Restez Connecté avec un Samsung Galaxy à Crédit : L’Engagement de Vodacom pour une Connectivité Accessible en RDC

Vodacom Congo continue de concrétiser sa mission de connecter chaque Congolais, où qu’il soit, en lançant une offre innovante de smartphones Samsung Galaxy à crédit. Cette initiative vise à alléger le fardeau économique pesant sur de nombreux Congolais, en leur proposant une solution pratique, abordable et rapide pour accéder à la connectivité.

Dans un monde où la technologie est un levier essentiel de développement sociaux-économique, Vodacom Congo s’efforce de répondre à la demande croissante en solutions mobiles. Conscient que le coût des appareils reste une barrière pour beaucoup, Vodacom propose désormais une offre qui simplifie l’acquisition de smartphones à crédit, permettant ainsi à chacun de rester connecté sans compromettre son budget.

Comment ça marche ?

Vérifiez votre éligibilité : Composez le 1481#Yes pour confirmer votre accès à l’offre.

Choisissez votre modèle préféré : Optez pour un Samsung Galaxy parmi les modèles disponibles, dont l’A04, l’A05, l’A05S, l’A14 ou l’A15.

Effectuez un paiement initial : Réglez une première somme, puis payez le reste en toute sérénité sur 12 mois.

Rendez-vous dans un Vodacom Shop : Les téléphones sont disponibles dans les boutiques de Kinshasa (Kimbanseke, Ndjili Sain Thérèse, Bandal Moulaert, Lemba, Ngaba, Socimat, Vodaplace, et Shops UAC).

Pourquoi cette offre est-elle essentielle ?

Vodacom Congo considère que la connectivité ne doit pas être un privilège, mais un droit accessible à tous. Avec cette offre, les Congolais peuvent désormais s’équiper d’un smartphone de qualité sans supporter une charge financière écrasante. C’est une solution concrète pour promouvoir l’inclusion numérique, un enjeu central pour Vodacom.

En démocratisant l’accès aux smartphones modernes, Vodacom contribue à réduire la fracture numérique et à offrir des opportunités égales à tous. Cette initiative reflète l’engagement de Vodacom à connecter les non-connectés et à favoriser l’accès à la technologie dans tout le pays, des zones urbaines aux régions rurales.

Un Pas Décisif vers l’Inclusion Numérique

Avec cette offre, Vodacom Congo réaffirme son rôle de leader responsable dans les télécommunications. En brisant les barrières d’accès à la technologie, l’entreprise favorise l’autonomisation, l’innovation et le développement socio-économique en République Démocratique du Congo.

Grâce à Vodacom, la connectivité devient simple, abordable et durable. Restez connecté, sans le poids financier.

Vodacom Congo – Relations Publiques




Nouveau rapport des Nations-Unies sur la guerre en RDC : le gouvernement congolais appelle aux sanctions sévères contre Kigali et les personnes impliquées

Le gouvernement congolais s’apprête à déposer à la comission des sanctions des Nations-Unies, une liste de personnes impliquées dans la guerre qui se vit actuellement dans la partie orientale de la RDC. C’est ce qu’a déclaré la ministre d’État et ministre des affaires étrangères Thérèse Kayikwamba au cours du briefing de jeudi organisé par son collègue de la communication et médias Patrick Muyaya au côté du porte-parole de l’armée congolaise le général Sylvain Ekenge.

 

Cette option a été levée juste après la publication d’un nouveau rapport par les experts des Nations-Unies où d’autres révélations graves ont été signalées sur les violations des droits de l’homme et les pillages des ressources naturelles de la RDC et autres. Un rapport qui vient encore de clouer Kigali qui est une fois de plus accusé d’être le premier allié de la rébellion qui tue dans le Nord -Kivu et aussi d’avoir envoyé sur le sol congolais, plus de 4000 militaires pour combattre l’armée congolaise.

 

Pour Thérèse Kayikwamba, il est temps que toutes les personnes citées dans ce rapport de près ou de loin écopent des sanctions sévères y compris le Rwanda pays agresseur.

 

‹‹ Spécifiquement pour la question de rapport du groupe d’experts des Nations-Unies nous allons aussi formuler les recommandations spécifiques au comité des sanctions des Nations-Unies parce qu’il s’agit des sanctions individuelles. Nous allons dresser une liste d’individus qui selon nous doivent être sanctionnés et le régime des sanctions des Nations-Unies le permet, mais nous allons aussi recommander des mesures justement pour punir le Rwanda dans le cadre de ce qui est déjà fait et ce qui existe dans le cadre des activités du comité des sanctions et du conseil des sécurité des Nations-Unies ››, a déclaré Therese Kayikwamba.

 

A noter que le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies, qui fait plus de 162 pages, parle d’environ 158 tonnes de coltan qui ont été exportés frauduleusement vers le Rwanda. A Rubaya, plus de 10.000 personnes qui travaillent dans l’extraction artisanale sous une administration imposée par la coalition des RDF et des M23. Et cette coalition prélève des taxes allant jusqu’à 7$ par kg de coltan ou 4$ par kg sur l’étain, générant au moins 800.000 USD par mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Osée Kalombo




Assassinat du journaliste Patrick Adonis Numbi: Deux présumés auteurs déjà aux arrêts 

Deux présumés auteurs de l’assassinat du journaliste Patrick Adonis Numbi à Lubumbashi sont déjà aux arrêts.

Affirmation faite ce vendredi par le gouverneur du Haut-Katanga alors qu’il recevait le mémorandum des professionnels des médias, membres de l’union nationale de la presse du Congo, section du Katanga, qui ont organisé une seconde marche de protestation ce jour.

A en croire Jacques Kyabula, ces inciviques ont été arrêtés à la suite de deux opérations de bouclage menées au quartier Matshipisha, où avait été découvert le corps sans vie du confrère.

 

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, promet son implication pour que des responsabilités soient établies dans ce dossier.

 

“Les circonstances de sa mort me touchent. Et je dois tout faire, c’est moi le patron de la province, pour que les choses s’établissent clairement et que nous puissions établir les responsabilités des uns et des autres par rapport à son cas de décès” a déclaré le gouverneur Jacques Kyabula, qui rassure que les opérations de bouclages vont continuer pour éradiquer le banditisme urbain dans sa juridiction.

 

Signalons que journaliste Patrick Adonis Numbi avait été tué dans la nuit du mardi au mercredi 8 janvier, à coups de manchettes par des bandits urbains dits “kuluna” dans le quartier Matshipisha.

 

Loup solitaire




Tout ce qu’il faut savoir sur les éliminatoires de la Coupe du Monde Féminine U-17 

La zone Afrique comptera 28 équipes engagées dans les éliminatoires pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2025. Quatre nations africaines, en plus du Maroc, participeront aux phases finales de ce Mondial féminin U-17.

Dates des qualifications africaines

Le premier tour

Matchs aller : 10-12 janvier 2025

Matchs retour : 17-19 janvier 2025

Le deuxième tour

Matchs aller : 7-9 mars 2025

Matchs retour : 14-16 mars 2025

Le troisième tour

Matchs aller : 18-20 avril 2025

Matchs retour : 25-27 avril 2025

Les affiches des éliminatoires

(mises à jour des résultats après les matchs)

Premier tour :

M1, 2 : Namibie – Ouganda

M3, 4 : Égypte – Cameroun

M5, 6 : Zimbabwe – Éthiopie

M7, 8 : Eswatini – Tanzanie

M9, 10 : Congo – Bénin

M11, 12 : RD Congo – Niger

M13, 14 : Gabon – Afrique du Sud

M15, 16 : Guinée équatoriale – Botswana

M17, 18 : Tunisie – Algérie

M19, 20 : Côte d’Ivoire – Sénégal

M21, 22 : Sierra Leone – République Centrafricaine

M23, 24 : Togo – Guinée

Deuxième tour :

M25, 26 : Namibie x Ouganda – Kenya

M27, 28 : Égypte x Cameroun – Zimbabwe x Éthiopie

M29, 30 : Eswatini x Tanzanie – Zambie

M31, 32 : Congo x Bénin – RD Congo x Niger

M33, 34 : Gabon x Afrique du Sud vs Nigeria

M35, 36 : Guinée équatoriale x Botswana vs Tunisie x Algérie

M37, 38 : Côte d’Ivoire x Sénégal vs Burundi

M39, 40 : Sierra Leone x République Centrafricaine vs Togo x Guinée

Troisième tour :

M41, 42 : Vainqueur 25, 26 vs Vainqueur 27, 28

M43, 44 : Vainqueur 29, 30 vs Vainqueur 31, 32

M45, 46 : Vainqueur 33, 34 vs Vainqueur 35, 36

M47, 48 : Vainqueur 37, 38 vs Vainqueur 39, 40

Infos sur la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2025

Dates & Lieu

La Coupe du Monde Féminine U-17 2025 aura lieu du 17 octobre au 8 novembre 2025 au Maroc. Les villes hôtes seront annoncées ultérieurement.




Kylian Mbappé, cinquième joueur le plus cher au monde

L’Observatoire du football CIES a établi son classement des joueurs ayant la plus forte valeur marchande. Kylian Mbappé se classe cinquième.

Quel footballeur est, en ce début d’année 2025, le plus cher au monde ? Dans sa lettre hebdomadaire, publiée mercredi, l’Observatoire du football CIES établit son classement des joueurs les plus « bankables ». Et selon cet organisme, qui se définit comme le « leader mondial dans l’évaluation scientifique des valeurs de transfert des joueurs professionnels », un seul international français se hisse dans le top 10.

Son nom ne vous surprendra pas: il s’agit évidemment de Kylian Mbappé. Arrivé cet été au Real Madrid, alors qu’il était en fin de contrat avec le PSG, l’attaquant tricolore se hisse au cinquième rang. Âgé de 26 ans et sous contrat jusqu’en 2029 avec les Merengues, l’ancien Parisien est estimé à 175,2 millions d’euros, ce qui le situe assez loin devant son coéquipier et compatriote Eduardo Camavinga, 23e avec une cote à 105,2 millions d’euros.

Le top 10 des joueurs les plus chers au monde

10. Rodrygo Goes

Sous contrat jusqu’en 2028 avec le Real Madrid, l’ailier brésilien (24 ans) possède une valeur de 141,3 millions d’euros, selon l’Observatoire du football CIES.

9. Phil Foden

Moins en vue cette saison avec Manchester City, où il est sous contrat jusqu’en 2027, le milieu offensif anglais (24 ans) garde une belle cote: 144,6 millions d’euros.

8. Cole Palmer

Le deuxième international anglais de ce top 10 n’est autre que Cole Palmer (22 ans), lié à Chelsea jusqu’en 2033 et estimé à 150 millions d’euros sur le marché.

7. Florian Wirtz

Seul joueur allemand du top 10, sous contrat jusqu’en 2027 avec Leverkusen, le joyau de la Mannschaft (21 ans) coûtera cher en cas de transfert. Sa valeur potentielle: 151,2 millions d’euros.

6. Bukayo Saka

Actuellement blessé, l’attaquant anglais (23 ans) est « la » star d’Arsenal, où il est sous contrat jusqu’en 2027. Un statut qui lui vaut d’être coté à 157,3 millions d’euros.

5. Kylian Mbappé

En s’engageant cet été jusqu’en 2029 au Real Madrid, l’attaquant français (26 ans) a vu sa valeur rebondir. Estimé à 175,2 millions d’euros, il se hisse dans le top 5 mondial.

4. Lamine Yamal

Malgré un contrat qui ne court que jusqu’en 2026 au FC Barcelone, le grand espoir du football espagnol (17 ans) est déjà valorisé à 180,3 millions d’euros !

3. Vinicius Jr.

Passé tout près du Ballon d’Or, l’attaquant brésilien (24 ans), sous contrat jusqu’en 2027 avec le Real Madrid, vaut 205,7 millions d’euros, selon l’Observatoire du football CIES.

2. Erling Haaland

La récente période creuse traversée par l’attaquant norvégien de Manchester City (24 ans), lié au club anglais jusqu’en 2027, ne lui a rien fait perdre de sa valeur: 221,5 millions d’euros.

1. Jude Bellingham

Le joueur le plus cher au monde appartient au Real Madrid. Il s’agit de son milieu anglais Jude Bellingham (21 ans), lié à la Maison Blanche jusqu’en 2029 et estimé à 251,4 millions d’euros.




Accord surprise entre le Barça et la Juve

Le FC Barcelone et la Juventus ont trouvé un accord de prêt inattendu ce jeudi.

Ce n’est pas encore officiel mais c’est tout comme: l’accord étant total d’ores et déjà entre le FC Barcelone et la Juventus pour le prêt de Ronald Araujo.

Selon les informations du journal italien La Repubblica, le défenseur uruguayen de 25 ans fait l’objet d’un deal de six mois, assorti d’une option d’achat qui sera certainement obligatoire puisque l’intéressé sera en fin de contrat blaugrana en juin 2026.

 

Une aubaine pour la Juve

Blessé cet été en préparation et à peine remis de sa lésion musculaire, l’international attaché à la Celeste vient de faire son retour à la compétition en Coupe du Roi, avec une passe décisive à la clef. Sa seule apparition officielle de la saison jusqu’alors.

Ronaldo Araujo est attendu la semaine prochaine à Turin pour passer sa visite médicale et parapher dans la foulée son nouveau contrat. Il renforcera ainsi une arrière-garde qui cette saison encore compte parmi les meilleures de Serie A mais qui souffre fatalement de l’absence longue durée de Bremer, sévèrement touché à un genou en octobre dernier.




Un Clasico en finale de la Supercoupe !

Le Real Madrid s’est qualifié pour la finale de la Supercoupe d’Espagne, ce jeudi à Djeddah, en venant à bout de Majorque (3-0).

Il y aura au moins trois Classiques cette saison pour le football espagnol ! Au lendemain de la victoire du FC Barcelone sur l’Athletic Bilbao (2-0), le Real Madrid ce jeudi a gagné sa place en finale de la Supercoupe d’Espagne. Cela en disposant dans sa demie de Majorque, dans un match qui a tardé à se décanter (3-0).

Malgré l’ampleur du score final, et une très nette domination, les hommes de Carlo Ancelotti ont dû patienter jusqu’à l’heure de jeu pour trouver la faille – par un Jude Bellingham à la précision chirurgicale face à un véritable mur majorquin sur la ligne de but (1-0, 63e). Un soulagement pou une fin de match beaucoup plus sereine.

Avantage Barça au palmarès

Dans le temps additionnel, ainsi, ce sont deux réalisations madrilènes de plus qui ont pu être observées. Un but contre son camp du malheureux Martin Valjent, d’abord (2-0, 90e+2), sous la pression de Kylian Mbappé, puis une banderille plantée par Rodrygo avant le coup de sifflet final (3-0, 90e+5).

C’est donc une affiche entre le Real et le Barça qui conclura dimanche à Djeddah cette Supercoupe d’Espagne 2025, comme lors des deux dernières éditions en date. Si les Catalans l’avaient emporté en 2024, gagnant là le trophée pour la 14e fois de leur histoire (3-1), la Maison blanche l’an passé avait pris sa revanche, inscrivant son nom au palmarès de la compétition pour la 13e fois (4-1).




Front militaire: Les FARDC tout feu tout flamme, Kagame isolé

Le rapport des experts des Nations unies sur la Rdc a mis l’eau au moulin des chancelleries internationales qui ne doutent plus sur la présence de l’armée rwandaise aux côtés des terroristes du M23. Une situation qui non seulement isole Kagame, mais aussi le pousse à disjoncter. Taiseux, Kagame est devenu du coup bavard, allant jusqu’à suspecter le médiateur du processus de Luanda. Au niveau du front militaire, nos forces loyalistes se portent bien et sont déterminées à récupérer tous les territoires occupés par les terroristes du M23, libérer les populations meurtries et chasser du territoire congolais ces terroristes de l’armée rwandaise.

Un Spécial Briefing Presse a eu lieu ce jeudi 09 janvier 2025 dans la salle de la Presse RTNC1 avec pour thème abordé : « Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : évolution des opérations de défense de la patrie sur les fronts militaire et diplomatique ».

Ce sujet a été co-débattu en long et en large par le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner et le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi.

Dans son mot d’introduction, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les axes militaires abordés au cours de la réunion de sécurité tenue le mercredi 08 janvier par le Président de la République. Également le rapport des experts de l’ONU qui démontre clairement l’engagement de Rwanda aux M23. L’aspect médiatique était également évoqué pour apporter le soutien aux FARDC.

D’après le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, nos forces loyalistes se portent bien.

“Elles ont bien évolué et occupent la totalité de la cité de Ngungu; l’ensemble de positions environnantes. Du côté de Masisi, les combats continuent. Sur l’axe Sake, elles ont réussi à déloger les terroristes sur leurs positions de hauteur de cette cité”, a-t-il indiqué, avant de préciser que l’ennemi a enregistré d’importants dégâts humains et matériels.

“Nous vous rassurons de la détermination sans faille des FARDC à mettre un terme à cette agression qui n’a que trop duré : 30 ans c’est beaucoup et ça suffit. Notre souci et notre détermination est de récupérer tous les territoires occupés par les terroristes du M23, libérer nos populations meurtries et chasser de notre territoire ces terroristes de l’armée rwandaise”, a-t-il souligné.

Pour sa part, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner est revenue sur le combat mené sur le front diplomatique. Elle a rappelé la descente aux enfers du Rwanda depuis le mois de décembre 2024. Lors du Conseil de sécurité où les USA et la Grande Bretagne ont fustigé la présence publique du Rwanda sur le sol congolais.

D’après elle, plusieurs pays dont le facilitateur angolais sont sortis de leur silence pour fustiger le comportement du Rwanda.

« L’isolement du Rwanda avait commencé depuis décembre, après le rendez-vous boycotté par le régime de Kigali. Les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni se sont déclarés contre l’ingérence du Rwanda. Le Royaume uni a cité nommément le Rwanda dans la guerre en Rdc. Le Rwanda est donc condamné pour sa présence et son activiste en Rdc. Ce sont des symboles importants dans le cadre diplomatique », pense Mme Kayikwamba.

Un rapport accablant

La patronne de la diplomatie congolaise a souligné que le rapport des experts de l’ONU révèle la présence de près de 4000 soldats rwandais sur le sol de la RDC.

Elle a rappelé que ce rapport démontre qu’environ 150 tonnes de coltan sont exportés frauduleusement vers le Rwanda. A Rubaya, plus de 10.000 personnes travaillent pour l’extraction artisanale sous une administration imposée par la coalition des ADF et M23. Cette dernière prélève les taxes allant de 7$ par kilogramme de coltan générant au moins 800.000$ par mois.

“Ce rapport est extrêmement accablant pour le Rwanda et nous montre justement que cette campagne n’a rien de noble mais c’est plutôt le pillage de nos ressources minières”, a déploré la patronne de la diplomatie congolaise.

Et d’ajouter, nous nous demandons pourquoi il n’y a pas de sanctions contre le Rwanda, même si les relations entre Etat sont régies par le droit international. Elle a promis de démontrer le comportement du Rwanda qui est en contradiction avec ses engagements internationaux. « Nous menons un plaidoyer pour montrer les violations du droit de l’homme perpétrées par le Rwanda. Au même moment, nous nous demandons pourquoi d’autres pays ne réagissent pas, même devant les preuves fournies par les experts des Nations Unies. Nous allons démontrer qu’ils sont en train de manquer à leurs obligations internationales. Elle promet de dresser une liste d’individus à sanctionner », explique-t-elle, avant de préciser que la Rdc va tenir pour responsables tous ces pays pour leur silence, parce qu’ils ont permis au Rwanda de tuer les Congolais et de piller ses ressources naturelles. La diplomatie parle, elle réfléchit et raisonne pour assurer que nos intérêts vitaux sont protégés », pense-t-elle.

Conscientiser les journalistes

Pour Patrick Muyaya, nous avons un front diplomatique, médiatique, militaire et judiciaire. Il pense que si Apple a décidé de ne plus s’approvisionner dans la région, c’est à cause de l’activation des fronts médiatiques et judiciaires. Pour lui, cette guerre est celle de tous les Congolais. Contrairement à ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi a une stratégie claire et il est hors de question que nous puissions ouvrir une brèche pour recycler les terroristes du M23 à travers un brassage.

Tout en conscientisant la presse, il n’a cessé de dire qu’avant d’être journaliste, on est des Congolais. Les 1ers défenseurs sont les Congolais eux-mêmes. Il les a conseillés à se méfier de tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Selon Patrick Muyaya, le Rwanda aujourd’hui ne peut pas vivre sans piller les richesses de la Rdc. Mais on ne va plus laisser-passer une quelconque forme de manipulation de l’opinion par le Rwanda.

Qu’est-ce qui est fait et qui n’était pas fait hier pour que les FARDC soient victorieuses ? Le Générale Sylvain Ekenge explique que les prouesses sont là depuis toujours. C’est cette armée qui fait que le pays reste tel qu’il est. La guerre évolue toujours en dents de scie, mais la victoire sera congolaise, mentionne-t-il. A l’en croire, les Fardc sont déterminées et engagées jusqu’au sacrifice suprême. Il a révélé qu’il y a beaucoup de morts au Rwanda qu’au Congo. Au Rwanda, on ne montre pas les morts, on ne fait pas des deuils, preuve que les Fardc sont fortes, travaillent mais avec plusieurs menaces. Mais de gré ou de force, cette paix arrivera.

Le ministre de la Communication et médias a également expliqué pourquoi il a décidé de retirer les accréditations accordées aux journalistes d’Aljazira. C’est une porte d’entrée de la manipulation et de l’intrusion. C’est l’apologie du terrorisme. Pour la protection de notre opinion, il n’y a pas de place pour l’ambigüité, insiste-t-il.

Le Quotidien




Alerte : embouteillages dans tous les secteurs de la vie nationale ! 

Ce qui (nous) arrive à Kinshasa depuis le second semestre de 2024 au travers des embouteillages n’a rien de phénomène. C’est la conséquence normale de la non-planification des dispositions à prendre absolument pour les prévenir, les éviter. En l’espèce, la première disposition est l’état du réseau routier, la deuxième la quantité et la qualité des véhicules en circulation, la troisième le nombre d’usagers en circulation quotidienne dans une mégalopole de plus de 15 millions d’habitants, ville sans tram ni métro, ni bateau et, pire, ni transport public par bus en nombre suffisant. Aucune Institution ne peut à ce jour prétendre disposer des données fiables, même approximatives…

Absence d’une politique d’urbanisation prospective

Kinshasa est une agglomération tentaculaire en ce qu’elle s’étend dans toutes les directions, sans respecter la moindre des règles d’urbanisme. Naturellement, la voirie ne suit pas.

Au cours de ces 64 ans et demi d’indépendance, le tracé routier n’a pas véritablement évolué. Les routes laissées par la colonisation sont les mêmes. On en veut pour preuve l’avenue Kabambare qui va de Barumbu à Lingwala (rond-point Démocratie, ex-Huileries). C’est un boulevard. De même, du même rond-point, l’avenue Nyangwe jusqu’au croisement de Libération (ex-24 novembre). C’est un boulevard. De là, l’avenue Sergent Moke tronçon Libération et Rond-point Socimat/GB. C’est un boulevard. Vient l’avenue de l’Union africaine de ce rond-point jusqu’à l’hôtel Diplomate. C’est aussi un boulevard.

Il est possible d’avoir un long boulevard du quartier Bon Marché à l’hôpital de Kitambo. Hélas !, au niveau de l’école Dr Shaumba, le complexe ecclésial de Philadelphie a rétréci la chaussée avec risque de voir d’autres riverains en faire autant.

Autre exemple : en 64 ans et demi d’indépendance, la rivière Ndjili ne compte que le pont routier du Bld Lumumba. Comparativement à Paris, la Seine en aligne 37 ponts ! Autre exemple également : entre le rond-point Ngaba et la bifurcation Triangle (entrée de la cité Mama Mobutu), l’avenue By Pass n’a que deux avenues parallèles : Kimwenza et, tout récemment aménagée, Elengesa. L’absence d’une politique d’urbanisation prospective est la cause principale des embouteillages dans la capitale.

Bref, le laisser-aller trop longtemps entretenu nous rattrape

Or, il n’y a pas que la voirie urbaine.

Il y a tous les autres secteurs de la vie nationale : santé, éducation, eau, électricité, alimentation, habitat, sécurité, justice, sports, tourisme, emploi, transport, Industrie, pouvoir d’achat, syndicat, parti politique, ONG, médias, télécommunications, minerais, commerce, tourisme, justice, élections, fonction publique, etc.

Déjà, faute de recensement général, un pays s’est volontairement mis dans l’impossibilité connaître sa propre démographie ! La dernière opération d’identification remonte à 1984. Celle lancée avec l’Onip depuis le 30 juin 2023 tarde à prendre forme.

A partir de cet instant, avouons qu’il y a navigation à vue dans tous les domaines nécessitant des statistiques fiables et viables.

En effet, comment peut-on planifier la construction des infrastructures de base sans en déterminer d’abord les besoins quantitatifs et qualitatifs ?

Quand, dans un Programme donné, le Gouvernement annonce la construction de 1000 écoles, de 2000 dispensaires, de 3000 mini-centrales hydroélectriques et de 4.000 forages d’eau, on doit bien se demander sur quelles données démographiques et géographiques se fonde-t-il dès lors que les réalités du territoire de Bokungu sont différentes de celles du territoire de Kole !

Conséquences multiples et multisectotrielles :

-embouteillages dans des centres d’éducation (salles de cours en surnombre de l’école primaire à l’université),

-embouteillages dans des casernes militaires,

-embouteillages dans les locaux de l’administration publique,

-embouteillages dans les centres santé,

-embouteillages dans les cachots et prisons,

-embouteillages dans les quartiers, les parcelles ou les maisons pour cause de proximité,

-embouteillages dans les églises,

-embouteillages dans les moyens de transport,

-embouteillages dans la desserte en électricité eten eau potable,

-embouteillages dans l’organisation du processus électoral,

-embouteillages devant les guichets des banques à chaque paie des fonctionnaires,

-embouteillages dans les organisations politiques,

-embouteillages dans les groupes armés,

-embouteillages dans les prix sur le marché,

-embouteillages dans le trafic fluvial et lacustre,

-embouteillages même dans les insultes, toutes catégories sociales confondues.

Bref, le laisser-aller trop longtemps entretenu nous rattrape, mais alors de la mauvaise façon.

L’essentiel est de repenser le Congo

En effet, de 1960 à ce jour, le Congo a connu 5 changements de régime successivement avec Joseph Kasa-Vubu, Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

Aucun de ces changements n’a cependant obéi à la notion sacrée de continuité de l’Etat.

A l’exception peut-être de Joseph Kasa-Vubu entré en fonction en connaissant un peu plus l’état des lieux du pays hérité de la Belgique, aucun de ses successeurs ne peut prétendre avoir joui du même privilège.

Mobutu a pris le pouvoir sans avoir une idée exacte de ce qu’était la 1ère République. Mzee Kabila a pris le pouvoir sans savoir ce que le pays représentait. Joseph Kabila lui a succédé sans en avoir une idée exacte.

La petite expérience Fcc-Cach avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila a été gâchée, et on en fait les frais. D’ici à 2028, le successeur du chef de l’Etat en fonction pourrait vivre la même infortune. Ceci au niveau de la gouvernance institutionnelle.

Au niveau des entreprises, des établissements et des services publics, il y a la propension pour l’équipe sortante à cacher certaines réalités à l’équipe entrante, et pour celle-ci à se méfier de tout héritage. A commencer par soupçonner par avance de traîtrise l’expertise trouvée.

Résultat : les structures d’Etat sont obligées de vivre de rupture des programmes à chaque changement d’équipe dirigeante.

Au bout du compte, on se retrouve avec des embouteillages du fait de pléthore du personnel, de carence de locaux et de mobiliers, d’insuffisance de l’enveloppe salariale, de dispute autour des missions de service, etc.

Que faire alors ?

Ce qu’il faut faire, c’est de commencer par admettre que la RDC a tout d’un corps malade et que le phénomène “embouteillages”, en observation à Kinshasa, est la conséquence normale de tout manque de planification.

C’est bon, par exemple, de voir l’État préconiser le bétonnage pour les artères non adaptées au bitumage. Mais, a-t-on songé aux “embouteillages” que sont les inondations liées au changement climatique ? Certainement pas.

C’est qu’il faut alors faire, c’est aller à l’organisation d’une sorte d’États généraux de la République, peu importe la dénomination à lui trouver.

L’essentiel est de repenser le Congo. L’autre dirait, de ré-créer, de refonder le pays. On sent déjà le frémissement du corps dans le chef de ceux qui y voient un appel au dialogue ! Les embouteillages (lisez aussi embrouilles), ils en ont fait un double modus : l’operandi et le vivendi…

Omer Nsongo die Lema




Bientôt le fichier de paie des agents du secteur de santé assaini

Le fichier de paie des agents du secteur de santé sera bientôt assaini. C’est ce qu’indique le Bureau de la Coordination Nationale de l’intersyndicale de la Santé dans un communiqué parvenu à notre Rédaction, ce mercredi 08 janvier 2024.

« Conformément aux résolutions de la réunion du 30 décembre 2024 tenue au cabinet du Ministre des Finances, les travaux d’assainissement du fichier de Paie des agents du secteur pour élaguer les Agents non éligibles, notamment les fictifs, les doublons, les déserteurs, les décédés…vont commencer à la fin de ce mois de janvier 2025. Les travaux préparatoires y relatifs commencent très bientôt », peut-on lire dans ce document, qui souligne que les responsables des structures sanitaires qui se rendront coupables de tripatouillage des listes déclaratives seront sévèrement sanctionnées pour le reste de leur carrière, conformément à la loi et aux règlements d’administration.

L’objectif de cette opération d’assainissement est de récupérer l’enveloppe pour réajuster les différents barèmes et motiver ainsi ceux qui travaillent réellement.

« Disons-le ! Le plus grand ennemi du mensonge c’est le temps et le plus grand ami de la vérité, c’est le temps », ont commenté le Coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, Jean-Fidèle Boyoo, et Juvénal Muanda, tous les deux chargés de suivi des dossiers.

Ils invitent, par conséquent, leurs collègues à demeurer vigilants et corrects tout en transformant les matières à la manière pour réussir avec des valeurs.

Prince Yassa