C’est le moment de rabattre toutes ses cartes pour sortir le grand jeu ce samedi 4 janvier à Dar-Es-Salaam à l’occasion de la 4ème étape des groupes de la Ligue des Champions. Ce défi face à Young Africans se doit d’être relevé avec réalisme et une rigueur extrême dans les deux surfaces.

Dans la salle de presse du Stade Benjamin William Mkapa, l’entraîneur Lamine Ndiaye s’est penché sur les éléments entourant ce match. La récupération physique, l’état d’esprit du groupe, l’importance de ce match et l’attachement des supporters à leur club.

“Prêt à en découdre”

Nous nous sommes bien préparés. Nous avons eu le temps de nous remettre de nos déboires du match aller. Quand nous les recevions, nous venions d’un long voyage. Nous étions au bout du rouleau.

Nous nous sommes bien remis pour faire un bon match ici. Ça fait deux saisons, le temps est passé. C’est le même état d’esprit, d’autres ambitions. Eux non plus [Yanga] ne sont pas au mieux, ce qui fait que ça sera un match très difficile et très disputé. Ils ont changé d’entraîneur,… ça sera équilibré.

Chacun fait comme il a envie, comme il le perçoit. Nous avions des joueurs qui disputaient le match des éliminatoires CHAN, d’autres, blessés, ont profité pour se refaire une santé. L’essentiel reste de faire un bon match.

Quand nous nous sommes qualifiés en phase de poules, nous n’avons pas fait de match officiel. Il n’y a pas une façon d’écrire ni de définir la préparation d’un match.

“Force du public et qualité du groupe”

Demain, c’est un autre jour, un autre match. Les supporters que ça soit à Lubumbashi ou ici, c’est la même chose. Quand tu concèdes un but à 10 ou 20 secondes de la fin du match, tout le monde était déçu. Les joueurs et même les fanatiques, mais c’est le football.

Ce n’est pas encore fini. Ce match n’est pas décisif mais important. Il reste trois matchs. Les supporters sont toujours derrière l’équipe. Ils ont encouragé les joueurs et le staff, ils sont venus aux entraînements.

Nous avons de la qualité dans l’équipe et si nous retrouvons nos forces, nous pouvons embêter cette équipe de Young Africans.

L’équipe algérienne du CR Belouizdad est déterminée à prendre sa revanche contre le tenant du titre Al Ahly.

Les batailles s’annoncent intenses dans les quatre groupes. Les équipes se préparent à des rencontres décisives qui pourraient façonner leur destin dans la compétition.

L’un des chocs les plus attendus concerne l’affiche opposant le CR Belouizdad à Al Ahly. Battu 6-1 au match aller au Caire (le plus lourd score jusqu’ici dans le tournoi), les algériens tenteront de prendre leur revanche après ce revers humiliant.

Pendant ce temps, les champions de Tanzanie, Young Africans accueilleront le TP Mazembe dans une rencontre électrique à Dar-es-Salaam. Les deux équipes ont absolument besoin de points pour poursuivre leur aventure dans la campagne.

Une bataille féroce attend le Raja à Casablanca dans le groupe B face aux Mamelodi Sundowns, l’ogre sud-africain tandis que les FAR de Rabat et Maniema Union s’affronteront au Maroc, avec l’ambition d’établir leur domination dans un groupe très disputé.

Al Hilal Omdurman leader du groupe A, défie le MC Alger, classé deuxième dans ce qui promet également d’être une rencontre palpitante.

Voici un aperçu des duels groupe par groupe.

Groupe A : Al Hilal domine, ses adversaires veulent rattraper leur retard

Al Hilal Omdurman, en tête du groupe A avec neuf points, cherchera à maintenir son sans-faute face au MC Alger, qui est à quatre points. Pendant ce temps, le TP Mazembe, classé troisième aura une chaude explication avec les Young Africans, derniers de la poule. Mazembe, avec seulement deux points, espère décrocher une première victoire, tandis que les Young Africans chercheront à relancer leur campagne. Les Tanzaniens ont connu des difficultés mais seront encouragés par l’avantage du terrain contre Mazembe.

Groupe B : Les FAR de Rabat dans une bataille serrée

Les FAR de Rabat et les Mamelodi Sundowns se partagent la première place avec cinq points chacun dans le groupe B. Les FAR de Rabat reçoivent Maniema Union, qui occupe la troisième place avec trois points, dans un match qui pourrait remodeler le classement. Pendant ce temps, le Raja Casablanca, dernier avec un seul point, affrontera les Mamelodi Sundowns dans une rencontre difficile. Ayant affiché des difficultés sur le plan offensif avec notamment l’absence de buts lors de ses deux derniers matches, le Raja a absolument besoin d’un résultat positif pour rester dans la course.

Groupe C : Al Ahly veut creuser l’écart

Al Ahly se rendra chez le CR Belouizdad après sa large victoire 6-1 lors du match aller. Les géants égyptiens sont en tête du groupe C avec sept points, tandis que Belouizdad, avec trois points, a besoin d’une victoire pour garder ses espoirs en vie. Les Orlando Pirates, en deuxième position, reçoivent le Stade d’Abidjan, qui est coincé au bas du classement avec un point. Les Pirates espèrent consolider leur position dans la course aux phases à élimination directe.

Groupe D : L’Espérance en tête

L’Espérance de Tunis est confortablement installée en tête du groupe D avec sept points et se rendra sur le terrain du Pyramids FC, deuxième, qui compte quatre points. Pendant ce temps, la Sagrada Esperança et le Djoliba AC s’affrontent en bas du groupe. Chacune des deux équipes vise première victoire pour raviver l’espoir de se qualifier.

Calendrier

Vendredi 3 janvier 2025

19h00 : CR Belouizdad (ALG) contre Al Ahly (EGY)

Samedi 4 janvier 2025

13h00 : Young Africans (TAN) contre TP Mazembe (RDC)

16h00 : Orlando Pirates (RSA) contre Stade d’Abidjan (CIV)

19h00 : FAR Rabat (MAR) contre Maniema Union (RDC)

19h00 : Raja Casablanca (MAR) contre Mamelodi Sundowns (RSA)

Dimanche 5 janvier 2025

16h00 : Pyramids FC (EGY) contre Espérance Tunis (TUN)

16h00 : Sagrada Esperança (ANG) contre Djoliba AC (MLI)

19h00 : Al Hilal Omdurman (SUD) contre MC Alger (ALG)

Le fait pour M. Wang Yi de zapper la Rdc au profit de la Namibie, de la République du Congo, le Tchad et le Nigeria, est-ce une simple coïncidence du calendrier, ou une façon pour Pékin de faire comprendre à son partenaire la nécessité de redoubler les efforts pour la protection des Chinois et de leurs investissements en Rdc ? La dernière arrestation de 17 Chinois accusés d’exploitation illégale des minerais dans le Sud-Kivu et le meurtre de 2 Chinois à Mwene-Ditu étant encore dans la mémoire collective.

Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, se rendra en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigeria du 5 au 11 janvier, perpétuant ainsi une tradition de 35 années consécutives selon laquelle le premier déplacement à l’étranger du chef de la diplomatie chinoise soit effectué en Afrique au début de l’année, a annoncé vendredi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La visite de M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a pour objectif de promouvoir la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), de renforcer la coopération pratique dans divers domaines, et de favoriser un développement durable et approfondi des relations sino-africaines, a précisé Mme Mao lors d’une conférence de presse.

Lors du Sommet de Beijing du FCSA tenu l’année dernière, le président chinois, Xi Jinping, a proposé que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine soient été élevées au niveau de relations stratégiques. Par ailleurs, la caractérisation générale des relations sino-africaines a, quant à elle, été élevée au rang d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Le président Xi a également proposé que la Chine et l’Afrique doivent conjointement faire progresser la modernisation caractérisée par six propositions majeures, et a promis que la Chine travaillerait avec l’Afrique pour prendre les dix actions de partenariat pour la modernisation, qui ont trouvé des échos chaleureux de la part de la partie africaine, a ajouté la porte-parole.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, et son homologue français, Jean-Noël Barrot, sont arrivés à Damas vendredi pour des entretiens de haut niveau avec l’administration intérimaire syrienne, dirigée par Ahmed al-Charaa.

Il s’agit de l’une des visites diplomatiques occidentales les plus importantes depuis la chute du gouvernement précédent.

Dans des propos rapportés par des médias locaux tels que Al-Watan Online et Syria TV, Mme Baerbock a déclaré que l’Union européenne voyait un potentiel pour “une nouvelle relation politique avec la Syrie”, soulignant que les Syriens avaient maintenant “l’opportunité de reprendre le destin de leur pays après la douloureuse ère Assad”.

Elle a ajouté que son pays souhaitait soutenir la nouvelle administration dans la réalisation d’une “transition globale et pacifique du pouvoir” et aider à la reconstruction.

M. Barrot, pour sa part, a souligné l’engagement de la France à soutenir la Syrie sur la voie de la stabilité. Notre objectif est de favoriser une transition pacifique qui profite à la fois au peuple syrien et à la sécurité dans la région, a-t-il dit.

Les deux responsables doivent rencontrer M. Charaa, chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham.

Depuis le 8 décembre, plusieurs délégations diplomatiques arabes et occidentales, dont des Américains, se sont rendues en Syrie et ont rencontré les nouvelles autorités.

Ce vendredi au cours d’une conférence-débat en marge de la 46e édition foraine de la Foire Internationale du Congo Kinshasa (FICKIN) à laquelle ont pris part les Professeurs d’universités, chercheurs, opérateurs économiques, mandataires publics et experts du Gouvernement, développant le thème : ” Rôle du Commerce Extérieur dans le développement de la RDC”.

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya a fait entendre que la RDC doit changer son modèle économique qui a montré ses limites depuis 1960 en migrant vers le secteur de l’agro-industrie pour ainsi lutter contre la pauvreté, a-t-il ajouté.

Aussi la consolidation de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation en mettant l’accent sur les Zones économiques spéciales est la bonne stratégie pour ne pas être le dépotoir, a martelé le Ministre du Commerce

Au-delà des mines, investir dans les cultures industrielles

Julien Paluku se dit heureux d’être à la Foire internationale du Congo-Kinshasa pour changer davantage son image de. Ceci, parce que les gens étaient habitués à des cérémonies funéraires. « Mais nous avons voulu dire à ce monde que la Foire internationale du Congo-Kinshasa n’est pas qu’un lieu de divertissement. C’est un lieu du savoir. Et ici, nous avons développé désormais, sous l’impulsion du président de la République, un nouveau modèle économique. Parce que, dès 1960 à aujourd’hui, on a compris que le secteur minier n’a pas constitué le levier du développement économique. Et donc, en essayant un peu d’interroger toutes les théories, les fondements théoriques de l’économie congolaise, on a compris que le seul modèle qui faille attirer l’attention de tout le monde, c’est de nous baser sur le secteur de l’agro-industrie. C’est-à-dire, nous avons les cultures industrielles, comme le café, le cacao, l’hévéa, l’huile de palme, qui peuvent booster tout de suite l’économie et faire exploser le PIB de la RDC à près de 300 milliards », explique-t-il.

Et d’ajouter que ça paraît comme des chimères, quand on parle d’un PIB de 300 milliards. Mais il suffit de voir aujourd’hui le prix de la tonne du cacao. La tonne du cacao est à 11 590 dollars. La tonne de la papaïne est à 23 000 dollars. La tonne du café, la même chose autour de 6 000 dollars. Donc si on prend le modèle économique basé sur ces produits-là, et que le gouvernement construise les routes, les chemins de fer, les centrales hydroélectriques pour l’évacuation des produits, en 10 ans, on peut faire une trajectoire qui va étonner le monde.

Si la Chine a fait 40 ans pour être l’une des grandes puissances au monde, nous, avec ce nouveau modèle économique développé en Rdc sous l’autorité des présidents de la République, en 10 ans, on peut étonner le monde. Et je crois qu’on nous a distraits pendant 64 ans en nous faisant croire que c’est le secteur minier qui est le levier du développement. Alors que nous ne captons que 3% de la valeur marchande de ce secteur-là. Et la preuve, c’est que depuis 64 ans, il n’y a aucun secteur qui a été boosté par les mines.

Par contre, si on migre vers l’agro-industrie, l’autosuffisance alimentaire, on va réduire les importations dans ce secteur qui se chiffre à 3 milliards de dollars. Et donc ces 3 milliards de dollars vont être réinjectés dans notre économie pour créer davantage d’emplois, de richesses. Et donc aujourd’hui, l’Afrique devient un incubateur du développement des nouveaux modèles.

Parlant du rôle de la douane dans la promotion du commerce international, le Professeur Godé Mpoy a déclaré que la foire constitue une zone économique spéciale temporaire qui doit contribuer à la croissance économique d’un pays

Lien entre la douane, le commerce international et la croissance économique

Godé Mpoyi a laissé entendre qu’il faut d’abord savoir qu’aujourd’hui, si la Chine s’est développée, c’est notamment grâce aux zones économiques spéciales. Et les foires sont des zones économiques spécifiques et temporaires. Tout simplement parce que pendant ces événements, les investisseurs peuvent amener leurs marchandises sous le régime suspensif qui va leur interdire de payer les droits de douane à l’entrée, qui ne les seront réclamés qu’après-vente. Donc il s’agit déjà de facilitation et de soutien à l’entrepreneuriat.

« Donc on devait expliquer l’incidence de la douane sur la foire, ainsi que sur l’ensemble du commerce international. Nous avons démontré qu’il y a un instrument qui a été développé, aussi bien à l’échelon mondial qu’à l’échelon national. C’est notamment l’accord sur la facilitation des échanges et la convention des coûts révisés, autrement dit la CKR. Donc ces instruments ont été transposés dans notre droit national par le truchement du code numérique », mentionne-t-il.

C’est pour dire qu’en ce qui concerne la facilitation des échanges, la République démocratique du Congo a déjà eu les structures et les textes. Maintenant le problème, c’est dans les chefs des acteurs. Donc si chacun de nous fait un effort pour appliquer la facilitation des échanges, cela va rendre fluides les négociations internationales et par tant élargir l’assiette fiscale internationale. C’est ce qui concerne la fiscalité des portes et au bout du bout avoir de l’incidence sur la croissance économique.

Donc vous comprenez qu’un commerce international fluide, c’est un facteur de croissance économique. Et la situation se précise davantage en République démocratique du Congo où nous sommes dans une économie extravertie. Donc il y a bel et bien un lien entre la douane, le commerce international et la croissance économique.

Juste après, le ministre du Commerce Extérieur accompagné de ses invités a visité les stands qui inondent au jour le jour cette 46e édition foraine.

Me Wolf Devis Rodrigue Masuama Ndangi, Président de la Fédération Congolaise des Combats Libres ‘’FCCL’’ souhaite bonne année 2025 à tous et souhaite que la justice et l’équité guident le mouvement sportif congolais dès 2025 à Jamais !

Antoine Bolia

Maitre Willy Makengo Ngunga, Président de la Fédération de Taekwon-do du Congo I.T.F ‘’FETAECO/ITF’’ a effectué une visite à la Ligue de Taekwon-do I.T.F du Haut Katanga, le samedi 21 décembre 2024 dernier.

Une fois sur le lieu, le président Willy Makengo Ngunga était accueilli par le Major David Ilunga Mwembo Kitenge, président de la Ligue de Taekwon-do ITF du Haut-Katanga.

Ce qu’ils ont déclaré

Major David Ilunga Mwembo Kitenge (Président de la Ligue de Taekwon-do ITF du Haut-Katanga) :

‘’Nous sommes très heureux de recevoir le président de la Fetaeco/ITF qui a tenu à visiter la Ligue du Haut-Katanga. Il est parmi nous. Et c’est notre hôte de marque. Il a un mot à placer aux athlètes présélectinnés pour le championnat national au mois de février 2025 à Kinshasa. Ici, il y a la délégation venue de Likasi, Kasumbalesa et l’entente de Lubumbashi. Soyez le bienvenu au Haut-Katanga où nous sommes en train de vulgariser la discipline taekwon-do ITF qui n’est pas très bien connue. Et bientôt nous irons dans le Tanganyika’’

Me Willy Makengo (Président Fétaeco/ITF) :

‘’Je suis très content de voir que le taekwon-do ITF est présent ici au Katanga. Et tel que je suis en train de remarquer, la grande délégation au championnat national à part Kinshasa, ça sera le Haut-Katanga. Et ceux qui auront la chance, on va se revoir à Kinshasa. Et je vous annonce qu’au niveau de la Fétaeco/ITF à Kinshasa, on a décidé de doter tous les participants avec des nouveaux debok (Kimonos).

Je vous annonce qu’après le championnat national qui est à sa 2è édition, on va accueillir des experts dépêchés par la fédération internationale. Ceux Qui seront sur place à Kinshasa auront la chance de découvrir ce que les experts internationaux vont nous apporter.

En 2025, à part le championnat national, on aura des séminaires. Nous sommes invités par la fédération belge au mois de Mai. On verra comment les choses vont évoluer au niveau du ministère des sports et loisirs. Et il y aura le championnat mondial au mois de juillet en Espagne. Tout dépendra de la dextérité de la part du ministère des sports. Encore une fois, je suis très ravi.’’

Antoine Bolia

Province sportive de premier plan, le Haut-Katanga avec comme chef-lieu Lubumbashi, capitale économique de la R.D. Congo, est en train de se réveiller dans une discipline des sports de combat qu’est le Taekwon-do I.T.F.

A cet effet, la Fédération de Taekwon-Do ITF/ Fetaeco/ITF qui tient à la redynamisation de la discipline dans cette partie de la RDC afin que l’on puisse parler de réveil de la Ligue de Taekwon-do ITF Haut-Katanga. Pour l’histoire, on doit retenir qu’en 2022 cette Ligue était installée. Malheureusement, cette dernière n’avait pas donné satisfaction car la FETAECO/ITF avait installé à la tête de cette Ligue un Président qui avait enfoncé davantage la discipline Coréenne.

Plongée dans la léthargie, en 2024, la Fetaeco/I.T.F a tenu et sollicita cette fois-ci la réinstallation de la nouvelle Ligue auprès du Chef de Division Urbaine des Sports et Loisirs de la Province du Haut-Katanga pour donner du tonus à cette entité sportive dormante.

Ainsi, par le biais de son représentant Maitre Patient Kalombo Mbayo, la Fetaeco/I.T.F a choisi des personnes qu’elle estime valables pour animer la nouvelle Ligue et promouvoir le Taekwon-do I.T.F dans le Haut-Katanga.

Composition de la nouvelle équipe de la Ligue de Taekwon-do ITF du Haut-Katanga

Président : David Ilunga Mwembo

Vice-Président : Amos Tambwe Kaluhala

Secrétaire Exécutif : Jonathan Katolo

Tshinyama

Secrétaire Exécutif Adjoint : Jonas Ndjeni Kamwanya

Trésorière : Godelieve Tshibangu

Communicateur : Seguin Muya

La journée de samedi 21 décembre 2024 était marquée par la sortie officielle de la Ligue de Taekwon-do I.T.F du Haut Katanga. A cette occasion elle avait accueilli Maitre Willy Makengo Ngunga, Président de la Fédération de Taekwon-do du Congo I.T.F ‘’FETAECO/ITF’’.

Antoine Bolia

Me GM Morel Ntalani, Secrétaire général de la Confédération Africaine de Police Taekwondo ‘’APTAC’’ et de la Zone 4 APTAC a effectué une mission du 27 – 29 décembre 2024 à Kinshasa, République Démocratique du Congo.

Que peut-on retenir de cette mission ?

Pour en savoir davantage, nous avons recouru au compte rendu du Morel Ntalani, Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Police Taekwondo ‘’APTAC’’ et de la Zone 4 APTAC. Pour ce qui est du contexte de la Mission, il entre dans le cadre des activités de la Confédération Africaine de Police Taekwondo ‘’APTAC’’. Le Secrétaire Général GM Morel Ntalani s’est rendu à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, pour participer à une réunion tripartite avec : Le Colonel Seid Adoum Seid (Président Délégué de la Zone 4 APTAC, Tchad) et le GM Alain Badiashile (Vice-président de la Zone 4 APTAC, RDC).

Cette mission visait à élaborer des stratégies communes pour redynamiser les activités de la Zone 4 APTAC (Afrique Centrale) et à préparer la feuille de route 2025.

Déroulement de la Mission

1. Arrivée et rencontre initiale :

Le Secrétaire Général GM Morel Ntalani est arrivé à Kinshasa, le 27 décembre 2024. Il a été accueilli par le GM Alain Badiashile au siège du Comité Olympique Congolais de la RDC, où une première réunion fructueuse a eu lieu. Les discussions ont porté sur :

La redynamisation de la Zone 4 Afrique Centrale, le partage des orientations du Président de la Zone 4, Colonel Akini Benoît (Cameroun), en attendant les conclusions de la rencontre tripartite.

2. Retard du vol spécial du Colonel Seid Adoum Seid :

Le vol spécial transportant le Colonel Seid Adoum Seid a accusé un retard, arrivant finalement à Kinshasa à 19h au lieu de 11h comme prévu. En dépit de cette contrainte, le Secrétaire Général a poursuivi ses échanges avec le GM Alain Badiashile.

3. Rencontre avec le Colonel Seid Adoum Seid et l’Ambassadeur du Tchad :

Le 28 décembre, malgré les défis logistiques liés aux embouteillages à Kinshasa, le Secrétaire Général a rencontré le Colonel Seid Adoum Seid à la Gombe plus précisément à l’hôtel Belle Vue, en présence de Son Excellence Monsieur Apollinaire Mogombaye, Ambassadeur du Tchad en RDC. Cette réunion a permis notamment : d’avoir des échanges constructifs sur les priorités de la Zone 4 APTAC et de consolider les relations bilatérales entre les acteurs présents.

4. Participation à des événements et interviews :

Après cette rencontre, la délégation a assisté au match RDC vs Tchad au stade des martyrs.

En soirée, une interview a été accordée à la RTNC (Radio Télévision Nationale Congolaise) où le Colonel Seid Adoum Seid et le Secrétaire Général ont expliqué les objectifs des séances de travail en cours.

5. Conclusion et retour

La mission s’est achevée par un entretien en ligne avec le GM Alain Badiashile pour finaliser les discussions. Le Secrétaire Général a regagné son hôtel vers 23h45 pour préparer son retour à Brazzaville, le 29 décembre 2024.

Résultats de la Mission

1. Feuille de route 2025 : Un consensus a été atteint sur les actions prioritaires pour la Zone 4 Afrique Centrale. 2. Relations renforcées : Les interactions avec le GM Alain Badiashile, le Colonel Seid Adoum Seid et l’Ambassadeur du Tchad ont consolidé les partenariats au sein de la Zone 4.

3. Promotion médiatique : Les interviews sur la RTNC ont permis de sensibiliser davantage sur les objectifs de l’APTAC et d’assurer une visibilité accrue pour la Zone 4.

GM Morel Ntalani, Secrétaire Général de l’APTAC et

Secrétaire Général de la Zone 4 APTAC adresse ses remerciements à GM Alain Badiashile pour son accueil chaleureux et sa disponibilité, au Colonel Seid Adoum Seid pour son engagement et sa participation active et enfin, au Colonel Akini Benoît pour ses orientations stratégiques précieuses. ‘’Ensemble, nous avons posé les bases solides pour l’avenir de la Zone 4 APTAC’’

conclut-il.

Antoine Bolia

Le lundi 30 décembre 2024, Me Trinita Kamba Kazola, sacré champion du monde des arts martiaux en Kick Boxing au dernier championnat du monde des arts martiaux en novembre 2024 dans la ville de Yalova, en Turquie, a offert un diner à la presse au Restaurant Eyano dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts, à la Gombe.

Pour la circonstance, Me Trinita Kamba Kazola qui avait à ses côtés Me Baygon, président de la Fédération Congolaise de MMA et Me David Tshimanga, président de la Fédération Congolaise de Full Contact et Kick Boxing, a révélé la motivation de son geste en ces termes : ‘’L’honneur revient à la presse qui m’a soutenu avant, pendant et après le championnat du monde des arts martiaux en Turquie’’.

Et il a enchainé en précisant que trois disciplines étaient concernées à ce championnat du monde des arts martiaux à savoir : MMA, Kick Boxing et K1. C’est International Martial Arts Olympic Committee ‘’IMAOC’’ en français Comité Olympique International des Arts Martiaux qui avait organisé la compétition. Celle-ci avait enregistré la participation de 80 pays du monde. Lui, Me Trinita n’avait pas d’adversaire pour sa catégorie en MMA. C’est comme ça qu’il s’est rabattu en Kick Boxing. Son adversaire russe d’origine Turc avait été mis K.o en 27 secondes de combat.

Ainsi, la ceinture mondiale qu’il détient il l’a obtenu en kick boxing. Cette ceinture est de 2024. Cependant, la compétition continue. L’Iran sollicite qu’il aille présenter cette ceinture là-bas au mois de février 2025. Une précision de taille apportée par Me Trinita, l‘’IMAOC’’ organise des combats chaque 2 mois pour permettre aux différents pays de participer.

D’énormes difficultés éprouvées

Me Trinita a fait remarquer qu’il a rencontré des difficultés en tout et pour tout. Déjà l’état congolais ne lui a donné aucun rond. Lui-même s’est occupé de chercher les billets d’avion aller-retour, prise en charge du séjour, matériels, salle etc. sur ce chapitre, il sollicite et demande aux personnes de bonne volonté de le soutenir pour la suite.

Toutefois, Me Trinita a remercié quelques personnes en ces termes : ‘’Je remercie la légende de la musique congolaise Koffi Olomide, le gestionnaire du stade des martyrs Dadou Etambe, Samuel Bemba vice-ministre de la justice pour la mobilisation, Mme Tina Lesi qui l’a permis de fêter avec les albinos, Espoir de Tshangu, Fondation Makashi, Fondation Fonib, Directeur de la DGM Bienvenu Vamos et son adjoint Ricky Mbemba Nzimbu, Inspecteur Eric Kayumba, CB Prince Kabengele, Eva, Credo Mbemba, Toussaint Kololo, 1er Avocat Général Kisula Betika Yeye Adler , Commandant du 11ème Régiment de la Garde Républicaine Colonel Faustin Mugbelo, Colonel Franck Yav, Colonel Ibrahim, Colonel Benoît Kabobo Kaseya, Colonel Freddy Mwana Nzambe, mon grand frère Pamphil Kamba, Serge Kamba, ma mère Anne-Marie Mbueso, mes enfants et ma plus belle femme ‘’La Bonne Monture RM’’.

Reconnu sur le plan international mais de peaux de banane sur le plan national

L’opinion doit retenir que notre compatriote Me Kamba Kazola alias Trinita avait intégré le Comité Olympique International des Arts Martiaux en 2020. Et il a mis du temps pour se former, apprendre comment évolue cette structure et son organisation. Et ayant suffisamment appris de l’IMAOC’’, cette structure l’a élevé en dignité. En effet, en 2022 Me Kamba Kazola alias Trinita a été notifié comme Président du Comité Olympique Congolais des arts martiaux. L’on surtout noter ici que l’IMAOC donne la chance à certaines disciplines non olympiques qui ne prennent pas part aux Jeux Olympiques propres à l’initiateur le français Pierre de Coubertin, de prendre part aux Jeux Olympiques des arts martiaux totalement différents des J.O traditionnels.

Pour ce qui est du Comité Olympique Congolais des arts martiaux, cette structure n’a rien à voir avec le Comité Olympique Congolais ‘’COC’’. Avec sa notification, Me Trinita entrepris des démarches auprès de l’administration des sports qu’il a réussi à convaincre de l’existence de l’IMOAC et la nécessité de créer le Comité Olympiques Congolais des Arts Martiaux. En date du 22 septembre 2023, le Secrétaire Général aux sports et Loisirs donna l’avis favorable. Et depuis, le dossier est demeuré sans suite parce que le ministre des sports d’alors Kabulo Muana Kabulo avait refusé de signer l’Arrêté portant agrément de cette structure. Et pourtant, le projet et les statuts ont été déposés au cabinet du ministre des sports.

Pendant qu’en RDC on tergiverse, l’IMAOC constatant l’existence du Comité Olympique Asiatique, a cherché à remédier au niveau Africain où la structure n’existait pas. Ainsi, le 13 septembre 2023, il a voulu qu’elle existe aussi en Afrique. Il y a eu élection pour l’Afrique, et c’est le congolais Me Trinita Kamba Kazola qui a été élu à la majorité écrasante 47 voix/60 président du Comité Olympique Africain et de la Confédération Africaine des Arts Martiaux.

Si l’on récapitule, l’on constate clairement que Me Kamba Kazola Trinita est reconnu président de cette structure au niveau international et au niveau africain. Malheureusement, c’est au niveau de la RDC il y a blocage, on ne veut pas entendre parler du Comité Olympique Congolais des Arts martiaux alors que le gouvernement ne fait presque rien pour les arts martiaux considérer comme des laisser pour compte.

Des injustices palpables insupportables

Les arts martiaux ne sont pas pris en considération en RDC. Et pourtant, des grands champions se révèlent de ce côté-là. Un titre mondial des arts martiaux ne vaut rien aux yeux des autorités congolaises et ça fait très mal. Disons-le tout haut. Que vaut une qualification à la CAN ou Chan par rapport un titre de champion du monde ? Pour la CAN ou Chan, les Léopards A ont perçu chacun une prime de 15000 $. Me Trinita qui est revenu avec la ceinture de champion du monde n’a perçu aucun rond de l’état congolais. Pire, depuis son retour, le ministre des sports qui est pour toutes les disciplines, ne l’a pas reçu malgré la demande d’audience qui a été introduite dans son cabinet. Me Trinita attend toujours d’être reçu par le ministre. Triste et regrettable. L’artiste musicien Félix Wazekwa a peut-être raison de chanter l’autre richesse du congolais eza ‘’Motema mabe’’ traduisez mauvais cœur.

Antoine Bolia