Le Real Madrid furieux, Vinicius très lourdement sanctionné ?

Après son coup de sang contre Valence vendredi soir, Vinicius, expulsé, pourrait écoper d’une lourde sanction.

Vinicius a une nouvelle fois vu rouge. Provoqué par Stole Dimitrievski, vendredi soir lors de la victoire renversante du Real Madrid sur Valence en match en retard de Liga (1-2), le Brésilien a perdu ses nerfs et s’est rendu coupable d’un mauvais geste sur le portier macédonien. Expulsé et excédé, l’ancien prodige de Flamengo a été retenu par ses coéquipiers alors qu’il allait contester avec véhémence son carton rouge auprès de l’arbitre.

Selon le règlement du championnat espagnol, une « agression » est punie d’une suspension de 4 à 12 matches. Vinicius pourrait donc être très sévèrement puni et écarté des terrains un long moment.

« Il n’aurait pas dû écoper d’un carton rouge »

Après la rencontre, Carlo Ancelotti a pris la défense de son ailier auriverde, annonçant que le club allait faire appel. Pour le technicien italien, « Vini » aurait dû être sanctionné d’un simple carton jaune, tout comme le gardien Dimitrievski. « Il n’aurait pas dû écoper d’un carton rouge. L’arbitre aurait dû donner un carton jaune à chaque joueur à mon avis. Le gardien a poussé Vini et Vini a répondu. Nous allons faire appel de cette expulsion », a-t-il assuré en conférence de presse d’après-match.

De son côté, Vinicius a tenu à présenter ses excuses sur son compte X (ex-Twitter). « Désolé et merci à l’équipe », a ainsi écrit le Brésilien.




Malgré la défaite face au CRB, Kohler reste confiant  

Bien que son équipe ait subi une défaite de 1-0 face au CR Belouizdad vendredi, Marcel Kohler, l’entraîneur d’Al Ahly, reste optimiste quant aux perspectives de son équipe dans la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, une défaite qui a interrompu une série impressionnante de 27 matchs invaincus.

Noufel Khacef a offert la victoire aux Algériens grâce à un tir décisif à la première minute du temps additionnel, infligeant à Al Ahly une défaite rare sur la scène continentale. Ce succès marquant est le premier pour le CR Belouizdad contre les géants égyptiens lors de six rencontres, ravivant ainsi les espoirs de qualification des Algériens. En conférence de presse, Kohler a tenu à minimiser cette défaite, rappelant qu’Al Ahly demeure en tête du groupe C avec sept points et qu’une qualification est toujours à sa portée.

« Nous sommes encore leaders, et nous avons toutes les cartes en main pour nous qualifier lors des deux prochaines rencontres, que ce soit à l’extérieur contre le Stade d’Abidjan ou à domicile face aux Orlando Pirates », a-t-il déclaré avec détermination.

Revenant sur la rencontre, l’entraîneur suisse a reconnu l’intensité du duel et le poids du but inscrit en toute fin de match : « Cela faisait longtemps que nous n’avions pas perdu en Ligue des champions. Nous avons affronté une équipe solide, soutenue par son public, dans une rencontre très disputée. »

Il a également analysé la performance du CR Belouizdad :

« Ils n’ont pas eu beaucoup d’occasions franches, mais ils ont su concrétiser à un moment crucial. Nous, de notre côté, avons abordé ce match avec une approche différente par rapport à la rencontre précédente, que nous avions largement remportée 6-1. »

Concernant la prestation de son équipe, Kohler n’a pas hésité à pointer certaines faiblesses : « Nous n’avons pas été à la hauteur. Nous avons perdu trop de ballons, ce qui a pesé sur le déroulement du match. » Malgré cette contre-performance, l’entraîneur d’Al Ahly voit cette défaite comme une leçon précieuse :

« Nous devons tirer les enseignements de cette rencontre pour retrouver une dynamique positive. Cette défaite n’a pas bouleversé le classement du groupe, et nous restons maîtres de notre destin. » Kohler a également évoqué la contribution des remplaçants, en admettant qu’ils n’avaient pas répondu aux attentes :

« Ils étaient censés apporter un plus, mais leur rendement n’a pas été à la hauteur. » Enfin, il a conclu sur une note d’optimisme, affirmant que son équipe saura rebondir et sécuriser sa place en quarts de finale :

« Nous allons nous concentrer sur la suite et viser à finir cette phase de groupes en tête. » Al Ahly jouera son prochain match sur la pelouse du Stade d’Abidjan, avant de retrouver les Orlando Pirates au Caire, deux rencontres décisives pour les ambitions continentales des champions égyptiens.




Abdelkader Amrani (CR Belouizdad) : “J’ai vu des hommes sur le terrain”  

L’entraîneur du Chabab Belouizdad, Abdelkader Amrani, a salué la détermination de son équipe après leur victoire 1-0 contre Al Ahly en Ligue des champions de la CAF TotalEnergies.

Le but de Noufel Khacef, marqué dans le temps additionnel, a permis au Chabab de mettre fin à l’incroyable série de 27 matchs sans défaite d’Al Ahly dans la compétition, tout en relançant leurs chances de qualification.

Ce succès, le premier face aux champions égyptiens en six confrontations, propulse Belouizdad à la deuxième place du groupe C avec six points, juste derrière Al Ahly, qui en compte sept.

Un tournant après une lourde défaite

Cette victoire efface en partie la déroute 6-1 subie au Caire lors du match aller, un match qu’Amrani a qualifié de « pire de [sa] carrière. »

L’entraîneur a expliqué avoir passé une semaine difficile à chercher des solutions pour redresser l’équipe : « Je ne suis pas sorti de ma chambre depuis le match aller, réfléchissant à la meilleure stratégie pour redorer notre image. »

Une victoire collective

Amrani a remercié ses joueurs pour leur engagement : « Les joueurs ont été exemplaires sur le terrain et méritent cette victoire. » Avant de souligner l’importance de ce succès pour rester dans la course à la qualification : « L’objectif était de prendre trois points pour garder nos chances intactes, plus que de réagir à la défaite au Caire. »

Malgré les critiques qu’il a reçues, il a insisté sur le caractère collectif de cette performance : « Cette victoire est celle de tout le Chabab Belouizdad, pas seulement la mienne. »

Cap sur la suite

Le Chabab Belouizdad devra désormais s’appuyer sur cet élan pour aborder les prochaines rencontres et viser une qualification en quarts de finale.




Les Young Africans renversent le TP Mazembe  

Au stade national Benjamin Mkapa, les Young Africans ont renversé la situation pour gagner 3-1 contre TP Mazembe samedi, préservant ainsi leurs chances en Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Avec ce succès, les Tanzaniens occupent désormais la troisième place du groupe A avec quatre points, tandis que Mazembe demeure à la dernière position avec deux points.

C’est à la 16ᵉ minute que le match a pris son envol, avec l’ouverture du score signée par Mazembe, grâce à un penalty exécuté par Alioune Faty suite à une faute commise par Issaka Boka dans la surface de réparation.

Bien que Mazembe ait dominé en début de match, Young Africans ont rapidement réagi. Clement Mzize a égalisé à la 33ᵉ minute d’un tir magistral de loin, relançant les espoirs des supporters locaux.

Lors de la seconde période, les champions tanzaniens ont pris le contrôle du match. Aziz Ki a inscrit le deuxième but à la 56e minute, concluant une contre-attaque rapide par un tir très précis.

À la 60e minute, Mzize a marqué grâce à un excellent service de Prince Dube, assurant ainsi la victoire. Malgré une tentative de Jean Diouf, dont le tir de coup franc a frappé la barre, Mazembe n’a pas été capable de répondre.

Cette victoire positionne désormais les Young Africans à seulement cinq points du leader, Al-Hilal Omdurman, tout en préservant leurs chances de passer en quarts de finale. Mazembe, pour sa part, devra fournir un effort supplémentaire pour espérer atteindre les tours éliminatoires de la compétit

ion.

 

 

 




Rdc-Africa CDC : Félix Tshisekedi remet le matériel médical pour la lutte contre le MPOX 

Ce samedi à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB), le Président Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie de remise officielle des réactifs et équipements de laboratoire pour la riposte contre l’épidémie Mpox en République Démocratique du Congo (RDC).

Il s’agit d’une importante donation contenant du matériel de dépistage, des laboratoires et autres réactifs, offerts par Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies), venus s’ajouter aux véhicules neufs mis à la disposition de la riposte par le gouvernement congolais.

Avant d’effectuer une visite d’inspection de ces matériels, le Chef de l’État a suivi quelques exposés sur la situation actuelle de l’épidémie Monkey Pox.

Premier à prendre la parole, le Dr Dieudonné Mwamba, Directeur Général de l’Institut national de santé publique, a présenté les différentes avancées dans cette riposte, à savoir « un accroissement de la notification des cas, d’environ 3 000 cas suspects en 2022 à plus de 61 000 cas en fin 2024 ; la détection biologique s’est améliorée, passant de 9 % en 2022 à environ plus de 60 % en 2024, même si des efforts considérables sont encore nécessaires pour la précision de la démarche diagnostique, la baisse de la létalité, soit de 4,5 % en 2022 à 2,2 % en fin 2024 ».

De son côté, le Directeur Général d’Africa CDC, Dr Jean Kaseya, a remercié le Chef de l’État pour son implication dans la riposte contre le Mpox. Il a rappelé « qu’en août 2024, le Président Tshisekedi avait décaissé 10 millions de dollars américains permettre la lutte contre cette épidémie ».

Le Dr Kaseya a, par ailleurs, évoqué la problématique du dépistage du Mpox en RDC : « à l’heure actuelle, il n’y a que les villes de Kinshasa et Goma qui sont couvertes, et avec cette donation, sept autres provinces vont être ajoutées ». Déterminé à aider le gouvernement congolais à accroître ses capacités de lutte, le DG d’Africa CDC a annoncé : « nous avons décidé d’allouer une enveloppe de 600 milles dollars américains pour payer les équipes déployées sur le terrain pour les six prochains mois afin de leur permettre de poursuivre leur travail. Nous faisons le maximum pour appuyer et utiliser notre voix, forte, pour appeler les partenaires à venir accompagner le gouvernement congolais ».

Le ministre de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, a quant à lui remercié le Président de la République pour sa présence à la cérémonie et son implication personnelle. « Ce don qui va permettre à nos populations d’accéder aux soins de santé de qualité, où qu’elles soient et quelles que soient leurs conditions de vie, démontre que l’accès aux services de base est une priorité pour vous», a-t-il indiqué dans son intervention. Et de conclure : « nous sommes conscients que le don d’aujourd’hui va nous permettre de diagnostiquer et de traiter, plus rapidement, cette maladie ».

Maladie découverte en 1970 à Basankusu, dans la province de l’Équateur, en RDC, le Mpox sévit en mode pandémique. Les individus et les communautés ont vécu cette maladie dans les zones forestières avec une transmission animale-homme et par des contacts interhumains avec des personnes malades et par la pratique de la consommation ou la manipulation des animaux affectés comme les singes et petits ruminants.




2025 : halte à culture de l’ingratitude vieille de…66 ans !

Demain, lorsque l’Aréna de Kinshasa va ouvrir ses portes au public, le Boulevard Triomphal aménagé initialement “sous Laurent-Désiré Kabila” sera la symbolique de ce que le leadership congolais peut faire de positif quand il le veut…

L’un a planté, l’autre a arrosé

Ainsi, sur cette artère, on a le Palais du Peuple et le stade des Martyrs érigés sous Mobutu ; le Musée National, l’Immeuble de la Territoriale, l’Ecole pilote des infirmiers et le prolongement du même boulevard construit sur le tronçon Kasa-Vubu et Libération sous Joseph Kabila ; le Centre culturel africain (dont les études de faisabilité et le financement avaient été bouclés sous Joseph Kabila) avant que la pose de la première pierre et l’inauguration se fassent sous Félix Tshisekedi.

Autre symbolique : les sauts-de-mouton. Ils ont été érigés sous Félix Tshisekedi avec toutefois cette singularité : tous ont été aménagés sur des artères réaménagées et modernisées sous Joseph Kabila.

Il en est de même des rocades de Kinshasa dont les travaux de la bretelle Ouest (Mbudi-aéroport de Ndjili) avancent à pas de géant.

Pour rappel, à l’origine, il y a le contrat sino-congolais signé sous Joseph Kabila et renégocié sous Félix Tshisekedi.

Un acteur politique sage avait déclaré à son époque : ce ne sont pas les routes du Pouvoir, ni de l’Opposition. Ce sont les routes des Congolais.

Autre symbolique également : la Grande Roue de Kinshasa implantée sous Félix Tshisekedi Place du 30 Juin réaménagée et modernisée devant la Gare centrale de Kinshasa sous Joseph Kabila.

Sans blasphémer, on peut dire : l’un a planté, l’autre a arrosé ; mais finalement, c’est le Congo qui gagne.

Notons que ces réalisations concernent Kinshasa. En provinces, il y en a davantage.

Il n’a rien fait

De ce qui précède, la leçon à tirer est que le pays se bâtit pierre après pierre (d’où le proverbe “Paris ne s’est pas fait en un jour”). Ce qui se bâtit l’est d’abord pour la communauté nationale.

C’est de cette façon qu’il faut circonscrire la notion de la continuité de l’Etat que le législateur a bien fait de placer parmi les prérogatives du Président de la République, Chef de l’État, dans l’article 69 de la Constitution.

Seulement voilà : le Congo est confronté depuis des décennies à un problème appelé “ingratitude”. Problème devenu toute une culture.

En effet, Joseph Kasa-Vubu une fois parti en 1965, le discours véhiculé a été celui de déclarer après lui : “Il n’a rien fait”. Mobutu Sese Seko parti en 1997, ce discours lui a été appliqué : “Il n’a rien fait”. Laurent-Désiré Kabila parti en 2001, on a entendu dire : “Il n’a rien fait”. Joseph Kabila parti en 2018, le discours véhiculé est celui de déclarer : “Il n’a rien fait”.

Preuve que lorsque Félix Tshisekedi partira en 2028, ce discours lui sera aussi balancé.

Paradoxalement, parmi ceux qui propagent le message du genre, nombreux ont leurs bureaux de travail dans l’un ou l’autre des immeubles érigés sous l’un ou l’autre des prédécesseurs de Félix Tshisekedi. En plus, pour circuler dans la ville de Kinshasa, ils utilisent des artères réaménagées, construites ou modernisées par les mêmes prédécesseurs de Félix Tshisekedi. Ils sont nombreux, enfants de leurs propres parents ayant fait carrière sous Kasa-Vubu ou Mobutu, à avoir fait des études sous ces mêmes personnalités. Demain, ils vont encore se montrer ingrats à l’égard de Félix Tshisekedi.

Et ainsi de suite.

Notons en passant que ce discours d’ingratitude est l’oeuvre des gens âgés autour de 75 ans, de 50 ans et même de 25 ans, bien portants, certains roulant même carosse, chaque jour écumant supermarchés, boutiques de mode, salons de beauté, boîtes de nuit, et souvent entre deux avions quand ils sont en missions de service !

Comment ont-ils fait, à l’une ou l’autre de ces tranches d’âges, pour survivre si Kasa-Vubu, Mobutu, L-D. Kabila et Joseph Kabila n’ont vraiment rien fait pour ce pays ?

Et comment rassurer Félix Tshisekedi de faire du bien au pays parce que condamné déjà à subir le même sort ?

Descente en enfer

Soyons d’accord : un pays ne peut pas se développer avec la culture d’ingratitude, surtout quand on est encore dans le contexte d’un pouvoir identifié à une province, à une ethnie, à une tribu.

C’est est l’oeuvre de ceux qui continuent de croire au mythe “Homme Seul”, de pratiquer sans gêne le “culte de la personnalité”, dérive contre laquelle un certain Étienne Tshisekedi s’était opposé à un certain maréchal Mobutu, et avec lui un parti politique prit la dénomination “Udps”.

Le problème est qu’à force de croire dans ce mythe, même l’homme seul se détourne consciemment ou inconsciemment de sa vocation.

Le danger pour lui est de finir par se croire dans une mission messianique. Et si dans sa cour il a un fou du roi qui parvient à convaincre les collaborateurs proches qu’ils sont, eux aussi, des Pierre et Paul comme pour Jésus-Christ, des Abou Bakr As-Siddiq et Omar ibn al-Khattab comme pour Mahomet ou un Maudgalyāyana comme pour Bouddha, c’est la descente en enfer assurée.

Ces gens-là croient le chef non seulement inamovible, mais en plus immortel, perdant de vue qu’en démocratie, ça ne colle pas, ça ne marche pas à cause du principe intangible : “limitation des mandats”.

Que faire alors ?

C’est simple pour le chef : savoir partir à temps en posant pendant son mandat des actes positifs. Avoir, en plus, le courage de se débarrasser de ceux de sa cour à croire que mandat et carrière, c’est du pareil au même !

Le mandat, c’est pour 4 ans renouvelables une fois (comme aux États-Unis), 5 ans renouvelables une fois (comme en France et en RDC), sept ans renouvelables à l’infini (comme au Rwanda de Paul Kagame).

C’est une race dangereuse en ce qu’elle banalise le positif des prédécesseurs desquels elle ne retient que des ratés, sans tenir compte du contexte dans lequel ces derniers se sont produits.

Cette race dissuade même le chef de se rapprocher de ceux qui ont l’expérience et l’expertise qu’elle n’a pas, elle, alors que le background détenu par les “anciens” peut aider à la résolution des problèmes auxquels le pays fait face. On leur prive du devoir de réparation. Devoir à quoi ces “anciens” se disponibilisent pourtant.

L’appel à la raison, au ressaisissement

En majorité, ils sont devenus des “istes” par opportunisme. Ils n’ont jamais battu véritablement le pavé. Ni à l’intérieur, ni à l’extérieur du pays pour conquérir le Pouvoir. Cependant, ils sont très actifs pour l’exercer et hyperactifs pour le conserver le plus longtemps possible, même par des voies détournées.

La vérité avec cette engeance, c’est que le chef peut venir pour servir (mandat) mais elle vient, elle, pour se servir (carrière).

Pour cette première livraison de “BALISES”, l’appel lancé ce samedi 4 janvier rappelant un certain 4 janvier 1959 (voici 66 ans), est celui du ressaisissement, de l’introspection !

Ce jour-là, mal préparée, la population kinoise avait usé du devoir d’ingratitude à sa façon, s’en prenant aux Belges ayant bâti le Congo avec pour cri de guerre : “Ils n’ont rien fait”. Parmi les victimes : des enseignants, des médecins, des agronomes, des commerçants qui aimaient vraiment les Congolais.

Retenons particulièrement ceci : source de malédictions, l’ingratitude ne paye pas !

Puisse, en cette année 2025, le Congo devenir le pays des semeurs de la gratitude qui génère la paix, et non des semeurs de l’ingratitude qui génère la frustration, le trouble.

Bons conseilleurs, ces derniers n’ont jamais été, ils ne sont jamais et ils ne seront jamais de bons payeurs…

Omer Nsongo die Lema




Incitation à la haine tribale : Martin Fayulu touche le fond de la bassesse (Par Moïse Musangana)

Président « élu » en 2018 et candidat hasardeux en 2023, Martin Fayulu n’a jamais manqué aussi de la hauteur. C’est ce qui transpire de son message « à la nation » du 30 décembre 2024. Incapable d’accrocher l’opinion après avoir joui autrefois d’une popularité d’emprunt du fait d’un idéal politique qui s’est révélé finalement sinueux, il trouve vite un bouc émissaire : une tribu, la tribu du président de la République, les Luba du Kasai pour ne pas les citer, qui accaparent tous les postes privilégiés de l’Etat et qui, par-delà, envahissent les villes de Kinshasa et de Lubumbashi afin non seulement de renforcer leur influence tribale, mais aussi de déstabiliser les manifestations de l’opposition et de la résistance. Avec des propos aussi grotesques, le président du parti ECIDE touche le fond de la bassesse. Faute de capital confiance, ou avec un capital confiance bousillé, il serait, sur fond d’incitation à la haine tribale, à la quête d’un incident pour entraîner le pouvoir dans un piège d’où il rebondirait politiquement.

« Nous observons un repli identitaire au sommet de l’Etat avec une opposition constante entre les frères dits « de sang » et d’autres « compatriotes ». Une seule tribu bénéficie de nominations privilégiées dans les postes étatiques. On constate également des flux migratoires savamment orchestrés vers Kinshasa et Lubumbashi, dans le but de renforcer une influence tribale et de déstabiliser les manifestations de l’opposition et de la résistance. Nous refusons que nos frères et sœurs soient instrumentalisés à des fins machiavéliques et purement politiciennes ». Tels sont, entre autres, les propos farfelus et extravagants tenus par Martin Fayulu dans son message pré cité ; lesquels propos puent l’incitation à la haine tribale et sont indignes d’une personne qui rêve de présider à la destinée de ce mini-continent constitué d’une myriade de tribus appelées à un vivre-ensemble pour constituer véritablement une nation, ainsi que gravé dans l’hymne national.

Ce n’est pas la première fois que le président de l’ECIDE tient un discours aussi dangereux. Il était prêt à embraser la ville de Kinshasa après la publication des résultats de la présidentielle 2018 ayant proclamé Félix Tshisekedi président de la République. Au motif que ce dernier lui a volé sa victoire, il avait, sans scrupules, lancé un mot d’ordre appelant à « tuer le Luba et à épargner le serpent », reprenant ainsi en chœur une rengaine connue et entonnée par des énergumènes dans les rues de Kinshasa. Ce qui, en fait, était une incitation à la haine tribale.

De moindre échelle, certaines scènes macabres furent enregistrées à Kinshasa et à Kikwit ; la population s’étant, dans sa grande majorité, refusée d’adhérer à une initiative aussi bien funeste que désolante, un piège sans fond. Des images insoutenables s’y rapportant furent balancées à profusion dans les réseaux au point que le Ministère public, interpellé, engagea une action judiciaire contre le président « élu ». Mais, de dizaines de milliers de Kinois se lèveront pour constituer un bouclier humain afin de protéger leur champion, dissuadant de la sorte le Parquet à continuer la procédure. L’affaire fut renvoyée sine die.

En effet, avec la ville de Kinshasa chauffée à blanc par les partisans du « Commandant du peuple », la poursuite de cette affaire aurait débouché inéluctablement sur une émeute difficilement maîtrisable par le nouveau président de la République dont le pouvoir, sur fond d’une coalition incertaine avec le FCC, était encore très fragile. Conséquence : le dossier fut classé sans suite.

Martin Fayulu est donc un récidiviste. Il est tenté, une fois de plus, par son piège macabre, son chantage de mauvais goût. Cependant, il se trompe d’époque et de contexte. Auréolé jadis par une popularité d’emprunt à la suite du soutien sans faille lui apporté par le duo Katumbi-Bemba, déterminé à barrer à Félix Tshisekedi la voie vers la présidence de la République et décidé à faire payer à Joseph Kabila son audace pour les avoir écartés de la course, le président de l’ECIDE est présentement l’ombre de lui-même. Lamuka, plateforme politique qui l’avait soutenu de manière imparable aux élections de 2018, n’est plus qu’une coquille vide. Dans l’entre-temps, son parti politique, ECIDE, est sur une courbe descendante. Il continue, allusion faite au football, à jouer dans la division inférieure : pas de siège digne d’un grand parti, pas d’adhésion massive de militants, pas d’alléchant projet de société reposant sur une idéologie savamment pensée et adaptée, entretien de petites bandes tribales dans la partie Est de la capitale, la Tshangu, pas d’alliés de taille, mais plutôt de mallette, depuis le départ d’Adolphe Muzito de Lamuka à la suite de la mise en place de l’axe Fayulu-Kabila, etc.

Bref, le président « élu » est réduit à sa plus simple expression, à sa vraie grandeur : un souriceau, un nain politique, dixit Lambert Mende. Tombant de Charybde en Scylla, il se distingue par un idéal politique sinueux, difficilement cernable, qui a fini par vider tout son capital confiance, le mettant ainsi en porte-à-faux par rapport au peuple dont il serait le « Commandant ». Après avoir, par exemple, boycotté les élections générales de 2023, il est revenu, toute honte bue et contre toute attente, dans la course, laissant médusés, sur le bord de la route, tous les cadres de son parti et autres sympathisants. Il y a plus. En définitive, c’est un personnage contradictoire dont la démarche est, à la limite, absurde.

Pour d’aucuns, faute de capital confiance dont il s’est révélé piètre gestionnaire – c’est ce que pense Augustin Kabuya, Secrétaire Général et président a.i de l’UDPS – Martin Fayulu s’inscrit, soit, dans un vaste complot visant à créer un chao dans le pays, soit, il est à la quête d’un incident, moyennant incitation à la haine tribale, d’où il rebondirait politiquement si jamais le pouvoir durcit le ton à son endroit ou le traduit en justice pour des faits infractionnels, quoiqu’avérés.

Accaparement des postes privilégiés

Dans son allocution, l’ancien député national et provincial de Kinshasa soutient qu’il s’observe un repli identitaire au sommet de l’Etat avec une opposition constante entre les frères dits « de sang » et d’autres « compatriotes ». Et dans la foulée, à l’en croire, une seule tribu bénéficie de nominations privilégiées dans les postes étatiques. Bien qu’il n’ait pas nommé expressément cette tribu, celle-ci n’est autre, parce qu’il parle du sommet de l’Etat, que celle du chef de l’Etat, les Luba du Kasai.

De quelles statistiques dispose Martin Fayulu pour soutenir de telles âneries ? Rien du tout.

Un lapidaire survol des principaux Commis de l’Etat met à nu ses balivernes  : le Directeur de Cabinet du président de la République Antony Kinzo est du Sud-Kivu ; la Première ministre Judith Suminwa est du Kongo Central, elle est non seulement la première femme à être nommée à ce prestigieux poste depuis l’indépendance, mais aussi la première ressortissante de cette province à l’occuper, elle est secondée par 6 Vice-Premiers ministres, à savoir Jacquemin Shabani (Nord-Kivu) à l’Intérieur, Jean Pierre Bemba (Sud-Ubangi) aux Transports, Guy Kabombo Muadimvita (Kasai Oriental) à la Défense, Jean-Pierre Lihau (Lisala) à la Fonction publique, Daniel Mukoko Samba (Kongo Central) à l’Economie et Guylain Nyembo (Tanganyika) au Plan ; le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe est du Sud-Kivu ; le président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde est du Haut-Katanga ; le Président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta est du Kasai Oriental ; le Président de la Cour de Cassation Elie-Léon Ndomba est du Kasai-Oriental ; la 1ère présidente du Conseil d’Etat Marthe Odio Monde est de la Grande Orientale ; le PG près la Cour constitutionnelle Jean-Paul Mukolo est du Kasai Central ; le PG près la Cour de cassation Firmin Mvonde est du Kongo Central ; le PG près le Conseil d’Etat Antoine Félicien Iluta Ikombe est du Grand Equateur ; le nouveau chef d’Etat-major général des FARDC Jules Banza Mwilambwe est du Haut-Lomami (Grand Katanga) ; le Commissaire Général de la Police nationale Benjamin Alonga Boni est du Grand Equateur, l’Administrateur Général de l’ANR Justin Inzun Kakiak est du Kwilu ; le Directeur Général de la DGM Roland Kashwantale est du Sud-Kivu, le Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité Jean-Louis Esambo est du Sankuru ; l’Inspecteur Général des Finances-chef de service Jules Alingete est de Mai-Ndombe ; le président de la Cour des comptes Jimmy Munganga Ngwaka est du Grand Bandundu ; le PG près la Cour des comptes Salomon Tudieshe est du Kasai Central ; la Gouverneure de la Banque centrale Malangu Kabedi Mbuyi est de Lomami.

Sur ces 25 postes privilégiés de l’Etat, la liste n’est pas exhaustive, cinq personnalités sont d’origine luba réparties entre le Kasai Oriental (3) et le Kasai Central (2).

En ce qui concerne le Gouvernement, sur cinq ministères régaliens, à savoir la Défense, l’Intérieur, les Affaires étrangères, la Justice et les Finances, deux, à savoir la Défense et les Affaires étrangères, sont tenus par les Luba (Guy Kabombo Muadiamvita et Kayikuamba Wagner, tous du Kasai Oriental). Les trois autres, en l’occurrence l’Intérieur, la Justice et les Finances sont tenus respectivement par Jacquemin Shabani (Nord-Kivu), Constant Mutamba (Lomami), et Doudou Fwamba Likunde (Tshopo).

Tout compte fait, sur 28 postes répertoriés ci-dessus, seuls six reviennent aux ressortissants Luba, soit 21 %, dont quatre du Kasai Oriental et deux du Kasai Central. Il n’y a pas commune mesure comparativement aux régimes Mobutu et Joseph Kabila.

Ces statistiques, à titre indicatif, sont éloquentes et font sauter la supercherie aux yeux.

Flux migratoires savamment orchestrés

L’ancien cadre d’Exxon-Mobil a également souligné que l’« on constate également des flux migratoires savamment orchestrés vers Kinshasa et Lubumbashi, dans le but de renforcer une influence tribale et de déstabiliser les manifestations de l’opposition et de la résistance ». Et de renchérir : « Nous refusons que nos frères et sœurs soient instrumentalisés à des fins machiavéliques et purement politiciennes ».

Quelles sont les preuves intangibles dont dispose le président « élu » pour étayer ces incongruités ? Qui orchestre savamment ces flux migratoires vers Kinshasa et Lubumbashi quand bien même on ne peut pas migrer dans son propre pays ? Il se doit de dénoncer ouvertement les commanditaires d’une telle entreprise incompatible à la consolidation de la nation. Dans quelles contrées de l’espace Kasai, dans la partie essentiellement luba, sont recrutés lesdits candidats à la « migration » ? Quelle est la tranche d’âge ? Sont-ils recrutés gratuitement ou à coup d’argent ? Qui finance cette besogne et à quelle hauteur parce que ça requiert des centaines de millions de dollars ? Comment organise-t-on leur voyage ? Par avion, train, véhicule, moto, vélo ou à pied ? Ce serait des caravanes qui ne passeraient pas inaperçues. Où se trouvent leurs centres d’accueil à Kinshasa et à Lubumbashi ? Comment y sont-ils pris en charge ? Qu’est-ce qui est entrepris pour leur intégration dans leurs nouveaux milieux de résidence ? Quand ce processus a commencé ? A combien, depuis lors, estime-t-on le nombre de « migrants » déversés dans les villes de Kinshasa et de Lubumbashi ?

En tout état de cause, un leader de la trempe de Martin Fayulu ne peut se risquer sur un terrain pareil, très glissant, sans des informations vérifiées et contre vérifiées, venant soit des sources officielles, soit des institutions crédibles, à l’instar de l’OIM, HCR, MONUSCO, etc. Or, rien de tel n’est signalé aussi bien des sources officielles que non gouvernementales crédibles. Au risque de se démonétiser davantage, il lui appartient de les mettre rapidement sur la place publique. Ce qui n’est pas évident. C’est à la limite des hallucinations, de la politique politicienne, sur fond d’instrumentalisation, qu’il prête gratuitement à Félix Tshisekedi.

L’on ne peut donc s’empêcher de dire que la démarche du président « élu » relève de la spéculation, de la manipulation politicienne en vue de réveiller les vieux démons de la division en grattant sur la corde sensible du tribalisme à Kinshasa et en exacerbant à Lubumbashi la tension entre les Katangais et les Kasaiens dont le vivre-ensemble laisse déjà à désirer. L’on se rappelle à cet effet les massacres des Kasaiens dans l’ancien Shaba sous instigation de feu le président Mobutu afin de punir Etienne Tshisekedi, Premier ministre élu à la Conférence Nationale Souveraine, avec comme bras exécutants Jean de Dieu Nguz a Karl-I-Bond et Gabriel Kyungu wa Kumwanza ; ce dernier s’est réconcilié par la suite avec Tshisekedi fils. Cela sans compter d’autres escarmouches qui sont, chemin faisant, survenues au prix de dizaines de victimes, voire de centaines si une comptabilité macabre est faite avec rigueur sur toutes ces années. Si jusque-là personne n’a payé pour ces crimes contre l’humanité, cela ne signifie pas qu’il en sera ainsi tous les temps.

Propos gravissimes

Les propos de Martin Fayulu sont d’une extrême gravité. Ils sont aussi plus qu’absurdes. Ils ne tiennent pas la route et ne résistent à aucune analyse. Ils doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. Aussi le CSAC doit-il mettre en garde tout le monde qui en fait l’apologie dans la presse ou dans les réseaux sociaux.

Kinshasa est parmi les mégalopoles les plus peuplées du monde. L’on estime à plus de 15 millions le nombre de ses habitants. Ceux-ci sont constitués majoritairement des ressortissants du Kongo Central et du Grand Bandundu, entités de la grande province de Léopoldville d’autrefois. Viennent ensuite les ressortissants de la Grande Orientale et du Grand Equateur qui descendent facilement le fleuve pour atteindre la capitale. Ils sont talonnés ces dernières années par ceux du Grand Kasai à la suite principalement de la chute du prix du diamant sur le plan international et de la faillite de la Miba.

Pour contrebalancer les Kinois et les Lushois évalués en termes de millions, il faudrait déverser dans ces deux grandes villes du pays de gens en termes également de millions pour les ajouter à leurs corégionnaires déjà installés et supposés tous être acquis au président Félix Tshisekedi alors que tel n’est pas le cas, afin de constituer une masse critique à même de changer l’ordre des choses. A cette allure, les campagnes et les villes des provinces de l’espace Kasai, essentiellement luba, seraient fortement dépeuplées. Ce qui n’est pas, du reste, le cas.

En effet, les 3 provinces réunies de cet espace qui comptent les Luba, à savoir le Kasai Oriental, le Kasai Central et le Kasai, auxquelles on peut ajouter une partie de Lomami, n’ont pas 20 millions d’habitants. Par ailleurs, tous les Luba, au Kasai, à Lubumbashi et à Kinshasa, ne chantent pas à la gloire de Félix Tshisekedi. Martin Fayulu l’atteste d’ailleurs dans son message quand il salue les déclarations fort critiques du Gouverneur du Kasai Central, de l’Archevêque de Kananga et de l’évêque de Mwene-Ditu.

Enfin de compte, les allégations de Martin Fayulu relèvent de la fumisterie. C’est quelqu’un qui est en perte de vitesse, en mal de popularité et de positionnement. Le deal de Genève avec Jean Pierre Bemba et Moïse Katumbi appartient désormais à l’histoire. La preuve : tous les conclavistes de Lubumbashi réunis à Kinshasa, à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata, Delly Sesanga et Seth Kikuni, s’étaient révélés, le 20 mai 2023, incapables de tenir en haleine la capitale, d’y paralyser les activités à l’occasion de leur méga marche projetée. L’échec était patent, faute de mobilisation. Dans une ville d’au moins 15 millions d’habitants, les cinq mousquetaires n’avaient pas réussi, quelques jours après, à drainer plus de 1500 personnes devant le siège de la CENI. Ce fut un flop.

Est-ce que toutes ces contreperformances du camp Fayulu sont l’œuvre des Luba ? Et de quelle manière ? S’étaient-ils investis dans une contre campagne pour empêcher l’ex-cadre d’Exxon-Mobile de triompher à Kinshasa ? Quand, où et par quels canaux ?

D’autre part, en se focalisant beaucoup plus sur Kinshasa et, dans une certaine mesure, sur Lubumbashi, faisant de ce fait la propagande de Joseph Kabila et de Moïse Katumbi, le président de l’ECIDE se réduit au rang d’un leader local, tribal. Kinshasa, où il a perdu la pédale, et Lubumbashi ne sont pas la RDC ; 70 % de la population congolaise vivent dans les milieux ruraux. Il se doit donc de ratisser large pour espérer diriger un jour ce pays. Toutefois, en plus de son âge, 72 ans en 2028, ces chances sont fortement amenuisées en excellant dans un carcan tribal.

Une haine viscérale

Martin Fayulu voue une haine viscérale à Félix Tshisekedi. Pour cause : celui-ci lui a volé sa victoire en 2018. Mais, cette violente et amère animosité ne doit pas être, de manière si aveugle et gratuite, étendue à toute sa coterie tribale qui n’est pas impliquée, dans sa très grande majorité, dans la gestion du pouvoir et n’en jouit même pas. Est-ce que tous les Luba sont rangés derrière l’actuel président de la République et ont voté forcément pour lui ?

De même, tous les Equatoriens et les Katangais, voire les Ne Kongo, étaient soignés aux oignons sous les règnes de Mobutu, Kabila père et fils et Kasa-Vubu, étaient-ils tous souteneurs politiques inconditionnels de leurs « frères » respectifs ? Et pourquoi cet amalgame ? Pourtant, le leader de l’ECIDE compte à ses côtés certains Luba, dont l’ancien journaliste et député provincial Mike Mukebayi. Ceci comme pour dire : les vrais Luba sont ceux qui s’attaquent à leur « frère » !

A qui incombe la faute si les Luba n’adhéreraient pas à la dynamique Martin Fayulu ? A défaut de ceux-ci, il devrait mobiliser les ressortissants d’autres provinces qui se comptent par millions à Kinshasa. Pourquoi n’y arrive-t-il pas ? Tout récemment encore, soit le 28 décembre 2024, moins de 500 personnes ont répondu à son appel pour un meeting dit de réarmement moral contre le changement de la Constitution à Lemba. Faute de mobilisation, seul, son Secrétaire Général Devos Kitoko a été aperçu sur les lieux afin, sans doute, de calmer les esprits. Est-ce ce manque d’affluence à Lemba est aussi une machination des Luba ?

En définitive, le « Commandant du peuple » est dans le creux, il est victime de ses propres turpitudes. Il doit arrêter, avant qu’il ne soit trop tard, avec son cinéma tribaliste haineux.

Pour rappel, la Constitution garantit à chaque Congolais le droit de s’installer là où bon lui semble sur toute l’étendue du territoire national. A moins que les Luba ne soient pas Congolais. Et là, sans s’en rendre compte, Martin Fayulu, qui compte éventuellement sur « les pères spirituels », ainsi que l’ONU et l’UA notamment, pour un énième dialogue, ouvre la boîte à Pandore, ses origines étant controversées. Son village natal serait difficile à situer. Il en serait de même de ses alliés Moïse Katumbi et Joseph Kabila.

Avec un capital confiance bousillé et une popularité d’emprunt qui a fini par se réduire telle une peau de chagrin, les bains de foule de 2018, voire 2019-2020, ne sont plus qu’un lointain souvenir. Faute de rééditer ainsi l’exploit, le président « élu » vient de toucher le fond de la bassesse en voulant jouer à l’incendiaire, à l’apprenti sorcier, par la magie de l’incitation à la haine tribale, ce qui est un acte répréhensible par la loi.

Enfin, Martin Fayulu est appelée à assimiler une leçon : ne pas minimiser son adversaire, en se prévalant, notamment, des diplômes dont il serait bardé. Venu de nulle part, Joseph Kabila, un « fils putatif » auquel feu le Professeur Ngoy Mukena aurait attribué le nom, sans éducation évidente à son avènement, a trôné 18 ans, jour pour jour, à la tête de la




La Russie intercepte 4 drones au-dessus de la région de Léningrad

Quatre drones ont été abattus dans l’oblast russe de Léningrad, a déclaré samedi le gouverneur régional Alexandre Drozdenko.

“Un nombre record de drones ont été détruits dans la nuit et la matinée du 4 janvier. Quatre appareils ont été abattus au-dessus de l’oblast de Léningrad par des moyens de guerre électronique et des armes légères”, a écrit M. Drozdenko dans un message posté sur Telegram.

Il a ajouté qu’il n’y a pas eu de victimes ni de dégâts et que l’alerte à la menace de drones a été supprimée.

L’aéroport Pulkovo de Saint-Pétersbourg a imposé des restrictions de vol temporaires à deux reprises au cours de la nuit et de la matinée pour des raisons de sécurité.




La Syrie va reprendre les vols internationaux à l’aéroport de Damas

L’aéroport international de Damas, en Syrie, commencera à accueillir à partir de mardi les vols internationaux, a annoncé samedi Ashhad al-Salibi, président de l’Autorité générale syrienne de l’aviation civile et du transport aérien.

M. Al-Salibi a déclaré à l’agence de presse officielle syrienne SANA que les autorités étaient en train de réhabiliter entièrement les aéroports de Damas et de la ville d’Alep, dans le nord du pays, pour recevoir les vols internationaux.

Les opérations dans les aéroports ont été suspendues à la suite du renversement de l’administration syrienne de Bachar el-Assad le mois dernier.

Qatar Airways a annoncé jeudi dernier qu’elle reprendrait ses vols vers Damas à partir de mardi.




Carlo Ancelotti dit stop

Lassé des problèmes rencontrés par ses tireurs de penalty au Real Madrid, Carlo Ancelotti a dit stop. Il va les désigner lui-même.

Le Real Madrid a eu chaud vendredi soir sur le terrain du Valence FC. Longtemps menés, Kylian Mbappé et les siens ont finalement renversé la table en fin de partie et l’ont emporté grâce à des buts de Luka Modric et Jude Bellingham (1-2, 12e journée de Liga). Mais ce dernier avait auparavant loupé un penalty. Un exercice dans lequel les Merengue rencontrent quelques difficultés cette année. Au point de faire réagir Carlo Ancelotti.

L’entraîneur italien a évoqué le sujet juste après le match en conférence de presse, revenant sur les penalty loupés par les siens depuis le début de saison. « On a raté trois penaltys et ça me dérange. Je dois prendre mes responsabilités et désigner celui qui doit les tirer. » Sans vouloir blâmer un Jude Bellingham qui s’est largement rattrapé de son échec initial en offrant la victoire aux Merengue au bout du temps additionnel (90e+5), le « Mister » a conscience qu’il lui faut faire quelque chose.

Ancelotti va marcher sur des œufs

Depuis le mois d’août, le Real Madrid a bénéficié de onze penaltys. Huit ont été inscrits (quatre par Vinicius Junior, trois par Kylian Mbappé et un par Jude Bellingham). Les trois manqués sont à distribuer entre le Français (deux) et l’Anglais (un). Reste donc à voir comment Carlo Ancelotti va s’y prendre pour redistribuer les cartes sans provoquer de mécontentement des uns ou des autres.

En attendant, les Madrilènes ont profité de leur succès étriqué pour récupérer provisoirement la place de leader du championnat d’Espagne, avec deux unités d’avance sur leur dauphin et voisin de l’Atlético.