Le Parlement africain en séance de travail au ministère des Affaires Etrangères

En séjour de travail à Kinshasa, la délégation du Parlement africain conduite par le Vice-président de la Commission de la coopération, des relations internationales et du règlement des conflits, le professeur Timoléon Baïkoua, accompagnée de quelques parlementaires congolais, a eu une séance de travail, le lundi 02 décembre 2024, avec la Vice-Ministre Gracia Yamba Kazadi.

Les questions de paix et de sécurité dans l’Est de la RDC ainsi que la situation politique postélectorale en RDC, inscrites en priorité pour leur mission, ont été largement parcourues.

La délégation du parlement africain, mission d’information à mandat consultatif, a pris connaissance de différentes avancées enregistrées à ce jour et a rassuré de son accompagnement aux différents processus engagés, pour le bien-être de la population congolaise.

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli, qui a pris part à cette séance de travail, est revenu sur la nécessité de l’implication des parlements africains dans la question sécuritaire de la RDC qui représente un enjeu pour toute la région et les peuples de l’Afrique toute entière.




Crise dans l’Est de la Rdc: La mission d’information du parlement panafricain a initié les consultations  .

Arrivée à Kinshasa le week-end dernier, de la mission d’information du PAP -Parlement panafricain-, conduite par le Vice-président de la Commission de la Coopération des Relations internationales et du Règlement des conflits, Timeleon Bakoua, a initié, ce mardi 3 décembre 2024, une série des consultations avec les acteurs politiques RD-Congolais et les activistes de la société civile, dans le but de recueillir les informations fiables sur la précarité de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC -République Démocratique du Congo- due à la guerre d’agression lui imposée par le Rwanda, en vue de permettre aux deux Chambres du Parlement RD-Congolais et au PAP de saisir l’UA -Union africaine-, sur base des recommandations qui seront formulées par cette délégation à l’issue de sa mission d’information.

Les premiers à être reçus, ce sont les députés nationaux membres de la Commission Défense et Sécurité, ainsi que ceux de Relations extérieures. Les échanges se sont déroulés à huis clos. Occasion pour le Professeur Berthold ULUNGU, Président de la Commission Relations extérieures et Affaires étrangères, de dévoiler la quintessence de ces entretiens.

“Les députés nationaux ont été conviés à cette réunion, organisée par la délégation du Parlement Panafricain, axée sur deux objectifs, à savoir, la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et la recherche des solutions; et l’évaluation de la bonne gouvernance en RDC. L’alibi utilisé par le Rwanda consiste à faire croire à l’opinion internationale qu’il y a les FDLR, qui sont en République Démocratique du plCongo prêts à nuire aux intérêts de Kigali. Au cours de ces échanges, nous avons balayé cet alibi, d’autant plus que la RDC n’a aucun intérêt sur le sol rwandais, tout en insistant sur le fait que la RDC avait le choix entre faire la guerre et opter pour la voix diplomatique. Le pays de Félix Tshisekedi a opté pour la diplomatie. Nous avons également mis en évidence le fait que les visées expansionnistes du Rwanda font qu’il veut acquérir des terres, pour l’exploitation de minerais”, a confié le professeur Berthold Ulungu.

Après avoir échangé avec les députés nationaux, les membres de la mission d’information du Parlement Panafricain se sont entretenus avec les Sénateurs membres de la Commission Défense et Sécurité et ceux des Relations extérieures de la Chambre haute du Parlement RD-Congolais. Rien n’a filtré de ces échanges.

Signalons que cette mission d’information du Parlement Panafricain prévoit d’échanger, ce mercredi 4 décembre, avec l’Opposition et la Majorité parlementaire représentées respectivement par Christian Mwando et André Mbata avant de rencontrer le cardinal Fridolin Ambongo.




A Kinshasa: Félix Tshisekedi a participé à la 1ère édition des rencontres d’exception 

Ce mardi 03 décembre 2024 à l’auditorium du Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa, dans la commune de la Gombe, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Champion de la masculinité positive, a rehaussé de sa présence la première conférence organisée par les Femmes d’exception du Congo (FDEC).

En sa qualité de présidente de « FDEC », Mme Lydie Omanga a brièvement présenté l’historique de cette association. Elle a souligné le rôle prépondérant du Chef de l’État « qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit ».

Prenant la parole, le Chef de l’État a déclaré : « en tant que Champion de la masculinité positive, j’ai fait de la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité nationale ». Le Président Félix Tshisekedi, qui a tenu à féliciter les Femmes d’exception, a affirmé qu’ « aucune société ne peut atteindre son plein potentiel si elle ignore ou marginalise la moitié de sa population ».

Cet événement a été marqué par la présence de la 1ère vice-Présidente du Sénat de la Côte d’Ivoire, invitée d’honneur de cette conférence.




Kinshasa traîne Kigali devant la justice à la Cour africaine des droits de l’homme 

La République démocratique du Congo est déterminée à faire entendre sa voix dans les instances judiciaires internationales pour non pas seulement obtenir la condamnation du Rwanda, le pays qui l’agresse, mais aussi obtenir réparation pour les préjudices subies sur son territoire. C’est le sens du front judiciaire lancé par les autorités congolaises en ce qui concerne la situation sécuritaire dans sa partie Est. Ainsi, la République démocratique du Congo a saisi la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples basée à Arusha en Tanzanie pour des exactions commises par le Rwanda en RDC. C’est le vice-ministre de la Justice et des contentieux internationaux, Samuel Mbemba qui a porté cette information à la presse. La première audience est fixée au 12 février 2025 à Arusha.

« Depuis des décennies, notre pays subit des agressions, des pillages de nos minerais, des viols de nos enfants et de nos femmes, ainsi que des massacres de nos populations. Jamais le Rwanda et Paul Kagame n’ont été poursuivis en justice à travers des procès réels à tous les niveaux comme c’est le cas aujourd’hui. Je me demande maintenant que les procès sont ouverts et que les juges travaillent sur l’agression de notre pays par le Rwanda, ainsi que sur les exactions commises sur notre territoire, si ces procès ne se clôtureront pas avant 2028, qu’est-ce qui va se passer ? Jamais cela n’était arrivé auparavant. Jamais Paul Kagame et le Rwanda n’ont été poursuivis de manière aussi réelle que cela se fait aujourd’hui. Le chef de l’État a initié un front judiciaire international, il a diligenté des procédures, et maintenant que les procès sont ouverts, je m’interroge sur le fait que le temps de la justice ne coïncide pas toujours avec le temps politique. Si en 2028 le temps de la justice ne correspond pas au temps politique, je me demande si Paul Kagame ne va pas nous échapper », a déclaré Samuel Mbemba devant la presse.

Contrairement au procès tenu le 26 septembre dernier devant la Cour de justice de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), qui portait sur des différends régionaux spécifiques, cette nouvelle audience s’inscrit dans une démarche plus large. Elle vise à assumer des responsabilités sur des décennies d’agression, de pillage systématique des ressources naturelles, de violences sexuelles, et de massacres subis par les populations congolaises.

Par la même occasion, il a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à utiliser tous les mécanismes juridiques internationaux pour dénoncer les exactions commises sur le territoire congolais et exiger justice pour les victimes des violations des droits de l’homme. Le vice-ministre de la Justice a invité toutes les couches sociales et politiques à s’approprier cette lutte du rétablissement de la paix durable sur l’ensemble de la République démocratique du Congo.

RSK




“La Fondation Vodacom Célèbre la Résilience des Femmes vivant avec handicap à l’Occasion de la Journée Internationale des Personnes Vivant avec un Handicap’’

À l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Vivant avec un Handicap, la Fondation Vodacom, pionnière dans l’autonomisation des communautés, souligne l’importance cruciale de l’inclusion sociale et de l’autonomisation des personnes vivant avec handicap, en mettant un accent particulier sur les femmes. Cette journée est une opportunité unique pour honorer leur courage, leur résilience et leur contribution indispensable à l’économie et au développement de la RDC.

Avec son programme emblématique, JE SUIS CAP, la Fondation Vodacom a profondément impacté la vie de nombreuses femmes vivant avec handicap. En effet, ce programme leur a ouvert les portes d’emplois, les a aidées à lancer des projets sociaux et a significativement amélioré leur qualité de vie, malgré les défis qu’elles continuent de relever.

“Cette journée est l’occasion de célébrer non seulement les obstacles surmontés, mais surtout les victoires remarquables des personnes vivant avec handicap. Voir ces femmes épanouies, autonomes et prêtes à jouer un rôle actif dans la société est une immense source de fierté. Leur ténacité est une source d’inspiration pour nous tous”, a déclaré Madame Roliane YULU, Responsable de la Fondation Vodacom.

Pour atteindre ces objectifs, la Fondation Vodacom a mis en œuvre des initiatives concrètes, telles que des ateliers pratiques, des formations en gestion financière et en entrepreneuriat, et l’accès à des ressources sanitaires et sociales. Ces actions visent à transformer ces femmes en leaders de leur propre développement tout en brisant les barrières économiques et sociales auxquelles elles font face.

En ce 3 décembre, la Fondation Vodacom réaffirme son engagement à bâtir une société inclusive où chaque femme, quelles que soient ses limitations, peut pleinement exercer ses droits et jouer un rôle actif dans le progrès de sa communauté.

La Fondation appelle tous les partenaires, institutions et citoyens à se joindre à cet effort collectif, à célébrer cette journée et à soutenir les initiatives qui permettent aux femmes vivant avec handicap de s’épanouir, en leur offrant des chances égales et des perspectives prometteuses. Ensemble, construisons une société où l’inclusion n’est pas une exception, mais une norme.

A propos de la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom : une mission au service du bien-être social en RDC

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, dédiée à la mise en œuvre des actions sociales relevant de la responsabilité sociétale de Vodacom Congo. Engagée depuis plus de 20 ans, elle contribue au bien-être des Congolais à travers des initiatives impactant les domaines clés de l’éducation, de la santé et de l’inclusion sociale.

En 2022, la Fondation a lancé son projet-phare, “Les 12 Élans de Cœur”, un programme ambitieux regroupant des activités sociales étalées sur douze mois, avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie grâce à la technologie.

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

• Alerte Rouge : Ce programme apporte un soutien vital aux populations déplacées vivant dans les camps de réfugiés, en répondant à leurs besoins les plus urgents.

• JE SUIS CAP : Conçu en partenariat avec VISA, ce projet vise à autonomiser et réinsérer socialement les femmes vivant avec un handicap, en leur offrant des outils pour se reconstruire et s’épanouir.

• Bourse EXETAT : Offre un accès à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité des finalistes du secondaire.

• Bourse VODAEDUC : Lancée récemment, elle soutient les élèves du primaire et du secondaire dans leur parcours scolaire.

• Classes numériques : Ces infrastructures, installées en collaboration avec des écoles locales à travers le pays, intègrent la technologie dans l’apprentissage pour combler les écarts éducatifs.

• VODAEDUC : Pour les élèves et enseignants.

• CONNECTU : Pour faciliter l’accès à des informations utiles.

• Mum & Baby : Un portail dédié à la santé maternelle et infantile.

Grâce à ces initiatives et bien d’autres encore, la Fondation Vodacom continue de jouer un rôle crucial dans la transformation sociale en RDC, en mettant la technologie au service des communautés. Son engagement envers une société inclusive et prospère est une preuve tangible de l’impact que peut avoir une vision claire alliée à des actions concrètes.




Sénat: Le projet de Budget 2025 examiné en seconde lecture et envoyé à la Commission Ecofin our un examen approfondi

Après son adoption à l’Assemblée nationale, le projet de Loi des finances 2025 a été examiné, au Sénat, ce mardi 03 décembre 2024. C’était au cours d’une plénière présidée par l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, président de cette institution. Ce projet de Loi de finances de l’exercice 2025 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à hauteur de 49.846,8 milliards de francs congolais, soit un accroissement de 21,6% par rapport au budget de l’exercice 2024 chiffré à 45.376, 9 milliards de francs congolais.

Au nom de la première Ministre, chef du Gouvernement de la République, le Ministre d’État en charge du Budget a présenté l’économie de ce projet de Loi aux Sages du pays. Selon Aimé Boji Sangara, ce projet de Loi de finances 2025 soumis en seconde lecture à la chambre haute du Parlement est assis sur quelques indicateurs macroéconomiques. Il s’agit notamment du Taux de croissance du PIB qui s’élève à 5,7%, le taux d’inflation moyen de 10, 3%, taux d’inflation fin période 9,2%, taux de change moyen 2.954,4 fc/USD etc.

Ce projet de Loi de finances s’aligne sur la lettre d’orientation budgétaire de la première Ministre pour s’assurer qu’il traduit fidèlement le programme d’action du Gouvernement, en vue de la matérialisation de la vision du Président de la République. Il a été élaboré en tenant compte de la perspective, après la conclusion au mois de juin dernier du premier programme FEC (Facilité élargie du Crédit) et de la conclusion du deuxième programme triennal avec le FMI, a indiqué Aimé Boji.

Ce, avant de poursuivre que ce budget renferme plusieurs éléments d’innovations, dont un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024, avec un effet d’amélioration sur leur part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC ; un accroissement de 25,2% des crédits alloués au secteur de Sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ;

un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 ; une augmentation des crédits alloués aux actions de promotion de l’entrepreneuriat de la jeunesse ; la poursuite des investissements couvrant les infrastructures ; la prise en compte des appuis budgétaires attendus des partenaires bi et multilatéraux de la RDC ; la poursuite de la mise en œuvre des grands projets tels que le PDL-145 territoires ; la construction du port en eaux profondes de Banana ; la construction de la route Mbuji-Mayi-Bikavu, qui va connecter Muanda à Mombasa au Kenya ; la continuation des travaux de modernisation de quelques aéroports dans plusieurs villes du pays ; la poursuite de la mise en œuvre de la politique de la gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle ; la poursuite de la réforme stratégique des finances publiques et celle dans d’autres secteurs de la vie nationale ; la poursuite du financement de la montée en puissance des FARDC et de la pacification de l’Est de la République, notamment.

 

La présentation de l’économie de ce projet de Loi de finances a été suivie d’un débat général long de près de 6 heures ponctué par des interventions musclées et les recommandations des sages de la République visant l’amélioration du contenu de ce projet de Loi. Des préoccupations et des questions ont été soulevées à l’attention du Ministre d’État en charge du Budget, centrées essentiellement sur le cadre macro économique, la politique et la croissance économique pour l’amélioration du social des Congolais à travers l’orientation de plus de fonds d’investissement vers les provinces dont la Chambre est l’émanation, la sécurisation du territoire national, et sur l’équilibre de développement entre les provinces et les territoires, bref, l’alignement de l’esprit du budget sur la traduction opérationnelle des 6 engagements pris par le chef de l’État vis-à-vis du peuple congolais.

Après les réponses du ministre d’État, Boji, le texte a été confié à la Commission Écofin, qui dispose de 6 jours pour l’examiner en profondeur et l’améliorer.




Est du pays : Félix Tshisekedi met en exergue son talent de joueur lors du match pour la paix dédié aux enfants déplacés

Ce mardi au Stade des Martyrs, à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a participé au « Match pour la paix » organisé en faveur des enfants victimes de la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Cette rencontre sportive caritative opposait la sélection de la « RDC All Stars » au « Variétés Club de France » qui l’a remportée sur un score de 3 buts à 2.

Accompagné de la distinguée Première dame Denise Nyakeru, le Chef de l’État a d’abord donné le coup d’envoi de ce match de gala avant de faire son entrée à la 86ème minute, comme gardien de but, sous les ovations du public.

Le Président Tshisekedi était conduit sur le terrain par des enfants déplacés de guerre du Nord-Kivu réunis, pour l’occasion, par le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).

Des célébrités de la musique, du théâtre et d’anciens footballeurs internationaux ont pris part à cet événement qui était le point d’orgue de la manifestation dénommée « KINSHASA SOLIDAIRE 2024 » et dédiée à la jeunesse et à la paix.

Organisé sous le haut patronage du Président du Président de la République, l’intégralité des recettes de ce match sera reversée aux enfants de l’Est du pays.




Reprise des élections législatives à Masi-Manimba : Sensibilisation électorale de proximité par la CENI dans les secteurs et villages du territoire de Masi-Manimba

En vue d’élections apaisées, crédibles et transparentes, la CENI a intensifié la sensibilisation électorale de proximité dans les secteurs et villages de Masi-Manimba.

Des équipes venues de Kinshasa ont parcouru les villages de Yama, Mikambo, Mamboma, et bien d’autres, allant jusqu’au secteur de Pay-Kongila. Profitant des marchés périodiques principalement à Mosango Camp Mpope, les sensibilisateurs de la CENI ont échangé directement avec les électeurs, expliquant l’importance de posséder une carte d’électeur valide ou un duplicata pour participer aux scrutins du 15 décembre 2024.

Les agents sensibilisateurs de la CENI ont répondu aux préoccupations liées aux distances à parcourir pour obtenir un duplicata et aux frais d’attestation de perte auprès de l’OPJ. Ils ont également rappelé les heures d’ouverture des bureaux de vote et le comportement citoyen attendu le jour des élections.

Le programme de sensibilisation se poursuit le 4 décembre 2024 dans d’autres secteurs. L’intérêt des électeurs pour ces scrutins témoigne de l’engagement citoyen à Masi-Manimba.

Pour rappel, la reprise des élections législatives nationales et provinciales est prévue le 15 décembre 2024 à Masi-Manimba (Kwilu) et Yakoma (Nord Ubangi).




Victor Batubenga élevé au rang de Commandeur dans l’ordre national des Héros nationaux Kabila-Lumumba

Victor Batubenga Pandamadi, Inspecteur général des finances-chef de service adjoint, a été admis ce mercredi à titre posthume au grade de « Commandeur » dans l’ordre national des Héros nationaux Kabila-Lumumba. Cette distinction honorifique, la plus prestigieuse du pays, a été annoncée aujourd’hui par Jules Alingete, Inspecteur général des finances-chef de service, lors d’un hommage émouvant rendu à son défunt adjoint.

Dans une déclaration solennelle, Jules Alingete a salué les qualités exceptionnelles de Victor Batubenga Pandamadi, affirmant qu’il incarnait l’idéal du service à la nation. « Victor Batubenga Pandamadi, pour qui nous rendons hommage aujourd’hui, est un héros. Un héros pour sa famille, ses amis, son église, l’Inspection générale des finances, et pour toute la nation congolaise », a-t-il affirmé avec émotion.

Selon Jules Alingete, la reconnaissance de ce grand homme dépasse les cercles professionnels et familiaux. Elle a été officiellement confirmée par une ordonnance signée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’acte présidentiel sera diffusé dans les prochaines heures sur les ondes de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Victor Batubenga Pandamadi laisse derrière lui un héritage d’intégrité et de dévouement au sein de l’Inspection générale des finances (IGF). « En raison du mérite de cet homme exceptionnel et de sa contribution au travail de l’État, le chef de l’État a jugé opportun de l’élever dans l’ordre national des Héros nationaux Kabila-Lumumba », a ajouté Jules Alingete.

Cette distinction posthume met en lumière les contributions significatives de l’Inspecteur général adjoint à la lutte pour la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques. Son parcours est désormais gravé dans l’histoire nationale, aux côtés des figures emblématiques de Patrice Emery Lumumba et Mzee Laurent-Désiré Kabila.

La cérémonie d’hommage organisée à Kinshasa a rassemblé des membres de la famille, des collègues, des responsables politiques et des personnalités du secteur financier. Tous ont unanimement salué les valeurs d’excellence et de patriotisme incarnées par Victor Batubenga Pandamadi.

Cette reconnaissance posthume illustre l’engagement du gouvernement congolais à honorer ceux qui, par leur travail et leur dévouement, contribuent à l’avancement de la nation. Elle rappelle également l’importance du rôle de l’Inspection générale des finances dans la consolidation des institutions de la République Démocratique du Congo.

Victor Batubenga Pandamadi, bien que disparu, restera pour toujours une source d’inspiration pour les générations futures.

Par Didier Mbongomingi




Avec l’arrivée des équipements: MCTC se lance dans la modernisation du port de Matadi

Depuis l’arrivée des équipements pour la modernisation du port à conteneurs de l’ONATRA et l’ouverture d’un guichet répondant aux normes internationales pour les clients, Matadi Corridor Terminaux à conteneurs (MCTC) dissipe petit à petit le doute dans la tête de beaucoup de Matadiens qui pensaient à tort que ce contrat de concession était une aventure. Le fait pour MCTC d’avoir loué momentanément quelques matériels, n’est pas un acte de faiblesse, mais une activité qui se justifie dans la mesure où ses équipements qui sont déjà au quai, doivent être déchargés, installés, avant que le fournisseur n’envoie une équipe d’ingénieurs qui va former les personnes appelées à utiliser les machines.

L’ONATRA jadis considéré comme « Bilanga ya papa », dans la mesure où papa pouvait aller au port et y sortir avec quelque chose pour nourrir sa famille, est en train de se transformer grâce au contrat de concession signé par le Gouvernement de la République et la société MCTC. Là où nombreux ont cru que ce projet ne se réaliserait pas, aujourd’hui les actes ne donnent lieu d’aucun doute sur la volonté de MCTC de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA.

C’est dans ce sens qu’un bateau a accosté depuis la semaine dernière, avec à son bord des équipements de la dernière génération, pour accélérer non seulement le rythme du travail, mais aussi servir la clientèle. « Concernant les travaux, ceux-ci vont se porter sur une durée d’à peu-prêt deux ans. Nous sommes d’abord dans une phase de préparation, c’est-à-dire que nous avons mandaté une société spécialisée dans les travaux relatifs aux terminaux et cette société sera responsable de la réfection durant ces deux ans », a précisé M. Jacques Creutz, Directeur financier de MCTC.

Et de souligner que la concession reprend la modernisation, l’équipement et l’exploitation du Terminal. Ces travaux vont permettre d’une part, de commencer les travaux sur le Terminal, mais aussi d’opérer concomitamment. Au nombre des engins de cette première cargaison perçus au port, figurent des autogrues, des fourguettes de 16 à 5 tonnes, des tracteurs et remorques portuaires, des machines de manutention des conteneurs et bien d’autres.

« Dès lors que la moitié du Terminal sera refaite au bout d’un an, nous allons inverser les opérations avec les travaux, opérer sur la partie refaite avec la nouvelle structure et nous pourrons continuer les travaux sur la 2ème partie », insiste-t-il.

De passage au port à conteneurs de l’ONATRA, les travaux ont effectivement commencé, avec la clôture de tout l’espace concédé à MCTC, soit les quais 5, 6 et 7 tel que stipule la lettre d’instruction du VPM transport et le BLU signé le …. novembre 2024 par Martin Lukusa.

Voilà qui vient couper court à cette polémique selon laquelle, MCTC serait en train d’exploiter le port à conteneurs de l’ONATRA en lieu de place des travaux de modernisation. Logiquement, MCTC ne pouvait pas préjudicier les clients, par le simple fait que le port à conteneurs doit être fermé suite aux travaux. C’est dans ce sens même qu’un guichet moderne a été mis en place, dans l’immeuble AMI CONGO, pour mettre en confort les clients qui viennent pour accomplir les formalités.

Le choix de la localisation de ce guichet n’est pas du tout anodin. Son positionnement proche du port lui permet de se rapprocher des opérations et de proposer à ses clients une solution de mobilité plus satisfaisante. Bref, MCTC a choisi de rester dans le quartier où opèrent les agents maritimes et les transitaires.

Ainsi, pour permettre à MCTC de réaliser la mission lui confiée par le Gouvernement, celle de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA, en exécution des instructions du Président de la République, cette société de droit congolais mérite l’accompagnement et le soutien de tout le monde.

Maintenant que l’Etat congolais sera actionnaire de MCTC, l’information devra être bien donnée à la base qui doit savoir que plus de 3.000 emplois seront créés durant tout le développement du projet pour les Matadiens et une certaine d’agents de l’ONATRA vont être transférés à MCTC. C’est le moment d’enlever cette méfiance dans la tête de certains agents de l’ONATRA, qui pensent à tort que MCTC est venu leur ravir le bifteck, pendant qu’il ne vise que le bonheur, mieux le développement de ce port afin de le hisser au même niveau que d’autres portsa du monde.