Kongo central : Rebondissement du phénomène un crocodile à Luozi, un pêcheur échappe à la mort

Un pêcheur a échappé à la mort devant un crocodile ce lundi 23 décembre 2024 au village Nsonso Kimpaka dans le secteur de Mbanza Ngoyo à quelques 10 km de la cité de Luozi au Kongo central.

Le pêcheur s’est fait surprendre par un crocodile, alors que la rivière dans laquelle, il avait placé ses hameçons, n’était pas si profonde et personne ne pouvait imaginer la présence de cet animal dans ces eaux. L’homme a Miraculeusement réussi à se défaire du crocodile après avoir longuement lutté.

Cependant du côté de la société civile locale, on crie à la sorcellerie et on soupçonne l’animal d’appartenir à des personnes mal intentionnées.

Cette organisation citoyenne exige à l’état des sanctions contre les auteurs du rebondissement phénomène “un crocodile à Luozi”

‹‹ Le garçon avait placé les hameçons dans la rivière qui n’était pas même profonde , lorsqu’il a glissé sa main dans l’eau c’est alors que l’animal l’a attrapé. Heureusement il y avait à côté un arbre, et le garçon s’est accroché à l’ arbre et a pris un bâton et a pointé le crodille dans l’oeil et l’animal l’a lâché mais tout en continuant à le poursuivre . Mais l’animal avait réussi tout de même à emporté ces deux doigts. Même si on dit que la sorcellerie n’est pas reconnue , mais lorsque quelqu’un accepte et reconnaît cet acte, il faut qu’il soit poursuivi d’une manière d’une autre par la justice ›› a dit Jean BAWAWANA MUYANA coordonnateur de la société civile forces vives de Luozi.

Le pêcheur a été acheminé dans un centre de santé de place pour recevoir les soins appropriés.

Osk




La Chine travaillera avec d’autres pays du Sud global sur la crise ukrainienne : porte-parole

La Chine travaillera avec les autres membres du Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne pour contribuer à la réalisation de la paix dans un avenir proche, a déclaré lundi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La Chine, le Brésil, l’Algérie et d’autres membres du Sud global ont créé l’initiative en septembre.

Le groupe s’est à nouveau réuni à New York récemment, et des représentants de 17 pays du Sud global, dont la Chine, le Brésil, l’Algérie, l’Afrique du Sud et la Turquie, ont participé à la réunion, a indiqué Mme Mao lors d’un point de presse quotidien.

Le groupe a évalué la situation actuelle et les développements futurs de la crise ukrainienne et exprimé ses inquiétudes sur la récente escalade du conflit. Le groupe a réitéré les principes de respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, de respect des préoccupations légitimes des pays et de recherche de solutions pacifiques aux conflits internationaux, selon la porte-parole.

Ella a ajouté que le groupe avait appelé à la désescalade de la situation, soulignant l’importance d’éviter l’expansion du champ de bataille et l’escalade des hostilités. Le groupe a également exprimé son soutien à la recherche d’une solution politique globale et durable à la crise ukrainienne par des moyens diplomatiques fondés sur la Charte des Nations unies et le droit international, ainsi que son soutien au rôle constructif des pays du Sud global pour y parvenir.




La Chine exhorte les Philippines à retirer le système de missiles Typhon comme elles s’y sont engagées publiquement

La Chine s’oppose fermement au déploiement par les Etats-Unis d’un système de missiles à moyenne portée aux Philippines, et exhorte les Philippines à corriger leurs erreurs le plus rapidement possible et à retirer sans tarder le système de missiles Typhon comme elles s’y sont engagées publiquement, a déclaré lundi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

L’armée philippine aurait annoncé lundi qu’elle envisageait d’acquérir le système de missiles américain Typhon pour protéger ses intérêts maritimes. En réponse, Mme Mao a déclaré lors d’un point de presse quotidien que la Chine s’opposait fermement au déploiement par les Etats-Unis du système de missiles à portée moyenne aux Philippines, et qu’elle avait clairement exprimé cette opposition à plusieurs reprises.

Elle a ajouté que les Philippines, en introduisant cette arme stratégique offensive, permettent à un pays extérieur à la région d’alimenter les tensions et les antagonismes dans cette région, et d’inciter à la confrontation géopolitique et à la course aux armements.

Une telle démarche est provocatrice et dangereuse, et c’est un choix extrêmement irresponsable vis-à-vis de leur propre peuple et des peuples de tous les pays d’Asie du Sud-Est, de l’histoire et de la sécurité régionale, a-t-elle indiqué.

“Ce dont la région a besoin, c’est de la paix et de la prospérité, et non d’un système de missiles ou d’une confrontation. Nous exhortons une fois de plus les Philippines à tenir compte de l’appel des pays de la région et de leurs peuples, à corriger leurs erreurs le plus rapidement possible, à retirer rapidement le système de missiles Typhon, comme elles s’y sont engagées publiquement, et à cesser de s’engager sur la mauvaise voie”, a souligné Mme Mao.




Le ministère chinois de la Défense nationale condamne les ventes d’armes américaines à Taiwan

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale a condamné lundi les ventes d’armes américaines à la région de Taiwan, réaffirmant que la question de Taiwan était la première ligne rouge à ne pas franchir dans les relations sino-américaines.

Le porte-parole, Wu Qian, a fait ces remarques en réponse à une question des médias concernant les récentes annonces américaines d’assistance militaire et de ventes d’armes à la région de Taiwan.

La Maison Blanche a annoncé le 21 décembre une assistance militaire d’une valeur de 571,3 millions de dollars à Taiwan. Le Département de la défense des Etats-Unis a annoncé le même jour que le Département d’Etat avait approuvé des ventes d’armes à l’île portant sur 295 millions de dollars.

M. Wu a souligné que ces ventes d’armes à Taiwan violaient gravement le principe d’une seule Chine et des trois communiqués conjoints sino-américains, qui constituent les fondements des relations sino-américaines.

Il a critiqué les Etats-Unis pour avoir violé leur engagement politique de ne pas soutenir l'”indépendance de Taiwan” et pour avoir poussé Taiwan vers le danger de guerre.

“Nous exhortons la partie américaine à cesser immédiatement l’assistance militaire et les ventes d’armes à Taiwan, et à rompre ses liens militaires avec la région”, a déclaré M. Wu.




Conseil de sécurité: Blinken se félicite du partenariat avec le Maroc sur l’Intelligence artificielle

Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a mis en avant devant le Conseil de sécurité des Nations Unies le lancement par le Maroc et les Etats-Unis du Groupe des Amis de l’ONU sur l’Intelligence artificielle pour promouvoir et coordonner les efforts en matière de coopération numérique, notamment en ce qui concerne l’IA.

«Cet été, les États-Unis et le Maroc ont créé un Groupe aux Nations Unies, ouvert à tous les États membres, où des experts de toutes les régions partagent les meilleures pratiques pour l’adoption de l’Intelligence artificielle », a indiqué M. Blinken, qui présidait un débat ministériel tenu récemment au Conseil de sécurité sur le rôle de l’Intelligence artificielle dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

«C’est un véritable progrès», a relevé le chef de la diplomatie américaine lors de cette réunion organisée par les Etats-Unis, qui assurent la présidence du Conseil pour le mois de décembre, en vue de favoriser la réflexion sur les technologies émergentes et les efforts entrepris par les États membres pour faire progresser le dialogue mondial sur les opportunités et les défis qu’elles présentent.

En juillet dernier, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, l’ambassadeur Omar Hilale, a procédé avec son homologue américaine, Linda Thomas-Greenfield, au lancement du Groupe des Amis sur l’Intelligence artificielle pour le développement durable, qui regroupe actuellement plus de 70 Etats membres quelques mois après sa création.

Le lancement de ce Groupe survient suite à l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la première résolution onusienne sur l’IA 78/265, initialement co-facilitée par le Maroc et les Etats-Unis et co-parrainée par 125 Etats membres jusqu’au jour de son adoption.

Le choix porté sur le Maroc pour co-présider ce Groupe des aAmis avec les Etats-Unis renseigne sur la crédibilité, la confiance et le respect dont jouit le Maroc à l’échelle onusienne et internationale, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de même qu’il témoigne de la solidité et la force du partenariat stratégique et multidimensionnel entre Rabat et Washington.

Selon un rapport publié par l’Agence française de développement (AFD) en novembre dernier, intitulé «AI Investment Potential Index (AIIPI) », le Maroc est classé première destination africaine offrant le meilleur potentiel d’investissement dans le domaine de l’intelligence artificielle.




L’Afrique est capable de s’ériger en modèle pour bâtir un monde plus juste et équilibré (Driss Lachgar)

L’Afrique est capable de s’ériger en locomotive de développement durable et en nouveau modèle pour bâtir un monde plus juste et équilibré, à la faveur de son grand potentiel et de ses opportunités prometteuses, a affirmé, samedi à Rabat, le Premier Secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Driss Lachgar.

Intervenant dans le cadre du Congrès de l’Internationale socialiste, qui se tient samedi et dimanche à Rabat, M. Lachgar a expliqué que l’emplacement stratégique de l’Afrique lui permet de “faire partie de la solution” aux crises que connait le monde, grâce aux ressources naturelles immenses du continent, ses potentialités humaines jeunes et ambitieuses, ainsi que ses opportunités économiques à saisir.

Il a relevé que le mouvement socio-démocrate ambitionne de bâtir un monde qui consacre la souveraineté nationale des Etats et préserve l’intégrité de leurs territoires, loin des ingérences étrangères ou de toute hégémonie économique et politique. Il s’agit d’”un monde où chacun jouit d’une véritable justice pour le partage des richesses, et où l’économie devient un moyen pour la réalisation d’un développement collectif”, a-t-il dit.

D’autre part, M. Lachgar a souligné que le Maroc a érigé un modèle démocratique singulier au niveau régional et continental, faisant du Royaume un pilier de stabilité régionale et continentale.

Il a également relevé la mise en œuvre par le Royaume de grands projets structurants visant à réaliser un développement global et durable, plaçant le citoyen au cœur des priorités et prenant en compte les spécificités des différentes régions, permettant ainsi de réduire les disparités sociales et économiques.

Le Premier Secrétaire de l’USFP s’est arrêté, par ailleurs, sur les défis politiques, économiques et sécuritaires qui menacent aujourd’hui la sécurité et la stabilité des sociétés à travers le monde, notamment la migration irrégulière, le terrorisme et la traite des êtres humains, appelant à l’adoption de stratégies globales qui s’attaquent aux causes profondes de ces phénomènes, telles que la pauvreté, la marginalisation sociale et l’instabilité politique.

En outre, M. Lachgar a estimé que les défis majeurs que connait actuellement le monde “nécessitent des positions fermes et une vision équitable”, citant en particulier la cause palestinienne qui est l’un des conflits politiques et humanitaires les plus vieux de l’histoire moderne.

Le Congrès de l’Internationale socialiste, qui se tient sous le thème “Solutions progressives pour un monde en mutation”, rassemble des représentants des partis sociaux-démocrates, socialistes et travaillistes membres de l’Internationale.

Les participants à ce conclave se penchent sur des sujets aussi diversifiés que la “radicalisation, paix et promotion de la sécurité des personnes”, “le pacte de l’avenir comme outil pour un nouvel internationalisme” et “l’impact socioéconomique des changements climatiques et des désastres naturels”.




SM le Roi Mohammed VI présidé une séance de travail consacrée à la question de la révision du Code de la Famille

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, lundi au Palais Royal à Casablanca, une séance de travail consacrée à la question de la révision du Code de la Famille.

Cette séance intervient après que l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille a soumis à Sa Majesté le Roi, suite à la fin de sa mission dans le délai imparti, un rapport comportant plus de 100 propositions d’amendement, et après que Sa Majesté le Roi, Amir Al-Mouminine, a bien voulu saisir le Conseil supérieur des Oulémas concernant certaines propositions relatives à des textes religieux au sujet desquelles le Conseil a émis un avis légal.

Elle intervient également après que SM le Roi, que Dieu Le glorifie, a procédé aux arbitrages nécessaires quant aux questions à propos desquelles l’Instance a émis plus d’un avis ou celles dont la révision a nécessité le recours à l’avis de la Charia, lesquels arbitrages Royaux ont donné la priorité aux choix qui cadrent avec les référentiels et les finalités définis dans la Lettre Royale adressée à Monsieur le Chef du gouvernement, ainsi que ceux fixés par les normes régissant l’action de l’Instance, à leur tête la norme de “Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé”.

Au cours de cette séance, le ministre de la Justice, Monsieur Abdellatif Ouahbi, en sa qualité de membre de l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille, a présenté devant Sa Majesté le Roi un exposé sur la démarche et la méthodologie de travail de l’Instance, particulièrement les séances d’écoute et d’audition organisées par l’Instance ainsi que les plus importantes propositions qui en ont découlé, qu’elle a incluses dans son rapport précité, en plus des finalités escomptées de celles-ci.

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Monsieur Ahmed Toufiq, a exposé, en sa qualité de membre du Conseil supérieur des Oulémas, les conclusions de l’Avis du Conseil qui ont établi le fondement légal essentiel de certaines propositions de l’Instance et pris en compte le principe de la Maslaha (l’intérêt) pour trouver des solutions conformes à la Charia concernant d’autres propositions. Ceci a représenté une occasion de mettre en valeur la capacité de l’Ijtihad constructif dans la déduction des règles de la Charia, le juste milieu et la modération de l’Ecole marocaine du Fiqh, qui puise ses fondements dans les constantes religieuses du Royaume.

Dans ce cadre, Sa Majesté le Roi, Amir Al-Mouminine, a appelé le Conseil supérieur des Oulémas à poursuivre la réflexion et à adopter l’Ijtihad constructif sur la question de la famille, à travers la création d’un cadre approprié au sein de sa structure, en vue d’approfondir la recherche au sujet des problématiques du Fiqh liées aux évolutions que connaît la famille marocaine, et qui exigent des réponses novatrices en phase avec les exigences de l’heure.

En vue de clarifier les principaux contenus de la révision du Code de la Famille, le Souverain a chargé, lors de cette séance, Monsieur le Chef du gouvernement et Messieurs les ministres de communiquer avec l’opinion publique et de la tenir informée des nouveautés de cette révision, dont le gouvernement veillera, dans des délais raisonnables, à élaborer et formuler dans le cadre de l’initiative législative, conformément aux dispositions constitutionnelles y afférentes.

Concernant la phase législative de la révision du Code de la Famille, et les discussions et votes qui s’ensuivront dans les deux Chambres du Parlement, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a rappelé les référentiels et les fondements devant l’encadrer, tels que contenus dans la Lettre Royale précitée. Il s’agit des principes de justice, d’égalité, de solidarité et de cohérence prônés par la Sainte religion de l’Islam, ainsi que des valeurs universelles émanant des conventions internationales ratifiées par le Maroc.

Sa Majesté le Roi a également souligné la nécessité de garder à l’esprit la volonté de réforme et d’ouverture sur le progrès, voulue par le Souverain à travers le lancement de cette initiative prometteuse de réforme, vingt ans après la mise en œuvre du Code de la Famille, et de garantir la protection de la famille sur les plans juridique, social et économique.

Le Souverain a insisté également sur l’impératif de percevoir la teneur de la réforme dans un cadre de complémentarité, en ce sens qu’elle ne favorise pas une partie au détriment de l’autre, mais concerne la famille marocaine, qui constitue la “cellule de base de la société”, ce qui implique de veiller à l’élaboration de tout ce qui précède sous forme de règles juridiques claires et intelligibles, afin d’éviter les lectures judiciaires contradictoires et les cas de conflit dans leur interprétation.

Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également attiré l’attention quant à l’impératif d’accorder l’intérêt nécessaire à tous les autres prérequis appuyant et renforçant la révision du Code de la Famille, qu’il s’agisse de la consolidation de l’expérience de la justice de la famille, de la révision des textes législatifs et réglementaires y afférents à la lumière des nouvelles dispositions constitutionnelles, ou de l’élaboration de programmes de sensibilisation permettant aux citoyennes et citoyens d’accéder à la loi et de mieux assimiler leurs droits et obligations.

Ont assisté à cette séance de travail, le Chef du gouvernement, Monsieur Aziz Akhannouch, le ministre de la Justice, Monsieur Abdellatif Ouahbi, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Monsieur Ahmed Toufiq, et la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Madame Naima Ben Yahia”.




Un triplé d’Abou Ali permet à Al Ahly d’exploser Belouizdad

Le champion en titre Al Ahly d’Égypte a envoyé une puissante déclaration d’intention en Ligue des champions CAF TotalEnergies. Le triplé de Wessam Abou Ali Lui a permis de s’imposer largement 6-1 face CR Belouizdad dimanche.

Il s’agit de la plus large victoire de la phase de groupes jusqu’à présent, ce qui réaffirme la détermination d’Al Ahly à conserver son titre.

Jouant au stade international du Caire, Al Ahly a été surpris en début de match par un but de Mahious qui a donné l’avantage à Belouizdad à la 21e minute.

Les hôtes ont égalisé juste avant la mi-temps grâce à Abou Ali, donnant le ton de leur écrasante domination en deuxième mi-temps.

Abou Ali s’est offert un récital avec deux autres buts époustouflants, dont un coup franc précis à la 51e minute et une frappe lointaine à la 84e.

Hussein El Shahat a également marqué, ainsi que Percy Tau dont le tir parti de l’extérieur de la surface de réparation a permis de conclure une prestation électrisante.

Emam Ashour a ajouté un sixième but dans le temps additionnel, enflammant le public local passionné et s’est vu décerner un carton jaune pour célébration excessive.

Belouizdad, qui occupe désormais la troisième place du groupe C avec trois points, a eu du mal à faire face à l’attaque pressante d’Al Ahly.

Malgré des occasions sporadiques, notamment les tentatives contrées de Mahious, l’équipe algérienne n’a pas réussi à revenir.

Cette victoire propulse Al Ahly en tête du groupe C avec sept points, deux de plus que les Orlando Pirates, qui ont fait match nul contre le Stade d’Abidjan lors de l’autre match de la troisième journée du groupe la semaine dernière.

Belouizdad devra affronter une bataille difficile au match retour.

Avec cette victoire éclatante, Al Ahly a montré qu’il reste un candidat sérieux à sa propre succession dans cette compétition rendue à la moitié Renta phase aller.




Financement du développement : des économies en souffrance

Au départ, pourtant, l’idée était audacieuse, et le slogan accrocheur (a) : From Billions to Trillions, ou « des milliards aux milliers de milliards de dollars ». Il y a dix ans, alors que les capitaux privés affluaient vers les économies en développement, les gouvernements et les institutions de développement y ont vu une aubaine pour donner un coup d’accélérateur à la réduction de la pauvreté et aux autres objectifs de développement. « La bonne nouvelle, c’est que l’épargne mondiale se chiffre à 17 000 milliards de dollars, et que les liquidités atteignent des records historiques », peut-on lire dans un document de stratégie (a) phare publié à l’époque.

La mauvaise nouvelle, c’est que cette vision s’est révélée une chimère, et que l’on a assisté au contraire à un bouleversement du paysage du financement du développement. Depuis 2022, les créanciers privés étrangers ont reçu (a) près de 141 milliards de dollars de plus en paiements au titre du service de la dette contractée par des emprunteurs publics des économies en développement que ce qu’ils ont déboursé en nouveaux financements.

Dans ce paysage, la Banque mondiale et les autres institutions multilatérales font figure de grande exception : en 2022 et 2023, elles ont injecté près de 85 milliards de dollars de plus par rapport aux remboursements perçus au titre du service de la dette. Les institutions multilatérales ont ainsi été investies d’un rôle pour lequel elles n’ont pas été pensées. Elles font désormais office de prêteur en dernier ressort et les ressources limitées dont elles disposent pour financer un développement de long terme viennent compenser le retrait des autres créanciers.

L’année dernière, les institutions multilatérales représentaient environ 20 % de l’encours de la dette extérieure à long terme des économies en développement, soit cinq points de plus qu’en 2019. Au sein de la Banque mondiale, l’Association internationale de développement (IDA) assure aujourd’hui près de la moitié (a) de l’aide au développement fournie par les institutions multilatérales aux 26 pays les plus pauvres. Et en 2023, un tiers de l’ensemble des flux nets de créances vers les pays éligibles à l’aide de l’IDA provenait de la Banque mondiale, soit un montant de 16,7 milliards de dollars, plus de trois fois supérieur à celui d’il y a dix ans.

Ces évolutions sont le reflet d’un système financier défaillant. Les capitaux — tant publics que privés — étant essentiels au développement, les progrès à long terme dépendront dans une large mesure de la reprise des flux de capitaux dont ont profité la plupart des pays en développement au cours de la première décennie de ce siècle. Mais il est indispensable de remédier au déséquilibre qui prévaut aujourd’hui entre risque et rendement, où les institutions multilatérales et les créanciers publics assument la quasi-totalité des risques, tandis que les créanciers privés récoltent la quasi-totalité des bénéfices.

Lorsque les taux d’intérêt mondiaux ont grimpé en flèche en 2022 et 2023, entraînant un grave alourdissement de la dette des pays les plus pauvres, la Banque mondiale a agi comme à son habitude. Au lieu de continuer à fournir des prêts à faible taux d’intérêt aux pays présentant un risque élevé de surendettement, elle s’est plutôt tournée vers les dons. Elle a également augmenté le montant global de ses financements en faveur de ces pays, en les assortissant généralement de conditions de remboursement généreuses, avec des échéances comprises entre 30 et 50 ans. Mais les créanciers privés, eux, se sont désengagés, en bénéficiant de taux d’intérêt élevés qui compensent totalement leurs risques d’investissement.

En l’absence d’un système mondial prévisible pour la restructuration de la dette, la plupart des pays en difficulté ont choisi de tenir bon plutôt que de faire défaut et de courir le risque d’être indéfiniment exclus des marchés financiers mondiaux. Dans certains cas, les nouveaux financements venus de la Banque mondiale sont rapidement ressortis du pays pour rembourser (a) des créanciers privés.

En 2023, les pays en développement ont dépensé un montant inédit de 1 400 milliards de dollars (soit près de 4 % de leur revenu national brut) rien que pour assurer le service de leur dette. Alors que les remboursements du principal sont restés stables — à environ 951 milliards de dollars —, les paiements d’intérêts ont augmenté de près d’un tiers et se sont élevés à 406 milliards de dollars environ. Avec, pour de nombreux pays en développement, des effets dévastateurs sur les ressources disponibles pour des domaines essentiels à la croissance et au développement à long terme, tels que la santé et l’éducation.

La pression financière est particulièrement aiguë dans les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, autrement dit ceux qui sont éligibles aux prêts de l’IDA. Dans ces pays, les charges d’intérêt sur la dette extérieure ont été multipliées par quatre depuis 2013, pour atteindre un niveau record de 34,6 milliards de dollars en 2023. En moyenne, les paiements d’intérêts des pays IDA s’élèvent aujourd’hui à près de 6 % de leurs recettes d’exportation, une proportion qui n’a pas été observée depuis 1999 et qui va même jusqu’à 38 % pour certains d’entre eux. Il n’est pas étonnant que plus de la moitié des pays admis à emprunter à l’IDA soient en surendettement ou fortement menacés de l’être, ni que les créanciers privés battent en retraite.

Ce que cela signifie, c’est que les pays les plus pauvres du monde ne souffrent pas tant de problèmes de liquidités que d’une crise de solvabilité qui se propage dangereusement. Il serait facile de gagner du temps en accordant à ces pays les financements tout juste nécessaires pour les aider à honorer leurs échéances immédiates. Cela ne ferait en réalité que prolonger leurs souffrances. S’ils veulent parvenir à réduire le fardeau de leur dette, ces pays doivent croître plus rapidement. Or, pour cela, il faut des investissements plus importants. Compte tenu du poids écrasant de leur dette, il y a peu de chances que cela se produise. Sur la base des tendances actuelles, leur capacité de remboursement ne sera jamais rétablie.

Il faut se rendre à l’évidence : un allégement de la dette est nécessaire pour permettre aux pays les plus pauvres surendettés d’avoir une chance de connaître une croissance économique soutenue et une prospérité durable. Le système mondial doit évoluer pour répondre aux enjeux du 21e siècle et garantir à toutes les économies en développement des conditions de prêt équitables. Les emprunteurs souverains devraient bénéficier de ne serait-ce que quelques-unes des protections que les législations nationales accordent habituellement aux entreprises et aux personnes surendettées. Les créanciers privés qui consentent aux pays pauvres des prêts risqués et assortis de taux d’intérêt élevés devraient assumer une juste part des coûts lorsque leur placement tourne mal.

Dans un contexte de méfiance internationale croissante, il sera difficile d’instaurer ces principes. Ils sont pourtant indispensables car, sans eux, tous les grands objectifs de développement resteront compromis, risquant d’être soumis au même sort que la promesse des « milliers de milliards de dollars ».

Ce billet a initialement été publié en anglais sur Project Syndicate.




Vers la relance des travaux de construction de la centrale de Grand Katende

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a fait le point du nouveau scope sur la relance des travaux de construction de la centrale de Grand Katende ainsi que les lignes de transport et réseaux de distribution associés.

En effet, la République Démocratique du Congo ayant constaté que l’option de financement avec les Fonds Exim Bank de l’Inde ne lui permet pas de redémarrer dans l’immédiat et d’achever dans un temps raisonnable ce projet, le financement sur fonds propres du pays a été identifié, après plusieurs échanges au sein du Gouvernement, comme la meilleure option. Car, ses avantages sont mieux adaptés et souples par rapport aux procédures liées aux accords de prêts.

Cette option va permettre la reprise des travaux et leur achèvement en temps raisonnable afin de soulager la population et de booster l’économie de l’espace Grand Kasaï et des provinces voisines par la création de milliers d’emplois dans ses phases de construction et d’autres emplois en phase d’exploitation, etc.

Soutenant les avantages de cette option, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a précisé que le projet sera réalisé en trois phases, dont la première permettra, en 24 mois, de disposer de 16 mégawatts, une partie des réseaux de transport et distribution en vue de desservir les villes de Kananga, Mbuji-Mayi et Tshimbulu.

Au moment de l’exécution des Phase 2 (32 Mégawatts) et Phase 3 (16 Mégawatts), l’exploitation de 16 Mégawatts de la phase 1 permettra de générer des recettes en vue d’assurer le service de la dette, en prenant en compte le délai de grâce de 2 ans accordé par les bailleurs de Fonds.

Une autre innovation pour ce scope est le montage financier adapté à chaque phase de développement du projet, un mécanisme souple d’auto-financement.

Sur ces aspects précis, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a été complété par le Ministre des F

inances.