Nécessité d’une feuille de route à court terme alignée au Programme National du Développement de l’Entrepreneuriat Congolais 

Évoquant les acquis de réformes structurelles opérées dans le secteur de l’entrepreneuriat, le Président de la République note que son développement est confronté à des obstacles importants, malgré un marché intérieur potentiel de plus de 100 millions d’habitants et l’ouverture au reste du continent africain dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Les états généraux de l’entrepreneuriat ont démontré que le taux de création des entreprises par les Congolais reste encore faible. D’où, la nécessité de tout mettre en œuvre pour permettre au pays de tirer les dividendes de sa démographie constituée à plus de 65 % des jeunes de moins de 35 ans.

En dépit des efforts et solutions apportés par le Gouvernement à la problématique de l’emploi, force est de constater que l’écart entre l’offre et la demande d’emplois est toujours important du fait notamment de la croissance démographique.

C’est pourquoi, en vue de permettre à l’entrepreneuriat de jouer pleinement son rôle de création d’emplois et des richesses pour notre pays, le Président de la République a instruit le Gouvernement à : Prendre rapidement les mesures d’application de l’Ordonnance-Loi n°22/030 du 8 septembre 2022 portant promotion de l’entrepreneuriat et des startups ; Mettre en place des instruments innovants d’accompagnement des entrepreneurs et de développement de la culture entrepreneuriale ; Mener des réflexions, au-delà du Fonds de Garantie pour l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC), avec le secteur bancaire afin d’avoir des produits adaptés à l’écosystème entrepreneurial de notre pays.

Sous la coordination de la Première Ministre, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, le Ministre des Finances et le Ministre de l’Industrie et Développement des PME ont été appelés à produire une feuille de route à court terme alignée au Programme National du Développement de l’Entrepreneuriat Congolais pour la matérialisation de cet objectif.

Le Gouvernement devra tenir compte des domaines d’activités constituant les forces de chaque province, de l’approche filière et développement des chaînes des valeurs, de la protection environnementale, de l’accompagnement des personnes vulnérables et l’exploitation des potentialités offertes par l’utilisation des NTIC en vue d’augmenter les opportunités d’affaires.

Dans ce cadre, le Gouvernement devra également travailler, en collaboration avec son cabinet. Un rapport est attendu à ce sujet à fin janvier 2025.




Face à l’attitude de Kagame : Tshisekedi décide d’intensifier la mobilisation des partenaires stratégiques

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la cité de l’Union Africaine, la vingt-septième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 20 décembre 2024.

Le Président de la République est revenu sur le Sommet tripartite des Chefs d’Etat convoqué le 15 décembre 2024 dans le cadre du processus de paix de Luanda qui n’a malheureusement pu se tenir comme prévu. L’introduction, par la délégation rwandaise, d’un nouveau préalable à la signature de l’Accord – à savoir un dialogue direct préalable entre la République Démocratique du Congo et le groupe terroriste M23 – a constitué une entrave majeure et délibérée à nos efforts collectifs pour parvenir à la paix.

Il a rappelé que l’objectif de ce Sommet était d’adopter un projet d’Accord préparé et négocié de bonne foi par les Ministres des Affaires Etrangères de nos trois pays, en vue de restaurer la stabilité et la sécurité dans la région des Grands Lacs.

En proposant un tel préalable, le Rwanda a non seulement bloqué le processus en cours, mais a également démontré une volonté manifeste de saboter les efforts de paix, au mépris de ses engagements internationaux et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Face à cette situation, le Président de la République a tenu à réaffirmer la position de la République Démocratique du Congo axée sur les éléments suivants : Le rejet catégorique de toute négociation directe avec le groupe terroriste M23, dont les actions criminelles ont causé d’immenses souffrances à notre Peuple et sapé la souveraineté de notre Nation ; L’Engagement à poursuivre les efforts diplomatiques et sécuritaires pour instaurer une paix juste et durable dans l’Est de la République Démocratique du Congo, tout en restant engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême les principes de notre souveraineté et de notre intégrité territoriale ; L’appel solennel à la communauté internationale à tirer les conséquences de cet échec et à agir avec fermeté face à l’attitude du Rwanda, qui continue d’alimenter l’insécurité dans notre région en violation des engagements pris.

Dans cet ordre, le Président de la République a engagé tous les membres du Gouvernement à renforcer nos actions sur le terrain, à intensifier la mobilisation de nos partenaires stratégiques, et à garantir un soutien accru à nos forces armées et à nos populations affectées.

« Notre détermination reste intacte et la paix dans l’Est de notre pays n’est pas une option : c’est un impératif moral et un droit inaliénable pour nos concitoyens », a-t-il insisté.




La France a un nouveau gouvernement

La composition du nouveau gouvernement français mené par le Premier ministre, François Bayrou, a été dévoilée, lundi soir, par le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler.

Deux anciens Premiers ministres, Elisabeth Borne et Manuel Valls, ont été nommés ministres d’Etat dans le gouvernement Bayrou, respectivement en charge de l’Education nationale et des Outre-mer.

Trois mois après avoir quitté l’Intérieur, Gérald Darmanin retourne au gouvernement, également avec rang de ministre d’Etat, en charge de la Justice.

Des ministres sortants du gouvernement Barnier, dont le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, et le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ont été reconduits à leurs postes respectifs dans le nouveau gouvernement, tout comme la ministre de la Culture, Rachida Dati qui conserve également son portefeuille.

Au total, 34 ministres ont été nommés. Le premier Conseil des ministres de ce nouveau gouvernement aura lieu le 3 janvier.

Le nouveau Premier ministre François Bayrou a été propulsé à Matignon une semaine après la démission du gouvernement de Michel Barnier au lendemain du vote par l’Assemblée nationale d’une motion de censure déposée à son encontre par les partis de la gauche et soutenue par l’extrême droite.

Ce mécanisme avait été mis en branle suite au bras de fer qui s’était engagé entre le gouvernement et ces partis sur le volet social du budget de 2025, et qui s’était conclu par l’activation du Premier ministre de l’article 49.3 de la Constitution qui lui permet de passer outre le vote parlementaire pour adopter des textes à l’Assemblée nationale.




L’Ukraine exportera 46,9 millions de tonnes de produits agricoles durant l’année de commercialisation 2024-2025

L’Ukraine projette d’exporter 46,9 millions de tonnes de produits agricoles durant l’année de commercialisation 2024-2025, a rapporté lundi l’agence de presse Ukrinform, citant une prévision officielle.

La prévision faite par le ministère de la Politique agraire et de l’Alimentation a anticipé que les exportations des céréales cette saison s’élèveront à 40,3 millions de tonnes, dont 20,5 millions de tonnes de maïs et 16,2 millions de blé.

Parallèlement, les exportations des produits oléagineux pourront atteindre 6,6 millions de tonnes, dont 3,7 millions de tonnes de soja.

Au cours de l’année de commercialisation 2024-2025, qui s’est achevée le 30 juin, l’Ukraine a exporté 57,5 millions de tonnes de céréales et de produits oléagineux, selon l’Association ukrainienne des céréales.




L’économie britannique affiche une croissance zéro au troisième trimestre de 2024

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a enregistré une croissance nulle au troisième trimestre de cette année, une croissance révisée à la baisse par rapport à la hausse précédemment estimée de 0,1%, selon les données officielles publiées lundi.

D’après le Bureau des statistiques nationales (ONS), entre juillet et septembre, le rendement du secteur des services n’a pas connu de progression, tandis qu’une augmentation de 0,7% dans la construction a été contrebalancée par un recul de 0,4% dans la production.

“L’économie était plus faible aux second et troisième trimestres de cette année que ce que suggéraient nos estimations initiales, avec notamment des performances moins satisfaisantes pour les bars et restaurants, les cabinets juridiques et les agences de publicité”, a déclaré la directrice des statistiques économiques de l’ONS, Liz McKeown.

L’ONS a également abaissé à 0,5% la croissance du PIB au second trimestre, contre une première estimation à 0,6%.

La révision à la baisse de la croissance du PIB intervient dans un contexte de recul de la confiance de la population dans l’économie et d’une pression croissante imposée au gouvernement travailliste, qui a pris le pouvoir en juillet après 14 années dans l’opposition.

En réponse aux données sur le PIB, Rachel Reeves, ministre des Finances, a affirmé que “le défi auquel nous sommes confrontés pour réhabiliter notre économie et correctement financer nos finances publiques après 15 ans de négligence est de taille”.

“Le budget et notre plan pour le changement aboutiront à une croissance durable sur le long terme, ce qui mettra davantage d’argent dans les poches des contribuables grâce à des investissements accrus et des réformes continuelles”, a-t-elle ajouté.

Les données du dernier trimestre de l’année ne s’annoncent pas prometteuses. La semaine dernière, la banque centrale britannique, la Banque d’Angleterre, a prédit une croissance zéro du PIB au quatrième trimestre, en baisse par rapport à la croissance de 0,3% prévue en novembre.

Le plus gros risque baissier pour la croissance économique, sans compter les chocs extérieurs majeurs, est l’accélération et l’alourdissement excessifs du fardeau de l’employeur pour la communauté d’affaires britannique, estime Simon French, économiste en chef de la banque d’investissement Panmure Liberum.




Nasser Al-Khelaifi et la femme d’un joueur, la lourde accusation

Le président du Paris Saint-Germain a été pris à partie par Jesé Rodriguez, qui garde un souvenir amer de son passage au sein du club de la capitale.

Dans l’histoire récente du Paris Saint-Germain, il est à ranger parmi les plus gros flops. Recruté pour 25 millions d’euros à l’été 2016, Jesé Rodriguez a été traîné comme un boulet pour la club de la capitale, qui l’a envoyé de prêt en prêt, en Angleterre, en Espagne ou au Portugal. Et son bilan avec le PSG est famélique: 12 petits matches de Ligue 1, et un seul but.

Sans surprise, l’Espagnol garde un souvenir amer de son passage au club. « Au PSG, j’ai débuté en donnant une passe décisive lors du premier match, mais ensuite j’ai été écarté des terrains pendant deux mois à cause d’une appendicite, raconte l’actuel joueur du Johor DT (Malaisie) lors d’un entretien sur la chaîne YouTube de Mowlihawk. Quand je commence à revenir, on est à deux mois du mercato d’hiver, je m’entraîne bien, je ne marque pas mais je joue bien et crée des opportunités. Mais au mercato d’hiver, on me dit que je dois partir. Mais pourquoi m’a-t-on fait venir ? »

Nasser Al-Khelaifi et la femme de Jesé…

Manifestement, Jesé en veut particulièrement à Nasser Al-Khelaifi. « Le président ne voulait même pas me voir en peinture. Je ne sais pas s’il aimait plus ma femme ou moi », dénonce le joueur, dont l’épouse avait fait sensation au moment de son arrivée à Paris.

Pour Jesé, la différence a été criante entre le PSG et son club précédent, le Real Madrid, avec qui il a remporté deux fois la Ligue des champions (2014, 2016). « Ils m’ont donné beaucoup d’argent, mais je me suis senti tellement mal traité, regrette le natif des îles Canaries. Là, j’ai réalisé que Madrid est le meilleur au monde en tout. J’avais l’impression d’avoir affaire à un gars milliardaire qui utilise les joueurs comme s’il s’agissait de badges. »




Alessandro Nesta, la triste fin

Nommé entraîneur de Monza en juin dernier, le champion du monde 2006 Alessandro Nesta a été viré après une troisième défaite de suite en Serie A, dimanche contre la Juventus. Les Lombards sont derniers.

Près de 10 ans après sa fin de carrière de joueur (il a joué en Inde en 2014), Alessandro Nesta n’est pas encore devenu un entraîneur de Serie A à part entière. Après Pérouse, Frosinone et Reggiana en Serie C ou Serie B, le défenseur champion du monde 2006 a été choisi par Monza l’été dernier. Le club lombard détenu par la famille Berlusconi avait vécu une belle première année dans l’élite (12e place) sous la houlette de Raffaele Palladino, désormais à la tête de la Fiorentina.

Avec Nesta, les Biancorossi n’ont jamais eu la même réussite. Pire. Les Lombards réalisent une saison cataclysmiques. Ils n’ont gagné qu’une fois en 17 matches de Serie A et ont enchaîné un troisième revers de suite, dimanche lors de la venue de la Juventus (1-2). Le club du Nord de Milan en a profité pour destituer Nesta ce lundi.

Nesta sans solution

Il faut dire que l’AC Monza a perdu certains de ses cadres de l’an dernier, le gardien Michele Di Gregorio (acheté par la Juventus) et l’ailier Andrea Colpani (également parti à la Viola). Monza a très peu dépensé lors du dernier mercato, en payant Georgios Kyriakopoulos trois millions d’euros et en engageant Daniel Maldini en tant que joueur libre. Le milieu défensif Warren Bondo, formé à Nancy, évolue à Monza depuis 2022.

Pas de miracle, donc, pour Alessandro Nesta. Ce natif de Rome a été l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde durant des années, remportant la Coupe des coupes avec la Lazio en 1999 et deux Ligue des champions avec l’AC Milan en 2003 et 2007. Il a été nommé quatre fois dans l’équipe UEFA de l’année (2002, 2003, 2004, 2007) et a donc été sacré champion du monde en 2006 au terme d’une finale gagnée aux tirs au but contre l’équipe de France de Raymond Domenech.




OM, le prix de Mbemba est fixé

L’OM serait prêt à vendre Chancel Mbemba, jugé indésirable, lors du mercato hivernal, mais pas à n’importe quel prix.

Chancel Mbemba entrevoit-il enfin le bout du tunnel ? Mis au placard par la direction de l’OM et son entraîneur Roberto De Zerbi depuis le début de saison, le défenseur central pourrait rejouer cet hiver. Mais pas à Marseille, évidemment. Selon Foot Mercato, l’international congolais (30 ans) aurait ainsi reçu plusieurs offres provenant d’autres clubs de Ligue 1.

Après avoir décline une proposition de Montpellier, le joueur olympien aurait été approché par le Stade Rennais à deux reprises. Mais à chaque fois, sa réponse aurait été la même: non. Une autre piste pourrait le mener à Nantes, qui lutte pour son maintien en Ligue 1 avec seulement un point d’avance sur la place de barragiste, mais ce projet ne le tenterait pas non plus.

L’OM ne bradera pas Mbemba

Actuellement sous contrat jusqu’en juin prochain, l’ancien roc du FC Porto est estimé à 5 millions d’euros par le site spécialisé Transfermarkt, mais les Ciel et Blanc seraient prêts à le vendre pour seulement 3 millions d’euros. En-dessous de ce prix, les dirigeants phocéens pourraient décider de le conserver six mois de plus dans leur loft.