dans le service public pour stimuler la consommation

La Chine stimulera vigoureusement la consommation, améliorera l’efficacité des investissements et accroîtra la demande intérieure sur tous les fronts. Cela se figure en tête des neuf tâches clés du travail économique chinois en 2025. M. Wang Kun, professeur de français à l’Université des Langues étrangères de Beijing, explique ce que signifie « l’accroissement de la demande intérieure sur tous les fronts », en particulier les orientations de la stimulation de la consommation à l’avenir.




L’Union européenne condamne le boycott du processus de Luanda par le Rwanda 

Après l’échec du rendez-vous de Luanda entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda le dimanche 15 Décembre dernier, une délégation de l’Union Européenne conduite par Johau Borgstam, Représentant Spécial de l’Union Européenne dans la région des grands lacs est venue rencontrer le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le mardi 17 décembre, pour réaffirmer l’engagement de l’Union Européenne sur son soutien dans le processus de paix et le retour de la stabilité dans la région des grands Lacs.

Au cours de ces échanges avec le Professeur Vital Kamerhe et le Représentant Spécial de l’Union Européenne dans la région des grands lacs a donné la position de l’Union Européenne en rapport avec le rendez-vous manqué de Luanda.

Pour Johau Borgstam l’Union Européenne condamne fermement le boycott du processus de Paix de Luanda par le Président Rwandais Paul Kagame qui n’a pas respecté ce grand rendez-vous au moment où le monde entier attendait enfin un accord de paix durable entre Kigali et Kinshasa.

“La population congolaise de la région des grands Lacs, mérite de vivre en Paix comme tous les autres congolais. Il faudra donc que les troupes rwandaises présentes sur le sol Congolais se retirent. il faudra également que le gouvernement rwandais Coupe le soutien au M23 pour que la Paix revienne à l’Est de la RDC », a déclaré Johau Borgstam

Pour sa part, le Speaker de la chambre basse du Parlement reste optimiste. Pour le Professeur Vital Kamerhe, ce n’est qu’une partie remise. Il note que les efforts doivent être conjugués de part et d’autre pour l’aboutissement de ce processus par la signature d’un accord de paix.

Une fois de plus le Président de l’Assemblée Nationale a alerté sur ce drame humanitaire de l’Est de la République Démocratique du Congo face auquel la communauté internationale est indifférente.

“Nous avons dépassé la barre de 10 millions des morts dans les conflits armés en République Démocratique du Congo. Ce drame humanitaire devrait mobiliser tous les efforts au niveau national, au niveau de la sous-région, au niveau Africain et surtout avoir un appui au niveau international car la construction de la paix n’a jamais été facile.”

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe demande à tous le peuple Congolais de soutenir les efforts combien louables du Président Angolais Joao Lourenço et du Président Congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la recherche de la paix en République Démocratique du Congo.

Rappelons que malgré le Rendez-vous manqué de Luanda, la RDC garde sur la table de négociation toutes les options qu’elle a proposées initialement.




Maussade et vaporeux temps !

La tripartite, tant attendue entre le Congolais Félix Tshisekedi, le Rwandais Paul Kagame et l’Angolais João Lourenço, qui devait se tenir, dimanche 15 décembre à Luanda, pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC, a été rembarrée. L’un des acteurs, le « chouchou » des grands de ce monde, a fait cuver la salive du Congolais Félix-Antoine Tshisekedi et de l’Angolais João Lourenço, en brillant par une absence inouïe et révoltante. Il les a complétement snobés, sans que les « Services », à quelque niveau qui soit, n’aient anticipé de prévenir Fatshi. Soit !

Certes, Kagame a des idées derrières sa tête. Certes, il pense mieux faire en circuitant Kinshasa Politique et Luanda Facilitateur. Certes, les ingrédients étaient réunis pour que Le Quotidien, votre journal, ait déjà pressenti, dénoncé et alerté que cette rencontre accoucherait d’une souris. Mais, il n’en fallait pas autant, osons-nous le dire, faire croire à l’opinion, avec assurances observées à Kinshasa politique et diplomatique, que cette rencontre aboutirait bel et bien à un compromis.

Les signes avant-coureurs ne trompaient pas. Pensant mieux jouer que Félix Tshisekedi et son Kinshasa, Kagame et son Rwanda, qui se sont armés des conditions on ne peut plus sadiques et sataniques, tentaient depuis longtemps d’obstétriquer Kinshasa pour lui faire avaler des couleuvres. Ce que Kinshasa n’a pas vu. Aujourd’hui encore, pousser Kinshasa à accepter aussi facilement de « dialoguer avec le mouvement rebelle M23 », sachant bien que cette offre serait catégoriquement rejetée par les ouailles diplomatiques de Félix Tshisekedi, Kagame a réussi à faire tomber les négociations et l’envoyer dans l’impasse. Dès lors, l’avenir est nuageux, le temps sale et maussade, le blocage réel, comme l’avait prédit et pressenti Le Quotidien.

Dimanche 15 décembre étant déjà passé avec son scenario d’échec, à moins que le négociateur João Lourenço soit conséquent pour amener la RDC et le Rwanda à trouver une position concertée, le risque d’intensification des combats, de la crise, est bel et bien réel sur le terrain. L’intransigeance de Kinshasa politique étant fondée, à ne pas se diriger sur ce chemin rocailleux de négociations, du moins pour l’instant, avec le mouvement rebelle M23 parrainé par le Rwanda, il faut prendre au sérieux la carte de mauvaise foi de Kigali qui a opté de fragiliser davantage les espoirs d’une paix durable dans l’Est de la RDC.

Dans l’entretemps, la rébellion, soutenue militairement par le Rwanda, renforce son arsenal en effectifs et matériels dans plusieurs zones du Nord-Kivu. Luanda du 15 décembre passé, l’absence d’accord de paix entre la RDC et le Rwanda va davantage exacerber les tensions entre les deux pays, dont les relations se sont considérablement détériorées au cours des deux dernières années.

Pendant ce temps, les populations congolaises continuent à payer le lourd tribut, alors que Kagame et ses populations se la coulent douce, « fiers et contents » de voir l’Est de la RDC croupir dans un temps nuageux et maussade.

Mais, c’est pour combien de temps ?

Willy Kilapi




Grégoire Mutshail Mutomb rassure que les tracteurs ne se retrouveront entre les mains des politiques

«Actions du Gouvernement dans les secteurs de l’agriculture et du développement rural : bilan annuel et perspectives», c’est le thème central d’un Briefing Spécial qui a mis autour d’une table trois intervenants : le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb ; le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural, Muhindo Nzangi Butondo et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.

Dans son discours introductif, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb  a expliqué qu’il a commencé d’abord par baliser les choses. « Vous savez que le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, c’est un ministère qui doit donner la sécurité à toute la population. Ce ministère-là a besoin d’être professionnalisé. Le ministère a besoin de faciliter aux producteurs beaucoup de services et beaucoup d’appuis. Le ministère a besoin aussi des agronomes et de tous ceux qui travaillent au sein de ce ministère, des gens qui ont la vocation », explique-t-il, avant d’ajouter que si nous professionnalisons le ministère, nous allons atteindre les objectifs que nous voulons.

Au sujet des tracteurs, le minEtat indique que les 350 donnés dernièrement par le président de la République, c’est insuffisants. « Nous aurons d’ici le 31 mars 2025, 1.062 tracteurs. Et nous pensons disponibiliser dans le jour à venir, en 2025, 5 tracteurs par territoire pour diminuer la pénibilité de la femme », dit-il. A la question de savoir si ceux-ci ne se retrouveront pas entre les mains des politiciens, il avoue qu’il ne peut pas répondre à 100% à cette question, parce que le territoire est très vaste et ce ne pas facile de contrôler partout. Mais il dit avoir élaboré des lettres circulaires dans lesquelles il a demandé aux gouverneurs de provinces de créer des commissions pour la distribution des semences et la gestion des tracteurs. La FEC, les coopératives agricoles, les ministres provinciaux de l’agriculture et des inspecteurs provinciaux de l’agriculture seront membres de cette commission.

Une véritable révolution

Pour sa part, le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural, Muhindo Nzangi Butondo note que son ministère est à côté de deux autres ministères du même domaine qui sont chargés de la production, le ministre de l’Agriculture et le ministre de Pêche et élevage. Et donc, le ministère du Développement rural qui est mal connu dans le pays, alors que c’est un grand ministère et je crois que c’est une petite Primature pour le monde rural, parce qu’il nous occupe de voir les secteurs agricoles, de l’hydraulique rurale, de l’électrification rurale.

« Nous nous occupons aussi de l’engagement agricole. L’engagement agricole, ça veut dire que c’est notre ministère qui agrée les coopératives pour promouvoir le développement. Donc ce que nous avons essayé de faire dès notre arrivée, c’était d’abord de faire un état des lieux complet.

Au sujet du programme 145 territoires initié pour appuyer ce développement l’intérieur du pays, Muhindo Nzangi témoigne que c’est un programme qui a créé de l’espoir pour la population. «  Donc, on a trouvé qu’à plusieurs endroits, les infrastructures ne sont pas terminées. À d’autres endroits, elles ne sont même pas encore commencées. Mais il y a aussi beaucoup d’autres endroits où les infrastructures sont déjà livrées. C’est pour cela qu’à la sortie de toutes ces missions, je parlais avec mon collègue du Plan qui coordonne avec nous sur le territoire, pour l’accélération, pour que les entreprises qui ne sont pas encore en ordre, qui ne sont pas encore déployées, puissent aller terminer les infrastructures », mentionne-t-il.

Mais ce qu’il faut dire, pense-t-il, c’est que c’est la première fois que le pays s’est doté de véritables programmes dans toutes les chefferies, tous les secteurs, tous les territoires du pays. Et lorsque cette première phase sera achevée, nous aurons véritablement des infrastructures en milieu rural qui ont été faites par l’État congolais. Et donc nous sommes dans la deuxième phase qui est une phase qui me concerne le plus particulièrement puisqu’il faut dire que la première phase concerne principalement les ministères de l’Intérieur avec la construction des bureaux de territoire, la construction du ministère de la Santé avec la construction du centre de santé et puis le ministère de l’EPST avec l’Education nationale, avec la construction des écoles.

La deuxième phase est logée dans une matière qui concerne exclusivement le domaine du Développement rural, les routes de desserte agricole. «  Ça va être une véritable révolution, les routes et les voies navigables surtout. Les routes et les voies navigables et les pistes d’atterrissage ».




Christelle Muabilu communie avec la jeunesse de l’Institut Kimvula 

C’est sous une forte pluie de ce lundi 16 décembre 2024 que Mme le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu a animé une conférence débat sous le thème : « la Jeunesse face aux enjeux de l’heure (Digitalisation et Développement) à l’Institut Kimvula, dans la Commune de Kintambo.

En effet, Après ces interventions notamment au Challenge DKN, du Rassemblement des Jeunes Patriotes dans la salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères où elle a partagé son expérience avec les Jeunes entrepreneurs du Développement du Congo et avec l’’Ordre National des Architectes de la République Démocratique du Congo (ONA) à travers sa commission genre, Cette fois-ci, Christelle Muabilu qui est devenue une référence dans le cadre de l’entrepreneuriat, a allé à la rencontre de la jeunesse de l’Institut Kimvula.

Dans une leçon magistrale, Le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle a sensibilisé la jeunesse montante face à la digitalisation et au développement. Mme Christelle Muabilu a indiqué que l’éducation est l’arme la plus puissante qu’ils peuvent utiliser pour changer le monde. Aujourd’hui, Avec la révolution scientifique, la digitalisation est devenue également une forme d’arme que l’on peut utiliser pour changer le monde.

Elle a expliqué à cette jeunesse le sens de la digitalisation qui est en fait, un processus de conversion d’informations et d’activités analogiques en format numérique. Et cette digitalisation implique l’utilisation des techniques numériques. D’où, l’accès à l’internet et aux réseaux sociaux, qui eux aussi, ont cette capacité de changer le monde.

Christelle Muabilu a, par ailleurs, attiré l’attention de cette jeunesse sur le fait que la digitalisation a des effets variés sur la santé mentale. Ces effets peuvent être positifs ou négatifs. Elle a profité de l’occasion qui lui était offerte pour sensibiliser d’avantage les jeunes sur l’importance des réseaux sociaux et surtout savoir mettre en pratique ce qui est positif.

Christelle Muabilu qui est une femme d’Etat, entrepreneure, patronne d’entreprise et gestionnaire des projets, a interpellé les jeunes à exploiter plus le côté positif de la digitalisation pour le développement de notre pays.

Femme dynamique et de conviction, Mme Christelle Muabilu a insisté sur le fait que l’avènement de l’internet a révolutionné le monde.

Aujourd’hui, toute personne désireuse peut apprendre à partir de l’Internet. C’est ainsi qu’elle les a incité à apprendre continuellement. Mais l’ampleur que prend l’utilisation des réseaux sociaux dans la vie des jeunes est grande. Elle les a invités à plus choisir le bon côté, c’est-à-dire les informations qui peuvent les amener au développement.

Signalons, Mme Christelle Muabilu est parmi les grandes dames qui ont compris depuis leur jeune âge que l’entrepreneuriat reste le seul levier pour le développement de la République Démocratique du Congo.

C’est ainsi que chaque organisation cherche à s’imprégner de son parcours et surtout de son expérience.

Avec l’OCC




HVK: ‘Kinshasa ezo bonga’ se matérialise: Lancement de la campagne couplée de délivrance de la patente et de la fiche de recensement pour les exercices 2024-2025

Le gouvernement provincial de la ville province de Kinshasa a lancé ce lundi 16 décembre 2024 au rond-point Gambela dans la commune de Kasa-Vubu, la campagne couplée de délivrance de la patente et de la fiche de recensement général des activités économiques, commerciales et artisanales pour les exercices 2024-2025.

Dans son mot de circonstance, la ministre provincial des Finances et économie a affirmé que bien que la campagne soit lancée en vers la fin de l’exercice en cours, avec les potentialités de la ville de Kinshasa, il est possible de mobiliser plus que les soixante milliards des Francs congolais (60.000. 000.000 FC) attendus du programme gouvernemental de la ville-province.

La ministre réaffirme ainsi la volonté politique de l’exécutif provincial dirigé par Daniel Bumba Lubaki, à réaliser les projections.

Procédant au lancement officiel de la campagne qui consistera entre autres méthodes par des portes à portes pour sensibiliser tous les habitants de la ville à l’achat des patentes, le ministre provincial de partenariat public-privé, commerce, petites et moyennes entreprises Fiston Lukwebo Musengo, a rappelé que le gouvernement provincial « s’est assigné un défi, celui de redorer l’image ternie de la Ville de Kinshasa depuis des années et pour ce faire, nous avons mis en place un programme ambitieux quant à ce, dénommé Kin Ezo Bonga qui met l’accent particulier sur la salubrité, la sécurité, la fluidité de transport et de l’énergie sous toutes ses formes. »

C’est donc « une affaire de toutes les kinoises et kinois », a martelé ce membre de l’exécutif provincial car la mise en œuvre de ce programme exige des moyens importants et l’apport de tout un chacun ; citant le Président des Etats-Unis d’Amérique John F. Kennedy : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ».

La cérémonie de ce 16 décembre marque un tournant décisif à la mobilisation des recettes dans la Ville de Kinshasa en général et dans le secteur des PMEA en particulier car étant un secteur porteur qui dispose de deux actes générateurs à savoir la patente et la fiche de recensement des activités économiques, commerciales et artisanales.

Au sens de la Loi, la « patente » est une autorisation administrative annuelle d’exercer le petit commerce, une taxe due par toute personne morale ou physique, qu’il soit un citoyen du pays ou un étranger, du fait d’exercer une ou plusieurs activités économiques, commerciales et artisanales à but lucratif dans la Ville de Kinshasa.

 

Sont assujettis à cette taxe :

Tous les vendeurs aux marchés

Toutes les motos taxis

Tous les taxis bus ou voitures

Toutes les maisons des : Coutures, Restaurants, Pièces des rechanges, Bars et buvettes, Autres

Tous les métiers

Ce document donne le droit d’exercer le petit commerce ou toute activité dans la ville de Kinshasa, le droit d’accéder à un crédit bancaire et le droit de contribuer à la modernisation de la ville par la matérialisation du programme Kin Ezo Bonga.

Cette patente a la validité d’une année mais celle-ci a la particularité de couvrir deux exercices 2024 et 2025.

La fiche de recensement a une validité de trois ans.

Les deux actes générateurs, vont permettre à l’exécutif provincial d’avoir les moyens de sa politique.

Cette cause est commune aux Kinoises et Kinois, celle de participer au rayonnement de la Ville de Kinshasa en répondant massivement au civisme fiscal dans les différents sites prévus à cette fin.




Avant le changement de la Constitution, une proposition de loi sur le référendum déjà à l’Assemblée nationale !

Qu’est-ce qui pourrait donner feu-vert au régime Tshisekedi afin de parvenir à la révision ou changement de la Constitution ? Si Joseph Kabila, en 2005, avait d’abord appelé les Congolais aux urnes pour dire oui ou non à la révision de la Constitution de 2006, Félix Tshisekedi pourrait également emboîter le pas. Et au parlement, une proposition de loi sur le référendum est déjà déposée au bureau Kamerhe, et rien que la session de mars 2025 suffit pour tout couronner.

Dans la Constitution congolaise, l’article 5 stipule que « la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l’exerce directement par voie de référendum ou d’élections et indirectement par ses représentants ». Hélas, voilà près de 20 ans que le pays ne dispose pas d’une loi régissant le référendum.

A cet effet, le député national Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya a déjà déposé une proposition de loi sur le référendum.

L’auteur de cette proposition de loi espère que cette initiative sera examinée lors de la session parlementaire de mars 2025. Pour lui, son initiative vise à combler le vide juridique qui prévaut en République Démocratique du Congo depuis 2006.

« J’ai pris la parole en plénière pour informer les honorables députés du dépôt de mon initiative parlementaire. Il s’agit d’une proposition de loi prise en vertu de l’article 5 de la Constitution fixant les conditions d’organisation du référendum. Cette loi nous manquait depuis très longtemps », a-t-il déclaré à la presse.

Et d’ajouter : « L’article 5 de cette Constitution prévoit qu’une loi fixe les conditions d’organisation du référendum en tant qu’un des mécanismes d’expression directe du peuple, qui est le détenteur du pouvoir et de la souveraineté. C’est donc sur cette base que j’ai déposé officiellement ma proposition de loi ».

Le référendum constitutionnel de 2005 a lieu les 18 et 19 décembre 2005 afin de permettre à la population de la RD Congo de voter pour la proposition de constitution de la Troisième République. Le résultat a été un oui à près de 85 %. Si le doute persiste pour cette initiative de Félix Tshisekedi, seul le référendum pourrait faire taire le débat et envoyer les Congolais aux urnes.

Sesanga en contrepoids

Panéliste ce mardi 17 décembre 2024 lors d’un atelier organisé par l’Église du Christ au Congo (ECC) sur l’opportunité et l’incidence de la réforme constitutionnelle en RDC, le député national honoraire Delly Sessanga est revenu sur l’incidence de cette probable révision ou changement de la Constitution sur le pacte républicain de Sun City.

Il a indiqué que le changement de la Constitution aura une incidence néfaste sur le pacte républicain qui a aboli le pouvoir autoritaire.

« Cette Constitution n’est pas le fruit des belligérants, encore moins des étrangers. Pour preuve, l’option prônée par ces belligérants, celle de la possibilité de faire plus de deux mandats, n’a pas été retenue dans l’actuelle Constitution. Il est faux de dire que cette Constitution est l’œuvre des étrangers. Des experts étrangers ont été associés à l’élaboration de l’avant-projet. À titre d’exemple, il y avait un expert béninois qui a été consulté en raison de son expérience démocratique avancée après la conférence nationale dans son pays », a-t-il déclaré, ajoutant que l’actuelle Constitution de la RDC est le fruit d’une synthèse de l’expérience constitutionnelle de la RDC depuis la loi fondamentale, la Constitution de Luluabourg, la Constitution de 1967, ainsi que le projet de Constitution issu de la conférence nationale souveraine de 1992.

Bernetel Makambo




Du 21 décembre 2024 au 20 janvier 2025: Tenue de la 46ème édition Foraine de FIKIN 2024 

Le Ministre du Commerce Extérieur a présenté au Conseil deux notes d’information. La première porte sur l’état d’avancement des travaux de la Task-Force Global Gateway RDC-UE. A ce sujet, les travaux réalisés à ce jour ont été expliqués.

Il s’agit notamment de la production d’un document résumant les obstacles à l’investissement dans notre pays et les propositions de solutions y afférentes ; l’identification d’un premier lot de projets existants ayant des études de faisabilité réalisées ou en cours, jugés bancables, intégrateurs et à potentiel d’impact social, économique et développement élevé, classés selon les domaines de priorités de Global Gateway.

L’identification des projets se poursuit. Il a été demandé à tous les Ministères de communiquer les projets disponibles à leur niveau et entrant dans les domaines prioritaires de Global Gateway. Il s’en suivra un travail d’analyse approfondie des projets et une classification en ordre de priorité pour soumission à l’Union Européenne après approbation par le Comité Ministériel via l’ECOFIRE.

Une réunion du Comité Ministériel est prévue dans les prochains jours pour examiner ce travail des experts et se prononcer sur les prochaines étapes.

La 2ème note porte sur la tenue de la 46ème édition Foraine de FIKIN 2024 du 21 décembre 2024 au 20 janvier 2025. « Foire de la Promotion des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale » est le thème choisi pour cette 46ème édition qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux au niveau continental ainsi que de l’effort manifeste que le Gouvernement fournit à faire bénéficier aux opérateurs économiques nationaux des avantages de nouveaux marchés étrangers qui s’offrent à la RDC, notamment : l’initiative AGOA, le marché Chinois, le marché Européen et bien entendu la Zone de libre Echange Continental Africain (ZLECAf).

Sollicitant des Membres du Gouvernement l’instruction aux Entreprises et structures sous leurs tutelles, de souscrire massivement à cette édition Foraine pour l’intérêt national, le Ministre du Commerce Extérieur a rassuré qu’il est résolument engagé, avec le comité de gestion, à relancer la FIKIN (en voie d’être rebaptisée Foire Internationale du Congo Kinshasa, FICKIN) en la dotant d’un nouveau visage consistant en la reconstruction et la modernisation de ses infrastructures.

 

Une sélection de JMNK