11è anniversaire de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala Moustapha à Beni: Julien Paluku lui rend hommage

Symbole de la lutte pour l’intégralité du territoire national, le vaillant Colonel Mamadou Ndala Moustapha toujours vivant dans la mémoire collective 11 ans après son assassinat à Ngadi sur la route Beni-Eringeti dans la province du Nord-Kivu.

Ce jeudi 2 janvier 2025, le ministre du Commerce Extérieur et Gouverneur Honoraire du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, la veuve de Mamadou Ndala, les orphelins et les membres de sa famille ont respecté le rendez-vous en s’ inclinant devant la tombe de ce tombeur du M23 en 2012.

Pour Julien Paluku Kahongya, Mamadou Ndala Moustapha élevé au grade de Général à titre posthume symbolise la lutte contre la balkanisation de la République Démocratique du Congo qui lui sera toujours reconnaissante, d’où sa lutte doit être pérennisée pour pacifier l’Est du pays victime de l’agression rwandaise et des massacres des civils, a ajouté l’ancien Gouverneur du Nord-Kivu, tout en encourageant les militaires engagés au front.

Mamadou Ndala Moustapha, précurseur de la lutte contre la balkanisation

A en croire Julien Paluku, Mamadou Ndala Moustapha, est un compagnon avec qui nous avons travaillé aux côtés du Général Baouma lorsque la guerre faisait rage. « Quand nous avons fait face au M23, tout le monde l’a laissé, c’était le 5 novembre 2013, que les FRDC ont mis fin au M23. Nous nous sommes retrouvés à la colline de Tchanzu le 6 novembre 2013 pour hisser de nouveau sous les larmes le drapeau de la RDC sur cette colline où on avait découvert 300 tonnes de munitions. Je l’avais dit à l’époque, c’était le symbole de la balkanisation de la RDC. Et donc, quand le 2 janvier arrive, si je suis à Kinshasa, je dois me retrouver ici pour rendre mes hommages à ce vaillant, le général Mamadou, parce qu’il a été élevé à titre positif, mais au grade de Général, un signe d’encouragement à tous les militaires congolais pour dire, vous faites du bon travail, vous avez le soutien de tout un peuple et ce passage ici, à la tombe du Général Mamadou, est pour moi un cri de cœur pour faire un appel à la solidarité nationale autour de nos forces armées pour que nous puissions arriver à bouter dehors l’ennemi », a indiqué le ministre du Commerce extérieur.

Et d’ajouter qu’il a fait son travail avec d’autres militaires qui sont aussi nombreux. Nous pensons que ceux qui sont sur la ligne de front font le même travail. Nous les encourageons par ce passage ici. C’est pour dire, vous les militaires, vous n’êtes pas seuls, nous sommes avec vous. Nous vous encourageons dans tout ce que vous traversez, le Congolais est derrière vous. Vive Mamadou, vous avez fait un bon travail, un travail de titan, et la nation vous reconnaîtra chaque 2 janvier et c’est le sens de mon passage ici.

Rappeler la mémoire de Mamadou Ndala Moustapha

Au nom de la famille, la Députée nationale, Geneviève Inagosi a venté le combat mené par Mamadou Ndala qui est célébré chaque le 2 janvier tout en plaidant pour une bonne prise en charge de sa famille par l’Etat congolais.

Également les personnes de bonne volonté sont appelées à se souvenir de ces enfants a-t-elle martelé.

Pour la Députée nationale, Geneviève Inagosi, celle habitude, loin d’être une coutume, nous voulons par ce geste, comme bien symbolique, rappeler à la mémoire collective, rappeler à l’opinion qu’il y a un digne fils de ce pays qui a payé de son sang pour que la République démocratique du Congo vive en paix. Qui a, par son abnégation, donné sa vie pour que notre pays soit libéré et que nous soyons en paix.

« Je voudrais par la même occasion remercier tous les frères et sœurs, ses enfants, sa veuve et surtout sa communauté islamique, mais aussi de manière particulière, le ministre Julien Paluku qui nous a précédés ici à 12h30. Alors, gouverneur de la province du Nord-Kivu, avec qui nous nous fixons rendez-vous ici. Il y a bien d’autres frères et sœurs qui auraient voulu être avec nous, mais pour des raisons évidentes, ils ne sont pas là. Merci à vous de vous rappeler constamment de notre frère Mamadou Ndala. Merci à vous de perpétuer sa mémoire. Il est certes mort, mais on dit que les héros ne meurent jamais. Vous avez en présence sa progéniture à travers laquelle vous allez continuellement vous rappeler de lui comme père », dit-elle.

Et de souligner que nous voudrons vraiment que la nation congolaise ait une pensée en sa mémoire. Et que si parmi les cœurs, les hommes, les femmes de bonne volonté, il y en aurait qui pourraient être touchés en souvenir de ses qualités. Mais aussi pour le Général Mamadou Ndala, et pour que sa famille existe.

La maman de Mamadou Ndala est en vie

Comme l’a dit notre modérateur, nous profitons de cette occasion pour dénoncer cette imposture. Vous avez certainement suivi à travers les réseaux sociaux, un pseudo pasteur qui a présenté une dame, soit disant que c’était la mère de Mamadou Ndala. Je tiens ici formellement au nom de la famille, à dire que la maman de Mamadou Ndala est en vie. Elle ne vit pas à Goma. Et il n’y a jamais séjourné d’ailleurs. Il faut que ce soit clair. Il faut que ce genre d’imposture s’arrête. Parce que ça, ce n’est pas respecter la mémoire et la vie de celui qui a versé de son sang pour que chacun d’entre nous, y compris lui-même l’imposteur.

« Nous célébrons un héros. Les héros, on ne les pleure pas. Les héros, on les célèbre. Nous espérons que vous allez continuer à les célébrer. Et chacun, chacune d’entre vous, fera de son mieux pour que ce pays, pour que dans ce pays règne enfin la paix. Parce qu’il y a des dignes fils, des dignes filles qui y ont travaillé, qui ont perdu leur vie pour que nous, nous soyons en paix. Merci beaucoup à vous. Merci vraiment de continuer à manifester cette compassion vis-à-vis de la famille. Nous sommes ensemble. Mamadou est toujours en vie parce que ses enfants sont là et le pays lui est reconnaissant », a martelé Geneviève Inagosi, avant de déposer sa gerbe des fleurs.

 

 




L’arrêt du transit du gaz russe par l’Ukraine suscite des inquiétudes quant à l’approvisionnement et aux prix (SYNTHESE)

L’arrêt du transit du gaz russe par l’Ukraine fait craindre des pénuries d’approvisionnement et une flambée des prix de l’énergie, notamment dans les pays européens enclavés comme la Slovaquie. L’Ukraine et la Russie ont toutes deux annoncé cette interruption mercredi, ce qui a poussé certains pays de l’Union européenne (UE) à recourir à des sources d’énergie de substitution plus coûteuses.

“Cela va nuire à l’UE, pas à la Russie”

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a déclaré mercredi que l’arrêt du transit du gaz vers l’Europe via l’Ukraine aurait “de graves conséquences pour nous tous dans l’Union européenne, sans nuire à la Russie”.

Cette interruption fait suite à la décision de l’Ukraine de ne pas renouveler l’accord de transit de gaz conclu en 2019 entre sa société publique Naftogaz et la société russe Gazprom, qui expirait le 31 décembre 2024.

 

“A 07H00 (05H00 GMT), dans l’intérêt de la sécurité nationale, le transport de gaz naturel russe à travers le territoire de l’Ukraine a été interrompu”, a déclaré le ministère ukrainien de l’Energie dans un communiqué mercredi. De même, Gazprom a confirmé avoir interrompu l’approvisionnement en gaz en raison de l’expiration d’accords clés et du refus de l’Ukraine de les renouveler.

Dans une lettre adressée dimanche à la Commission européenne, M. Fico a condamné l’arrêt du transit de gaz par l’Ukraine, le qualifiant d’irrationnel, et a prévenu qu’il aggraverait les tensions et nuirait davantage à l’UE qu’à la Russie. Il a également indiqué que son gouvernement pourrait envisager des mesures telles que la suspension de l’approvisionnement en électricité à l’Ukraine.

La Slovaquie, qui dépend fortement du gaz russe, fait partie des pays les plus touchés. Elle importe chaque année environ trois milliards de mètres cubes de gaz naturel de Russie via l’Ukraine, ce qui représente les deux tiers de sa demande.

Toutefois, la Commission européenne a minimisé l’impact potentiel, un porte-parole ayant estimé que l’infrastructure gazière européenne était “suffisamment flexible” pour fournir du gaz d’origine non russe à l’Europe centrale et orientale via des itinéraires de substitution, et qu’elle avait été renforcée par de nouvelles capacités d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir de 2022.

Mark Cigoj, rédacteur en chef de l’hebdomadaire croate 7 Dnevno, a noté que la Slovaquie, l’Autriche et la Hongrie étaient particulièrement vulnérables, étant donné leur dépendance au gaz russe et l’absence d’accès direct aux importations de GNL.

Approvisionnement, tensions sur les prix

L’autorité slovaque de régulation des industries de réseau, le régulateur énergétique du pays, a prévu une augmentation des prix du gaz pour les ménages de 15% à 34% en 2025 sans l’aide de l’Etat à l’énergie.

Pour en atténuer l’impact, le gouvernement slovaque a alloué environ 235 millions d’euros à l’aide à l’énergie, ce qui pèse encore plus lourd sur le budget déjà serré du pays.

SPP, la société publique slovaque de distribution de gaz, a assuré mercredi la continuité de l’approvisionnement, tout en reconnaissant l’augmentation des coûts des solutions de remplacement.

La Moldavie, qui importe environ deux milliards de mètres cubes de gaz par an de Russie via l’Ukraine, a adopté mercredi des mesures visant à réduire la consommation d’électricité d’au moins 30%.

Ces mesures comprennent la limitation de l’éclairage public, l’arrêt des escaliers mécaniques dans certains bâtiments publics et commerciaux et la modification des heures de travail dans les secteurs à forte consommation d’énergie.

En 2023, environ 15 milliards de mètres cubes de gaz russe ont été transportés vers l’Europe via l’Ukraine, ce qui représente environ 5% des besoins de l’Europe. Après l’arrêt du transit ukrainien, le gazoduc TurkStream, qui passe sous la mer Noire, devient la seule voie d’acheminement du gaz russe vers l’Europe.

Selon la Commission européenne, la part du gaz russe acheminé par gazoduc dans les importations de l’UE a chuté de plus de 40% en 2021 à environ 8% en 2023.

Toutefois, M. Cigoj a fait remarquer que l’UE devait élaborer un plan clair pour coordonner les achats de gaz entre les Etats membres, avertissant que l’augmentation des marges et des coûts de transport ferait grimper les prix du gaz, ce qui alimenterait encore davantage l’inflation.

Le changement fait grimper les couts

Alors que de nombreux pays européens ont considérablement réduit leur dépendance au gaz russe depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, des pays comme la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche en restent tributaires.

 

La vice-Première ministre et ministre de l’Economie slovaque, Denisa Sakova, a affirmé mardi que la Slovaquie était techniquement bien préparée à l’arrêt des livraisons de gaz, car le pays dispose de réserves suffisantes et d’autres sources d’approvisionnement pour l’année 2025.

Toutefois, elle a mis en garde contre les difficultés qui pourraient survenir si le problème persistait pendant la saison de chauffage de l’hiver prochain.

Il est évident que les pays européens devront s’organiser pour acheter du gaz beaucoup plus cher auprès d’autres sources à l’avenir, a conclu M. Cigoj.

Markus Krug, directeur adjoint du département gaz de l’autorité autrichienne de régulation de l’énergie E-Control, a prédit que le gaz russe continuerait probablement à transiter par la Turquie, approvisionnant ainsi la Hongrie. Il a estimé que l’approvisionnement en gaz de la Slovaquie pourrait provenir principalement de la Hongrie, le reste provenant de l’Autriche, de la République tchèque et de la Pologne.

Le gazoduc TurkStream, d’une capacité annuelle de 31,5 milliards de mètres cubes, n’a qu’une capacité limitée pour absorber l’augmentation de la demande. Pour combler le déficit, l’UE devra recourir davantage aux importations de GNL, dont le coût est nettement plus élevé.




Etats-Unis : le suspect de l’attaque au véhicule-bélier à la Nouvelle-Orléans ne pourrait peut-être pas avoir agi seul, selon le FBI (PAPIER GENERAL)

Les autorités ont déclaré que le bilan s’est élevé à 15 morts dans l’attaque au véhicule-bélier survenue mercredi matin à la Nouvelle-Orléans, dans le sud des Etats-Unis.

Les responsables du FBI ont déclaré qu’ils pensaient que le suspect qui avait foncé au volant d’une camionnette sur la foule célébrant le Nouvel An n’avait pas agi seul.

“Il faudra plusieurs jours pour effectuer toutes les autopsies”, a déclaré un médecin de la Nouvelle-Orléans, le Dr Dwight McKenna, dans un communiqué. “Une fois que nous aurons terminé les autopsies et communiqué avec les proches parents, nous publierons l’identité des victimes”.

Il se peut que le suspect n’ait pas agi seul

Le suspect a été identifié comme étant Shamsud Din Jabbar, âgé de 42 ans, citoyen américain vivant à Houston, la plus grande ville du Texas, selon le FBI. Il a été abattu lors d’un échange de tirs avec des policiers.

“Après que le véhicule s’est arrêté, le suspect aurait ouvert le feu sur les policiers intervenant, qui lui ont répondu avec des tirs”, a déclaré le service de police de la Nouvelle-Orléans. Deux policiers ont été touchés par balles et se trouvent actuellement dans un état stable.

Le lieutenant-gouverneur du Texas, Dan Patrick, a déclaré sur les réseaux sociaux que Shamsud Din Jabbar avait loué la camionnette dans la région de Houston le 30 décembre avant de se rendre à la Nouvelle-Orléans, la plus grande ville de l’Etat de Louisiane.

Selon son dossier judiciaire, le suspect avait auparavant servi dans l’armée de terre américaine. Il avait également travaillé dans l’immobilier et l’informatique et se débattait ces dernières années avec des problèmes financiers.

Des responsables du FBI ont déclaré qu’ils enquêtaient sur cet incident comme un acte terroriste.

“Nous ne croyons pas que Jabbar soit le seul responsable”, a déclaré Alethea Duncan, agente du bureau extérieur du FBI à la Nouvelle-Orléans, lors d’une conférence de presse. “Nous ne voulons rien exclure”.

Des armes à feu, des engins explosifs improvisés et un drapeau du groupe Etat islamique (EI) ont été retrouvés dans le véhicule, selon les médias locaux.

Les dispositifs étaient câblés pour une détonation à distance, a rapporté l’Associated Press (AP), ajoutant que d’autres dispositifs explosifs potentiels étaient également implantés dans le quartier français près de l’endroit où le drame s’est produit.

L’AP, citant un bulletin de renseignement obtenu, a déclaré que les images de surveillance avaient capturé trois hommes et une femme plaçant l’un des multiples engins explosifs improvisés dans le quartier français. Mais un reportage de CNN, citant un responsable des forces de l’ordre, a déclaré que les enquêteurs fédéraux ne croyaient désormais plus que les quatre personnes vues dans la vidéo aient été impliquées dans l’installation de ces engins.

La camionnette avait une plaque du Texas et été louée par le suspect via l’application de partage de voitures Turo, a déclaré le propriétaire du véhicule, Rodrigo Diaz, à ABC News.

Carnage et dégâts

L’incident s’est produit vers 03H15 (09H15 GMT) à l’intersection de la rue Bourbon et d’Iberville, quartier français, qui est l’un des quartiers les plus animés de la Nouvelle-Orléans et le cœur touristique de la ville.

“Hier soir, nous avions plus de 300 agents ici. Et du fait de la logique intentionnelle de l’auteur qui a contourné nos barricades pour faire cela, il était fermement décidé à créer le carnage et les dégâts qu’il a causés”, a déclaré la cheffe de police de Nouvelle-Orléans, Anne Kirkpatrick, lors d’une conférence de presse.

“C’était un comportement très intentionnel”, a-t-elle déclaré. “Cet homme essayait d’écraser autant de personnes qu’il pouvait”.

L’attaque a fait plus de 30 blessés, dont un étudiant de l’université de Géorgie grièvement blessé, selon le président de l’université.

Deux citoyens israéliens ont également été blessés, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères, cité par CNN.

Le président américain Joe Biden a déclaré être “reconnaissant pour la réponse courageuse et rapide des forces de maintien de l’ordre locales pour empêcher encore plus de morts et de blessures”.

Le bureau du shérif du comté de Harris et du FBI de Houston “mènent actuellement des activités de maintien de l’ordre” dans le nord de Houston “liées à l’attaque de ce matin à la Nouvelle-Orléans”, a déclaré le FBI dans un communiqué publié mercredi après-midi.

Cette attaque est la dernière d’une série d’attaques de premier plan avec un véhicule contre la foule à travers le monde depuis des années. La plus meurtrière s’est produite en juillet 2016, lorsqu’un homme à bord d’un poids lourd a foncé dans des centaines de personnes rassemblées pour regarder les feux d’artifice lors de la Fête nationale à Nice, en France, faisant 84 morts et plus de 200 blessés. La responsabilité de l’attaque avait été revendiquée par l’EI.




Kylian Mbappé écarté des Bleus pour la Croatie !

Attendu pour faire son grand retour pour le quart de finale de la Ligue des Nations contre la Croatie, Kylian Mbappé n’apparaît pourtant pas sur les affiches pour le match retour au Stade de France.

Kylian Mbappé est sans doute content du changement d’année. 2024 aura en effet été compliquée pour le champion du monde tricolore. Conséquence de son divorce houleux avec le PSG ou de ses débuts compliqué avec le Real Madrid. L’année aura également été difficile avec l’équipe de France et pas seulement en raison d’un Euro pollué par une fracture du nez dès le premier match face à l’Autriche.

Au-delà de ce (grand) rendez-vous manqué, Kylian Mbappé a également été au cœur de la polémique à l’automne. La faute à son absence pour les deux matches contre Israël et la Belgique en octobre. Car deux jours seulement après l’annonce de son forfait en raison d’une blessure à la cuisse, le Bondynois était aligné en Liga par Carlo Ancelotti. Allaient s’ensuivre son escapade à Stockholm tandis que les Bleus affrontaient Israël à Budapest, une plainte pour viol finalement classée sans suite et sa non-sélection pour les deux matches contre Israël et l’Italie en novembre.

De nouveaux visages mis en avant

« J’ai discuté avec lui et j’ai pris cette décision pour ce rassemblement-là parce que je pense que c’est mieux comme ça, avait confié le sélectionneur tricolore. Je ne vais pas argumenter. » A moins d’une blessure, son retour en équipe de France est désormais attendu pour la double confrontation face à la Croatie en mars prochain pour le compte des quarts de finale de la Ligue des Nations.

Après un premier match à Split le 20 mars, Kylian Mbappé retrouver le public français trois jours plus tard au Stade de France pour le match retour. L’enceinte dyonisienne devrait d’ailleurs afficher complet puisqu’à plus de deux mois de la rencontre, seulement 5 000 billettes sont encore en vente.

La Fédération Française de Football n’a pas manqué évidemment de faire la promotion de l’événement, notamment dans la presse, et pour ce faire, la 3F n’a pas hésité à se priver de Kylian Mbappé sur ses visuels. Si pas moins de sept joueurs tricolores ont été mis en avant, le capitaine des Bleus brillé par son absence, le service marketing de la FFF lui ayant préféré Mike Maignan et Ibrahima Konaté, qui prennent de plus en plus de poids en équipe de France ainsi que Lucas Digne, William Saliba, Bradley Barcola, Manu Koné et Adrien Rabiot.




RDC: Le Gouverneur du Kasaï Central rappelé à Kinshasa par le VPM de l’intérieur pour consultation 

Les ennuis ont commencé pour le Gouverneur du Kasaï Central qui avait tenu tête au ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya en direct sur la RTNC en marge du séjour du chef de l’État dans son entité.

 

Joseph Moïse Kambulu est rappelé à Kinshasa pour consultation, selon un télégramme du ministre de l’intérieur dont une copie est parvenue à LeQuotidienrdc.com.

 

Rappélons que le chef de l’executif provincial du Kasaï Central avait affirmé lors d’un briefing de presse lors de la visite du chef de l’Etat dans la province du Kasaï- Central mercredi 25 décembre, que sa province manque de tout.

 

Loup solitaire




Au 18 décembre dernier : Les dépenses en capital ont été exécutées en dépassement de 22,6 % de leur prévision mensuelle

Au cours de la troisième semaine du mois de décembre 2024, le rythme de formation des prix a légèrement augmenté, attesté par un taux d’inflation hebdomadaire de 0,18 % contre 0,13 % la semaine précédente. En cumul annuel, l’inflation a atteint 11,45 %.

Cette évolution de l’indice global est attribuable, notamment à la fonction de consommation « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Transports », « Articles d’habillement et chaussures » ainsi que « Logement, eau, électricité, gaz, et autres combustibles ».

En effet, la fonction de consommation « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » a contribué à hauteur de 52,48 % à l’inflation hebdomadaire. Celles des « Transports » et « Articles d’habillement et chaussures » ont contribué, respectivement de 11,45 % et de 10,90 %. La contribution de la fonction « Logement, eau, électricité, gaz, et autres combustibles » est de 8,38 %.

En glissement annuel, le taux d’inflation s’est chiffré à 12,07 % et en annualisé à 11,69 % contre une prévision de 12,0 % à fin décembre 2024.

Au cours de la même période, la gestion des finances publiques reste caractérisée par des efforts de mobilisation accrue des ressources domestiques, traduits par une réalisation des recettes supérieure aux prévisions.

C’est ce qui fait que le solde des Opérations Financières de l’Etat est déficitaire de 705,3 milliards de CDF contre un déficit programmé de 763,3 milliards pour le mois. Ce déficit a été financé par des ressources tirées des émissions des titres publics (138,7 milliards de CDF) et des marges de trésorerie antérieurement constituées (566,6 milliards).

Les ressources mobilisées au 18 décembre courant ont représenté 79,5 % de l’enveloppe attendue pour le mois. En effet, sur un montant prévisionnel de 1.476,4 milliards de CDF, les régies financières ont collecté 1.174,3 milliards.

Les recettes d’impôts directs et indirects (DGI) ont totalisé 626,7 milliards de CDF et celles de la fiscalité douanière et accises (DGDA) ont atteint 310,3 milliards. Concernant les recettes de la parafiscalité, collectées par la DGRAD, elles se sont établies à 237,3 milliards de CDF.

Les dépenses publiques, incluant l’amortissement de la dette, ont été exécutées à 83,9 % de leurs prévisions fixées dans le plan de trésorerie de l’Etat. Sur un montant projeté à 2.239,7 milliards de CDF, les dépenses publiques se sont établies à 1.879,6 milliards.

Pour ce qui est de l’exécution des dépenses courantes, les statistiques révèlent qu’elles ont atteint 1.409,9 milliards de CDF, soit 87,1 % de leurs prévisions mensuelles. La structure de ces dépenses est composée, notamment des rubriques ci-après : frais de fonctionnement des institutions et ministères (554,1 milliards de CDF), subventions (374,0 milliards) salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat (348,6 milliards) ainsi que les intérêts sur la dette (62,1 milliards).

S’agissant des dépenses en capital, elles ont été exécutées en dépassement de 22,6 % de leur prévision mensuelle. Elles se sont établies à 336,3 milliards de CDF contre une prévision de 274,2 milliards.

Par ailleurs, en cumul annuel, au 18 décembre 2024, l’exécution des opérations financières de l’Etat s’est soldée par un déficit de 1.557,8 milliards de CDF, résultant d’un niveau des recettes de 25.669,7 milliards et celui des dépenses de 27.227,5 milliards de CDF.




Baromètre de conjoncture : Il s’observe un repli de l’optimisme expliqué principalement par une baisse des activités 

La note de conjoncture économique qui couvre la période du 13 au 20 décembre 2024, constate que l’environnement économique intérieur continue de tirer profit du renforcement de la coordination des politiques conjoncturelles. En effet, les principaux marchés sont demeurés globalement stables, au cours de la semaine sous analyse.

Selon les estimations, sur base des réalisations de production à fin juin 2024, le taux de croissance du PIB réel s’établirait à 6,0 %. Cette évolution tient principalement de la performance du secteur minier, à la faveur d’une bonne tenue des cours de principaux produits exportés.

Les résultats de l’enquête de baromètre de conjoncture indiquent une poursuite de la consolidation de la confiance des chefs d’entreprises quant aux perspectives économiques à court terme. En effet, le solde global d’opinions est ressorti à +36,2 % au mois de novembre 2024, contre +36,1 % un mois plus tôt. Cette situation est observée principalement au niveau de la branche d’activité « Industrie Extractive ».

Quant aux autres branches d’activités, il s’observe un repli de l’optimisme expliqué principalement par une baisse des activités enregistrées dans la branche construction à la suite du ralentissement dans l’exécution de certains grands projets de l’Etat.




Environnement économique extérieur : Nécessité de mettre en place un cadre de politique économique cohérent, solide et adapté

D’après la Banque mondiale, l’environnement économique mondial affiche une tendance à la stabilisation après plusieurs années des chocs successifs. Toutefois, indique l’évolution récente de la conjoncture économique au cours de la période du 13 au 20 décembre 2024, bien que les économies avancées semblent bénéficier d’une reprise, les pays en développement peinent encore à rattraper leur retard.

En effet, ces pays sont confrontés à un environnement économique de plus en plus complexe, marqué par des contraintes majeures, notamment celles liées à la montée des tendances protectionnistes, à la réduction des marges budgétaires et la numérisation.

Pour ce qui est des tendances protectionnistes, leur montée observée ces dernières années conduit à la restructuration des chaînes de valeur mondiales et à la fragmentation des échanges commerciaux. A ces tendances s’ajoutent également les risques d’intensification des tensions géopolitiques.

Concernant la réduction des marges budgétaires, elle est consécutive aux crises récentes ayant affecté les économies en développement, notamment la crise financière mondiale, la pandémie de Covid-19 et le choc sur les prix des produits de base. Ces crises ont réduit la capacité des autorités à assurer les services publics face à une demande en constante augmentation.

S’agissant de la numérisation, les avancées technologiques rapides sont de nature à remodeler le paysage économique, rendant obsolètes les réformes politiques traditionnelles en faveur de la croissance et de la transformation structurelle.

C’est dans ce contexte qu’il est impératif que les autorités mettent en place un cadre de politique économique cohérent, solide et adapté, qui réponde aux défis auxquels les pays en développement fon

t face.




« 2024 a été très cruelle pour ma famille et mon entreprise »

Vous avez été présents et disponibles dans tout ce qui nous est arrivé, à travers votre soutien, votre appui et vos prières.

Vous êtes parmi des femmes et hommes rares à trouver dans ce siècle où l’amour du plus grand nombre a diminué.

Voilà pourquoi au nom du Groupe de presse IMPACT NEWS, celui de la famille Ndanga et en mon nom propre, je vous exprime toute ma gratitude. Je prie au Seigneur Dieu de vous restituer toute la sollicitude dont nous avons été bénéficiaires de votre part.

J’en profite pour vous souhaiter les vœux les meilleurs pour l’année 2025. Vœux de bonheur, de bonne santé, de longévité, de stabilité et de promotion à tous égards.

Joël Cadet Ndanga, Journaliste, Éditeur Directeur Général.




DGI : Cérémonie de remise des chèques uniques aux retraités de 2017 et aux ayants droit

Ce lundi 30 décembre 3024 à l’hôtel Béatrice, à Kinshasa Gombe, a eu lieu une cérémonie officielle de remise des allocations complémentaires uniques à près de 183 agents de la DGI retraités de 2017 et ayants droit des agents décédés et élargies du fichier de la paie à partir du mois de juin 2024.

Cette cérémonie officielle initialement prévue pour le 27 décembre 2024 a finalement eu lieu lundi 30 décembre 2024. Les listings des personnes concernées et éligibles au bénéfice desdites allocations complémentaires uniques qui sont mises, par la caisse de solidarité des agents de la DGI, sont disponibles.

Cette cérémonie a connu la présence des directeurs centraux de la DGI, le directeur des grandes entreprises, le directeur de la DUI/K, les directeurs rattachés des impôts, les inspecteurs chefs de brigades de l’administration centrale et chef de pool de la DUI/K Limete, les chefs de divisions organiques de l’administration centrale et ceux de la DGE, le chef de division de la cellule d’études, les chefs de du CV IDIONS du siège de la DUI/K, le chef de centre des impôts de Kinshasa, les chefs des centres d’impôts synthétiques de la DUI/K, les permanents syndicaux et le bureaux de la délégation syndicale.

La cérémonie a commencé tard dans les après-midi par l’exécution de l’hymne national. Prenant la parole, le Directeur des ressources humaines, M. Issa Selemani a expliqué à l’assistance les raisons et la naissance d’une caisse de solidarité des agents DGI.

Elle a été créée le 22 décembre 2022 et alimentée par les cotisations mensuelles pour assister financièrement les agents de la DGI.

Selon le DRH, cette caisse totalise déjà 14 millions cinq cents mille dollars depuis 2023.

183 agents de la DGI nommément cités dont 3 hauts cadres, 40 cadres supérieurs, 127 collaborateurs, 22 cadres d’exécution et un huissier sont éligibles à ces allocations de la caisse de solidarité pour 2024.

Le président de la délégation syndicale de la DGI a demandé à l’assistance de se mettre debout pour observer une minute de silence en mémoire des agents de la DGI décédés.

La délégation syndicale de la Dgi avait posé ce problème à la haute hiérarchie pour la création de cette caisse dans le but d’assister les agents de la DGI à partir des cotisations retenues sur la prime de mobilisation et de contentieux avec bien sûr la quote-part de la DGI. Il a proposé la création d’une structure autonome pour octroyer des prêts à faible intérêt, avec comme devise : l’actif cotise le passif.

Le DG Barnabé Mwakadi qui est aussi un ancien syndicaliste a expliqué que c’est pour la première fois dans l’histoire de la DGI, qu’il existe une caisse de solidarité pour assister les agents.

D’autant plus que la mise à la retraite était ressentie par les agents comme une punition, il fallait y trouver une solution.

Pour le DG de la DGI, un agent qui arrive à la fin de sa carrière après 35 ans de loyaux services rendus à la nation, peut toucher 300 mille dollars à la caisse de solidarité des agents. Cette initiative combien l’oublie a été prise par le DG Barnabé Mwakadi en concertation avec la délégation syndicale de la DGI.

Une allocation complémentaire unique est rendue disponible par la caisse de solidarité pour permettre de faire face aux conditions difficiles de la vie après la carrière.

Alex Tutukala