D’où proviennent les ressources financières du FMI ?

Ce sont les pays membres, principalement par le paiement de leur quote-part, qui fournissent au FMI l’argent qu’il leur prête à ses meilleures conditions, dites non concessionnelles. Les ressources issues des quotes-parts peuvent être complétées par des accords multilatéraux et bilatéraux, qui jouent un rôle majeur dans le soutien que le FMI apporte aux pays membres en période de crise.

Actuellement estimé à environ 982 milliards de DTS, le total des ressources dont le FMI dispose constitue, à la mi-décembre 2023, une capacité de prêt d’environ 695 milliards de DTS (environ 932 milliards de dollars).

Les fonds dont dispose le FMI proviennent de trois sources : les quotes-parts des pays membres, les accords d’emprunt multilatéraux et les accords d’emprunt bilatéraux.




L’OMS publie des lignes directrices sur l’éthique et la gouvernance de l’IA pour les grands modèles multimodaux

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie de nouvelles lignes directrices sur l’éthique et la gouvernance des grands modèles multimodaux (LMM), un type de technologie d’intelligence artificielle (IA) générative à croissance rapide qui s’applique à l’ensemble des soins de santé.

Les lignes directrices énoncent plus de 40 recommandations à l’intention des gouvernements, des entreprises technologiques et des fournisseurs de soins de santé afin d’assurer l’utilisation appropriée des MMT pour promouvoir et protéger la santé des populations.

Les LMM peuvent accepter un ou plusieurs types d’entrées de données, telles que du texte, des vidéos et des images, et générer des sorties diverses qui ne se limitent pas au type de données saisies. Les LMM sont uniques dans leur imitation de la communication humaine et leur capacité à effectuer des tâches pour lesquelles ils n’ont pas été explicitement programmés. Les LMM ont été adoptés plus rapidement que n’importe quelle application grand public dans l’histoire, plusieurs plateformes – telles que ChatGPT, Bard et Bert – entrant dans la conscience du public en 2023.

« Les technologies d’IA générative ont le potentiel d’améliorer les soins de santé, mais seulement si ceux qui développent, réglementent et utilisent ces technologies identifient et prennent pleinement en compte les risques associés », a déclaré le Dr Jeremy Farrar, scientifique en chef de l’OMS. « Nous avons besoin d’informations et de politiques transparentes pour gérer la conception, le développement et l’utilisation des LMM afin d’obtenir de meilleurs résultats en matière de santé et de surmonter les inégalités persistantes en matière de santé. »

Avantages et risques potentiels

Les nouvelles lignes directrices de l’OMS décrivent cinq grandes applications des LMM pour la santé :

· Diagnostic et soins cliniques, comme répondre aux questions écrites des patients ;

· Utilisation guidée par le patient, par exemple pour l’examen des symptômes et le traitement ;

· Tâches de bureau et administratives, telles que documenter et résumer les visites des patients dans les dossiers de santé électroniques ;

·la formation médicale et infirmière, y compris la mise à disposition de stagiaires avec des rencontres simulées avec des patients ;

· La recherche scientifique et le développement de médicaments, y compris pour identifier de nouveaux composés.

Bien que les LMM commencent à être utilisés à des fins spécifiques liées à la santé, il existe également des risques documentés de produire des déclarations fausses, inexactes, biaisées ou incomplètes, ce qui pourrait nuire aux personnes qui utilisent ces informations pour prendre des décisions en matière de santé. De plus, les LMM peuvent être formés sur la base de données de mauvaise qualité ou biaisées, que ce soit en fonction de la race, de l’origine ethnique, de l’ascendance, du sexe, de l’identité de genre ou de l’âge.

Les lignes directrices détaillent également les risques plus larges pour les systèmes de santé, tels que l’accessibilité et l’abordabilité des LMM les plus performants. Les LMMS peuvent également encourager le « biais d’automatisation » de la part des professionnels de la santé et des patients, qui négligent des erreurs qui auraient autrement été identifiées ou des choix difficiles sont indûment délégués à un LMM. Les LMM, comme d’autres formes d’IA, sont également vulnérables aux risques de cybersécurité qui pourraient mettre en danger les informations des patients ou la fiabilité de ces algorithmes et de la prestation de soins de santé en général.

Pour créer des MMT sûres et efficaces, l’OMS souligne la nécessité d’impliquer les différentes parties prenantes : gouvernements, entreprises technologiques, prestataires de soins de santé, patients et société civile, à tous les stades de développement et de déploiement de ces technologies, y compris leur surveillance et leur réglementation.

« Les gouvernements de tous les pays doivent coopérer pour réglementer efficacement le développement et l’utilisation des technologies d’IA, telles que les LMM », a déclaré le Dr Alain Labrique, Directeur de l’OMS pour la santé numérique et l’innovation à la Division des sciences.

Principales recommandations

Les nouvelles lignes directrices de l’OMS comprennent des recommandations à l’intention des gouvernements, qui ont la responsabilité première d’établir des normes pour l’élaboration et le déploiement des LMM, ainsi que pour leur intégration et leur utilisation à des fins de santé publique et médicales. Par exemple, les gouvernements devraient :

· Investir ou fournir une infrastructure publique ou à but non lucratif, y compris la puissance de calcul et les ensembles de données publics, accessible aux développeurs des secteurs public, privé et sans but lucratif, qui exige des utilisateurs qu’ils adhèrent à des principes et à des valeurs éthiques en échange de l’accès.

· Utiliser les lois, les politiques et les règlements pour s’assurer que les LMM et les applications utilisées dans les soins de santé et la médecine, quels que soient les risques ou les avantages associés à la technologie de l’IA, respectent les obligations éthiques et les normes en matière de droits de la personne qui affectent, par exemple, la dignité, l’autonomie ou la vie privée d’une personne.

· Confiez à un organisme de réglementation existant ou nouveau le soin d’évaluer et d’approuver les MMT et les demandes destinées à être utilisées dans le domaine des soins de santé ou de la médecine, dans la mesure où les ressources le permettent.

· Mettre en place des audits post-publication et des évaluations d’impact obligatoires, y compris pour la protection des données et les droits de l’homme, par des tiers indépendants lorsqu’un LMM est déployé à grande échelle. L’audit et les analyses d’impact devraient être publiés et inclure des résultats et des impacts ventilés par type d’utilisateur, y compris, par exemple, en fonction de l’âge, de la race ou du handicap.

Les lignes directrices comprennent également les recommandations clés suivantes à l’intention des concepteurs de LMM, qui devraient s’assurer que :

· Les LMM ne sont pas seulement conçus par des scientifiques et des ingénieurs. Les utilisateurs potentiels et toutes les parties prenantes directes et indirectes, y compris les prestataires de soins médicaux, les chercheurs scientifiques, les professionnels de la santé et les patients, devraient être impliqués dès les premières étapes du développement de l’IA dans une conception structurée, inclusive et transparente et avoir la possibilité de soulever des questions éthiques, d’exprimer leurs préoccupations et de fournir des commentaires pour l’application d’IA à l’étude.

· Les LMM sont conçus pour effectuer des tâches bien définies avec la précision et la fiabilité nécessaires pour améliorer la capacité des systèmes de santé et promouvoir les intérêts des patients. Les développeurs doivent également être en mesure de prédire et de comprendre les résultats secondaires potentiels.




Perspectives régionales : La Banque mondiale prévient contre une aggravation de l’instabilité politique et de la violence

La croissance en Afrique subsaharienne s’est ralentie pour atteindre un taux estimé à 2,9 % en 2023, soit 0,3 point de pourcentage de moins que ce qui était prévu en juin. Dans les trois plus grandes économies de la région – le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola – la production a fléchi et s’est établie en moyenne à 1,8 % l’année dernière, ce qui a freiné la croissance globale de la région.

Dans les autres pays, la croissance a reculé à 3,9 %, reflétant en partie une forte baisse de la performance des exportateurs de métaux et une diminution des prix des métaux au niveau mondial. En outre, des conflits intenses et prolongés ont entravé la croissance dans plusieurs économies. Plus généralement, les reprises après la pandémie ont été freinées par l’affaiblissement de la demande extérieure et le resserrement des politiques nationales visant à lutter contre l’inflation persistante.
Au Nigéria, plus grande économie d’Afrique subsaharienne, la croissance a marqué le pas pour atteindre un taux estimé à 2,9 % en 2023. Le recul de la bonne tenue des services est en partie dû à une politique de démonétisation déroutante, qui a consisté à remplacer les anciennes grosses coupures en naira par des billets redessinés à partir de décembre 2022, avant de faire marche arrière en novembre 2023. En revanche, la production annuelle de pétrole a augmenté après les baisses précédentes. L’Afrique du Sud a connu un nouveau déclin de sa croissance – estimée à 0,7 % en 2023 –, attribué au resserrement de la politique monétaire, à l’impact de la crise énergétique et aux goulets d’étranglement dans les transports.
La croissance en Angola s’est affaiblie pour s’établir à un taux estimé à 0,5 %, l’arrivée à maturité des champs pétrolifères contribuant à la baisse de la production de pétrole, ce qui a entraîné une diminution des recettes et une réduction des dépenses publiques.
L’inflation des prix à la consommation en Afrique subsaharienne s’est modérée en 2023 après les fortes hausses des cours mondiaux des denrées alimentaires et de l’énergie en 2022, mais elle est restée importante. Le coût de la vie demeure élevé, ce qui a aggravé les difficultés économiques des pauvres et augmenté l’insécurité alimentaire dans toute la région.
Perspectives
La croissance en Afrique subsaharienne devrait s’accélérer pour atteindre 3,8 % en 2024 et se raffermir encore à 4,1 % en 2025, à mesure que les pressions inflationnistes s’estomperont et que les conditions financières s’assoupliront. Les projections régionales pour 2024 et 2025 ne changent guère par rapport à celles de juin, mais ces agrégats masquent un mélange de révisions à la hausse et à la baisse en fonction des pays. Alors que la croissance des premières économies de l’Afrique subsaharienne devrait être inférieure à celle du reste de la région, les pays moins pourvus en ressources devraient maintenir un taux de croissance supérieur à la moyenne régionale.
Si l’on exclut les trois plus grandes économies, la croissance dans la région devrait s’accélérer, passant de 3,9 % en 2023 à 5 % en 2024, puis se renforcer encore pour atteindre 5,3 % en 2025. Même si, a priori, les exportateurs de métaux se relèveront du recul de leur croissance en 2023, les révisions à la baisse concernent toujours essentiellement ces pays, la faible progression persistante de la demande de la Chine représentant sans doute un frein à l’activité.
En moyenne, le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait tout juste augmenter de 1,2 % cette année et de 1,5 % en 2025. En 2025, le PIB par habitant d’environ 30 % des économies de la région, totalisant une population de plus de 250 millions de personnes, n’aura pas complètement retrouvé son niveau antérieur à la pandémie. Cela signifie que ces économies auront perdu plusieurs années dans la progression du revenu par habitant.
Risques
La balance des risques penche négativement sur les perspectives régionales. Il s’agit notamment d’une aggravation de l’instabilité politique et de la violence, comme l’intensification du conflit au Moyen-Orient, de perturbations du commerce et de la production mondiale ou locale, d’une augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques défavorables, d’un ralentissement économique mondial plus marqué que prévu et d’un risque plus élevé de défaillance des gouvernements.
Une escalade du conflit au Moyen-Orient pourrait exacerber l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. En effet, non seulement une hausse durable des prix du pétrole induite par le conflit augmenterait les prix des denrées alimentaires en renchérissant les coûts de production et de transport, mais elle pourrait aussi perturber les chaînes d’approvisionnement. Bien que les prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie aient reculé par rapport aux sommets atteints en 2022, des perturbations du commerce et de la production au niveau mondial ou local pourraient relancer l’inflation des prix à la consommation, et en particulier de ceux des denrées alimentaires, dans l’ensemble de la région.
De tels désordres, en particulier dans les secteurs minier et agricole, pourraient être provoqués par des phénomènes météorologiques extrêmes liés en partie au changement climatique. Une nouvelle intensification des conflits violents risque de faire chuter la croissance en dessous du niveau de référence et entraîner des crises humanitaires prolongées dans bon nombre des pays économiquement les plus vulnérables d’Afrique subsaharienne. Enfin, la forte augmentation des coûts du service de la dette publique dans de nombreuses économies de la région depuis la pandémie a renforcé la nécessité d’en réduire le niveau, en particulier dans les pays lourdement endettés.




Lutte contre les VBG: L’ARDN et le REMAPSEN dans la campagne « Carton rouge »

« Campagne carton rouge contre les VBG, enjeux, défis et perspectives ». Telle a été la thématique exploitée le mercredi 17 janvier par le président du Réseau de la Renaissance africaine et de la diaspora (ARDN) lors d’un webinaire organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN).

Selon son président, le Dr. Djibril Diallo, la campagne « Carton rouge » aux VBG et toutes les formes de violences et de discrimination à l’égard des femmes et des filles, a été lancée le 12 décembre 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire, et sera exécutée sur une période de 12 mois.

«  Cette campagne permet de faire le point sur des progrès, des défis, de confirmer et renforcer l’engagement de tous contre les Violences basées sur le genre au niveau politique et de la mobilisation des ressources », a-t-il dit.

Pour le Dr. Djibril Diallo, le déroulement de cette campagne en Côte d’Ivoire tombe à point nommé avec l’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) car, elle permettra de toucher plus de deux millions personnes.

« Nous profitons des grands rassemblements sportifs tels que la Can, qui drainera au moins deux millions de visiteurs supplémentaires aux populations locales, sans oublier les téléspectateurs du monde entier. Cela donnera un coup d’accélérateur à la campagne. Un million de cartons et 40.000 tee-shirts ont été confectionnés pour être ventilés sur les sites pendant les séances de sensibilisations », a indiqué le président de l’ARDN aux journalistes lors de ce webinaire, avant d’insister sur le fait que les VBG ne sont pas l’apanage seul des pays africains, non plus d’une certaine catégorie socio-professionnelle, mais concerne tout le monde. A cet effet, souligne-t-il ; «  Personne n’est laissé-pour-compte, encore moins les hommes. Avec le concept de +masculinité positive+, le petit garçon doit être éduqué en ce sens dès le jeune âge, à la maison, à l’école».

S’agissant du Plan d’action de 12 mois de cette campagne, retenons qu’il y a 4 phases principales, à savoir ; Le projet de jumelage entre des mairies des Etats-Unis et celles des pays africains, l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur dont l’objectif est de favoriser la mobilité des étudiants, des enseignants et du personnel de soutien, le partenariat avec les médias pour renforcer la couverture des sujets porteurs, la promotion des investissements entre le secteur privé américain et les opérateurs économiques des pays africains.

Pour cela, l’ARDN sollicite la mobilisation de la société civile, des ministères sectoriels, des parlementaires, des agences du Système des Nations Unies, des partenaires au développement, des collectivités territoriales, du secteur privé, des réseaux de jeunes, de femmes, de leaders communautaires, des guides religieux, des forces de défense et de sécurité et surtout des médias.

«  L’ARDN aura un partenariat avec le REMAPSEN, qui contribuera à l’amplification de la campagne Carton rouge à travers les canaux, des sessions de formations et de partages d’expériences et de stages dans des médias américains, l’équipement des rédactions, la participation à des colloques internationaux », a déclaré le Dr Djibri Diallo d’un ton rassurant.

Ce qui a réjoui le président exécutif du REMAPSEN, l’Ivoirien Bamba Youssouf, qui s’est vu réconforté par ces mots, qui viennent soutenir la mission de sa structure. «  Avoir ce genre de partenariat afin de permettre aux médias de promouvoir la question de la santé et de l’environnement, c’est très capital », a-t-il confié, avant de souligner la proximité avec laquelle la santé et l’environnement sont liés, et de déclarer sa disponibilité à ce partenariat.

Soulignons que l’ARDN a déjà lancé la campagne «  Carton rouge » dans plusieurs pays d’Afrique, des Caraïbes, d’Amérique latine et aux Etats-Unis, en partenariat avec l’UNFPA, ONU Femmes, le PNUD/Afrique, la FIFA.

L’ARDN, qui est présent dans plus de 80 pays, est basé aux Etats Unis d’Amérique. Il évolue dans le cadre de la mise en œuvre et la vulgarisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Prince Yassa




Afrique subsaharienne : La croissance devrait grimper à 3,8 % en 2024, puis à 4,1 % en 2025

La croissance mondiale devrait fléchir encore davantage cette année dans un contexte marqué par des politiques monétaires restrictives, un durcissement des conditions financières et la faiblesse des échanges commerciaux et des investissements. Une intensification du conflit au Moyen-Orient, des tensions financières accrues, une inflation persistante, une fragmentation des échanges commerciaux et des catastrophes climatiques sont autant de risques baissiers qui pèsent sur les perspectives de croissance. La coopération mondiale est nécessaire pour alléger les dettes publiques, faciliter l’intégration commerciale, lutter contre le changement climatique et réduire l’insécurité alimentaire. Parmi les économies émergentes et en développement, les pays exportateurs de matières premières continuent d’être aux prises de politiques budgétaires procycliques et volatiles. Des politiques macroéconomiques et structurelles appropriées ainsi qu’un bon fonctionnement des institutions sont indispensables pour stimuler l’investissement et la croissance à long terme de ces économies.

Perspectives globales

L’économie mondiale devrait connaître sa troisième année consécutive de ralentissement en 2024, avec un taux de croissance projeté à 2,4 %. En cause, des politiques monétaires et des conditions de crédit restrictives, un commerce mondial en berne et une faible dynamique d’investissement. Le récent conflit au Moyen-Orient a exacerbé les risques géopolitiques. La coopération mondiale est essentielle pour faire face aux niveaux élevés d’endettement, au changement climatique, à la fragmentation des échanges commerciaux, à l’insécurité alimentaire et aux conflits. Les marges de manœuvre budgétaires limitées des économies émergentes et en développement accentuent le besoin d’améliorer l’efficacité des dépenses. Une action résolue des pouvoirs publics est également nécessaire pour encourager une accélération soutenue de l’investissement.

Prévisions régionales

Les perspectives de croissance régionales sont différenciées selon l’influence des facteurs internationaux et domestiques. L’activité devrait marquer le pas cette année dans les économies émergentes et en développement d’Asie de l’Est et Pacifique (principalement en raison du ralentissement de la Chine), d’Europe et Asie centrale, et d’Asie du Sud, mais accélérer à des degrés divers dans les autres régions du monde. La croissance devrait se raffermir l’année prochaine dans la plupart des régions à mesure que la reprise mondiale se consolide. Plusieurs risques baissiers pèsent sur l’ensemble des régions : intensification des conflits, volatilité accrue des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, affaiblissement de la demande extérieure, resserrement des conditions financières et catastrophes naturelles liées au changement climatique.

Asie de l’Est et Pacifique : La croissance devrait reculer à 4,5 % en 2024 et 4,4 % en 2025. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (a) ; Europe et Asie centrale : La croissance devrait marquer le pas à 2,4 % en 2024 avant de remonter à 2,7 % en 2025. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (a).

Amérique latine et Caraïbes : La croissance devrait atteindre 2,3 % en 2024, puis 2,5 % en 2025. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (a) ; Moyen-Orient et Afrique du Nord : La croissance devrait remonter 3,5 % en 2024 et se maintenir à ce niveau en 2025. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale.

Asie du Sud : La croissance devrait ralentir à 5,6 % en 2024, avant d’atteindre 5,9 % en 2025. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (a) ; Afrique subsaharienne : La croissance devrait grimper à 3,8 % en 2024, puis à 4,1 % en 2025.Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale.




Un scientifique reconstitue de manière hyperréaliste le visage de la Vierge Marie

La chercheuse brésilienne Átila Soares da Costa Filho a reconstitué le visage de Marie à partir du Suaire de Turin, en partant de la ressemblance que Jésus aurait avec sa mère et en y ajoutant le contexte ethnique des femmes de l’époque. Le premier résultat de son travail a été publié en 2021. Mais près de trois ans plus tard, elle revient avec une reconstitution grâce à un programme d’hyperréalisme.

La première expérience a été applaudie par Barrie M. Schwortz, grand spécialiste du Saint Suaire, qui a contribué à la faire connaître. Cette première œuvre est actuellement conservée au Département des études du Sanctuaire de Fatima, au Portugal.

Ce nouveau résultat, publié au début de l’année 2024, est le fruit du travail de recherche minutieux d’Átila Soares da Costa Filho, diplômée en design industriel, d’origine brésilienne. Soares est également responsable des reconstructions des visages de saint François et de sainte Claire d’Assise.

Les nouvelles images montrent ce que nous savions déjà, mais nous permettent de mieux le visualiser : Marie était une belle femme, comme l’ont affirmé bon nombre de voyants de la Vierge Marie.

Traduit de l’espagnol par Zenit




Nombre record de prêtres arrêtés, enlevés ou assassinés en 2023 : 14 meurtres, en légère baisse par rapport à 2022

Ce chiffre de 132 représente une augmentation par rapport aux 124 cas recensés en 2022. Toutefois, il ne s’agit là que des cas confirmés, le nombre réel pouvant être plus élevé, compte tenu du fait que dans certains pays il est difficile d’obtenir des informations fiables.

C’est la deuxième année que l’Aide à l’Église en Détresse (AED) recense tous les cas d’enlèvements, de meurtres et d’arrestations de membres du clergé et de religieux catholiques dans le monde.

Parmi eux, 86 étaient en état d’arrestation (contre 55 en 2022). Le Nicaragua est en tête de liste des régimes autoritaires qui ont eu recours à la détention de prêtres et de religieux. Une manière de punir l’Église qui dénonce les injustices et les violations des droits de l’homme. Certaines des 86 personnes figurant sur la liste avaient déjà été arrêtées ou enlevées avant le début de l’année, mais sont restées en détention ou portées disparues pendant une partie ou la totalité de l’année 2023.

A noter que la fondation internationale ne comptabilise que les arrestations qui sont liées à la persécution et non aux cas avérés de criminalité de droit commun. Les affaires relatives aux membres d’autres confessions ne sont pas non plus prises en compte dans la liste.

Au Nicaragua, 46 membres du clergé ont été arrêtés au cours de l’année 2023, dont deux évêques et quatre séminaristes, tandis que d’autres, dont des religieuses telles que les Missionnaires de la Charité, ont été expulsés du pays ou se sont vu refuser l’entrée après avoir séjourné à l’étranger. De nombreux prêtres qui avaient été arrêtés ont finalement été libérés ou envoyés en exil, mais une répression majeure au cours des deux dernières semaines de décembre a conduit à l’arrestation d’au moins 19 ecclésiastiques, dont Mgr Isidoro de Carmen Mora Ortega, évêque du diocèse de Siuna. Deux des prêtres ont été libérés par la suite, mais les 17 autres, ainsi que l’évêque Rolando Alvarez, arrêté en août 2022 et condamné par la suite à 26 ans de prison, sont toujours en détention.

Même s’il est pratiquement impossible de prouver l’information en Chine, les chiffres de l’AED font état de 20 membres du clergé en état d’arrestation en 2023, certains d’entre eux étant portés disparus depuis des années. Mais le nombre réel est difficile à établir car certains prêtres ou évêques ont peut-être été libérés sans que les détails ne soient rendus publics.

La Biélorussie est un autre pays qui a eu recours à des arrestations pour tenter de faire taire des prêtres. Au moins 10 d’entre eux ont été arrêtés par les autorités au cours de l’année, et trois étaient toujours derrière les barreaux à la fin de l’année.

En Ukraine, les Pères Ivan Levitskyi et Bohdan Heleta, deux prêtres gréco-catholiques arrêtés en 2022 par les forces d’occupation russes, n’ont toujours pas été libérés.

En Inde, où les lois anti-conversion continuent d’être utilisées pour tenter d’entraver le travail des organisations catholiques, au moins six personnes ont été arrêtées au cours de l’année, dont une religieuse. Elles ont toutes été libérées par la suite, mais certaines font toujours l’objet de poursuites qui pourraient conduire à des peines de prison.

Les enlèvements sont en baisse, mais toujours inquiétants

Le nombre de prêtres ou de religieuses enlevés est passé de 54 en 2022 à 33 en 2023, mais reste important. Ce nombre comprend cinq prêtres qui avaient été enlevés au cours des années précédentes et qui sont restés entre les mains de leurs ravisseurs, ou des prêtres qui ont été libérés en 2023, comme le Père Hans-Joachim Lohre, qui a été enlevé au Mali en 2022.

Le Nigeria est de loin en tête de liste, avec 28 cas, dont trois religieuses. Haïti compte 2 cas. Les 3 autres cas d’enlèvement sont des prêtres au Mali et au Burkina Faso, et une religieuse en Ethiopie.

Quatre prêtres enlevés restent à ce jour disparus : Joël Yougbaré du Burkina Faso, John Bako Shekwolo, Joseph Igweagu et Christopher Ogide du Nigeria.

Tragiquement, en 2023, de nombreux chrétiens, et en particulier des membres du clergé et des religieux, ont payé un lourd tribut pour leur engagement en faveur du bien commun, des droits de l’homme et de la liberté religieuse. En 2023, 14 meurtres ont été commis : 11 prêtres, un évêque, un religieux et un séminariste. Cela représente une diminution par rapport aux 18 meurtres enregistrés en 2022. Pour autant que l’AED ait pu le vérifier, aucune religieuse n’a été assassinée cette année.

Sept de ces homicides ont eu lieu dans des circonstances qui n’étaient pas claires ou qui n’étaient pas directement liées à une persécution. Il s’agit d’un évêque et d’un prêtre aux États-Unis, d’un prêtre en Colombie, d’un prêtre au Mexique, d’un frère religieux au Cameroun, d’un prêtre au Burkina Faso et d’un prêtre au Nigeria.

Parmi les sept autres décès directement liés à la persécution, c’est à nouveau le Nigeria qui compte le nombre le plus élevé sur la liste avec trois morts. Le Père Isaac Achi a été brutalement assassiné en janvier, parce qu’il n’a pas réussi à s’échapper de sa résidence réduite en cendres à la suite d’une attaque, et le séminariste Na’aman Danlami a subi exactement le même sort, en septembre. Peu de temps après, en octobre, Godwin Eze, un bénédictin qui avait été enlevé avec deux autres novices, a été assassiné par ses ravisseurs.

Certains de ces meurtres ont été classés comme étant liés à la persécution, malgré le manque de clarté des motivations des meurtriers. Le Père Pamphili Nada a été tué en Tanzanie par un homme qui souffrait de troubles mentaux. Au Mexique, le Père Javier García Villafaña a été retrouvé mort dans sa voiture. Ses agresseurs, dont l’identité est inconnue, l’ont abattu dans une région où le crime organisé est répandu et où ceux qui s’y opposent sont souvent la cible des cartels de la drogue. En décembre, un prêtre belge âgé, le Père Leopold Feyen connu localement sous le nom de Pol, a été poignardé à mort par des hommes armés qui ont fait irruption dans sa maison en République démocratique du Congo, où il avait servi pendant des décennies.




Grande Marche pour la vie en France aura lieu ce dimanche 21 janvier à Paris

L’édition 2024 de la « Marche pour la vie » se déroulera ce dimanche 21 janvier 2024 à Paris. Cette association rassemble plusieurs milliers de catholiques chaque année pour prier et marcher dans les rues de la capitale française, aux alentours du 3e dimanche de janvier.

Fondée en 1988, « Marche pour la vie » vise à rappeler la dignité et la valeur de chaque vie humaine. Elle s’oppose à la culture de mort et désire protéger les innocents et les plus faibles. Avec la loi française en préparation d’inscription de l’avortement (Interruption Volontaire de Grossesse – IVG) dans la constitution et de légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté, cette marche est donc plus que jamais attendue.

Plusieurs mots d’ordre accompagnent la communication de cet événement : « Lutter pour ceux qui ne le peuvent plus », « donner une voix à ceux qui n’en ont pas », « marcher pour ceux qui ne le peuvent pas ».

Le départ aura lieu dimanche à 14h, place Saint-Sulpice à Paris. La marche se dirigera vers la place Denfert-Rochereau et les organisateurs proposeront plusieurs témoignages en faveur de la vie.

Une veillée de prière aura lieu le samedi 20 janvier en l’église Saint-Roch, à Paris. Les participants pourront intercéder pour les enfants, les parents, les malades et les personnes âgées victimes de la culture de mort, ainsi que pour les médecins.

L’Église catholique aux États-Unis organise, elle aussi, ces jours-ci, des rencontres pour la vie, avec veillée de prière, messe et marche pour la vie le lend

emain.




350e anniversaire des révélations à Marguerite-Marie Alacoque

Le 27 décembre 2023, Monseigneur Celestino Migliore, nonce apostolique en France, a présidé la messe d’ouverture du Jubilé des 350 ans des apparitions de Jésus à la religieuse visitandine, Marguerite-Marie Alacoque.

Tout au long de ce Jubilé, vous pourrez suivre en exclusivité sur ZENIT les événements liés au Jubilé, être en communion de prière par des neuvaines spécifiques, découvrir la spiritualité du Sacré-Cœur et les spécificités de la dévotion au Cœur Sacré de Jésus.

Ci-dessous, nous publions dans son intégralité, l’homélie prononcée par Mgr Migliore lors de la messe d’ouverture du Jubilé à Paray-le-Monial (France) le 27 décembre.

Il y a trois cent cinquante ans, comme aujourd’hui, ici à Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, une jeune sœur visitandine priait en silence, agenouillée dans une chapelle en pierre, froide. Elle menait une vie religieuse normale, à part quelques stress occasionnels.

Autour d’elle, certains la soutenaient, d’autres la trouvaient un peu étrange et un peu nerveuse. Mais en elle il y avait quelque chose d’autre, un émoi, une espérance et un désir de Quelque chose, de Quelqu’un. Ce matin-là, alors qu’il faisait encore nuit, elle regarde le crucifix au-dessus de l’autel. Elle sent quelque chose dans l’obscurité. Et elle voit quelque chose. Elle voit quelqu’un. Elle le voit. « Voici le Cœur de Jésus ». Elle hésite un moment et se demande : je dors, je rêve en voyant cette chose ? Non. Elle ne voyait pas seulement, mais elle se sentait regardée avec tendresse et a entendu : « Voici le Cœur qui t’a tant aimé ». Elle se demande si c’est réel. Les saints l’ont vu, c’est sûr. Mais je ne suis pas une sainte, pense-t-elle. Mais je le vois. Il peut faire ce qu’il veut, même avec une pécheresse comme moi, écrira-t-elle.

C’était le 27 décembre 1673. Au cours des semaines et des mois suivants, sœur Marguerite-Marie Alacoque aura plusieurs visions du Sacré-Cœur de Jésus dans la chapelle de son couvent. Elle décrivait son cœur comme transpercé et sanglant, avec des flammes, une couronne d’épines surmontée d’une croix. Ces visions puissantes l’inspiraient et la déroutaient. Parfois, il se présentait à elle avec des instructions très précises : « Honore mon Sacré-Cœur le premier vendredi de chaque mois. Dis à tes sœurs de faire de même ». Jésus lui demanda aussi d’instituer une fête en l’honneur de son Cœur après la Fête-Dieu.

Quand elle en parla avec sa communauté, elle fut accueillie par des réactions diverses. Curiosité et conviction, mais aussi incrédulité. Elle en parla avec sa supérieure, qui ne savait pas bien ce qu’il fallait en penser. Marguerite était-elle une sainte ou une jeune femme problématique. Ou les deux en même temps ?

Sa supérieure s’adressa à un jeune prêtre jésuite, Claude La Colombière. Les personnes ont vite pris conscience de sa sagesse et de sa fidélité. Peut-être pouvait-il aider cette jeune sœur et donner un sens à ses visions. Par ailleurs, les visions étaient cohérentes avec la foi de l’Église, les Écritures et la Tradition. En réalité, il n’y avait rien de nouveau.

L’essence de son expérience de prière était celle-ci : « Jésus m’aime. Il nous aime tous. Il veut que nous l’aimions et que nous nous aimions tous. » C’est ce que nous dit aujourd’hui l’apôtre Jean : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour ».

Jésus lui demandait de diffuser ce message, mais une moniale cloitrée n’avait pas de contact avec l’extérieur. Twitter, Instagram et TikTok étaient encore loin d’arriver. Alors Jésus lui demanda de dire au père La Colombière de prêcher ce message. Il devint ainsi un grand apôtre du Sacré-Cœur, à travers ses homélies, ses retraites et ses écrits, diffusant cette dévotion dans toute la France et au-delà. Après Paray, Claude devint aumônier de la duchesse d’York à Londres. À cause de manœuvres politiques, il fut emprisonné puis éloigné d’Angleterre.

Aujourd’hui, nous ouvrons le jubilé du 350è anniversaire de la première vision du Sacré-Cœur que sainte Marguerite-Marie Alacoque a eue. Jubilé qui durera 18 mois, la durée de ses visions. Dans les années 1600, il y avait un grand besoin d’humaniser la vie privée, familiale, sociale et politique de l’humanité. C’est dans ce contexte que se situent les révélations reçues par Marguerite-Marie Alacoque. L’ère dans laquelle nous vivons est à nouveau une époque qui a un grand besoin d’humanisation. Aujourd’hui, le monde est confronté aux effets tragiques de la pandémie, avec l’incertitude et la peur pour le présent et le futur ; à la recrudescence de la violence à tous les niveaux, à la guerre barbare en Europe de l’Est et au Moyen Orient ; à la déconstruction de la vie familiale, sociale et politique ; à l’indifférence envers les perdants, les vaincus, les oubliés : tout ceci constitue le tableau de la misère humaine dans lequel nous vivons.

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos », nous a dit Jésus. Le repos est l’une des toutes premières paroles de la Bible. Nous le trouvons dans le récit de la création, lorsque Dieu se repose le septième jour, après avoir laissé libre cours à sa puissance créatrice. La Bible dit que Dieu « se repose », c’est-à-dire qu’il cesse de créer. Certainement pas parce qu’il était fatigué, ni parce qu’il avait épuisé son imagination. Mais, Dieu freine plutôt sa toute-puissance créatrice ; il met une limite à sa toute-puissance pour faire place à la vie et à l’activité des vivants, en particulier pour faire place à la liberté de l’homme. Comme pour dire que sa grandeur réside dans sa puissance créatrice, mais qu’elle brille dans sa capacité à se fixer une limite : c’est le repos de Dieu qui est synonyme de douceur, de mansuétude.

« Je suis doux et humble de cœur ». La douceur qui est mansuétude est l’une des premières caractéristiques par lesquelles Dieu se fait connaître à l’homme. Le Sacré-Cœur est central et d’une grande importance dans notre vie spirituelle et sociale pour nous chrétiens. La mansuétude de Dieu, soulignée par la spiritualité du Sacré-Cœur, doit devenir notre mode de vie : mettre des limites à notre tendance à nous affirmer devant les autres, à décider pour les autres, à toujours parler pour les autres, à toujours vouloir avoir le contrôle absolu de ce qui se passe autour de nous, à prétendre être le maître et à ne faire qu’enseigner aux autres, pour maîtriser toute violence dans notre vie personnelle et sociale, afin de contribuer à l’humanisation de la vie communautaire et sociale. La douceur, la mansuétude de Dieu est un joug facile à porter, un fardeau léger, car elle permet à ceux qui vivent avec nous d’exister, de s’exprimer, d’être eux-mêmes devant Dieu et devant nous-mêmes. Elle garantit aux pays et aux sociétés du monde entier le droit d’exister, de s’exprimer, de s’épanouir et de coopérer.

Le message de l’amour miséricordieux et l’appel à la réparation prennent un sens nouveau dans la société actuelle. Le dévoilement des abus sexuels et des abus de pouvoir dans l’Église, dans les différentes institutions civiles et dans la famille ; la persistance de la barbarie des nouvelles guerres, l’indifférence envers les rebuts de l’humanité ; la confusion qui existe au sujet du respect et de la protection de la vie nous font découvrir combien l’amour de Dieu est blessé et combien il redouble de miséricorde, ouvrant des voies de vie inespérées.

Qui, aujourd’hui, a besoin de la dévotion au Sacré-Cœur ? Nous tous. Le Sacré-Cœur est pour nous, pour notre société humaine. Si nous sommes socialement gênés, fidèles mais pas sûrs de nous-mêmes comme Marguerite-Marie, alors notre cœur a toujours une place dans le cœur de Jésus. Si notre cœur est brisé par une relation en crise ou la perte d’un être cher, nous pouvons trouver la guérison et l’intégrité dans son Cœur. Si nous sommes jeunes, pleins d’énergie, désireux d’enflammer notre cœur et de partager cette flamme avec les autres, alors le Sacré Cœur est

fait pour nous.




A Beni : l’armée congolaise libère 9 civils de main des rebelles ADF

Au total neuf ex-otages ont été libérés par les Forces armées de la République démocratique du Congo conjointement avec l’armée ougandaise (Updf) sur l’axe Mbau-Kamango, en territoire de Beni au Nord-Kivu. Ils ont été remis à la coordination urbaine de la société civile forces vives de Beni ce vendredi 19 janvier 2024.

D’après le porte-parole des Opérations Sokola 1 secteur Grand Nord, le capitaine Antony Mwalushayi, ces ex-otages ont été libérés lors des opérations de ratissage menées à l’Est de cet axe routier.

Outre ces civils libérés, plusieurs rebelles terroristes ADF MTM ont été neutralisés pendant ces opérations militaires.

“Aujourd’hui, les Forces armées de la RD Congo ont remis officiellement neuf compatriotes pris en otage dernièrement par les terroristes ADF sur la route Mbau- Kamango. Vous êtes sans ignorer que nous avons mené des opérations de nettoyage sur ce tronçon. Nous avons neutralisé plusieurs terroristes et blessé et capturé d’autres, ils sont au nombre de 9 parmi eux des femmes, enfants et de bébés. Ils sont victimes car nous avons eu le temps de les exploiter. Nous avons la conviction que ce que nous remettons à la société civile sont des innocents “, a-t-il indiqué.

De son côté, Me Pépin Kavotha, président de la société civile forces vives de Beni remercie les forces conjointes Fardc Updf pour la libération de ces civils et demande à la population qui continue à collaborer avec les terroristes ADF de se désolidariser avec ces derniers pour contribuer au retour de la paix et de la sécurité sur l’ensemble de la région de Beni.

“Nous avons un grand plaisir de recevoir nos compatriotes congolais de venir effectivement par le biais de l’armée. Nous félicitons l’armée pour cet exploit, occasion pour nous d’appeler la population qui serait en collaboration avec l’ennemie de mettre fin à cette pratique “, indique Me Pépin Kavotha.

Il sied de rappeler que l’armée congolaise a rendu publique mercredi dernier le bilan annuel des opérations militaires contre les terroristes ADM faisant état de plus de 1000 combattants neutralisés au côté de plusieurs capturés.

Alain Wayire/Beni