Anicet Yemboranyama donne les 12 inconvénients socio-économiques des embouteillages dans la ville de Kinshasa 

1) en raison de l’incapacité de la population à se mouvoir facilement pour faire divers achats, il y a ralentissement de l’activité économique surtout pour les entreprises;

2) la productivité dans la ville de Kinshasa dégringole vertigineusement à cause de longues heures que la population perd quotidiennement à cause du trafic dense;

3) la consommation excessive du carburant due à l’affluence des voitures gênant la circulation, fait dépenser les paisibles citoyens au-delà de leurs budgets journaliers.

4) les embouteillages paupérisent les ménages à outrance à cause des fluctuations sur l’économie et la difficulté à gérer rationnellement les agendas;

5) l’augmentation masquée du prix de transport par les taximen et les motocyclistes;

6) les embouteillages réduisent la durée de vie des véhiculent en accélérant l’usure des freins, embrayages, pneus, moteurs,…ce qui pousse les kinois à dilapider le peu qu’ils ont dans des garages pour réparation de leurs véhicules;

7) les investisseurs étrangers qui font face aux embouteillages pour la première fois se découragent très vite; un manque à gagner pour la RDC;

8) Sur le plan social, il y a baisse de consommation des biens et services dans les ménages car les déplacements coûtent plus chers sur le plan financier et temporel;

9) sur le plan émotionnel, lorsqu’on est dans les embouteillages, l’homme a une forte propension à se mettre en colère, ce qui réduit ses ambitions à la production économique;

10) Dans les embouteillages, le corps humain libère généralement les hormones de la mélancolie, en l’occurrence, le cortisol et l’adrénaline en lieu et place des hormones du bonheur : la dopamine et les endorphines;

11) les embouteillages induisent la procrastination constante et cela place les agents économiques dans une position les obligeant à tout postposer, et ça contribue inéluctablement aux contre-performances sur le plan économique;

12) bref, les embouteillages tuent l’économie et tétanisent la santé mentale et physique de l’homme.




RDC : Poursuivant son séjour à Nkamba, Judith Suminwa a pris part au culte de ce dimanche 

Arrivée à Nkamba nouvelle Jérusalem le samedi 21 décembre 2024, la première ministre Judith Suminwa accompagnée de son époux, a pris part au culte de ce dimanche 22 décembre 2024, au sein du temple Kimbaguiste.

Plusieurs figures politiques du Kongo Central ont rehaussé de leur présence cette célébration, notamment, le Vice-gouverneur Prosper Ntela Ntambidila, le Président de l’Assemblée provinciale Papy Mantezolo ainsi que plusieurs députés provinciaux et nationaux.

Madame la première ministre Judith Suminwa a exprimé sa reconnaissance et sa satisfaction pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé par les fidèles Kimbaguistes et leur leader spirituel, Papa Simon Kimbangu Kiangani.

Elle a salué également le rôle de l’Église Kimbaguiste dans la promotion des valeurs morales et sociales, avant de remercier le Chef spirituel pour son engagement à perpétuer l’héritage du Prophète Simon Kimbangu. En retour, le Directeur de Cabinet chef spirituel a retracé l’historique de cette communauté religieuse, tout en rappelant son influence spirituelle et culturelle en RDC et ailleurs.

 

Dans un geste hautement symbolique, Judith Suminwa a offert une enveloppe pour soutenir les travaux de construction et les activités ecclésiastiques de l’Église Kimbaguiste. Ce geste, qualifié d’historique par les fidèles, illustre la volonté du gouvernement de collaborer avec les institutions religieuses pour le développement du pays.

Son séjour riche en échanges et en communion spirituelle est conclu par la visite du mausolée de Papa Simon Kimbangu, avant de quitter la ville sainte pour Kinshasa.

 

 

Mboshi




Kasaï : Le Gouverneur Crispin Mukendi visite les travaux de la route Tshikapa – Kandjaji

Lancé depuis plusieurs mois, les travaux de la route Tshikapa- Kandjaji évoluent bien. Le Gouverneur de la province du Kasaï Maître Crispin Mukendi Bukasa est arrivé à Kamonia chef-lieu du territoire de Tshikapa ce dimanche pour palper du doigt l’évolution des travaux.

Cette visite d’inspection intervient à quelques jours seulement de la descente du chef de l’État dans la province du Kasaï. A en croire ses services, il était aussi question pour le chef de l’exécutif provincial de sensibiliser la population pour réserver un accueil chaleureux au Président Tshisekedi à son arrivée.

 

Surplace, le Gouverneur a officiellement lancé ce dimanche, les travaux de remblayage du ravin de Kamonia. Il s’est impliqué pour obtenir le passage de la route Tshikapa- Kandjaji dans cette de kamonia.

 

 

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda




CULTE DOMINICAL AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/ LE 22 DEC 2024




Le Palu adhère à la réforme constitutionnelle initiée par le premier citoyen de la Rdc

Dans une déclaration politique lue par son Secrétaire général ad intérim, Secrétaire permanent et porte-parole, Dolein Nkashama, ceci après une réunion extraordinaire du Bureau Politique de cette formation politique tenue ce samedi 21 Décembre 2024 ; le palu adhère à la réforme constitutionnelle initiée par le premier citoyen de la R parti lumumbiste unifié « PALU » adhère à l’idée du président de la République, chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de mettre en place dans les prochains jours une commission des experts interdisciplinaires pour réfléchir sur l’éventuel réforme de notre loi fondamentale.

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Le PALU, parti d’avant-garde, ayant une expérience soixantaine-aire attends prendre part active aux travaux de ladite commission afin d’y verser ses input et son expertise avéré.

Par conséquent, le Parti Lumumbiste Unifié « PALU » invite le peuple congolais en général et particulièrement ses militantes et militants à s’approprier cette initiative du Président de la République et en faire un débat citoyen.

Enfin, le Palu a remercié le Président de la République, Chef de l’État pour son implication personnelle et directe dans la réorganisation des élections législatives et provinciales à Masimanimba et Ya1koma.




Emerse Fae (Côte d’Ivoire ) : “Le tenant du titre a toujours une pression supplémentaire”

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025, pourrait-elle marquer un nouveau chapitre du conte de Faé ? À un an du coup d’envoi de cette prestigieuse compétition,prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, la tension monte déjà, et les attentes sont énormes pour Emerse Faé et sa sélection, détentrice du titre continental.

Le sélectionneur des Éléphants ne cache pas ses ambitions pour cette édition marocaine, conscient des défis qui l’attendent. L’objectif est clair : défendre avec honneur le trophée acquis lors de la dernière CAN et prouver que la Côte d’Ivoire reste une puissance incontournable du football africain.

Cette nouvelle aventure s’annonce pleine de promesses, mais également d’obstacles, face à des équipes africaines toujours plus compétitives. Les Éléphants devront se montrer à la hauteur de leur statut de champions en titre et répondre aux attentes d’un peuple qui rêve d’un doublé historique.

Récemment couronné Meilleur Entraîneur de Football Masculin lors des CAF Awards 2024, le tacticien s’est confié en exclusivité à CAFonline, partageant ses ambitions et ses plans à seulement 12 mois du début de cette nouvelle aventure.

CAFonline.com : Alors, comment vous vous préparez en tant que sélectionneur de la Côte d’Ivoire à aborder une compétition d’une telle envergure dans le calendrier du football africain ?

Emerse Faé : Nous sommes à un an de la compétition, et nous n’avons pas encore les groupes ni la ville où nous serons établis. Pour l’instant, c’est un peu dans un coin de la tête. Nous attendons vraiment de disposer de toutes ces informations pour pouvoir commencer à planifier. Dès que nous serons fixés, nous chercherons le meilleur site pour l’hébergement et le terrain d’entraînement, en nous assurant que la distance entre les deux ne soit pas trop grande.

Le tirage au sort, prévu pour le 27 janvier, nous fournira des indications plus précises. Au fur et à mesure que la compétition approche, le groupe de sélectionnés se réduira également.

Aborder cette compétition, la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, en tant que tenant du titre, ne vous met-il pas une pression supplémentaire ?

Oui, c’est sûr. Mais, franchement, même sans être tenant du titre, la pression est toujours présente. Elle existe parce que nous restons l’un des pays forts du football africain, et les attentes des supporters ivoiriens sont très élevées. Peu importe notre statut, l’objectif reste toujours de remporter la compétition. Être tenant du titre ajoute une pression supplémentaire, mais au final, cela ne change rien pour nous. Cela n’affecte ni notre préparation ni notre vision du tournoi, car nous sommes déjà très exigeants avec nous-mêmes. Même sans ce titre, nous serions arrivés avec les mêmes ambitions et la même pression.

Quels seront les principaux objectifs pour la Côte d’Ivoire lors de cette CAN 2025 et comment envisagez-vous de les atteindre ?

Cette CAN sera très difficile. Compte tenu de la compétitivité de la compétition, il faut vraiment que nous ayons un groupe capable de jouer dans plusieurs systèmes différents. Il est important que même si nous changeons toute l’équipe d’un match à l’autre, nous restions très compétitifs et que nous fassions peur à nos adversaires.

Quelle leçon avez-vous tirée lors de la précédente CAN pour guider vos choix tactiques et stratégiques en 2025 ?

Je dirais que la leçon principale, c’est l’état d’esprit. Après notre défaite contre la Guinée équatoriale, on s’est mis en mode commando, un terme souvent utilisé par le Président de la Fédération Ivoirienne de Football, Yacine Idriss Diallo. Cette défaite, inattendue, nous a appris que dans cette compétition, il faut être à 150 % pour ne pas risquer une élimination. Cela nous a obligés à nous ressouder, à travailler plus collectivement, et avec la qualité de nos joueurs, cela a porté ses fruits. Nous avons redressé la barre grâce à cette solidarité retrouvée.

La CAN 2025 se déroulera au Maroc. Est-ce que vous pensez que l’organisation de cette compétition influencera votre style de jeu ou les performances de votre équipe ?

Cela n’influencera pas notre style de jeu. Nous avons notre propre philosophie et notre propre façon de jouer, peu importe l’endroit où nous nous trouvons. Notre style restera le même. En revanche, l’environnement, c’est-à-dire l’ambiance et les conditions de jeu, sera différent. À domicile, le soutien du public nous a poussés dans des moments difficiles, comme contre le Sénégal ou le Mali. Au Maroc, je sais qu’il y a une grande communauté ivoirienne, notamment à Casablanca, et nous espérons pouvoir jouer dans cette ville. Ce soutien sera précieux pour nous.

Cette année, il y aura aussi le CHAN. Beaucoup de joueurs talentueux en Côte d’Ivoire pourraient prétendre à une place avec les A. Comment comptez-vous les intégrer à votre sélection ?

Notre projet est simple : si tu es Ivoirien, tu es Ivoirien. Nous ne faisons pas de distinction entre ceux qui jouent à l’étranger et ceux qui jouent au pays, que ce soit dans d’autres pays africains, européens ou asiatiques. Nous avons une liste de joueurs qui, selon nous, ont le potentiel de représenter la Côte d’Ivoire, et nous faisons nos choix en fonction de la façon dont nous voulons jouer. Peu importe où ils évoluent, ce qui compte, c’est la qualité des joueurs et leur capacité à s’intégrer dans le collectif.

En outre, nous avons un sélectionneur du CHAN, Romaric N’dri, qui connaît très bien le pays et les exigences du haut niveau. Il jouera un rôle clé dans la relation entre les joueurs locaux et ceux expatriés, en veillant à ce qu’ils soient tous sur la même longueur d’onde.

Quelle importance accordez-vous à la préparation mentale ?

Une importance capitale. Avec l’ère des réseaux sociaux, il faut être mentalement prêt à affronter la pression extérieure, même si l’on n’est pas particulièrement actif sur les réseaux. Il y a beaucoup de commentaires, d’analyses, de critiques. Si tu n’as pas un groupe solide mentalement, il est difficile de résister à tout cela. Il faut aussi pouvoir supporter la pression sur le terrain. Le mental est donc un aspect clé, et nous travaillons énormément là-dessus. Quand les joueurs se sentent bien, soutenus et importants, ils donnent tout sur le terrain.

Quels sont les adversaires que vous considérez comme les plus redoutables pour la prochaine CAN ?

Le Maroc sera un adversaire très redoutable, surtout qu’ils joueront à domicile. Ils disposent de moyens financiers et humains conséquents pour remporter cette CAN, et avec la qualité de leurs joueurs, ils seront un client très sérieux. En plus du Maroc, il faudra se méfier du Sénégal, du Mali, de l’Algérie, de l’Égypte, du Cameroun, de la RD Congo, qui fait un parcours impressionnant, de l’Afrique du Sud, du Burkina Faso, et de l’Angola, qui a surpris en éliminant le Ghana. Et bien sûr, le Nigeria, avec des joueurs comme Victor Osimhen et Ademola Lookman. Il y a de nombreuses équipes qui peuvent prétendre au titre, et cette CAN promet d’être passionnante.

Quelle expérience personnelle de votre carrière internationale partagez-vous avec vos joueurs pour les motiver et les inspirer ?

Je leur parle souvent de notre génération dorée, celle des meilleurs joueurs ivoiriens. Nous avions une équipe de grande qualité, mais nous n’avons rien gagné. Je leur explique que le talent ne suffit pas. Le talent, c’est 50 %, mais l’état d’esprit et l’effort collectif comptent pour les 50 % restants. Si tu as du talent, c’est un atout, mais si tu n’as pas l’état d’esprit, cela ne suffit pas. Il faut que tout le monde soit prêt à se sacrifier pour le collectif. C’est ce que nous insistons sur, et c’est ce qui fait la différence. Une équipe de 25 joueurs doit être cohérente, peu importe qui commence ou termine le match. Le mental et l’esprit d’équipe sont cruciaux pour atteindre nos objectifs.

Comment décririez-vous votre relation avec la fédération pour assurer une préparation optimale ?

La chance que nous avons, c’est d’avoir un président, Yacine Idriss Diallo, qui nous laisse travailler sans interférer dans les choix sportifs. Il suit l’équipe de près, mais il ne cherche jamais à imposer ses décisions. Dès que nous avons besoin de quelque chose, il est à l’écoute et fait en sorte que nous ayons ce dont nous avons besoin. Les conditions de travail sont exceptionnelles, nous n’avons pas de souci de ce côté-là. De plus, nous avons une équipe d’anciens joueurs qui fait toute la différence, notamment dans le domaine médical et organisationnel. Ce mélange d’expérience et de fraîcheur est un véritable atout pour nous.




Le Président de la CAF reçu par Yoweri Museveni, Président de la République d’Ouganda

Dans le cadre d’une visite officielle de deux jours dans les trois pays hôtes du Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies 2024 (« CHAN »), le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Dr Patrice Motsepe, a été reçu par Son Excellence M. Yoweri Museveni, Président de la République d’Ouganda, le vendredi 20 décembre 2024, à Kampala.

Cette rencontre, à laquelle ont également pris part plusieurs responsables gouvernementaux ainsi que le Président de la Fédération Ougandaise de Football (FUFA), M. Moses H. Magogo, a été marquée par des échanges fructueux sur le rôle du football dans le développement de la jeunesse et la promotion des valeurs de cohésion en Afrique de l’Est.

Dr Motsepe a exprimé sa profonde gratitude à Son Excellence M. Yoweri Museveni pour son soutien indéfectible à la croissance du football en Ouganda et pour son engagement en faveur du développement régional de cette discipline.

De son côté, le Président Museveni a salué les efforts remarquables du Dr Motsepe pour hisser le football africain à des niveaux d’excellence toujours plus élevés. Il a également réaffirmé son engagement total à garantir le succès du CHAN 2024 et à assurer une préparation exemplaire pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2027.

Dr Motsepe était accompagné du 4ᵉ Vice-Président de la CAF, M. Seidou Mbombo Njoya, qui préside la Commission d’organisation du CHAN.

Au cours de son séjour, le Président de la CAF a visité le stade Mandela National de Namboole pour évaluer les progrès réalisés dans les préparatifs de cette compétition d’envergure.

Il s’est également rendu sur plusieurs sites d’entraînement destinés à accueillir les équipes participantes.




Un an avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF Maroc 2025

Dans exactement 12 mois, l’événement le plus important d’Afrique : la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF débutera au Maroc.

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies CAF Maroc 2025 devrait battre tous les records établis par l’édition précédente en Côte d’Ivoire. La CAN est désormais l’événement sportif le plus suivi sur le continent africain, attirant une audience télévisée de plus de 1,5 milliard de personnes et plus de 2,4 milliards de flux numériques.

Le Maroc accueillera la phase finale de cette compétition pour la première fois depuis 1988, et de nombreux préparatifs ont déjà été réalisés pour le tournoi, qui réunira 24 équipes et se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Le compte à rebours est lancé, avec le tirage au sort des phases de groupes prévu le 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc, après quoi les équipes connaîtront leur destin et leur parcours vers le trophée.

Ce tournoi sera la 35e édition de la plus grande compétition sportive d’Afrique et un nouveau chapitre dans la riche histoire de cette compétition, lancée en 1957.

Le Maroc dispose d’infrastructures de classe mondiale, notamment le célèbre Stade Mohammed V à Casablanca, qui a accueilli la finale de la CAN 1988, où le Cameroun a battu le Nigeria 1-0.

Ce stade, ainsi que plusieurs autres, sera rempli de supporters passionnés, dont beaucoup espèrent voir le Maroc soulever la couronne continentale pour la première fois depuis 1976.

Avant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies des moins de 17 ans (du 30 mars au 19 avril 2025) et la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF Féminine (du 5 au 26 juillet 2025).

Ce mois-ci, le Maroc a également été confirmé comme co-organisateur de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, aux côtés de l’Espagne et du

Portugal.




L’IGF salue les résultats économico-financiers du gouvernement en six mois

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a récemment félicité le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) pour les résultats économiques et financiers remarquables obtenus au cours des six derniers mois. Dans un communiqué officiel, l’IGF a souligné les avancées significatives réalisées dans plusieurs domaines clés, notamment la maîtrise des dépenses publiques, la stabilisation du taux de change et la réduction de l’inflation.

Ces résultats positifs sont le fruit d’une meilleure coordination entre les ministères des Finances, du Budget et de l’Économie nationale. Grâce à une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques, le gouvernement a réussi à maîtriser le déficit budgétaire et à réduire la pression sur les finances publiques. Parallèlement, la coordination des politiques monétaire et budgétaire a permis de stabiliser le taux de change du franc congolais, renforçant ainsi la confiance des investisseurs et des consommateurs.

La réduction de l’inflation, qui a pesé sur le pouvoir d’achat des ménages pendant plusieurs années, est également une avancée majeure. Cette amélioration est attribuable à plusieurs facteurs, tels que la stabilisation du taux de change, une meilleure gestion des stocks alimentaires et une politique monétaire plus restrictive. Ces résultats encourageants témoignent de la détermination du gouvernement à mettre en œuvre des réformes structurelles visant à améliorer la situation économique et sociale du pays.

En saluant ces progrès, l’IGF encourage les ministères concernés à poursuivre leurs efforts pour consolider ces acquis et à mettre en œuvre de nouvelles mesures visant à accélérer la croissance économique et à réduire la pauvreté. Il est essentiel de maintenir cette dynamique positive pour assurer un développement durable et inclusif de la RDC.

Par Didier Mbongomingi




Première visite de la Première ministre à Nkamba depuis sa nomination en avril 2024

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée ce samedi à Nkamba, dans la Province du Kongo Central, pour une visite de courtoisie à Sa Divinité Simon Kimbangu Kiangani. C’est une première depuis sa nomination en avril 2024.

L’avion de la Cheffe du Gouvernement congolais s’est posé sur le sol de l’aéroport papa Simon Kimbangu, dans la cité Ngungu-A- Kibanda, autour de 12 heures et demi. Un aéroport prédit par Sa Divinité Simon Kimbangu de son vivant, raconte la légende.

À sa descente d’avion, celle que l’on surnomme ici maman Kimpa Vita a été accueillie par le Vice-gouverneur de province, le président de l’Assemblée provinciale, les membres du cabinet du chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste, les élus provinciaux et nationaux.

Heureux de voir pour la première fois la Cheffe du Gouvernement fouler le sol béni du village natal du prophète, les fidèles kimbanguistes ont entonné des chants au rythme de la fanfare pour remercier le Seigneur qui a permis cet instant.

Les membres de quelques partis politiques ont également pris d’assaut l’aéroport pour accueillir la Cheffe de l’Exécutif central.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu les honneurs de scouts kimbanguistes qui lui ont noué le foulard au cou, symbole d’espoir, d’espérance et de pureté, avant de rejoindre la cité sainte Nkamba nouvelle Jérusalem où l’attendait le chef spirituel du kimbanguisme.

Face à face Judith Suminwa Tuluka et Sa Divinité Simon Kimbangu Kiangani

Fille de l’Eglise universelle, Judith Suminwa a eu un entretien en privé avec le chef spirituel des Kimbanguistes, Simon Kimbangu Kiangani, content de recevoir cette hôte de marque sur ses terres. Au nom de tous ses fidèles, ce dernier a notamment souhaité la bienvenue à la Première Ministre à la cité sainte.

Judith Suminwa face aux fidèles kimbanguistes

Au sortir de leur entretien, la Première Ministre et le chef spirituel de l’Eglise kmbanguiste ont échangé avec les nombreux fidèles présents.

Prenant la parole, la Première Ministre n’a pas caché sa fierté d’être sur la terre de ses ancêtres et de partager des moments de joie et de prière avec les fidèles kimbanguistes.

« J’ai l’immense plaisir d’être devant Sa Divinité ainsi que devant vous, fidèles Kimbanguistes. J’en profite pour vous transmettre les salutations du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui m’a donné l’autorisation de pouvoir me rendre en terre sainte de Nkamba. En tant que Première Ministre, c’est une fierté pour moi d’être venue à Nkamba », s’est-elle exclamée.

L’arrivée de la Cheffe du Gouvernement à Nkamba est une preuve de considération pour l’Eglise kimbanguiste et ses fidèles. Cette visite de la Première Ministre, qui était très attendue, est également perçue comme un signe de renforcement des liens séculaires entre l’Etat et l’Eglise kimbanguiste. Fondée en 1921 par le prophète Simon Kimbangu, l’Eglise kimbanguiste joue un rôle essentiel dans la vie religieuse et sociale du pays.