Lutte contre le VIH/SIDA: Serge Tamundele se réjouit de la disponibilité des députés à accompagner la modification de la Loi portant protection des PvVIH

L’expert  en matière juridique, Serge Tamundele, s’est réjoui de la disponibilité des députés nationaux de la Sous-commission Santé de la grande Commission Socio-culturelle de l’Assemblée nationale, à accompagner la société civile pour la modification de la Loi portant protection des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH) précisément  en son article 37 relatif au dépistage des mineurs.

«  C’était une grande opportunité parce que les députés nationaux de la Sous commission Santé se sont montrés disponibles et engagés sur la question. C’était impressionnant et formidable de constater qu’ils sont vraiment disponibles à porter la loi, parce qu’ils ont compris que la loi est évolutive selon le contexte. Et aujourd’hui la loi portant protection  des Personnes  vivant avec le VIH a des problèmes  contextuels que l’on doit adapter, notamment les dispositions pour le dépistage pour les mineurs et l’annonce  des résultats de ce dépistage. C’est un  verrou essentiel et les députés ont accepté  et attendent ce que la société civile va proposer », avait indiqué cet expert à l’issue de la réunion de plaidoyer portant sur la mobilisation des ressources domestiques pour la lutte contre le Paludisme, le VIH et la Tuberculose en République démocratique du Congo entre la société civile et la Sous-commission Santé.

 

En termes de besoins, a-t-il souligné, c’est la société civile qui connait le problème de la communauté et maitrise mieux la situation.

« La société civile autour de RACOJ, qui porte cette question des mineurs doit rapidement et beaucoup travailler parce qu’il y a l’opportunité de l’engagement des députés pour préparer une révision de la loi et apporter ca auprès de qui des droits pour qu’on avance (…) ca sera un grand travail de RACOJ de travailler avec des véritables techniciens à apporter un projet que les parlementaires prendront comme une proposition et travailler pour qu’on avance sur cette question qui a pris beaucoup de temps », avait recommandé Serge Tamundele.

Cette réunion était dirigée par la coordinatrice nationale du Réseau des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose (RACOJ), le Docteur Rachel Ndaya, alors que la délégation de la société civile était conduite par le Directeur national du Programme national de Lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), le Docteur Aimé Mboyo.

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Gouvernement appelé à payer en urgence les fonds réclamés par le Fonds mondial

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) et ses partenaires appellent le Gouvernement congolais à payer une partie des fonds réclamés par le Fonds mondial afin de permettre à cette grande institution qui  finance en grande partie la lutte contre cette pandémie en Rdc en plus de Pepfar, de lever le gel au début de l’année prochaine et permettre la reprise de décaissement.

Selon le Directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), qui s’exprimait lors de la réunion trimestrielle de suivi de la mise en œuvre  de la subvention Fonds mondial, dont la République démocratique du Congo est bénéficiaire, cet appel lancé à l’endroit du Gouvernement congolais, fait partie des activités urgentes de plaidoyer à mener afin de sauver des vies qui sont réellement menacées.

« Cette réunion a porté essentiellement sur la situation par rapport à la première année de mise en œuvre de cette subvention, parce que c’est une subvention de trois ans, 2024 à 2026. Donc à la fin de cette première année, nous avons voulu faire  le point pour savoir qu’est ce qui s’est passé durant cette année, ou est ce qu’on en est, quels sont les goulots identifiés, quels sont les points à ajuster. Et donc, durant cette première année, le pays a connu d’abord le retard dans le premier décaissement des fonds de la part du Fonds mondial en faveur de la CAGF. Ce retard a été malheureusement suivi au mois de septembre d’un gel de décaissement des fonds du fait de la perception inappropriée des frais douaniers de la TVA, mais aussi du fait des problèmes de justification des dépenses réalisées dans le cadre de cette subvention. Cette double situation combinée au non paiement des primes des cadres et agents du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, a fait que 2024 a été une année très difficile à tel point que  les performances programmatiques restent relativement faibles », a fait savoir le Directeur du PNLS, le Docteur Aimé Mboyo, préconisant comme solution un plaidoyer urgent à mener auprès du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

C’est ce qu’il a dit, en alertant en ces termes: « Et donc, nous avons identifié les urgences à entreprendre, dont notamment ce plaidoyer auprès du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale pour qu’à travers le  Gouvernement de la République, le ministère des Finances puisse libérer rapidement une partie de ces fonds qui nous sont réclamés par le Fonds mondial de manière à ce qu’en début de l’année prochaine en janvier que  le Fonds mondial lève le gel et que le décaissement puisse reprendre, les activités et les interventions sinon, les conséquences seront dramatiques notamment les patients qui sont au stade avancé de l’infection à VIH, et que s’ils ne sont pas pris en charge rapidement et correctement ils risquent de mourir. Voilà, l’enjeu qui a au tour de cette levée du gel en faveur de la CGAF».

Selon les données, il y a peu près 5 millions de dollars des dépenses qui sont considérées comme non éligibles. Parmi lesquels un million sont des taxes. Et pour ça, le bureau du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo, a suggéré que ce montant d’un million soit débloqué afin de permettre au Fonds mondial de décanter la situation et de reprendre le décaissement.

« Ce gel des décaissements par le Fonds mondial a un impact énorme sur la vie de millier de personnes parmi lesquelles les PVVIH à un stade avancé du sida, les femmes ayant besoin de services PTME (seulement 40% d’entre elles ont eu accès aux ARV en 2023) ainsi que les enfants séropositifs dont moins de 50% étaient sous ARV en 2023. Donc, il est important de préparer une note technique de plaidoyer, relevant les conséquence néfastes d’une telle situation sur la vie personnes infectées ou affectées par le VIH, afin de permettra au ministère de la Santé publique d’approcher de nouveau le ministère des Finances pour débloquer au moins une partie des fonds », a indiqué le Conseiller en information stratégique de l’ONUSIDA en RDC, M. Adamou Dambagi.

Même son de cloche pour la société civile, qui a profité de cette occasion pour lancer un cri de détresse.

«  Je pense que le premier geste qui doit être posé, c’est de trouver une solution si jamais le pays arrive à payer ne serait ce qu’un million  que réclame le Fonds mondial sur tout ce qui est frais de douane, parce que ce sont les médicaments qu’on a payés pour le pays. On ne va pas faire payer les médicaments pour lesquels le pays est contributeur et donne à sa population. Donc, si le Gouvernement peut déjà donner cet argent réclamé, et rechercher les responsabilités pour les quatre autres millions, ca peut marcher. Sinon, on va tirer l’attention, parce qu’il y a des enfants qui n’ont pas accès aux médicaments pour lesquels on doit rechercher dans la communauté, il y a des couples mère et enfant, les femmes enceintes pour lesquelles on doit rechercher dans la communauté pour les amener à utiliser  les services. Si on n’a pas cet argent, on va compte des cadavres l’année prochaine », a averti le Secrétaire exécutif de l’Union des Associations des personnes vivant avec le VIH du Congo (UCOP +), Ange Mavula.

Soulignons que  le pays a passé une année jour pour jour sans réaliser une  activité communautaire, simplement parce qu’il y a eu un problème de recrutement respiendaire principal. Le tout dernier recruté ne peut malheureusement ne peut commencer les activités qu’au premier trimestre 2025. Et donc, toute une année a été perdue avec d’énormes conséquences sur les bénéficiaires.

Prince Yassa




Procès RDC-Rwanda: La 1ère audience confirmée le 12 février prochain à Arusha 

La République démocratique du Congo et plus que déterminée à obtenir des instances judiciaires internationales non seulement la condamnation du Rwanda pour son agression dans son territoire, mais aussi la réparation pour les préjudices subies par sa population. Ainsi, après avoir saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples basée à Arusha en Tanzanie pour les faits évoqués ci-haut, elle a été notifiée par cette juridiction internationale sur la date du début de procès.

C’est le 25 février prochain que la première audience est fixée à Arusha en République Unie de Tanzanie où les deux pays seront en procès. L’information a été portée à la 28ème réunion du conseil des ministres tenu le vendredi 27 décembre dernier tenu à Mbuji-Mayi, chef- lieu de la province du Kasaï-Oriental par le ministre d’Etat à la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga.

« À la suite de notre requête, déposée en septembre 2023, contestant les violations des droits des populations civiles par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples vient d’informer le gouvernement qu’elle ouvrira le procès contre le Rwanda le 12 février 2025. Bien avant une éventuelle condamnation du Rwanda, et par ricochet de son Président Paul Kagame, pour violation massive des droits de l’homme dans notre pays.

L’ouverture de ce procès constitue en elle-même une victoire pour notre nation. Elle place le Rwanda dans une position critique vis-à-vis des organisations de défense des droits de l’homme, des partenaires internationaux et des institutions sensibles à ces questions », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement au cours de la lecture de compte rendu de la 28è réunion de conseil des ministres.

L’annonce de ce procès qui va s’ouvrir prochainement en terre tanzanienne intervient au lendemain d’un autre procès ouvert en septembre dernier à la Cour de Justice de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est opposant toujours la République démocratique du Congo à son voisin le Rwanda pour violation intentionnelle du traité constitutif de cette organisation sous régionale. Le ministre d’Etat Constant Mutamba qui a été complété par le vice-ministre de la Justice et des contentieux internationaux, Samuel Mbemba, a profité de cette occasion pour informer le conseil des ministres que la Cour pénale internationale a réactivé ses enquêtes en République démocratique du Congo concernant les crimes relevant de sa compétence commis par le Rwanda.

Pour rappel, la République démocratique du Congo accuse le Rwanda qui soutient militairement la rébellion du M23, d’être responsable de violations massives des droits de l’homme dans sa partie orientale. Au cours de la réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 13 septembre dernier, le Gouvernement avait estimé qu’après le premier procès ouvert devant la Cour de justice de l’EAC contre le Rwanda, ce nouveau procès devrait sans doute inspirer d’autres juridictions internationales saisies, notamment la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) pour condamner le Rwanda pour son agression et ses conséquences sur le sol congolais.

RSK




Prévues ce lundi à Goma: Les mouvements citoyens et les groupes de pression se désolidarisent des manifestations anti force de la Sadc

Des tracts ont circulé le week-end dernier dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu attribués aux mouvements citoyens et les groupes de pression appelant la population à manifester aujourd’hui lundi 30 décembre 2024 contre les forces de la communauté pour le développement de l’Afrique australe, Sadc déployées dans cette province pour leur incapacité à restaurer la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ainsi, ne se sentant pas concerné ni de près ni de loin par cet appel , le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression de Goma ont refusé de cautionner cette initiative qui selon eux vise à déstabiliser la province de Nord-Kivu en général et la ville de Goma en particulier en ce moment où les forces armées de la République démocratique du Congo affichent un bon comportement sur la ligne de front.

En effet, dans une déclaration commune rendue publique hier dimanche, plusieurs organisations de la société civile ont de manière unanime condamné ce qu’elles qualifient de tentative de manipulation de l’opinion à travers cet appel à la manifestation contre les forces de la Sadc. Selon elles, aucun groupe local n’est à l’origine de cet appel et qu’il s’agirait plutôt d’une manœuvre orchestrée par le M23-RDF, dans le but de déstabiliser la ville de Goma.

Ainsi, elles accusent les auteurs de cet appel de chercher à semer la confusion et à attiser les tensions entre la population et les forces de la SADC déployées dans la province du Nord-Kivu pour lutter contre l’agression rwandaise. Les mouvements citoyens et les groupes de pression appellent donc la population à rester vigilante et à ne pas se laisser influencer par de fausses informations. Bien avant, c’est le Maire de la ville de Goma, le Commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand qui avait réagi le samedi dernier à cette situation en appelant la population au calme et à la vigilance. L’autorité urbaine a rappelé que les manifestations non autorisées sont interdites et que les organisateurs de telles manifestations s’exposent à des sanctions.

RSK




Crise de l’Est de la RDC: Des initiatives internationales pour relancer le processus de Luanda entre Tshisekedi et Kagame 

Le processus de Luanda mis en place par l’Union africaine et soutenu par plusieurs organisations internationales devant parvenir à la décrispation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo entre la Rdc et le Rwanda, est au point mort, si pas dans l’impasse. Depuis le rendez-vous manqué du 15 décembre dernier à Luanda où le Président rwandais, Paul Kagame avait refusé de rencontrer son homologue congolais Félix Tshisekedi pour signer un accord de paix, rien ne bouge.

Si Kigali qui se veut avocat et porte-parole de la rébellion congolais continue à exiger des négociations directes avec le M23 avant la signature d’un l’accord de paix, Kinshasa par contre dénonce la mauvaise foi de Kigali et refuse l’option voulue par ce dernier. Le Président congolais, Félix Tshisekedi avait rappelé dernièrement aux députés nationaux et sénateurs de l’union sacrée de la nation son refus de dialoguer avec le groupe de Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, utilisés comme des marionnettes du Rwanda pour déstabiliser l’Est du pays.

Et cette position a été renforcée par le Président Félix Tshisekedi à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central lors de son adresse à la population en dénigrant Paul Kagame qui selon lui a peur de lui fixer le regard dans les yeux. Entre-temps sur la ligne de front, les forces loyalistes ont stoppé net la progression des rebelles de M23 appuyés avec leurs parrains rwandais qui tenaient mordicus à marcher sur Lubero Centre dans le territoire qui porte le même nom dans la région de Béni au Nord-Kivu.

Des sources proches des Fardc qui affichent un bon comportement sur la ligne de front, ont annoncé la récupération de certaines entités occupées par le M23. Ce qui provoque une débandade dans le camp adverse qui d’une part multiplie des déclarations pour condamner ce qu’il qualifie de la violation des droits de l’homme contre la population civile et de l’autre part menace de marcher sur l’aéroport international de Goma si jamais les forces armées de la RDC poursuivraient «  le massacre de la population civile ».

Et du côté de la communauté internationale et de certaines organisations régionales ou sous régionales, on ne jure que par une solution dans cette crise de l’Est. Et ceci passe par le retour des parties prenantes à la table des discussions sous la méditation angolaise. C’est dans ce cadre qu’il fait placer l’échange entre le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et le Président congolais Félix Tshisekedi au sujet de processus de Luanda dont il soutient. « Le Secrétaire d’État a salué l’engagement du Président Tshisekedi envers le processus de Luanda et sa volonté de promouvoir la paix dans l’Est de la RDC », a déclaré son porte-parole, Matthew Miller, le 27 décembre 2024, sur son compte X.

Malgré les défis et les obstacles qui se présentent, les États-Unis restent optimistes quant à une résolution pacifique. Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, avait appelé à la tenue d’une nouvelle rencontre sous la médiation de João Lourenço. Lors de son intervention au Conseil de sécurité des Nations unies le 20 décembre, la diplomatie américaine avait exprimé sa préoccupation face aux offensives du M23 dans le Nord-Kivu, soutenues par les Forces de défense rwandaises.

De son coté, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la Mauritanie et président en exercice de l’Union africaine a un entretien au téléphone le médiateur désigné dans la crise de l’Est de la RDC, le Chef de l’Etat angolais João Lourenço au sujet des priorités de l’Union africaine. João Lourenço a profité de cet entretien pour faire le point sur l’état du processus de Luanda et les efforts visant à rétablir la paix dans l’Est de la RDC, rapporte la Présidence angolaise.




En itinérance dans le Grand Kasaï : Félix Tshisekedi félicité pour ses efforts dans le développement de la ville de Mbuji-Mayi

Dans la suite de la mission d’itinérance du Président de la République Félix Tshisekedi dans l’espace Grand Kasaï au Kasaï Oriental, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a co-animé jeudi 26 décembre 2024 à Mbuji-Mayi, un briefing presse avec le Gouverneur de la Province du Kasaï Oriental, Jean-Paul Mbwebwe Kapo, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba Mulamba, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba et le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba.

Dans son mot introductif, le Gouverneur de la province de Kasaï-Oriental a, d’entrée de jeu loué les efforts du Président de la République Félix Tshisekedi dans le but de contribuer activement au développement de Mbuji-Mayi et de toute la province. Des ouvrages réalisés en l’espace de quelques années entre autres une voirie urbaine, la construction d’un aéroport à la volonté manifeste d’investissement d’émergence continu, Jean-Paul Mbwebwa Kapo n’a rien laissé au hasard, saluant dans la foulée une réception chaleureuse d’un Chef de l’État mais surtout d’un fils du terroir.

Quoi que le développement au Kasaï Oriental se matérialise, Jean-Paul Mbwebwa Kapo a cependant relevé quelques défis auxquels fait face sa province.

“Il y a des défis à relever entre autres l’énergie électrique. Nous ne pouvons pas parler de développement sans qu’il y ait de l’énergie stable et industrialisante. Nous avons un problème de routes de desserte agricole (…) Nous ne pouvons pas oublier l’agriculture que nous avons priorisée dans notre programme. Cette agriculture que nous voulons faire, c’est l’agriculture qui sera mécanisée”, a-t-il relevé.

Des réalisations palpables dans le secteur de la santé

Dans sa mission d’itinérance au Kasaï-Oriental, le Président de la République a inauguré samedi à Mbuji-Mayi l’hôpital moderne de la Muya. Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Samuel Kamba Mulamba a, lors de ce briefing presse vanté les mérites d’un investissement sérieux du Chef de l’État à travers un hôpital qui, au-delà d’inclure la mammographie, l’échographie, la radiologie traditionnelle et le scanner de dernière génération, a déjà opéré 120 personnes en l’espace de 72 heures.

“À l’hôpital de la Muya, on a ajouté la mammographie. Quand une maman a un cancer de sein, c’est cet examen qui permet de le dire. Au lieu qu’une maman ait une masse qui finit par se développer, avec la mammographie, on peut finalement diagnostiquer. C’est la première fois que l’État congolais achète une mammographie. Ça c’est le Président de la République qui a décidé d’investir en santé de la meilleure manière possible”, a-t-il dit.

Roger Samuel Kamba Mulamba a dans la foulée annoncé l’autre grande réalisation dans le secteur à savoir : la gratuité de la maternité (qui est déjà effective dans douze provinces) dans la province de Kasaï Oriental.

“Le Président de la République a décidé qu’à partir de demain vendredi 27 décembre 2024 dans cette province, que les mamans ne devront plus rien payer lorsqu’elles accouchent. Nous avons déjà disponibilisé tout ce qu’il faut pour ça. Nos équipements sont arrivés et surtout les médicaments sont arrivés. On a prédisposé des médicaments pour trois mois pour prendre en charge toute la grossesse, l’accouchement que ça soit par césarienne ou par accouchement normal et pour prendre en charge le nouveau-né pendant un mois. Dans la province de Kasaï Oriental, les mamans ne paieront plus du tout dès lors qu’elles sont enceintes.”

Vers un développement énergétique

Comme à Kananga, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba a relevé des projets d’envergure pour développer le secteur énergétique à Mbuji-Maji et dans toute la province de Kasaï Oriental.

Revenant sur la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi qui a permis de pouvoir changer les conditions de vie d’une partie de la population, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a noté en lettres d’or les projets ambitieux en perspectives au Kasaï Oriental.

“Il y a des projets qui sont en corrélation de la grande région. Il s’agit notamment de la relance de la centrale de Katende qui a l’impact sur la grande zone Kasaï. 24 MG qui seront desservis pour le Kasaï Oriental avec 24 000 abonnés dans pratiquement 24 mois après le lancement. Mais aussi, nous allons lancer un projet potentiel avec les partenaires techniques et financiers qui vont prendre dans la zone Kasaï, ça veut dire qu’il y aura les territoires intégrés de pratiquement 64 MW. Et dans ces 64 MW, il y a 30 MW de solaire qui seront repris dans tous les territoires dans la zone Kasaï Orientale. C’est un projet en cours.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba a fait pour sa part le point de la situation de desserte en eau à Mbuji-Mayi soulignant des améliorations.

“La situation de desserte en eau potable de la ville de Mbuji-Mayi particulièrement s’améliore. Il y a encore des coins de la ville où la desserte n’est pas très bonne, mais je dois dire qu’il y a un grand travail qui a été fait par le Chef de l’État”, a-t-il dit.

David Tshilumba a, enfin, fait savoir qu’un projet d’envergure dans ce secteur est envisagé et coûtera 100 millions USD.

Lequotidien




Infrastructures au Grand Kasaï, desserte en électricité et en eau: Muyaya pousse les gestionnaires à rendre compte     

Dans le cadre de la mission d’itinérance du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo dans l’espace Grand Kasaï entamée dans la province du Kasaï Central, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe a co-animé le mardi 24 décembre 2024 dans la ville de Kananga, un briefing presse avec le Gouverneur de Kasaï Central, Joseph-Moïse Kambulu, le Ministre d’État, Ministre des ITPR, Alexis Gisaro, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba et le Coordonnateur du BCECO, Jean Mabi Mulumba.

Prenant la parole en premier, le Gouverneur du Kasaï Central s’est réjoui de cette mission d’itinérance du Chef de l’État dont le lancement était initialement prévu le lundi 23 décembre, mais reporté un jour plus tard en raison des mauvaises conditions météorologiques dans la ville de Kananga. Une arrivée du Chef de l’État qui a mobilisé une marée humaine éprise d’un discours rassurant du Garant de la nation soulignant une amitié particulière entre un Chef et son peuple.

Évoquant la situation générale de sa province notamment en termes d’infrastructures et de sécurité, Joseph-Moïse Kambulu a souligné une situation sécuritaire relativement calme, même si sur le plan infrastructurel, des gros efforts restent à consentir.

“Les problèmes de la province du Kasaï Central sont bien connus. De manière générale, la situation est relativement calme sur le plan sécuritaire et la situation est bien maîtrisée. En ce qui concerne les infrastructures, il ne faut pas se voiler la face. Ce qui est vrai est que la province du Kasaï Central est pratiquement au bas de l’échelle aujourd’hui. Les infrastructures, nous ne pouvons pas en parler, parce qu’il n’y en a pas”, a-t-il fait savoir.

Infrastructures au Grand Kasaï, entre difficultés et espoir

Le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro a reconnu les difficultés infrastructurelles que connait la province du Kasaï Central et particulièrement la ville de Kananga soulignant la valeur d’un secteur couteux qui nécessite du temps, des études et une programmation des travaux.

Alexis Gisaro ne se laisse pas abattre par le pessimisme mais croit fort au développent du Kasaï Central en termes d’infrastructures louant les efforts du gouvernement congolais. Dans tout le cas, il faut être patient.

“Je suis confiant, même si la situation peut paraître aujourd’hui difficile, mais ce que le gouvernement est en train de mettre en œuvre actuellement, va changer complètement l’image de cette province dans les deux ans qui arrivent”, a-t-il rassuré.

Le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics a en outre fait savoir que les études sont déjà achevées dans tous les projets structurants dans l’espace Grand Kasaï, notamment la route Kananga-Kalamba-Mbuji, qui sera ouverte dans 5 à 6 mois et dont le budget, fruit d’un programme sino-congolais, s’élève à à-peu-près 40 millions USD. “Sur l’année 2025, nous aurons 80 millions USD qui seront déboursés sur cette route”, a précisé Alexis Gisaro.

Desserte en électricité et en eau

La desserte en eau et en électricité est l’une des préoccupations majeures dans la province du Kasaï Central. C’est pourquoi, e Gouvernement congolais ne ménage aucun effort dans ce sens en misant sur des projets ambitieux.

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba a notamment parlé de deux projets qui tiennent à cœur : la centrale hydroélectrique de Katende et la chute de Mbombo.

“Il y a des grandes évolutions parce qu’il y a un contrôle assidu au niveau du gouvernement. Le projet de Katende est un projet qui a pris beaucoup d’années de réalisations, c’est un projet qui a été financé par le gouvernement indien via l’Exim Bank, mais qui malheureusement, a connu 8 dernières années d’arrêt. Il a été pris une résolution adoptée en conseil des ministres à ce qu’on puisse financer la centrale du point de vue génie civile, en plus la ligne d’électricité qui va jusqu’à Mbuji-Mayi”, a-t-il souligné.

Rappelant les besoins salutaires du Gouvernement qui recourt au Fonds Minier pour les Générations Futures afin de garantir le futur de la population du Grand Kasaï, Teddy Lwamba a promis à la population de Kananga que dans 24 mois, la ville sera couverte par 16 mégawatts.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Regideso, David Tshilumba a de prime abord reconnu des difficultés dans la desserte mais a relevé également des avancées significatives et des perspectives gigantesques.

Annonçant l’investissement de 160 millions USD dans le secteur de l’eau à Kananga à partir de mai ou juin 2025, le DG de la Regideso croit en des jours meilleurs dans ce secteur à travers ce projet d’envergure.

“Ce serait le plus grand projet que cette province n’a jamais connu. Il n’y a pas de l’eau sans énergie. Et la ville de Kananga n’a pas de l’eau parce qu’elle n’a pas d’énergie.

Nous avons conçu dans ce projet, une centrale hydroélectrique qui sera financée par la Regideso et dédiée à la Regideso”, a-t-il annoncé.

Et de poursuivre : Le projet d’hydroélectricité sera également lancé en 2025. Ce projet est de 8,4 mégawatts. Le coût ne va pas dépasser 40 millions USD. Nous allons construire en plus un réservoir d’au-moins 1000 à 2000 mètres cubes par commune dans la ville de Kananga. En plus, nous allons refaire le réseau de distribution de l’eau.”

En marge de ce briefing presse, le Coordonnateur du Bureau Central de Coordination, Jean Mabi Mulumba, agence qui valorise les compétences congolaises pour un développement national, est revenu sur les quelques exécutions notamment dans la voirie urbaine et dans la réhabilitation des bâtiments publics.

Jean Mabi Mulumba a précisé que dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec le gouvernement provincial du Kasaï Central, des avancées ont été réalisées et que le changement de la ville de Kananga est imminent.

À propos des 145 territoires, le Coordonnateur du Bureau Central de Coordination a fait savoir que son agence travaille avec les agences locales d’exécution et les petites et moyennes entreprises pour mener à bien et à terme les travaux.

Lequotidien




Le plan trimestriel d’urgence de gestion des crises et catastrophes pour les trois prochains mois soumis au conseil des ministres 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a soumis au Conseil le Plan d’urgence de gestion des crises et catastrophes pour les trois prochains mois, élaboré à la suite de l’instruction du Président de la République lors de la 25ème réunion du Conseil des Ministres.

D’un côté, ce plan identifie les zones ciblées et les besoins de 12 provinces prioritaires ; et de l’autre, il définit les actions urgentes par axe en rapport avec la coordination, la prévention et la préparation, la réponse humanitaire ainsi que le relèvement et la résilience. Il est assorti d’un budget global de mise en œuvre dont les fonds sont répartis par axe.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a été complété par la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale qui est revenue sur les mécanismes de suivi et évaluation adaptés. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier moyennant amendeme

nts.




SOTEXKI : Environ 68% des fonds décaissés ont été affectés à l’investissement et 32% aux charges d’exploitation

Le Ministre de l’Industrie et Petites et Moyennes Entreprises a présenté la note d’information sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Plan de relance de la SOTEXKI.

Il a indiqué qu’après le décaissement de la première tranche de fonds publics au cours du 2ème semestre 2023, la mission de vérification de l’affectation desdits fonds qu’il a diligentée au début du mois d’octobre 2024 a pu constater de visu de leur bonne utilisation. Elle a conclu qu’environ 68% des fonds décaissés ont été affectés à l’investissement et 32% aux charges d’exploitation.

À part quelques pièces en cours d’usinage auprès des fournisseurs et qui seront livrées par voie aérienne, le gros des machines importées est déjà arrivé au pays et se trouve dans des entrepôts sous douane essentiellement à Kisangani auquel s’ajoutent 2 machines qui sont arrivées à Matadi mi-septembre 2024.

Après harmonisation avec ses collègues des Finances et du Portefeuille, des options stratégiques idoines ont été levées en vue de la prise en charge des besoins actuels et immédiats identifiés.

La poursuite de ce Plan de relance s’inscrit clairement dans les actions à impact rapide et direct sur notre population en lien avec l’un des six engagements du Président de la République pour lesquels le Gouvernement, placé sous le leadership de la Première Ministre, est très attendu.




La Rdc candidate au poste d’Envoyé spécial de la Jeunesse à l’Union Africaine

La Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique a présenté au Conseil le profil du Candidat de la République Démocratique du Congo au poste d’Envoyé spécial de la Jeunesse à l’Union Africaine.

Il s’agit d’un compatriote qui incarne une expertise avérée en leadership inclusif et en gestion stratégique des réseaux en vue de promouvoir une image dynamique et engagée de notre pays, tout en renforçant notre influence au sein des instances africaines.

Après avoir expliqué les motivations stratégiques de cette candidature, elle a souligné que le rôle de l’Envoyé Spécial de la Jeunesse Africaine, placé sous l’autorité du Président en exercice de l’Union Africaine, est essentiel pour garantir l’implication des jeunes dans les processus décisionnels continentaux.

Elle a terminé son intervention par solliciter l’accompagnement du Gouvernement pour la suite du processus.