Le Palu adhère à la réforme constitutionnelle initiée par le premier citoyen de la Rdc
Dans une déclaration politique lue par son Secrétaire général ad intérim, Secrétaire permanent et porte-parole, Dolein Nkashama, ceci après une réunion extraordinaire du Bureau Politique de cette formation politique tenue ce samedi 21 Décembre 2024 ; le palu adhère à la réforme constitutionnelle initiée par le premier citoyen de la R parti lumumbiste unifié « PALU » adhère à l’idée du président de la République, chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de mettre en place dans les prochains jours une commission des experts interdisciplinaires pour réfléchir sur l’éventuel réforme de notre loi fondamentale.
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Le PALU, parti d’avant-garde, ayant une expérience soixantaine-aire attends prendre part active aux travaux de ladite commission afin d’y verser ses input et son expertise avéré.
Par conséquent, le Parti Lumumbiste Unifié « PALU » invite le peuple congolais en général et particulièrement ses militantes et militants à s’approprier cette initiative du Président de la République et en faire un débat citoyen.
Enfin, le Palu a remercié le Président de la République, Chef de l’État pour son implication personnelle et directe dans la réorganisation des élections législatives et provinciales à Masimanimba et Ya1koma.
Emerse Fae (Côte d’Ivoire ) : “Le tenant du titre a toujours une pression supplémentaire”
La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025, pourrait-elle marquer un nouveau chapitre du conte de Faé ? À un an du coup d’envoi de cette prestigieuse compétition,prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la tension monte déjà, et les attentes sont énormes pour Emerse Faé et sa sélection, détentrice du titre continental.
Le sélectionneur des Éléphants ne cache pas ses ambitions pour cette édition marocaine, conscient des défis qui l’attendent. L’objectif est clair : défendre avec honneur le trophée acquis lors de la dernière CAN et prouver que la Côte d’Ivoire reste une puissance incontournable du football africain.
Cette nouvelle aventure s’annonce pleine de promesses, mais également d’obstacles, face à des équipes africaines toujours plus compétitives. Les Éléphants devront se montrer à la hauteur de leur statut de champions en titre et répondre aux attentes d’un peuple qui rêve d’un doublé historique.
Récemment couronné Meilleur Entraîneur de Football Masculin lors des CAF Awards 2024, le tacticien s’est confié en exclusivité à CAFonline, partageant ses ambitions et ses plans à seulement 12 mois du début de cette nouvelle aventure.
CAFonline.com : Alors, comment vous vous préparez en tant que sélectionneur de la Côte d’Ivoire à aborder une compétition d’une telle envergure dans le calendrier du football africain ?
Emerse Faé : Nous sommes à un an de la compétition, et nous n’avons pas encore les groupes ni la ville où nous serons établis. Pour l’instant, c’est un peu dans un coin de la tête. Nous attendons vraiment de disposer de toutes ces informations pour pouvoir commencer à planifier. Dès que nous serons fixés, nous chercherons le meilleur site pour l’hébergement et le terrain d’entraînement, en nous assurant que la distance entre les deux ne soit pas trop grande.
Le tirage au sort, prévu pour le 27 janvier, nous fournira des indications plus précises. Au fur et à mesure que la compétition approche, le groupe de sélectionnés se réduira également.
Aborder cette compétition, la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, en tant que tenant du titre, ne vous met-il pas une pression supplémentaire ?
Oui, c’est sûr. Mais, franchement, même sans être tenant du titre, la pression est toujours présente. Elle existe parce que nous restons l’un des pays forts du football africain, et les attentes des supporters ivoiriens sont très élevées. Peu importe notre statut, l’objectif reste toujours de remporter la compétition. Être tenant du titre ajoute une pression supplémentaire, mais au final, cela ne change rien pour nous. Cela n’affecte ni notre préparation ni notre vision du tournoi, car nous sommes déjà très exigeants avec nous-mêmes. Même sans ce titre, nous serions arrivés avec les mêmes ambitions et la même pression.
Quels seront les principaux objectifs pour la Côte d’Ivoire lors de cette CAN 2025 et comment envisagez-vous de les atteindre ?
Cette CAN sera très difficile. Compte tenu de la compétitivité de la compétition, il faut vraiment que nous ayons un groupe capable de jouer dans plusieurs systèmes différents. Il est important que même si nous changeons toute l’équipe d’un match à l’autre, nous restions très compétitifs et que nous fassions peur à nos adversaires.
Quelle leçon avez-vous tirée lors de la précédente CAN pour guider vos choix tactiques et stratégiques en 2025 ?
Je dirais que la leçon principale, c’est l’état d’esprit. Après notre défaite contre la Guinée équatoriale, on s’est mis en mode commando, un terme souvent utilisé par le Président de la Fédération Ivoirienne de Football, Yacine Idriss Diallo. Cette défaite, inattendue, nous a appris que dans cette compétition, il faut être à 150 % pour ne pas risquer une élimination. Cela nous a obligés à nous ressouder, à travailler plus collectivement, et avec la qualité de nos joueurs, cela a porté ses fruits. Nous avons redressé la barre grâce à cette solidarité retrouvée.
La CAN 2025 se déroulera au Maroc. Est-ce que vous pensez que l’organisation de cette compétition influencera votre style de jeu ou les performances de votre équipe ?
Cela n’influencera pas notre style de jeu. Nous avons notre propre philosophie et notre propre façon de jouer, peu importe l’endroit où nous nous trouvons. Notre style restera le même. En revanche, l’environnement, c’est-à-dire l’ambiance et les conditions de jeu, sera différent. À domicile, le soutien du public nous a poussés dans des moments difficiles, comme contre le Sénégal ou le Mali. Au Maroc, je sais qu’il y a une grande communauté ivoirienne, notamment à Casablanca, et nous espérons pouvoir jouer dans cette ville. Ce soutien sera précieux pour nous.
Cette année, il y aura aussi le CHAN. Beaucoup de joueurs talentueux en Côte d’Ivoire pourraient prétendre à une place avec les A. Comment comptez-vous les intégrer à votre sélection ?
Notre projet est simple : si tu es Ivoirien, tu es Ivoirien. Nous ne faisons pas de distinction entre ceux qui jouent à l’étranger et ceux qui jouent au pays, que ce soit dans d’autres pays africains, européens ou asiatiques. Nous avons une liste de joueurs qui, selon nous, ont le potentiel de représenter la Côte d’Ivoire, et nous faisons nos choix en fonction de la façon dont nous voulons jouer. Peu importe où ils évoluent, ce qui compte, c’est la qualité des joueurs et leur capacité à s’intégrer dans le collectif.
En outre, nous avons un sélectionneur du CHAN, Romaric N’dri, qui connaît très bien le pays et les exigences du haut niveau. Il jouera un rôle clé dans la relation entre les joueurs locaux et ceux expatriés, en veillant à ce qu’ils soient tous sur la même longueur d’onde.
Quelle importance accordez-vous à la préparation mentale ?
Une importance capitale. Avec l’ère des réseaux sociaux, il faut être mentalement prêt à affronter la pression extérieure, même si l’on n’est pas particulièrement actif sur les réseaux. Il y a beaucoup de commentaires, d’analyses, de critiques. Si tu n’as pas un groupe solide mentalement, il est difficile de résister à tout cela. Il faut aussi pouvoir supporter la pression sur le terrain. Le mental est donc un aspect clé, et nous travaillons énormément là-dessus. Quand les joueurs se sentent bien, soutenus et importants, ils donnent tout sur le terrain.
Quels sont les adversaires que vous considérez comme les plus redoutables pour la prochaine CAN ?
Le Maroc sera un adversaire très redoutable, surtout qu’ils joueront à domicile. Ils disposent de moyens financiers et humains conséquents pour remporter cette CAN, et avec la qualité de leurs joueurs, ils seront un client très sérieux. En plus du Maroc, il faudra se méfier du Sénégal, du Mali, de l’Algérie, de l’Égypte, du Cameroun, de la RD Congo, qui fait un parcours impressionnant, de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, et de l’Angola, qui a surpris en éliminant le Ghana. Et bien sûr, le Nigeria, avec des joueurs comme Victor Osimhen et Ademola Lookman. Il y a de nombreuses équipes qui peuvent prétendre au titre, et cette CAN promet d’être passionnante.
Quelle expérience personnelle de votre carrière internationale partagez-vous avec vos joueurs pour les motiver et les inspirer ?
Je leur parle souvent de notre génération dorée, celle des meilleurs joueurs ivoiriens. Nous avions une équipe de grande qualité, mais nous n’avons rien gagné. Je leur explique que le talent ne suffit pas. Le talent, c’est 50 %, mais l’état d’esprit et l’effort collectif comptent pour les 50 % restants. Si tu as du talent, c’est un atout, mais si tu n’as pas l’état d’esprit, cela ne suffit pas. Il faut que tout le monde soit prêt à se sacrifier pour le collectif. C’est ce que nous insistons sur, et c’est ce qui fait la différence. Une équipe de 25 joueurs doit être cohérente, peu importe qui commence ou termine le match. Le mental et l’esprit d’équipe sont cruciaux pour atteindre nos objectifs.
Comment décririez-vous votre relation avec la fédération pour assurer une préparation optimale ?
La chance que nous avons, c’est d’avoir un président, Yacine Idriss Diallo, qui nous laisse travailler sans interférer dans les choix sportifs. Il suit l’équipe de près, mais il ne cherche jamais à imposer ses décisions. Dès que nous avons besoin de quelque chose, il est à l’écoute et fait en sorte que nous ayons ce dont nous avons besoin. Les conditions de travail sont exceptionnelles, nous n’avons pas de souci de ce côté-là. De plus, nous avons une équipe d’anciens joueurs qui fait toute la différence, notamment dans le domaine médical et organisationnel. Ce mélange d’expérience et de fraîcheur est un véritable atout pour nous.
Le Président de la CAF reçu par Yoweri Museveni, Président de la République d’Ouganda
Dans le cadre d’une visite officielle de deux jours dans les trois pays hôtes du Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies 2024 (« CHAN »), le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Dr Patrice Motsepe, a été reçu par Son Excellence M. Yoweri Museveni, Président de la République d’Ouganda, le vendredi 20 décembre 2024, à Kampala.
Cette rencontre, à laquelle ont également pris part plusieurs responsables gouvernementaux ainsi que le Président de la Fédération Ougandaise de Football (FUFA), M. Moses H. Magogo, a été marquée par des échanges fructueux sur le rôle du football dans le développement de la jeunesse et la promotion des valeurs de cohésion en Afrique de l’Est.
Dr Motsepe a exprimé sa profonde gratitude à Son Excellence M. Yoweri Museveni pour son soutien indéfectible à la croissance du football en Ouganda et pour son engagement en faveur du développement régional de cette discipline.
De son côté, le Président Museveni a salué les efforts remarquables du Dr Motsepe pour hisser le football africain à des niveaux d’excellence toujours plus élevés. Il a également réaffirmé son engagement total à garantir le succès du CHAN 2024 et à assurer une préparation exemplaire pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2027.
Dr Motsepe était accompagné du 4ᵉ Vice-Président de la CAF, M. Seidou Mbombo Njoya, qui préside la Commission d’organisation du CHAN.
Au cours de son séjour, le Président de la CAF a visité le stade Mandela National de Namboole pour évaluer les progrès réalisés dans les préparatifs de cette compétition d’envergure.
Il s’est également rendu sur plusieurs sites d’entraînement destinés à accueillir les équipes participantes.
Un an avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF Maroc 2025
Dans exactement 12 mois, l’événement le plus important d’Afrique : la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF débutera au Maroc.
La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies CAF Maroc 2025 devrait battre tous les records établis par l’édition précédente en Côte d’Ivoire. La CAN est désormais l’événement sportif le plus suivi sur le continent africain, attirant une audience télévisée de plus de 1,5 milliard de personnes et plus de 2,4 milliards de flux numériques.
Le Maroc accueillera la phase finale de cette compétition pour la première fois depuis 1988, et de nombreux préparatifs ont déjà été réalisés pour le tournoi, qui réunira 24 équipes et se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Le compte à rebours est lancé, avec le tirage au sort des phases de groupes prévu le 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc, après quoi les équipes connaîtront leur destin et leur parcours vers le trophée.
Ce tournoi sera la 35e édition de la plus grande compétition sportive d’Afrique et un nouveau chapitre dans la riche histoire de cette compétition, lancée en 1957.
Le Maroc dispose d’infrastructures de classe mondiale, notamment le célèbre Stade Mohammed V à Casablanca, qui a accueilli la finale de la CAN 1988, où le Cameroun a battu le Nigeria 1-0.
Ce stade, ainsi que plusieurs autres, sera rempli de supporters passionnés, dont beaucoup espèrent voir le Maroc soulever la couronne continentale pour la première fois depuis 1976.
Avant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies des moins de 17 ans (du 30 mars au 19 avril 2025) et la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF Féminine (du 5 au 26 juillet 2025).
Ce mois-ci, le Maroc a également été confirmé comme co-organisateur de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, aux côtés de l’Espagne et du
Portugal.
L’IGF salue les résultats économico-financiers du gouvernement en six mois
L’Inspection Générale des Finances (IGF) a récemment félicité le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) pour les résultats économiques et financiers remarquables obtenus au cours des six derniers mois. Dans un communiqué officiel, l’IGF a souligné les avancées significatives réalisées dans plusieurs domaines clés, notamment la maîtrise des dépenses publiques, la stabilisation du taux de change et la réduction de l’inflation.
Ces résultats positifs sont le fruit d’une meilleure coordination entre les ministères des Finances, du Budget et de l’Économie nationale. Grâce à une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques, le gouvernement a réussi à maîtriser le déficit budgétaire et à réduire la pression sur les finances publiques. Parallèlement, la coordination des politiques monétaire et budgétaire a permis de stabiliser le taux de change du franc congolais, renforçant ainsi la confiance des investisseurs et des consommateurs.
La réduction de l’inflation, qui a pesé sur le pouvoir d’achat des ménages pendant plusieurs années, est également une avancée majeure. Cette amélioration est attribuable à plusieurs facteurs, tels que la stabilisation du taux de change, une meilleure gestion des stocks alimentaires et une politique monétaire plus restrictive. Ces résultats encourageants témoignent de la détermination du gouvernement à mettre en œuvre des réformes structurelles visant à améliorer la situation économique et sociale du pays.
En saluant ces progrès, l’IGF encourage les ministères concernés à poursuivre leurs efforts pour consolider ces acquis et à mettre en œuvre de nouvelles mesures visant à accélérer la croissance économique et à réduire la pauvreté. Il est essentiel de maintenir cette dynamique positive pour assurer un développement durable et inclusif de la RDC.
Par Didier Mbongomingi
Première visite de la Première ministre à Nkamba depuis sa nomination en avril 2024
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée ce samedi à Nkamba, dans la Province du Kongo Central, pour une visite de courtoisie à Sa Divinité Simon Kimbangu Kiangani. C’est une première depuis sa nomination en avril 2024.
L’avion de la Cheffe du Gouvernement congolais s’est posé sur le sol de l’aéroport papa Simon Kimbangu, dans la cité Ngungu-A- Kibanda, autour de 12 heures et demi. Un aéroport prédit par Sa Divinité Simon Kimbangu de son vivant, raconte la légende.
À sa descente d’avion, celle que l’on surnomme ici maman Kimpa Vita a été accueillie par le Vice-gouverneur de province, le président de l’Assemblée provinciale, les membres du cabinet du chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste, les élus provinciaux et nationaux.
Heureux de voir pour la première fois la Cheffe du Gouvernement fouler le sol béni du village natal du prophète, les fidèles kimbanguistes ont entonné des chants au rythme de la fanfare pour remercier le Seigneur qui a permis cet instant.
Les membres de quelques partis politiques ont également pris d’assaut l’aéroport pour accueillir la Cheffe de l’Exécutif central.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu les honneurs de scouts kimbanguistes qui lui ont noué le foulard au cou, symbole d’espoir, d’espérance et de pureté, avant de rejoindre la cité sainte Nkamba nouvelle Jérusalem où l’attendait le chef spirituel du kimbanguisme.
Face à face Judith Suminwa Tuluka et Sa Divinité Simon Kimbangu Kiangani
Fille de l’Eglise universelle, Judith Suminwa a eu un entretien en privé avec le chef spirituel des Kimbanguistes, Simon Kimbangu Kiangani, content de recevoir cette hôte de marque sur ses terres. Au nom de tous ses fidèles, ce dernier a notamment souhaité la bienvenue à la Première Ministre à la cité sainte.
Judith Suminwa face aux fidèles kimbanguistes
Au sortir de leur entretien, la Première Ministre et le chef spirituel de l’Eglise kmbanguiste ont échangé avec les nombreux fidèles présents.
Prenant la parole, la Première Ministre n’a pas caché sa fierté d’être sur la terre de ses ancêtres et de partager des moments de joie et de prière avec les fidèles kimbanguistes.
« J’ai l’immense plaisir d’être devant Sa Divinité ainsi que devant vous, fidèles Kimbanguistes. J’en profite pour vous transmettre les salutations du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui m’a donné l’autorisation de pouvoir me rendre en terre sainte de Nkamba. En tant que Première Ministre, c’est une fierté pour moi d’être venue à Nkamba », s’est-elle exclamée.
L’arrivée de la Cheffe du Gouvernement à Nkamba est une preuve de considération pour l’Eglise kimbanguiste et ses fidèles. Cette visite de la Première Ministre, qui était très attendue, est également perçue comme un signe de renforcement des liens séculaires entre l’Etat et l’Eglise kimbanguiste. Fondée en 1921 par le prophète Simon Kimbangu, l’Eglise kimbanguiste joue un rôle essentiel dans la vie religieuse et sociale du pays.
Que veut dire «…ce n’est que le début » glissé dans le discours sur l’état de la Nation ! Doit-on déduire : depuis 2019 ?
Coincé entre la phrase “quelques exemples de projets qui fleurissent aux quatre coins du pays” et l’exhortation “Notre belle République Démocratique du Congo poursuit sa marche en avant…”, ce go passerait inaperçu. Pourtant, il pourrait s’avérer le message-clé du dernier discours en date de Félix Tshisekedi !
En toute logique, un discours sur l’état de la nation comprend une partie consacrée à rendre compte de la gouvernance institutionnelle depuis le dernier discours et une autre partie à faire des projections. En l’espèce, s’agissant de Félix Tshisekedi, le discours du 11 décembre 2024 devait passer en revue les projections du message sur l’état de la Nation du 14 novembre et du programme de la campagne électorale de 2023 ainsi que celles des programmes d’investiture du Président de la République et du Gouvernement Judith Sumwinua en 2024. Soit quatre textes !
Réorganiser ses sources d’information
Y-a-t-il eu suivi ? Libre à chacun de se prononcer après les exemples suivants :
1. Projet du port en eaux profondes de Banana.
Oublié dans le discours du 14 novembre 2023, ce projet n’est pas évoqué dans celui du 11 décembre 2024. Pourtant, avec tout ce qui se dit autour du «Corridor de Lobito», le Président de la République aurait dû aborder ce sujet, ne serait-ce que pour rassurer les Congolais.
2. Zones Spéciales Economiques.
Dans le discours du 14 novembre 2023, Félix Tshisekedi déclare exactement ceci : «La matérialisation des ZES a été rendue effective par l’inauguration de la première usine de production des carreaux et faïences ‘made in Congo’ dans la zone économique de Maluku pour l’approvisionnement de la ville de Kinshasa et de ses environs. Ces ZES d’une superficie totale de 880 hectares compte, pour le moment, six entreprises agréées pour la production de divers biens ou encore de produits alimentaires». Dans le discours du 11 décembre 2024, il se limite, s’agissant de cette zone, à noter la mise en activité de l’usine de fabrication des carreaux et faïence et de l’usine de production de la gamme Pepsi Cola. Pas un mot sur les 4 autres projets. Mieux, aucune allusion à un quelconque investissement dans 5 des 6 ZSE annoncées en 2019 et réparties selon la configuration des 6 provinces du Congo Belge.
3. Centrales électriques de Tubi Tubidi et de Muovo.
Dans le discours sur l’état de la nation du 14 novembre 2023, le Président de la République affirme :«L’inauguration dans les prochains jours des lignes de transport et réseau de distribution de la centrale de Tubi Tubidi et la centrale de Muovo qui permettra l’électrification des villes et agglomérations du Kasaï Central”. En 2024, il se contente de dire : «La mise en charge des lignes de transport et réseau de distribution de la centrale de Tubi Tubidi et la centrale de Muovo pour l’électrification de Biya, Miabi, Katende, Kabeya-Kamwanga et amélioration de la desserre dans la ville de Mbuji-Mayi». Aucune allusion à la promesse d’inauguration.
4. Création de 6.400.000 emplois jeunes.
Le 3 avril 2024, à l’ouverture des travaux de matinée de l’emploi organisée par l’Onem (Office national de l’emploi), le Chef de l’Etat prend cet engagement pour son second quinquennat. Dans le discours sur l’état de la nation du 11 décembre, pas un mot sur cette question après la «vérité de Kalemie» ayant refroidi l’enthousiasme de la jeunesse de Tanganyika en particulier, de la jeunesse congolaise en général. Effectivement, l’État ne crée pas d’emplois. Il crée seulement les conditions qui les favorisent. Notamment la sécurité juridique et judiciaire pour les investisseurs qui, du reste, n’aiment pas le bruit des bottes.
5. Réhabilitation des 38.000 km des routes de desserte agricole.
«Pour l’année 2025, avec le Gouvernement, je m’engage à : réhabiliter 38.000 km de routes de desserte agricole prévus dans le PDL-145 T et de 11.423 km de routes prioritaires supplémentaires en un an», dit Félix Tshisekedi. Or, le 14 novembre 2013, il s’était engagé «également à réhabiliter et à entretenir 10.000 kilomètres de routes de desserte agricole par an à travers les 145 territoires en guise d’alignement à l’initiative présidentielle prioritaire concernant les routes de desserte agricole du PDL 145 T». Pas un mot sur le premier engagement.
Absence justement de coordination, donc de suivi
A la lumière de ce quelques exemples, entendre le Président de la République se satisfaire des actions menées jusque-là et dire aux Congolais «ce n’est que le début» pourrait faire croire à d’aucuns que depuis janvier 2019, c’est seulement maintenant, en 2024, que les bonnes choses commencent pour le Congo. Preuve de la remise en question, par lui-même, du bilan positif du mandat 2018-2023, aveu tacite que les «acquis à préserver» ne concernaient que vaguement “Le Peuple D’abord”.
A dire vrai, le problème réel auquel est confronté le régime Udps/Usn est que des mains inexpertes (tous domaines confondus) développent dans la gouvernance institutionnelle l’esprit «BNB» (Bord Na Biso) et «TNB» (Tour Na Biso) sur fond de «TO» (Tosa Obika), anéantissant l’effort de vigilance dans le chef des certains “communicateurs”.
Ces mains sont parvenues non seulement à réduire tous les autres Alliés (Mlc, Unc, Afdc, transfuges Fcc) à la figuration, mais aussi à les exposer de vouloir piéger Félix Tshisekedi. Ceci en aval.
En amont, il y a un sérieux problème de connexion entre différentes structures spécialisées de la Présidence de la République, particulièrement au niveau des collèges et à celui des services spécialisés.
En toute logique, un projet de discours sur l’état de la Nation ne peut atterrir sur la table du Chef de l’Etat que lorsque des éléments en provenance des ministères, via le cabinet du Premier ministre, sont passés au peigne fin par ces collèges et services, sous la coordination du CPVS (Conseil Présidentiel de Veille Stratégique).
Aussi, au regard des exemples repris ci-dessus, s’il est un fait à déplorer, c’est celui d’absence justement de coordination, donc de suivi. D’où l’impression que donne Félix Tshisekedi d’être toujours dans des promesses pendant qu’il est attendu sur le terrain de : “J’ai promis, j’ai réalisé !”. Ou aussi : “J’ai promis, je n’ai pas réalisé à cause de…”.
PROCHAINEMENT : “Constant Mutamba serait-il en pleine usurpation de la qualité de chef de file de l’Opposition ?
Omer Nsongo die Lema
Constant Mutamba : Opposant-Gouvernant ! Où ? Encore et toujours en RDC…
Serait-on en présence d’une usurpation de qualité ? Ministre d’État en charge de la Justice – entendez gardien du temple du Droit et de la Loi en RDC – Constant Mutamba a tenu un meeting le 14 décembre 2024 à Tshangu (Est de Kinshasa), en se prévalant de sa qualité de chef de file de l’Opposition républicaine. Sauf cas contraire, la branche qu’il anime doit son existence à la loi n°07/008 du 04 décembre 2007. Celle-ci ne fait nullement la distinction entre «Opposition radicale», «Opposition modérée», «Opposition républicaine», «Opposition populaire», «Opposition démocratique» ou «Opposition patriotique». Elle globalise l’Opposition politique. Au cours de son meeting, Constant Mutamba a pris position pour toutes les initiatives du régime auquel il appartient : changement de la Constitution, rejet de tout dialogue avec le M23, exécution de la peine de mort, etc.
En pleine usurpation de qualité d’opposant
Juriste de formation et de profession, il n’est pas sans savoir que la loi définit aux articles 2 et 4 la qualification de l’Opposition.
L’énoncé de l’article 2 est : «Aux termes de la présente Loi organique, il faut entendre par Opposition politique le parti politique ou le regroupement des partis politiques qui ne participent pas à l’Exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain ou local. L’Opposition politique est parlementaire ou extraparlementaire selon qu’elle exerce au sein ou en dehors d’une Assemblée délibérante».
Celui de l’article 4 : «Est réputé avoir renoncé au statut de l’Opposition politique, le parti politique ou le regroupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l’Exécutif aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local».
De qui précède, Constant Mutamba ne se trouve dans aucun des deux cas de figure ! S’il est de l’Opposition républicaine comme il se déclare, c’est qu’il est de l’ Opposition légale. Et la loi est catégorique : est de l’Opposition le parti ou le regroupement politique qui ne participe pas à l’Exécutif, voire ne soutient pas le programme de ce dernier aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local.
Or, son acceptation, en qualité de ministre d’État, de partager les responsabilités de l’Exécutif à tous ces niveaux équivaut à renoncer au statut de l’Opposition. Il n’y a pas matière à débat.
Par voie de conséquence, Constant Mutamba est en pleine usurpation de qualité d’Opposant.
On est de plain-pied dans un mandat électif
Dans son discours d’investiture du 20 janvier 2024, s’adressant à l’Opposition, Félix Tshisekedi a pris l’engagement de finaliser le processus de désignation de son porte-parole. «…j’exhorterai au Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition, que cette dernière voudra bien désigner, conformément à la Constitution», a-t-il déclaré même 11 mois après, il ne l’a pas encore fait.
On sait qu’avant et après cette investiture, il y a eu dans le chef des Opposants une tentative de s’appliquer les articles 17 à 21 de la loi concernée. Sans poids au sein de l’Opposition parlementaire, Martin Fayulu, Adolphe Muzito et Delly Sessanga ont bloqué la procédure favorable à Moïse Katumbi, seul Opposant à avoir une vingtaine de députés nationaux à l’Assemblée nationale.
Que va-t-il se passer lorsque cette procédure sera relancée par le Chef de l’Etat ou quelqu’un d’autre ? Verra-t-on Constant Mutamba se prévaloir de sa qualité de chef de file de l’Opposition républicaine pour briguer également le poste de porte-parole alors que l’électorat est majoritairement acquis à Moïse Katumbi, ou tout au moins à Ensemble ? Ou plutôt va-t-il se limiter à évoluer dans l’électorat. Quelles astuces va-t-il utiliser contourner la loi ?
Dans un débat sur Facebook, les pro-mutombo a fait allusion à Bruno Tshibala et à Samy Badibanga, tous deux de l’Udps/Tshisekedi, devenus Premiers ministres sous Joseph Kabila l’un en 2016-17, l’autre en 2017-2018.
La précision à faire est qu’entre 2016 et 2018, on n’était pas dans un mandat électif. On était dans une Transition. Aujourd’hui, on est de plain-pied dans un mandat électif et pas dans une Transition.
L’histoire, dit-on, est un éternel recommencement
En attendant, on devrait tout de même s’interroger sur les vraies raisons du refus de Constant Mutamba de rejoindre l’Usn qui, pourtant, porte via l’Udps la vision de Félix Tshisekedi ! Ne pas y adhérer suscite le soupçon.
On en déduirait facilement un stratagème de ne pas assumer la responsabilité des conséquences du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi s’il s’avère négatif, Constant Mutamba ne voulant pas être solidaire des Kamerhe, Bemba et autres Bahati.
L’Histoire, dit-on, est un éternel recommencement. Cette blague – car c’en est une – de « Gouvernant-Opposant », le pays en a fait les frais dans la foulée de la Conférence nationale souveraine entre 1991 et 1993 avec un Premier ministre, en la personne d’Etienne Tshisekedi, qui revendiquait en même temps le poste de chef de file de l’Opposition.
La suite est connue : l’Afdl était venue (nous) surprendre dans un débat stérile qui, d’ailleurs, affectera la Révolution-Pardon puisque le lider maximo voulait imposer aux nouvelles autorités le schéma de la Cns. Même une décennie après, le Dialogue intercongolais en aura des frémissements ! Le débat en cours sur la re-visitation de la Constitution également.
(Re)voir alors certains Congolais applaudir et encourager Constant Mutamba dans la démarche de s’ériger en digue (comme) pour empêcher la véritable Opposition à occuper son espace naturel amène les têtes pensantes à se demander si seulement, par ces temps de flottement, on prend conscience du ridicule dans lequel on installe le pays, pour si peu !
C’est dans la gestion des petites choses que se jauge la capacité d’en gérer des grandes, dit-on.
Si on ne sait pas gérer le cas Constant Mutamba résolu évoluer en pleine illégalité, comment peut-on espérer en gérer les grands, notamment ceux qui, selon les règles établies, sont carrément en marge de la légalité !
Suivez mon regard…
Omer Nsongo die Lema
Tête-à-tête Denis Sassou N’Guesso- Félix Tshisekedi
Le président Félix Antoine Tshisekedi et en terre congolaise. Il est actuellement en tête-à-tête avec son homologue, le président Denis Sassou N’Guesso, pour une durée prévue de plus de deux heures.
Ce moment de dialogue entre les deux chefs d’État est crucial pour renforcer les relations bilatérales. À l’issue de cette rencontre, un point de presse sera animé par les présidents, permettant ainsi de partager les résultats de leurs échanges au professionnel des médias.
Nous reviendrons sur cette rencontre dans nos prochaines éditions pour plus des détails supplémentaires avec Roch BOUKA notre correspondant à Brazzaville qui suit cette visite de travail du président Félix Antoine Tshisekedi en République du Congo.