Goma : Un accident de circulation fait un mort et deux blessés

Le drame s’est produit les avant-midi de ce mardi 24 décembre sur le tronçon routier ULPGL-Kituku, au quartier Kyeshero, dans la ville de Goma au Nord-Kivu à Goma où un camion-citerne a percuté un bon nombre des véhicules en causant la mort d’une personne et deux blessés.

Une cliente d’un motard a succombé sur place alors que le motard, lui, est dans une situation critique selon les témoins.

 

La même source précise qu’un problème de frein serait la cause principale de cet accident mortel .

 

Le chauffeur du grand camion, qui est à la base de cet accident, qui tentait de se soustraire du lieu du drame a été appréhendé par les éléments de la Police qui étaient déjà sur le lieu.

 

Les blessés ont été conduits dans un centre hospitalier le plus proche pour une prise en charge appropriée.

 

Osk




Traque des rebelles Mobondo au Kwango : l’armée neutralise 3 insurgés et récupère un colis des gris-gris

La lutte contre le phénomène Mobondo se poursuit sans désemparer au Kwango. Un groupe d’insurgés, qui ont fait irruption le lundi 23 décembre sur la nationale numéro 1 dans son tronçon compris entre pont Kwango et la localité de Kabuba, territoire de Kenge dans la province du KWANGO, ont été chassés par les forces armées de la République Démocratique du Congo.

 

Selon le porte-parole de l’opération Ngemba, le capitaine Anthony Mwalushay, l’armée Congolaise est arrivée sur le lieu après que ces insurgés MOBONDO aient incendiés un mini-bus de marque Hiace en provenance de la ville de Kinshasa. Un affrontement s’en est suivi entre les militaires Congolais et ces rebelles qui étaient armés des fusils de chasse, d’une arme de guerre de type AK47 et machettes.

 

Le bilan des ces affrontements fait état des 3 insurgés neutralisés et un colis des gris-gris récupéré par l’armée Congolaise.

 

Cependant, du côté de l’armée régulière, deux soldats ont été légèrement blessés et évacués dans une structure sanitaire.

Les militaires Congolais ont poursuivi ces insurgés Mobondo qui ont pris fuite vers le village Kimpulumba où l’armée a mené une opération tout en évitant les dégâts collatéraux. Pour l’instant les opérations de fouilles continuent pour dénicher ces ennemis de la paix.

 

Osée kalombo




Kasaï : Le président fédéral adjoint du MLC au Kasaï tourne le dos à Jean-Pierre Bemba 

Le parti politique Dynamique pour la Transformation du Congo (DTC), du député national Théo Kazadi Muayila, continue d’attirer de nouveaux membres influents. Plusieurs nouvelles adhésions ont été enregistrées le lundi 23 décembre au bureau de la fédération du parti à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.

Le Docteur Albert Muela, ancien président fédéral adjoint du parti politique MLC de Jean-Pierre Bemba au Kasai à officiellement signé son adhésion à la DTC qu’il estime être centrée sur la transformation de la RDC, la cohabitation pacifique et l’unité nationale.

 

« Je quitte le MLC sans aucune tâche pour des convenances personnelles et aussi librement comme j’avais adhéré. J’ai été convaincu par l’idéologie et la vision de la DTC et je promets d’apporter le meilleur de moi-même. Désormais, mon président national Théo Kazadi pourra compter sur mon expérience pour développer et travailler pour l’intérêt général de notre pays », a déclaré Dr Albert Muela à la rédaction de Lequotidienrdc.com

 

D’autres personnalités ont aussi signé leur fiche d’adhésion, affirmant leur engagement à œuvrer pour l’intérêt général de la province du Kasaï et à soutenir la vision de Théo Kazadi. Il s’agit de Ntumba Monatshiebe, de Mbuyi Mukinayi, Ndala Ndayi, Kangombe Fortunat, Ngalamulume Ntumba, Banai Kayombo, Ngoma Moïse, Kabambi Diamalolo, Mashi Gigal, Katanga Kalala, Katsundsu Ngeleji Ambroise, Pelenge Minga Angel, Umba Kasanza Aimé, Mutamba Kawaya, Muela Mayenga Albert, Mwamba Tshiswaka David et Lunkamba Tshibuabua Crispin.

 

Cette vague d’adhésions représente une avancée significative pour la DTC, qui consolide sa position et son influence dans la région. Le parti s’emploie à rassembler et à mobiliser les forces vives du pays pour une transformation durable et pacifique du Congo.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Kongo central : Rebondissement du phénomène un crocodile à Luozi, un pêcheur échappe à la mort

Un pêcheur a échappé à la mort devant un crocodile ce lundi 23 décembre 2024 au village Nsonso Kimpaka dans le secteur de Mbanza Ngoyo à quelques 10 km de la cité de Luozi au Kongo central.

Le pêcheur s’est fait surprendre par un crocodile, alors que la rivière dans laquelle, il avait placé ses hameçons, n’était pas si profonde et personne ne pouvait imaginer la présence de cet animal dans ces eaux. L’homme a Miraculeusement réussi à se défaire du crocodile après avoir longuement lutté.

Cependant du côté de la société civile locale, on crie à la sorcellerie et on soupçonne l’animal d’appartenir à des personnes mal intentionnées.

Cette organisation citoyenne exige à l’état des sanctions contre les auteurs du rebondissement phénomène “un crocodile à Luozi”

‹‹ Le garçon avait placé les hameçons dans la rivière qui n’était pas même profonde , lorsqu’il a glissé sa main dans l’eau c’est alors que l’animal l’a attrapé. Heureusement il y avait à côté un arbre, et le garçon s’est accroché à l’ arbre et a pris un bâton et a pointé le crodille dans l’oeil et l’animal l’a lâché mais tout en continuant à le poursuivre . Mais l’animal avait réussi tout de même à emporté ces deux doigts. Même si on dit que la sorcellerie n’est pas reconnue , mais lorsque quelqu’un accepte et reconnaît cet acte, il faut qu’il soit poursuivi d’une manière d’une autre par la justice ›› a dit Jean BAWAWANA MUYANA coordonnateur de la société civile forces vives de Luozi.

Le pêcheur a été acheminé dans un centre de santé de place pour recevoir les soins appropriés.

Osk




La Chine travaillera avec d’autres pays du Sud global sur la crise ukrainienne : porte-parole

La Chine travaillera avec les autres membres du Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne pour contribuer à la réalisation de la paix dans un avenir proche, a déclaré lundi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La Chine, le Brésil, l’Algérie et d’autres membres du Sud global ont créé l’initiative en septembre.

Le groupe s’est à nouveau réuni à New York récemment, et des représentants de 17 pays du Sud global, dont la Chine, le Brésil, l’Algérie, l’Afrique du Sud et la Turquie, ont participé à la réunion, a indiqué Mme Mao lors d’un point de presse quotidien.

Le groupe a évalué la situation actuelle et les développements futurs de la crise ukrainienne et exprimé ses inquiétudes sur la récente escalade du conflit. Le groupe a réitéré les principes de respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, de respect des préoccupations légitimes des pays et de recherche de solutions pacifiques aux conflits internationaux, selon la porte-parole.

Ella a ajouté que le groupe avait appelé à la désescalade de la situation, soulignant l’importance d’éviter l’expansion du champ de bataille et l’escalade des hostilités. Le groupe a également exprimé son soutien à la recherche d’une solution politique globale et durable à la crise ukrainienne par des moyens diplomatiques fondés sur la Charte des Nations unies et le droit international, ainsi que son soutien au rôle constructif des pays du Sud global pour y parvenir.




La Chine exhorte les Philippines à retirer le système de missiles Typhon comme elles s’y sont engagées publiquement

La Chine s’oppose fermement au déploiement par les Etats-Unis d’un système de missiles à moyenne portée aux Philippines, et exhorte les Philippines à corriger leurs erreurs le plus rapidement possible et à retirer sans tarder le système de missiles Typhon comme elles s’y sont engagées publiquement, a déclaré lundi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

L’armée philippine aurait annoncé lundi qu’elle envisageait d’acquérir le système de missiles américain Typhon pour protéger ses intérêts maritimes. En réponse, Mme Mao a déclaré lors d’un point de presse quotidien que la Chine s’opposait fermement au déploiement par les Etats-Unis du système de missiles à portée moyenne aux Philippines, et qu’elle avait clairement exprimé cette opposition à plusieurs reprises.

Elle a ajouté que les Philippines, en introduisant cette arme stratégique offensive, permettent à un pays extérieur à la région d’alimenter les tensions et les antagonismes dans cette région, et d’inciter à la confrontation géopolitique et à la course aux armements.

Une telle démarche est provocatrice et dangereuse, et c’est un choix extrêmement irresponsable vis-à-vis de leur propre peuple et des peuples de tous les pays d’Asie du Sud-Est, de l’histoire et de la sécurité régionale, a-t-elle indiqué.

“Ce dont la région a besoin, c’est de la paix et de la prospérité, et non d’un système de missiles ou d’une confrontation. Nous exhortons une fois de plus les Philippines à tenir compte de l’appel des pays de la région et de leurs peuples, à corriger leurs erreurs le plus rapidement possible, à retirer rapidement le système de missiles Typhon, comme elles s’y sont engagées publiquement, et à cesser de s’engager sur la mauvaise voie”, a souligné Mme Mao.




Le ministère chinois de la Défense nationale condamne les ventes d’armes américaines à Taiwan

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale a condamné lundi les ventes d’armes américaines à la région de Taiwan, réaffirmant que la question de Taiwan était la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines.

Le porte-parole, Wu Qian, a fait ces remarques en réponse à une question des médias concernant les récentes annonces américaines d’assistance militaire et de ventes d’armes à la région de Taiwan.

La Maison Blanche a annoncé le 21 décembre une assistance militaire d’une valeur de 571,3 millions de dollars à Taiwan. Le Département de la défense des Etats-Unis a annoncé le même jour que le Département d’Etat avait approuvé des ventes d’armes à l’île portant sur 295 millions de dollars.

M. Wu a souligné que ces ventes d’armes à Taiwan violaient gravement le principe d’une seule Chine et des trois communiqués conjoints sino-américains, qui constituent les fondements des relations sino-américaines.

Il a critiqué les Etats-Unis pour avoir violé leur engagement politique de ne pas soutenir l'”indépendance de Taiwan” et pour avoir poussé Taiwan vers le danger de guerre.

“Nous exhortons la partie américaine à cesser immédiatement l’assistance militaire et les ventes d’armes à Taiwan, et à rompre ses liens militaires avec la région”, a déclaré M. Wu.




Conseil de sécurité: Blinken se félicite du partenariat avec le Maroc sur l’Intelligence artificielle

Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a mis en avant devant le Conseil de sécurité des Nations Unies le lancement par le Maroc et les Etats-Unis du Groupe des Amis de l’ONU sur l’Intelligence artificielle pour promouvoir et coordonner les efforts en matière de coopération numérique, notamment en ce qui concerne l’IA.

«Cet été, les États-Unis et le Maroc ont créé un Groupe aux Nations Unies, ouvert à tous les États membres, où des experts de toutes les régions partagent les meilleures pratiques pour l’adoption de l’Intelligence artificielle », a indiqué M. Blinken, qui présidait un débat ministériel tenu récemment au Conseil de sécurité sur le rôle de l’Intelligence artificielle dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

«C’est un véritable progrès», a relevé le chef de la diplomatie américaine lors de cette réunion organisée par les Etats-Unis, qui assurent la présidence du Conseil pour le mois de décembre, en vue de favoriser la réflexion sur les technologies émergentes et les efforts entrepris par les États membres pour faire progresser le dialogue mondial sur les opportunités et les défis qu’elles présentent.

En juillet dernier, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, l’ambassadeur Omar Hilale, a procédé avec son homologue américaine, Linda Thomas-Greenfield, au lancement du Groupe des Amis sur l’Intelligence artificielle pour le développement durable, qui regroupe actuellement plus de 70 Etats membres quelques mois après sa création.

Le lancement de ce Groupe survient suite à l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la première résolution onusienne sur l’IA 78/265, initialement co-facilitée par le Maroc et les Etats-Unis et co-parrainée par 125 Etats membres jusqu’au jour de son adoption.

Le choix porté sur le Maroc pour co-présider ce Groupe des aAmis avec les Etats-Unis renseigne sur la crédibilité, la confiance et le respect dont jouit le Maroc à l’échelle onusienne et internationale, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de même qu’il témoigne de la solidité et la force du partenariat stratégique et multidimensionnel entre Rabat et Washington.

Selon un rapport publié par l’Agence française de développement (AFD) en novembre dernier, intitulé «AI Investment Potential Index (AIIPI) », le Maroc est classé première destination africaine offrant le meilleur potentiel d’investissement dans le domaine de l’intelligence artificielle.




L’Afrique est capable de s’ériger en modèle pour bâtir un monde plus juste et équilibré (Driss Lachgar)

L’Afrique est capable de s’ériger en locomotive de développement durable et en nouveau modèle pour bâtir un monde plus juste et équilibré, à la faveur de son grand potentiel et de ses opportunités prometteuses, a affirmé, samedi à Rabat, le Premier Secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Driss Lachgar.

Intervenant dans le cadre du Congrès de l’Internationale socialiste, qui se tient samedi et dimanche à Rabat, M. Lachgar a expliqué que l’emplacement stratégique de l’Afrique lui permet de “faire partie de la solution” aux crises que connait le monde, grâce aux ressources naturelles immenses du continent, ses potentialités humaines jeunes et ambitieuses, ainsi que ses opportunités économiques à saisir.

Il a relevé que le mouvement socio-démocrate ambitionne de bâtir un monde qui consacre la souveraineté nationale des Etats et préserve l’intégrité de leurs territoires, loin des ingérences étrangères ou de toute hégémonie économique et politique. Il s’agit d’”un monde où chacun jouit d’une véritable justice pour le partage des richesses, et où l’économie devient un moyen pour la réalisation d’un développement collectif”, a-t-il dit.

D’autre part, M. Lachgar a souligné que le Maroc a érigé un modèle démocratique singulier au niveau régional et continental, faisant du Royaume un pilier de stabilité régionale et continentale.

Il a également relevé la mise en œuvre par le Royaume de grands projets structurants visant à réaliser un développement global et durable, plaçant le citoyen au cœur des priorités et prenant en compte les spécificités des différentes régions, permettant ainsi de réduire les disparités sociales et économiques.

Le Premier Secrétaire de l’USFP s’est arrêté, par ailleurs, sur les défis politiques, économiques et sécuritaires qui menacent aujourd’hui la sécurité et la stabilité des sociétés à travers le monde, notamment la migration irrégulière, le terrorisme et la traite des êtres humains, appelant à l’adoption de stratégies globales qui s’attaquent aux causes profondes de ces phénomènes, telles que la pauvreté, la marginalisation sociale et l’instabilité politique.

En outre, M. Lachgar a estimé que les défis majeurs que connait actuellement le monde “nécessitent des positions fermes et une vision équitable”, citant en particulier la cause palestinienne qui est l’un des conflits politiques et humanitaires les plus vieux de l’histoire moderne.

Le Congrès de l’Internationale socialiste, qui se tient sous le thème “Solutions progressives pour un monde en mutation”, rassemble des représentants des partis sociaux-démocrates, socialistes et travaillistes membres de l’Internationale.

Les participants à ce conclave se penchent sur des sujets aussi diversifiés que la “radicalisation, paix et promotion de la sécurité des personnes”, “le pacte de l’avenir comme outil pour un nouvel internationalisme” et “l’impact socioéconomique des changements climatiques et des désastres naturels”.




SM le Roi Mohammed VI présidé une séance de travail consacrée à la question de la révision du Code de la Famille

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, lundi au Palais Royal à Casablanca, une séance de travail consacrée à la question de la révision du Code de la Famille.

Cette séance intervient après que l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille a soumis à Sa Majesté le Roi, suite à la fin de sa mission dans le délai imparti, un rapport comportant plus de 100 propositions d’amendement, et après que Sa Majesté le Roi, Amir Al-Mouminine, a bien voulu saisir le Conseil supérieur des Oulémas concernant certaines propositions relatives à des textes religieux au sujet desquelles le Conseil a émis un avis légal.

Elle intervient également après que SM le Roi, que Dieu Le glorifie, a procédé aux arbitrages nécessaires quant aux questions à propos desquelles l’Instance a émis plus d’un avis ou celles dont la révision a nécessité le recours à l’avis de la Charia, lesquels arbitrages Royaux ont donné la priorité aux choix qui cadrent avec les référentiels et les finalités définis dans la Lettre Royale adressée à Monsieur le Chef du gouvernement, ainsi que ceux fixés par les normes régissant l’action de l’Instance, à leur tête la norme de “Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé”.

Au cours de cette séance, le ministre de la Justice, Monsieur Abdellatif Ouahbi, en sa qualité de membre de l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille, a présenté devant Sa Majesté le Roi un exposé sur la démarche et la méthodologie de travail de l’Instance, particulièrement les séances d’écoute et d’audition organisées par l’Instance ainsi que les plus importantes propositions qui en ont découlé, qu’elle a incluses dans son rapport précité, en plus des finalités escomptées de celles-ci.

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Monsieur Ahmed Toufiq, a exposé, en sa qualité de membre du Conseil supérieur des Oulémas, les conclusions de l’Avis du Conseil qui ont établi le fondement légal essentiel de certaines propositions de l’Instance et pris en compte le principe de la Maslaha (l’intérêt) pour trouver des solutions conformes à la Charia concernant d’autres propositions. Ceci a représenté une occasion de mettre en valeur la capacité de l’Ijtihad constructif dans la déduction des règles de la Charia, le juste milieu et la modération de l’Ecole marocaine du Fiqh, qui puise ses fondements dans les constantes religieuses du Royaume.

Dans ce cadre, Sa Majesté le Roi, Amir Al-Mouminine, a appelé le Conseil supérieur des Oulémas à poursuivre la réflexion et à adopter l’Ijtihad constructif sur la question de la famille, à travers la création d’un cadre approprié au sein de sa structure, en vue d’approfondir la recherche au sujet des problématiques du Fiqh liées aux évolutions que connaît la famille marocaine, et qui exigent des réponses novatrices en phase avec les exigences de l’heure.

En vue de clarifier les principaux contenus de la révision du Code de la Famille, le Souverain a chargé, lors de cette séance, Monsieur le Chef du gouvernement et Messieurs les ministres de communiquer avec l’opinion publique et de la tenir informée des nouveautés de cette révision, dont le gouvernement veillera, dans des délais raisonnables, à élaborer et formuler dans le cadre de l’initiative législative, conformément aux dispositions constitutionnelles y afférentes.

Concernant la phase législative de la révision du Code de la Famille, et les discussions et votes qui s’ensuivront dans les deux Chambres du Parlement, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a rappelé les référentiels et les fondements devant l’encadrer, tels que contenus dans la Lettre Royale précitée. Il s’agit des principes de justice, d’égalité, de solidarité et de cohérence prônés par la Sainte religion de l’Islam, ainsi que des valeurs universelles émanant des conventions internationales ratifiées par le Maroc.

Sa Majesté le Roi a également souligné la nécessité de garder à l’esprit la volonté de réforme et d’ouverture sur le progrès, voulue par le Souverain à travers le lancement de cette initiative prometteuse de réforme, vingt ans après la mise en œuvre du Code de la Famille, et de garantir la protection de la famille sur les plans juridique, social et économique.

Le Souverain a insisté également sur l’impératif de percevoir la teneur de la réforme dans un cadre de complémentarité, en ce sens qu’elle ne favorise pas une partie au détriment de l’autre, mais concerne la famille marocaine, qui constitue la “cellule de base de la société”, ce qui implique de veiller à l’élaboration de tout ce qui précède sous forme de règles juridiques claires et intelligibles, afin d’éviter les lectures judiciaires contradictoires et les cas de conflit dans leur interprétation.

Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également attiré l’attention quant à l’impératif d’accorder l’intérêt nécessaire à tous les autres prérequis appuyant et renforçant la révision du Code de la Famille, qu’il s’agisse de la consolidation de l’expérience de la justice de la famille, de la révision des textes législatifs et réglementaires y afférents à la lumière des nouvelles dispositions constitutionnelles, ou de l’élaboration de programmes de sensibilisation permettant aux citoyennes et citoyens d’accéder à la loi et de mieux assimiler leurs droits et obligations.

Ont assisté à cette séance de travail, le Chef du gouvernement, Monsieur Aziz Akhannouch, le ministre de la Justice, Monsieur Abdellatif Ouahbi, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Monsieur Ahmed Toufiq, et la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Madame Naima Ben Yahia”.