Que veut dire «…ce n’est que le début » glissé dans le discours sur l’état de la Nation ! Doit-on déduire : depuis 2019 ?

Coincé entre la phrase “quelques exemples de projets qui fleurissent aux quatre coins du pays” et l’exhortation “Notre belle République Démocratique du Congo poursuit sa marche en avant…”, ce go passerait inaperçu. Pourtant, il pourrait s’avérer le message-clé du dernier discours en date de Félix Tshisekedi !

En toute logique, un discours sur l’état de la nation comprend une partie consacrée à rendre compte de la gouvernance institutionnelle depuis le dernier discours et une autre partie à faire des projections. En l’espèce, s’agissant de Félix Tshisekedi, le discours du 11 décembre 2024 devait passer en revue les projections du message sur l’état de la Nation du 14 novembre et du programme de la campagne électorale de 2023 ainsi que celles des programmes d’investiture du Président de la République et du Gouvernement Judith Sumwinua en 2024. Soit quatre textes !

Réorganiser ses sources d’information

Y-a-t-il eu suivi ? Libre à chacun de se prononcer après les exemples suivants :

1. Projet du port en eaux profondes de Banana.

Oublié dans le discours du 14 novembre 2023, ce projet n’est pas évoqué dans celui du 11 décembre 2024. Pourtant, avec tout ce qui se dit autour du «Corridor de Lobito», le Président de la République aurait dû aborder ce sujet, ne serait-ce que pour rassurer les Congolais.

2. Zones Spéciales Economiques.

Dans le discours du 14 novembre 2023, Félix Tshisekedi déclare exactement ceci : «La matérialisation des ZES a été rendue effective par l’inauguration de la première usine de production des carreaux et faïences ‘made in Congo’ dans la zone économique de Maluku pour l’approvisionnement de la ville de Kinshasa et de ses environs. Ces ZES d’une superficie totale de 880 hectares compte, pour le moment, six entreprises agréées pour la production de divers biens ou encore de produits alimentaires». Dans le discours du 11 décembre 2024, il se limite, s’agissant de cette zone, à noter la mise en activité de l’usine de fabrication des carreaux et faïence et de l’usine de production de la gamme Pepsi Cola. Pas un mot sur les 4 autres projets. Mieux, aucune allusion à un quelconque investissement dans 5 des 6 ZSE annoncées en 2019 et réparties selon la configuration des 6 provinces du Congo Belge.

3. Centrales électriques de Tubi Tubidi et de Muovo.

Dans le discours sur l’état de la nation du 14 novembre 2023, le Président de la République affirme :«L’inauguration dans les prochains jours des lignes de transport et réseau de distribution de la centrale de Tubi Tubidi et la centrale de Muovo qui permettra l’électrification des villes et agglomérations du Kasaï Central”. En 2024, il se contente de dire : «La mise en charge des lignes de transport et réseau de distribution de la centrale de Tubi Tubidi et la centrale de Muovo pour l’électrification de Biya, Miabi, Katende, Kabeya-Kamwanga et amélioration de la desserre dans la ville de Mbuji-Mayi». Aucune allusion à la promesse d’inauguration.

4. Création de 6.400.000 emplois jeunes.

Le 3 avril 2024, à l’ouverture des travaux de matinée de l’emploi organisée par l’Onem (Office national de l’emploi), le Chef de l’Etat prend cet engagement pour son second quinquennat. Dans le discours sur l’état de la nation du 11 décembre, pas un mot sur cette question après la «vérité de Kalemie» ayant refroidi l’enthousiasme de la jeunesse de Tanganyika en particulier, de la jeunesse congolaise en général. Effectivement, l’État ne crée pas d’emplois. Il crée seulement les conditions qui les favorisent. Notamment la sécurité juridique et judiciaire pour les investisseurs qui, du reste, n’aiment pas le bruit des bottes.

5. Réhabilitation des 38.000 km des routes de desserte agricole.

«Pour l’année 2025, avec le Gouvernement, je m’engage à : réhabiliter 38.000 km de routes de desserte agricole prévus dans le PDL-145 T et de 11.423 km de routes prioritaires supplémentaires en un an», dit Félix Tshisekedi. Or, le 14 novembre 2013, il s’était engagé «également à réhabiliter et à entretenir 10.000 kilomètres de routes de desserte agricole par an à travers les 145 territoires en guise d’alignement à l’initiative présidentielle prioritaire concernant les routes de desserte agricole du PDL 145 T». Pas un mot sur le premier engagement.

Absence justement de coordination, donc de suivi

A la lumière de ce quelques exemples, entendre le Président de la République se satisfaire des actions menées jusque-là et dire aux Congolais «ce n’est que le début» pourrait faire croire à d’aucuns que depuis janvier 2019, c’est seulement maintenant, en 2024, que les bonnes choses commencent pour le Congo. Preuve de la remise en question, par lui-même, du bilan positif du mandat 2018-2023, aveu tacite que les «acquis à préserver» ne concernaient que vaguement “Le Peuple D’abord”.

A dire vrai, le problème réel auquel est confronté le régime Udps/Usn est que des mains inexpertes (tous domaines confondus) développent dans la gouvernance institutionnelle l’esprit «BNB» (Bord Na Biso) et «TNB» (Tour Na Biso) sur fond de «TO» (Tosa Obika), anéantissant l’effort de vigilance dans le chef des certains “communicateurs”.

Ces mains sont parvenues non seulement à réduire tous les autres Alliés (Mlc, Unc, Afdc, transfuges Fcc) à la figuration, mais aussi à les exposer de vouloir piéger Félix Tshisekedi. Ceci en aval.

En amont, il y a un sérieux problème de connexion entre différentes structures spécialisées de la Présidence de la République, particulièrement au niveau des collèges et à celui des services spécialisés.

En toute logique, un projet de discours sur l’état de la Nation ne peut atterrir sur la table du Chef de l’Etat que lorsque des éléments en provenance des ministères, via le cabinet du Premier ministre, sont passés au peigne fin par ces collèges et services, sous la coordination du CPVS (Conseil Présidentiel de Veille Stratégique).

Aussi, au regard des exemples repris ci-dessus, s’il est un fait à déplorer, c’est celui d’absence justement de coordination, donc de suivi. D’où l’impression que donne Félix Tshisekedi d’être toujours dans des promesses pendant qu’il est attendu sur le terrain de : “J’ai promis, j’ai réalisé !”. Ou aussi : “J’ai promis, je n’ai pas réalisé à cause de…”.

PROCHAINEMENT : “Constant Mutamba serait-il en pleine usurpation de la qualité de chef de file de l’Opposition ?

Omer Nsongo die Lema




Constant Mutamba : Opposant-Gouvernant ! Où ? Encore et toujours en RDC…

Serait-on en présence d’une usurpation de qualité ? Ministre d’État en charge de la Justice – entendez gardien du temple du Droit et de la Loi en RDC – Constant Mutamba a tenu un meeting le 14 décembre 2024 à Tshangu (Est de Kinshasa), en se prévalant de sa qualité de chef de file de l’Opposition républicaine. Sauf cas contraire, la branche qu’il anime doit son existence à la loi n°07/008 du 04 décembre 2007. Celle-ci ne fait nullement la distinction entre «Opposition radicale», «Opposition modérée», «Opposition républicaine», «Opposition populaire», «Opposition démocratique» ou «Opposition patriotique». Elle globalise l’Opposition politique. Au cours de son meeting, Constant Mutamba a pris position pour toutes les initiatives du régime auquel il appartient : changement de la Constitution, rejet de tout dialogue avec le M23, exécution de la peine de mort, etc.

En pleine usurpation de qualité d’opposant

Juriste de formation et de profession, il n’est pas sans savoir que la loi définit aux articles 2 et 4 la qualification de l’Opposition.

L’énoncé de l’article 2 est : «Aux termes de la présente Loi organique, il faut entendre par Opposition politique le parti politique ou le regroupement des partis politiques qui ne participent pas à l’Exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain ou local. L’Opposition politique est parlementaire ou extraparlementaire selon qu’elle exerce au sein ou en dehors d’une Assemblée délibérante».

Celui de l’article 4 : «Est réputé avoir renoncé au statut de l’Opposition politique, le parti politique ou le regroupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l’Exécutif aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local».

De qui précède, Constant Mutamba ne se trouve dans aucun des deux cas de figure ! S’il est de l’Opposition républicaine comme il se déclare, c’est qu’il est de l’ Opposition légale. Et la loi est catégorique : est de l’Opposition le parti ou le regroupement politique qui ne participe pas à l’Exécutif, voire ne soutient pas le programme de ce dernier aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local.

Or, son acceptation, en qualité de ministre d’État, de partager les responsabilités de l’Exécutif à tous ces niveaux équivaut à renoncer au statut de l’Opposition. Il n’y a pas matière à débat.

Par voie de conséquence, Constant Mutamba est en pleine usurpation de qualité d’Opposant.

On est de plain-pied dans un mandat électif

Dans son discours d’investiture du 20 janvier 2024, s’adressant à l’Opposition, Félix Tshisekedi a pris l’engagement de finaliser le processus de désignation de son porte-parole. «…j’exhorterai au Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition, que cette dernière voudra bien désigner, conformément à la Constitution», a-t-il déclaré même 11 mois après, il ne l’a pas encore fait.

On sait qu’avant et après cette investiture, il y a eu dans le chef des Opposants une tentative de s’appliquer les articles 17 à 21 de la loi concernée. Sans poids au sein de l’Opposition parlementaire, Martin Fayulu, Adolphe Muzito et Delly Sessanga ont bloqué la procédure favorable à Moïse Katumbi, seul Opposant à avoir une vingtaine de députés nationaux à l’Assemblée nationale.

Que va-t-il se passer lorsque cette procédure sera relancée par le Chef de l’Etat ou quelqu’un d’autre ? Verra-t-on Constant Mutamba se prévaloir de sa qualité de chef de file de l’Opposition républicaine pour briguer également le poste de porte-parole alors que l’électorat est majoritairement acquis à Moïse Katumbi, ou tout au moins à Ensemble ? Ou plutôt va-t-il se limiter à évoluer dans l’électorat. Quelles astuces va-t-il utiliser contourner la loi ?

Dans un débat sur Facebook, les pro-mutombo a fait allusion à Bruno Tshibala et à Samy Badibanga, tous deux de l’Udps/Tshisekedi, devenus Premiers ministres sous Joseph Kabila l’un en 2016-17, l’autre en 2017-2018.

La précision à faire est qu’entre 2016 et 2018, on n’était pas dans un mandat électif. On était dans une Transition. Aujourd’hui, on est de plain-pied dans un mandat électif et pas dans une Transition.

L’histoire, dit-on, est un éternel recommencement

En attendant, on devrait tout de même s’interroger sur les vraies raisons du refus de Constant Mutamba de rejoindre l’Usn qui, pourtant, porte via l’Udps la vision de Félix Tshisekedi ! Ne pas y adhérer suscite le soupçon.

On en déduirait facilement un stratagème de ne pas assumer la responsabilité des conséquences du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi s’il s’avère négatif, Constant Mutamba ne voulant pas être solidaire des Kamerhe, Bemba et autres Bahati.

L’Histoire, dit-on, est un éternel recommencement. Cette blague – car c’en est une – de « Gouvernant-Opposant », le pays en a fait les frais dans la foulée de la Conférence nationale souveraine entre 1991 et 1993 avec un Premier ministre, en la personne d’Etienne Tshisekedi, qui revendiquait en même temps le poste de chef de file de l’Opposition.

La suite est connue : l’Afdl était venue (nous) surprendre dans un débat stérile qui, d’ailleurs, affectera la Révolution-Pardon puisque le lider maximo voulait imposer aux nouvelles autorités le schéma de la Cns. Même une décennie après, le Dialogue intercongolais en aura des frémissements ! Le débat en cours sur la re-visitation de la Constitution également.

(Re)voir alors certains Congolais applaudir et encourager Constant Mutamba dans la démarche de s’ériger en digue (comme) pour empêcher la véritable Opposition à occuper son espace naturel amène les têtes pensantes à se demander si seulement, par ces temps de flottement, on prend conscience du ridicule dans lequel on installe le pays, pour si peu !

C’est dans la gestion des petites choses que se jauge la capacité d’en gérer des grandes, dit-on.

Si on ne sait pas gérer le cas Constant Mutamba résolu évoluer en pleine illégalité, comment peut-on espérer en gérer les grands, notamment ceux qui, selon les règles établies, sont carrément en marge de la légalité !

Suivez mon regard…

Omer Nsongo die Lema




Tête-à-tête Denis Sassou N’Guesso- Félix Tshisekedi 

Le président Félix Antoine Tshisekedi et en terre congolaise. Il est actuellement en tête-à-tête avec son homologue, le président Denis Sassou N’Guesso, pour une durée prévue de plus de deux heures.

Ce moment de dialogue entre les deux chefs d’État est crucial pour renforcer les relations bilatérales. À l’issue de cette rencontre, un point de presse sera animé par les présidents, permettant ainsi de partager les résultats de leurs échanges au professionnel des médias.

Nous reviendrons sur cette rencontre dans nos prochaines éditions pour plus des détails supplémentaires avec Roch BOUKA notre correspondant à Brazzaville qui suit cette visite de travail du président Félix Antoine Tshisekedi en République du Congo.




En présence de Julien Paluku, Mukoko Samba lance la 46ème édition de la FICKIN

Le go de la 46e édition foraine de la Foire Internationale du Congo Kinshasa (FICKIN) a été donné ce samedi à Kinshasa par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, représentant le Président de la République, et ce, en présence des parlementaires, des membres du Gouvernement, des Directeurs généraux des entreprises publiques et privées, mais aussi des opérateurs économiques et culturels.

Conformément au décret numéro 09-49 du 3 décembre 2009, fixant les statuts d’un établissement public dénommé « Foire internationale du Kinshasa », aujourd’hui rebaptisé, « Foire internationale du Congo-Kinshasa », a pour objet social d’organiser le Foire provincial, national et international, en vue de faire connaître les possibilités industrielles, commerciales, culturelles et artistiques du marché local et international. En servant d’organe de conseil et technique du gouvernement, en matière de promotion commerciale et industrielle, d’organe de régulation nationale, des activités foraines sur toute l’étendue du territoire national, en assurant la participation du pays à des foires organisées à l’étranger, en gérant aussi les patrimoines mondiaux, en annonçant la réglementation des notice de l’Etat, renforcer les fonctionnalités en matière de publicité.

Après la coupure symbolique du ruban, les différents stands qui inondent cette première édition foraine sous le Gouvernement Judith Suminwa ont été visités à la grande satisfaction des Ministres, des parlementaires et des opérateurs économiques

Organisée sous le thème : « Foire de la Promotion des Échanges Commerciaux pour la Diversification de l’Economie Nationale », ce grand rendez-vous d’affaires et festif vise à renforcer les partenariats entre les opérateurs économiques congolais et étrangers et la promotion des produits congolais a fait entendre le Ministre du Commerce Extérieur.

C’était l’occasion pour Julien Paluku Kahongya de réitérer sa ferme détermination de moderniser la FICKIN en 36 mois, car le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi est plus que déterminé de faire de la Foire Internationale du Congo Kinshasa-FICKIN un carrefour mondial d’attraction, a-t-il martelé.

« L’heure n’est plus au discours. Le directeur général a tout dit. Il a décrit l’environnement dans lequel l’Afrique a évolué. Le président de la République a instruit. La Première ministre nous a relayé l’instruction. Et nous sommes à l’œuvre pour l’ouverture de la foire. Il est donc plus important d’aller plus loin si ce n’est d’inviter le Vice-Premier ministre, de venir déclarer ouverte cette édition foraine. Et pour moi, je vous remercie pour votre belle attention », a indiqué Julien Paluku.

Cap sur la relance des activités

Et l’homme le plus heureux, le Directeur Général de FICKIN, Didier Kabampele Ngabul a félicité les partenaires pour leur mobilisation tout indiquant que les expositions, expositions-vente des produits et services, échanges d’expériences d’affaires, conférences, rencontres promotionnelles, visites guidées et les activités culturelles seront au rendez-vous pendant un mois à la FICKIN.

« La 46e édition foraine 2024 et la 2e édition consécutive depuis notre prise de fonction à la tête de la Foire internationale du Congo-Kinshasa en novembre 2022, après celle tenue en décembre 2023 à l’espace Echangeur de Limete. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux au niveau continental ainsi que dans l’effort manifeste que le gouvernement déploie pour faire bénéficier aux opérateurs économiques nationaux des avantages de l’initiative Agora et bien entendu de la zone de libre-échange échange continental africain (ZLECAF) », a expliqué le Directeur général, avant de souligner que cette édition marque donc notre détermination à la relance des activités de cet établissement public qui a récemment traversé une période de léthargie due à plusieurs défis, parmi lesquels l’émergence de l’économie.

Didier Kabampele Ngabul a profité de cette occasion pour dire que face à ces nombreux défis, les ministres du Commerce extérieur, Julien Paluku s’est engagé à accompagner la vision du chef de l’État, celle de réhabiliter et de moderniser la Foire à travers un plan de redressement ayant pour but de redynamiser cette activité.

Signalons que d’autres éditions foraines seront organisées en juillet et décembre prochain.




CAN 1988 : Le Maroc, théâtre d’une compétition historique

Alors que le Maroc se prépare à recevoir la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, il est pertinent de se pencher sur la dernière fois que le royaume chérifien a été l’hôte de cet événement incontournable du football africain.

L’édition de 1988 a été un moment significatif dans l’histoire de la CAN, mettant en avant la riche culture footballistique du Maroc et sa capacité à organiser un événement continental aussi prestigieux.

Un choix naturel pour la CAN 1988

À la fin des années 1980, le Maroc s’est distingué comme un prétendant de poids pour accueillir la CAN. Fort d’une population fervente de football, d’infrastructures en pleine expansion et d’une position stratégique au cœur de l’Afrique du Nord, le pays s’imposait naturellement comme un choix idéal.

En attribuant les droits d’organisation au Maroc, la CAF saluait son engagement envers le développement du football ainsi que sa capacité à orchestrer un événement capable de passionner les supporters de tout le continent.

Un tournoi compact : dates, équipes et sites

La CAN 1988 s’est tenue du 13 au 27 mars, proposant deux semaines d’une compétition intense mettant en lumière le talent des joueurs africains. À l’époque, le tournoi comptait seulement huit équipes réparties en deux groupes de quatre, loin du format actuel qui réunit 24 nations.

Les rencontres se sont disputées dans deux villes emblématiques : Casablanca, au légendaire stade Mohammed V, et Rabat, au stade Moulay Abdellah.Ce format condensé garantissait que chaque match revêtait une importance cruciale, tenant les spectateurs en haleine du début à la fin.

Le triomphe du Cameroun et le drame du tournoi

Le Cameroun a triomphé, décrochant son deuxième titre de la CAN grâce à une finale âprement disputée contre le Nigeria, conclue sur un score de 1-0 au stade Mohammed V.

Un penalty transformé par Emmanuel Kunde a scellé cette victoire, récompensant une campagne remarquable des Lions Indomptables.

Le Nigeria, emmené par des talents tels que Rashidi Yekini, s’est hissé à la deuxième place, tandis que l’Algérie a pris la troisième en infligeant une défaite 4-1 au Maroc, pays hôte, lors du match pour la troisième place.

Malgré l’enthousiasme débordant de leurs supporters, les Lions de l’Atlas n’ont pas su répondre aux attentes, terminant à la quatrième position. Cependant, leur parcours a insufflé une fierté nationale et suscité une ferveur populaire, avec des foules nombreuses venues les encourager.

Les stars du tournoi

La CAN 1988 a été marquée par des performances individuelles d’exception. Roger Milla, figure emblématique du Cameroun, a été sacré meilleur joueur du tournoi, consolidant ainsi son statut de légende du football africain.

Son compatriote Joseph-Antoine Bell a brillé dans les cages, recevant le titre de meilleur gardien de but grâce à des prestations impressionnantes tout au long de la compétition.

Le Soulier d’Or a été décerné à quatre joueurs ex æquo : Lakhdar Belloumi (Algérie), Roger Milla (Cameroun), Gamal Abdelhamid (Égypte) et Abdoulaye Traoré (Côte d’Ivoire), chacun ayant inscrit deux buts.

Leur performance a témoigné de l’équilibre et de l’intensité compétitive qui ont rythmé ce tournoi.

Un héritage durable

La CAN 1988 a renforcé la réputation du Maroc en tant que nation hôte capable et passionnée.Elle a également ouvert la voie à de futures initiatives, notamment l’organisation d’événements majeurs comme la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA et la préparation de la co-organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 avec le Portugal et l’Espagne.

Avec des stades de classe mondiale comme le Mohammed V et le Moulay Abdellah toujours en activité, le Maroc est prêt à retrouver le devant de la scène.

La CAN 2025 représente une occasion de bâtir sur cet héritage et de proposer un tournoi inoubliable.

Points clés de la CAN 1988

Pays hôte : Maroc

Dates du tournoi : 13–27 mars 1988

Villes hôtes : Casablanca et Rabat

Nombre d’équipes : 8

Équipes participantes :

Maroc

Cameroun

Nigeria

Algérie

Égypte

Côte d’Ivoire

Zaïre (actuelle RD Congo)

Kenya

Vainqueur : Cameroun (2e titre)

Finaliste : Nigeria

Troisième place : Algérie

Quatrième place : Maroc

Meilleurs buteurs : Lakhdar Belloumi (Algérie), Roger Milla (Cameroun), Gamal Abdelhamid (Égypte), Abdoulaye Traoré (Côte d’Ivoire) — 2 buts chacun

Meilleur joueur : Roger Milla (Cameroun)

Meilleur gardien de but : Joseph-Antoine Bell (Cameroun)

Équipe-type de la CAF :

Gardien de but : Joseph-Antoine Bell (Cameroun)

Défenseurs : Ibrahim Youssef (Égypte), Emmanuel Kunde (Cameroun), Stephen Keshi (Nigeria), Abdelmajid Lamriss (Maroc)

Milieux de terrain : Lakhdar Belloumi (Algérie), Gamal Abdelhamid (Égypte), Roger Milla (Cameroun)

Attaquants : Abdoulaye Traoré (Côte d’Ivoire), François Oman-Biyik (Cameroun), Rashidi Yekini (Nigeria)

Total de mat

chs joués : 16

Buts inscrits : 23 (1,44 par match)




RDC : Le Palu adhère à l’idée du changement de la Constitution 

Le Parti Lumumbiste Unifié, PALU, se range officiellement derrière le Président Félix Tshisekedi.

Dans une déclaration politique lue par son secrétaire général ad intérim, secrétaire permanent et porte-parole, Dolein Nkashama, ceci après une réunion extraordinaire du Bureau Politique de cette formation politique tenue ce samedi 21 Décembre 2024.

Le Palu adhère à la réforme Constitutionnelle initiée par le premier citoyen de la RDC.

 

“Le parti Lumumbiste unifié « Palu » adhère à l’idée du président de la République, chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de mettre en place dans les prochains jours, une commission des experts interdisciplinaires pour réfléchir sur l’éventuel réforme de notre loi fondamentale”, peut-on lire dans la déclaration du parti.

Le Palu parti d’avant garde, ayant une expérience soixantaine-aire attends prendre part active aux travaux de ladite commission afin d’y verser ses in-put et son expertise avérée.

 

“Par conséquent, le Parti Lumumbiste Unifié « PALU » invite le peuple congolais en général et particulièrement ses militantes et militants à s’approprier cette initiative du Président de la République et en faire un débat citoyen.

 

Dans cette déclaration, le Palu a remercié le Président de la République, Chef de l’État pour son implication personnelle et directe dans la réorganisation des élections législatives et provinciales à Masi-Manimba et Yakoma.

 

 

 

Jonsard Mikanda




RDC : Judith Suminwa communie avec les Kimbaguistes à Nkamba au Kongo Central ce samedi

C’est une visite empreinte de spiritualité et de solennité qu’effectue la Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka à Nkamba, Nouvelle Jérusalem dans la province du Kongo Central.

A l’aérodrome Simon Kimbangu, elle est accueillie par plusieurs autorités Ne Kongo, notamment le Vice-gouverneur Prosper Ntela Ntambidila, lePrésident de l’Assemblée provinciale Papy Mantezolo et une forte délégation des Députés provinciaux.

À la cité sainte, Madame la Première ministre est chaleureusement reçue par les fidèles dans la joie et la communion. L’un des temps forts de cette visite, est sa rencontre avec le représentant légal de l’Eglise Kimbaguiste, Sa Divinité Papa Simon Kimbangu Kiangani.

Par la suite, un culte spécial a été organisé pour honorer cette première visite de Madame la première ministre Judith Suminwa à Nkamba.

Au cours du culte, la cheffe du gouvernement partage la raison profonde de son déplacement.

“Je suis venue communier avec vous, chers fidèles Kimbaguistes, puisque depuis que je suis à la tête du gouvernement, je ne m’étais pas encore rendue ici. À chaque fois, des contretemps m’empêchaient de réaliser ce projet. Aujourd’hui, je suis heureuse d’être parmi vous”, a déclaré la première ministre.

Cette visite témoigne non seulement de son attachement aux valeurs spirituelles et culturelles de la nation, mais également de la reconnaissance et de l’importance de l’Église Kimbanguiste dans le paysage religieux et social du pays. La présence de la cheffe du gouvernement à Nkamba est un message fort, symbolisant l’unité nationale et le respect des traditions religieuses qui forgent l’identité de la RDC.

La cheffe du gouvernement Judith Suminwa prendra part au culte dominical de ce dimanche 22 décembre 2024 avant de regagner Kinshasa.

 

 

Mboshi




RDC : Des chinois et leurs complices congolais arrêtés pour exploitation illégale des minerais dans le Sud-Kivu

Au total, dix-sept ressortissants Chinois et sept Congolais et un interprète Burundais, tous ont été arrêtés le vendredi 20 Decembre 2024, et présentés devant les autorités provinciales pour exploitation illégale des minerais dans la région de Karhembo, le long de la rivière Ulindi dans la province du Sud-Kivu.

Dans une opération menée par les services de sécurité provinciaux à l’initiative du ministre provincial des Finances, faisant office de ministre des Mines, une importante saisie a été effectuée à Walungu.

Cet acte témoigne d’une collaboration fructueuse entre l’exécutif et le législatif qui porte des fruits et résultats escomptés.

Alerté par l’élue provinciale de Walungu, Madame Nanvano, l’argentier du Sud-Kivu s’est rendu sur les lieux et a procédé à l’arrestation des suspects. Ces derniers étaient en possession de matériel d’exploitation minière et opéraient sans aucune autorisation légale.

« Je félicite les services de sécurité pour leur professionnalisme et leur dévouement », a déclaré le ministre.

« Cette opération démontre notre détermination à lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et à garantir que les revenus miniers profitent à toute la population », explique le ministre provincial.

Cette arrestation majeure est le fruit d’une collaboration étroite entre l’exécutif provincial et l’Assemblée provinciale, illustrée par l’implication active de la députée provinciale Esperance Nanvano. Cette synergie entre les pouvoirs publics laisse entrevoir de nouvelles perspectives pour une meilleure gestion des ressources minières de la province et une augmentation des recettes provinciales.

Il ya lieu de signaler que l’exploitation illégale des minerais a des graves conséquences sur l’environnement, les communautés locales et l’économie du pays. Elle alimente souvent des réseaux criminels et finance des groupes armés.

Les autorités provinciales promettent de punir tous ceux qui se livrent à des activités minières illégales et de renforcer les contrôles afin de prévenir des nouvelles infractions.

 

 

Mboshi




Du 16 au 19 décembre : PACONEC a renforcé les capacités de 25 personnes en plaidoyer pour les réformes électorales 

Le Projet d’appui à la coalition pour l’observation nationale des élections au Congo (PACONEC) a récemment organisé un atelier de renforcement des capacités en plaidoyer pour les réformes électorales. Cet événement, qui s’est tenu du 16 au 19 décembre à Pullman, a été mené en partenariat avec « Unis pour la Démocratie », financé par l’Union européenne, ainsi que d’autres organisations spécialisées dans les questions électorales et de gouvernance.

Selon un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, l’atelier a commencé par une évaluation des initiatives précédentes de plaidoyer menées par la société civile en RDC dans le but de promouvoir les réformes électorales. Cette première étape visait à tirer des enseignements des actions passées afin d’améliorer les stratégies de plaidoyer conjoint à venir. Les participants ont ensuite suivi une formation participative portant sur les approches de plaidoyer efficaces. Parmi les sujets abordés figuraient les types de plaidoyer, les différents niveaux de plaidoyer (national, régional et international), l’établissement d’objectifs SMART, ainsi que les outils de plaidoyer.

Soulignons que les 25 participants ont également participé à des séances de co-création de messages en petits groupes, suivies d’une discussion en plénière et d’un partage d’expérience sur la meilleure manière d’atteindre les publics cibles du plaidoyer. Ces échanges se sont déroulés dans une atmosphère détendue mais studieuse, marquée par une forte prise de conscience des enjeux.

L’atelier a été animé par Teodora Nguen, experte en plaidoyer. Avec une riche expérience acquise au sein de réseaux de plaidoyer tels que le Lobby européen des femmes, le Réseau Europe – Afrique centrale (EurAc) et l’Alliance Just Future, elle a apporté un éclairage précieux sur le plaidoyer et le travail en coalition, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Grâce à sa connaissance approfondie du contexte de la société civile congolaise, ses interventions ont ont apporté une réelle valeur ajoutée aux discussions.

Enfin, cet atelier et la Coalition en construction pour les Réformes Électorales au Congo (CREC) bénéficient de l’appui technique de Democracy Reporting International (DRI) et d’un financement de l’Union européenne, témoignant de l’engagement des partenaires internationaux dans ce processus de renforcement de la démocratie en RDC.




RDC : Remise et reprise entre le général Chico Tshitambwe et le général major Bruno Mandevu au Front-Nord à Lubero dans le Nord-Kivu

Quelques heures après des nouvelles mises en place au sein de l’armée congolaise, une série de cérémonie de remise et reprise a eu lieu.

Le vendredi 20 décembre à Lubero dans la province du Nord-Kivu, la cérémonie de remise et reprise a eu lieu entre le général Chico Tshitambwe entrant et le général major Bruno Mandevu sortant à la tête du Front-Nord.

Cette activité s’est déroulée en présence de plusieurs officiers de l’armée, 24 heures après le remaniement au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Selon le communiqué rendu public samedi par le lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, porte-parole des opérations du Front Nord.

Le général Chico Tshitambwe était le sous-chef d’État-major des Forces armées de la RDC (FARDC), en charge des Opérations et Commandant des Opérations Front-Nord.
Tandis que le général major Bruno Mandevu était avant sa nomination , commandant du secteur opérationnel Sukola 1 Grand-Nord.

Ce passage harmonieux du pouvoir était en présence du commandant adjoint chargé des opérations et renseignements Front-Nord, le général de brigade Innocent Kabundi, de l’administrateur du territoire de Lubero, le colonel Alain Kiwewa Mitela et de plusieurs autres officiers de l’armée.

 

 

 

 

Mboshi