Denis Kadima, Udps, Union sacrée et DEV

Le quatrième motif évoqué par la Céni pour invalider 82 candidats à la députation nationale est détention illégale des DEV (Dispositifs Électroniques de Vote).  Ce qui veut simplement dire que ces DEV sont soit sortis légalement ou illégalement du stock de la Céni, soit  acquis par d’autres voies par ceux qui les ont détenus.  Partons cependant de la logistique du stock de la Céni, car avec la seconde éventualité (acquisition parallèle, donc incontrôlée, de ce type de matériel par n’importe qui), plus rien ne justifiera le maintien des scrutins. Tout plaidera pour l’annulation pure et simple.

Par contre, avec la première éventualité, la logique est que la Céni doit avoir codifié au préalable les DEV et a su, avant dispatching, que tel appareil était pour tel centre, voire pour tel bureau de vote parmi les 75.478 cartographiés.

S’il se trouve qu’un DEV n’y a pas été aux heures de fonctionnement légales (6h00 à 17h00 en heure locale), la Céni l’aurait su en temps réel et devrait alerter les services compétents. Notamment la sécurité !

Or, elle ne l’a pas fait.

Et elle sait pourquoi.

Au travers de toute la bataille de communication à laquelle elle se livre maintenant pour rassurer l’opinion quant à la fiabilité du dispositif électronique sécuritaire placé dans chaque DEV, dispositif lui ayant permis de découvrir des cas de bourrage d’urnes et de détention illégale de ce matériel, la Céni reconnaît implicitement avoir piégé les détenteurs concernés.

On peut la féliciter pour cette initiative d’assainissement des mœurs utile pour les scrutins à venir.

Dans ce cas, la déduction à en tirer est que la Céni l’a fait exprès pour les candidats de l’Union sacrée de la nation à tous les niveaux car, au regard des dossiers des candidatures reçues pour les scrutins du 20 décembre 2023, Denis Kadima savait que l’USN détenait le record évaluable à plus de 95 % de postulants.

La question pertinente, à ce moment, est de savoir au détriment de qui l’a-t-il fait ? Réponse simple : évidemment des candidats de l’USN à tous les niveaux.

Cette réponse suscite et justifie pleinement la question conséquente : au profit de qui ?

Réponse : SVP ! Ne suivez pas mon regard rendu soupçonneux par tous ces agendas cachés concourant au même dessein : le plan de redessiner  la RDC !

Et pour cause…

Les articles évoqués dans le communiqué de la Céni n°002/CENI/2024 du 5 janvier 2024 pour invalider les candidats députés n’ont aucun lien, par exemple, avec le bourrage d’urnes et la détention illégale des DEV. Il s’agit des articles 29, 30 et 31 de la loi électorale n°06/006 portant  organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la Loi n°11/003 du 25 juin 2011, la Loi n°15/001 du 12 février 2015 et la Loi n°17/013 du 24 décembre 2017, articles maintenus en l’état dans la loi électorale °22/029 du 29 juin 2022.

Tenez !

L’article 29 porte sur les rassemblements électoraux au cours de la campagne électorale.

Or, lancée le 19 novembre, la campagne électorale s’est arrêtée le 18 décembre 2023.

L’article 30 porte sur l’apposition d’affiches, de photos et autres effigies de propagande électorale pendant la campagne électorale.

Comme relevé ci-dessus, la campagne électorale a été liquidée le 18 décembre 2023.

Quant à l’article 31, il est relatif à l’interdiction faite aux agents de carrière des services publics de l’Etat, aux magistrats, aux membres des Fardc, de la Pnc et des services de sécurité de postuler aux élections, “à l’exception des candidats ayant sollicité leur mise en disponibilité, les retraités ou ceux ayant démissionné, selon le cas, conformément aux dispositions des statuts qui les régissent”.

En plus, le dernier paragraphe du Communiqué est suffisamment interpellateur. En voici la formulation intégrale : “La Commission ad hoc continue à enregistrer les dénonciations en rapport avec des cas de vandalisme, de détention illégales des dispositifs électroniques de vote ainsi que de violences perpétrées sur les électeurs et le personnel de la CENI. Les sanctions appropriées seront prises à l’endroit de tout candidat et agent qui serait impliqué dans les cas précités”.

Dès lors que les investigations se poursuivent, qu’est-ce qui justifie l’initiative d’invalidation des coupables qui, jusqu’à preuve du contraire, bénéficient de la présomption d’innocence, sinon de susciter une crise post-électorale de nature à affecter la conscience et l’unité nationales ?

Ou, une sanction aussi sévère d’invalidation relève-t-elle de la compétence de la Céni ou des Cours et Tribunaux !

Tout le monde l’aura constaté : au moment où les articles 29 et 30 étaient violés délibérément avec l’affichage et la campagne électorale anticipés, la Céni s’est tue.

Aujourd’hui, elle lève la voix, et pour un acte d’une gravité extrême, l’Udps Denis Kadima se rabat sur le rapporteur de la Céni, l’Ups Patricia Nseya, et cela pour les premières élections du régime Udps.

Quelque part, quelqu’un sait pourquoi et pour qui roule-t-il dans ce qui a tout du chaos planifié dans le sens de discréditer ce parti !

Normalement, tous les membres de l’Udps ayant concouru d’une manière ou d’une autre à l’opprobre jetée sur le parti sont à sanctionner, et ceux qui sont censés rendre le tablier devraient le faire sans nécessairement y être contraints.

C’est d’abord cela, l’Etat de droit qu’on prône depuis 1982.

Omer Nsongo die Lema




40ème lettre sociale congolaise : Impératifs catégoriques pour atteindre la « Rdc » de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en Rdc : la réhabilitation de la Fonction politique, la rationalisation de la gestion du mandat politique et l’administration de la justice sociale

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. La RDC est le sigle des Reconnaissance, Développement et Crédibilité qui sont des Objectifs Stratégiques Prioritaires autour desquels doit s’articuler l’action politique de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo transformant le défi de la bonne gouvernance en République démocratique du Congo.
  2. De ce fait la RDC m’a paru une pensée politique rationalisée, car, les sociétés humaines qui avancent et se développent en maitrisant les impondérables de la nature et les besoins de leurs peuples sont celles qui ont produit, en amont, la pensée et l’on diffusée sous plusieurs formes à travers toutes leurs couches sociales. La fonction anthropobibliologique de la pensée diffusée est rationaliser les pratiques politiques, sociales, culturelles…
  3. C’est dans cette optique que la RDC contenue dans le discours de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo du 12 octobre 2023 consécutif à son investiture du titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de Kinhsasa revêt un caractère rationnel. Dans ce discours Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo exprimait entre autres son aspiration à renouveler son contrat démocratique avec son peuple en transformant le défi de la bonne gouvernance en une action politique articulée sur trois objectifs stratégiques prioritaires qui sont la RDC (Reconnaissance, Développement, Crédibilité).
  4. De ces trois objectifs, je m’appesantis sur le premier objectif stratégique prioritaire qui est la Renaissance parce que la justification de Félix Tshisekedi Tshilombo pour ce premier objectif est que la République démocratique du Congo est en train de se restaurer de l’intérieur par la Renaissance. Se restaurer de l’intérieur renvoie à la pédagogie du Développement de Mabika kalanda.
  5. Disons que la pédagogie du développement est une praxis consécutive à la mise en évidence de l’échec du système politique congolais par Mabika Kalanda. Au sujet de cette mise en évidence, Ndia Bintu Kayembe(2018) écrit : « l’auteur met en évidence, avec des exemples à l’appui, l’impréparation des congolais à la gestion des affaires de l’Etat ainsi que leurs caractéristiques essentielles de jouisseurs egocentriques et/ou socio centriques et l’absence totale des préoccupations pour l’intérêt national et le bienêtre des populations congolaises ».
  6. Pour ce faire Ndia Bintu Kayembe a conceptualisé la pédagogie du développement de Kalanda « comme un outil biphasé du développement dont la première phase est la bataille endogène pour un changement de mentalité, de comportements et de la façon de percevoir le monde. Kayembe montre que la bataille endogène conduit à une conscience nationale, à une victoire intérieure et habilite les congolais à lutter efficacement contre les facteurs/acteurs exogènes qui entravent le développent de la République démocratique du Congo ».
  7. L’une des conséquences de l’échec du système politique congolais est la prolifération des pseudo-politiciens, des délateurs, des profiteurs, des voleurs, des hypocrites, des indisciplinés, des corrupteurs, des corrompus, des insouciants et inconscients, des égoïstes, des fraudeurs…
  8. Ainsi donc la lutte contre les faiblesses intérieures et fondamentales est susceptible de forger la conscience nationale qui fait grandement défaut à la plupart des congolais qui se disent femmes et hommes politiques
  9. A la prolifération des pseudopoliticiens congolais s’ajoute aussi la famine intellectuelle dans le chef de la plupart des demandeurs du mandat politique.
  10. Pourtant tout en accordant à l’action politique une certaine dignité, Aristote met en lumière le primat de la vie intellectuelle sur la politique. Et, Alvin Toffler(1991) montre que de nos jours « la lutte pour le pouvoir est essentiellement la lutte pour la distribution du savoir et la possibilité d’y accéder ». Hélas, la campagne électorale du 19 novembre au 18 décembre 2023 nous a permis de nous rendre compte du degré de la famine intellectuelle de celles et ceux qui sollicitaient le mandat politique auprès du peuple congolais.
  11. Alors qu’avec l’avènement de la 3ème République en 2006, nous espérions l’éclosion des nouveaux acteurs politiques congolais capables de gouverner le pays avec compétence, éthique et sens du bien-être du peuple congolais.
  12. Qu’à cela ne tienne, la Pédagogie du Développement tirée de La remise en question. Base de la décolonisation mentale de Mabika Kalanda et la Renaissance tirée de la RDC de Tshisekedi Tshilombo sont deux rationalités pour le fonctionnement harmonieux d’une société congolaise démocratique.
  13. La remise en question. Base de la décolonisation mentale de Mabika Kalanda aurait dû contribuer au fonctionnement harmonieux de la société congolaise si les dirigeants des différents secteurs de notre société s’en étaient appropriés l’utilisation. Malheureusement la remise en question. Base de la décolonisation mentale a alimenté et alimente encore les débats et les écrits des scientifiques tant au pays qu’à l’extérieur du pays.
  14. L’avantage qu’a la RDC de Félix Tshisekedi tshilommbo est qu’elle a été pensée, conçue et communiquée par un auteur – penseur qui vient d’être réélu le 20 décembre 2023 à la Magistrature Suprême de la République démocratique du Congo. C’est à lui qu’incombe la responsabilité éthique et managériale de veiller à l’utilisation et à la socialisation de la RDC afin qu’elle imprègne les pratiques politiques et sociales pour la transformation de la société congolaise tout entière.
  15. Félix Antoine Tshisekedi tshilombo ayant renouvelé son contrat démocratique avec le peuple congolais le 20 décembre 2023 comme il l’avait exprimé le 12 octobre 2023, il y a donc les impératifs catégoriques pour atteindre la RDC annoncée le 12 octobre 2023. Ces impératifs catégoriques sont la réhabilitation de la fonction politique, la rationalisation de la gestion du mandat politique et l’administration de la justice sociale.
  16. La réhabilitation de la fonction politique revêt toute son importance pour débusquer et à écarter sans complaisance ni laxisme au besoin punir sans faiblesse les corrompus, les corrupteurs, les fraudeurs, les antinationaux, les roublards et les paresseux qui ruinent la RDC ou la desservent pour leurs intérêts personnels.
  17. Pourtant la vision téléologique de la politique selon Aristote est le grand bien, c’est-à-dire le bien de tous. Pour Georges Ndumba Y’Oole l’Ifefo (1993) la politique est « ce qui a trait à la vie collective dans un groupe d’hommes organisé ».
  18. Vu la banalisation de la politique par rapport au sens fondamental de cette dernière s(politique), Bakole wa Ilunga(1985) montre que « c’est aux leaders et cadres qu’incombent la tâche d’enlever du mot « politique » les connotations de mensonge, d’intrique, de profit dont il est trop souvent entaché ».
  19. C’est ici qu’il convient de rappeler cette phrase de Sacha Guitry : « Ne cherchez pas des gens qui vous donnent des conseils… regardez plutôt ceux qui donnent des exemples ». Oui, c’est vrai, l’un des maux dont souffre la RDC est l’incapacité de la plupart des dirigeants d’allier la parole avec la pratique.
  20. De la réhabilitation de la fonction politique nous passons à la rationalisation de la gestion du mandat politique. L’exigence de cette rationalisation est déjà posée par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans son discours du 13 décembre 2021, au parlement congolais, en ces termes : « Nos préoccupations demeurent fondamentalement celles d’apporter des réponses aux problèmes permanents de notre peuple en vue de consolider le contrat social qui le lie à nous, ses représentants, appelés à défendre ses intérêts et à réaliser son bonheur ».
  21. Cependant, la mauvaise gestion du mandat politique obtenu par voie des urnes a fait que la majorité de notre peuple se trouve encore abandonné à son triste sort comme l’avaient déjà stigmatisé les Evêques de l’Eglise Catholique romaine du Zaïre en 1995. Dans leur message intitulé « Des dirigeants nouveaux pour le salut du peuple » adressé aux catholiques et aux hommes de bonne volonté publié en cette même année par la revue Zaïre Afrique, ils montraient que le peuple se trouvait dans une immense détresse. Ce peuple-là était trahi par ses dirigeants, il se trouvait abandonné à son triste sort par ceux qui prétendaient parler en son nom. Pour les prélats catholiques la seule voie d’issue pour ce peuple était de prendre ses responsabilités et de se donner de nouveaux dirigeants et ce, par les « élections » qu’ils qualifiaient d’ « un nécessaire et urgent arbitrage du peuple » (Evêques du Zaïre 1995).
  22. En 2006, soit 11 ans après ce message des Evêques de l’église catholique romaine, les premières élections présidentielle, législative et provinciale pluralistes de la 3ème République ont été organisées. Les mêmes élections ont été organisées en 2011 et 2018. C’est au 4ème cycle électoral que les élections présidentielle, législative, provinciale et communale ont été organisées.
  23. Mais, l’expérience contemporaine congolaise a montré que les élections politiques n’ont pas apporté des solutions attendues par le peuple congolais dès l’avènement de la 3ème République annoncé le 24 avril 1990. Car, les élections sont devenues une opportunité qu’exploitent certains pseudopoliticiens narcissiques et cupides afin de diviser et tuer les congolais pour leurs intérêts personnels. Ces derniers font de la misère des congolais leur source d’honneur et des pouvoirs politique et financier.
  24. Cette situation peu politique justifie l’engouement des candidats à la sollicitation du mandat politique. L’analyse comparative des nombres des candidats à l’élection Présidentielle en République Arabe d’Egypte et en République démocratique du Congo nous permet de nous rendre compte de cet engouement par des candidats dont le seul plaisir était de déposer leurs candidatures.
  25. Avec une population estimée à 105 millions d’habitants en 2023, la République Arabe d’Egypte n’a connu que 4 candidats présidents de la République à l’élection présidentielle du 18 décembre 2023. Par contre, avec une population estimée à 102 millions d’habitants en 2023, la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) de la République démocratique du Congo a réceptionné 26 candidatures au poste du président de la République à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Pour 500 sièges à l’assemblée nationale, il y a eu plus de 25.OOO candidats députés nationaux. Que dire des candidats députés provinciaux et conseillers communaux ?
  26. Il manque d’éthique à la plupart des aspirants mandataires politiques et même à certains mandataires politiques. Cependant la première condition du règne de l’éthique est » le pouvoir est fait pour servir, il est passager », d’un côté et, l’autre, « l’argent ne sert qu’à satisfaire le besoin, au-delà, il est inutile ». Dans son livre intitulé Repères pour un développement humain et solidaire, Paul Houée(2009) revient avec Paul Ricœur sur la visée éthique, caractérisée par sa fin, qui se définit comme « la visée de la vie bonne, avec et pour les autres dans les institutions justes ».
  27. C’est donc le manque d’éthique qui a poussé certains candidats députés nationaux et provinciaux à frauder les suffrages pour obtenir malhonnêtement le mandat politique. Chapeau bas au Président de la Commission Electorale nationale Indépendante qui a débusqué ces fraudeurs qui ne seraient pas à leur première fois de frauder. Certains d’entre eux se sont fait appelés pompeusement Excellence et Honorable alors qu’ils n’ont pas de valeurs républicaines.
  28. Ainsi, la rationalisation de la gestion du mandat politique est donc la condition sine qua non de l’administration de la justice sociale que nous abordons dans les lignes qui suivent.
  29. L’exercice des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif sans justesse est à la base de l’injustice sociale qu’ont connue et connaissent encore certains congolais. Pourtant la justice sociale est fondée sur l’égalité des droits pour les peuples et la possibilité pour tous êtres humains sans discrimination de bénéficier du progrès économique et social.
  30. Face à l’injustice sociale, la sollicitation du mandat politique devenait ou devient une voie par excellence de fuir la misère pour accéder aux institutions politiques où les mandataires politiques bénéficient des avantages économiques et sociaux liés à l’exercice de la fonction politique au nom de la justice distributive.
  31. Cette attitude sous-tend non seulement la résignation des certains congolais de lutter contre l’injustice sociale, mais aussi et surtout l’esprit de jouissance qui caractérise la plupart des pseudopoliticiens congolais. Mabika Kalanda stigmatise cette attitude peu politique qui a commencé dès la première législature de la première république. Il présente à la page 60 de son livre ci-haut cité l’extrait du quotidien Le Courrier d’Afrique des 1, 2,3 et 4 juillet 1960 : « A peine élus, nos parlementaires et nos ministres discutent indemnités…lors de la première séance, ils parlent de porter leurs indemnités de 100.000 à 500.000 francs par an ». Aujourd’hui l’engouement de sollicitation du mandat politique est aussi motivé par les émoluments faramineux que touchent les mandataires politiques pendant que la majorité de notre peuple croupit encore dans la misère.
  32. La réhabilitation de la fonction politique, la rationalisation de la gestion du mandat politique et l’administration de la justice sociale sont donc des impératifs catégoriques pour atteindre la RDC.
  33. J’ai fait ma part par ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 08 janvier 2024

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropo-Bibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

E-mail jsphngandu@gmail.com

+243 994 994 872




Préparation CAN 2023 : l’Egypte bat la Tanzanie avant de rallier la Côte d’Ivoire !

Comme souvent présentée parmi les favoris pour le titre à la CAN 2023, l’Egypte n’a pas déçu en remportant son dernier match de préparation contre la Tanzanie (2-0) dimanche au Caire.

En alignant le gardien du Zamalek, Mohamed Sobhy, le latéral gauche du club cairote, Ahmed Fatouh, et le milieu de terrain d’Arsenal, Mohamed Elneny, soit trois joueurs récemment revenus de blessure, le sélectionneur Rui Vitoria avait décidé de procéder à quelques tests et les Pharaons ont mis un peu de temps avant de lancer la machine. La lumière est comme souvent venue de Mohamed Salah. Bien qu’arrivé tardivement au regroupement, l’ailier de Liverpool a d’abord lancé Mahmoud Hassan « Trezeguet » pour l’ouverture du score (1-0, 32e). Après une faute sur Omar Marmoush, le Red s’est ensuite chargé de doubler la mise sur en seconde période après avoir vu son penalty heurter la barre puis rebondir sur le gardien adverse (2-0, 73e).

L’Egypte s’envolera mardi pour la Côte d’Ivoire où elle affrontera le Mozambique, le Ghana et le Cap-Vert dans le groupe B de la CAN. De son côté, la Tanzanie fera face au Maroc, à la RD Congo et à la Zambie dans le groupe F.




Législatives nationales : Aucun invalidé n’accepte les accusations de la Ceni

Au lendemain de l’invalidation massive des certains candidats aux législatives nationales et provinciales du 20 décembre dernier par la Ceni, plusieurs victimes sont montées au créneau pour dénoncer cette décision de la centrale électorale.

Et jusque-là, les réactions continuent à être enregistrées dans le camp des invalidés. Tous n’acceptent pas les allégations de la Ceni ayant abouti à l’annulation de leur vote. Bien avant, Triphon Kin Kiey Mulumba, Colette Tshomba, Nsingi Pululu et tant d’autres ne sont pas restés Indifférents face à la décision de la commission électorale nationale indépendante.

Peu après, Charles Mbuta Muntu a quant à lui aussi démenti l’information selon laquelle il détenait le DEV de la Ceni. Il a même signalé au cours d’une brève intervention que les machines de la Ceni avaient des dispositifs de localisation. Ce qui serait facile de les localiser.

Nsingi Pululu député de son état et candidat à Funa qui parle d’un complot contre sa personne promet de faire des révélations graves quant à ce.

Aimé Patience Mangiadi candidat député national à Kasongolunda lui a invité la Ceni d’écouter d’abord les candidats accusés avant de les sanctionner. Victime de la décision de la centrale électorale, ce candidat demande à la commission électorale de revenir sur sa décision, car dit-il, il a battu campagne non seulement pour lui mais aussi pour le chef de l’État. Il a fait élir le président de la République massivement dans cette circonscription. Il trouve injuste l’invalidation de la Ceni. Mwishipo Kapata Fils candidat député de Kahemba dément ses accusations, tout en signalant que chez lui tout s’est bien passé.

Après les répliques des victimes, personne n’accepte qu’il détenait le DEV.

Rappelons que la ceni a procédé à l’invalidation de 82 candidats aux législatives nationales et provinciales pour fraude électorale, vandalisme et la détention illégale des machines à voter.

 

 

Jonsard MIKANDA




Pour un monde sans pauvreté sur une planète vivable

Changement climatique, égalité hommes-femmes, inclusion numérique, commerce international : ce ne sont que quelques-uns des sujets abordés par les dirigeants, ministres des finances, représentants de la société civile et experts réunis à l’occasion des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.

S’attaquer aux défis mondiaux

Les Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI ont été l’occasion pour la communauté internationale de témoigner de son soutien au Maroc et à son peuple, qui, une fois encore, ont fait preuve de résilience face à la tragédie causée par un séisme dévastateur.

Elles ont aussi permis à la direction et aux équipes d’IFC de rencontrer délégations nationales et bailleurs de fonds, afin de renforcer les relations existantes, prendre acte des progrès accomplis ensemble et plaider pour de nouvelles solutions aux défis du développement.

Face à une conjoncture mondiale défavorable et à l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés, IFC continuera d’œuvrer en priorité à leur résolution. Et le secteur privé jouera un rôle crucial dans ces efforts. Grâce à des instruments tels que le Laboratoire du secteur privé, on peut réduire les risques associés aux investissements dans les marchés frontières et stimuler ainsi la croissance là où elle est précisément le plus nécessaire. IFC a affiché l’année dernière des investissements records dans la lutte contre le changement climatique, mais il reste encore beaucoup à faire, et le soutien solide du secteur privé sera essentiel à cet égard.

Le cap est mis à présent sur la COP28, qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï.

L’avenir numérique pour tous se prépare maintenant

L’accès aux outils numériques et aux ressources en ligne est de plus en plus vital. Or, en 2022, près de 3 milliards de personnes n’avaient toujours pas accès à l’internet, 1,4 milliard ne disposaient pas d’un compte bancaire et 850 millions ne possédaient pas de pièce d’identité officielle, principalement dans les pays en développement.

Pour accélérer la numérisation, les secteurs public et privé doivent investir, innover et collaborer. La participation à l’économie mondiale passe par l’amélioration de la couverture haut débit, des infrastructures numériques et des compétences digitales. Cet évènement organisé dans le cadre des Assemblées annuelles 2023 a exploré ces défis et mis en avant la nécessité de garantir un avenir connecté pour tous.

Mobiliser les marchés financiers en faveur du développement

Face à l’incertitude économique mondiale et à l’aggravation des crises, il est indispensable que les marchés financiers mondiaux apportent leur soutien aux Objectifs de développement durable (ODD). Malheureusement, seule une infime partie des 400 000 milliards de dollars détenus par les institutions financières privées est dirigée vers les marchés émergents et les économies en développement.

 

Comment attirer davantage d’investissements privés dans ces pays et y développer des projets viables ? Cette question était au centre d’une discussion réunissant la direction d’IFC et plusieurs grands investisseurs mondiaux. Tous ont insisté sur l’importance de résorber la fracture entre les capitaux privés et les besoins de financement urgents des pays en développement, afin d’accélérer les progrès vers la réalisation des ODD malgré le climat d’incertitude économique et les crises mondiales.

Des résultats sur le terrain pour une planète vivable

Alors que la crise climatique s’intensifie, il est urgent d’agir à l’échelle mondiale pour atteindre les objectifs de température et d’adaptation de l’accord de Paris.

Organisé par le Groupe de la Banque mondiale et le FMI, cet évènement a mis l’accent sur trois axes d’action fondamentaux : la mise en œuvre de politiques de lutte contre le changement climatique aux niveaux national et régional, le renforcement des systèmes d’information climatique et l’augmentation des investissements pour le climat. Les intervenants se sont penchés sur les stratégies innovantes qui peuvent permettre aux pays d’améliorer les conditions de vie en promouvant une croissance résiliente et sobre en carbone, en mobilisant le secteur privé et en attirant plus de financements pour le climat.

Parier sur le leadership des femmes : Innovation, financement et action collective

Enjeu mondial prioritaire, l’égalité des sexes est un impératif moral et une nécessité économique. Comment y parvenir et garantir l’autonomie économique des femmes ? Un évènement organisé dans le cadre des Assemblées annuelles 2023 a permis de mettre en lumière des stratégies innovantes.

Les participants ont ainsi montré comment les secteurs public et privé peuvent unir leurs forces pour améliorer les perspectives économiques des femmes, mettre à contribution leur leadership pour répondre à des enjeux mondiaux et développer des partenariats pour faire tomber les obstacles auxquels elles se heurtent et favoriser leur autonomie.

L’égalité hommes-femmes est une condition indispensable à la construction d’un monde plus équitable et plus prospère.

Libérer le potentiel des industries créatives

Aux yeux des décideurs publics comme des investisseurs privés, le secteur de la création apparaît de plus en plus comme un moteur de croissance économique et une source d’emplois pour les populations jeunes, innovantes et en plein essor des marchés émergents. Médias audiovisuels, musique, mode : les industries culturelles et créatives pourraient permettre de créer des emplois et ouvrir de nouvelles perspectives, en particulier pour les femmes, mais leur potentiel n’est pas encore pleinement exploité.

Cet évènement, co-organisé par IFC et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), a permis d’éclairer l’importance et les difficultés de la promotion des industries créatives dans les marchés émergents, en réunissant des personnalités de premier plan et des artistes venus d’Afrique et d’ailleurs.




Selon l’institut de sondage « Les Points » Bemba, Kamerhe et Miguel Kashal dans le Top 3 des personnalités ayant bataillé pour la réélection de Tshisekedi

L’institut de sondage « Les Points » a publié ce dimanche un sondage sur les personnalités ayant considérablement contribué à la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Parmi ces personnalités, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Miguel Kashal Katemb forment le trio des meilleurs des meilleurs, selon ce sondage qui les attribue respectivement 68%, 65% et 64% des opinions recueillies entre le 26 décembre 2023 et le 5 janvier dernier. Ci-après, le résultat global de ce sondage :

Ceux qui ont œuvré à la victoire de Fatshi 20

La bataille, à l’occasion de la Présidentielle du 20 décembre dernier, a été rude, amplement disputée entre Félix-Antoine Tshisekedi, candidat à sa propre succession, et Moïse Katumbi, transfuge de l’Union sacrée de la Nation (USN) et président national de l’Ensemble pour la République.

Les deux personnalités, présentées comme principaux challengers alors qu’au total 26 candidats étaient alignés sur le starting-block, ont fait fortunes diverses lors de la campagne électorale.

Porté par l’Union sacrée de la Nation et ses leaders emblématiques, dont Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi a réussi à couvrir l’ensemble du territoire national et à maintenir sa présence dans les coins et recoins du pays grâce au déploiement des leaders, haut-cadres et autres personnalités de l’USN. Tous, dressés comme un seul homme, ont prêché Tshisekedi à leurs bases, disséminées à travers les 145 territoires et les villes du pays.

Considéré dans l’opinion comme le principal adversaire du président sortant, Moïse Katumbi, en dépit d’importants moyens déboursés pour la campagne afin de s’offrir des avions et autres équipements, n’a pas réussi à se rendre dans toutes les 26 provinces du pays.

Contrairement à son adversaire politique qui a fait toutes les provinces et animé plus de 50 meetings en un mois de campagne électorale.

Moïse Katumbi n’a pas non plus été aidé par son entourage, dépourvu d’encrage sur le plan national. De quoi favoriser l’acceptation du message de contre campagne promu par le camp rival, tentant de démontrer et de convaincre que Katumbi est un « étranger » et qu’il est le « candidat des étrangers ».

Entouré des personnalités, qui avaient plus à gagner qu’à offrir en termes d’aura, Katumbi, au comptage des voix après le scrutin, a été battu à plate couture par Félix-Antoine Tshisekedi, qui a recueilli plus de 70% des suffrages exprimés.

Cette victoire, encore provisoire, Félix-Antoine Tshisekedi la doit à certains de ses lieutenants dont les uns ont eu une portée nationale, et les autres locales (dans leur fief exclusivement).

L’Institut « Les Points » a diligenté une série d’enquêtes par sondage par vague de provinces (ancienne configuration des 11 provinces) du 26 décembre 2023 au 05 janvier 2024. A l’issue de ces enquêtes où la population a été demandée de citer plus ou moins trois personnes qui ont, selon elle, battu campagne pour le candidat Président n°20, Félix-Antoine Tshisekedi.

Sans être exhaustif, dans les rangs des leaders, après stratification des données récoltées sur le terrain et le redressement fait en fonction du leadership tant au niveau national que local, il ressort de ces enquêtes que :

  • Jean-Pierre Bemba occupe la 1ère place de Top 5 au niveau national avec 68%. Le patron du MLC, également Vice-Premier ministre en charge de la Défense, Bemba a été très remuant durant la campagne, enchaînant, concomitamment avec Félix-Antoine Tshisekedi, des meetings à travers le pays pour appeler à voter en faveur du n°20 au détriment du n°3, présenté comme « le candidat des étrangers, du Rwanda qui agresse le pays via les M23 ». Bemba a mobilisé à Kinshasa, dans le Grand Équateur, son bastion, ainsi que dans l’espace Oriental.
  • Il est suivi de Vital Kamerhe, deuxième avec 65 %. L’Autorité morale de l’UNC a eu l’ingénieuse idée de précéder la caravane électorale de Félix-Antoine Tshisekedi dans certains coins du pays, notamment dans le Bandundu, la Grande Orientale et le Kivu. Sa mission : baliser la voie pour Félix-Antoine Tshisekedi et tenir prête la population pour les joutes électorales en leur expliquant ses enjeux et les avantages de voter en faveur du Président Tshisekedi. Bien que sa popularité a chuté dans son Bukavu natal, le leader de l’UNC était au four et au moulin pour la victoire de Félix-Antoine Tshisekedi.
  • Le DG de l’ARSP Miguel Kashal occupe la troisième place de notre sondage avec 64% d’opinions favorables. Le numéro 1 de la sous-traitance a travaillé tout au long du dernier trimestre de l’année 2023 sur la mobilisation des jeunes en général et des entrepreneurs en particulier autour de la politique gouvernementale dans le domaine de la sous-traitance en partant de Kinshasa la capitale où il a sensibilisé les entrepreneurs des secteurs des nouvelles technologies, du domaine brassicole, de l’aviation civile et du secteur de la construction.

Ce travail immense s’est poursuivi jusque dans les provinces avec comme objectif principal l’émergence de la vraie classe moyenne congolaise. Ceci lui a valu une adhésion de la population congolaise à son action, une population qui voit en lui une personnalité clé dans l’entourage du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et dont le rôle a été déterminant dans sa réélection le 20 décembre dernier.

La vulgarisation des textes réglementaires sur la sous-traitance effectuée dans les entreprises de la capitale s’est poursuivie également jusqu’à l’Université de Kinshasa où une grande matinée scientifique a été organisée pour promouvoir la culture de l’entrepreneuriat. Une vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance suivie d’un appui aux entrepreneurs.

A Goma au Nord-Kivu, dans le cadre de la vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance, le DG de l’ARSP Miguel Kashal a tenu tout un meeting populaire en marge de l’inauguration du bureau de cet établissement public avec comme message la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi dans le domaine de l’entrepreneuriat, message qui a recueilli une large adhésion populaire.

Outre ce meeting, le DG de l’ARSP a également animé une matinée scientifique à l’Université de Goma où il a exhorté les étudiants à acquérir des connaissances pour devenir des créateurs d’emplois. Tout comme à Kikwit dans la province du Kwilu, la vulgarisation de la Loi portant règles applicables à la sous-traitance et ses mesures d’application, a également eu lieu dans la province du Kasaï-Oriental, précisément à Mbuji-Mayi. Si, à Kikwit, la sensibilisation des entrepreneurs a été suivie de la visite des entrepreneurs dont ceux du secteur de la panification auxquels l’ARSP a promis un accompagnement afin d’augmenter la production et acquérir des marchés de livraison, à Mbuji-Mayi, le DG de l’ARSP est allé encourager les entrepreneurs congolais qui travaillent dans le domaine des infrastructures dont certains grâce au partenariat public-privé ont effectué la construction de l’hôpital de la Muya, une infrastructure démontrant l’expertise congolaise de pointe.

Ces actions de proximité ont permis à la population de croire en la volonté du président de changer le quotidien des entrepreneurs congolais et de leurs travailleurs. Une vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance qui ouvre la porte à la mise en œuvre de plusieurs réformes.

Convaincre la jeunesse à apporter un soutien au chef de l’Etat pour sa réélection a été l’action qui a mis le DG de l’ARSP au-devant de la scène politique durant la campagne électorale notamment à Kasumbalesa (au Stade SODIMICO) et au terrain Mutoshi à Kolwezi.

L’objectif de ces journées de vulgarisation à grande échelle de la Loi sur la sous-traitance a été essentiellement de baliser le chemin pour le Chef de l’Etat afin d’assurer la mise en œuvre des réformes en matière de sous-traitance au cours du second mandat. Si au cours du premier mandat du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, des bases solides ont été jetées pour notamment restaurer l’ARSP dans son rôle de garant des marchés dans le secteur privé et d’arbitrage des conflits nés de l’exécution des contrats de la sous-traitance, de contrôle dans les différents secteurs de l’économie nationale et surtout dans le secteur minier du grand Katanga, le second mandat sera consacré à la consolidation des réformes déjà entamées dont l’affirmation du rôle des entrepreneurs congolais dans l’exécution des marchés conclus avec les entreprises principales.

C’est le message principal donné par le DG de l’ARSP Miguel Kashal à travers toutes les villes où il est passé et qui a séduit la population congolaise venue dans les meetings et qui a décidé de donner le deuxième mandat au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, lui renouvelant ainsi la confiance.

  • Augustin Kabuya occupe la 4e place avec 58%. Le patron de l’UDPS a beaucoup œuvré pour la réélection de Fatshi. Il a parcouru plusieurs provinces pour mobiliser les populations à voter massivement celui qui était candidat n°20, Félix-Antoine Tshisekedi.

Accompagné des autres cadres de l’UDPS, le SG Kabuya a été, durant la pré-campagne et la campagne proprement dite, dans plusieurs fronts, entre autres à Kinshasa, Bandundu-ville, Haut-Katanga et Grand Equateur.

  • Enfin, Pius Muabilu se positionne à la 5e place avec 54%. Fort de son parti, qui jouit d’une assise largement nationale, Muabilu a mobilisé pour Tshisekedi dans le Kasaï, à Kinshasa, et ailleurs. A Kinshasa, il s’est notamment signalé avec des géants panneaux avec un seul message électoral : « Votez Fatshi 20 ».

La deuxième catégorie est constituée des lieutenants du candidat numéro 20 qui ont battu campagne au niveau provincial. Toutefois, dans cette catégorie, il faut souligner que le nom et l’effigie du présidant sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont beaucoup pesé sur son propre choix et les leaders locaux n’ont pas eu des peines à le vendre dans l’opinion. C’est le cas d’Eve Bazaiba dans la Grande Orientale; Antoine Ghonda Mngalibi dans le Kongo Central ; Michel Bongongo dans l’Équateur, Laurent Batumona et Henriette Wamu à Kinshasa et la liste n’est pas exhaustive.

L’Avenir




Batteries électriques : Le Maroc en passe de devenir un pilier mondial dans la production de cathodes

Avec plus de 700 millions de dollars investis par des géants chinois, le Maroc émerge en tant que nouveau pôle majeur dans la fabrication de cathodes, représentant déjà 25% de la capacité totale prévue en Europe.

Des investissements massifs dans le secteur des batteries électriques propulsent le Maroc au rang de producteur clé de cathodes, selon les annonces de grandes entreprises chinoises, marquant une transformation significative dans le paysage industriel. Benchmark Intelligence, agence spécialisée basée à Londres, rapporte que le Royaume devient un pôle cathodique mondial, attirant des investissements dépassant les 700 millions de dollars.

Cette avancée majeure résulte de l’afflux des majors chinoises du secteur intermédiaire vers le Maroc. La capacité totale prévue dans le pays représente déjà un quart de la capacité totale anticipée pour l’Europe, démontrant l’impact considérable des récentes annonces d’investissements. La société chinoise BTR, filiale du China Bao’an Group et fournisseur de confiance pour Tesla, a annoncé un investissement massif de 490 millions de dollars dans une gigafactory à Tanger Tech, capable de produire 50.000 tonnes de cathodes par an.

La majeure partie de cette capacité a été ajoutée au cours de la dernière année, grâce à des investissements d’envergure de sociétés renommées telles que Huayou Cobalt, CNGR et Tinci. Les avantages concurrentiels du Maroc, tels que ses liens de libre-échange avec les États-Unis et l’Europe, en font une base opérationnelle de choix pour les entreprises chinoises cherchant à pénétrer ces marchés stratégiques.

Les ressources naturelles du Maroc, en particulier ses vastes réserves de phosphate, jouent également un rôle essentiel dans cette attraction d’investissements étrangers. Avec 50 milliards de tonnes de réserves de phosphate, représentant 71 % du total mondial, le Maroc offre un approvisionnement stratégique pour la fabrication de cathodes de phosphate de fer et de lithium (LFP).

Cette percée positionne le Maroc au cœur de l’industrie mondiale des batteries électriques, soulignant son rôle croissant en tant que contributeur clé à la transition vers une mobilité durable.

Rappelons dans ce sens que Gotion High-Tech, l’un des principaux fabricants mondiaux de batteries pour véhicules électriques, a signé un accord avec le groupe ABB pour la conception de ses gigafactories, dont une au Maroc. ABB apportera son expertise en automatisation, électrification et technologies numériques pour optimiser la production.

La gigafactory au Maroc, fruit d’un investissement de 65 milliards de dirhams, prévoit une capacité de production annuelle d’environ 100 GWh et la création de 30.000 emplois sur 10 ans. Gotion High-Tech, où Volkswagen détient une participation de 26,5%, s’engage ainsi à jouer un rôle clé dans la transition vers la mobilité électrique au Maroc.




Malgre les apparences trompe-l’œil: Katumbi-Fayulu, divorce consommé

Depuis la proclamation des résultats  provisoires de la présidentielle, les opposants  se sont levés  en bouclier chaque groupe avec ses propres revendications divergentes augurant toujours leur incapacité à se mettre ensemble pour regarder dans la même la direction. Si Katumbi, après le comptage général n’a pas reconnu les résultats des urnes, exigeant l’annulation des scrutins, Fayulu par contre est resté ambigu comme dans ses habitudes. Au même moment, Muzito, Mutamba, Bile, Tshiani, … ont reconnu avoir été battu par le candidat à sa propre succession Félix Tshisekedi. De son côté, Théodore Ngoy est le seul à avoir saisi la Cour constitutionnelle pour contester les résultats des scrutins du 20 décembre dernier.  Pour sa part, le pasteur Ngalasi est resté philosophe, attendant d’être proclamé, l’on ne sait pas quelle magie, vainqueur par la Cour constitutionnelle.

Au vu du score jamais réalisé par le candidat numero 20 porté par l’ensemble de caciques de l’union sacrée de la nation, Katumbi, plébiscité 2ème de la liste devant Fayulu qui ne veut pas se contenter de sa troisième place du palmarès, les deux par leurs lieutenants interposés, ont déterré le désamour né de l’échec de leur deal de Pretoria sous une médiation étrangère.

C’est ici qu’on a appris, grâce à l’intervention d’un lieutenant à Martin Fayulu sur une radio périphérique, que la rencontre de Pretoria ne visait qu’à entériner la candidature unique de Moise Katumbi, là où les autres attendaient l’adoption des critères que devaient répondre le candidat président de la République de l’opposition. Cette initiative s’est révélée sans issue, surtout lorsque cette machination a été mise à nu. Au même moment, Fayulu a dénoncé les faits de corruption commis à l’endroit des participants à cette messe noire où étaient conviés, l’on ne sait pas quel miracle, certains membres des mouvements sociaux proches à Katumbi.

Malgré les semblants des apparences, chacun a en réalité fait cavalier seul  en circulation sans vergogne de l’autre. Et leur union était impossible même à quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote. Et à l’allure où vont les choses, sans omettre la frustration dans le chef de Fayulu qui s’est complément effacé lors de ces derniers scrutins, ces ténors de l’opposition auront du mal à fédérer.

Si Katumbi se refuse de croire à son échec et appelle la rue à gronder en sa faveur  en agitant la fibre des menaces diverses contre le champion Felix Antoine Tshisekedi, l’agenda n’est pas le même pour Martin Fayulu, qui n’admet pas que la Ceni de Kadima ait placé devant lui un Katumbi que tout le monde a déploré comme candidat de l’étranger.

Dans leur exaspération, les pro-Katumi ne se font pas prier de rappeler le rôle de Maitre que leur mentor avait toujours joué face à un Fayulu qui ne lui avait jamais des révérences. Ce qui ne passe pas sans irriter les fanatiques du Patron de Faden House, qui, à temps et à contre temps, a toujours crié n’avoir jamais servi de lèche botte de quiconque.

L’on apprend que les gens de Fayulu n’auraient pas aimé le rôle attribué à Moïse Katumbi, celui de bailleur de fonds, pendant que les autres, notamment Martin Fayulu, se contentent d’être des portes-mallettes ou des simples souffleurs. Comme pour dire, selon un adage populaire, qui peut le plus, peut le moins. S’il est établi que c’est Moise seul qui a la puissance financière, les autres alors sont ses marches-pieds, prêts à exécuter n’importe quel ordre venu de leur chef.

Ce qui fait dire aux observateurs avisés qu’entre Fayulu et Katumbi, le divorce est plus que consommé.

Débat stérile

Le rapport de la mission d’observation électorale de la CENCO-ECC que d’aucuns assimilaient  comme penchée pour l’opposition a bien clos le débat en couchant noir sur blanc qu’il y a bel et bien un candidat président qui s’est démarqué des autres et qui n’est autre que Felix Tshisekedi. A ce sujet, Mgr Donatien Nshole dont certains connaissent la rigueur dans son parler,  a déclaré dans le contexte actuel, il est pratiquement difficile, voire impossible, de tricher les élections avec une machine à voter. La floraison des messages de félicitation de la part quasiment de l’ensemble de chefs d’Etat du continent apportent non seulement cette légitimité internationale dont le chef de l’Etat a besoin, mais c’est aussi est une preuve éloquente qui balaye toutes ces chamailleries entre candidats perdants.

JMNK

 




Non contente de son quota dans la délégation du soutien aux Léopards à la CAN Côte d’Ivoire 2024 : La délégation syndicale du Secrétariat général aux Sports et Loisirs adresse un mémo au chef de l’Etat

Le Mémo de la Délégation syndicale élue du Secrétariat Général aux sports et loisirs adressé à Son Excellente Monsieur le Président de la République, chef de l’Etat en date du 5 janvier 2024, nous est parvenu à la rédaction.

Quant au contenu, il révoltera plus d’un de nos compatriotes épris de paix et de justice. On peut lire ce qui suit :

Excellence Monsieur le Président de la République,

Nous avons l’insigne honneur de vous transmettre notre mémo portant dénonciation de la discrimination dont est victime le Secrétaire Général des Sports et Loisirs par rapport à son quota dans la Délégation de soutien aux Léopards football qualifiés à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations prévus en Côte D’Ivoire 2024.

Ce mémo porte la signature de Mbombo Donda Jean et Dipanda Kambamba JP, respectivement Président et Secrétaire Général de la Délégation Syndicale du Secrétariat Général aux sports et Loisirs.

Antoine Bolia




Judo : Les Masters Judokas de la RDC en concertation ce dimanche 7 janvier au Dojo Jeshi Fardc

Touchés par le dwécès inopiné du Grand Me Lionge Mo Lihele, le jeudi 04 janvier 2024, l’Association des Masters Judokas de la RDC dont le disparu fut un des membres actifs et en ordre, tient à lui rendre les hommages dus à son rang.

A cet effet, les judokas membres des Masters RDC s’étaient donné rendez-vous ce dimanche 7 janvier 2024 au Dojo Jeshi Fardc, sise dans l’enceinte du Camp Kokolo. Object de la rencontre a tourné essentiellement sur les préparatifs des Masters pour les obsèques de Grand Me Lionge.

Antoine Bolia