Transport en commun à Kinshasa : les prix de la course ont doublé voire même triplé

Les tarifs du transport en commun à Kinshasa ne sont plus du tout respectés. Selon les destinations, les prix de la course ont doublé voire même triplé, et chaque conducteur fixe le prix à sa manière. La grille tarifaire de l’Hôtel de Ville n’est plus respectée. Pour quitter le rond-point Lemba Super jusqu’au Boulevard du 30 Juin, la course coûtait il y a quelques temps, 1500 francs congolais contre 3500 Francs congolais actuellement. Le trajet Kintambo Magasin-UPN coûtait 1500 francs, il est passé à 2500 francs congolais. Tout ceci se fait au grand dam de la population.

Selon une enquête réalisée par l’ACP, se déplacer à Kinshasa grâce au transport en commun par le temps qui court nécessite beaucoup d’argent. Les prix ont doublé, voire même triplé. Les conducteurs ne tiennent même plus compte de la grille tarifaire de l’Hôtel de Ville. Le matin, ils fixent un prix, l’après-midi un autre et le soir aussi un autre prix. Les principales victimes de cette situation, c’est la population qui en souffre énormément.

«Avant, on payait 1000 FC pour une course de transport. Aujourd’hui, on paie 3000 FC pour quitter le centre-ville jusqu’à Sans-fils. Ce tarif peut aller à 5000 ou 6000 FC. On ne tient plus le coup», témoigne Clarisse Kibala, Habitante de Kinshasa.

Les passagers sont aux abois et ne savent plus où donner de la tête. Ils en appellent à l’intervention des autorités.

«Nous souffrons beaucoup de ce phénomène d’augmentation du prix de transport à Kinshasa. Le matin vous pouvez payer la course à 2000 FC, à midi à 3000 FC et le soir parfois c’est 5000 FC. C’est très difficile pour des gens qui quittent leurs maisons le matin et viennent en ville à la recherche de survie. C’est une situation difficile pour les gagnepetits, lorsqu’ils doivent payer le soir un tarif de 5000 ou 6000. S’il a 10.000 Francs comment peut-il nourrir sa famille ? », s’intérroge Branly Mbangu, Habitant de Kinshasa.

Les conducteurs des taxis, taxi-bus qui se sont transformés en service de l’hôtel de ville de Kinshasa chargé de la grille tarifaire évoquent certaines raisons dont l’état d’impraticabilité des routes, les embouteillages. Ils expliquent également cette anarchie par le versement journalier fixé en dollars américains par les propriétaires des véhicules.

«L’Etat a fixé le tarif de transport à 800 FC. Si aujourd’hui le tarif a augmenté à 2000 FC ou 3000 FC, c’est à cause de l’état des routes qui ne sont plus bonnes, puis la tracasserie des policiers de roulage. Tout policier de roulage qui est sur la chaussée exige toujours l’argent», pense Guy Mananga, Chauffeur taxi bus.

De l’autre côté, les conducteurs des taxi-moto disent de ne pas être concerné par la grille tarifaire de l’hôtel de Ville. En établissant cette grille, les motos n’ont pas été prises en compte.

«Logiquement le tarif d’une course à moto ne peut pas être fixe. Nous fixons le prix selon la distance à parcourir. Par exemple, je ne sais pas fixer le prix pour quelqu’un qui me demande de le déposer à Magasin. Je calcule la distance, et je fixe le prix de la course. Il n’y a pas de tarif fixe. Si le client va à l’UPN, dois-je lui demander 2000 FC ou 1000 FC ? Chez les conducteurs des véhicules taxis, le tarif est fixé, mais pas chez les taxis motos, le tarif n’est pas fixé», estime Charles Tshiteya, Conducteur taxi moto.

La grille tarifaire de transport en commun se fixe à l’hôtel de ville, entre les autorités de la ville et l’association des chauffeurs du Congo (ACCO). Selon la règle officielle, les prix du transport sont revus quand le prix du carburant augmente ou baisse de 10%. Malgré que leur association soit impliquée dans la fixation du prix du transport en commun, les chauffeurs eux ne respectent pas ce tarif. L’ACCO n’a aucun pouvoir pour les sanctionner. Ils s’en remettent aux autorités.

«L’association des chauffeurs ne réprime pas. Elle est là pour la sensibilisation et l’encadrement. La répression revient à l’autorité policière. Si nous sensibilisons un conducteur et qu’il ne nous écoute pas, c’est aux services du ministère de transport de venir arrêter les récalcitrants», souligneHenry Lisumbu, Mandataire national de l’association de chauffeurs du Congo.

L’Hôtel de Ville de Kinshasa a un nouveau locataire intérimaire. En attendant qu’il se penche sur ce dossier pour le moins épineux, les kinois eux continuent de galérer.




COVID-19 : le nombre de nouveaux cas a augmenté de 4 % du 11 décembre 2023 au 7 janvier 2024 

L’OMS a publié une nouvelle mise à jour épidémiologique de la COVID-19 sur la situation mondiale et régionale, avec des informations sur les hospitalisations et les admissions en soins intensifs, ainsi que des mises à jour sur les variants d’intérêt et les variants sous surveillance.

À l’échelle mondiale, le nombre de nouveaux cas a augmenté de 4 % au cours de la période de 28 jours allant du 11 décembre 2023 au 7 janvier 2024 par rapport à la période de 28 jours précédente, avec plus de 1,1 million de nouveaux cas. Le nombre de nouveaux décès a diminué de 26 % par rapport à la période de 28 jours précédente, avec 8 700 nouveaux décès signalés. Au 7 janvier 2024, plus de 774 millions de cas confirmés et plus de sept millions de décès avaient été signalés dans le monde.

Au cours de la période du 11 décembre 2023 au 7 janvier 2024, les nouvelles hospitalisations et admissions en unité de soins intensifs (USI) liées à la COVID-19 ont toutes deux enregistré une augmentation globale de 40 % et 13 %, avec respectivement plus de 173 000 et 1 900 admissions.

À l’échelle mondiale, JN.1 est actuellement le variant d’intérêt le plus circulant et est désormais signalé par 71 pays, représentant environ 66 % des séquences au cours de la semaine 52, contre environ 25 % au cours de la semaine 48. Sa lignée parentale, BA.2.86, est stable et représentait 7,8 % des séquences au cours de la semaine 52, contre 7,0 % au cours de la semaine 48. L’évaluation initiale du risque pour JN.1 a été publiée le 19 décembre 2023, avec une évaluation globale du faible risque pour la santé publique au niveau mondial sur la base des preuves disponi

bles.




En octroyant une large victoire à Félix Tshisekedi, les Congolais veulent d’un président fort, capable de révoquer et d’avoir un œil sur la justice (Par Moïse Musangana)

Ce samedi 20 janvier 2024, jour de l’investiture du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo après sa réélection au terme de la présidentielle du 20 décembre 2023, marque le début de son deuxième quinquennat. A l’occasion, il va décliner son programme politique qui, sur fond de la consolidation des acquis du premier mandat, se doit de répondre aux aspirations du peuple congolais clairement exprimées au travers de la large victoire qu’il lui a octroyée, soit 73,34 %, laissant ainsi sur très loin derrière lui tous ses concurrents. Membre de l’UDPS et de la Team Fatshi 20 (Equipe de campagne de l’ancien candidat N°20), le Dr Mayele est d’avis qu’en portant en triomphe le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le peuple congolais veut d’un président fort, capable de révoquer et d’avoir un œil sur la justice.

La page des élections est en train d’être tournée en RDC avec la proclamation progressive par la CENI des résultats des élections générales du 20 décembre 2023. Toutefois, celle de la présidentielle est définitivement tournée. Proclamés provisoirement le 31 décembre 2023 par la Centrale électorale, les résultats de la présidentielle ont été confirmés par la Cour constitutionnelle neuf jours plus tard, soit le 09 janvier 2024, après avoir plié les requêtes en annulation des résultats introduites par Théodore Ngoy Ilunga wa Nsenga et David Ehetshe Mpala. Pour rappel, ces résultats se déclinent comme suit : Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vainqueur avec 73, 34 %, soit 13 215 366 voix sur 18 045 348 suffrages exprimés, contre 18,08 % (3 258 538 voix) pour Moïse Katumbi et 5,33 % (960 478) pour Martin Fayulu.

C’est donc parti pour un nouveau quinquennat ce samedi 20 janvier. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa succession, va prêter serment en tant que nouveau président de la RDC devant la Cour constitutionnelle qui en prendra acte conformément à la Constitution. Contrairement à la passation du pouvoir le 19 janvier 2018, cette cérémonie s’annonce grandiose de par le nombre de chefs d’Etat attendus, soit 18 au total contre un précédemment, et le lieu mythique qui va accueillir ladite manifestation, le Stade des Martyrs. En 2019, la prestation de serment avait eu lieu dans le jardin du Palais de la Nation. Donc, la solennité va consacrer à la fois la légitimité du nouveau président de la République sur le plan tant international que national et la communion entre lui et son peuple. Cette communion entre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le peuple congolais qui l’a élu massivement est aussi l’occasion pour le précité de prendre un engagement devant Dieu et les hommes de répondre, à travers son programme politique dont il va esquisser les grands axes, aux aspirations exprimées sans atermoiement en lui octroyant des suffrages à la soviétique.

Membre de l’UDPS et de la Team Fatshi 20, le Dr Mayele pense qu’un Congo meilleur est possible. Il est convaincu que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a compris le message du peuple à travers la large victoire qu’il lui a octroyée, faisant ainsi du chef de l’Etat a priori redevable devant lui et non devant la classe politique appelée, du reste, à se transfigurer pour porter haut le pays. Ce peuple a donc besoin d’un président fort, à même de révoquer, d’avoir un œil sur la justice et de propulser le développement sur fond des acquis et de l’expérience du passé afin de faire du Congo un pays où il fait bon vivre et bâtir un pays plus beau qu’avant.

En dépit de sa réélection, le Dr Mayele soutient que ce n’est pas le même président de la République qui continue. C’est plutôt un nouveau président de la République qui arrive et dont la clé de réussite passe absolument par la bonne gouvernance devant allier la consolidation des acquis et les six engagements contenus dans son manifeste qui porte en fait son nouveau projet de société. Lesquels engagements se déclinent en plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat, plus de sécurité pour tous, une économie plus diversifiée et plus compétitive, plus d’accès aux services de base et des services publics plus efficaces.

Ce médecin soutient que «cette bonne gouvernance, qui tient de la matérialisation effective des six engagements, passe par un bon casting et un ajustement rationnel de la praxis politique». En d’autres termes, avec qui le nouveau président de la République pense s’entourer pour réaliser son rêve et comment pense-t-il le réaliser ? Si des compétences sont recensées au sein de la Team Fatshi 20, il reste à savoir si le chef de l’Etat va limiter son regard qu’à la seule Union Sacrée de la Nation au sein de laquelle la gestion des ambitions s’annonce âpre ou va-t-il élargir l’horizon pour dénicher des oiseaux rares qui ne sont ni à gauche ni à droite, voire au centre, mais qui sont dévoués à la cause du Congo.

Une autre question, c’est celle de savoir si la RDC a besoin d’un gouvernement éléphantesque pour assouvir les ambitions des uns et des autres. Ceci expliquant cela, le Dr Mayele souligne que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dispose d’un libre arbitre pour faire les meilleurs choix tant sur les hommes et les politiques à définir pour faire affirmer l’identité de la RDC, la mettre sur l’orbite de développement et lui faire jouer le rôle qui est le sien dans le concert des nations. Déjà, le nombre de chefs d’Etat et de délégations attendus à la cérémonie de prestation de serment dénote d’un pas effectué.




Sommet de Kampala: le Maroc prend le lead de la réforme du G77+la Chine

Le Royaume du Maroc a consacré l’impératif de la réforme des méthodes de travail du Groupe des 77 et la redynamisation de son secrétariat exécutif, lors des travaux du 3ème Sommet du G77+la Chine, qui se tient du 21 au 22 janvier à Kampala.

Intervenant à l’ouverture de ce 3ème Sommet du Sud, présidée par le Chef d’État ougandais Yoweri Museveni, l’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a ardemment plaidé en faveur de la modernisation des méthodes de travail du Groupe, appelant le Sommet à revigorer la structure de son Secrétariat exécutif.

Le G77+la Chine, qui est le porte-voix du Sud global dans les négociations intergouvernementales actuelles relatives aux processus de réformes des Nations Unies et la réforme de l’architecture financière internationale, devrait être cohérent et fidèle à cette tendance internationale et procéder ainsi à la réforme de “sa propre maison”, afin de répondre aux défis du 21ème siècle et aux attentes de ses membres, a souligné M. Hilale.

Dans ce sens, M. Hilale a réitéré sa confiance dans la présidence ougandaise, pour mettre en œuvre cette réforme tant attendue, 60 ans après la création du Groupe des 77.

En effet, à l’initiative du Maroc, le document final de Kampala intègre un paragraphe clé dans lequel les Chefs d’État et de Gouvernement demandent de mettre en place un groupe de travail chargé de formuler des recommandations concrètes afin d’améliorer le travail et de revoir la gouvernance de son secrétariat exécutif.

Cette recommandation est le fruit d’un travail de quatre années consécutives durant lesquelles le Maroc a fédéré une trentaine de délégations, qui se sont activement engagées à améliorer les méthodes de travail du groupe, renforcer le processus de prise de décision consensuelle et assurer la transparence dans le management et la gestion du budget de son Secrétariat exécutif.

L’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies a, ainsi, mis en avant les trois objectifs auxquels doit s’atteler ce groupe de travail, et ce, dès le mois prochain à New York.

Il s’agit d’adapter et renforcer les méthodes de travail du G77, en vue de relever les défis du 21ème siècle, redynamiser la structure du Secrétariat exécutif et assurer la rotation géographique pour ce poste, ainsi que le respect de la parité géographique et l’égalité du genre dans le recrutement de son personnel.

Il s’agit également, selon M. Hilale, d’assurer la transparence dans la gestion budgétaire du Secrétariat exécutif ainsi que l’accès complet aux informations sur les dépenses par le biais de briefings réguliers devant les membres du Groupe à New York.

Les travaux du 3ème Sommet du Groupe des 77+la Chine se sont ouverts, dimanche dans la capitale ougandaise, sous le thème “Ne laisser personne de côté”.

M. Hilale conduit une importante délégation marocaine à cet événement, composée notamment de M. Zakaria El Goumiri, Ambassadeur du Maroc à Dar es Salam, de Mohamed Methqal, Ambassadeur Directeur Général de l’Agence marocaine de la coopération internationale, et de Abdellah Ben Mellouk, Directeur de la Coopération multilatérale et des affaires économiques internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.




“Morocco Tourism Awards 2023” : Essaouira, meilleure destination touristique au Maroc, une consécration des efforts soutenus des acteurs locaux (ONMT)

La consécration de la ville d’Essaouira en tant que “meilleure destination touristique au Maroc”, lors de l’événement “Morocco Tourism Awards 2023”, tenu récemment à Rabat, est le fruit des efforts soutenus des acteurs locaux en matière de promotion du tourisme, indique l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT).

Cette consécration illustre également l’importance accordée par les pouvoirs publics au développement et à la promotion du tourisme local, ajoute l’ONMT dans un communiqué.

Cité dans le communiqué, le président du Conseil Provincial du Tourisme (CPT) d’Essaouira, M. Redwane Khanne, a exprimé sa gratitude envers tous les professionnels du tourisme qui ont contribué à ce succès, relevant que ce Prix met en évidence l’importance du travail d’équipe et de la collaboration étroite entre les acteurs locaux pour maintenir cette dynamique positive.

“Les acteurs du tourisme au niveau local continueront à travailler main dans la main pour assurer le développement continu de la ville en tant que destination de premier choix”, a-t-il poursuivi.

Avec son mélange unique de charme historique, de culture vibrante et de paysages époustouflants, la Cité des Alizés est désormais officiellement reconnue comme meilleure destination touristique au Maroc, note l’ONMT.

Cette distinction, estime la même source, renforce la position d’Essaouira sur la scène internationale du tourisme et offre une base solide pour une croissance continue dans les années à venir.

“Cette reconnaissance témoigne aussi de la vision stratégique du Conseil Provincial du Tourisme d’Essaouira et de l’implication de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et Président- Fondateur de l’Association Essaouira-Mogador en faveur de la promotion de cette destination touristique”, ajoute-t-on de même source.

En chiffres, le taux d’occupation dans les établissements d’hébergement touristiques (EHT) de la province en 2023, a été de 42% (+7 points), tandis que la durée moyenne de séjour a atteint 2,38 nuits.

Au cours de l’année 2023, Essaouira a aussi enregistré un taux de croissance de 87 % du trafic aérien par rapport à l’année 2022, démontrant l’attrait croissant de la ville en tant que destination touristique.

Cette performance exceptionnelle, conclut la même source, a été rendue possible grâce à l’ouverture de nouvelles lignes de transport aérien, favorisant l’accessibilité et facilitant le flux de

visiteurs.




Victoire de Patrick Muyaya : Certains militants sèment des troubles dans la commune de Bandalungua 

Comme ça s’annonçait depuis la nuit des temps, sur la question “qui va et ne va pas passer ?” La Commission électorale nationale indépendante a enfin clôturé le débat sur la question par la publication des candidats élus aux élections provinciales sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.

Après cette publication des résultats à la députation provinciale par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la tension est montée dans l’avant-midi du lundi 22 Janvier dans la commune de Bandalungwa, à Kinshasa.

Dans ce coin de la capitale congolaise, un affrontement a eu lieu sur l’avenue Kisangani entre les militants de deux camps.

Selon les témoins sur place, il s’agit des militants du candidat malheureux Levi Mpayi, qui auraient attaqué ceux de Patrick Muyaya qui lui, a été élu à la fois député national et provincial dans la circonscription de la Fuma.

Les militants de Levi Mpayi estiment selon eux, que c’est Patrick Muyaya qui a “orchestré l’échec” de leur candidat en sa faveur.

Pour la population de ce coin, il n’y avait aucun autre candidat pouvant égaler Patrick Muyaya Katembwe. « Nous déplorons ce comportement archaïque, qui ne peut plus avoir de la place en nous. L’honorable Patrick Muyaya a mérité la réélection non seulement par qu’il a mérité son ministère, mais parce qu’il a bâti sérieusement sa campagne ».

Les éléments de la police sont descendus sur le lieu pour disperser ces militants, en tirant des balles en l’air afin de remettre de l’ordre.

Il faut préciser que la Commission nationale électorale indépendante, a rendu public la liste provisoire des élus provinciaux sur toute l’étendue du territoire national.

Sur 688 candidats, la ville de Kinshasa compte 44 élus dont les anciennes figures sont de retour notamment Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication, médias et porte-parole du gouvernement et tant d’autres figures emblématiques.

Jean-Luc Lukanda




Football féminin: Qualification historique de l’équipe nationale U20 à la Coupe du monde

Après leurs aînées de l’équipe “A”, les joueuses de la sélection nationale féminine de football U20, ont signé, à leur tour, une qualification historique à la Coupe du monde, dimanche à Addis-Abeba, aux dépens de l’Ethiopie.

Malgré sa défaite au match retour du quatrième et dernier tour des éliminatoires africaines du Mondial Colombie-2024 face à son homologue éthiopienne, l’équipe du Maroc a arraché la qualification grâce à sa précieuse victoire (2-0) en aller, au stade El Abdi à El Jadida.

Suivant les traces des Lionnes de l’Atlas, qui se sont qualifiées pour la première fois de leur histoire au Mondial (Australie et Nouvelle-Zélande/2023), après avoir été vice-championnes d’Afrique (CAN-2022), où elles ont signé un parcours brillant avec à la clé une qualification en huitièmes de finale, les joueuses de l’équipe nationale U20 comptent également s’illustrer lors de la Coupe du monde de la catégorie, prévue du 31 août au 22 septembre prochains en Colombie.

Cet exploit historique de l’équipe nationale féminine U20, vient confirmer encore une fois que le football féminin au Maroc connaît un essor remarquable, avec de brillantes performances sur les scènes continentale et internationale, à l’instar de la participation des Lionnes de l’Atlas à la Coupe du monde 2023 et leur finale à la CAN-2022, la victoire de l’AS FAR féminine à la Ligue des Champions d’Afrique, ou encore la participation de l’équipe féminine U17 à la Coupe du Monde en Inde.

La belle dynamique que connait actuellement le football féminin marocain n’est nullement le fruit du hasard mais d’un travail de longue haleine et d’actions concrètes mises en place par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), conformément à la Vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.

Mis en œuvre en 2020 suite à la signature du Plan de développement du football féminin au Maroc 2020-2024, le chantier visant la promotion de cette discipline a rapidement donné des résultats. La professionnalisation du championnat national, sous la houlette de la FRMF, qui aspire à atteindre 90.000 licenciées d’ici 2024, a permis d’ailleurs au football féminin national, de franchir un palier important et de s’imposer comme un modèle à l’échelle africaine.

En plus du soutien financier conséquent aux clubs et aux ligues régionales, un intérêt particulier a été accordé à la mise en place d’installations et d’infrastructures de qualité. La FRMF a également veillé à mener des projets de détection des talents dans les différentes régions du Royaume, tout en s’attelant au renforcement des compétences des cadres techniques nationaux.

Après les récents exploits du football national féminin, le Maroc, qui s’apprête à accueillir, cette année, la CAN féminine pour la 2ème fois consécutive, nourrit de grandes ambitions pour cette discipline en continuant à s’illustrer dans les différentes compétitions continentales et internationales.




Match Maroc vs RD Congo : mise au point de la FRMF

Suite aux polémiques ayant suivi le match Maroc-RDC (1-1), deuxième journée (groupe F) de la CAN Côte d’Ivoire 2023, la FRMF tient à apporter les clarifications suivantes :
1.Rappel des relations particulières et historiques entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo ainsi que les liens fraternels entre les peuples des deux pays.
2. Relation de coopération exceptionnelle entre la FRMF et la Fédération Congolaise (FECOFA), le nombre des joueurs congolais évoluant au Maroc et les échanges footballistiques existant entre les deux fédérations en sont le véritable témoignage.
3. Déplorer sans être dans la logique de l’accusation tous les actes antisportifs ayant suivi ce match.
4. Le président de la FRMF, M. Fouzi Lekjaa a été le premier à féliciter l’entraineur de l’équipe du Congo, Sébastien Desabre en reflétant l’état d’esprit de la sélection qui s’est manifesté durant tout le match. D’ailleurs le joueur marocain Achraf Hakimi a assisté aux soins du joueur congolais Henoc Inonga Baka.
En apportant ces précisions la FRMF réitère son attachement aux valeurs de bonne conduite, d’éthique et de fair-play et considère que ces faits ne feront que renforcer les liens fraternels entre les deux pays.




Interpellé récemment par la police lors d’un bouclage à Kinshasa : Des présumés criminels « Kulunas » ont été transférés à la prison de Ndolo 

Arrêtés récemment par les services de sécurité la nuit du 14 au 15 janvier dernier lors des bouclages organisés dans trois communes de la capitale congolaise, à savoir Ngaliema, Mont Ngafula et Masina, les présumés criminels ont été transférés ce lundi à la prison de Ndolo. Ces hors la loi sont poursuivis pour terrorisme urbain, kidnapping, vol à mains armées et devront répondre de leurs actes devant la justice, a souligné le commissaire provincial de la police.

Le chef de la police ville de Kinshasa qui milite jour et nuit pour la quiétude des kinoises et kinois a annoncé qu’une audience publique est prévue ce jeudi 25 janvier 2024 toujours à la prison de Ndolo. Et au cas où ces présumés criminels sont condamnés, ils pourront purger leurs peines en prison afin de mettre fin à la criminalité dans la capitale congolaise.

Le chef de la police ville province de Kinshasa appelle par ailleurs toute personne victime de ces actes qu’il qualifie de terrorisme urbain à se présenter devant les instances de la police sans peur, afin de se faire identifier et obtenir des orientations nécessaires pouvant charger les incriminés.

Le commissaire divisionnaire adjoint réitère sa détermination à mettre hors d’état de nuire toute personne qui perturberait la quiétude des Kinois et Kinoises. Blaise Kilimbalimba a précisé que ces présumés criminels sont poursuivis notamment pour : détentions illégales d’armes blanches et à feu avec munitions, meurtres, cambriolages et kidnappings.

Osée Kalombo




Freiner l’activisme des troupes armées : Les autorités militaires et la société civile du Nord-Kivu et de l’ituri unissent leurs forces

La situation sécuritaire à l’ouest de RN4 a été au centre ce lundi 22 janvier 2024 de l’échange entre le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord, le Général Major Kasongo Maloba Robert et les membres des différentes structures de la société civile de Babila-Babombi.

Pendant deux heures d’échange, les deux parties sont revenues sur les différents événements malheureux qui ses sont passés à Biakato,Mangina, Makusa, Samboko et Apetinasana.

Les questions liées à la présence des terroristes islamistes MTM/ISCAP, des groupes Maï-Maï hostiles aux forces de défense et de sécurité et le non encadrement des ex-rebelles qui se sont rendus au P-DDRCS, ont été également traités pendant cette rencontre entre les représentants de la population civile et l’armée loyaliste.

Plusieurs propositions ont été faites par les deux parties pour le retour rapide de la paix durable dans cette partie frontalière de la province du Nord-Kivu et de l’Ituri, entre autres : la dénonciation des cellules dormantes des terroristes islamistes MTM/ISCAP qui sont dans les agglomérations, l’organisation des ateliers de sensibilisation sur l’évolution des opérations militaires, bannir les discours d’intoxication et aussi dénoncer certaines brebis galeuses qui ternissent l’image des FARDC avec des actes contraires à la mission régalienne de l’armée congolaise.

Le commandant du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord a promis de se rendre personnellement d’ici peu, dans toutes les agglomérations où la paix tarde à s’installer.

C’est dans une ambiance bon enfant que la rencontre a pris fin.