Dossier pertes et manques à gagner : comment la méthode Mukoko dérange les prédateurs

A son arrivée au ministère de l’Economie nationale, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a effectivement trouvé une feuille de route mise en place sur recommandation des experts du Fonds Monétaire Internationale et dont l’objectif était d’assainir l’aval pétrolier de la RDC. Sans doute, il y a eu des actions amorcées bien avant, on n’en disconvient pas mais la feuille de route avait plusieurs objectifs.

Sur le plan d’approche, il faut reconnaître que les objectifs de cet assainissement sont restés les mêmes. Mais la démarche à suivre, la stratégie pour atteindre ces objectifs et résultats à impactes visibles diffèrent. A titre d’exemple, si on vise une baisse des prix des produits pétroliers, un responsable politique peut travailler pour obtenir une baisse de 2 à 3%. Il dira qu’il baisse les prix. Et pourtant, dans le cas présent, le Professeur Mukoko a utilisé des stratégies particulières et d’une approche différente pour obtenir une baisse substantielle de 12 à 13%, impactant significativement le pouvoir d’achat de la population. C’est là où réside la différence dans les méthodes de travail et des résultats obtenus entre lui et ses prédécesseurs.

Même s’il n’en parle pas trop, il faut être honnête de reconnaître que sous son leadership ; le secteur pétrolier a véritablement bénéficié d’une leçon managériale. La quasi-totalité des sociétés pétrolières ont senti la différence dans la gestion de ce secteur par le Ministère de l’Economie nationale, en ce compris la gestion des pertes et manques à gagner, la gestion des prix des produits pétroliers et la gestion de toutes les questions liées au suivi de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers et sa distribution sur toute l’étendue de la République.

Pour ne parler que de ce dernier cas, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, a suivi depuis la publication de la structure des prix des produits pétroliers, toutes les actions de distribution des produits pétroliers dans le pays, allant jusqu’à suivre des près la livraison, etc. Ce qui lui a permis d’allouer, de manière spéciale, une prime d’encouragement et de performance aux agents chargés de la distribution des produits pétroliers à SEP Congo.

S’agissant de la problématique de la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe, même si l’environnement internationale était favorable, la décision de baisser les prix procède d’une démarche managériale et des stratégies adéquates qui ont permis d’obtenir des résultats qui ont attiré l’attention de toute la population.

En effet, l’assainissement de l’Arrêté interministériel constitutif du socle du différentiel de transport a été passé au peigne fin de manière à élaguer les rubriques superflues, la rémunération exagérée qui a été revue à la baisse sur certaines rubriques. Ces négociations faites avec le concours des experts de différents ministères du Gouvernement est un résultat qui devrait faire la fierté de l’expertise congolaise. Bien plus, l’enjeu de cette démarche devrait se jouer au niveau du Ministère de l’Economie Nationale placé sous la direction du Professeur Daniel Mukoko Samba. Effectivement, l’enjeu était de taille ; les pressions réelles, les repères historiques sont bien connus dans le secteur.

Les pratiques honteuses n’ont pas manqué à faire surface. Mais heureusement pour le pays, Daniel Mukoko Samba, déterminé par les directives du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui lui a instruit en personne pour obtenir la baisse des prix des produits pétroliers afin d’améliorer le pouvoir d’achat de la population. L’apport de Daniel Mukoko Samba doit être lu et regardé par rapport à sa démarche et sa passion pour les résutlats.

Cet Economiste de carrure internationale a recouru aux pratiques courantes de la gestion moderne, en adoptant la méthode de la gestion orientée vers les résultats. C’est donc ces résultats qui comptent à ses yeux Et c’est les prix des produits pétroliers à la pompe, oui mais pour Daniel Mukoko Samba, et suivant les directives de la Haute Hiérarchie, de Félix-Antoine Tshisekedi et de la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, ces 13% de baisse ont impacté significativement l’ensemble des secteurs économiques du pays.

En ce qui concerne les pertes et les manques à gagner, à son arrivée au Ministère de l’Economie Nationale, il trouve des arriérés des pertes et manques à gagner certifiés à fin 2023 à hauteur de 287 millions de dollars américains environ. A ce chiffre ; il faut rappeler qu’au mois de février 2024, un premier tirage avec les banques commerciales avait permis d’apurer 123.500.000 USD. Ce qui amènerait une enveloppe d’au moins 410 millions des pertes et manques à gagner sur le dos des contribuables congolais.

Il faut rappeler que parmi les indicateurs suivis par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire international dans le domaine économique du pays, c’est la question relative aux pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières, c’est-à-dire son volume, sa gestion responsable par l’Etat était des priorités. Devant cette situation, et prenant en charge ses responsabilités lui confiés par le Chef de l’Etat, il était tout à fait évident que la problématique des prix des produits pétroliers à la pompe ainsi que la gestion rationnelle des pertes et manques à gagner que constituent le fondement de sa démarche technique en qualité d’Expert et Professeur d’Economie.

Sa stratégie interne commencera au niveau de la gestion des ressources de stock de sécurité 2 où la maximisation progressive du potentiel fixé a permis aux différents acteurs concernés par ce dossier de sentir, pour une fois, la présence d’un gestionnaire, un bon gestionnaire.

Une équipe Task Force est mise en place. La DGDA est, non seulement impliquée, mais suivie. Les banques commerciales mobilisées tous derrière le schéma de recherche et d’obtention des résultats. Ce sont ces résultats qui font bouger les lignes qui permettent d’atteindre des pointes historiques constituant l’attrait des banques. Pour une première fois, dans la petite histoire de ce secteur, les banques accourent pour apporter l’argent. Elles sont prêtes à donner plus que ce que demande le ministère.

Grâce à cette stratégie, le professeur Daniel Mukoko Samba a dû atténuer les pressions subies par la Trésorerie des société pétrolières, épongeant ainsi, de manière progressive, le lourd fardeau des pertes et manques à gagner qu’il a trouvé à hauteur de 287millions USD pour se situer seulement à 214 millions USD, montant qui a fait l’objet du 2ème tirage bancaire. Cela signifie en clair qu’environ 73 millions USD ont été remboursés grâce à une stratégie particulière qu’il a mise en place. Les derniers axes de son intervention résident au niveau de la maitrise et de la stabilité des pertes et manques à gagner des sociétés pétrolières.

Alors qu’en moyenne, il a constaté qu’environ 340 millions USD étaient considérés montant attendu par les pertes et manques à gagner, les travaux de certification de pertes et manques à gagner au 1er semestre 2024, organisés et coordonnés par le VPM Mukoko Samba, ont permis au pays de réaliser un niveau des pertes et manques à gagner après croisement de l’ordre de 16 millions de dollars. Il s’agit ici, une fois de plus, d’un résultat à impact véritablement visible qui a fait des économies au pays, pour le Trésor public et permet à l’Etat de gérer, de manière responsable des pertes et manques à gagner.

En conclusion, la différence entre le Vice-Premier Ministre, Daniel Mukoko Samba et ses prédécesseurs, c’est probablement au niveau d’approche technique. Car, il est évident que pour lui, la gestion axée sur les résultats, un système managérial renforcé par un système de suivi et d’évaluation efficace permet, à coups sûrs, d’obtenir des résultats concrets qui d’atteignent les objectifs fixés et surtout de les atteindre avec efficience.

C’est à ce niveau que la démarcation avec ce professeur qui a fait bouger les lignes et qui faire respecter l’Etat dans le pétrolier du pays.




Message du Président Xi Jinping pour le Nouvel An 2025

La veille du Nouvel An, le Président Xi Jinping a adressé son message pour le Nouvel An 2025 via China Media Group et sur Internet. En voici le texte intégral :

Bonjour à toutes et à tous. Le temps passe vite, la nouvelle année va arriver. Je vous adresse depuis Beijing mes meilleurs vœux.

L’année 2024, nous l’avons passée ensemble. Nous avons vécu la pluie et le beau temps. De différents moments, touchants et inoubliables, ont marqué cette année exceptionnelle.

Nous avons affronté activement les impacts des changements de l’environnement national et international, et adopté un ensemble de politiques coordonnées pour promouvoir solidement un développement de qualité. L’économie chinoise est repartie dans une bonne dynamique, avec un PIB qui dépasserait cette année 130 000 milliards de yuans RMB. La production céréalière a battu le record de 700 millions de tonnes, remplissant le bol de riz des Chinois de davantage de céréales chinoises. Le développement coordonné des différentes régions a affiché un fort élan. La nouvelle urbanisation et le redressement rural se sont renforcés mutuellement. Le développement vert et bas carbone a gagné en profondeur. Une Chine plus belle se dessine devant nous.

Nous avons développé des forces productives de nouvelle qualité en fonction des conditions sur le terrain. De nouveaux secteurs, de nouvelles activités et de nouveaux modèles économiques n’ont cessé d’émerger. La Chine a produit pour la première fois plus de 10 millions de véhicules à énergies nouvelles en un an. De nouveaux progrès ont été réalisés dans les domaines du circuit intégré, de l’intelligence artificielle et de la communication quantique. La première collecte d’échantillons sur la face cachée de la Lune a été réalisée par la sonde lunaire Chang’e 6. Le navire de forage océanique Mengxiang est parti à l’exploration en mer profonde. La liaison Shenzhen-Zhongshan a relié les deux villes par un passage maritime. La station de recherche Qinling a été inaugurée dans l’Antarctique. Ces accomplissements témoignent de notre engagement grandiose à poursuivre nos rêves dans la profondeur des mers et des étoiles.

Cette année, j’ai effectué des visites en province et j’ai pu voir chacun et chacune vivre une vie épanouie. Je me suis félicité des pommes Huaniu grandes et rouges à Tianshui au Gansu et des pêches abondantes dans le village Aojiao au Fujian. J’ai été émerveillé par le sourire oriental millénaire aux Grottes du Mont Maiji et la transmission de génération en génération de la tradition de bon voisinage dans la ruelle Liuchixiang. Je me suis réjoui de voir la rue de la culture ancienne très animée et fréquentée à Tianjin et les habitants des quartiers multiethniques à Yinchuan vivre comme en famille. Les préoccupations de chacun, comme celles liées à l’emploi, au revenu, à la prise en charge des personnes âgées et des enfants, à l’éducation et aux soins de santé, me tiennent toujours à cœur. Au cours de l’année écoulée, la retraite de base a été augmentée, le taux d’intérêts des prêts immobiliers a été abaissé, le règlement direct interprovincial de frais médicaux a été élargi pour faciliter l’accès aux soins médicaux, et le renouvellement des biens de consommation avec un dispositif de reprise a permis d’améliorer la qualité de vie… Ce qui a apporté des bénéfices réels à notre peuple.

Aux JO de Paris, nos athlètes ont donné le meilleur d’eux-mêmes et accompli leur meilleure performance aux JO organisés à l’étranger, incarnant une jeunesse chinoise dynamique et confiante. Les forces maritimes et aériennes de l’APL ont fêté leur 75e anniversaire, et nos militaires ont démontré une nouvelle vitalité. Face aux inondations, typhons et autres catastrophes naturelles, les membres du Parti communiste chinois et les cadres ont combattu en première ligne et notre peuple est resté uni et solidaire. Dans les différents secteurs, les nombreux travailleurs, bâtisseurs et entrepreneurs œuvrent à réaliser leurs rêves. J’ai remis des prix aux récipiendaires des médailles et titres honoraires nationaux. La gloire leur appartient, et elle appartient aussi à tous les Chinois dévoués et engagés.

Dans un monde de transformations et de turbulences, la Chine, grand pays responsable, a œuvré activement à promouvoir la réforme de la gouvernance mondiale et à approfondir la solidarité et la coopération du Sud global. Nous avons travaillé à l’approfondissement et à la consolidation de la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative “la Ceinture et la Route”, et tenu avec succès le Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine. Dans des enceintes bilatérales et multilatérales comme l’Organisation de Coopération de Shanghai, le BRICS, l’APEC et le G20, nous avons présenté clairement la vision de la Chine et contribué grandement à la préservation de la paix et de la stabilité dans le monde.

Nous avons célébré solennellement le 75e anniversaire de la Chine nouvelle. Avec beaucoup d’émotions, nous avons passé en revue l’extraordinaire parcours de notre République populaire. Nourrie par une civilisation cinq fois millénaire qui n’a jamais cessé, la Chine est gravée non seulement sur le fond du récipient rituel en bronze He Zun, mais aussi et surtout dans le cœur de chaque Chinois. Le 3e Plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois a sonné le clairon pour l’approfondissement continu de la réforme sur tous les plans. En poursuivant à pas déterminés la réforme et l’ouverture, nous ouvrirons, dans cette tendance de notre époque, des perspectives encore plus vastes à la modernisation à la chinoise.

En 2025, nous achèverons la mise en œuvre du 14e Plan quinquennal. Nous adopterons des politiques plus actives et plus efficaces, concentrerons nos efforts sur le développement de qualité, renforcerons l’autonomie et les capacités sur les plans scientifique et technologique, et maintiendrons la bonne dynamique du développement économique et social. L’économie chinoise connaît de nouvelles conditions, dont les défis liés aux incertitudes à l’extérieur et la pression venant de la transformation de moteurs de croissance. Mais nous l’emporterons par des efforts assidus. Nous avons grandi à travers les tempêtes et nous sommes sortis plus forts des épreuves. Nous devons rester confiants.

Parmi toutes les missions à accomplir, la plus importante est d’assurer une vie heureuse à notre peuple. Chaque foyer souhaite que ses enfants bénéficient d’une bonne éducation, que ses seniors, d’une bonne prise en charge, et que ses jeunes, de plus d’opportunités. Ces souhaits simples représentent l’aspiration du peuple à une vie meilleure. Nous devons travailler ensemble à promouvoir le développement et la gouvernance de la société, à créer une atmosphère harmonieuse et inclusive, et à répondre effectivement à tous les soucis de la population, pour apporter plus de sourires aux Chinois et leur faire chaud au cœur.

La veille du 25e anniversaire du retour de Macao à la mère patrie, je suis retourné dans cette ville et je me suis réjoui d’y constater de nouveaux progrès et changements. Nous poursuivrons résolument la politique d'”un pays, deux systèmes” pour maintenir la prospérité et la stabilité de long terme de Hong Kong et de Macao. Les Chinois des deux rives du détroit de Taiwan sont d’une même famille. Personne ne saurait couper les liens de sang qui nous unissent. Personne ne saurait empêcher la réunification de la patrie, tendance de notre temps.

Les changements inédits depuis un siècle se poursuivent à un rythme accéléré dans le monde. Il est important d’avoir une largeur d’esprit pour aplanir le clivage et résoudre les conflits et de faire preuve d’engagement pour l’avenir de l’humanité. La Chine est prête à œuvrer avec les autres pays pour renforcer l’amitié et la coopération, promouvoir l’inspiration mutuelle entre différentes cultures et construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Ensemble, nous ouvrirons un avenir meilleur pour notre monde.

Aussi lointains que soient les rêves et les souhaits, nous les réaliserons avec persévérance. Dans la nouvelle marche vers la modernisation à la chinoise, chacun a un rôle clé à jouer, chaque apport compte et chaque rayon de lumière brille.

Notre belle terre resplendit. Les étoiles éclairent chaque foyer. Accueillons la nouvelle année avec plein d’espoir. Que notre patrie jouisse de l’harmonie et de la prospérité. Que tous nos rêves se réalisent. Que l’année 2025 nous apporte bonheur et paix.

(Source : Xinhua)




Classe politique congolaise: Samuel MBEMBA KABUYA se distingue par son courage et son intégrité morale

Samuel Mbemba Kabuya est l’une des figures politiques congolaises qui ont marqué l’année 2024. Son intégrité morale et son courage à toute épreuve n’ont pas manqué de lui attirer l’admiration des Congolais et susciter de l’adversité de la part des médiocres qui n’ont que leurs langues de vipère comme argument.

Parmi les faits saillants ayant marqué l’année 2024, la traque du criminel Président rwandais, le tristement célèbre Paul Kagame, a été l’une des actualités qui ont retenu l’attention de l’opinion congolaise, africaine et internationale. Jusque-là, l’homme passait pour un intouchable en dépit des multiples crimes et ignominies qu’il a commis ou télécommandé personnellement en République démocratique du Congo. Cette impunité apparente, due surtout à l’inertie des Congolais, est aujourd’hui menacée de voler en éclats. Les poursuites engagées auprès des instances judiciaires internationales contre le vampire des mille collines qui hante la région des Grands Lacs africains, particulièrement l’Est de la RDC durant plusieurs décennies témoignent de la détermination du peuple congolais à obtenir que justice soit faite.

La nation congolaise dans son ensemble a applaudi avec chaleur l’initiative prise par le Vice-Ministre de la Justice en charge des Contentieux qui, sur instruction du Chef de l’Etat, a déposé une plainte au nom de la RDC auprès de la Cour Africaine des droits de l’homme et du peuple d’Arusha en Tanzanie pour violation des droits de la population par le Rwanda en RDC, particulièrement à l’Est du pays. Il a insisté auprès du greffe pour que le dossier ne soit pas classé dans les oubliettes. Il avait aussi exigé pour que l’audience soit publique.

C’est pour la toute première fois que pareille initiative d’une volonté clairement exprimée sur la clarification de la violation des droits de peuple par le Rwanda depuis trois décennies jour pour jour depuis que la horde de Kagame écume l’Est de la RDC semant la mort, les viols, les atrocités en tous genres et la désolation sur son passage. Un geste de courage qui a valu à Samuel Mbemba beaucoup d’admirations et d’éloges de la part de ses compatriotes. Tous ont exprimé leur gratitude et la profonde reconnaissance à l’endroit du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi qui a porté son dévolu sur sa personne pour occuper sa fonction actuelle. Pendant que le peuple se félicite et se réjouit du travail abattu par le Vice-Ministre de la Justice, ses ennemis animés de jalousie, manipulés par les fossoyeurs de la RDC, n’attendaient que ce moment pour tirer à boulet rouge sur celui qui s’est mis à la traque de Paul Kagame. C’était le moment choisi par eux pour monter des affaires rocambolesques et sans fondement pour tenter de saboter sa démarche et salir son image avec des dossiers montés de toutes pièces. L’homme choisi pour mener cette entreprise macabre n’est autre que Merdi Mazengo. Ce dernier a, durant une semaine, mené un véritable lynchage médiatique sur les réseaux sociaux diffamant le Vice-Ministre d’avoir remplacé sa fille qui siège à l’Assemblée Nationale par celui que Merdi présente comme le vrai premier suppléant de Samuel Mbemba, le faux député Israël Bondo. L’homme affirme sans rire ni humour que Samuel Mbemba fait pression sur le parquet pour la libération d’Israël Bondo qui purge sa peine pour infraction de viol dont il a été l’auteur. Des affirmations gratuites et sans fondement aucun, et assimilables l’imputation dommageable. Le cabinet de maître Samuel Mbemba a déjà saisi la justice pour que Merdi apporte les preuves de ses affirmations.

De son côté, le peuple congolais encourage et soutient le Vice-Ministre de la Justice qui est à l’œuvre pour la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat dans son volet consistant à rendre justice aux Congolais pour tous les préjudices qu’ils ont subi durant trente ans suite à l’agression rwandaise.

 

Le Libre Débat




REVEILLON 2024 – 2025 ENTRE LES DEUX SOIRS AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH /MARDI 31 DEC 2024




Paie complémentaire : Doudou Fwamba rassure le SYNAMED pour un paiement échelonné 

Le Ministre des Finances, M. Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présidé ce lundi 30 décembre 2024, une importante réunion avec la coordination des syndicats du secteur de la santé. Aux côtés du Ministre de la Santé et du Vice-Ministre du Budget, cette rencontre visait à examiner les revendications des professionnels de santé et à identifier des solutions concrètes.

Lors de cette réunion, plusieurs points ont été abordés : la problématique de la paie complémentaire, les actes administratifs, et la commission sur le cahier des charges.

Au nom du Gouvernement Congolais, le Ministre des Finances a informé la délégation syndicale que les OPI relatifs à la paie complémentaire avaient déjà été signés depuis jeudi dernier. Il a précisé que les paiements s’effectueront de manière échelonnée. Concernant les revendications liées aux actes administratifs, le Ministre a rassuré les syndicats que ces questions seront traitées par le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique et le Ministre de la Santé.

À l’issue de la réunion, le Secrétaire Général National du SYNAMED, Dr. John Senga Lwamba, a partagé son optimisme devant la presse :

“La coordination des syndicats du secteur de la santé vient d’être reçue par Leurs Excellences, le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé publique, et le Vice-Ministre du Budget. Nous avons abordé les principaux problèmes du secteur. Toutes les catégories attendent la paie complémentaire. Nous avons reçu des assurances que le décaissement débutera aujourd’hui et sera progressif. La Banque centrale se chargera de transférer les fonds aux différentes banques, tant à Kinshasa que dans les provinces.”

Le Ministre des Finances a encouragé la délégation syndicale à maintenir un dialogue permanent et à privilégier des canaux de communication fiables pour éviter toute désinformation. Il a également rappelé le contexte d’agression que traverse le pays, soulignant l’importance de préserver la paix sociale et de respecter le serment professionnel pour sauver des vies.

Cette séance de travail avait pour objectif de trouver des solutions durables afin d’éviter la grève projetée par le personnel du secteur de la santé sur l’ensemble du territoire national.




Kasaï : Félix Tshisekedi œuvre au désenclavement du Kasaï 

Pour clore son séjour à Tshikapa, dans la province du Kasaï, dernière étape de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï, le Président Félix Tshisekedi a effectué une visite d’inspection à travers la ville.

Le Chef de l’État s’est d’abord rendu au marché moderne de Tshikapa où il a pu voir de près toutes les réalités sociales que connaissent les vendeurs et commerçants opérant dans cet espace commercial.

Dans cet élan, le Président Tshisekedi est descendu sur le site de construction de la route Tshikapa- Kamako, longue de 147 km, exécutés dans le cadre des routes en concession. Cette route représente une opportunité de développement pour la République Démocratique du Congo (RDC) en général et la province du Kasaï en particulier, dans la mesure où elle va contribuer au désenclavement de cette province.

Plus tôt dans la journée de ce lundi, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions, le Président Félix Tshisekedi a accordé une audience aux chefs coutumiers des cinq territoires du Kasaï ainsi qu’aux représentants des confessions religieuses.

« Nous avons échangé autour des questions d’intérêt général. Vous savez que la province du Kasaï est une province qui n’a pas encore beaucoup d’années sur le plan de son fonctionnement. C’est donc une province qui fait face à beaucoup de défis liés aux infrastructures, à la sécurité et à l’éducation, au sujet desquels nous avons présenté au Chef de l’État nos doléances», a fait savoir Anaclet Nyembue Ngalansenda, Secrétaire général exécutif provincial de l’Alliance nationale d’autorités traditionnelles.

« Nous avons trouvé le Président de la République disposé à répondre favorablement à nos attentes, à nos inquiétudes. C’est l’une des caractéristiques aussi que souvent nous apprécions chez lui car face aux chefs coutumiers, le Chef de l’État est aussi chef coutumier », a-t-il renchéri.

Pour leur part, les confessions religieuses ont remercié le Président de la République pour les efforts qu’il est en train de conjuguer pour la paix en RDC et lui ont présenté leurs principales préoccupations. « Nous lui avons posé le problème de la concession de l’Université de Tshikapa, celui des confessions religieuses qui appuient l’agriculture ou encore des personnes vivant avec handicap. Et il nous a promis qu’il va répondre à nos demandes », a indiqué M. Kaway Mukhut Claude, porte-parole de cette structure.

En conclusion de son intervention, Kaway Mukhut Claude a exprimé le soutien des confessions religieuses à la démarche du Président concernant les réformes constitutionnelles : « nous soutenons les réformes constitutionnelles et nous sommes prêts même à participer à la commission qu’il pourra mettre en place d’ici là. Et nous prions notre Dieu pour que la paix revienne dans notre pays», a-t-il déclaré.




Tshikapa : Félix Tshisekedi échange avec des députés provinciaux et un groupe d’étudiants

Le Chef de l’État a accordé deux audiences, dimanche tard le soir, après le meeting populaire dans la ville de Tshikapa dans la province du Kasaï.

Le Président Félix a successivement reçu les députés provinciaux et une délégation d’étudiants.

« Le Président de la République a prêté une oreille attentive tout en donnant des pistes de solutions aux différentes préoccupations qui lui ont été présentées », a déclaré le chef de la délégation des députés provinciaux.

« Eu égard aux multiples préoccupations de l’étudiant congolais en général et tout particulièrement Kasaïen, que nous avons eu à soumettre au Président de la République, une issue positive y a été accordée », a déclaré, pour sa part, le délégué des étudiants de la province.

Ce lundi, le Chef de l’État prévoit de recevoir, entre autres, les délégations des confessions religieuses et des chefs coutumiers. Il va également présider la réunion du Conseil provincial de sécurité avant d’effectuer une visite d’inspection de quelques ouvrages réalisés ou en cours de réalisation.




Tshikapa : Le Chef de l’Etat à l’écoute de la population du Kasaï 

Aussitôt arrivé à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, le Président Félix Tshisekedi a tenu un meeting populaire au terrain Missioni devant une foule immense venue l’écouter.

« Lors de mon dernier passage ici, au moment de la campagne, je vous avais promis que je reviendrai vous remercier et vous annoncer ce que j’ai planifié pour le second mandat », a tenu à rappeler le Chef de l’État dès sa prise de parole. « J’aimerais vous rassurer que l’avenir de notre pays est radieux », a-t-il poursuivi.

À la jeunesse de Tshikapa, le Chef de l’État a évoqué le premier axe prioritaire de son programme quinquennal concernant l’emploi des jeunes: « je m’engage à encadrer les jeunes afin qu’ils trouvent du travail ».

Le Président Félix Tshisekedi a surpris son auditoire en accordant la parole à quelques personnes dans la foule. Ces dernières ont exposé les doléances de la province auxquelles le Chef de l’État a répondu directement pour certaines et a donné rendez-vous pour d’autres.

La suite du séjour du Président de République prévoit des rencontres avec les forces vives de la province et des visites d’inspection de quelques ouvrages réalisés ou en cours de réalisation à travers la ville de Tshikapa et ses alentours.




Eventuelle exclusion du café et du cacao congolais: L’Union européenne piégée !

La Rdc est-elle victime d’un complot international qui ne dit pas son nom ? Sinon, maintenant que ce pays est en train de se démarquer des mines en ouvrant la voie vers le développement de l’agriculture, certains pays tentent de profiter de leur position pour influencer l’Union européenne et empêcher ainsi à la Rdc de tirer profit de ses 80 millions d’hectares de terres arables. Qu’est-ce qui fait que ça soit des pays comme le Rwanda, l’Ouganda ou le Kenya, pays dont on connait une certaine complicité dans le mal, qui sont choisis comme auditeurs de l’UE ! Heureusement que cette machination n’est pas passée. Initialement prévue au 30 décembre 2024 pour que les produits non ainsi certifiés n’entrent plus sur le marché de l’Union à partir du 1er janvier 2025, la Commission Européenne avait estimé nécessaire de reporter cette entrée en vigueur d’un an, au 31 décembre 2025, afin de permettre à ses Etats membres, aux pays partenaires exportateurs (dont la RDC), aux opérateurs, entreprises et commerçants d’être mieux préparés et de mettre en place ce qu’on appelle ‘’des systèmes de diligence raisonnée », c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur leurs processus de production, de transformation et de commercialisation pour prouver que leurs produits répondent aux normes exigées par l’Union Européenne quant à la politique ‘’ zéro déforestation’’.

Voici la communication de M. Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce Extérieur sur le Règlement 2023/1115 du Parlement européen et du Conseil du 31 mai 2023 (éventuelle exclusion du café et du cacao de la RDC sur le marché de l’Union européenne tel que modifié à ce jour), relatif à l’entrée sur le marché et à l’exportation à partir de l’Union Européenne des produits de base associes a la déforestation et a la dégradation des forêts.

I. De quoi s’agit-il dans le règlement 2023/1115 de l’Union Européenne

Dans sa politique déclarée de contribuer à la protection de l’environnement mondial et à la lutte contre les changements climatiques, en renforçant son action en matière de protection et de restauration des forêts de la planète, politique baptisée ‘’ Zéro déforestation’’, la Commission Européenne avait élaboré un règlement, adopté par le Parlement et le Conseil Européens le 31 mai 2023, qui était prévu d’entrer en vigueur le 30 décembre 2024.

Ce règlement instaure des mesures de restriction et de contrôle en amont de la chaîne d’approvisionnement de certains produits – notamment les bovins, le cacao, le café, le palmier à huile, le caoutchouc et le soja- et l’exigence de certification pour garantir qu’à partir des champs, des techniques de production et de transformation, ainsi que dans le circuit de commercialisation, ces produits n’ont pas contribué à la déforestation.

Avec ce règlement, seuls les produits ayant été soumise à la Certification de l’Agriculture Biologique de l’Union Européenne et ayant obtenu le label de qualité ‘’ BIO’’, à travers des organismes de certification reconnus et mandatés par l’Union Européenne, peuvent être vendus sur le marché des 27 pays membres de l’Union.

II. De l’entrée en vigueur de ce règlement

Initialement prévue au 30 décembre 2024 pour que les produits non ainsi certifiés n’entrent plus sur le marché de l’Union à partir du 1er janvier 2025, la Commission Européenne avait estimé nécessaire de reporter cette entrée en vigueur d’un an, au 31 décembre 2025, afin de permettre à ses Etats membres, aux pays partenaires exportateurs (dont la RDC), aux opérateurs , entreprises et commerçants d’être mieux préparés et de mettre en place ce qu’on appelle ‘’des systèmes de diligence raisonnée », c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur leurs processus de production, de transformation et de commercialisation pour prouver que leurs produits répondent aux normes exigées par l’Union Européenne quant à la politique ‘’ zéro déforestation’’.

III. Quelle est la situation réelle de notre pays, la RDC, quant à la problématique mondiale de la déforestation et du changement climatique

1. Il convient de rappeler que nos 80 millions d’hectares de terres arables disponibles dans le pays ne sont pas 80 millions d’hectares de forêts ! Beaucoup de terres arables se trouvent aussi dans des savanes et dans d’autres espaces non forestiers.

Comme l’avait si bien affirmé Son Excellence Maître Eve Bazaiba, Ministre d’Etat en charge de l’Environnement, je cite : ’’ Nous avons 80 millions de terres arables qui n’ont rien à avoir avec le couvert forestier du pays qui est de 155,5 millions d’hectares, dont 62% sont des forêts tropicales humides, parmi lesquels 105.000 kilomètres carré de tourbières, des mangroves et des forêts de Miombo ! Nous avons le droit de rentabiliser nos terres avec des cultures pérennes favorables à l’agroforesterie, notamment le café et le cacao. Tous les moteurs de déforestation réunis, la RDC nous n’enregistrons que 0,03% de déforestation annuelle », fin de citation.

2. Il est mondialement connu que la pollution planétaire est avant-tout l’œuvre des pays industrialisés. Par exemple, les statistiques de 2023 produites par le Ministère Français de la Transition Energétique sur la répartition géographique de la production des gaz à effet de serre dans le Monde montrent que les régions les plus pollueuses sont l’Asie avec 48,6% d’émission de gaz à effet de serre, l’Europe et l’ex-URSS avec 15,2% et l’Amérique du Nord avec 13,8%. L’Afrique subsaharienne où nous sommes n’y est que pour 4,6% seulement !

3. S’agissant de la stabilisation climatique mondiale, tout le monde sait le grand rôle que jouent les forêts naturelles de la RDC et celles du bassin du Congo en général. Et, dans la matérialisation de la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, de privilégier le rôle de la RDC comme pays-solution, le Gouvernement de la RDC est engagé dans plusieurs programmes de gestion durable des forêts et de promotion de l’agroforesterie et des techniques agricoles écologiques pour une agriculture durable compatible avec la priorité de la diversification de l’économie du pays.

Le café, le caco, et d’autres cultures sont des plantes et des arbustes qui se cultivent en RDC de manière naturelle sans produits chimiques et en combinaison avec d’autres végétaux, et participent au maintien du couvert végétal et à la régulation positive du climat.

Ce ne sont pas des fers à béton ou des résidus du pétrole, ce sont des végétaux ! L’Union Européenne devrait nous aider à éviter un faux débat en voulant incriminer nos produits agricoles du mal de déforestation.

4. Après tout, nous devons développer notre agriculture pour le bien des familles congolaises, des petits producteurs agricoles, de la jeunesse qui s’engage progressivement à évoluer dans des emplois agricoles. Nous souhaitons consolider notre partenariat avec l’Union Européenne à travers divers mécanismes, parmi lesquels le Programme Global Gateway dont l’un des piliers est le renforcement des systèmes agricoles et alimentaires durables.

Nos agriculteurs de café, de cacao, de soja, de palmier à huile et d’autres sont prêts à être accompagnés techniquement par divers programmes de l’Union Européenne, en collaboration avec le Gouvernement, dans le renforcement de la pratique des techniques agro-écologiques non seulement pour l’intérêt de la conformité aux exigences des marchés extérieurs, mais aussi pour l’intérêt de la durabilité de leur production et de la qualité de leurs produits sur le bien-être et la santé des consommateurs aussi bien à l’extérieur que dans notre propre pays.

La RDC est prête à tout moment à accueillir les enquêteurs et auditeurs de certification de l’Union Européenne pour des visites sur terrain, et à les accompagner avec sécurité sur terrain en cas de besoin, y compris dans les zones de production de l’Est du pays affectées par l’activisme des groupes rebelles et des pays voisins qui les entretiennent, mais dans lesquelles les petits agriculteurs, leurs coopératives et les entrepreneurs locaux font preuve de résilience exceptionnelle en poursuivant leur travail et la production.

En effet, comme l’a toujours clairement dénoncé avec raison et preuves le Chef de l’Etat, notre Gouvernement et notre population sur terrain, et comme l’ont clairement démontré les rapports des Experts du Groupe des Nations-Unies, des pays voisins créent et entretiennent l’insécurité chez nous, à travers des rébellions comme le M23 et des groupes armés, dans l’objectif machiavélique de piller nos ressources, d’ouvrir la voie à la traversée frauduleuse de nos minerais, de notre café et de notre caco vers leurs pays pour être exportés par eux vers l’Union Européenne.

En voulant sanctionner le café et le cacao Congolais, l’Union Européenne tomberait dans le piège malicieux de certains pays voisins qui insécurisent notre pays. Il est temps d’éviter ce piège pour une coopération gagnant-gagnant avec nous, la RDC, et notre secteur agricole que nous tenons à revigorer pour des exportations de qualité, équitables et écologiques.

IV. Conclusion

En conclusion, les mesures et dispositions prises et à prendre par le Gouvernement sont entre autres :

1. Organiser une tripartite Gouvernement- UE-MONUSCO pour clarifier les dispositions du Règlement ‘’ Zéro déforestation’’. Sont concernés : le Ministère de l’Environnement, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère du Commerce Extérieur, l’Ambassadeur de l’Union Européenne et le Responsable de la MONUSCO.

2. Définir, distinguer et délimiter les zones agricoles, forestières (de conservation) et urbanistiques.

3. Renforcer l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX) et l’Office national des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) à mettre en place un dispositif national de certification en collaboration avec l’Office Congolais de Contrôle. Cela éviterait de recourir aux auditeurs extérieurs qui évoquent souvent l’insécurité comme frein à l’exécution de leur mission.

4. Renforcer l’initiative ‘’ Couloir vert Kivu-Kinshasa’’, le Nord-Kivu et l’Ituri étant dans ce couloir.

5. Organiser un guichet unique pour la certification de tous les produits agricoles à exporter.

6. Dialoguer avec les certificateurs actuels FLOCERT et AFRICERT pour lever les obstacles liés à la certification.

7. Accélérer la mise en place de Kinshasa Mercantile Exchange (K.M.E) tel que voulu par le Président de la République lors de la 24ème réunion du Conseil des Ministres, tenue à Kalemie le 09 novembre 2024. Le K.M.E a été placé sous la coordination du Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire.

Ses principales missions incluent la traçabilité et la transparence, la certification et la conformité, la valorisation économique, et la réduction des risques pour les acheteurs internationaux.

8. Intensifier les Zones Economiques Spéciales à travers le pays pour la transformation locale de nos ressources. Le cas de la ZES de MUSIENENE au Nord-Kivu est une des réponses à saisir par les opérateurs économiques de l’Est pour transformer le cacao et le café. Les Zones Economiques Spéciales de MILUNA, au Sud-Ubangi et KIN MALEBO, à Kinshasa sont également des opportunités à saisir pour la transformation locale.

9. Diversifier les marchés en saisissant les opportunités offertes par l’AGOA pour les USA, et l’Asie qui regorge près de la moitié des consommateurs sur la planète.

10. Renforcer la meilleure collaboration avec l’Union Européenne qui est un partenaire privilégié pour la RDC afin de mettre en place des systèmes de diligence raisonnée, c’est-à-dire des mécanismes de surveillance et de rapportage sur les processus de production, de transformation et de commercialisation des produits.




Décision de l’UE sur le café et le caco: Plus de peur que de mal     

Ce lundi devant la presse tant nationale qu’internationale, le Gouvernement congolais par le bien du Ministre du Commerce Extérieur a indiqué que la décision de l’Union Européenne ne se justifie pas, car le café et le cacao congolais ne sont pas produits dans les zones victimes de la déforestation, plutôt dans le zones de ses terres arabes; par conséquent elle ne doit pas être sanctionnée en décembre 2025 par le motif de la déforestation a insisté Julien Paluku Kahongya

Face à cette guerre économique que l’on veut imposer à la RDC, le Gouvernement congolais ne tardera pas d’appliquer la réciprocité en diplomatie commerciale et économique au cas où l’Union Européenne mettrait en application sa décision en menaçant ainsi ses intérêts a ajouté le Ministre Commerce Extérieur au cours de ce briefing-presse co-animé avec son collègue de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Le Gouvernement qui rassure les opérateurs économiques et cultivateurs congolais de ne pas paniquer vient de prendre une série de mesures dont la tripartite RDC-UE-MONUSCO pour renforcer le dialogue entre partenaires, renforcer l’Agence Nationale pour la Promotion des Exportations-

ANAPEX, l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) et l’Office Congolais de Contrôle (OCC) pour la certification des produits made in Congo, créer le couloir vert Kivu Kinshasa, délimiter ses 3 types de zones notamment les zones agricoles, zones forestières et zones urbanistiques, créer la bourse congolaise pour permettre au pays de participer à la fixation des prix de ses matières premières stratégiques , intensifier le développement des Zones Économiques Spéciales pour la promotion de la transformation locale des ressources naturelles et la diversification des marchés en tirant profit des opportunités qu’offre l’AGOA aux États-Unis d’Amérique et le contrat signé avec la Chine mais aussi le marché indien, africain et européen a annoncé Julien Paluku Kahongya.

« C’est en fait l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (l’ANAPEX), l’ONAPAC et l’OCC, pour que désormais nous puissions avoir une certification nationale. Parce que le fait d’avoir toujours des certifications qui viennent d’ailleurs, les gens viennent du Kenya, du Rwanda, de l’Ouganda, et qui viennent certifier que nos champs sont bons ou mauvais, on peut leur prêter des intentions. Parce que vous savez, les mêmes experts sont arrivés à faire signer l’Union Européenne et MOU avec le Rwanda pour les matières stratégiques. Alors qu’on sait pertinemment bien qu’il n’y a ni cobalt, ni lithium, ni manganèse, ni nickel qui entrent dans la transition énergétique au Rwanda. Alors est-ce que ce ne sont pas les mêmes experts qui vont ramener encore à piéger l’Union Européenne à prendre des mesures, alors que dans les fonds, il n’y a pas un élément convaincant qui peut amener tout un Parlement européen à prendre une telle résolution vis-à-vis de la RDC ? », se demande-t-il.

Comme troisième mesure, nous allons renforcer, comme le Président l’a dit, l’initiative du couloir vert Kivu-Kinshasa. Le Président a estimé qu’il faut créer un couloir qui démontre que la RDC est de plein pied dans la protection de l’environnement. Et que ce couloir vert Kivu-Kinshasa va permettre de démontrer effectivement quelles sont les zones, et là je reviens à l’autre mesure, de délimiter, définir et circonscrire trois types de zones. Les zones agricoles, les zones forestières et les zones urbanistiques.

Et d’ajouter, quand nous allons établir cette démarcation, nous allons dire par exemple à l’Union Européenne, voici les zones agricoles, voici les zones forestières et voici les zones urbanistiques. Cette typologie et ce zonage vont nous permettre de démontrer à la face du monde, que quand nous touchons aux zones agricoles, nous n’avons pas fait la déforestation parce que ces zones sont destinées à l’agriculture.

Fixer les prix de nos matières premières

L’autre mesure, c’est que le gouvernement, par le biais du président de la République, a annoncé, je crois que c’était à Kalemie, au 24e conseil des ministres, la création de Kinshasa Mercantile Exchange. Désormais, nous allons avoir une bourse. Une bourse congolaise qui va nous permettre de participer à la fixation des prix. Parce que tous les prix sont fixés par les acheteurs et quand ils veulent, ils baissent, quand ils veulent, ils haussent les prix. Et donc le KME, Kinshasa Mercantile Exchange, dont la première réunion a été organisée à la présidence et à laquelle j’ai participé, va permettre effectivement à la RDC d’avoir sa propre bourse pour ses matières premières et de commencer à opposer ce qu’il doit opposer à la face du monde.

L’autre mesure du gouvernement, explique Julien Paluku, c’est d’intensifier les zones économiques spéciales à travers la République. Et là, comme on parle de cette question de cacao et de café, à l’Est, le gouvernement a installé une zone économique spéciale à Moussienene, c’est au-dessus de la ville de Boutembo, pour effectivement permettre aux opérateurs économiques de commencer la transformation. Parce que notre problème, c’est qu’on nous oppose ce genre de mesures, on nous fait ce genre de chantage, parce que nous ne faisons pas la transformation de nos produits. Et les zones économiques spéciales sont des écosystèmes que le gouvernement a créés.

A Musienene, tout ce qui doit transformer le café, le cacao, doit s’y installer. Et l’avantage d’une zone économique spéciale, c’est quoi ? C’est que quand on y est installé, on exporte sans paiement des frais de douane. Et donc c’est pour rendre nos produits compétitifs sur le marché international. Dans la zone Ouest, il y a une zone qu’on a créée à Miluna, c’est dans le Sud-Ubangi. C’est une zone verte qui doit faire la transformation de tous les produits, parce que le cacao n’est pas que produit à l’Est. Le cacao est aussi produit à l’Equateur, le cacao est déjà produit dans le Kongo Central. Donc quand on nous pose des questions comme l’insécurité, vous dites non, il y a l’insécurité, c’est pourquoi on doit blacklister le cacao. Mais qu’en est-il du cacao qui sera produit à Tshela et celui qui sera produit au Sud-Ubangi?

Alors, dans la partie Ouest, il y a également la zone économique spéciale de Kin Malébo. À côté de Maloukou, il a été monté une autre zone économique spéciale, Kin Malébo, qui est développée par la société Arise. Les opérateurs économiques doivent comprendre que ce n’est pas l’État qui va amener les industries. L’État crée le cadre légal, l’environnement favorable à l’investissement, et c’est aux opérateurs économiques de tirer profit du cadre légal que l’État a mis en place. Mais c’est comme si on attend que l’État lui-même, après avoir créé les zones économiques spéciales, vienne encore installer les usines dans ces zones. Ça, ce n’est pas le travail de l’État. Donc l’appel que j’ai fait aux opérateurs économiques, c’est de profiter de ce cadre qui a été créé, cet environnement favorable à l’investissement, pour devoir investir.

Enfin, la dernière mesure du gouvernement, c’est d’annoncer la diversification des marchés. Comme ministre du Commerce extérieur, je peux vous dire que, sous la coordination du gouvernement, nous avons réintégré la GOA, qui est cette loi américaine qui facilite l’exportation, l’exportation des produits sur le sol américain, sans paiement de frais de douane. C’est un marché de 350 millions de consommateurs. L’Europe, c’est un marché de 742. La population européenne, c’est 742 millions. L’Inde aujourd’hui est le pays le plus peuplé, c’est 1,4 milliard d’habitants. La Chine, c’est 1,4 milliard d’habitants. L’Afrique, c’est 1,4 milliard d’habitants. C’est 1,3 milliard d’habitants. Et la planète, c’est 8 milliards.

Renforcer la collaboration avec l’UE

Donc, la RDC va diversifier les marchés pour dire qu’on saisit les marchés américains, on saisit les marchés indiens, on saisit les marchés chinois et en même temps, on saisit les marchés européens. Comme ça, dans cette compétitivité, la RDC va s’offrir à celui qui va être disposé à pouvoir collaborer avec elle. Et enfin, nous allons renforcer notre collaboration avec l’Union européenne, parce que c’est un partenaire traditionnel avec lequel nous devons avoir des relations solides pour que finalement, avec elle, nous puissions veiller sur la solidarité de l’environnement.

A la question de savoir si le ministre Julien Paluku a discuté de la question avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC), il précisé qu’il a été saisi par la FEC. « On a largement parlé avec elle. Il y avait un défaut de compréhension par rapport à la mesure qui a été édictée par l’Union européenne. Mais la plus grande annonce aussi à faire ce soir, c’est que la FEC s’est basée sur l’ancienne mesure qui avait été prise en mai 2023. Mais le 2 octobre 2024, donc il y a deux mois, l’Union européenne a reporté de 12 mois l’exécution de son règlement pour le 30 décembre 2025. Et l’Union européenne a motivé cela par le fait qu’il faut continuer à discuter avec les États, mais également les opérateurs économiques, pour que finalement on soit tous d’accord sur les mécanismes de diligence raisonnée », dit-il.

C’est-à-dire comment on va mettre en place ces mécanismes de contrôle qui permettent de se rassurer que réellement les produits venus de la RDC ne viennent pas des espaces victimes de la déforestation, mais des espaces qui sont destinés à l’agriculture telle que le gouvernement a décidé. Il n’y a pas de raison de paniquer, c’est la raison pour laquelle je suis passé ici.