L’Ukraine exportera 46,9 millions de tonnes de produits agricoles durant l’année de commercialisation 2024-2025

L’Ukraine projette d’exporter 46,9 millions de tonnes de produits agricoles durant l’année de commercialisation 2024-2025, a rapporté lundi l’agence de presse Ukrinform, citant une prévision officielle.

La prévision faite par le ministère de la Politique agraire et de l’Alimentation a anticipé que les exportations des céréales cette saison s’élèveront à 40,3 millions de tonnes, dont 20,5 millions de tonnes de maïs et 16,2 millions de blé.

Parallèlement, les exportations des produits oléagineux pourront atteindre 6,6 millions de tonnes, dont 3,7 millions de tonnes de soja.

Au cours de l’année de commercialisation 2024-2025, qui s’est achevée le 30 juin, l’Ukraine a exporté 57,5 millions de tonnes de céréales et de produits oléagineux, selon l’Association ukrainienne des céréales.




L’économie britannique affiche une croissance zéro au troisième trimestre de 2024

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a enregistré une croissance nulle au troisième trimestre de cette année, une croissance révisée à la baisse par rapport à la hausse précédemment estimée de 0,1%, selon les données officielles publiées lundi.

D’après le Bureau des statistiques nationales (ONS), entre juillet et septembre, le rendement du secteur des services n’a pas connu de progression, tandis qu’une augmentation de 0,7% dans la construction a été contrebalancée par un recul de 0,4% dans la production.

“L’économie était plus faible aux second et troisième trimestres de cette année que ce que suggéraient nos estimations initiales, avec notamment des performances moins satisfaisantes pour les bars et restaurants, les cabinets juridiques et les agences de publicité”, a déclaré la directrice des statistiques économiques de l’ONS, Liz McKeown.

L’ONS a également abaissé à 0,5% la croissance du PIB au second trimestre, contre une première estimation à 0,6%.

La révision à la baisse de la croissance du PIB intervient dans un contexte de recul de la confiance de la population dans l’économie et d’une pression croissante imposée au gouvernement travailliste, qui a pris le pouvoir en juillet après 14 années dans l’opposition.

En réponse aux données sur le PIB, Rachel Reeves, ministre des Finances, a affirmé que “le défi auquel nous sommes confrontés pour réhabiliter notre économie et correctement financer nos finances publiques après 15 ans de négligence est de taille”.

“Le budget et notre plan pour le changement aboutiront à une croissance durable sur le long terme, ce qui mettra davantage d’argent dans les poches des contribuables grâce à des investissements accrus et des réformes continuelles”, a-t-elle ajouté.

Les données du dernier trimestre de l’année ne s’annoncent pas prometteuses. La semaine dernière, la banque centrale britannique, la Banque d’Angleterre, a prédit une croissance zéro du PIB au quatrième trimestre, en baisse par rapport à la croissance de 0,3% prévue en novembre.

Le plus gros risque baissier pour la croissance économique, sans compter les chocs extérieurs majeurs, est l’accélération et l’alourdissement excessifs du fardeau de l’employeur pour la communauté d’affaires britannique, estime Simon French, économiste en chef de la banque d’investissement Panmure Liberum.




Nasser Al-Khelaifi et la femme d’un joueur, la lourde accusation

Le président du Paris Saint-Germain a été pris à partie par Jesé Rodriguez, qui garde un souvenir amer de son passage au sein du club de la capitale.

Dans l’histoire récente du Paris Saint-Germain, il est à ranger parmi les plus gros flops. Recruté pour 25 millions d’euros à l’été 2016, Jesé Rodriguez a été traîné comme un boulet pour la club de la capitale, qui l’a envoyé de prêt en prêt, en Angleterre, en Espagne ou au Portugal. Et son bilan avec le PSG est famélique: 12 petits matches de Ligue 1, et un seul but.

Sans surprise, l’Espagnol garde un souvenir amer de son passage au club. « Au PSG, j’ai débuté en donnant une passe décisive lors du premier match, mais ensuite j’ai été écarté des terrains pendant deux mois à cause d’une appendicite, raconte l’actuel joueur du Johor DT (Malaisie) lors d’un entretien sur la chaîne YouTube de Mowlihawk. Quand je commence à revenir, on est à deux mois du mercato d’hiver, je m’entraîne bien, je ne marque pas mais je joue bien et crée des opportunités. Mais au mercato d’hiver, on me dit que je dois partir. Mais pourquoi m’a-t-on fait venir ? »

Nasser Al-Khelaifi et la femme de Jesé…

Manifestement, Jesé en veut particulièrement à Nasser Al-Khelaifi. « Le président ne voulait même pas me voir en peinture. Je ne sais pas s’il aimait plus ma femme ou moi », dénonce le joueur, dont l’épouse avait fait sensation au moment de son arrivée à Paris.

Pour Jesé, la différence a été criante entre le PSG et son club précédent, le Real Madrid, avec qui il a remporté deux fois la Ligue des champions (2014, 2016). « Ils m’ont donné beaucoup d’argent, mais je me suis senti tellement mal traité, regrette le natif des îles Canaries. Là, j’ai réalisé que Madrid est le meilleur au monde en tout. J’avais l’impression d’avoir affaire à un gars milliardaire qui utilise les joueurs comme s’il s’agissait de badges. »




Alessandro Nesta, la triste fin

Nommé entraîneur de Monza en juin dernier, le champion du monde 2006 Alessandro Nesta a été viré après une troisième défaite de suite en Serie A, dimanche contre la Juventus. Les Lombards sont derniers.

Près de 10 ans après sa fin de carrière de joueur (il a joué en Inde en 2014), Alessandro Nesta n’est pas encore devenu un entraîneur de Serie A à part entière. Après Pérouse, Frosinone et Reggiana en Serie C ou Serie B, le défenseur champion du monde 2006 a été choisi par Monza l’été dernier. Le club lombard détenu par la famille Berlusconi avait vécu une belle première année dans l’élite (12e place) sous la houlette de Raffaele Palladino, désormais à la tête de la Fiorentina.

Avec Nesta, les Biancorossi n’ont jamais eu la même réussite. Pire. Les Lombards réalisent une saison cataclysmiques. Ils n’ont gagné qu’une fois en 17 matches de Serie A et ont enchaîné un troisième revers de suite, dimanche lors de la venue de la Juventus (1-2). Le club du Nord de Milan en a profité pour destituer Nesta ce lundi.

Nesta sans solution

Il faut dire que l’AC Monza a perdu certains de ses cadres de l’an dernier, le gardien Michele Di Gregorio (acheté par la Juventus) et l’ailier Andrea Colpani (également parti à la Viola). Monza a très peu dépensé lors du dernier mercato, en payant Georgios Kyriakopoulos trois millions d’euros et en engageant Daniel Maldini en tant que joueur libre. Le milieu défensif Warren Bondo, formé à Nancy, évolue à Monza depuis 2022.

Pas de miracle, donc, pour Alessandro Nesta. Ce natif de Rome a été l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde durant des années, remportant la Coupe des coupes avec la Lazio en 1999 et deux Ligue des champions avec l’AC Milan en 2003 et 2007. Il a été nommé quatre fois dans l’équipe UEFA de l’année (2002, 2003, 2004, 2007) et a donc été sacré champion du monde en 2006 au terme d’une finale gagnée aux tirs au but contre l’équipe de France de Raymond Domenech.




OM, le prix de Mbemba est fixé

L’OM serait prêt à vendre Chancel Mbemba, jugé indésirable, lors du mercato hivernal, mais pas à n’importe quel prix.

Chancel Mbemba entrevoit-il enfin le bout du tunnel ? Mis au placard par la direction de l’OM et son entraîneur Roberto De Zerbi depuis le début de saison, le défenseur central pourrait rejouer cet hiver. Mais pas à Marseille, évidemment. Selon Foot Mercato, l’international congolais (30 ans) aurait ainsi reçu plusieurs offres provenant d’autres clubs de Ligue 1.

Après avoir décline une proposition de Montpellier, le joueur olympien aurait été approché par le Stade Rennais à deux reprises. Mais à chaque fois, sa réponse aurait été la même: non. Une autre piste pourrait le mener à Nantes, qui lutte pour son maintien en Ligue 1 avec seulement un point d’avance sur la place de barragiste, mais ce projet ne le tenterait pas non plus.

L’OM ne bradera pas Mbemba

Actuellement sous contrat jusqu’en juin prochain, l’ancien roc du FC Porto est estimé à 5 millions d’euros par le site spécialisé Transfermarkt, mais les Ciel et Blanc seraient prêts à le vendre pour seulement 3 millions d’euros. En-dessous de ce prix, les dirigeants phocéens pourraient décider de le conserver six mois de plus dans leur loft.




Dossier Forages, le Ministère public requiert des peines de travaux forcés pour détournement des deniers publics

Le Ministère public a requis des peines de travaux forcés à l’encontre de l’homme d’affaires Mike Kasenga et de l’ancien ministre en charge du Développement rural, François Rubota, pour leur implication présumée dans une affaire de détournement de deniers publics liée à la construction de forages à travers la République Démocratique du Congo (RDC).

Lors de son réquisitoire, le Ministère public a déclaré que Mike Kasenga avait reçu un montant de 71 816 829 dollars pour la construction de ces forages, mais n’avait alloué que 24 853 669 dollars à ce projet. Le reste des fonds, soit 46 963 160 dollars, aurait été détourné et déposé dans ses comptes bancaires personnels.

En conséquence, le Ministère public a sollicité une condamnation de 20 ans de travaux forcés pour Mike Kasenga, assortie d’une interdiction du droit de vote, d’un accès aux fonctions publiques et para-étatiques, ainsi que d’une privation du droit à la libération conditionnelle ou à la réhabilitation pour une durée de 10 ans après l’exécution de la peine.

François Rubota, quant à lui, fait face à une peine de 5 ans de travaux forcés pour son rôle présumé dans cette affaire de détournement. Le Ministère public a insisté sur la nécessité de sanctions sévères pour dissuader toute tentative future de détournement des fonds publics, particulièrement dans des projets vitaux pour le développement du pays.

Par Didier Mbongomingi




Agression Rwandaise : Les USA regrettent que le Rwanda ne soit pas cité par le conseil de sécurité de l’ONU malgré les preuves qui attestent sa présence en RDC 

Les États-Unis d’Amérique regrettent que le Rwanda ne soit pas cité dans la dernière résolution qui prolonge d’un an le mandat de la Monusco, malgré toutes les preuves qui attestent la présence Rwandaise sur le sol congolais. C’est ce qu’on peut lire dans un document de la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies en rapport avec le vote du renouvellement du mandat de la Monusco.

 

Les USA renseignement qu’au cours de l’année dernière, le Groupe d’experts des Nations Unies a minutieusement documenté le déploiement par le Rwanda de 3 000 à 4 000 soldats sur le sol de la RDC et son influence sur les opérations du M23.

 

“Face à des preuves aussi nombreuses, pourquoi les membres ont-ils recours à des euphémismes, plutôt que de simplement nommer directement le Rwanda ?” s’interroge la représentante des USA à l’ONU.

 

Les USA se disent également déçus suite au refus de Paul Kagame de participer au sommet tripartite sur la paix et la sécurité le 15 décembre, “perdant ainsi une occasion importante de faire progresser les efforts de paix et de mettre fin aux souffrances de longue date dans la région.”.

 

Le pays de Joe Biden dit aussi être profondément préoccupé par l’avancée du M23 au Nord-Kivu et de la prise de nouveaux territoires avec l’aide de l’artillerie de l’armée Rwandaise, des renforts de troupes des RDF et des convois de ravitaillement des RDF. Ceci constitue selon les USA, une violation flagrante du cessez-le-feu en cours.

 

Les États-Unis d’Amérique appellent toutes les parties à respecter leurs engagements dans le cadre du Processus de Luanda et à soutenir pleinement le Mécanisme de vérification ad hoc renforcé.

 

Loup Solitaire




Insécurité à Beni : un civil tué par des hommes armés 

Des hommes en armes ont tué par balle un civil répondant au nom de Jean Katembo Kasika dans la nuit du dimanche à ce lundi 23 décembre. Le fait s’est passé à Butungera, entité située dans la chefferie de Bashu dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

Cette information est confirmée par Moïse Kiputulu, notable de la région affirmant que les auteurs de drame ne sont pas identifiés et courent jusqu’à présent dans la nature. Cependant, il confirme l’ouverture des enquêtes par les autorités locales .

Par ailleurs d’autres sources non officielles soulignent que la victime était soupçonnée d’être sorcier.

Soulignons que les cas de justice populaire sont devenus récurrents dans cette partie du territoire de Beni, alors que les messages de sensibilisation de lutte contre la justice populaire se multiplient pour décourager cette pratique au sein de la communauté.

 

Alain Wayire, Beni




Crise de l’Est de la RDC: Les Usa favorables à une nouvelle rencontre entre Tshisekedi et Kagame sous la médiation angolaise 

Après l’échec de la tripartite entre Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Joao Lourenço le 15 décembre dernier à Luanda, les États-Unis d’Amérique continuent à fonder leur espoir sur la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo à la suite de conflit armé qui oppose les deux pays voisins des Grands Lacs. C’est dans ce cadre que l’ambassadrice des USA auprès des Nations unies, Linda Thomas Grienfield a émis le vœu de voir le Président congolais, Félix Tshisekedi et son homologue rwandais, Paul Kagame se retrouver une fois de plus autour du médiateur désigné par l’Union africaine, Joao Lourenço, pour trouver une solution au conflit qui les opposent à travers la signature d’un accord de paix. Au cours de son intervention, le 20 décembre dernier au Conseil de sécurité de l’ONU concernant la prolongation de mandat de la Monusco, la diplomatie américaine a exprimé sa préoccupation au sujet de la poursuite de l’offensive entre les forces armées de la RDC et la coalition RDF – M23- AFC.

« Nous sommes profondément inquiets des récentes avancées du M23 et des territoires conquis grâce à un soutien présumé des Forces de Défense Rwandaises. Nous appelons toutes les parties prenantes au processus de Luanda à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre du mécanisme de vérification ad hoc renforcé. L’annulation de la tripartite du 15 décembre est une occasion manquée. Nous exhortons les dirigeants de la RDC et du Rwanda à se réunir à nouveau sous la médiation de Luanda », a déclaré Linda Thomas Grienfield. Toutefois, elle a salué les avancées enregistrées dans le processus de paix de Luanda sous la médiation de Joao Lourenço. Il s’agit notamment du cessez-le-feu entre les belligérants et la mise sur pieds d’un mécanisme Ad hoc de vérification placé sous la direction de l’Angola .

« Nous avons accompli des avancées significatives grâce au travail des médiateurs angolais et des partenaires internationaux. Cependant, pour parvenir à une paix durable, il est impératif que les Forces de Défense Rwandaises cessent tout soutien au M23, et que des efforts concrets soient faits pour le retrait des FDLR. Ne laissons pas passer cette chance qui s’offre à nous maintenant », a précisé, Linda Thomas-Greenfield.

Pour sa part, l’Angola ne ménage aucun effort pour l’aboutissement heureux de ce processus de paix. Voilà pourquoi, le 18 décembre dernier, Joao Lourenço a, par le biais de son ministre des affaires étrangères, Tete Antonio, adressé une correspondance au Président rwandais, Pau Kagame pour le rappeler à la table des négociations. L’on se rappellera que l’échec de la tripartite de 15 décembre dernier est attribué au Président rwandais à cause de son absence à ce rendez-vous qui devrait aboutir à un accord de paix.

RSK




Révision ou changement de la constitution: Delly Sesanga dénonce une confusion entretenue pour manipuler la population   

Delly Sesanga Hipungu a été l’invité à l’émission face-à-face de Top Congo du 19 décembre 2024 où il s’est exprimé sur des sujets tels que la révision constitutionnelle, le processus de Luanda, les prix des biens de première nécessité, le corridor de Lobito, les embouteillages, etc. Au sujet de la révision ou du changement de la constitution, il a parlé de la tentative à la fraude à la révision constitutionnelle. Il souligne qu’il y a une différence entre révision constitutionnelle et changement de la constitution. Et pourtant, quand on suit ceux de l’union sacrée, ils entretiennent cette confusion pour manipuler la population.

A la question de Christian Lusakweno de savoir, pourquoi tout le monde parle de la révision constitutionnelle ? Delly Sesanga pense que cette question doit être posée au président de la République. « Nous pensons que dans ce pays, il y a énormément des priorités, il y a les questions économiques, sécuritaires, l’emploi des jeunes, la stabilité de nos institutions, … Le président de la République n’a trouvé que le changement de la constitution pour obtenir le 3ème mandat ! », s’étonne-t-il.

Et de poursuivre, c’est injuste de dire qu’on ne parle jamais des questions qui concernent la vie de la population. Il y a des milliers des Congolais qui sont en errance. C’est une urgence nationale à laquelle beaucoup de gens ne prêtent pas attention. Sur le front économique, nous avons été de ceux qui ont critiqué la gouvernance de Félix Tshisekedi. L’Odep a fait un rapport fort intéressant qui démontre que nous avons un pouvoir corrompu. Lorsque le pouvoir incompétent, corrompu est incapable de répondre aux questions des concitoyens et ne trouve comme priorité que de faire la campagne pour la révision de la constitution, nous sommes obligés de donner la voix.

Sesanga, précurseur de la révision constitutionnelle ?

A cette question, Delly Sesanga pense que le pouvoir en place en Rdc a distillé beaucoup de mensonges. Le G13 n’a jamais porté une révision constitutionnelle, mais sur la réforme électorale. C’est l’Envol qui a proposé la révision constitutionnelle par voie pétitionnaire. Nous avons arrêté cette démarche en 2020 parce que le pays était en guerre et que cette question ne valait plus la peine. Lorsqu’on sort cette question de son contexte, c’est de la manipulation. La révision constitutionnelle initiée par l’Envol était déjà déposée à l’Assemblée nationale. Ce contre quoi nous nous battons aujourd’hui, ce ne pas la révision constitutionnelle qui est prévue par la constitution, mais la tentative à la fraude à la révision constitutionnelle.

Il en a profité pour faire la différence entre révision constitutionnelle et changement de la constitution. Car à l’en croire, quand on suit ceux de l’union sacrée, ils entretiennent cette confusion pour manipuler la population. Il y a 4 points ;

la portée, le périmètre. Pour une révision constitutionnelle, le changement est partiel. Mais dans le changement de la constitution, le changement est intégral.

Dans la révision constitutionnelle, on maintien la constitution en vigueur qui continue à produire ses effets, notamment l’article 220 et dans le cadre du changement, on abroge la 1ère constitution.

Qui sont bénéficiaires du changement ? Dans la révision, nous consolidons les acquis de la démocratie. Dans le cadre du changement, c’est le président de la République qui est le seul bénéficiaire qui retrouve la possibilité de se représenter comme chef de l’Etat.

Conséquence politique : la division de l’Etat.

Une fois de plus, Delly Sesanga a alerté sur une fraude orchestrée aujourd’hui autour de 3 fausses idées :

Faire croire que la révision et le changement sont identiques

Considérer que la constitution a été élaborée par les étrangers. Et pourtant, la commission constitutionnelle s’est réunie à Kisangani !

Penser qu’il y a une réalité congolaise qui exigerait qu’on ait une constitution adaptée à nous. Ce que les gens appellent la réalité congolaise, c’est la transposition de leurs propres ressentiments. Ce qu’il nous faut, c’est d’inventer une modernité d’organiser le pouvoir.

L’idée d’une constitution rigide est une nouveauté pour protéger les avantages. Ses auteurs n’ont pas lu la constitution de Luluabourg. On ne peut pas autoriser à un individu de changer de constitution parce qu’il veut avoir un 3èmemandat.

Des personnes au-dessus de la loi ?

C’est aussi un mensonge, tranche Delly Sesanga, qui estime que le problème n’est pas celui de textes, mais des individus. C’est la classe politique qui veut penser que sa défaillance vient de la norme. La Cour constitutionnelle telle qu’elle a été composée, n’a pas concouru pour avoir son indépendance. Vous savez comment Tshisekedi a nommé les membres de la Cour constitutionnelle ? Je m’étais insurgé pour dire que c’était irrégulier. Comme c’était aussi irrégulier le remplacement des membres de la Cour constitutionnelle par Joseph Kabila à l’époque. Ça été fait pour qu’on puisse contrôler la justice. Dans la volonté du constituant, il n’a jamais été question d’assurer l’impunité, mais de donner à chacun un juge compétent pour les actes posés.

Fatshi doit-il se prononcer solennellement qu’il ne va pas briguer un 3ème mandat ?

A ce sujet, Delly Sesanga a expliqué comment il a conduit le projet des réformes électorales du G13. « Nous avons tenu d’aller voir le président de la République. De bout en bout, il n’a jamais tenu parole. Nous sommes en face à une tentative de fraude à la révision constitutionnelle qui constitue un crime », dit-il, avant d’ajouter que le président a, lors d’un meeting, dit qu’il veut changer de constitution. Aujourd’hui, ce que l’on veut faire, c’est historiquement ce qui s’est passé en 1967. Ce pouvoir est celui de faible qui ignore l’histoire de notre pays. Ils sont nostalgiques d’un passé que le peuple ne veut plus. C’est une affaire fourre-tout. En 64, les congolais avaient conscience qu’on pouvait abuser du pouvoir, d’où la constitution rigide. On avait copié l’article 5 de la constitution américaine. Quand on regarde le pays, la qualité de la gouvernance, le manque de vision… Ce pays a d’autres urgences. Le président de la République a le droit de refuser de siéger comme sénateur à vie, et non chercher un plébiscite constitutionnel pour rester président à vie.

Sesanga a dénoncé le premier méli-mélo, pour dire qu’on va parler du développement et laisser la politique. « On a un pouvoir qui depuis 6 ans n’a résolu aucun problème des Congolais. Au milieu de ce désastre, le président demande à la population de changer la constitution. Est-ce que vous pouvez avoir 10 millions des personnes en errance et vouloir changer de constitution ? Vous avez des territoires entiers aux mains des rebelles et vous voulez changer de constitution ? Je m’interroge si ce pouvoir n’était pas complice !

Et de soutenir que nous parlons au peuple le langage qu’il veut et qu’il peut entendre. « Nous avons suspendu ce processus de révision constitutionnelle faute d’opportunité. Je continuais à mener la campagne contre la mauvaise gouvernance », précise-t-il. Il a fustigé JP Bemba qui selon lui n’a pas dit comment on gère la politique de la mobilité urbaine. Selon lui, ceux qui gouvernent ont la responsabilité d’apporter des solutions aux problèmes des concitoyens. Sinon, quand nous dénonçons le scandale de 100 jours, le détournement de l’argent sur le centre financier, le projet d’Aréna, etc., c’est une preuve que nous avons une alternative.

Propos rendus par JMNK