La Chine dépose à l’ONU une déclaration sur les délimitations de la mer territoriale adjacente à l’île de Huangyan ainsi que la carte correspondante

Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, a déposé, au nom du gouvernement de la République populaire de Chine, la Déclaration du gouvernement de la République populaire de Chine sur les délimitations de la mer territoriale adjacente à l’île de Huangyan ainsi que la carte correspondante, a annoncé la Mission chinoise auprès de l’ONU dans un communiqué.

M. Geng les a remises à Stephen D. Mathias, sous-secrétaire général par intérim aux affaires juridiques des Nations Unies et conseiller juridique de l’ONU.

La déclaration et la carte seront publiées sur le site Internet de l’ONU, précise le communiqué.

L’île de Huangyan a toujours été un territoire de la Chine. Le 10 novembre, conformément au droit international, y compris la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et à la loi de la République populaire de Chine sur la mer territoriale et la zone contiguë, le gouvernement chinois a délimité et annoncé les lignes de démarcation de la mer territoriale adjacente, selon le communiqué.

Il s’agit d’une mesure naturelle prise par le gouvernement chinois pour renforcer légalement la gestion marine et qui est conforme au droit international et aux pratiques courantes, ajoute le document.

Selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, l’Etat côtier doit déposer une copie de la carte ou de la liste des coordonnées géographiques de ses lignes de démarcation dans la mer territoriale auprès du secrétaire général des Nations Unies.

Le dépôt n’est pas seulement une pratique internationale de la Chine en tant qu’Etat partie à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour remplir ses obligations, mais aussi une activité légitime pour défendre sa souveraineté territoriale, ses droits et intérêts maritimes, affirme le communiqué.




L’AGNU adopte deux résolutions réaffirmant la solution à deux Etats comme la seule voie vers une paix durable au Moyen-Orient

L’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a adopté mardi deux résolutions demandant à Israël de se retirer des territoires palestiniens occupés et du Golan syrien occupé, réaffirmant que la solution à deux Etats constitue la seule voie vers une paix durable au Moyen-Orient.

Dans une résolution adoptée par 157 voix pour, huit contre et sept abstentions, l’AGNU a demandé à Israël de cesser toute activité de colonisation et d’évacuer les colons des territoires palestiniens occupés.

Le document exprime “un soutien indéfectible, conformément au droit international, à la solution à deux Etats d’Israël et de Palestine”, soulignant la nécessité de s’engager d’urgence dans un processus de paix au Moyen-Orient.

L’assemblée a également adopté une autre résolution affirmant qu’Israël n’a pas respecté la résolution 497 du Conseil de sécurité de 1981 et que sa juridiction imposée sur le Golan syrien occupé est nulle et non avenue.

La résolution exhorte Israël à reprendre les pourparlers sur les volets syrien et libanais et à se retirer de tout le Golan syrien occupé.

“La paix et la sécurité ne seront jamais obtenues par la force ni l’occupation”, a estimé Philemon Yang, président de l’AGNU, lors de la réunion.

La solution à deux Etats est la seule voie vers une paix durable au Moyen-Orient, a-t-il observé. “Après plus d’un an de guerre et de souffrances, la réalisation de cette vision est plus urgente que jamais.”

Appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la libération inconditionnelle de tous les otages, M. Yang a jugé qu’il était temps pour tous d'”enterrer la hache de guerre une fois pour toutes”.




La Chine exhorte les Philippines à cesser leurs provocations après l’éperonnage d’un navire

La Garde côtière chinoise (GCC) a averti Manille de cesser immédiatement ses infractions, provocations et actions incendiaires après qu’un navire philippin a intentionnellement heurté un navire de la GCC dans les eaux au large de Huangyan Dao de la Chine, mercredi.

“Dans le cas contraire, les Philippines seront tenues responsables de toutes les conséquences qui en découlent”, a déclaré Liu Dejun, porte-parole de la GCC.

Au cours de l’incident, le navire officiel philippin 3003 a ignoré plusieurs avertissements sévères de la Chine, a effectué un virage serré, a fait marche arrière et a délibérément percuté le navire 3302 de la GCC, menaçant gravement la sécurité des navires de la GCC, a indiqué M. Liu.

La partie philippine, agissant de manière provocatrice, est la partie fautive, a ajouté le porte-parole.

Mercredi, les Philippines ont déployé des navires de garde-côtes, des navires officiels et des bateaux de pêche pour pénétrer dans les eaux territoriales chinoises au large de Huangyan Dao. La GCC a réagi en exerçant un contrôle conformément à la loi et aux règlements.

La partie philippine, sous prétexte de protéger les activités de pêche, s’est en fait livrée à une infraction et à une provocation. Elle a ensuite déformé les faits et tenté de tromper la perception de la communauté internationale, selon le porte-parole.




La Chine espère que la République de Corée protégera la sécurité des ressortissants et institutions chinois (porte-parole)

La Chine espère que la République de Corée prendra des mesures efficaces pour protéger la sûreté et la sécurité des ressortissants et institutions chinois dans ce pays, a déclaré mercredi Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

M. Lin a fait ces remarques en réponse à une question concernant l’imposition éphémère de la loi martiale en République de Corée.

La Chine a pris note des événements concernés et ne commentera pas les affaires intérieures de la République de Corée, a indiqué Lin Jian, ajoutant que la Chine a demandé à ses ressortissants en République de Corée de prendre des précautions supplémentaires en matière de sécurité.

La position de la Chine sur la question de la péninsule coréenne reste inchangée, a souligné M. Lin.




Xi Jinping souligne l’avancement global de la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative “Ceinture et Route”

Le président chinois Xi Jinping a souligné lundi l’avancement global de la coopération de haute qualité dans le cadre de l’initiative “Ceinture et Route” (ICR).

M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques dans son discours prononcé au quatrième symposium sur le développement de l’ICR.

Il est impératif de renforcer la confiance stratégique, de maintenir la concentration stratégique et d’agir courageusement avec un sens des responsabilités pour créer un avenir plus brillant pour la coopération dans le cadre de l’ICR, a noté M. Xi.

Depuis que l’initiative a été proposée en 2013, des réalisations majeures ont été faites dans la coopération dans le cadre de l’ICR, ce qui a contribué à renforcer l’amitié de la Chine avec les pays participants et à promouvoir leur développement économique et social, a indiqué M. Xi.

Notant que le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de changements ces dernières années, il a appelé à des efforts pour gérer de manière appropriée tous les types de risques et de défis et traiter efficacement l’impact des conflits géopolitiques tout en faisant progresser la coopération de haute qualité dans le cadre de l’ICR.

Il est nécessaire de gérer correctement la relation entre le renforcement du sentiment de satisfaction des pays participants et la garantie des bénéfices pour la Chine, a déclaré M. Xi, tout en appelant à des mesures concrètes pour sauvegarder les intérêts de la Chine à l’étranger.

A ce jour, la Chine a signé des documents de coopération dans le cadre de l’ICR avec plus de 150 pays et une trentaine d’organisations internationales.

Selon le bilan établi fin 2023 par le ministère du Commerce, les entreprises chinoises ont établi 17.000 entreprises dans les pays participant à l’ICR, avec des investissements directs dépassant 330 milliards de dollars, alors que les zones de coopération économique et commerciales à l’étranger dans le cadre de l’initiative ont créé 530.000 emplois locaux.

Xi Jinping a participé aux éditions précédentes du symposium, respectivement tenues en 2016, 2018 et 2021.

Durant le symposium de lundi, M. Xi a indiqué que la coopération dans le cadre de l’ICR était entrée dans une nouvelle période de développement de haute qualité.

Il a mis l’accent sur le respect du principe “planifier ensemble, construire ensemble et bénéficier ensemble”, de la philosophie de coopération ouverte, verte et propre, ainsi que de l’objectif de poursuivre une coopération de norme élevée, centrée sur le peuple et durable.

En se concentrant sur le renforcement de la connectivité, des efforts doivent être déployés pour créer continuellement de nouveaux espaces de développement gagnant-gagnant à un niveau plus élevé et avec une plus grande résilience et durabilité, a déclaré M. Xi.

Il a insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération de haute qualité dans le cadre de l’ICR et d’améliorer les mécanismes de planification, de coordination et de gestion.

M. Xi a appelé à la persévérance pour transformer les plans en réalité, au courage pour surmonter tous les types de risques et de défis, tout en avançant sans relâche vers une coopération de haute qualité dans le cadre de l’ICR, afin de contribuer davantage au développement d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

Cai Qi, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et directeur de la Direction générale du Comité central du PCC, a pris part au symposium. Ding Xuexiang, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et vice-Premier ministre, a présidé le symposium.

En présidant le symposium, M. Ding a déclaré que M. Xi avait fourni des orientations importantes et défini la direction pour une coopération de haute qualité dans le cadre de l’ICR au cours d’une prochaine décennie d’or. Il a encouragé les autorités locales, les départements et les organisations à promouvoir un ensemble de projets de coopération influents et importants, afin de générer davantage de réalisations exemplaires.




Le Maroc, un modèle en matière d’infrastructures (DG d’Africa50)

Le Maroc constitue un modèle en matière de développement des infrastructures, a affirmé, mercredi à Rabat, le directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé.

“Le Maroc qui est un exemple en matière de développement des infrastructures, connaitra une augmentation significative des investissements dans le secteur”, a indiqué M. Ebobissé, lors d’un point de presse en marge de l’ouverture de la 5e édition de l’Africa Investment Forum (AIF), placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Ainsi, M. Ebobissé a mis en avant l’essor des investissements au Royaume, en particulier dans le cadre d’événements majeurs tels que l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2025 et de la Coupe du Monde en 2030.

Il a, à cet égard, mis l’accent sur l’attractivité du climat des affaires du Maroc, relevant la mise en place des instruments financiers de qualité, soutenant les investissements dans le Royaume tout en favorisant leur déploiement à travers le continent.

“Ce qui est particulièrement important, c’est l’introduction de nouveaux instruments, comme le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, qui renforce la dynamique des investissements au Maroc”, a-t-il dit.

Et de préciser que l’adoption croissante de partenariats public-privé jouera un rôle déterminant dans le renforcement de cette dynamique, en offrant des opportunités supplémentaires pour mobiliser des investissements et accélérer le développement des projets structurants déjà engagés.

L’AIF 2024, placé sous le thème “Tirer parti de partenariats innovants pour passer à l’échelle supérieure”, se positionne comme plateforme incontournable en ouvrant la voie à des investissements stratégiques soutenant la transformation économique de l’Afrique et en fournissant un accès direct à des opportunités de transactions à travers le continent.

La séance d’ouverture a été marquée par la présence du Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Président honoraire de la BAD, Omar Kabbaj, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et du président de la BAD, Akinwumi Adesina.




Le président de la BAD salue le leadership de SM le Roi en faveur de la promotion des investissements privés en Afrique

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a salué, mercredi à Rabat, le leadership et l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la promotion des investissements privés en Afrique.

“Je salue le leadership, la passion, le dynamisme et l’engagement de Sa Majesté le Roi pour la promotion des investissements du secteur privé en Afrique”, a dit M. Adesina lors de l’ouverture de la 5e édition de l’Africa Investment Forum (AIF).

Par ailleurs, il a relevé l’importance de mettre en place des programmes favorisant la bancarisation des capitaux privés, pour accélérer le développement du continent, notant que ces initiatives permettront de mobiliser et de déployer efficacement les fonds disponibles afin de saisir les nombreuses opportunités qu’offre le continent.

Et de souligner que les transformations en Afrique doivent s’articuler autour des populations, avec un accent particulier sur la bancarisation, tout en favorisant une dynamique collective pour faciliter et renforcer les investissements à travers le continent.

L’Afrique constitue une “opportunité unique d’investissement”, avec une population qui devrait doubler d’ici 2050 à 2,4 milliards d’habitants, une demande en logement estimée à 1,4 milliard d’euros et des opportunités annuelles d’investissements en infrastructures atteignant 170 milliards de dollars, a fait remarquer le président de la BAD.

S’appuyant sur une étude menée auprès des gestionnaires d’actifs, il a noté que 85% d’entre eux anticipent une augmentation des allocations de capitaux privés, tandis que 52% estiment que le capital privé africain deviendra plus attractif.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le forum a été marqué par la présence du Conseiller de Sa Majesté et Président honoraire de la BAD, Omar Kabbaj, et de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, lors de la séance d’ouverture.

L’AIF 2024, tenu sous le thème “Tirer parti de partenariats innovants pour passer à l’échelle supérieure”, se positionne comme plateforme incontournable en ouvrant la voie à des investissements stratégiques soutenant la transformation économique de l’Afrique et en fournissant un accès direct à des opportunités de transactions à travers le continent.




Sa Majesté le Roi préside un Conseil des ministres

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, mercredi au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal.

En voici la traduction :

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, ce mercredi 04 décembre 2024, correspondant au 02 Joumada II 1446 H, au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres.

Au début des travaux du Conseil, M. Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, et président du Comité Coupe du Monde 2030, a présenté un exposé devant Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, sur l’état d’avancement des préparatifs du Royaume pour l’organisation de cet événement sportif international.

Monsieur le ministre a passé en revue les différentes phases franchies par le dossier de candidature du Maroc, depuis l’annonce par Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, le 14 mars 2023 à Kigali, de la présentation de la candidature conjointe avec l’Espagne et le Portugal pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030, ainsi que l’annonce par le Souverain au peuple marocain, le 04 octobre 2023, de la décision du Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA) de retenir à l’unanimité le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique, ce qui a enclenché une mobilisation exceptionnelle pour préparer un dossier de candidature répondant aux exigences et prérequis du cahier des charges de la FIFA.

Monsieur le ministre a ajouté que cette candidature tripartite soumise à la FIFA le 29 juillet 2024 est le résultat d’une mobilisation forte et inédite de la part des groupes de travail créés à cet effet, en particulier au niveau des départements ministériels, des établissements et entreprises publics ainsi que des collectivités territoriales et des autorités locales concernées.

Le rapport d’évaluation du dossier de candidature, qui vient d’être publié par la FIFA le 29 novembre 2024, a attribué une note exceptionnelle dépassant largement les exigences requises et ce, en perspective du vote, si Dieu Le veut, de l’attribution de l’organisation de la Coupe du Monde 2030 à la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal, lors du prochain congrès extraordinaire du Conseil de la FIFA.

Pour relever le défi d’une organisation à la hauteur des aspirations de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, Monsieur le ministre a indiqué qu’il sera procédé, en exécution des Hautes Directives Royales, à la mise en place d’un comité avec une composition élargie, intégrant notamment des représentants de la société civile, des Marocains du monde, ainsi que des compétences africaines.

La mobilisation sera renforcée davantage en coordination avec toutes les parties prenantes pour accélérer la mise en œuvre de l’ensemble des chantiers stratégiques et structurants relatifs à l’organisation de cette manifestation internationale, en particulier :

-La mise à niveau des stades ;

-L’élargissement et la rénovation des aéroports des six villes hôtes ;

-L’affermissement des infrastructures routières et la densification des réseaux intra-urbains ;

-Le lancement d’un programme de mise à niveau territoriale intégré qui s’étend au-delà des villes hôtes des matchs de la Coupe du Monde.

-Le développement des infrastructures hôtelières et commerciales ;

-Le renforcement et la modernisation de l’offre médicale ;

-Le développement et la modernisation des réseaux de télécommunication ;

-Le lancement d’un vaste programme de formation pour le renforcement des compétences des jeunes.

Au terme de son allocution, Monsieur le ministre a affirmé que la Coupe du Monde 2030 ne sera pas seulement une compétition sportive, mais également une opportunité unique pour accélérer la dynamique de croissance de l’économie nationale au cours des prochaines années, créer davantage d’opportunités d’emploi et permettre de développer l’attractivité touristique du pays et promouvoir les valeurs universelles de paix, d’unité et de développement durable.

Par la suite, le Conseil des ministres a approuvé six conventions internationales, dont quatre bilatérales et deux multilatérales, visant à renforcer les relations de coopération et de partenariat liant le Maroc à plusieurs pays frères et amis, et à conforter son positionnement aux niveaux continental et international.

Les conventions bilatérales concernent le développement de la coopération avec nombre de pays européens amis et portent sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, les domaines de coopération pénale et l’amélioration de l’efficacité en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, ainsi que sur la coopération militaire et technique.

Les deux conventions multilatérales portent sur les infractions et certains autres actes survenant à bord des aéronefs, ainsi que sur la Charte portant création de l’Organisation de la coopération numérique.

Et conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution et sur proposition du Chef du gouvernement, et à l’initiative de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu nommer Monsieur Zouhair Chorfi, président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité.

A cet égard, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Orientations en vue de se pencher sur une refonte de cette instance en vue de sa transformation en une Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie, à travers la révision de la loi y afférente, l’élargissement de ses attributions pour englober, outre l’électricité, toutes les composantes du secteur de l’énergie, à savoir le gaz naturel, les énergies nouvelles telles que l’hydrogène et ses dérivés, ainsi que les domaines de production, de stockage, de transport et de distribution, afin d’être en phase avec le niveau de maturité que le secteur de l’énergie a atteint dans notre pays, et en conformité avec les meilleures pratiques internationales dans ce domaine.




Al Hilal – TPM : Ce qu’il faut savoir!

Ce dimanche 8 décembre, le TPM a l’obligation de se relancer en phase des groupes de la Ligue des Champions. Au menu : un déplacement à Nouakchott en Mauritanie pour défier le leader du groupe, les Soudanais de Al Hilal. Que faut-il savoir de ce club, le plus titré du pays ? Entre climat sociopolitique catastrophique et exil sportif forcé mais utile, nous vous offrons une semi-palette du prochain adversaire du TPM.

La Mauritanie, l’option idéale

Depuis avril 2023 et le début de la quatrième guerre civile soudanaise, appelée également guerre des généraux, le Soudan est plongé un véritable drame humain. Les affrontements entre l’armée gouvernementale, fidèle au chef de l’État Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (FSR) ont provoqué la mort d’environ 15.000 personnes et en ont blessé des milliers, alors que près de 8,5 millions de Soudanais ont dû quitter leurs domiciles pour se réfugier dans des régions moins touchées par le conflit, ou même à l’étranger.

Les clubs de football en sont également victimes. Les deux géants d’Ondurman, Al-Hilal et Al-Merreikh, ont posé leurs valises en Mauritanie et y disputent le championnat local pour se mettre en mode compétition.

Les hommes de Florent IBENGE impressionnent après 8 journées (Six victoires et deux nuls) qui les place comme leaders du championnat. Un plus qui a joué à leur profit lors de la première journée de Ligue des Champions de la CAF quand ils ont surpris les Tanzaniens de Young Africans à Dar-es-salaam (0-2).

Outre, une défaite aux tirs au but en demi-finales de la Cecafa Cup contre l’APR (5-4 tab, 0-0), Al Hilal reste sur une série de 18 matchs sans défaite, toutes compétitions confondues, depuis son échec à Tunis (1-0 en mars dernier face à l’Espérance).

Les dernières confrontations

(De 2014 à 2021, toutes en Ligue des Champions)

09.04.2021 : TP Mazembe 2-1 Al Hilal Omdurman

24.02.2021 : Al Hilal Omdurman 0-0 TP Mazembe

23.08.2015 : Al Hilal Omdurman 1-0 TP Mazembe

28.06.2015 : TP Mazembe 0-0 Al Hilal Omdurman

10.08.2014 : TP Mazembe 3-1 Al Hilal Omdurman

16.05.2014 : Al Hilal Omdurman 1-0 TP Mazembe

Egalité totale : 2 victoires du TPM, 2 victoires de Al Hilal et 2 nuls




Le C9 aborde le rôle des femmes, des nonces et les crises dans le monde 

Lors de la réunion des 2 et 3 décembre du Conseil des cardinaux, en présence du Pape, divers sujets d’actualité de l’Église et du monde ont été discutés en profondeur, à la lumière du récent Synode. Les travaux ont également été l’occasion de réfléchir à la situation dans les différents pays d’origine des cardinaux «pour partager les préoccupations et les espoirs sur les conditions actuelles de conflit et de crise».

La collégialité dans l’Église, le rôle des femmes, le récent synode, la mise en œuvre de la Constitution apostolique Praedicate evangelium dans les curies diocésaines, le thème des nonces, les préoccupations et les espérances pour la situation mondiale dans un contexte de crises et de conflits; telles étaient les questions abordées lors de la session de décembre du Conseil des cardinaux, le C9, le groupe de travail de neuf cardinaux qui assistent et conseillent le Pape.

La collégialité dans l’Église

La réunion -la dernière de 2024 après celles de février, avril et juin- s’est tenue les lundi 2 et mardi 3 à la Maison Sainte Marthe, en présence du Pape, des cardinaux du Conseil et du secrétaire. Comme l’indique un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège mardi 3 décembre, «différentes questions ont été abordées au cours de la session», tout d’abord avec le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère des Causes des saints, «sur la collégialité dans l’Église, donc sur le rapport entre l’Église particulière et les assemblées ecclésiales, et s’est poursuivie par une conversation commune sur le Synode qui vient de s’achever».

Le rôle des femmes et des nonces apostoliques

En outre, au cours de la rencontre, «le thème du rôle des femmes dans l’Église a fait l’objet d’une discussion approfondie, en recherchant une synthèse des questions qui ont émergé au cours des quatre dernières sessions du Conseil». Enfin, poursuit le communiqué, un temps a été consacré à l’étude et à la mise en œuvre des principes et des critères de la Constitution apostolique Praedicate Evangelium dans les curies diocésaines, ainsi qu’au «rôle des représentants pontificaux dans une perspective synodale missionnaire», en conversation avec le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, président du groupe d’étude concerné.

Une réflexion sur la situation de l’Église et du monde

Enfin, «la rencontre a été l’occasion d’une réflexion globale sur la situation de l’Église et du monde dans les différentes zones d’origine des cardinaux, afin de partager les inquiétudes et les espoirs face aux conditions actuelles de conflit et de crise», a indiqué la Salle de presse du Saint-Siège. La prochaine réunion du Conseil est prévue au mois d’avril 2025.