Un triplé d’Abou Ali permet à Al Ahly d’exploser Belouizdad

Le champion en titre Al Ahly d’Égypte a envoyé une puissante déclaration d’intention en Ligue des champions CAF TotalEnergies. Le triplé de Wessam Abou Ali Lui a permis de s’imposer largement 6-1 face CR Belouizdad dimanche.

Il s’agit de la plus large victoire de la phase de groupes jusqu’à présent, ce qui réaffirme la détermination d’Al Ahly à conserver son titre.

Jouant au stade international du Caire, Al Ahly a été surpris en début de match par un but de Mahious qui a donné l’avantage à Belouizdad à la 21e minute.

Les hôtes ont égalisé juste avant la mi-temps grâce à Abou Ali, donnant le ton de leur écrasante domination en deuxième mi-temps.

Abou Ali s’est offert un récital avec deux autres buts époustouflants, dont un coup franc précis à la 51e minute et une frappe lointaine à la 84e.

Hussein El Shahat a également marqué, ainsi que Percy Tau dont le tir parti de l’extérieur de la surface de réparation a permis de conclure une prestation électrisante.

Emam Ashour a ajouté un sixième but dans le temps additionnel, enflammant le public local passionné et s’est vu décerner un carton jaune pour célébration excessive.

Belouizdad, qui occupe désormais la troisième place du groupe C avec trois points, a eu du mal à faire face à l’attaque pressante d’Al Ahly.

Malgré des occasions sporadiques, notamment les tentatives contrées de Mahious, l’équipe algérienne n’a pas réussi à revenir.

Cette victoire propulse Al Ahly en tête du groupe C avec sept points, deux de plus que les Orlando Pirates, qui ont fait match nul contre le Stade d’Abidjan lors de l’autre match de la troisième journée du groupe la semaine dernière.

Belouizdad devra affronter une bataille difficile au match retour.

Avec cette victoire éclatante, Al Ahly a montré qu’il reste un candidat sérieux à sa propre succession dans cette compétition rendue à la moitié Renta phase aller.




Financement du développement : des économies en souffrance

Au départ, pourtant, l’idée était audacieuse, et le slogan accrocheur (a) : From Billions to Trillions, ou « des milliards aux milliers de milliards de dollars ». Il y a dix ans, alors que les capitaux privés affluaient vers les économies en développement, les gouvernements et les institutions de développement y ont vu une aubaine pour donner un coup d’accélérateur à la réduction de la pauvreté et aux autres objectifs de développement. « La bonne nouvelle, c’est que l’épargne mondiale se chiffre à 17 000 milliards de dollars, et que les liquidités atteignent des records historiques », peut-on lire dans un document de stratégie (a) phare publié à l’époque.

La mauvaise nouvelle, c’est que cette vision s’est révélée une chimère, et que l’on a assisté au contraire à un bouleversement du paysage du financement du développement. Depuis 2022, les créanciers privés étrangers ont reçu (a) près de 141 milliards de dollars de plus en paiements au titre du service de la dette contractée par des emprunteurs publics des économies en développement que ce qu’ils ont déboursé en nouveaux financements.

Dans ce paysage, la Banque mondiale et les autres institutions multilatérales font figure de grande exception : en 2022 et 2023, elles ont injecté près de 85 milliards de dollars de plus par rapport aux remboursements perçus au titre du service de la dette. Les institutions multilatérales ont ainsi été investies d’un rôle pour lequel elles n’ont pas été pensées. Elles font désormais office de prêteur en dernier ressort et les ressources limitées dont elles disposent pour financer un développement de long terme viennent compenser le retrait des autres créanciers.

L’année dernière, les institutions multilatérales représentaient environ 20 % de l’encours de la dette extérieure à long terme des économies en développement, soit cinq points de plus qu’en 2019. Au sein de la Banque mondiale, l’Association internationale de développement (IDA) assure aujourd’hui près de la moitié (a) de l’aide au développement fournie par les institutions multilatérales aux 26 pays les plus pauvres. Et en 2023, un tiers de l’ensemble des flux nets de créances vers les pays éligibles à l’aide de l’IDA provenait de la Banque mondiale, soit un montant de 16,7 milliards de dollars, plus de trois fois supérieur à celui d’il y a dix ans.

Ces évolutions sont le reflet d’un système financier défaillant. Les capitaux — tant publics que privés — étant essentiels au développement, les progrès à long terme dépendront dans une large mesure de la reprise des flux de capitaux dont ont profité la plupart des pays en développement au cours de la première décennie de ce siècle. Mais il est indispensable de remédier au déséquilibre qui prévaut aujourd’hui entre risque et rendement, où les institutions multilatérales et les créanciers publics assument la quasi-totalité des risques, tandis que les créanciers privés récoltent la quasi-totalité des bénéfices.

Lorsque les taux d’intérêt mondiaux ont grimpé en flèche en 2022 et 2023, entraînant un grave alourdissement de la dette des pays les plus pauvres, la Banque mondiale a agi comme à son habitude. Au lieu de continuer à fournir des prêts à faible taux d’intérêt aux pays présentant un risque élevé de surendettement, elle s’est plutôt tournée vers les dons. Elle a également augmenté le montant global de ses financements en faveur de ces pays, en les assortissant généralement de conditions de remboursement généreuses, avec des échéances comprises entre 30 et 50 ans. Mais les créanciers privés, eux, se sont désengagés, en bénéficiant de taux d’intérêt élevés qui compensent totalement leurs risques d’investissement.

En l’absence d’un système mondial prévisible pour la restructuration de la dette, la plupart des pays en difficulté ont choisi de tenir bon plutôt que de faire défaut et de courir le risque d’être indéfiniment exclus des marchés financiers mondiaux. Dans certains cas, les nouveaux financements venus de la Banque mondiale sont rapidement ressortis du pays pour rembourser (a) des créanciers privés.

En 2023, les pays en développement ont dépensé un montant inédit de 1 400 milliards de dollars (soit près de 4 % de leur revenu national brut) rien que pour assurer le service de leur dette. Alors que les remboursements du principal sont restés stables — à environ 951 milliards de dollars —, les paiements d’intérêts ont augmenté de près d’un tiers et se sont élevés à 406 milliards de dollars environ. Avec, pour de nombreux pays en développement, des effets dévastateurs sur les ressources disponibles pour des domaines essentiels à la croissance et au développement à long terme, tels que la santé et l’éducation.

La pression financière est particulièrement aiguë dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, autrement dit ceux qui sont éligibles aux prêts de l’IDA. Dans ces pays, les charges d’intérêt sur la dette extérieure ont été multipliées par quatre depuis 2013, pour atteindre un niveau record de 34,6 milliards de dollars en 2023. En moyenne, les paiements d’intérêts des pays IDA s’élèvent aujourd’hui à près de 6 % de leurs recettes d’exportation, une proportion qui n’a pas été observée depuis 1999 et qui va même jusqu’à 38 % pour certains d’entre eux. Il n’est pas étonnant que plus de la moitié des pays admis à emprunter à l’IDA soient en surendettement ou fortement menacés de l’être, ni que les créanciers privés battent en retraite.

Ce que cela signifie, c’est que les pays les plus pauvres du monde ne souffrent pas tant de problèmes de liquidités que d’une crise de solvabilité qui se propage dangereusement. Il serait facile de gagner du temps en accordant à ces pays les financements tout juste nécessaires pour les aider à honorer leurs échéances immédiates. Cela ne ferait en réalité que prolonger leurs souffrances. S’ils veulent parvenir à réduire le fardeau de leur dette, ces pays doivent croître plus rapidement. Or, pour cela, il faut des investissements plus importants. Compte tenu du poids écrasant de leur dette, il y a peu de chances que cela se produise. Sur la base des tendances actuelles, leur capacité de remboursement ne sera jamais rétablie.

Il faut se rendre à l’évidence : un allégement de la dette est nécessaire pour permettre aux pays les plus pauvres surendettés d’avoir une chance de connaître une croissance économique soutenue et une prospérité durable. Le système mondial doit évoluer pour répondre aux enjeux du 21e siècle et garantir à toutes les économies en développement des conditions de prêt équitables. Les emprunteurs souverains devraient bénéficier de ne serait-ce que quelques-unes des protections que les législations nationales accordent habituellement aux entreprises et aux personnes surendettées. Les créanciers privés qui consentent aux pays pauvres des prêts risqués et assortis de taux d’intérêt élevés devraient assumer une juste part des coûts lorsque leur placement tourne mal.

Dans un contexte de méfiance internationale croissante, il sera difficile d’instaurer ces principes. Ils sont pourtant indispensables car, sans eux, tous les grands objectifs de développement resteront compromis, risquant d’être soumis au même sort que la promesse des « milliers de milliards de dollars ».

Ce billet a initialement été publié en anglais sur Project Syndicate.




Vers la relance des travaux de construction de la centrale de Grand Katende

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a fait le point du nouveau scope sur la relance des travaux de construction de la centrale de Grand Katende ainsi que les lignes de transport et réseaux de distribution associés.

En effet, la République Démocratique du Congo ayant constaté que l’option de financement avec les Fonds Exim Bank de l’Inde ne lui permet pas de redémarrer dans l’immédiat et d’achever dans un temps raisonnable ce projet, le financement sur fonds propres du pays a été identifié, après plusieurs échanges au sein du Gouvernement, comme la meilleure option. Car, ses avantages sont mieux adaptés et souples par rapport aux procédures liées aux accords de prêts.

Cette option va permettre la reprise des travaux et leur achèvement en temps raisonnable afin de soulager la population et de booster l’économie de l’espace Grand Kasaï et des provinces voisines par la création de milliers d’emplois dans ses phases de construction et d’autres emplois en phase d’exploitation, etc.

Soutenant les avantages de cette option, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a précisé que le projet sera réalisé en trois phases, dont la première permettra, en 24 mois, de disposer de 16 mégawatts, une partie des réseaux de transport et distribution en vue de desservir les villes de Kananga, Mbuji-Mayi et Tshimbulu.

Au moment de l’exécution des Phase 2 (32 Mégawatts) et Phase 3 (16 Mégawatts), l’exploitation de 16 Mégawatts de la phase 1 permettra de générer des recettes en vue d’assurer le service de la dette, en prenant en compte le délai de grâce de 2 ans accordé par les bailleurs de Fonds.

Une autre innovation pour ce scope est le montage financier adapté à chaque phase de développement du projet, un mécanisme souple d’auto-financement.

Sur ces aspects précis, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a été complété par le Ministre des F

inances.




Conseil des ministres : Présentation des résolutions de la 12ème session ordinaire de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika

Le Ministre de la Pèche et Elevage a présenté au Conseil la synthèse de résolutions de la douzième session ordinaire de la Conférence des Ministre de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT) tenue à Kinshasa le 12 décembre 2024.

Expliquant chacune de ces résolutions, il a soutenu qu’elles se rapportent aux quatre thématiques qui ont été abordées, à savoir : le soutien de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT);la protection et la gestion durable de la diversité biologique du lac Tanganyika et de son bassin ; la Présidence de la Conférence des Ministres du Lac Tanganyika ; la date et le lieu de la treizième session ordinaire de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT).

L’organisation réussie de la douzième session ordinaire de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika par la République Démocratique du Congo et l’exemplarité de notre pays dans la régularisation de ses obligations vis-à-vis de l’Autorité du Lac entrainant les autres Etats dans cette dynamique ont été saluées par les membres.

Cette session a été marquée par l’entrée en fonction du Ministre de la Pêche et de l’Élevage de la République Démocratique du Congo en qualité du Président en exercice de la Conférence des Ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT) et ce, pour un mandat d’une année.

La République de la Zambie s’est portée candidate pour l’organisation de la 13ème session ordinaire prévue en octobre 2025.




Mombele/Kinshasa : Début des travaux de construction du Centre de formation professionnelle CDR Mosala

Le Ministre de la Formation Professionnelle a, quant à lui, présenté deux notes d’information relevant de son secteur. Il s’agit de la redynamisation et mise en œuvre des réformes dans le secteur de la formation professionnelle grâce à un partenariat avec la Chine et l’UNESCO.

Profitant des retombées du dernier Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), il est apparu opportun de négocier et de conclure un accord formel entre les deux pays dans le domaine de l’Enseignement Technique et Formation Professionnelle.

Ainsi, après des contacts avec l’Ambassade de notre pays en Chine et l’Institut Shandong Business créé depuis 1975, un mémorandum d’entente a été signé à travers le Ministère de la Formation Professionnelle le 24 novembre 2024 sous le parrainage de l’UNESCO et du Ministère de l’Education de la Chine.

Un plan de mise en œuvre de collaboration est déjà en cours de finalisation entre les deux parties et prévoit plusieurs actions à partir de 2025. Elle permettra à notre pays de renforcer et de moderniser son système d’enseignement technique et de formation professionnelle dans le domaine d’équipement ainsi que de développement de plusieurs filières et métiers innovants devant concourir à l’accélération de plusieurs paramètres dans le secteur socio-économique.

La 2ème note d’information porte sur le début des travaux de construction du Centre de formation professionnelle CDR Mosala à Kinshasa/Mombele, Commune de Limete.

Dans le cadre de l’exécution du Projet Kin-Emploi, un accord fut conclu sous l’égide du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi et le Roi des Belges en janvier 2021, portant sur la construction du Centre de Ressources «Mosala », visant l’accompagnement de 5.000 jeunes dont 2.500 femmes.

Nonobstant le fait que le Contrat de passation de ce marché a été placé sous le régime du Droit Belge, le Ministre de la Formation Professionnelle a informé le Conseil qu’il a obtenu de l’Agence de Coopération Belge (ENABEL) l’activation dudit accord.

A ce jour, toutes les procédures sont déjà exécutées, et l’Entreprise adjudicataire de droit Congolais CMK, après la mise en place de la base vie, a débuté les travaux de construction sur le site de Mombele à Kinshasa/Limete pour une durée de

18 mois.




ESU : Poursuite de l’opération d’octroi des 3.500 véhicules aux Professeurs en compensation des arriérés des rémunérations accumulés depuis janvier 2017 

Prenant la parole, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a informé le Conseil de la tenue, du 02 au 14 septembre 2024, de la Commission Paritaire Gouvernement-Banc Syndical, conformément aux orientations du Président de la République.

Cette Commission paritaire devrait, d’une part, évaluer l’état d’avancement des dossiers concernés par l’Accord de Bibwa d’avril 2022, et d’autre part, signer un addendum opérationnel et réaliste.

Elle a présenté l’état de mise en œuvre de chaque point concerné par les accords précités, notamment en ce qui concerne :

La mise en place du Comité Permanent de Suivi des Accords : un Arrêté interministériel instituant ce Comité a déjà été signé et les notifications des membres sont en cours, en perspective de la convocation de la première séance.

La paie complémentaire au quatrième trimestre (T4) d’augmentation de 50 % de la prime institutionnelle restants et les cinq (5) mois d’arriérés complémentaires dus en 2023

A ce jour, cette paie est effective pour les mois d’octobre, novembre et décembre 2024. Il reste à résoudre les arriérés dus en 2023.

L’octroi des 3.500 véhicules aux Professeurs en compensation des arriérés des rémunérations accumulés depuis janvier 2017 à la suite de la perte du pouvoir d’achat : pour cette revendication, l’exécution est très avancée, avec la procédure de passation des marchés publics qui suit son cours.

L’augmentation progressive, à partir du 1er trimestre 2025, selon le taux à convenir de manière à atteindre au quatrième trimestre 2025 le montant projeté par la Résolution 45, alinéa 1er des Etats généraux de l’ESU : Cette question est soumise aux échanges de la Commission Permanente de Suivi des Accords.

La mécanisation graduelle des Docteurs à thèse et l’ensemble du personnel non payé à la prime institutionnelle à partir du deuxième trimestre 2025 autant que la question liée à la régulation de la prime institutionnelle suivant les grades du personnel à partir du deuxième trimestre 2025, conformément au plan d’assainissement du fichier de celui-ci.

Par ailleurs, le Banc-syndical devrait garantir une année académique apaisée.

Malheureusement, une frange du RAPUICO tend à perturber l’année alors que la plusieurs points prévus dans la feuille de route sont soit réalisés, soit en cours de concrétisation.

La Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a terminé sa note d’information en sollicitant l’implication du Gouvernement en vue de la résolution définitive et avec célérité de toutes les revendications de son secteur. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.




Mpox : 50ème semaine est marquée par une augmentation légère du nombre des nouveaux cas de 502 à 511 cas suspects

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté la situation épidémiologique hebdomadaire dans le pays en trois volets :

Premièrement, concernant le Mpox, il a fait savoir que comparée à la semaine précédente, la tendance à la 50ème semaine est marquée par une augmentation de cas suspects passant de 604 à 750. Aucun décès n’a été enregistré cette semaine.

Deuxièmement, évoquant la situation épidémiologique liée au Choléra, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a indiqué que la tendance à la 50ème semaine est marquée par une augmentation légère du nombre des nouveaux cas de 502 à 511 cas suspects, avec une létalité de 0,2%, soit un décès enregistré.

Troisièmement, enfin, il a fait état de la maladie fébrile d’origine inconnue qui sévit dans la province du Kwango qui enregistre à ce jour 592 cas notifiés et 37 décès.

Les analyses de laboratoire ont montré qu’il s’agit d’une grippe dont le virus Influenza AHINlpdm09, avec une prévalence de 28%, est le pathogène dominant, reflétant une forte activité virale pendant la période d’échantillonnage. La présence significative du HRV (20,2%) et du SARS-CoV2 (16,8%) souligne leur rôle majeur dans les infections respiratoires, particulièrement aggravées dans un contexte marqué par la malnutrition et l’endémie palustre dans cette partie du pays.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté tous les mécanismes de prévention et de riposte envisagés pour endiguer cette situation virologique.




Criminalité et le banditisme urbain : Déjà 1.366 présumés criminels (Kuluna) arrêtés

En ce qui concerne la criminalité et le banditisme urbain, le point a été fait sur les conclusions de la première réunion d’évaluation de l’opération « Ndolo » tenue le 16 décembre 2024. Il en ressort que : les trois (3) opérations effectuées à ce jour par la Police ont permis d’arrêter 1.366 présumés criminels (Kuluna) ; 6.600 éléments de Police sont mobilisés pour cette opération ; Les audiences foraines sont programmées dans les différentes juridictions tant civiles que militaires de la ville de Kinshasa ; le Gouverneur de la ville de Kinshasa a été chargé, au regard du nombre croissant des détenus, de mettre urgemment à la disposition de la Police un lieu de détention approprié ; La courbe de la criminalité tend à baisser sensiblement ; Il est prévu la duplication de l’opération de lutte contre la criminalité dans les autres villes du pays.

Dans le cadre du renforcement des capacités de notre Police Nationale, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a informé le Conseil du lancement, le mercredi 18 décembre 2024, des travaux de réhabilitation de l’École de Police Kapalata, à Kisangani dans la province de la Tshopo.

Ce projet, entièrement financé par le Gouvernement, concrétise la promesse du Chef de l’État de doter la Police Nationale Congolaise des Centres de formation appropriés pour assurer la sécurisation des personnes et de leurs biens.

Ce projet est entièrement financé par le Gouvernement de la République à travers les fonds destinés à la formation des policiers afin que les 2.200 nouvelles recrues soient acheminées à Kisangani pour suivre leur formation dans des conditions décentes.

Au sujet des embouteillages, il a été fait mention de la mise en œuvre des mesures prises à l’issue de la réunion d’évaluation de la décision de circulation alternée. Dans ce cadre, les effectifs de la Police Nationale Congolaise ont été à nouveau renforcés pour appuyer les la Police de Circulation Routière depuis le lundi 16 décembre 2024 sur les différents carrefours.

A son tour, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a passé en revue la situation opérationnelle et sécuritaire, particulièrement dans la partie Est du pays.

Il est revenu sur les dernières opérations de contre-offensive menées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui restent déterminées à pacifier cette partie du pays.

Dans la partie Ouest du pays, les actions militaires se sont concentrées sur le ratissage des milices Mobondo dans le triangle Kongo Central-Kinshasa-Grand Bandundu dans le cadre.




Elections législatives à Masimanimba et Yakoma : Le satisfecit du Gouvernement 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué principalement par divers réactions et commentaires sur l’absence du Président rwandais à la rencontre tripartite prévue le 15 décembre 2024 à Luanda en Angola ; Divers réactions et commentaires à la suite de l’inauguration par le Chef de l’État, du premier vol de la société Air Congo ; Une grande satisfaction après la convocation du Chargé d’Affaires ougandais par la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, au sujet des propos du Chef d’ÉtatMajor Général de l’armée ougandaise sur les opérations dans l’Est de la RDC.

Au plan politique, il a été fait état de la bonne tenue, le 15 décembre 2024, des élections législatives dans les territoires de Masimanimba dans la province de Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi et la publication des résultats provisoires le 17 décembre 2024.

Aussi, faudrait-il souligner les espoirs d’une paix durable entre les Communautés dans la province de la Tshopo avec la tenue à Kisangani du 17 au 19 décembre 2024, du forum de réconciliation initié par le Président de la République. Ce Forum s’est clôturé avec l’adoption des résolutions assorties d’un timing d’exécution pour la réconciliation des impératifs coutumiers, et à cet effet, la date du 20 janvier 2025 a été choisie comme date de départ et ce, pour permettre à tous les ressortissants de la Tshopo et de l’espace Grande Orientale qui y ont pris part de s’exécuter.

Un acte d’engagement entre les représentants de deux communautés (Mbole et Lengola) assisté par la Communauté Kumu a été signé. Par ailleurs, suite à la préoccupation soulevée par le statut du secteur de Lubuya Bera, dont les limites avec les autres entités posent problème, l’Institut Géographique du Congo a été chargé de produire une carte indiquant les limites de la ville de Kisangani avec les territoires d’Opala et d’Ubundu.

Le Gouvernement de la République travers le Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, va mettre sur pied une Feuille de route pour faire le suivi et évaluation dans la mise en œuvre des résolutions issues de ce Forum historique.




Lubero : Les conditions sociales et sanitaires s’aggravent avec l’afflux de personnes déplacées

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre a commencé par aborder la situation humanitaire alarmante dans le territoire de Lubero en raison de l’agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23.

En effet, les conditions sociales et sanitaires s’aggravent avec l’afflux de personnes déplacées, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, en provenance des villages de Kaseghe, Hutwe, Alimbongo, Katondi, Ndoluma et Kitsombiro. Ces déplacés, qui ont quitté leurs foyers en hâte sans emporter d’effets personnels, manquent cruellement de tout et ont un besoin urgent d’assistance. Bien que certains aient trouvé refuge chez des familles d’accueil, la majorité se retrouve dans des églises, des hangars de marché et des écoles.

Dans ce contexte, la Première Ministre a souligné que les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles en raison de l’accès limité aux soins de santé, les infrastructures sanitaires locales étant saturées. Par ailleurs, les besoins alimentaires restent insatisfaits, et la pénurie d’eau potable s’aggrave en raison de la surpopulation dans la région.

En conséquence, et en prolongement des instructions du Président de la République formulées lors de la 25ème réunion du Conseil des Ministres du 6 décembre 2024, elle a demandé au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, ainsi qu’à la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, d’intégrer la situation humanitaire alarmante qui sévit le territoire de Lubero dans le Plan d’urgence pour la gestion des crises et des catastrophes en cours d’élaboration.

Par ailleurs, la Première Ministre a insisté pour que toutes les mesures nécessaires soient prises pour renforcer les capacités d’intervention des structures d’alerte et de réponse aux catastrophes humanitaires, notamment celle de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes (CSN-GHC), en leur fournissant les ressources matérielles et financières indispensables.

Sur un autre volet, la Première Ministre est revenue sur la mise en œuvre des projets d’infrastructures dans le cadre du contrat SICOMINES où la partie Congolaise, représentée par l’Agence de Pilotage, de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration (APCSC) ainsi que par l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT), a signalé certaines difficultés concernant la mise en œuvre des projets d’infrastructures en cours.

Ces matières ont fait l’objet d’une série de réunions entre la Première Ministre et les deux Agences précitées ainsi que la partie chinoise. Elle s’est poursuivie ce vendredi autour du Président de la République. Ces discussions ont permis de baliser la voie à une solution qui permet l’accélération du financement des travaux entre autres dans la ville de Kinshasa.