RDC : Le Professeur Aristide Kahindo Nguru désigné juge à la Cour Constitutionnelle par le parlement 

Réunis en congrès ce vendredi 20 décembre 2024, les députés et sénateurs congolais ont porté leur choix au Professeur Aristide Kahindo Nguru, qu’ils ont désigné comme juge Constitutionnel en remplacement de Corneille Wasenga arrivé fin mandat après avoir passé 9 ans à la haute Cour pour le compte du parlement.

 

Des renseignements confidentiels signalent que le Professeur Aristide était le seul candidat à être en ordre avec les dossiers.

 

Après avoir clôturé la session ordinaire de septembre, l’Assemblée nationale et le Sénat ont rempli leur devoir, celui de remplacer un juge à la Cour Constitutionnelle dans le quota du Parlement congolais.

 

Sa désignation a été faite d’abord par une commission, puis approuvée par la plénière.

 

 

 

 

Le professeur Aristide Kahindo Nguru est né à Kirivata en territoire de Lubero dans le Nord-Kivu, le 16 février 1974. Il est professeur de droit, et fut le doyen de la faculté de droit à l’Université Libre des Pays de Grands Lacs(ULPGL) à Goma.

 

 

 

Mboshi




RDC: Le mandat de la MONUSCO prolongé d’un an par le conseil de sécurité 

Le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo a été prorogé d’une année.

 

Cette résolution a été votée à l’unanimité ce vendredi 20 décembre au conseil de sécurité de l’ONU à New York.

 

Ainsi, la MONUSCO restera encore en RDC alors que la RDC avait, il y a peu, exigé son départ du sol congolais.

 

Loup solitaire




Ituri: Plus de 55 000 personnes, victimes d’inondations du Lac Albert entre les mois d’ Août et Décembre 2024

Au total, plus de 55 milles personnes sont affectées par les dégâts de l’inondation du lac Albert entre les mois d’août et novembre 2024, dans la province de l’Ituri. Ces statistiques sont rendues publiques ce vendredi 20 décembre par le service provincial de la Protection civile.

 

Selon cette structure, des centaines de maisons d’habitations, des écoles et des milliers d’hectares de champs ont été détruits par les eaux du lac Albert. Ce qui accentue davantage la vulnérabilité de plusieurs communautés locales.

 

Les chefferies de Wagongo dans le territoire de Mahagi, de Bahema Banywagi dans le territoire de Djugu et de Walendu Bindi dans le territoire d’Irumu sont les plus touchées par cette catastrophe naturelle.

 

Selon le service provincial de la Protection civile, ces inondations sont dues à la montée des eaux du lac Albert à la suite des fortes pluies qui s’abattent régulièrement dans ces zones.

 

Des milliers de personnes dont les maisons ont été détruites vivent dans des conditions déplorables, parfois sans abris. Cette situation est également à la base de la non-scolarisation de centaines d’enfants à la suite de l’envahissement de leurs écoles par les eaux du lac.

 

Le service de Protection civile ajoute que ces inondations ont détruit de vastes étendues des champs des paysans, ce qui a accentué davantage la famine dans la région.

 

Le service de Protection civile demande au gouvernement et ses partenaires de procéder à l’évaluation de la situation en vue de prendre des mesures de prévention et proposer des réponses durables à ces menaces.

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




« Le processus électoral en cours, bien qu’imparfait, représente un saut qualitatif indéniable » (Didi Manara)

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, représentant le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima, est revenu sur les aspects contenus dans le rapport final d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo/Église du Christ au Congo (CENCO/ECC).

Au cours de la rencontre organisée à l’immeuble Reine de la paix avec la Commission épiscopale Justice et Paix (CEPJ), un organe de la CENCO ayant pour mission l’observation du processus électoral, Didi Manara a fait part, sans détours, de l’évaluation de ce rapport.

“Lors de notre dernière rencontre à l’occasion de la publication de votre rapport final d’observation électorale, la CENI avait porté à votre connaissance qu’il reflétait uniquement une approche orientée vers les défis et difficultés rencontrées, tout en occultant délibérément les efforts et les avancées significatives de la CENI. Au lieu de reconnaître les progrès accomplis, il s’efforçait de minimiser nos réalisations et innovations donnant l’image tronquée du processus électoral, prétendant que rien n’a marché”, a indiqué le 2e Vice-Président de la CENI.

Notant que “cette interprétation de la CEPJ/CENCO induit une perception inexacte, susceptible d’égarer les partenaires nationaux et internationaux dans leur appréciation du déroulement du processus électoral dans notre pays. Or, notre institution a déployé des efforts considérables, malgré les nombreuses contraintes auxquelles elle a dû faire face.”

Reprécisant les faits, il a relevé que “la CENI a organisé, le 20 décembre 2023, des élections dans un contexte extrêmement compliqué marqué par des défis sécuritaires à l’Est et des contraintes logistiques et climatiques. En dépit de cela, nous avons tenu les délais constitutionnels et permis à chaque Congolais enrôlé de voter dans la paix leurs représentants à tous les niveaux y compris les conseillers communaux, une première depuis 37 ans. A cela s’ajoutent des avancées historiques réalisées comme la participation des Congolais de la diaspora et la mise en place d’innovations technologiques majeures”.

Énumérant l’application “Prerap” qui a facilité le pré-enregistrement des électeurs lors des opérations d’identification et d’enrôlement, contribuant à réduire les longues files d’attente devant les centres d’inscription. En plus du Centre électoral Bosolo garantissant une transparence sans précédent grâce à la publication en temps réel des résultats de vote, la diffusion en direct de la compilation des résultats notamment à la Présidentielle permettant à chaque citoyen de vérifier les données bureau de vote par bureau de vote.

Didi Manara a martelé sur le caractère partial de ce rapport qui a attribué, par endroits, à la CENI des compétences qui ne sont pas les siennes comme la sécurisation du processus électoral qui relève du gouvernement.

Il a mis en avant le professionnalisme de la Centrale électorale qui a fait valoir la rigueur.

” Lorsque des tentatives de fraude ont été détectées, la CENI a pris des mesures fermes en sanctionnant plus de 80 candidats, sans considération de leur rang ou affiliation politique, affirmant ainsi son indépendance et son engagement pour des élections libres et crédibles. Face aux irrégularités constatées, la CENI n’a pas hésité à annuler les élections dans deux circonscriptions électorales de Masi-Manimba et de Yakoma et à reprogrammer les scrutins pour le 15 décembre 2024 dont les résultats ont été publiés le mercredi 18 décembre grâce à la transparence du Centre électoral Bosolo”, a-t-il soutenu.

Avant de renchérir :”Les nombreuses innovations introduites dans ce cycle électoral ont porté leurs fruits. Grâce à des systèmes de cybersécurité avancés, la CENI a déjoué des millions de tentatives d’attaques visant à compromettre l’intégrité des données électorales. Ces succès technologiques témoignent de l’importance accordée à la protection des votes et la préservation de la souveraineté électorale.”

Il a réaffirmé que la CENI demeure ouverte aux critiques constructives pour s’améliorer avant de conclure :”Ce processus électoral en cours, bien qu’imparfait, représente un saut qualitatif indéniable. Nous avons posé les bases pour des élections encore meilleures en 2028″.

De son côté, Cyrille Ebotoko chargé du Programme Éducation civique et Élections au sein de la CEPJ a loué le partenariat existant entre la CENI et l’instance qu’il représente appelant à se consolider dans l’intérêt supérieur de la nation.

Dans la partie interactive qui s’en est suivie, le 2e Vice-Président de la CENI a apporté des réponses à des questions posées par un certain nombre des participants à cette rencontre venus des quatre coins du pays.




EDU- NC/DINACOPE : Plus d’un demi-milliard de FC récupérés pour l’enseignant craie à la main

Sous l’impulsion du Chef de l’État Félix Tshisekedi et conformément aux engagements pris lors des assises de Bibwa, la DINACOPE, dirigée par Boniface Mbaka, a conduit des contrôles physiques approfondis à Kinshasa, grâce à des contrôles rigoureux en collaboration avec l’IGF. Ces actions ont permis de récupérer plus de 554 millions de FC, qui seront directement reversés à plus de 1200 enseignants non payés. Une mobilisation sans précédent pour une éducation de qualité.

La Ministre d’État, de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a salué ces résultats et va lancer une vaste opération de contrôle sur l’ensemble du territoire national. Cette mission, qui impliquera tout les partenaires éducatifs notamment, les syndicats nationaux, les comités de parents d’élèves, les directeurs des services centraux et la société civile, vise à garantir la transparence dans la gestion des fonds destinés à l’éducation et à améliorer les conditions de travail des enseignants. Ceci, dans le but de contre vérifier le travail effectué par la DINACOPE, d’après l’accord de Bibwa entre le gouvernement et le banc syndical. La nouvelle mission de contrôle physique des agents va s’étendre en province avant les fêtes de fin d’année.

Boniface Mbaka, un acteur clé de la réforme

Nommé par la Ministre d’État Raïssa Malu, Boniface Mbaka surnommé papa Maison, qui connaît parfaitement les rouages du système éducatif, a su mobiliser ses équipes pour obtenir ces résultats rapides et efficaces. En quelques mois, la DINACOPE a non seulement récupéré des fonds indûment détournés, mais a également mis en place un système de paie transparent et équitable, qui aujourd’hui, la publication des listing de paie avec salaire. Chaque enseignant peut désormais voir combien il gagne et suivre en temps réel l’évolution de son salaire, renforçant ainsi la transparence et la confiance dans le processus de paie.

Les prochaines étapes

Après Kinshasa, les contrôles seront étendus au Kongo Central, au Grand Bandundu, à Tshikapa, à Kananga et à Mbuji-Mayi avant la fin de l’année. L’objectif est de couvrir l’ensemble du territoire national et de mettre fin aux pratiques frauduleuses qui pénalisent le sous secteur de l’éducation nationale.

Il est important de noter que Boniface Mbaka, était à la genèse de la création de cette importante direction du ministère, ayant déjà occupé le poste de directeur national de Secope à l’époque.

Pana Ngovudi

 

 

 

 

 

 

 




Remplacement du juge Corneille Wasenda : Le Parlement en congrès ce vendredi  

Après la clôture de la session ordinaire de septembre, le 15 décembre dernier, les deux chambres du Parlement, convoquées chacune en session extraordinaire vont se réunir en Congrès le vendredi 20 décembre 2024 sur décision signée par leurs Présidents respectifs, à savoir Sama Lukonde du Sénat et Vital Kamerhe de l’Assemblée Nationale pour la désignation d’un nouveau juge à la cour constitutionnelle en remplacement du juge Wasenda N’songo Corneille, arrivé en fin mandat après neuf ans de bons et loyaux services rendus à la Nation.

C’est le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta qui a saisi les deux chambres du Parlement sur la fin du mandat d’un des neuf juges constitutionnels qui composent cette haute juridiction nationale. Cette session extraordinaire qui intervient au lendemain de la clôture de la session ordinaire de Septembre, c’est-à-dire le 15 septembre dernier, a été convoquée hier par les présidents de deux chambres du Parlement après une réunion d’harmonisation tenue au bureau de président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde. Au cours de cette rencontre, Vital Kamerhe, le président de la chambre basse du Parlement était accompagné du Rapporteur Jacques Djoli et de la Questeure Chimène Lunda Polipoli.

Il faut noter qu’à l’issue de ces échanges, les bureaux des deux chambres ont convoqué respectivement la conférence des Présidents, instances de concertation entre différents responsables pour discuter autour de l’organisation de ce congrès.

Le juge Corneille Wasenda qui sera remplacé à l’issue du congrès au Parlement

La convocation de ce Congrès en session extraordinaire se base sur l’article 119 de la constitution et 69 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale après que les deux chambres aient été saisies par le Président de la Cour Constitutionnelle Dieudonné Kamuleta Badibanga sur la fin du mandat d’un des neufs juges qui composent cette institution.

Suivant les prescrits de l’article 158 de la constitution, la Cour Constitutionnelle est composée de neuf membres nommés par le Président de la République, dont trois nommés à sa propre initiative, trois choisis par le Parlement et trois désignés par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Les deux tiers des membres doivent être exercés par des juristes : avocats, juges, procureurs, professeurs universitaires avec un mandat non renouvelable de neuf ans.

Qui est le juge Corneille Wasenda ?

Avocat au barreau près la Cour de cassation et le Conseil d’Etat, ancien Député national, Wasenda était juge à la Cour constitutionnelle depuis le 07 juillet 2014. Né en 1950 à Butembo au Nord-Kivu, Il obtint en 1976, sa licence en Droit l’Université de Kinshasa. En 2002, il fut diplômé d’études spéciales en Droits de l’Homme à l’Université de Kinshasa (RDC) suivi d’un Master II en 2013 sur Recherche , Droit pénal et politique criminelle en Europe à l’Université Paris 1(France).

Et enfin, son doctorat en Droit de l’Université Paris 1(France). Corneille Wasenda a occupé plusieurs fonctions dans le domaine judiciaire entre’autres : Avocat près la Cour Suprême de Justice (199-2004) et Conseiller inscrit à la Cour Pénale Internationale de La Haye (20

08).

RSK




Elections législatives et provinciales : Les élus de Yakoma et Masimanimba sont désormais connus

Publication ce mercredi, des résultats provisoires de l’élection des députés nationaux et provinciaux des circonscriptions électorales de Yakoma et Masi-Manimba par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au centre électoral Bosolo, situé à Limete Kingabwa, à l’Est de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Deux jours après les scrutins du dimanche dernier, les circonscriptions de Yakoma, dans la province de Nord-Ubangi et de Masi-Manimba dans la province du Kwilu connaissent leurs élus. Après l’application de la règle du plus fort reste, indique l’ACP, les partis et regroupements politiques ayant gagné les sièges à la députation nationale à Yakoma sont entre autres : AP/MLC avec 20.263 voix et CODE avec 18 774 voix à Yakoma.

Les circonscriptions de Yakoma et Masi-Manimba ont en fin leurs élus nationaux et provinciaux, une année après l’annulation des scrutins de décembre 2023 pour fraudes électorales. Cette fois-ci les élections législatives nationales et provinciales se sont bien déroulées, ce qui a permis à la CENI de publier les résultats provisoires juste deux jours après.

Pour Denis Kadima, président de la CENI, son institution a mis tout en œuvre pour garantir la transparence dans ce processus électoral.

« Animé par la vision d’être une Ceni de standard mondial, favorisant une culture démocratique pérenne en République démocratique du Congo, la ceni a déployé plus de moyens à sa disposition, pour garantir la transparence de ce processus électoral. Grâce au centre électoral Bosolo devenu une structure permanente, nous avons pu mettre à la disposition de l’opinion des différentes tendances de voix par liste et par candidat dans les deux circonscriptions. Nous avons également tenu notre engagement de publier les résultats de manière la plus transparente possible, et bureau de vote par bureau de vote », dit-il.

Les circonscriptions électorales de Yakoma et Masi-Manimba connaissent désormais leurs députés nationaux, qui ont été élu provisoirement en attendant les résultats définitifs qui seront publiés par la Cour constitutionnelle.

Le nombre de sièges pour ce qui est de la députation nationale, en ce qui concerne le Nord-Ubangi est de deux députés. Sont élus à titre provisoire :

1. Mbuy Kaya nyi Mbuy kwido du parti A.P/MLC. Il a obtenu 20.263 voix.

2. Nzangi Ngelngbi Antoine du parti CODE dont le nombre de voix obtenues est 18 774.»

Masimanimba, toujours dans la députation nationale de 2024. Nombre des sièges à pourvoir 5, sont provisoirement élus les personnes ci-après

1. Mazenga Muganzu Didier, AAC /Palu 13.833 voix obtenues.

2. Kamisendu Kutuka Jean, AAD, 13 324.

3. Kin kiey Mulumba Triphon, AAP, 10 600.

4. Sindani Kanzambu Donald, 4AC, 8 808 voix obtenues, et enfin

5. Luasangu Muheta Paul de la croix, Udps Tshisekedi, 7 657 voix obtenues »

Ils étaient au total 240 candidats dans la course pour 4 sièges à la députation provinciale à Yakoma. Denis Kadima dévoile la liste provisoire des députés provinciaux élus.

« La liste des élus à la députation provinciale de 2024, résultats provisoires, province de Nord-Ubangi, circonscription électorale de Yakoma. Nombre des sièges 4.

Sont élus à titre provisoire :

1. Koyibe Koyabakele Maxilien de parti A.S.P.A , nombre de voix obtenues 7 803

2. Yindo Mogbondi Pauline, Pareco/P.A .P.E 5 001 voix.

3 .Salo Koyangini Roger, MLC, 4 402, et enfin,

4. Sobetoro Moke Héritier, du parti R.P 3 368 voix. »

Pour la députation provinciale à Masi-Manimba dans la province du Kwilu

Malutama Blanchard, AAC/Palu avec 8 882 voix, Sindani Donald, 4AC, 7 028 voix, Kihosa Urbain, AACP avec 5 907 voix, Kin Kiey Mulumba AAAP avec 5 889 voix, Lupemba Félicien, AADD avec 3 890 voix, Kikata Ngima, APA/MLC avec 3 775 voix, Muziazia Akweyi Mala, AACRD avec 3 097voix et Mabaya Gizi Amine Jean Philibert, AA/C avec 2 983 voix, ont été élus provisoirement députés provinciaux.

Le Quotidien




4ème Forum Economique Afrique-Japon:  La RDC candidate potentielle après Abidjan 

Véritable plaidoyer qu’aura fait Daniel Mukoko Samba, ci-devant Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, de voir le 4ème Forum Economique Public-Privé Japon-Afrique de 2027, se tenir prochainement en République Démocratique du Congo. C’était en marge du 3ème Forum Economique Public-Privé Afrique-Japon, tenu du 16 au 17 décembre, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Mukoko Samba a profité de ses entretiens avec Ogushi Masaki, Vice-ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie du Japon, pour faire ce plaidoyer qui, sans nul doute, porter ses fruits dans les trois années. Les deux hommes d’état se sont retrouvés pour parler coopération entre Kinshasa et Tokyo.

Au cours des échanges, au nom du Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale a remercié le gouvernement japonais pour la sympathie dont il a fait montre en apportant de l’aide financière aux victimes de l’épidémie de M-Pox et à l’INRB que l’Empire du soleil levant a appuyé matériellement. Il a aussi profité de l’occasion pour remercier l’Etat japonais pour l’aide qu’il apporte à la RDC pour le fonctionnement de l’Institut Nationale de Préparation Professionnelle (INPP).

 

Joint-venture pour l’exploitation des minerais en RDC

Les échanges bon cœur, bon enfant ont servi à Daniel Mukoko Samba que « vers les années 70, le Japon était le champion dans la mise en place de joint-venture pour l’exploitation des minerais en RDC », avant de regretter « l’absence, depuis quelques années, des entreprises japonaises dans l’exploitation des ressources naturelles au pays de Patrice-Emery Lumumba ». Le VPM, Ministre de l’Economie Nationale a rassuré que « la RDC n’est pas un pays offert à tel ou tel autre pays. Notre souci est celui de diversifier nos partenaires ».

Dans le souci de voir les entreprises japonaises venir investir en RDC, Mukoko Samba a informé Ogushi Masaki que la RDC dispose de tous les minerais critiques dont son pays a besoin. Pour ce faire, il invité les deux parties à accélérer la coopération économique entre Tokyo et Kinshasa.

« Je demande aux entreprises japonaises de ne pas hésiter pour venir en RDC, car elles trouveront toutes les opportunités pour développer leurs affaires dans les domaines des mines, de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie… », a lancé le VPM à l’Economie nationale, estimant, par ailleurs que « le Gouvernement congolais est prêt à apporter son appui aux entreprises japonaises qui veulent s’installer en RDC, notamment en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires, dossier sur lequel le Chef de l’Etat porte une attention particulière ».

Ceci étant cela, il a insisté que « le premier Forum s’était tenu en Afrique du Sud ; le deuxième au Kenya ; le troisième en Côte d’Ivoire. Mon souhait est que le quatrième se tienne en Afrique centrale et, particulièrement, en RDC », a argumenté Daniel Mukoko Samba.

 

Remerciements à Félix Tshisekedi

L’occasion faisant le larron, le chef de la délégation du Japon à ces assises, a présenté, au nom de son pays, les condoléances au gouvernement congolais à la suite des décès enregistrées au sein de nombreuses familles congolaises ; décès causés par l’épidémie de M-Pox qui a sévi dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo.

« Je tiens à remercier le gouvernement congolais, dont le Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui a envoyé une forte délégation aux travaux du 3ème Forum Economique Public-Privé Japon-Afrique à d’Abidjan », a déclaré le Vice-Ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie du Japon. Et d’ajouter : « Nous avons tenu à échanger directement avec vous parce que votre pays, la RDC, regorge des potentialités énormes qui intéressent beaucoup les investisseurs japonais ».

Ogushi Masaki a rappelé que plusieurs accords ont été signés, depuis quelques années, entre son pays et le Ministère des Mines de la République Démocratique du Congo, mais aussi avec la Gécamines pour l’exploitation des minerais.

Rappelons qu’engageant leurs gouvernements respectifs, Daniel Mukoko Samba et Ogushi ont émis les vœux de voir la coopération économique s’accélérer entre le Japon et la RDC, et cela, dans tous les domaines.

Willy Kilapi




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Dr Jeanne Rosette Kapinga de l’Ong PASCO appelle au respect de l’orientation sexuelle des « Populations clés »

Le Médecin-directeur  du Centre de Santé «  Bwanya » de l’Ong «  Parlons SIDA aux Communautés » (PASCO) estime nécessaire et important que la population générale accompagne les « Populations clés » dans leur orientation sexuelle.

D’après ce médecin, qui s’exprimait lors de la célébration de la 36ème édition de la Journée Mondiale de Lutte contre le VIH/SIDA, qui a eu pour thème : « Suivons le chemin des droits », les populations clés sont des citoyens comme tous les autres.

« Il n’y a pas un Congolais qui soit plus Congolais qu’un autre. Et donc entant qu’experte en cette matière, la   population clé est une population vulnérable. Par moment, elle est stigmatisée et discriminée par la population générale. Ce qui n’est pas encourageant. C’est alors que nous appelons cette population générale de reconnaitre les droits des populations clés.  C’est leur orientation sexuelle. C’est facultatif. Elles ont droit à  la vie comme toute autre personne dans la société congolaise », a indiqué le Docteur Jeanne Rosette Kapinga, dont la structure accompagne et encourage cette catégorie des personnes pour qu’elles ne tombent pas toujours victimes de cette maltraitance.

Créée en 2012, cela fait jour pour jour 12 ans que l’Ong «  PASCO » travaille sur la sensibilisation et le dépistage volontaire des populations clés, qui sont les  hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les professionnels de sexe, les transgenres, et les utilisateurs de drogue intraveineuse.

« Nous les sensibilisons, parce que c’est une population vulnérable selon leur conviction et orientation sexuelle. Nous sommes obligés à être leur côté pour mieux les orienter et leur faire comprendre l’importance du dépistage au VIH/SIDA »,a conclu ce médecin de formation.

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Groupe de la Banque mondiale prend au sérieux l’approche communautaire

Le Groupe de la Banque mondiale en République Démocratique du Congo accompagne ce pays, qui connait un type généralisé de la pandémie du VIH/SIDA avec une prévalence de 1,2%,  dans la riposte en mettant un accent particulier sur l’approche communautaire.

Selon son Spécialiste principal en Santé et gestionnaire des projets, qui s’exprimait lors d’une séance de plaidoyer  organisée par l’Alliance Nationale des Organisations de la Société civile engagées dans la Riposte Multisectorielle au VIH/SIDA (ANORS) à l’ambassade de la Grande Bretagne,  cette approche est réellement prise au sérieux dans la lutte contre le VIH/SIDA en République démocratique du Congo.

« Il faut déjà se placer dans un paradigme actuel qui vise à ce qu’on puisse mettre un accent sur l’approche communautaire. (…) lorsqu’on parle aujourd’hui de la Couverture de la santé universelle, ce sont des soins de santé primaire, et qui dit les soins de santé primaire, pense à la participation communautaire. Et donc, aujourd’hui nous étions très intéressés par cette initiative, parce qu’elle met d’abord en exergue les approches communautaires. C’est une approche de lutte contre le VIH qui veut justement renforcer la participation de la population. Ensuite, c’est une approche qui veut être intégrée (…) Entant que Groupe de la Banque mondiale, nous avons été sollicités pour ça et nous pensons qu’à travers notre portefeuille, aux vues de notre expérience notamment sur les questions de participation communautaire, les questions de mobilisation des ressources, nous allons apporter une valeur ajoutée à cette dynamique », avait fait savoir Docteur Michel Mavudi à l’issue de cette séance de plaidoyer, tenue à l’ambassade.

« Ce que nous avons retenu est qu’il y a vraiment beaucoup d’opportunités, qui existent à travers cette société civile coordonnée. Il faut quand-même s’assurer qu’il y ait des réponses à certains gaps. Notamment le gap de financement (…) Donc, nous avons beaucoup discuté sur la nécessité de financement, la nécessité d’assurer l’inclusion et l’investissement continuel mais aussi nous avons noté l’importance de cette inclusion pour assurer suffisamment d’actions et attention sur les différentes thématiques qui contribuent à la lutte contre le VIH », avait indiqué la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), Docteur Susan Kasedde.

A côté de ces deux grands partenaires, il y avait aussi le Programme alimentaire mondial (PAM) en plus de la Grande Bretagne, dont l’ambassadrice s’est réjouie de cette rencontre de plaidoyer.

« L’Objet de cette rencontre était de présenter la plateforme de la société civile, qui est engagée dans la lutte contre le VIH/SIDA en RDC. Et donc, c’est pour quelques raisons que j’ai voulu soutenir cette initiative. D’abord, parce que cela fait 40 ans après la découverte du VIH, aussi d’avoir les mesures de contrôler ce virus qui nécessite encore beaucoup de sensibilisation parce que la maladie est encore sujet à tabou, qui présente des barrières contre la vision pour un monde qui a mis fin à cette maladie, parce que maintenant il est totalement possible de mener une bonne vie avec le VIH », avait souligné la diplomate Alyson King.

L’ANORS qui a sollicité l’accompagnement des partenaires pour sa feuille de route, vient d’achever le processus de décentralisation et de la mise en place de CLM au niveau des organisations dans toutes les 26 provinces du pays.  Un exploit, qui devra être soutenu et assuré par des étapes de suivi et évaluation.

Prince Yassa