Kinshasa : La police renforce des mesures sécuritaires pendant ce moment des festivités

Le commissariat provincial de la police a renforcé ses patrouilles pour s’assurer de la sécurité de la population et de ses biens en cette période de fête de nouvel an.

Le samedi 28 décembre dans la soirée, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a déployé ses unités pour des patrouilles spéciales sur toute l’étendue de la capitale Congolaise.

 

Il a demandé aux agents de l’ordre de redoubler d’efforts pour que la sécurité des fêtes de fin d’année soit un succès.

 

L’objectif est de renforcer l’opération Ndobo en cours d’exécution.

 

Au cours de ces opérations qui consistent à la traque des ’’Kuluna’’, plusieurs gangsters qui terrorisent les passants surtout dans les communes défavorisées à l’aide des armes blanches ont été interpellés en flagrance.

 

De Aurevoir Kinshasa, frontière avec la province du Kongo centrale jusqu’à Bagata limite avec le Kwilu, les éléments de force de l’ordre sont visibles sur terrain.

 

Tous laisse croire qu’il y avait plus de peur que de mal quant à la sécurisation des Kinoises et Kinois en cette période festive.

 

Ces mesures viennent en réponse à l’inquiétude croissante des habitants face à une recrudescence des actes de banditisme pendant les fêtes de fin d’année. La PNC espère ainsi restaurer la confiance de la population envers les forces de l’ordre.

 

Mboshi




Décisions du Jury Disciplinaire de la CAF sur divers dossiers

Le Jury Disciplinaire de la CAF s’est réuni pour délibérer sur plusieurs questions et incidents survenus lors des Compétitions Interclubs de la CAF ainsi que lors des Éliminatoires de la CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025.

Ci-dessous le résumé des décisions prises.

Ligue des Champions CAF TotalEnergies : CR Belouizdad

Le CR Belouizdad (Algérie) a été accusé de mauvaise conduite alors qu’il était reproché à ses supporters d’avoir utilisé des fumigènes lors de leur match de Ligue des Champions CAF TotalEnergies contre Orlando Pirates (Afrique du Sud) le 26 novembre 2024.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu le CR Belouizdad coupable et a infligé au Club une amende de 10 000 USD, dont 5 000 USD avec sursis, à condition qu’aucun incident similaire ne soit observé au cours des 12 prochains mois.

Ligue des Champions CAF TotalEnergies : AS FAR

L’AS FAR a été accusée de mauvaise conduite suite à l’utilisation des fumigènes par ses supporters lors de leur match de Ligue des Champions CAF TotalEnergies contre les Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), le 7 décembre 2024.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu AS FAR coupable et lui a infligé une amende de 5 000 USD. Le Jury Disciplinaire de la CAF a également infligé une amende de 10 000 USD à AS FAR pour l’utilisation de lasers par ses supporters.

Eliminatoires Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 : Guinée Équatoriale

La Guinée Équatoriale a été accusée de n’avoir pas assuré une sécurité adéquate lors de sa rencontre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 contre le Togo, le 14 novembre 2024 à Malabo, en Guinée Équatoriale.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu la Guinée Équatoriale coupable et lui a infligé une sanction avec sursis de 25 000 USD.

 

Le Jury Disciplinaire de la CAF a également infligé une amende de 5 000 USD à la Guinée Equatoriale pour défaut de sécurité ayant entraîné l’invasion du terrain par les supporters.

Eliminatoires Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025: Libye

Le Jury Disciplinaire de la CAF a accusé la Fédération Libyenne de Football de mauvaise conduite suite aux incidents survenus lors du match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 contre le Bénin à Benghazi, le 18 novembre 2024.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu la Fédération Libyenne de Football coupable de violation des articles 82 et 151 du Code Disciplinaire de la CAF pour le mauvais comportement de ses supporters et officiels pendant et après le match.

L’équipe nationale libyenne a été condamnée à jouer ses deux (2) prochains matches officiels à huis clos et le Jury Disciplinaire de la CAF a infligé une amende de 50 000 USD à la Fédération Libyenne de Football.

Eliminatoires Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 : Bénin

Le Jury Disciplinaire de la CAF a inculpé la Fédération Béninoise de Football pour sa non-collaboration avec le Jury Disciplinaire de la CAF, en violation de l’article 45 du Code Disciplinaire de la CAF, lors du match des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 entre la sélection béninoise et le Rwanda

Le Jury Disciplinaire de la CAF a condamné la Fédération Béninoise de Football et lui a infligé une amende de 5 000 USD pour violation de l’article 45 du Code Disciplinaire de la CAF.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a également infligé une amende de 50 000 USD, dont 25 000 USD avec sursis pour mauvaise conduite de ses officiels à la fin du match.

Coupe de la Confédération CAFTotalEnergies : CS Sfaxien

Le CS Sfaxien a été accusé de mauvaise conduite suite aux agissements de ses supporters qui auraient lancé des engins pyrotechniques lors du match de Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies contre le CS Constantine (Algérie) le 27 novembre 2024.

Le Jury de Disciplinaire de la CAF a reconnu le CS Sfaxien coupable et lui a infligé une amende de 20 000 USD ; 10 000 USD avec sursis pendant 12 mois.

Eliminatoires Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 : Tanzanie/Guinée

La Confédération Africaine de Football (CAF) informe que le Jury Disciplinaire, lors de sa réunion du 19 décembre 2024, a rendu sa décision concernant la plainte déposée par la Fédération Guinéenne de Football à l’occasion du match n°143 entre la Tanzanie et la Guinée, disputé le 19 novembre 2024, dans le cadre de la sixième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a jugé recevable la plainte déposée par la Fédération guinéenne de football. La plainte a été rejetée.

Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies : USM Alger

L’USM Alger (Algérie) a été accusée de mauvaise conduite suite à l’utilisation des fumigènes par ses supporters lors de leur match de Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies contre Orapa United (Botswana), joué le 27 novembre 2024.

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu l’USM Alger coupable et lui a infligé une amende de 10 000 USD ; 5 000 US

D avec sursis pendant 12 mois.




Processus d’accréditation pour le CAF U17 Girls Integrated Football Tournament (GIFT) 

La période de demande d’accréditation des médias en vue du CAF U17 Girls Integrated Football Tournament (GIFT), qui se tiendra en Tanzanie en janvier 2025, est désormais ouverte.

Les candidatures seront acceptées jusqu’au 5 janvier 2025 inclus.

Les professionnels des médias internationaux sont invités à vérifier les exigences liées à l’obtention d’un visa pour la Tanzanie. La responsabilité de l’obtention du visa incombera à chaque représentant de médias.

Pour davantage d’informations concernant le CAF U17 Girls Integrated Football Tournament (GIFT) Tanzanie 2025, veuillez consulter le site officiel : www.cafonline.com




Crash d’avion en Corée: 179 morts confirmés, seuls deux survivants (bilan définitif)

Le crash d’un avion de la compagnie coréenne Jeju Air, survenu dimanche à son atterrissage à l’aéroport de Muan, dans le sud-ouest de la Corée, a fait 179 morts, selon le bilan définitif des secouristes.

L’accident du vol JJA-2216, la pire catastrophe aérienne dans l’histoire du pays, s’est produit dimanche à 09h03 heure locale (00h03 GMT). L’appareil, un Boeing 737-8AS, transportait 181 personnes, dont six membres d’équipage, entre la capitale thaïlandaise Bangkok et Muan, située à environ 290 kilomètres au sud de Séoul.

“Sur les 179 morts, 65 ont été identifiés”, ont indiqué les pompiers, précisant que les prélèvements ADN étaient en cours.

Secourus de l’épave, deux membres d’équipage ont été les seuls survivants de la tragédie. Ils ont d’abord été soignés dans des hôpitaux distincts à Mokpo avant d’être transférés à Séoul, selon l’agence de presse Yonhap, qui précise que leurs blessures ne mettent pas leur vie en danger.

Selon le ministère coréen du Territoire, des Infrastructures et des Transports, la tour de contrôle a averti l’équipage du vol d’une collision avec des oiseaux. Le pilote a lancé un appel de détresse avant de s’écraser deux minutes plus tard en tentant de se poser.

“La cause de l’accident est présumée être une collision avec des oiseaux combinée à des conditions météorologiques défavorables. Cependant, la cause exacte sera annoncée à l’issue d’une enquête”, a déclaré lors d’un point de presse Lee Jeong-hyun, chef des pompiers de Muan.

Une vidéo diffusée par la chaîne locale MBC montre l’appareil en train d’atterrir avec de la fumée s’échappant des moteurs, avant de heurter un mur en bout de piste et être englouti par les flammes.

“Les passagers ont été éjectés de l’avion lors de la collision avec une barrière, ce qui leur a laissé peu de chances de survivre”, a indiqué un responsable local des pompiers lors d’une réunion avec les familles des victimes.

“L’avion est presque entièrement détruit et l’identification des personnes décédées s’avère difficile”, a-t-il ajouté. Les passagers à bord (82 hommes et 93 des femmes) étaient de nationalité coréenne à l’exception de deux ressortissants thaïlandais, selon les autorités locales.

Lors de sa visite sur le site du crash, le président par intérim, Choi Sang-mok, a déclaré le comté de Muan zone de catastrophe spéciale, exhortant les autorités à mobiliser tous les moyens pour les opérations de recherche.

Il a également décrété un deuil national de sept jours, débutant ce dimanche et se terminant samedi à minuit, rapporte Yonhap.

Le constructeur Boeing a indiqué être en contact avec Jeju Air et être “prêt à les soutenir”. “Nous présentons nos sincères excuses”, a écrit la compagnie dans un communiqué publié dimanche sur ses réseaux sociaux.

Cet accident aérien est le plus meurtrier jamais enregistré sur le sol coréen et le troisième en termes de pertes humaines impliquant une compagnie aérienne coréenne, selon Yonhap. Il s’agit également du premier accident mortel de l’histoire de Jeju Air, l’une des plus grandes compagnies low-cost coréennes, fondée en 2005.




Pour combattre les embouteillages à Kinshasa: Anicet Yomboranyama propose 10 actions salvatrices

Pour mettre un terme aux embouteillages et optimiser la collecte des amendes transactionnelles ou forfaitaires dans la ville de Kinshasa, les 10 actions ci-dessous peuvent être salvatrices :

1) réhabiliter et illuminer toutes les avenues impraticables en utilisant des matériaux durables;

2) construire de nouvelles avenues et de grandes fourrières en vue de mieux garder les véhicules que la police saisit pour mauvais stationnement ou abandon sur la voie publique;

3) mettre un terme à la construction des routes fragiles ou à usage unique, ne durant que quelques mois. L’ETAT doit faire appel à des ingénieurs extérieurs en raison de leur main d’œuvre hautement qualifiée et de leur éthique avérée;

4) la construction urgente des infrastructures modernes de signalisation en vue de mieux capter les recettes dues à la contravention routière tout en rendant le respect du code de la route obligatoire;

5) mettre en œuvre un système informatisé pour mieux capter les contraventions routières grâce à la vidéo-verbalisation, aux caméras de surveillance routière, et aux radars automatiques;

6) organiser des formations en faveur de la police des contraventions routières et d’autres formations sur la gestion intégrale de l’Ecosystème du transport routier;

7) pour réduire davantage la congestion du trafic et centupler les recettes non fiscales dans ce secteur à Kinshasa, il faut instaurer les péages urbains, à l’entrée de la ville;

8) rééduquer les usagers de la route tout en rendant obligatoire la formation de qualité dans les auto-écoles pour les conducteurs dont le manque de permis de conduire sera désormais répréhensible;

9) prévoir des sanctions très sévères à l’encontre des policiers des contraventions routières pour mieux canaliser les recettes publiques et fluidifier la circulation;

10) juguler la complaisance, la corruption et les détournements de l’argent du trésor public alloué à la construction et à l’entretien des routes.




Lutte contre le VIH/SIDA: Serge Tamundele se réjouit de la disponibilité des députés à accompagner la modification de la Loi portant protection des PvVIH

L’expert  en matière juridique, Serge Tamundele, s’est réjoui de la disponibilité des députés nationaux de la Sous-commission Santé de la grande Commission Socio-culturelle de l’Assemblée nationale, à accompagner la société civile pour la modification de la Loi portant protection des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH) précisément  en son article 37 relatif au dépistage des mineurs.

«  C’était une grande opportunité parce que les députés nationaux de la Sous commission Santé se sont montrés disponibles et engagés sur la question. C’était impressionnant et formidable de constater qu’ils sont vraiment disponibles à porter la loi, parce qu’ils ont compris que la loi est évolutive selon le contexte. Et aujourd’hui la loi portant protection  des Personnes  vivant avec le VIH a des problèmes  contextuels que l’on doit adapter, notamment les dispositions pour le dépistage pour les mineurs et l’annonce  des résultats de ce dépistage. C’est un  verrou essentiel et les députés ont accepté  et attendent ce que la société civile va proposer », avait indiqué cet expert à l’issue de la réunion de plaidoyer portant sur la mobilisation des ressources domestiques pour la lutte contre le Paludisme, le VIH et la Tuberculose en République démocratique du Congo entre la société civile et la Sous-commission Santé.

 

En termes de besoins, a-t-il souligné, c’est la société civile qui connait le problème de la communauté et maitrise mieux la situation.

« La société civile autour de RACOJ, qui porte cette question des mineurs doit rapidement et beaucoup travailler parce qu’il y a l’opportunité de l’engagement des députés pour préparer une révision de la loi et apporter ca auprès de qui des droits pour qu’on avance (…) ca sera un grand travail de RACOJ de travailler avec des véritables techniciens à apporter un projet que les parlementaires prendront comme une proposition et travailler pour qu’on avance sur cette question qui a pris beaucoup de temps », avait recommandé Serge Tamundele.

Cette réunion était dirigée par la coordinatrice nationale du Réseau des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose (RACOJ), le Docteur Rachel Ndaya, alors que la délégation de la société civile était conduite par le Directeur national du Programme national de Lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), le Docteur Aimé Mboyo.

Prince Yassa




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Gouvernement appelé à payer en urgence les fonds réclamés par le Fonds mondial

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) et ses partenaires appellent le Gouvernement congolais à payer une partie des fonds réclamés par le Fonds mondial afin de permettre à cette grande institution qui  finance en grande partie la lutte contre cette pandémie en Rdc en plus de Pepfar, de lever le gel au début de l’année prochaine et permettre la reprise de décaissement.

Selon le Directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), qui s’exprimait lors de la réunion trimestrielle de suivi de la mise en œuvre  de la subvention Fonds mondial, dont la République démocratique du Congo est bénéficiaire, cet appel lancé à l’endroit du Gouvernement congolais, fait partie des activités urgentes de plaidoyer à mener afin de sauver des vies qui sont réellement menacées.

« Cette réunion a porté essentiellement sur la situation par rapport à la première année de mise en œuvre de cette subvention, parce que c’est une subvention de trois ans, 2024 à 2026. Donc à la fin de cette première année, nous avons voulu faire  le point pour savoir qu’est ce qui s’est passé durant cette année, ou est ce qu’on en est, quels sont les goulots identifiés, quels sont les points à ajuster. Et donc, durant cette première année, le pays a connu d’abord le retard dans le premier décaissement des fonds de la part du Fonds mondial en faveur de la CAGF. Ce retard a été malheureusement suivi au mois de septembre d’un gel de décaissement des fonds du fait de la perception inappropriée des frais douaniers de la TVA, mais aussi du fait des problèmes de justification des dépenses réalisées dans le cadre de cette subvention. Cette double situation combinée au non paiement des primes des cadres et agents du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, a fait que 2024 a été une année très difficile à tel point que  les performances programmatiques restent relativement faibles », a fait savoir le Directeur du PNLS, le Docteur Aimé Mboyo, préconisant comme solution un plaidoyer urgent à mener auprès du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

C’est ce qu’il a dit, en alertant en ces termes: « Et donc, nous avons identifié les urgences à entreprendre, dont notamment ce plaidoyer auprès du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale pour qu’à travers le  Gouvernement de la République, le ministère des Finances puisse libérer rapidement une partie de ces fonds qui nous sont réclamés par le Fonds mondial de manière à ce qu’en début de l’année prochaine en janvier que  le Fonds mondial lève le gel et que le décaissement puisse reprendre, les activités et les interventions sinon, les conséquences seront dramatiques notamment les patients qui sont au stade avancé de l’infection à VIH, et que s’ils ne sont pas pris en charge rapidement et correctement ils risquent de mourir. Voilà, l’enjeu qui a au tour de cette levée du gel en faveur de la CGAF».

Selon les données, il y a peu près 5 millions de dollars des dépenses qui sont considérées comme non éligibles. Parmi lesquels un million sont des taxes. Et pour ça, le bureau du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo, a suggéré que ce montant d’un million soit débloqué afin de permettre au Fonds mondial de décanter la situation et de reprendre le décaissement.

« Ce gel des décaissements par le Fonds mondial a un impact énorme sur la vie de millier de personnes parmi lesquelles les PVVIH à un stade avancé du sida, les femmes ayant besoin de services PTME (seulement 40% d’entre elles ont eu accès aux ARV en 2023) ainsi que les enfants séropositifs dont moins de 50% étaient sous ARV en 2023. Donc, il est important de préparer une note technique de plaidoyer, relevant les conséquence néfastes d’une telle situation sur la vie personnes infectées ou affectées par le VIH, afin de permettra au ministère de la Santé publique d’approcher de nouveau le ministère des Finances pour débloquer au moins une partie des fonds », a indiqué le Conseiller en information stratégique de l’ONUSIDA en RDC, M. Adamou Dambagi.

Même son de cloche pour la société civile, qui a profité de cette occasion pour lancer un cri de détresse.

«  Je pense que le premier geste qui doit être posé, c’est de trouver une solution si jamais le pays arrive à payer ne serait ce qu’un million  que réclame le Fonds mondial sur tout ce qui est frais de douane, parce que ce sont les médicaments qu’on a payés pour le pays. On ne va pas faire payer les médicaments pour lesquels le pays est contributeur et donne à sa population. Donc, si le Gouvernement peut déjà donner cet argent réclamé, et rechercher les responsabilités pour les quatre autres millions, ca peut marcher. Sinon, on va tirer l’attention, parce qu’il y a des enfants qui n’ont pas accès aux médicaments pour lesquels on doit rechercher dans la communauté, il y a des couples mère et enfant, les femmes enceintes pour lesquelles on doit rechercher dans la communauté pour les amener à utiliser  les services. Si on n’a pas cet argent, on va compte des cadavres l’année prochaine », a averti le Secrétaire exécutif de l’Union des Associations des personnes vivant avec le VIH du Congo (UCOP +), Ange Mavula.

Soulignons que  le pays a passé une année jour pour jour sans réaliser une  activité communautaire, simplement parce qu’il y a eu un problème de recrutement respiendaire principal. Le tout dernier recruté ne peut malheureusement ne peut commencer les activités qu’au premier trimestre 2025. Et donc, toute une année a été perdue avec d’énormes conséquences sur les bénéficiaires.

Prince Yassa




Procès RDC-Rwanda: La 1ère audience confirmée le 12 février prochain à Arusha 

La République démocratique du Congo et plus que déterminée à obtenir des instances judiciaires internationales non seulement la condamnation du Rwanda pour son agression dans son territoire, mais aussi la réparation pour les préjudices subies par sa population. Ainsi, après avoir saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples basée à Arusha en Tanzanie pour les faits évoqués ci-haut, elle a été notifiée par cette juridiction internationale sur la date du début de procès.

C’est le 25 février prochain que la première audience est fixée à Arusha en République Unie de Tanzanie où les deux pays seront en procès. L’information a été portée à la 28ème réunion du conseil des ministres tenu le vendredi 27 décembre dernier tenu à Mbuji-Mayi, chef- lieu de la province du Kasaï-Oriental par le ministre d’Etat à la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga.

« À la suite de notre requête, déposée en septembre 2023, contestant les violations des droits des populations civiles par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples vient d’informer le gouvernement qu’elle ouvrira le procès contre le Rwanda le 12 février 2025. Bien avant une éventuelle condamnation du Rwanda, et par ricochet de son Président Paul Kagame, pour violation massive des droits de l’homme dans notre pays.

L’ouverture de ce procès constitue en elle-même une victoire pour notre nation. Elle place le Rwanda dans une position critique vis-à-vis des organisations de défense des droits de l’homme, des partenaires internationaux et des institutions sensibles à ces questions », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement au cours de la lecture de compte rendu de la 28è réunion de conseil des ministres.

L’annonce de ce procès qui va s’ouvrir prochainement en terre tanzanienne intervient au lendemain d’un autre procès ouvert en septembre dernier à la Cour de Justice de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est opposant toujours la République démocratique du Congo à son voisin le Rwanda pour violation intentionnelle du traité constitutif de cette organisation sous régionale. Le ministre d’Etat Constant Mutamba qui a été complété par le vice-ministre de la Justice et des contentieux internationaux, Samuel Mbemba, a profité de cette occasion pour informer le conseil des ministres que la Cour pénale internationale a réactivé ses enquêtes en République démocratique du Congo concernant les crimes relevant de sa compétence commis par le Rwanda.

Pour rappel, la République démocratique du Congo accuse le Rwanda qui soutient militairement la rébellion du M23, d’être responsable de violations massives des droits de l’homme dans sa partie orientale. Au cours de la réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 13 septembre dernier, le Gouvernement avait estimé qu’après le premier procès ouvert devant la Cour de justice de l’EAC contre le Rwanda, ce nouveau procès devrait sans doute inspirer d’autres juridictions internationales saisies, notamment la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) pour condamner le Rwanda pour son agression et ses conséquences sur le sol congolais.

RSK




Prévues ce lundi à Goma: Les mouvements citoyens et les groupes de pression se désolidarisent des manifestations anti force de la Sadc

Des tracts ont circulé le week-end dernier dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu attribués aux mouvements citoyens et les groupes de pression appelant la population à manifester aujourd’hui lundi 30 décembre 2024 contre les forces de la communauté pour le développement de l’Afrique australe, Sadc déployées dans cette province pour leur incapacité à restaurer la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ainsi, ne se sentant pas concerné ni de près ni de loin par cet appel , le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression de Goma ont refusé de cautionner cette initiative qui selon eux vise à déstabiliser la province de Nord-Kivu en général et la ville de Goma en particulier en ce moment où les forces armées de la République démocratique du Congo affichent un bon comportement sur la ligne de front.

En effet, dans une déclaration commune rendue publique hier dimanche, plusieurs organisations de la société civile ont de manière unanime condamné ce qu’elles qualifient de tentative de manipulation de l’opinion à travers cet appel à la manifestation contre les forces de la Sadc. Selon elles, aucun groupe local n’est à l’origine de cet appel et qu’il s’agirait plutôt d’une manœuvre orchestrée par le M23-RDF, dans le but de déstabiliser la ville de Goma.

Ainsi, elles accusent les auteurs de cet appel de chercher à semer la confusion et à attiser les tensions entre la population et les forces de la SADC déployées dans la province du Nord-Kivu pour lutter contre l’agression rwandaise. Les mouvements citoyens et les groupes de pression appellent donc la population à rester vigilante et à ne pas se laisser influencer par de fausses informations. Bien avant, c’est le Maire de la ville de Goma, le Commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand qui avait réagi le samedi dernier à cette situation en appelant la population au calme et à la vigilance. L’autorité urbaine a rappelé que les manifestations non autorisées sont interdites et que les organisateurs de telles manifestations s’exposent à des sanctions.

RSK




Crise de l’Est de la RDC: Des initiatives internationales pour relancer le processus de Luanda entre Tshisekedi et Kagame 

Le processus de Luanda mis en place par l’Union africaine et soutenu par plusieurs organisations internationales devant parvenir à la décrispation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo entre la Rdc et le Rwanda, est au point mort, si pas dans l’impasse. Depuis le rendez-vous manqué du 15 décembre dernier à Luanda où le Président rwandais, Paul Kagame avait refusé de rencontrer son homologue congolais Félix Tshisekedi pour signer un accord de paix, rien ne bouge.

Si Kigali qui se veut avocat et porte-parole de la rébellion congolais continue à exiger des négociations directes avec le M23 avant la signature d’un l’accord de paix, Kinshasa par contre dénonce la mauvaise foi de Kigali et refuse l’option voulue par ce dernier. Le Président congolais, Félix Tshisekedi avait rappelé dernièrement aux députés nationaux et sénateurs de l’union sacrée de la nation son refus de dialoguer avec le groupe de Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, utilisés comme des marionnettes du Rwanda pour déstabiliser l’Est du pays.

Et cette position a été renforcée par le Président Félix Tshisekedi à Kananga, chef-lieu du Kasaï Central lors de son adresse à la population en dénigrant Paul Kagame qui selon lui a peur de lui fixer le regard dans les yeux. Entre-temps sur la ligne de front, les forces loyalistes ont stoppé net la progression des rebelles de M23 appuyés avec leurs parrains rwandais qui tenaient mordicus à marcher sur Lubero Centre dans le territoire qui porte le même nom dans la région de Béni au Nord-Kivu.

Des sources proches des Fardc qui affichent un bon comportement sur la ligne de front, ont annoncé la récupération de certaines entités occupées par le M23. Ce qui provoque une débandade dans le camp adverse qui d’une part multiplie des déclarations pour condamner ce qu’il qualifie de la violation des droits de l’homme contre la population civile et de l’autre part menace de marcher sur l’aéroport international de Goma si jamais les forces armées de la RDC poursuivraient «  le massacre de la population civile ».

Et du côté de la communauté internationale et de certaines organisations régionales ou sous régionales, on ne jure que par une solution dans cette crise de l’Est. Et ceci passe par le retour des parties prenantes à la table des discussions sous la méditation angolaise. C’est dans ce cadre qu’il fait placer l’échange entre le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et le Président congolais Félix Tshisekedi au sujet de processus de Luanda dont il soutient. « Le Secrétaire d’État a salué l’engagement du Président Tshisekedi envers le processus de Luanda et sa volonté de promouvoir la paix dans l’Est de la RDC », a déclaré son porte-parole, Matthew Miller, le 27 décembre 2024, sur son compte X.

Malgré les défis et les obstacles qui se présentent, les États-Unis restent optimistes quant à une résolution pacifique. Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, avait appelé à la tenue d’une nouvelle rencontre sous la médiation de João Lourenço. Lors de son intervention au Conseil de sécurité des Nations unies le 20 décembre, la diplomatie américaine avait exprimé sa préoccupation face aux offensives du M23 dans le Nord-Kivu, soutenues par les Forces de défense rwandaises.

De son coté, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la Mauritanie et président en exercice de l’Union africaine a un entretien au téléphone le médiateur désigné dans la crise de l’Est de la RDC, le Chef de l’Etat angolais João Lourenço au sujet des priorités de l’Union africaine. João Lourenço a profité de cet entretien pour faire le point sur l’état du processus de Luanda et les efforts visant à rétablir la paix dans l’Est de la RDC, rapporte la Présidence angolaise.