Anciens résistants: signature à Rabat d’une convention de coopération entre le Maroc et la Guinée-Bissau

Une convention de coopération et de partenariat a été signée, mardi à Rabat, entre le Haut-commissariat aux Anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération et le ministère des Anciens combattants, de la Liberté et de la Patrie de la République de Guinée-Bissau.

Cette convention, paraphée par le Haut-commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération, Mustapha El Ktiri, et le ministre des Anciens combattants, de la Patrie et de la Liberté de la Guinée-Bissau, Aly Hijazy, vise notamment à préserver et valoriser la mémoire historique en partage, renforcer la coopération institutionnelle et améliorer les conditions de vie des anciens résistants et combattants.

De même, elle prévoit l’échange d’informations sur les sujets communs et la diffusion des travaux culturels, scientifiques et documentaires mettant en lumière la vie des anciens combattants et anciens membres de l’armée de libération des deux pays. La même convention tend, par ailleurs, à promouvoir les initiatives et activités destinées à améliorer les conditions morales et matérielles des communautés des anciens combattants et de leurs familles.

Aussi, le Maroc et la Guinée-Bissau s’engagent à mettre en place des initiatives visant à renforcer la coopération internationale, notamment en matière de promotion et de diffusion des valeurs de nationalisme et de citoyenneté positive auprès de la jeunesse et des générations montantes dans les deux pays.

A cette occasion, M. El Ktiri a indiqué que la signature de cette convention vise à “valoriser et préserver la mémoire historique commune, améliorer les conditions sociales des anciens résistants et membres de l’armée de libération au Maroc et des anciens combattants de la Guinée-Bissau et renforcer la coopération institutionnelle”.

Ce document, a-t-il ajouté, reflète l’engagement mutuel à valoriser la mémoire collective et à faire bénéficier les anciens résistants et combattants des programmes de développement réalisés dans les deux pays.

De son côté, M. Hijazy a salué le niveau des relations historiques unissant le Maroc et la Guinée-Bissau, plaidant pour le renforcement de l’échange des expériences entre les deux pays.

Soulignant l’importance de cette convention de coopération et de partenariat, le responsable bissau-guinéen a affirmé que le Maroc est un “partenaire traditionnel qui a toujours soutenu la République de Guinée-Bissau durant sa période de libération et continue de la soutenir aujourd’hui”.




Diplomatie : Denis Sassou N’Guesso préoccupé par les crises qui menacent la paix du monde  

Le corps diplomatique accrédité au Congo a échangé les vœux de nouvel an avec le chef de l’Etat congolais, ce 06 janvier 2025, dans la salle des banquets du palais du peuple. A cette occasion, Denis Sassou N’Guesso s’est dit préoccupé quant à l’évolution des diverses crises qui menacent le monde dans sa globalité.

Ces Ambassadeurs Extraordinaires et Plénipotentiaires, ces consuls généraux, ces chargés d’affaires et ces Représentants des organisations internationales ont franchi le perron du palais Présidentiel pour présenter des vœux de nouvel an au couple présidentiel.

Ne dérogeant pas à la règle, le doyen du corps diplomatique, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République gabonaise, a pris la parole au nom du corps diplomatique. Après avoir passé en revue les crises politiques et les conflits de divers ordres qui secouent plusieurs pays du continent africain, Réné Bakongo, n’a pas manqué d’évoquer la situation politique, économique et financière du Congo ainsi que les faits saillants du panorama international observés au cours de l’année 2024.

Très sensible aux paroles du Doyen du corps diplomatique, Denis Sassou N’Guesso s’est dit préoccupé quant à l’évolution de la crise russo-ukrainienne, le terrorisme international, l’activisme des groupes armées dans la région des grands lacs, la crise soudanaise et le conflit israélo- palestinien.

Denis Sassou a relevé que « Dans ce tumulte international, la République du Congo, notre pays, n’est pas tenue à l’écart des processus engagés en faveur du retour et de la consolidation de la paix… »

Citant en exemple le cas de la Libye, le président congolais a dit que, les visites effectuées à Tripoli et à Benghazi en 2024 ont permis de proposer, aux acteurs libyens, une alternative pragmatique, à la conférence de réconciliation. « Par conséquent, nous restons mobilisés pour une issue politique et inclusive de réconciliation inter-libyenne, la solution militaire ayant montré ses limites. » A rassuré Denis Sassou N’Guesso.

Aussi a-t-il invité les partenaires impliqués dans le processus de paix à soutenir davantage les efforts de l’UA, en sauvegardant les intérêts du peuple libyen à travers une démarche portée par les libyens eux-mêmes.

En rapport avec la crise qui sévit à l’est de la RDC, Denis Sassou N’Guesso a salué les efforts du médiateur de l’UA, le président João Manuel Goncalves tout en exhortant les parties à privilégier les vertus du dialogue dans le cadre des négociations en cours, moyen adéquat, selon lui, de résolution des conflits.

Pour Denis Sassou N’Guesso, le Congo a toujours soutenu le multilatéralisme, comme cadre de prévention et de prise en charge ou de résolution des conflits armés et autres différends mondiaux. De même, il a vanté les mérites de la diplomatie congolaise « attachée aux principes de non-ingérence et de non-agression » et qui prône le bon voisinage sur la base du strict respect de la souveraineté et des intérêts de chaque pays.

Revenant sur l’année 2024 décrétée « année de la jeunesse », Denis Sassou N’Guesso a rassuré les diplomates que, les efforts se poursuivront au profit des jeunes jusqu’en 2026 et au-delà de cette échéance. D’où son appel aux partenaires bilatéraux et multilatéraux pour un accompagnement plus soutenu à la relance et à la diversification de l’économie nationale.

Denis Sassou N’Guesso a conclu son propos en déclarant que, son pays est ouvert à toute coopération gagnant-gagnant avec tous les pays et autres partenaires disposés à l’accompagner et le soutenir dans sa marche vers le développement.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo




La République du Ghana décide de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo “rasd”

La République du Ghana a décidé de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo “rasd”.

Cette décision a été communiquée dans un document officiel du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale de la République du Ghana, adressé au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Royaume du Maroc.

La République du Ghana “a décidé d’informer immédiatement, à travers les canaux diplomatiques, le Gouvernement du Royaume du Maroc, l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies, de cette position”.

Dans le même document officiel, la République du Ghana a exprimé son appui aux “efforts de bonne foi déployés par le Royaume du Maroc afin de parvenir à une solution acceptée par toutes les parties”.

Il convient de rappeler que la République du Ghana avait reconnu la pseudo “rasd” en 1979.

Grâce à l’impulsion donnée à la question du Sahara marocain par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, 46 pays, dont 13 africains, ont rompu ou suspendu leurs relations avec la pseudo “rasd” depuis 2000.




Le PSG bientôt exclu de la Ligue des champions ?

Le litige financier qui oppose le PSG à Kylian Mbappé pourrait avoir de très lourdes conséquences pour le club de la capitale.

Le 15 janvier sera une date importante pour l’avenir européen du PSG. C’est effectivement ce jour-là que les clubs engagés dans les compétitions continentales doivent communiquer à l’UEFA, organisateur de la Ligue des champions, de la Ligue Europa et de la Ligue Conférence, les éléments justifiant qu’ils n’ont aucun retard de paiement de leurs salariés.

« Au 15 juillet, au 15 octobre et au 15 janvier de la saison de licence, le bénéficiaire de la licence ne doit avoir aucun arriéré de paiement envers son personnel résultant d’obligations contractuelles ou légales dû au plus tard le 30 juin, le 30 septembre et le 31 décembre, respectivement », stipule ainsi l’article 82.01 du règlement de l’instance, relayé par L’Equipe.

Le PSG sous la menace à cause de Mbappé

Problème, un litige financier oppose depuis plusieurs mois le Paris Saint-Germain à son ancien joueur Kylian Mbappé. L’attaquant français réclame quelque 55,4 millions d’euros de salaires et primes impayés entre avril et juin derniers au club de la capitale qui, mécontent du départ du capitaine des Bleus au Real Madrid cet été, refuse toujours de lui verser cette somme.

La commission juridique de la Ligue de football professionnel, le 11 septembre, ainsi que la commission paritaire de la LFP, le 25 octobre, ont pourtant prononcé deux décisions favorables au néo-Merengue, estimant que le PSG devait passer à la caisse. Mais les dirigeants restent campés sur leur position, ce qui pourrait coûter encore plus cher aux Rouge et Bleu.

Plusieurs sanctions possibles pour le PSG

Si l’UEFA considère que les champions de France sont fautifs dans ce dossier, l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) pourrait exiger d’eux qu’ils règlent enfin la note. En cas de nouveau refus, elle pourrait alors prononcer une lourde sanction à leur encontre. Si le PSG se dit « serein », dixit L’Equipe, la menace est tout de même à prendre très au sérieux.

« L’amende, la déduction de points, la rétention de recettes provenant d’une compétition de l’UEFA, l’interdiction d’inscrire de nouveaux joueurs à des compétitions de l’UEFA ou (…) la disqualification de compétitions en cours et / ou l’exclusion de compétitions futures » sont autant de punitions possibles pour le club présidé par Nasser Al-Khelaïfi.




Didier Deschamps, l’énorme annonce !

Sélectionneur de l’équipe de France depuis 2012, Didier Deschamps aurait pris la décision de quitter les Bleus, selon Le Figaro. La date de son départ est même déjà fixée.

La fin approche pour Didier Deschamps ! Le sélectionneur de l’équipe de France, en poste depuis 2012, a pris la décision de quitter les Bleus en 2026, annoncent Le Figaro et L’Equipe ce mardi soir.

Didier Deschamps devrait officialiser la nouvelle ce mercredi dans le journal de 13 heures de TF1, en marge de lors d’un entretien croisé avec Brigitte Macron dans le cadre de l’opération pièces jaunes. La décision aurait été prise il y a un bon moment, et le patron des Bleus a déjà prévenu son staff. Philippe Diallo, le président de la FFF, a également été mis au courant en fin d’année 2024.

Deschamps, la fin est programmée

L’ère Didier Deschamps s’arrêtera donc en 2026, à l’issue de l’actuel contrat du capitaine des champions du monde 1998. Elle s’achèvera sur une quatrième et dernière participation à la Coupe du monde, si les Bleus valident leur qualification. D’ici là, Kylian Mbappé et ses coéquipiers tenteront également de remporter une nouvelle Coupe des Nations.

Sous la direction de « DD », l’équipe de France a conquis son deuxième titre de champion du monde en 2018, en Russie. Les Bleus ont également disputé une autre finale au Qatar, en 2022, où ils ont buté sur l’Argentine. Antoine Griezmann, Hugo Lloris & Co ont également disputé la finale de l’Euro 2016, en France.

La question de la succession de Didier Deschamps va rapidement se poser. La FFF a le temps de voir venir, et le premier nom qui vient en tête est celui de Zinedine Zidane. L’ancien coach du Real Madrid n’a jamais caché son intérêt pour les Bleus, et il est actuellement libre. Cela sonne comme une évidence, encore faut-il que « ZZ » accepte de patienter encore un an et demi.




Jean-Marie le Pen, “figure historique de l’extrême droite” française, est décédé

Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du parti politique français Front national (FN), est décédé ce mardi à Garches en région parisienne, selon la presse française.

Mort à l’âge de 96 ans, M. Le Pen fut une “figure historique de l’extrême droite” française dont le rôle “relève désormais du jugement de l’Histoire”, selon un communiqué de l’Elysée sur la disparition de la personnalité.

Au sein du FN qu’il avait co-créé en 1972, devenu aujourd’hui le Rassemblement national (RN), M. Le Pen s’était battu pour “les grands sujets” comme, entre autres, l’immigration, la mondialisation, “la souveraineté nationale et le risque de dilution dans l’Union européenne”, selon un communiqué du RN.

M. Le Pen “aura été une figure de la vie politique française”, malgré des “polémiques qui étaient son arme préférée et des affrontements nécessaires sur le fond”, a indiqué sur X le Premier ministre français François Bayrou. “On savait, en le combattant, quel combattant il était.”

“Le combat contre l’homme est fini. Celui contre la haine, le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme qu’il a répandus, continue”, a indiqué sur X, Jean-Luc Mélenchon, leader du parti politique français La France insoumise (LFI).

“Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir de Jean-Marie Le Pen, il aura incontestablement marqué son époque”, a réagi sur X le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Le ministre a adressé ses condoléances aux proches du défunt, dont sa fille Marine Le Pen, leader du RN, aujourd’hui premier parti en nombre de députés à l’Assemblée nationale française.




La Chine s’oppose à l’ajout de 11 entreprises sur la “liste d’entités” des Etats-Unis

Le ministère chinois du Commerce a déclaré mardi qu’il s’opposait fermement à la décision des Etats-Unis d’ajouter 11 entreprises chinoises à leur “liste d’entités” de contrôle des exportations pour des raisons soi-disant militaires.

“Depuis longtemps, les Etats-Unis ont généralisé le concept de sécurité nationale, abusé des mesures de contrôle des exportations et supprimé et contenu d’autres entités, ce qui a gravement porté atteinte aux droits et intérêts légitimes des entités concernées, compromis la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales, et entravé la reprise et le développement de l’économie mondiale”, a déclaré le ministère dans un communiqué.

La Chine exhorte la partie américaine à cesser immédiatement ses mauvaises pratiques, tandis que le pays prendra les mesures nécessaires pour sauvegarder les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises, a ajouté le ministère.




« La Constitution ne bloque pas le développement du pays, mais c’est la mauvaise foi des gens » (Trésor Mutiki)

Face à la presse ce mardi 7 janvier à Sultani Hôtel, le député national Trésor Mutiki Lutala a eu à s’exprimer sur le dossier brûlant de l’heure à savoir le changement ou la modification de la Constitution comme annoncé par le Président Félix Tshisekedi.

Aux yeux de l’élu de Mwenga, la Constitution ne bloque pas le développement du pays, mais c’est la mauvaise foi des gens. Cependant, constate-t-il, le Chef de l’État a déjà parlé, donc il faut s’aligner. « Nous allons entendre la population sur ce dossier », a-t-il confié à la presse.

Très actif par son implication dans le contrôle parlementaire, puisqu’auteur de plusieurs questions orales et même écrite particulièrement aux Ministres des Mines et des Infrastructures, Trésor Mutiki Lutala a livré à la presse sa détermination à ne pas à baisser les bras.

Réhabilitation de la RN2 dans des tronçons Bukavu-Walungu-Mwenga-Kamituga-Kitutu-Kasongo ; Réhabilitation de l’aéroport de Kavumu par l’entreprise SODERIKO ; Lutte contre l’exploitation illicite des minerais par des expatriés de manière illégale à Mwenga. Et bien d’autres dossiers. Trésor Mutiki ne désarme pas.

Député épris de la cause des Congolais, en général, de ses électeurs de Mwenga, en particulier, Trésor Mutiki qui est déjà très actif sur terrain avec sa Fondation apportant le sourire à la population.

Soulignons que Trésor Mutiki était devant la presse nationale et internationale à l’occasion de l’an 1 de la Législature actuelle afin de parler du bilan de son exercice parlementaire, mais encore tracer les perspectives de son engagement pour les prochaines années.




RDC : Pour avoir relayé des prétendues avancées des terroristes sur le sol Congolais, RFI, TV5MONDE et France 24 menacées de suspension par le CSAC

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) menace de suspendre certains médias comme la Radio France International (RFI), TV5MONDE et France 24 pour avoir relayé des prétendues avancées des terroristes à Masisi situé dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Dans une publication faite ce mardi 07 janvier 2025, le président du CSAC s’insurge contre cette fausse information relayée par ces médias internationaux ce qui prouve selon lui, l’apologie du terrorisme en occultant les exploits des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui sont au front contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

“Je constate avec amertume que certains médias, comme RFI, TV5MONDE et FRANCE24 , relaient les prétendues avancées des terroristes tout en occultant les exploit des FARDC. Nous respectons la liberté d’expression et d’information, mais nous fustigeons fermement toute apologie du terrorisme. Les terroristes n’ont pas droit à la parole chez nous, comme partout ailleurs dans le monde. Il s’agit des vies humaines et de l’intégrité de notre territoire, des principes non négociables”, a-t-il écrit sur son compte X.

Et d’ajouter “J’exige que les médias, nationaux et étrangers, respectent ces valeurs fondamentales. En ma qualité de Président du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, je n’hésiterai pas à soumettre à la plénière la question de leur suspension sur le territoire congolais si ces dérives persistent. Nous ne transigerons pas”.

Pour rappel, plusieurs médias ont relayé lundi 06 janvier 2024, une prétendue attaque des rebelles du M23 à Masisi dans la province du Nord-Kivu.

 

 

Fabrice Kabamba