Bouznika: la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens expriment leur gratitude au Maroc pour ses efforts visant à mettre fin à la crise en Libye (Communiqué final)

La Chambre des représentants et le Haut Conseil d’Etat libyens ont exprimé, jeudi à Bouznika, leur gratitude au Royaume du Maroc pour ses efforts inlassables visant à mettre fin à la crise et à rétablir la sécurité et la stabilité en Libye.

“Nous réitérons nos profonds remerciements et notre immense gratitude au Maroc frère, Roi, gouvernement et peuple, pour l’hospitalité, l’accueil chaleureux et le grand soutien que le Royaume n’a eu de cesse de fournir au peuple libyen pendant plusieurs années afin de mettre fin à la crise et de rétablir la sécurité, la stabilité et l’unité en Libye”, souligne-t-on dans le communiqué final lu par Salah Mitou, membre du Haut Conseil d’État, au nom du Conseil et de la Chambre, à l’issue de leur réunion consultative tenue à Bouznika.

Ayant réuni 120 participants, cette rencontre initiée dans le cadre du Dialogue inter-libyen, s’inscrit dans le sillage des efforts déployés en vue de donner un nouvel élan au processus politique en Libye et d’aboutir à des élections présidentielles et parlementaires à travers une feuille de route menant à la formation d’un gouvernement d’union.

Sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc a accueilli en 2015 à Skhirat une série de rounds de dialogue entre les parties libyennes, sous l’égide des Nations unies, qui ont abouti à l’Accord de Skhirat qui fut un tournant dans le règlement de la crise libyenne.

Cet accord a débouché sur la formation du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale, à l’établissement de mécanismes visant à unifier les institutions de l’État et à l’organisation d’élections afin d’achever la mise en place des institutions de l’État libyen et d’assurer son unité nationale et sa souveraineté territoriale, en réponse aux aspirations du peuple libyen au progrès, à la prospérité et au développement.




RDC: Le parlement Congolais sera en congrès ce vendredi pour désigner un juge de la Cour Constitutionnelle 

Le processus de remplacement des juges à la Cour Constitutionnelle a été amorcé par le parlement Congolais.

 

Dans un communiqué publié ce jeudi, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat convoquent en congrès les députés nationaux et sénateurs pour procéder à la désignation d’un juge de la Haute Cour.

 

Sachez que le parlement choisit 3 parmi les 9 juges de la Cour Constitutionnelle.

 

Loup Solitaire




Tshopo: Les communautés Mbole et Lengola s’engagent à favoriser la voie de la paix et à privilégier le vivre ensemble

Le forum de paix, réconciliation et développement de la Tshopo s’est clôturé ce jeudi 19 décembre à Kisangani.

 

À cette occasion, les communautés Mbole et Lengola, en conflit depuis 2022 dans la province de la Tshopo, se sont engagées à favoriser la voie de la paix et à privilégier le vivre ensemble.

 

Ce compromis a été trouvé à l’issue d’intenses discussions entre les deux communautés.

 

“Nous nous engageons dans la voie de la paix, à favoriser le vivre en commun entre nous, à procéder à la cérémonie traditionnelle de réconciliation dans les 30 jours qui suivent, c’est à dire au plus tard le 20 janvier 2025 à Osio, où avaient commencé les hostilités” peut-on lire dans le document qui a sanctionné ces travaux.

 

Une cérémonie coutumière de réconciliation est prévue dans les 30 jours à Osio, à 16 kilomètres à l’ouest de Kisangani.

 

Une solution pour le statut du secteur de Lubuya-bera, dans la ville de Kisangani, province de la Tshopo, a par la même occasion, été sollicitée par les communautés Mbole et Lengola.

 

Loup Solitaire




RDC : Ouverture des travaux des 20e assises statutaires de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones à Kinshasa.

C’est depuis le mercredi 18 décembre 2024 à Kinshasa à Hilton hôtel que les assises ont été ouvertes officiellement à travers un Colloque international de trois jours. Du 18 au 20 décembre 2024, des hauts magistrats des pays francophones vont se réunir au tour du thème : ‹‹Bilan de la contribution de la justice au renforcement de la Démocratie en Afrique francophone ››.

Prenant la parole, le président de la Cour Constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de la RDC, Dieudonné Kamuleta Badibanga a convié ses pairs et différents experts, à couronner de succès les 20e assises statutaires de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones.

‹‹C’est pour moi un réel plaisir de nous voir réunis ici, à Kinshasa, ville aux traditions d’accueil chaleureux pour débattre et échanger nos expériences, entre juges des hautes juridictions venant des pays en partage usage du français”, a déclaré Dieudonné Kamuleta.

 

Et de poursuivre, “la thématique qui fera l’objet de nos échanges présente un grand intérêt. En effet, cette thématique nous invite, magistrats des hautes juridictions, professeurs d’universités, professionnels et patriciens du droit, à procéder à une évaluation de nos pratiques afin de bien nous projeter sur l’avenir dans le seul et unique but, le renforcement sans faille de la démocratie dans l’espace AA-HJF”.

 

Il y a lieu de constater que l’évolution des États en Afrique francophone est marquée par le passage du droit de la force à la force du droit. De ce fait, elle confère à la justice le rôle d’instrument de régulation des rapports sociaux et d’arbitrage du jeu démocratique, entraîner l’institution du juge au centre des questions sociétales dont celle de l’état de droit qui, on ne le dira jamais assez, n’est en réalité, que l’affirmation au quotidien du règne du droit par le juge››, a soutenu le président de la haute Cour congolaise.

 

Ouvert par Nicole Ntumba Bwatshia, la directrice de cabinet adjointe du chef de l’État au nom du président Félix Tshisekedi regroupent, en effet, plus de 200 participants, dont une majorité de juges provenant des hautes juridictions des pays francophones, un espace qui s’étend de l’Afrique centrale à l’Afrique.

 

 

 

Osée Kalombo




Beni/Nord-Kivu : Un encendie fait un mort et une dizaine de maisons de commerce parties en fumée

Un encendie ravageur à réduit en cendres près de dix maisons de commerce au parking public de Beni au Nord-Kivu.

 

Ce drame s’est produit dans la nuit du mercredi à ce jeudi 19 décembre 2024. Le feu aurait été allumé par des hommes non encore identifiés qui ont aussi tué le propriétaire d’une boutique.

 

 

La cheffe de quartier Biahutu Marie-Jeanne Masika, où cet incident a été enregistré, révèle que plus de cinq autres maisons de commerce ont été pillées cette nuit par des personnes inconnues.

 

Sachez aussi qu’une enquête a été ouverte par la police scientifique.

 

Loup solitaire




L’UDS a rendu hommage au révolutionnaire camerounais Ernest Ouandié

1924 – 2024, cela fait exactement 100 ans. Né le en 1924 à Bandoumla, si Ernest Ouandié le “Che Guevara” camerounais était en vie, il totaliserait cent ans sur cette terre des hommes.

Ironie du sort, Bafoussam qui l’a vu grandir et vécu l’exécution publique commanditée par la France, le 15 janvier 1971, par le Président Ahmadou Ahidjo, du dernier Chef historique de l’Union des Populations du Cameroun, c’est Bafoussam qui commémore ce 19 décembre 2024 son centenaire. Il a été exécuté avec ses deux autres compagnons de lutte, à savoir Raphaël Fotso et Gabriel Tabeu.

Le compagnon de lutte de Ruben Um Nyobé, de Félix Roland Moumié, Ossende Affana et Abel Kingué, Ernest Ouandié fut une grande figure de la lutte anticolonialiste au Cameroun, la bête noire des colonialistes français.

À l’occasion de la célébration des cent ans de naissance d’Ernest Ouandié, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, lui rend un hommage mérité à travers ce message adressé aux organisateurs de ladite manifestation.

HONNEUR ET GLOIRE À ERNEST OUANDIÉ LE “CHE GUEVARA” CAMEROUNAIS

Ce jeudi 19 Décembre 2024, Bafoussam rend hommage au Grand Révolutionnaire Camerounais Ernest Ouandié surnommé le “Che Guevara camerounais” devenu Héros National. Comme ses anciens compagnons Ruben Um Nyobé et Félix Roland Moumié.

L’enfant de Bandoumla aurait totalisé aujourd’hui cent ans de vie. Hélas!

Bafoussam où il fut fusillé un certain 15 Janvier 1971 commémore, ce jour, son centenaire de naissance.

Honneur et gloire à l’un des dignes fils du Cameroun et de l’Afrique. Son parcours de combattant a été un sans-faute.

Combattant anticolonialiste exemplaire, il a versé son sang pour la liberté du Cameroun et de l’Afrique. Pour une cause noble!

Il a été digne tout au long de sa lutte. Même le jour de son exécution. En effet, le jour macabre de sa mort, il avait adressé un message poignant à ses enfants et à son épouse : “Dites à mon épouse et à mes enfants que je n’ai pas trahi”.

Son testament se résume enfin dans ces cinq mots “Vive le Cameroun, l’histoire jugera!”.

Vive Ernest Ouandié !

À bas l’impérialisme !

Vive le socialisme!

Fait à Kinshasa, le 18 Décembre 2024.

LE PRÉSIDENT NATIONAL DE L’UDS,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS




La coopération sino-africaine accélère l’urbanisation en Afrique

À mesure que le processus d’urbanisation mondial s’accélère, le continent africain est aussi  profondément impliqué. Quel est l’état actuel de l’urbanisation en Afrique ? Comment l’avenir devrait-il se développer ? Peter Kagwanja, président de l’Institut de politique africaine (African Policy Institute) répond à ces questions.

 

https://x.com/CGTNFrancais/status/1869556782777217095

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Développement d’un projet de 200 MW situé le long de la rivière Lufira: Afreximbank signe un accord de financement avec Kipay Investments 

La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a signé un accord de financement au titre de la facilité de préparation de projet pour son projet d’énergie renouvelable du secteur privé en République démocratique du Congo (RDC), marquant ainsi une étape majeure dans l’expansion des infrastructures vertes dans la région de l’Afrique centrale.

En partenariat avec Kipay Investments SAS (Kipay), la Banque financera les études techniques et de bancabilité, les frais juridiques, les conseils financiers et la collecte de fonds pour le développement d’un projet de réservoir hydroélectrique d’un maximum de 200 MW qui sera situé le long de la rivière Lufira. La Banque jouera également un rôle de premier plan dans la structuration du financement par emprunt du projet.

S’alignant sur la stratégie de financement climatique d’Afreximbank, le projet marque la première initiative du secteur privé en matière d’énergie renouvelable d’Afreximbank en RDC. Ce projet d’énergie dédié apportera des avantages significatifs. Il fournira de l’énergie propre, fiable et abordable aux sociétés minières, ce qui permettra d’enrichir les minéraux critiques, y compris le cuivre et le cobalt, avec la RDC et de favoriser une conservation significative de la valeur. En outre, le projet élargira l’accès à l’électricité à la communauté voisine, améliorant ainsi l’accès aux installations d’éducation et de santé. Une fois achevé, le projet devrait permettre une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 108 000 tonnes métriques d’équivalent CO₂ par an, aidant ainsi la RDC à atteindre ses objectifs climatiques en vertu de l’Accord de Paris et des contributions déterminées au niveau national (CDN) mises à jour.

Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank, en charge du commerce intra-africain et du développement des exportations a signé l’accord au nom d’Afreximbank tandis que M. Eric Monga, directeur général de Kipay Investments SAS, l’a paraphé pour le compte de sa société.

Commentant la transaction, Mme Kanayo Awani déclaré : « Cette cérémonie de signature souligne l’engagement d’Afreximbank à soutenir les projets d’énergie renouvelable qui stimulent l’industrialisation et les activités de développement des exportations tout en promouvant une transition énergétique juste. Afreximbank s’engage à soutenir la transition énergétique de la RDC, à renforcer la sécurité énergétique du pays tout en tirant parti de son vaste potentiel en matière d’énergies renouvelables pour développer des infrastructures énergétiques durables et favorables au commerce ».

« Ce financement renforce l’engagement d’Afreximbank à mobiliser des capitaux privés pour développer des projets d’énergie renouvelable et assurer un avenir durable à la RDC et à la région. Nous sommes également fiers de souligner la structure innovante déployée qui englobe un marché captif améliorant la bancabilité du projet », a ajouté Mme Awani.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature, M. Eric Monga, PDG de Kipay Investments SAS, a souligné que le projet avait suscité un regain d’optimisme pour le développement socio-économique au sein de la population locale et dans l’ensemble du pays. Il a déclaré : « Il est important que les communautés locales profitent des avantages du projet – y compris la création de nouveaux emplois et le renforcement des capacités pour le futur secteur de l’énergie renouvelable en RDC ».

Une fois achevée, l’initiative devrait conduire à la création de plus de 2 000 emplois directs et de 952 emplois indirects potentiels, ainsi qu’à l’augmentation de la pêche et d’autres activités économiques autour du barrage. D’autres avantages comprennent la perception de recettes fiscales par le gouvernement de la RDC pendant les 30 ans que durera le projet, et le développement de pôles industriels autour de la zone d’exploitation minière.

Kipay Investments SAS a été constituée pour développer, concevoir, construire, installer, mettre en service, exploiter et gérer un réservoir hydroélectrique d’une capacité nominale de 200 mégawatts.

À propos d’Afreximbank :

La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.

Fervente défenseur de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf.

En collaboration avec le Secrétariat de la ZLECAf et l’UA, la Banque a mis en place un Fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars US pour aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. À la fin de décembre 2023, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à environ 37, 3 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 6,1 milliards de dollars US.

Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. Au fil des ans, Afreximbank est devenue un groupe constitué de la Banque, sa filiale de financement à impact appelée Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), et sa filiale de gestion d’assurance, AfrexInsure, (les trois entités forment « le Groupe »). La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.




Après Musée National, Yolande Elebe s’engage-t-elle également à paralyser le fonctionnement du Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique Centrale ?

A peine récemment inauguré le samedi 14 décembre dernier par le Chef de l’État, le Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Centrale risque de connaître le même sort chaotique que subisse dorénavant le Musée National, un établissement public à caractère culturel. Cela est dû au fait que le désordre inouï et l’anarchie qui s’installent sous la houlette du ministre ayant la culture dans ses attributions.

Dans un communiqué signé le 17 décembre de la main propre d’une certaine, Marie Laure Manono, agissant en qualité de chargée de missions pour la gestion du centre, cette dernière a rendu public un communiqué dépourvu de tout fondement juridique. Cette Dame confond le Centre culturel à une kermesse de “Viva la Musica” où elle a passé toute sa jeunesse derrière des musiciens. Et se permettant d’aller au-delà de ses compétences et tout en cherchant de s’engager dans un bras de fer avec le Délégué du Chef de l’État désigné au sein du Cabinet de la Présidence pour le suivi et fonctionnement du centre en entendant la mise en place effective et la nomination officielle des dirigeants du Centre.

C’est donc un secret de polichinelle d’avouer que depuis son avènement à la tête du ministère de la Culture, Yolande Elebe aurait été à la base de nombreux dysfonctionnements dans certains établissements publics et services publics spécialisés fonctionnant sous sa tutelle. L’exemple le plus probant est le Musée National dont les portes demeurent hermétiquement fermées depuis plusieurs mois, tout simplement parce que la Ministre cherche à placer ses copains et ses copines comme membres du conseil d’administration et à la direction générale.

Ainsi, le même scénario risque de se répéter au Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Centrale récemment inauguré où Yolande Elebe cherche à tout prix avoir la main mise trop importante sur la gestion quotidienne. Déjà dans son discours lors de l’inauguration, la Ministre s’est fondée sans relâche sur un décret “fantôme” qui comporte plusieurs irrégularités quant à la forme et au fond, auquel son cabinet ministériel a procédé malencontreusement à l’élaboration du projet dudit décret en lieu et place du cabinet de la Première Ministre composé des éminents juristes qui ont voulu que ce centre ait le statut d’établissement public. Certes, le contenu structural du décret dans lequel la Ministre s’appuie va à l’encontre et au mépris des textes signés et ratifiés par la RDC sur le plan international, notamment les conventions culturelles de l’UNESCO et de la loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics.

Déjà sur le plan de la forme, en lisant minutieusement les prescrits, on peut vite se rendre compte qu’il s’agit d’un acte réglementaire relevant du pouvoir concurrent entre la Première Ministre et la ministre de la Culture. Cela s’explique notamment par la présence du contreseing de Yolande Elebe contresignant en qualité de Ministre de la Culture. Ce qui constitue une aberration monumentale. Car, en réalité d’après le droit positif congolais, la Première Ministre est détentrice du pouvoir réglementaire général. Et ses actes règlementaires concernant la création d’un service public tout comme d’un d’établissement public ne comportent nullement ou n’exigent le contreseing d’un quelconque ministre sectoriel. Car, cela relève du pouvoir exclusivement réservé au seul chef de l’exécutif congolais. Pourtant à la dernière page dudit décret démontre la signature de Yolande Elebe. Alors qu’il ne s’agit nullement d’un acte non réglementaire.

Quant au fond, le cabinet de la Ministre de la Culture et “ses prétendus juristes”, ont normalisé des hérésies et théories qui ne tirent fondement ni dans le droit interne encore moins dans le droit comparé. Le contenu structural de ce texte démontre à suffisance l’identité “d’un monstre juridique”, conçu pour le partage équitable du gâteau. L’accent particulièrement mis sur l’existence d’un “comité de pilotage” comme organe suprême, décisionnel et délibérant du Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Central. Ce comité dit de pilotage exercera une suprématie sur la direction générale et la Ministre ayant la Culture dans ses attributions assumera la Présidence dudit comité pléthorique, composé de 8 ministres membres du gouvernement central, ces derniers bénéficieront à chaque réunion des jetons de présence et des avantages colossaux et des primes qui sont illégaux. Pourtant, en République démocratique du Congo, il n’existe aucun service public spécialisé ou ni déconcentré qui comporte le “comité de pilotage” comme organe délibérant et suprême. Excepté pour les établissements publics qui nécessitent le conseil d’administration d’après la loi du 7 juillet 2008. Quant au service public, le législateur congolais n’a nullement prévu le comité de pilotage comme organe délibérant. Il s’agit d’une invention “contra legem”, c’est-à-dire contre la loi. Donc unique en son genre et ce décret dont le projet conçu par le cabinet de la ministre nécessite une annulation.

Il sied à noter que rien ne justifie cette insistance maladroite, irrespectueuse. Car, le samedi 14 décembre, à la fin de la cérémonie inaugurale, avant de partir, le Président a dit à la ministre que son choix de directeur général est monsieur Balufu Bakupa-Kanyinda. Donc elle s’en fout ?

Dossier à suivre.

Bosolo




Élections partielles à Yakoma et Masi-Manimba : La MOE Regard Citoyen se dit satisfaite de l’organisation

La mission d’observation électorale “Regard Citoyen” qui a déployé plusieurs observateurs électoraux, a couvert au total 47 centres de vote à Yakoma et à Masi-Manimba le jour du scrutin, le dimanche 15 décembre 2024.

La MOE “Regard Citoyen” a rendu ce mercredi 18 décembre, le rapport de sa mission d’observation dans les circonscriptions de Yakoma dans le Nord Ubangi et Masi-Manimba dans la province du Kwilu. Un rapport partiel de ces élections nationales, provinciales et municipales en attendant la publication des résultats définitifs par les juridictions compétentes.

Composé de plusieurs autres organisations, dont, le Réseau Gouvernance Économique et Démocratie (Reged), le Réseau National pour l’Observation et la Surveillance des Élections au Congo (Renosec), Rien Sans les Femmes (RSLF) et le Réseau des Organisations des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne (Rodhecic), la MOE Regard Citoyen a noté plusieurs avancées dans l’organisation de ces élections par la centrale électorale, contrairement aux scrutins combinés de décembre 2023.

Dans son rapport, cette mission d’observation électorale a salué tout d’abord l’éducation civique et électorale dont les activités ont été menées essentiellement par la commission électorale nationale indépendante, Ceni, dans l’optique de sensibiliser les électeurs de ces deux circonscriptions au vote. La mission a noté également avec satisfaction, la délivrance par la Ceni des duplicatas et l’utilisation de dispositif électronique de vote, DEV, notamment aux femmes, jeunes et personnes marginalisées.

Pendant la campagne électorale, les observateurs du Regard Citoyen n’ont pas signalé l’utilisation des ressources publiques dans les activités des candidats. Bien que le climat dans l’ensemble a été apaisé, ils ont signalé également quelques cas de violences à Yakoma. Concernant l’aspect de l’environnement médiatique, la mission d’observation électorale Regard Citoyen a fait savoir que la distribution de l’information a été assurée principalement par les stations des Radios et Télévisions.

Une présence des femmes assurée

Dans sa déclaration lue par Frank Mukendi Kaluba du Reged, la mission a salué la participation des femmes au processus électoral. “Regard Citoyen note la présence des femmes parmi les cinq membres des BVD observés. On compte au moins une femme, dans 38,7% des cas”, a-t-il relevé.

Durant ces élections partielles de Yakoma et Masi-Manimba, le Regard Citoyen a fait savoir aussi qu’il a été observé des violations et atteintes aux droits de l’homme. “C’est le cas d’un superviseur d’observateurs de Regard Citoyen qui s’est vu arraché son téléphone à Yakoma, en dehors du bureau de vote par une autorité policière au motif qu’il violait le secret de vote”, dénonce le Moe Regard Citoyen.

Dans son rapport, le Regard Citoyen a déploré la procédure d’octroi des accréditations aux témoins et Observateurs. Il propose à la centrale électorale d’assouplir les conditions d’accréditation.

“Les élections ont été tenues à la date prévue malgré les défis logistiques rencontrés par la Ceni”, clame cette mission d’observation électorale, relevant également le fait que les bureaux de vote ont été ouverts en retard. Et que dans 90,3% des BVD observés, les bulletins de vote ont été comptés avant l’ouverture.

Plusieurs électeurs ont été incapables d’utiliser seuls les DEV.

La mission d’observation électorale Regard Citoyen note avec grande joie le respect des procédures quant à la clôture et au dépouillement des bulletins de vote. Les pannes d’électricité et les problèmes logistiques ont constitué des incidents lors des différentes opérations. La mission a également confirmé que les témoins des partis et regroupements politiques ont reçu des copies de la fiche des résultats, ainsi que des PV de dépouillement dans 90,9% des bureaux de vote et de dépouillement.

Jonsard Mikanda