A Kananga : Tshisekedi Inspecte les travaux de la route Kalambambuji

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a consacré l’après-midi de la Journée de Nativité à l’inspection de la route de Kalambambuji sur laquelle repose l’espoir de la population de Kananga.

Le Chef de l’État a parcouru d’abord 25 Km sur la route nationale 1 ( RN1) jusqu’au village de Matamba, qui constitue en même temps le point de départ ( PK0) de la route de Kalambambuji, puis il a franchi le PK 8 et le PK 10 où se trouvent respectivement le concasseur et la Base vie des entreprises chinoises.

Accompagné du ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction( ITPR), le Chef de l’État a vu le premier tronçon asphalté de la route de Kalambambuji et reçu d’amples explications des entreprises chinoises ayant repris ce chantier depuis le mois de septembre de cette année.

Pour ces entrepreneurs, l’aménagement de la Base vie ainsi que le montage de l’usine de production des graviers et béton vont accélérer les travaux de cette route dite de l’espoir.

Interrogé au sujet de l’évolution des travaux, le ministre des ITPR Alexis Gisaro a annoncé qu’en juin 2025, les 230 km de la route de Kalambambuji seront rendus praticables, en attendant les grands travaux d’assainissement et de la pose du bitume.

Quant à la remise de cette route, elle est projetée dans deux ans .

La route de Kalambambuji est d’une importance stratégique pour le Kasaï central.

Non seulement elle relie la ville de Kananga à l’océan Atlantique par le port de Lobito, mais elle va aussi participer au désenclavement de l’espace Grand Kasaï et ouvrir la voie vers l’Afrique Australe. Cette route de l’espoir favorise le commerce transfrontalier entre le Grand Kasaï et l’Angola.

À son arrivée à Kananga, mardi, le Chef de l’État s’était adressé à la population de réunie à la place de l’indépendance, en s’engageant à achever la construction de cette route avant la fin de son mandat.




La Première Ministre reçoit le nouveau portrait officiel du Chef de l’État 

Des mains de la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu, ce mardi, en son cabinet de travail, le portrait officiel du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Un nouveau portrait pour un nouveau quinquennat.

Six jours après l’avoir remis au Chef de l’Etat, la Ministre de la Culture s’est empressée de remettre cette œuvre à la Cheffe du Gouvernement.

« Elle est à la tête du Gouvernement. C’est normal qu’elle soit la première personne, après le Chef de l’Etat, à recevoir le portrait officiel », a déclaré Yolande Elebe Ma Ndembo.

Pour elle, c’est une œuvre qui a été conçue en respectant les critères visuels et artistiques, suivant les dispositions de l’arrêté ministériel portant institution du portrait officiel du Président de la République.

D’ores et déjà, c’est ce portrait présidentiel qui sera affiché entre autres dans tous les bureaux des institutions de la République, de l’Administration et des missions diplomatiques.

Plusieurs autres sujets liés à la culture ont également fait l’objet des discussions entre la Première Ministre et la Ministre de la Culture, renforçant ainsi l’engagement du Gouvernement Suminwa à promouvoir le patrimoine culturel national.

La culture est un vecteur de fierté, d‘appartenance et d’unité nationale où la RDC entend défendre et faire rayonner ses multiples richesses patrimoniales. Le Gouvernement Suminwa place la Culture au cœur de ses actions privilégiant l’accès et la promotion de la culture et des arts congolais dans toutes leurs dimensions, la mise en valeur de l’immense patrimoine culturel mais aussi l’opérationnalisation du fonds de promotion culturelle.

Rappelons que la RDC a inauguré le Centre Culturel et Artistique pour les Pays d’Afrique Centrale, le samedi 14 décembre dernier par le Président de la République, en présence de la Première Ministre et de plusieurs personnalités politiques et artistiques.




A Kananga : Le couple présidentiel présent à la messe de la nativité 

Au deuxième jour de son itinérance dans la province du Kasaï Central, le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Distinguée Première Dame, a participé à la messe de nativité officiée par l’archevêque métropolitain de Kananga Félicien Tambwe en la cathédrale St Clément.

Dans son homélie, Mgr Félicien Tambwe a invité les chrétiens à bâtir leur vie sur l’exemple du Christ. Il a insisté sur l’abandon de l’individualisme, du mensonge, de la malhonnêteté et d’autres antivaleurs qui contrastent avec le modèle du Christ.

L’archevêque métropolitain de Kananga a présenté ses vœux au couple présidentiel et il a félicité le Chef de l’État pour les nombreux projets réalisés ou en cours de réalisation. Pour lui, les routes, l’électricité et le travail constituent les principales préoccupations de la population du Kasaï central.

Monseigneur Félicien Tambwe a tenu à encourager le Président Félix Tshisekedi dans sa détermination à construire la route Kananga-Kalambambuji qui devrait permettre, selon lui, à la population d’importer et d’exporter les produits et ainsi redynamiser l’économie locale de cette province enclavée.




Dossier brûlant: Qu’est-ce qui ne va pas dans l’administration des sports lorsque le SG se permet d’annuler ou remettre en cause un Arrêté signé par le ministre qui est son chef ?

L’on aura tout vu en République Démocratique du Congo où l’arbitraire veut surplanter le bon sens. Ce qui se passe actuellement au ministère des sports et loisirs édifiera plus d’un observateur averti.

Le Secrétaire Général aux sports et Loisirs, Dr Body Ilonga Bompoko s’est permis d’annuler ou remettre en cause un Arrêté signé par le ministre des sports et Loisirs qui est son chef.

Pour la petite histoire, à l’époque et précisément en date du 19 août 2017, il y a eu la notification Arrêté Ministériel N°026/CAB/MIN/SL/2017 signé par le ministre des sports Papy Niango. Et en date du 07 novembre 2024, le nouveau SG aux sports et Loisirs a signé la commission d’Affectation collective N°MSL/SG/2110.BIB/007/2024.

Or, le SG aux sports et loisirs ne peut pas prendre une telle décision pour la simple et bonne raison qu’un acte inférieur ne peut pas modifier un acte supérieur.

D’autre part, il n’a pas le droit d’affecter des chefs de bureau. Pour le faire, c’est par Arrêté du ministre et le SG ne fera que l’affectation.

Autre anomalie, il y a 8 bureaux mais lui SG n’a fait l’affectation que pour 7 bureaux. Les 8 bureaux sont : 1.Secrétariat, 2. Personnel, 3. Activités Physiques, 4. Loisirs, 5 Etudes et Planification, 6. Médical sportif, 7. Inspection et 8. Reclassement.

A l’époque, il y avait des ateliers pour arriver à faire ce que vient de réaliser le SG aux sports et Loisirs et ce, suivant les statuts de l’administration.

Ce qui fait encore mal, parmi les victimes de l’acte posé par le SG figure une maman qui fait partie de l’administration de sports depuis 1979. Et est chef de bureau depuis 2003 jusqu’à ce jour soit 21 ans au même grade. Affectée à la Division Urbaine des Sports et Loisirs depuis 2017, elle ne reçoit pas de prime. Et depuis cette année-là jusqu’à nos jours, toutes les correspondances adressées aux autorités pour sa réintégration dans l’administration sont demeurées sans suite.

 

En conclusion, le SG ne devait pas agir comme il vient de le faire parce qu’il y a le Décret N°23/34 du 28 septembre 2023 portant nomination et promotion des Agents de carrière des services publics de l’Etat signé par le 1er Ministre Jean Michel Sama Lukonde Kienge et Jean Pierre Lihau Ebua, Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique. Il devait donc s’en référer.

En outre, il y a lieu de noter que le Ministre de la Fonction Publique avait par ses notes circulaires Numéros 004 et 008/CAB.VPM/FP-ISP/JPL/TKB/CKK/AMAT/2022 du 21 septembre et 26 Décembre 2022 adressées à Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux, Inspecteurs Généraux, Directeurs Généraux…avait suspendu tous les mouvements du Personnel. Mais pour le SG aux sports et Loisirs, ces notes Circulaires du Ministre de la Fonction Publique ne le concernent pas.

Que dire de plus ?

Au regard de ce qui précède et au regard de ce qu’on avait évoqué en ce qui concerne les patrimoines du ministère des sports et Loisirs particulièrement la situation de Dima, nous attendons toujours que le ministre en charge des sports et Loisirs diligente une enquête pour tirer les choses au clair.

Pour ce qui est de ce dossier commission d’affectation, l’on est également en droit de s’interroger. Qu’attend le Ministre de la Fonction Publique pour diligenter une enquête sur la gestion de l’Administration des sports et Loisirs ? En tout cas, rien n’y va de ce côté-là. Dossier à suivre.

De Bonsambo




Message de voeux au président de la république et aux membres des institutions publiques à l’occasion des festivités de fin d’année 2024 et de nouvel an 2025




Arrestation des 17 chinois au Sud-Kivu : Nécessité d’éviter toute indexation de la Chine ! 

Ils sont au total 17, les ressortissants chinois impliqués dans l’exploitation minière illégale sur le territoire congolais, précisément dans le groupement Rhubimbi situé au Sud-Kivu. Leur interpellation le 20 décembre 2024 est l’oeuvre combinée des services étatiques et des députés de cette province, à en croire certains médias qui ont fait état de la présence de six Congolais dont des interprètes et des chauffeurs. Les images publiées choquent en ce que la destruction de l’environnement est évidente. L’état du charroi automobile prouve, si besoin est, qu’il s’agit d’une exploitation remontant à plusieurs mois. Et c’est là que commencent les interrogations…

 

 

La première, on s’en doute, est sur la durée prise par cette exploitation avant d’être découverte et dénoncée.

Il est bien difficile d’affirmer qu’elle ait été entreprise à l’insu de la population locale, des autorités du groupement, du secteur et du territoire, de même que des autorités provinciales.

La deuxième interrogation se rapporte une médiatisation de nature à mettre les Chinois dans le même panier. Pourtant, cela n’est pas le cas et ne peut nullement l’être.

On se souviendra qu’en septembre 2021, ayant appris de la même manière ce genre de trafic, les autorités chinoises avaient dénoncé et condamné l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises par des Chinois marginaux.

Zhu Jing, alors ambassadeur de la RPC en RDC, avait marqué la disponibilité de son Gouvernement à « collaborer avec les autorités congolaises pour sanctionner les responsables ». Il en avait appelé à des enquêtes à mener « en respectant les faits », mais aussi à « résister à la diffamation, à la xénophobie et aux incitations à la haine ».

Il avait renouvelé les recommandations faites « aux entreprises et ressortissants chinois de respecter strictement les lois et réglementations congolaises ».

A ce propos, il y a lieu de souligner la légalité dans laquelle uvrent toutes les entreprises chinoises installées régulièrement sur le territoire congolais et dont la contribution au développement de la RDC est réputée considérable.

Bien plus, dans le cadre du partenariat RDC-RPC établi sur base de la Déclaration du. 26 mai 2023 publiée à l’issue du tête-à-tête des Présidents Félix Tshisekedi et Xi Jinping à Pékin, le Gouvernement chinois soutient les efforts du Gouvernement congolais dans l’assainissement du secteur minier. A son point 2, la Déclaration affirme « Porter les relations sino-congolaises à un niveau plus élevé et étendre la coopération à tous les domaines d’intérêt commun, notamment l’éducation, la recherche scientifique, la santé, les infrastructures, les mines, l’agriculture, le numérique, l’environnement, le développement durable, les hydrocarbures, l’énergie, la défense et la sécurité ».

Il est de notoriété publique que la coopération sino-congolaise peut se targuer d’être la plus dynamique en République Démocratique du Congo dans le cadre bilatéral.

De ce fait, lorsque des hors-la-loi chinois – comme cela se manifeste partout au monde avec des individus marginaux ressortissants de tous les pays – immigrent au Congo et évoluent en dehors des canaux diplomatiques (généralement ils ne se signalent pas auprès de l’ambassade, moins encore des consuls) – il est normal de les interpeller, de les arrêter et même, le cas échéant, de les condamner.

Toutefois, il y a lieu d’éviter l’amalgame en cherchant à en faire un problème d’État.




Au Maroc, une revision historique du code de la famille

Conformément aux instructions du souverain marocain Mohammed VI, une rencontre de communication d’envergure s’est tenue mardi dernier à Rabat, pour présenter les principaux contenus des propositions de révision du code de la famille.

A cette occasion, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a souligné que cette rencontre de communication avec les représentants des médias nationaux et internationaux intervient en application des Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, contenues dans le communiqué du Cabinet Royal publié lundi, en vue de les informer et de tenir informée, à travers eux, lopinion publique de la teneur des principaux amendements proposés pour une révision substantielle du Code de la Famille.

M. Akhannouch a ajouté que Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes instructions et Ses orientations clairvoyantes au sujet des principes et finalités devant encadrer la révision du Code de la Famille, assurant que les attentes du Souverain en la matière seront concrétisées, dans les meilleurs délais, dans le cadre du projet de cette révision, afin de le soumettre au Parlement pour adoption.

Cette rencontre a été marquée par des interventions du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui a présenté les grandes lignes des réalisations accomplies en matière de révision du Code de la Famille, ainsi que du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, et de la ministre de la Solidarité, de lInsertion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahia.

 




« Beijing Mode d’Emploi », mini-série de fiction de CGTN Français bientôt en ligne !

Un jour, il est en France, le lendemain, en Chine. Un jour, elle est au bureau, le lendemain, à l’aéroport.

Lui, c’est Pierre, elle, c’est Coco.

Tous deux journalistes, tous deux curieux l’un de l’autre. Lorsque Pierre se voit confier un reportage sur la Chine, il monte à bord du premier avion, non sans avoir contacté Coco, une consœur chinoise qui s’associe à son projet.

Pierre ne parle pas chinois. Au-delà de la langue, c’est toute une culture que Pierre croit connaître mais dont il ne maîtrise pas les codes. La vie de tous les jours avec les habitants, mais surtout les relations au bureau avec les collègues, il va devoir tout apprendre sur le tas !

Coco, elle, parle français, heureusement pour Pierre ! Toutefois, elle entretient quelques idées reçues à propos de son futur collègue, qu’elle imagine toujours en retard et cherchant à plaisanter sans prendre au sérieux le travail à faire.

Dès leur première rencontre, ils comprennent qu’ils vont devoir dépasser leurs préjugés culturels pour réussir à travailler ensemble.

Tout au long de cette mini-série de fiction produite par CGTN Français, comptez sur Pierre et Coco pour vous débarrasser de vos idées préconçues sur les différences culturelles !

Ne ratez pas le premier épisode le 30 décembre !

 

 

Dans le premier épisode, Pierre se heurte à la barrière de la langue de plein fouet au niveau sonore et visuel. Les noms et les nombres sont sources de confusion ! Les chiffres 2 et 8 sont-ils si semblables en chinois ? Comment saluer quelqu’un qui s’appelle Bonjour, ou remercier quelqu’un qui s’appelle Merci ? Heureusement pour Pierre, ses collègues bien attentionnés viennent à sa rescousse !

 

Comment se démarquer des autres en apportant son petit-déjeuner au travail ? Quel est le rapport entre une baguette et une perche ? Dans le deuxième épisode, les discussions culinaires vont bon train. Pour réussir une première interview, Pierre n’entend pas se laisser mener au doigt et à la… baguette, dans tous les sens du terme. Si vous pensiez savoir à quoi sert le pain, attendez-vous à une surprise !

Dans le troisième épisode, Pierre pimente son quotidien avec la cuisine du Sichuan. Or, c’est son anniversaire ! Souffler sur les bougies ne l’aidera pas à éteindre l’incendie dans son gosier… Heureusement qu’on lui trouve de quoi le calmer avec cuisine et philosophie.

Aujourd’hui, pourquoi Pierre a-t-il failli s’étouffer avec un croissant ? Savez-vous téléphoner le pied à la main ? Peut-on bien dormir avec une dinde comme coussin ? Dans le quatrième épisode, Pierre découvre l’e-commerce chinois et se laisse gagner par la fièvre acheteuse ! À ce jeu-là, il surpasse vite ses collègues chinois !

Pourquoi est-on tout sourire alors qu’on a des aiguilles plantées sur la tête ? Dans le cinquième épisode, Pierre s’initie à la médecine traditionnelle chinoise. Passé un temps d’adaptation, il en remontre à ses collègues ! Coco opte pour un savant mélange de médecine chinoise et occidentale.

 

C’est l’hiver à Beijing ; le Temple du ciel reste saisissant de clarté. Mais quel rapport avec Notre-Dame de Paris ? Comment couvrir l’événement de sa réouverture depuis Beijing ? Dans le sixième épisode, nos journalistes unissent leurs forces pour relever un défi de taille… Haut comme une cathédrale !