Racisme des supporters algériens à la CAN: quand la junte veut faire porter le chapeau au Maroc

L’Algérie s’illustre à la CAN 2023, mais pas pour l’exploit de ses Fennecs. Le racisme enraciné dans le système algérien s’est exprimé haut et fort en côte d’Ivoire. Et bien sûr, le Maroc y est pour quelque chose. Explications.

Dans chaque compétition sportive, des pays brillent plus que d’autres. Et jusqu’à aujourd’hui dans cette Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023, ce sont le Maroc, le Mali, le Sénégal et l’Algérie qui font les Unes des médias internationaux. Les trois premiers pour leur entrée fracassante dans le tournoi, l’Algérie, elle, c’est pour une raison moins honorable: les multiples dérapages racistes des supporters des Fennecs présents en Côte d’Ivoire à l’égard du pays hôte et de ses citoyens.

Les uns harcèlent les femmes ivoiriennes, d’autres traitent les passants d’esclaves et certains dénigrent la Côte d’Ivoire en lançant à la population locale que «notre pays (l’Algérie, ndlr) est meilleur que le vôtre, 900.000 fois».

Mais celle qui remporte le Ballon d’Or du racisme décomplexé n’est autre que la pseudo influenceuse Sofia Benlemmane. Depuis son arrivée au pays des Éléphants, elle n’a cessé de publier sur les réseaux sociaux des vidéos écœurantes dans lesquelles elle insulte tout ce qui bouge: le peuple ivoirien, les autorités locales et dénigre avec des propos nauséabonds la vie en Côte d’Ivoire. «Il faut que les Algériens sachent comment ils (les Ivoiriens) vivent ici. Nous remercions Dieu d’avoir un pays comme l’Algérie. Normalement, l’Algérie devrait se situer, sur la carte géographique, entre le Portugal et l’Espagne. Parce qu’ici, ils vivent dans la misère. Et c’est peu dire qu’ils vivent à l’âge de pierre. Si je pouvais, j’enverrais les Algériens voir comment les gens vivent en Côte d’Ivoire», a-t-elle déversé son fiel.

Devenues virales, ses vidéos ont été publiées par les médias ivoiriens, africains et internationaux. Résultat: elle a été arrêtée et expulsée du pays qui a fait de sa CAN celle de l’hospitalité.

Dans tout pays dirigé par des personnes légèrement sensées, cette énergumène aurait été immédiatement arrêtée et jugée. Cependant, dans une Algérie gouvernée par une bande de séniles, de surcroît, racistes assumés (le scandale de l’ouverture du CHAN en est la preuve), la Sofia circule librement à Alger. Mieux encore, elle persiste et signe: «le peuple algérien doit s’estimer heureux des bienfaits dont il bénéficie dans son pays», a-t-elle lancé dans une vidéo publiée sur son compte Instagram après son expulsion de la Côte d’Ivoire.

Face à l’ampleur prise par ce scandale, la junte au pouvoir, dans l’objectif de se dédouaner de toute responsabilité, a réservé une grande partie du journal télévisé de sa chaîne publique, EPTV (anciennement ENTV), du mercredi 17 janvier, pour élucider les tenants et aboutissants de ce tapage qui «n’a pour but» que de «nuire à la réputation de l’Algérie et semer la zizanie entre deux pays frères». Et bien évidemment le coupable est tout trouvé: le Maroc.

«Le Maroc, ce pays diabolique, essaye de saboter ce grand événement et empêcher la Côte d’Ivoire de réussir cette édition pour que cette dernière ne fasse pas de l’ombre à la prochaine édition attendue dans le pays du Makhzen», a commenté le journaliste dans une vidéo qui met en exergue une certaine union entre Algériens et Ivoiriens pendant cette CAN. Oui, cela a été dit dans la première chaîne de télévision algérienne.

Avant d’ajouter: «ils ont exploité les déclarations d’une influenceuse algérienne naïve et veulent en faire une affaire d’Etat. Les Algériens et leurs amis ivoiriens ne sont pas dupes et ne tomberont pas dans le piège du régime du Makhzen. Ils sont conscients que les relations entre les deux peuples frères ne seront en aucun cas ébranlées suite à des déclarations d’une influenceuse».

Tout le monde sait que la junte case le mot Maroc dans n’importe quelle situation, à propos de n’importe quel sujet, du plus futile au plus tragique et l’accuse d’être derrière tout malheur –grand ou petit– qui s’abat sur l’Algérie. Mais cette fois, faire porter le chapeau au Maroc alors que les propos racistes ont été proférés par une protégée du régime, est pour le moins surréaliste et surtout stupide.

Cette Sofia n’est-elle pas celle constamment utilisée par le régime pour lui faire faire sa propagande et sa sale besogne? La manifestation, en mai 2022, devant le siège de la FIFA à Zurich pour dénoncer l’arbitrage du match perdu contre le Cameroun qui donnait un ticket pour la Coupe du monde 2022, c’est elle.

La supportrice de l’équipe algérienne arrêtée en Gambie, en novembre de la même année, pour avoir essayé de trouver Bakary Gassama (arbitre du match Algérie-Cameroun), c’est encore elle.

L’Algérienne qui a menacé l’ancien international Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football, de lui «casser les dents», c’est toujours elle.

Cette même influenceuse “naïve” a eu droit à un traitement digne des plus grandes stars lors des Jeux méditerranéens d’Oran 2022, contrairement aux membres du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), qui avaient signalé, via le SG de l’instance Iakovos Filippousis, des «insuffisances organisationnelles importantes et fondamentales, qui ont créé des impressions extrêmement négatives sur les membres de la Famille méditerranéenne et ont provoqué de vives réactions».

Les Ivoiriens ne sont pas les premières victimes de cette privilégiée. Les Marocains ont gouté à sa haine lors d’une manifestation à Paris pendant laquelle elle a scandé «donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal», la chanson préférée des supporters algériens lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) tenu en Algérie en janvier 2023.

La haine et le racisme sont structurels en Algérie. Il suffit de rappeler que l’ancien conseiller de Bouteflika, Farouk Ksentini, a dit que «nous (les Algériens) sommes exposés au risque de propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies transmissibles à cause de la présence de ces migrants» pour comprendre que le racisme contre les Noirs est assumé de façon décomplexée par le Système. Dès lors, il ne faut pas s’étonner qu’une influenceuse algérienne dise tout haut ce que la junte inculque aux Algériens. Et faire porter le chapeau de façon indigne et vulgaire par la télévision publique algérienne au Maroc ne trompera pas les Africains qui découvrent le monstre que nous subissons et que nous avons pour voisin.

Par Adil Azeroual




CAN 2023: Adel Amrouche écope de 8 matchs de suspension

La confédération africaine de football (CAF) a suspendu l’entraîneur algérien de la Tanzanie, Adel Amrouche, pour 8 matchs après ses propos sur le Maroc.
Le verdict est tombé: ce vendredi 19 janvier 2024, la Commission de discipline de la confédération africaine de football (CAF) a suspendu pour 8 matchs le sélectionneur de la Tanzanie, Adel Amrouche, après ses récentes accusations portées contre le Maroc et les dirigeants de la FRMF. L’Algérien a également été condamné à une amende de 10.000 dollars.
Amrouche avait soutenu que: «La FRMF est une puissance prouvée dans le monde du ballon rond africain. D’ailleurs, lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu’on voulait jouer en début d’après-midi. Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs».
Des accusations hors de propos qui ont fait réagir le patron de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia. «Nous ne soutenons pas la déclaration de notre entraîneur-chef Adel Amrouche après qu’il a accusé le Maroc de dominer le football africain et de manipuler les arbitres qui officient dans ses matchs. Nous ne soutenons catégoriquement pas cette déclaration car nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football et saurons quoi faire face à la déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur», a lancé Wallace Karia.
Pour rappel, le Maroc, n’a pas raté son départ, mercredi, en prenant la mesure de la Tanzanie (3-0). Profitant du match nul dans la soirée entre la RD Congo et la Zambie (1-1), les Lions de l’Atlas, demi-finalistes de la dernière Coupe du monde, en 2022 au Qatar, prennent les commandes du groupe F.
L’équipe nationale affrontera dimanche prochain la RD Congo pour un match considéré comme le sommet du groupe F dont l’issue pourrait dégager la voie pour les Lions vers les huitièmes de finale.




Les autorités de Chypre démentent les allégations sur l’émission de mandats d’arrêt à l’encontre de responsables sécuritaires marocains

Les allégations relayées par certains médias et une agence de presse officielle d’un pays voisin faisant état de mandats d’arrêt à l’encontre de responsables sécuritaires marocains sont «totalement infondées», a déclaré vendredi le porte-parole du ministère chypriote des Affaires étrangères, Theodoros Gotsis.

«Les autorités compétentes de Chypre, c’est-à-dire les services judiciaires et la police, confirment que ces allégations sont totalement infondées», a martelé M. Gotsis dans une déclaration à la MAP. «Il s’agit là de fake news, aucune affaire pénale et aucun mandat d’arrêt n’ont été émis à l’encontre des personnes auxquelles lesdits médias font référence», a-t-il ajouté.

Dans une dépêche intitulée «De hauts responsables sécuritaires marocains font l’objet d’un mandat d’arrêt international», publiée le 16 janvier 2024, APS s’était appuyée sur de fausses informations relayées par un ressortissant marocain ayant fait l’objet d’une condamnation par la justice italienne pour des délits d’escroquerie.

Dans son intox, APS a prétendu qu’un mandat d’arrêt international (imaginaire évidemment) a été lancé (sans dire par qui) contre Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGSN-DGST, et Mohamed Dkhissi, directeur central de la police judiciaire.

Approchée par la MAP, une source diplomatique à Rabat avait démenti catégoriquement le contenu mensonger et factuellement faux de la dépêche de APS, qui s’inscrit volontairement dans une ligne éditoriale attentatoire à l’image du Maroc.

Par Le360 (ave

c MAP)




S.M. le Roi, Amir Al Mouminine, accomplit la prière du vendredi à la mosquée “S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan” à Salé

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, accompagné de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, a accompli la prière du vendredi à la mosquée “Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan” à Salé.

L’Imam a focalisé son prêche sur l’importance de l’eau, cette denrée vitale dont le Tout-Puissant a fait toute chose vivante et qui constitue la quintessence de la création, le secret de l’existence et le moteur de toute activité de développement, l’eau étant cette grâce divine qui redonne la vie à la terre une fois morte.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, ce jour au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée à la problématique de l’Eau. Lors de cette séance, le plan d’action d’urgence a été présenté devant le Souverain.

Au vu de la place centrale de cette denrée, Allah rappelle dans le Saint Coran que “Son Trône était sur l’eau”, a-t-il indiqué, précisant que l’eau est, conformément aux prescriptions divines, source d’hygiène et signe par lequel les musulmans seront, le jour du Jugement dernier, reconnaissables par les traces brillantes dues aux ablutions.

Le Très-Haut ayant créé d’eau tout animal, en a également fait un moyen de rétribution Ici-bas conformément au verset coranique “Et s’ils se maintenaient dans la bonne direction, Nous les aurions abreuvés, certes d’une eau abondante”, a-t-il poursuivi.

L’eau étant ainsi magnifiée par le Créateur et, compte tenu de son importance pour les hommes, l’Islam en a prescrit l’utilisation sage et la gestion rationnelle, sans excès ni démesure, conformément à la Parole divine “Et mangez et buvez; et ne commettez pas d’excès, car Il [Allah] n’aime pas ceux qui commettent des excès”, a-t-il relevé.

L’Imam a souligné qu’en application de cet Ordre divin, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu Le préserve, veille constamment à assurer l’approvisionnement des zones urbaines et rurales en cette denrée vitale, tout en donnant Ses Hautes Orientations pour une politique rationnelle et prospective en vue d’une meilleure utilisation des ressources hydriques disponibles, qu’elles soient souterraines ou superficielles.

La communauté des érudits considère, par ailleurs, le gaspillage de l’eau parmi les actes à éviter lors des ablutions fussent-elles au bord de la mer, a-t-il enchaîné.

Il a fait observer que des habitudes que ne peuvent tolérer ni la Charia ni la Raison font que certaines personnes utilisent actuellement l’eau d’une manière qui ne prend nullement en considération les conséquences aussi bien pour les individus que pour les collectivités.

Or, a-t-il noté, le Créateur a bien prévenu que “si les habitants des cités avaient cru et avaient été pieux, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre”.

L’économie dans l’utilisation de l’eau relève de la piété par laquelle l’homme se voit accorder les bénédictions de la terre et du ciel, a-t-il ajouté, mettant l’accent sur l’impératif d’éviter toute négligence en la matière et de garder à l’esprit la mise en garde divine: “Si votre eau était absorbée au plus profond de la terre, qui donc vous apporterait de l’eau de source?”.

Il a souligné que pour la communauté des croyants, observer la piété en rapport avec le sujet de l’eau implique d’en tenir compte constamment, de remettre en cause le comportement de tout un chacun, de conseiller autrui et de s’entraider dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété.

L’Imam a exhorté les fidèles à faire bon usage des grâces d’Allah et à les préserver et à rendre hommage au Créateur par les bonnes œuvres en toutes circonstances.

À la fin de son prêche, l’Imam a imploré le Tout-Puissant de glorifier, d’assister et de préserver S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, de couronner Ses pas de succès et de combler le Souverain en les personnes de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illustre Famille Royale. L’Imam a également élevé des prières au Très-Haut pour entourer de Sa sainte miséricorde feu S.M. Mohammed V et feu S.M. Hassan II et accorder paix, sécurité et quiétude au Royaume.




Obsèques de Gd Me Lionge Adidi: La veillée mortuaire ce samedi 20 dans la salle Congo Loisirs en face de l’Assanef 

Décédé le jeudi 4 janvier 2024 à Kinshasa, le regretté Grand Me de judo et autres styles des arts martiaux Lionge Mo Lihele Adidi pour ne pas le citer sera inhumé ce dimanche 21 janvier 2024 au cimetière de la Gombe.

Voici comment se présente les obsèques de ce grand monsieur du judo congolais :

Vendredi 19/01/2024 : Levée du corps de la morgue de l’hôpital de Kinkole pour la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire

Samedi 20/01/2024 : Veillée mortuaire dans la salle Congo Loisirs en face de l’Assanef sur l’avenue de la Libération ex 24 novembre à la Gombe référence Ecole Technique de la Gombe

Dimanche 21/01/2024 : sortie du corps à la morgue du Cinquantenaire, exposition, démonstration plus la cérémonie d’élévation de grade à titre posthume et levée du corps pour le cimetière de la Gombe.

Les membres de l’Association des Ceintures Noires de Judo du Congo ‘’ACNJUCOD’’, l’’Association des Masters Judokas de la RDC, les pratiquants des arts martiaux en général, les dirigeants de judo, les sportifs et amoureux du sports sont priés de rendre un hommage digne de la grandeur du personnage qu’était Grand Me Lionge Mo Lihele Adidi.

Antoine Bolia

 

 




Election et investiture de Félix Tshisekedi : les choses auraient dû être faites correctement !

Sauf imprévu, l’investiture du Président de la République élu est pour ce samedi 20 janvier 2024 au stade des Martyrs de la Pentecôte. Dans une ville incapable de loger plus d’une vingtaine de chefs d’Etat faute de suites présidentielles dans le parc hôtelier, certains porte-voix annoncent la participation d’une vingtaine de têtes couronnées ; d’autres une cinquantaine !

Qu’à cela ne tienne !

Pour l’histoire, c’est la deuxième fois que ce stade abrite ce genre de cérémonie. La première fois, c’était en 1997, à l’investiture de Laurent-Désiré Kabila.

Aujourd’hui, après les élections des 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 décembre 2023, on réalise bien que le Bureau Kadima aurait pu maintenir la date du 30 décembre 2023 pour organiser le vote en une journée (comme ce fut le cas en 2018), ce qui lui aurait permis de gagner au moins une dizaine de jours pour assurer convenablement la logistique.

Ainsi, la proclamation des résultats provisoires serait intervenue au plus tard le 10 janvier 2024, celle des résultats définitifs au plus tard le 14 janvier pour organiser la cérémonie d’investiture le 24 janvier.

Vraisemblablement, la préoccupation première des planificateurs aura été d’éviter toute ressemblance ou tout souvenir avec le processus électoral de 2018.

Leitmotiv trouvé : avançons !

Avançons en relevant que les choses auraient dû être faites autrement par rapport à l’épreuve infligée à la Nation par Denis Kadima.

Tenez !

De quoi félicite-t-on le ” patron ” de la Céni au regard de toute la fronde en observation même au sein de l’Union sacrée de la nation, particulièrement dans l’Udps ? Est-ce de la tenue correcte des élections en donnant au pays des dirigeants élus dans le désordre ou plutôt de la fraude mise à nu !

Vraisemblablement, c’est pour celle-ci que de celle-là.

En d’autres termes, si on n’avait pas découvert des cas de “*fraude, corruption, bourrage d’urnes et détention illégale des DEV”, cas dont les effets n’ont significativement eu aucun impact sur les résultats électoraux provisoires pour les candidats à la présidentielle (sic) – la Céni s’en serait tirée sans baroud d’honneur !

Quand on vous dit qu’il n’est pas facile d’être congolais, c’est aussi pour cette capacité inouïe de retournement, de détournement, de contournement…

Pourtant, Félix Tshisekedi méritait mieux.

En effet, les premières élections organisées sous son mandat devraient être exemplaires.

Certes, dans la vie, personne de sensé ne s’attend à une organisation qui soit parfaite, car le parfait est du divin.

Toutefois, tout le monde croit dans la perfectibilité qui, elle, est de l’humain.

Ainsi, après les difficultés connues avec les cycles électoraux antérieurs organisés sous Joseph Kabila – cycles systématiquement contestés, dénoncés et combattus par l’Udps au nom de l’article 64 – le changement apporté par ce parti à la faveur du premier mandat de Félix Tshisekedi devrait se traduire au travers d’un cycle meilleur.

Et c’est quoi, être meilleur ?

Denis Kadima le résume dans l’ inclusivité (aucun candidat n’ayant été invalidé) et dans l’ absence d’incidents majeurs les jours du vote.

Le président de la Céni n’est pourtant pas sans savoir que la qualité des élections se mesure à la fiabilité du fichier électoral (avec carte d’électeur solide et lisible pour la RDC), au déploiement du matériel et accessoires électoraux dans le timing fixé, au respect de la date et des heures du vote, à la transparence dans le dépouillement des bulletins et dans la publication des résultats électoraux, d’abord provisoires (Céni), ensuite définitifs (Cour constitutionnelle).

Au sujet des incidents, il est bon de rappeler à l’Equipe Kadima que les trois cycles électoraux de 2006, 2011 et 2018 ainsi que le référendum de 2005 se caractérisaient par des journées de vote calmes. Les incidents se produisaient soit en période de campagne électorale, soit autour de la proclamation des résultats électoraux provisoires ou définitifs. Et encore que ces incidents, à l’exception de ceux de 2006 créés par le Mlc de Jean-Pierre Bemba, étaient l’œuvre de l’Opposition pilotée par l’Udps.

Les incidents qui se sont produits pendant une semaine – dont l’unique jour légal du 20 décembre et les six jours illégaux du 21 au 26 du même mois – ne sont pas à imputer à l’Opposition, ni même au Pouvoir : ils sont le fait de la Céni qui n’a pas su dispatcher la logistique dans les délais nécessaires, suscitant ainsi l’ire de la population.

Les DEV et les bulletins de vote qui se sont retrouvés entre les mains des fraudeurs sont aussi de la responsabilité unique de la Céni. C’est d’ailleurs la population qui s’est chargée de constater et de dénoncer la fraude électorale.

En plus, la thèse du piège développée par la Céni après coup ne tient pas la route. Car dès l’instant où la Céni a doté ces DEV d’une puce de sécurité comme elle le déclare, c’est la preuve qu’elle s’attendait à la tricherie et savait la fraude détectable.

Or, consciente que la majorité des candidats aux législatives, aux provinciales et aux communales était de l’USN, elle ne pouvait pas ne pas savoir qu’en les piégeant, la victime première devait absolument être le candidat n°20.

Donc – n’ayons pas peur de l’évidence – Denis Kadima a visé en réalité et en priorité Félix Tshisekedi.

Elle n’aura pas eu tort, la Cenco, en engageant carrément la responsabilité de la Céni dans la confusion. Dans sa déclaration du 19 janvier 2024 intitulée « LES ÉLECTIONS DU 20 DÉCEMBRE 2023, UNE CATASTROPHE ÉLECTORALE », elle relève ceci : “Il s’avère que le chaos enregistré lors de cette 4ème édition des élections relève en partie de l’obstination de la CENI qui, au regard des contraintes dont elle était pourtant consciente, a organisé les élections par défi, en violation du cadre juridique national et de l’administration électorale».

Il n’y a pas que la Céni.

Il y a aussi la Cour constitutionnelle.

Rien n’explique le fait que, avertie par avance de la suppression des suffrages exprimés dans les circonscriptions de Masimanimba et de Yakoma, elle ait majoré les résultats provisoires du candidat Félix Tshisekedi là où on devait s’attendre plutôt à la baisse !

D’où la préoccupation effectivement fondée de savoir pourquoi la Céni et la Cour constitutionnelle ont agi comme si elles voulaient affecter de façon concertée et délibérée la personne de Félix Tshisekedi, chef d’Etat réélu et, en toute logique, en second et dernier mandat ! C’est-à-dire placer sa mandature dans la contestation permanente.

Au moment où il s’apprête à son investiture en qualité de Président de la République élu, Félix Tshisekedi doit bien se poser cette question : pourquoi Kadima et Kamuleta l’ont-ils expressément opposé au fameux article 64 de la Constitution ?

Car, favorable à l’Opposition, l’alinéa 1 dispose : “Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution”.

L’alinéa 2, qui aurait dû être favorable au Pouvoir, dispose : “Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction prescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi”.

Or, de la manière dont la Céni de Kadima et la Cour constitutionnelle de Kamuleta ont organisé son “encerclement “, le Pouvoir en place serait naïf de s’estimer légalement sécurisé.

Il y a du Ponce Pilate dans cette connexion…

Omer Nsongo die Lema




Rencontres avec Xi Jinping : Sa parole m’a beaucoup touché

Le 18 janvier 2017, le président Xi Jinping a prononcé un discours liminaire sur le thème “Construire conjointement une communauté de destin pour l’humanité” au siège des Nations Unies à Genève, qui a suscité des échos positifs, forts et soutenus dans le monde entier. C’est ce discours qui a profondément touché le cœur d’Abdilahi Ismail Abdilahi, un Somalien.

“S’il n’était pas difficile de rentrer chez soi, qui serait déplacé ?” Cette phrase prononcée par le président Xi Jinping il y a sept ans est encore fraîche dans l’esprit d’Ismail. “Cette phrase m’a rappelé la longue histoire du déplacement des Somaliens. Je comprends donc profondément la valeur de la paix et de la sécurité.”

Dans son message du Nouvel An 2024, le président Xi Jinping a déclaré : “Nous travaillerons avec la communauté internationale pour garantir le bien-être de tous, construire une communauté de destin pour l’humanité et bâtir un monde meilleur.” Ismail, qui a visité l’endroit où travaillait le président Xi Jinping lorsqu’il était jeune, a déclaré avec une profonde émotion : “Le président Xi place toujours le peuple au premier plan et il a vécu avec le peuple. Quand je vois le président Xi serrer cordialement la main des personnes âgées, cela m’a rappelé le temps que j’ai passé avec mon grand-père quand j’étais enfant. Le président Xi Jinping ressemble beaucoup à mes parents.”

En 2021, Ismail et plus de 30 représentants de la jeunesse étrangère ont écrit une lettre au président Xi Jinping. “Lorsque j’ai eu sa réponse par lettre, j’avais l’impression que le président Xi se souciait de tous les gens des pays étrangers vivant en Chine. Un proverbe de notre pays dit ceci : ‘Celui qui comprend la situation peut résoudre le problème'”.




La Chine et la Côte d’Ivoire s’engagent à renforcer leur coopération mutuellement profitable

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, en visite en Côte d’Ivoire, a rencontré jeudi le ministre ivoirien des Affaires étrangères Kacou Houadja Léon Adom à Abidjan, la capitale économique de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Les deux parties se sont à cette occasion engagées à faire progresser leur coopération dans tous les domaines afin de produire davantage de résultats mutuellement profitables.

M. Adom a déclaré que la Côte d’Ivoire adhérait au principe d’une seule Chine et soutenait la Chine dans la défense de ses droits et intérêts légitimes en mer de Chine méridionale.

Il a remercié la partie chinoise d’avoir toujours accordé de l’importance aux besoins de la Côte d’Ivoire et de lui avoir apporté un soutien précieux dans divers domaines, rappelant que la Chine avait notamment aidé la Côte d’Ivoire à organiser avec succès la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.

La Côte d’Ivoire est prête à continuer à développer les relations dynamiques avec la Chine, à élargir leur coopération mutuellement profitable, et à s’inspirer de l’expérience chinoise pour explorer une voie de modernisation adaptée à ses conditions nationales, a-t-il affirmé.

M. Adom a déclaré que la Chine s’était toujours montrée sincère et amicale envers l’Afrique, et que sa coopération avec la partie africaine était basée sur des principes de consultations approfondies, de contributions communes et de bénéfices partagés.

L’Afrique espère profiter de la prochaine réunion du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) pour approfondir la coopération bilatérale dans divers domaines et parvenir à des résultats mutuellement profitables et gagnant-gagnant, a-t-il ajouté.

M. Wang, qui est également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que la Chine et la Côte d’Ivoire étaient des amis et des partenaires qui aspiraient au développement et à la revitalisation, et que leur coopération mutuellement profitable avait déjà produit des résultats fructueux.

Il s’est réjoui de la contribution de la Chine à la réussite du tournoi de football actuel, soulignant que son pays était disposé à travailler avec la Côte d’Ivoire pour faire progresser leur coopération pragmatique dans divers domaines et ouvrir de nouvelles perspectives aux relations bilatérales dans la nouvelle ère, conformément à l’important consensus atteint par les deux chefs d’État.

M. Wang a souligné que la Côte d’Ivoire était la dernière étape de son voyage de début d’année en Afrique. Au cours de ce voyage, les dirigeants de quatre pays africains ont annoncé leur ferme soutien à la position du gouvernement chinois sur la question de Taiwan et aux efforts de la Chine pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale, démontrant pleinement la tradition de soutien mutuel qui existe entre la Chine et l’Afrique.

La Chine soutiendra fermement les pays africains dans la sauvegarde de leur souveraineté nationale, de leur indépendance et de leur dignité nationale, dans leur recherche de la force par l’unité et dans l’exploration d’une voie de développement à caractéristiques africaines capable d’accélérer leur développement tout en préservant leur indépendance, a-t-il affirmé.

M. Wang a souligné que le FOCAC avait réalisé de grands progrès dans la promotion de la coopération sino-africaine, ce qui avait également conduit la communauté internationale à accroître ses contributions en Afrique.

La Chine a confiance dans le développement de l’Afrique, et soutient le continent dans ses efforts pour obtenir la place qui lui revient dans le système multipolaire mondial et pour profiter pleinement des dividendes de la mondialisation économique, a déclaré M. Wang.

La Chine souhaite renforcer les synergies entre sa stratégie de développement et celles de l’Afrique et intensifier les échanges d’expériences en matière de gouvernance avec la partie africaine afin d’accélérer la réalisation de la modernisation de la Chine et de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Les deux parties ont également échangé des vues sur leur coopération dans un large éventail de domaines, dont notamment l’économie, le commerce, l’investissement, les infrastructures, l’éducation, la formation et l’agriculture.

Les deux parties partagent en outre un large consensus sur les questions internationales et régionales, et maintiendront une communication et une coordination étroites pour promouvoir conjointement la paix et la sécurité en Afrique, sauvegarder les intérêts légitimes de la Chine et de l’Afrique et défendre l’équité et la justice internationales.

(Source : Xinhua)




Le président ivoirien réaffirme le principe d’une seule Chine et soutient la coopération avec la Chine

Le président ivoirien Alassane Ouattara a reçu mercredi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à Abidjan, capitale économique du pays d’Afrique de l’Ouest, réaffirmant à cette occasion son adhésion au principe d’une seule Chine.

Il a demandé à M. Wang de transmettre ses salutations au président chinois Xi Jinping et a loué la philosophie de gouvernance de ce dernier et sa profonde préoccupation pour le peuple. Il a aussi dit admirer les réalisations remarquables de la Chine et l’a remerciée d’assumer ses responsabilités en tant que grande puissance dans la promotion de la paix et du développement.

M. Ouattara s’est dit fier de l’amitié avec la Chine et des relations solides entre les deux pays. Il a assuré que la Côte d’Ivoire continuerait de donner la priorité à ses relations avec la Chine, espérant apprendre des expériences réussies de celle-ci, en élargissant la coopération dans divers domaines et en obtenant davantage de résultats du Forum sur la coopération sino-africaine en Côte d’Ivoire, pour mieux bénéficier aux deux peuples.

Le président ivoirien a par ailleurs déclaré que la position de son pays sur la question de Taiwan était claire : il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et Taiwan fait partie de la Chine. Il a ajouté que la Côte d’Ivoire continuerait à respecter le principe d’une seule Chine.

Pour sa part, M. Wang, par ailleurs membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a transmis les salutations cordiales du président Xi Jinping à M. Ouattara. Il a félicité la Côte d’Ivoire pour son accueil réussi de la 34e Coupe d’Afrique des Nations, y voyant là un événement grandiose pour le peuple africain et une source de fierté pour la Côte d’Ivoire.

La Chine a livré dans les délais le stade principal de la compétition, jugé comme de grande qualité, tandis que le pont de Cocody construit par des entreprises chinoises à Abidjan est devenu un nouveau point de repère pour le pays, symbolisant la coopération mutuellement bénéfique entre les deux parties et illustrant l’amitié sino-africaine, a dit M. Wang.

La Chine apprécie grandement le soutien de la Côte d’Ivoire à ses efforts pour défendre son unité nationale et son intégrité territoriale, a-t-il poursuivi, notant qu’elle continuera de s’exprimer sur les questions touchant aux intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, la Chine est prête à concrétiser conjointement le consensus important auquel sont parvenus les deux chefs d’État et à porter sans cesse la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et la Côte d’Ivoire vers de nouveaux niveaux, a assuré Wang Yi.

La coopération sino-africaine a connu des réalisations historiques, apportant une aide cruciale à l’accélération du développement de l’Afrique et contribuant à la paix et à la stabilité dans le monde, a indiqué le ministre.

La Chine est disposée à travailler avec les pays africains pour explorer des moyens efficaces adaptés à leurs conditions nationales respectives, préserver leur indépendance et parvenir à un développement et à une prospérité communs, en s’efforçant ensemble de se moderniser, a-t-il conclu.

(Source / Photo : Xinhua)




Mobilisation contre la tuberculose: le dépistage gratuit lancé à Kinshasa

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée le 24 mars de chaque année, le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention de la République Démocratique du Congo organise une série d’activités pour sensibiliser la population et intensifier la lutte contre cette maladie.

Placée sous le thème national “Oui, ensemble, nous pouvons mettre fin à la tuberculose en République Démocratique du Congo”, la campagne vise à mobiliser les communautés et les partenaires dans la lutte contre ce fléau. Du 18 au 24 mars 2024, un dépistage gratuit de la tuberculose à l’aide de la radio thorax sera organisé au terrain sportif de la RTNC dans la commune de Lingwala à Kinshasa. Cette initiative permettra d’identifier les cas suspects et de les orienter vers une prise en charge adéquate.

Le vendredi 22 mars, une matinée scientifique sera organisée au Fleuve Congo Hôtel pour approfondir les connaissances sur la tuberculose et discuter des stratégies pour son éradication. Et le 24 mars, une marche de santé sera organisée pour sensibiliser la population aux dangers de la tuberculose et à l’importance de la prévention.

Le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention réaffirme son engagement à mettre fin à la tuberculose en RDC. La collaboration avec les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et les communautés est essentielle pour atteindre cet objectif.

La tuberculose est une maladie curable, mais elle reste un problème de santé publique majeur en RDC. La participation active de tous est nécessaire pour inverser la tendance et sauver des vies.

Gkb