Retombées du Rebranding Africa Forum:                 Judith Suminwa saisie de l’intérêt des investisseurs pour la Rdc

La Première Ministre a reçu en audience, ce jeudi, Thierry Hot, président du Rebranding Africa Forum (RAF). Au cours de cette audience, Thierry Hot a fait part de la volonté des institutions de développement de plusieurs pays et entreprises à investir en RDC, dans des secteurs divers, tels que l’agriculture, les infrastructures et la transformation des produits locaux.

« Nous avons évoqué les retombées à court et moyen terme de la participation de la RDC à la 10ème édition de Rebranding Africa forum. De nombreuses entreprises sont intéressées à investir en RDC. Ces entreprises seront dévoilées après les accords », a-t-il fait savoir.

La participation de Judith Suminwa au RAF porte des fruits

Par ailleurs, Thierry Hot est revenu sur la participation remarquable de la Première Ministre à la 10ème édition de Rebranding Africa Forum, tenue en octobre 2024, à Bruxelles. Pour rappel, lors de ce forum, la Cheffe du Gouvernement avait présenté les opportunités d’investissement en République Démocratique du Congo.

« Mon pays, la République Démocratique du Congo, offre alors des opportunités d’investissement exceptionnelles que je vous invite cordialement à explorer. Avec ses vastes ressources naturelles, sa biodiversité riche et son potentiel humain remarquable, la RDC est en passe de devenir un acteur clé de la croissance économique en Afrique. Elle regorge de minerais stratégiques tels que le cuivre, le cobalt et le lithium, essentiels pour les technologies de demain”, avait alors assuré Judith Suminwa Tuluka.

Rebranding Africa forum vise à promouvoir le développement économique et social en Afrique subsaharienne par le biais de prêts, de subventions et d’assistance technique.

La 11ème édition de RAF aura lieu du 09 au 12 octobre 2025 à Bruxelles. Invitée à cette rencontre, la RDC pourrait mettre en avant les atouts de son soft power.

Le Quotidien




Elimination des violences à l’égard des femmes et des filles: Arlette Mvondo appelle les médias à renforcer leurs rôles

La Représentante résidente de l’ONU Femmes au Sénégal, Arlette Mvondo, appelle les médias africains à renforcer leurs rôles dans l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles. Ce pressant appel a été lancé le vendredi 06 décembre lors de la clôture du Forum des médias, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sous le thème : « Respect des droits humains et autonomisation des femmes et des jeunes filles »

D’un ton monté, Arlette Mvondo a souligné le rôle important que les médias doivent jouer dans la transformation des normes sociales et la dénonciation des violences faites à la femme et à la jeune fille.

A cet effet, elle a attiré l’attention de l’assistance dans l’accomplissement de cette transformation à laquelle les professionnels des médias sont désormais des acteurs et partenaires. « Vous êtes des acteurs essentiels et incontournables. Vos capacités à influencer les attitudes et comportements sociaux sont un levier puissant pour transformer les normes sociales et promouvoir une culture de respect, d’égalité et de justice sociale ».

Pour leur permettre de jouer réellement ce rôle de levier puissant, la Représentante résidente de l’ONU-Femmes a invité les participants à élaborer des stratégies de communication qui placent la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, le respect des droits des femmes et des filles et leur autonomisation au cœur de l’agenda médiatique. Parce que, a-t-elle souligné : « (…) chaque reportage, chaque article, chaque image peut contribuer à bâtir un monde où les femmes et les filles ne sont plus réduites au silence par la peur et la violence, mais où leurs droits et leurs dignités sont protégés et respectés ».

 

Le chemin à parcourir est encore long

Selon un rapport de l’ONU Femmes, toutes les dix minutes, une femme est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille dans le monde. En Afrique de l’Ouest et du Centre, une femme sur trois subit des violences basées sur le genre. Les mutilations génitales féminines, les mariages précoces, les violences sexuelles et domestiques continuent de priver des millions de femmes et des filles de leurs droits fondamentaux.

Malgré les progrès réalisés, les défis, mieux, le chemin à parcourir est encore long. Les défis sont encore énormes mais pas impossibles à être relevés, particulièrement en ce qui concerne les normes sociales qui continuent de perpétuer les violences à l’encontre des femmes et des filles.

« Nous avons besoin de vous les médias pour amplifier la lutte et pour faire en sorte que les violences faites aux femmes ne soient plus tolérées », a-t-elle déclaré, avant de plaider pour un financement accru afin de prévenir les violences et assurer la prise en charge des victimes ».

Profitant de cette tribune, la Représentante résidente de l’ONU Femmes a dénoncé l’insuffisance des budgets nationaux alloués à l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles soulignant que la question des violences basées sur le genre devrait être une priorité politique.

Enfin, Arlette Mvonde est convaincue que ce Forum marque le début d’une collaboration renforcée entre les médias et les organisations de défense des droits des femmes.

« Le chemin est encore long mais ensemble, nous pouvons changer les choses ». C’était sur cette exhortation pleine de sens qu’elle a fini son adresse.

Ce Forum des médias a été organisé avec l’appui de l’ONU Femmes et du Fonds français Muskoka du 04 au 06 décembre.  Au total 64 journalistes venus de 36 pays africains y avaient pris part.

Prince Yassa

 




Lutte contre le VIH/SIDA: Toussaint Ngundoli appelle le Gouvernement à s’engager réellement

Le Gouvernement congolais devra réellement s’engager dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, qui sont financées malheureusement en grande partie par les partenaires extérieurs dont le Pepfar et le Fonds mondial.

Ce pressant appel a été lancé par le Coordonnateur national de l’Ong nationale « Jeunesse espoir » lors d’un entretien, peu avant la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA (Jms), édition 2024 sous le thème : «  Suivons le chemin des droits ».

« Chaque année, nous lançons un message au niveau national et international. Et donc, relativement à la thématique de la dernière JMS, édition 2024: « donner le leadership à la communauté », explique-t-il. « Je pense que l’Etat et ses partenaires devraient réellement s’y investir, travailler plus à la base là où il y a de problème. Parce que lors des interventions si on rate la base, c’est fini. Tout est biaisé. C’est nous qui sommes à la base. C’est nous qui travaillons avec les malades qui sont à la maison et dans les centres de santé alors que l’Etat et les partenaires ne les connaissent même pas. C’est nous qui sommes avec eux. Et donc, s’il faut vraiment donner le leadership aux communautés, il faut commencer par nous accompagner. Il faut faire respecter la Loi portant protection des PvVIH », a déclaré le Coordonnateur national de l’Ong « Jeunesse espoir », Toussaint Ngundoli.

Selon cet activiste, cette loi n’est pas respectée, parce que sur le terrain, quelques structures de prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PvVIH) font payer les services à leurs patients. « Ce qui est contradictoire à la loi, et n’est pas non plus acceptable lorsqu’on sait que la plupart des patients qui fréquentent ces structures n’ont pas assez de moyens ». Un cri de détresse, qui doit interpeller tous les intervenants.

Le Coordonnateur national de « Jeunesse espoir » a poursuivi en ces termes : « aujourd’hui, les structures de prise en charge font payer la consultation aux PvVIH. C’est un problème sérieux pour le pays. Avec cela, comment nous allons arriver à supprimer la charge virale, comment nous allons continuer à maintenir les PvVIH dans le traitement parce que la plupart n’ont pas de moyen pour payer la consultation et payer parfois pour d’autres services. (…) le président de la République doit s’engager réellement pour la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme sinon si on nous laisse cette situation perdurer demain lorsque les partenaires vont partir, les PvVIH, les tuberculeux vont se prendre en charge avec tous les risques pendant qu’il y a un gouvernement.  Nous demandons un accompagnement significatif du Gouvernement et des partenaires qui appuient surtout nous, les organisations des personnes vivant avec le VIH ».

Prince Yassa




Réflexions sur les relations Chine-Afrique: Un partenariat de prospérité partagée

Alors que le Ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, entame sa visite en Namibie, République du Congo, Tchad et Nigeria du 5 au 11 janvier, la tradition bien établie des ministres chinois de commencer l’année par une visite en Afrique prend un sens renouvelé. Maintenue depuis 35 ans, cette tradition illustre le profond respect et l’importance stratégique que la Chine accorde à son partenariat avec l’Afrique.

Les relations entre la Chine et l’Afrique dépassent la simple diplomatie ; elles incarnent une vision de prospérité partagée. Lors du récent Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, les nations africaines ont bénéficié d’une plateforme unique pour examiner les engagements politiques, économiques et sociaux à une échelle mondiale. La visite de Wang Yi peut être perçue comme une continuation des engagements pris lors du FOCAC, assurant leur traduction en actions concrètes pour le développement durable de l’Afrique.

Le Rôle de l’Afrique dans la Stratégie Globale de la Chine

L’Afrique joue un rôle central dans la stratégie globale de la Chine. Le continent offre des ressources naturelles essentielles, telles que le charbon d’Afrique du Sud, le minerai de fer du Gabon, le bois d’œuvre de la Guinée équatoriale et le cuivre de la Zambie, qui alimentent les industries chinoises.

Avec une population africaine prévue à 2,5 milliards d’ici 2050, le continent représente également un marché en pleine expansion pour les produits chinois.

En se positionnant comme un centre mondial du commerce et de l’innovation, l’Afrique peut tirer parti de ses partenariats avec la Chine pour catalyser cette transformation. Ces collaborations ne sont pas unilatérales ; le soutien de l’Afrique aux initiatives multilatérales de la Chine renforce également l’influence de cette dernière dans les institutions internationales, comme les Nations Unies, favorisant ainsi un ordre mondial multipolaire.

Les Axes Clés de Coopération

La coopération économique est au cœur des relations sino-africaines. Au cours des deux dernières décennies, la Chine est devenue le plus grand partenaire commercial bilatéral de l’Afrique subsaharienne, avec des échanges commerciaux atteignant un record de 282 milliards de dollars en 2023.

Lors de cette visite, je m’attends à ce que les discussions portent sur le développement des infrastructures, les énergies renouvelables et le transfert de technologies. Des initiatives telles que la Belt and Road Initiative (BRI) visent également à intégrer davantage les nations africaines dans les cadres économiques mondiaux, en surmontant les barrières structurelles au commerce et en créant de nouvelles opportunités pour les produits africains.

Pour garantir des partenariats durables et équitables, les pays africains doivent prioriser la transparence, la gestion durable de la dette et la protection de l’environnement. Les investissements doivent générer des emplois locaux, transférer des compétences et offrir des avantages tangibles aux communautés locales.

Au-Delà de l’Économie : Échanges Culturels et Sociaux

La coopération sino-africaine dépasse les enjeux économiques. Les échanges culturels et interpersonnels jouent un rôle essentiel dans le renforcement de la compréhension mutuelle et de la collaboration. Ces initiatives bâtissent des ponts entre les langues et les traditions, permettant une coopération plus approfondie dans l’éducation, les arts et l’innovation.

Des organisations comme le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN) sont particulièrement bien placées pour servir de passerelle entre l’Afrique et ses partenaires mondiaux, y compris la Chine. À travers des initiatives telles que la Campagne Carton Rouge, qui lutte contre les violences basées sur le genre et promeut l’égalité des genres (ODD 5), l’ARDN favorise le dialogue et renforce les liens collaboratifs. Notre initiative Pathway to Solutions exploite les partenariats avec les entités des Nations Unies, les communautés locales et les réseaux de la diaspora pour promouvoir le développement durable.

Opportunités pour les Partenariats Sino-Africains

Les partenariats entre l’Afrique et la Chine renforcent la position de l’Afrique dans la diplomatie mondiale, offrant une plateforme pour défendre une représentation équitable dans les institutions internationales. En tant que Président de l’ARDN, je vois un potentiel significatif pour des efforts collaboratifs visant à autonomiser les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées.

Les initiatives conjointes dans la santé, l’innovation numérique et les infrastructures peuvent amplifier le développement africain tout en répondant à des enjeux pressants comme le changement climatique, les crises sanitaires et les lacunes technologiques.

Impliquer la diaspora africaine constitue une autre opportunité cruciale. Les ressources, l’expertise et les réseaux de la diaspora peuvent stimuler les investissements et l’innovation sur le continent. Les partenariats avec la Chine qui favorisent l’implication de la diaspora dans le commerce, l’éducation et l’entrepreneuriat ouvriront de nouvelles voies pour la croissance de l’Afrique.

Regard Vers l’Avenir

Alors que la visite de Wang Yi se déroule, j’espère voir des accords prioritaires sur la création d’emplois, l’éducation et les énergies renouvelables, ainsi que des engagements envers l’adaptation climatique et l’allègement de la dette. Ces résultats permettront non seulement de relever les défis immédiats, mais aussi de jeter les bases d’un avenir durable et prospère pour l’Afrique et la Chine.

Cette visite est une occasion de renforcer les liens d’amitié, de favoriser le respect mutuel et de promouvoir une vision commune de prospérité. En adoptant la transparence, la responsabilité et la durabilité, l’Afrique et la Chine peuvent garantir un partenariat véritablement équitable et transformateur.

Par Dr. Djibril Diallo, Président et Directeur Général, Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN)/ Prince Yassa.




Atteindre un niveau élevé de développement 

La République Démocratique du Congo est dotée de têtes pensantes, de vertus intelligentes et de sommités diverses qu’il urge d’unir leurs efforts pour concevoir rapidement et rechercher des solutions innovantes aux défis de développement exceptionnel. Cela propulsera le pays vers une croissance accélérée et dans la trajectoire du développement humain.

En effet, sous l’impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, le team Judith Suminwa Tuluka doit se fixer des échéances ambitieuses pour le développement du pays et égaler rapidement d’autres pays émergents à 2030 et, en 2025, la RDC pourrait se retrouver parmi les puissances mondiales avec un niveau élevé de développement.

Cette démarche exige une volonté politique accrue des acteurs en présence. Car, comme ne cessait de le souligner un ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, je le cite : « la prospérité ne relève pas de la génération spontanée ; elle se construit ; elle se prépare ; elle se planifie ; elle se gagne. Elle n’est pas le reflet d’un coup de baguette magique, mais elle se mérite », fin de citation, le vent de la prospérité est changeant.

En analysant cette haute pensée de cet Economiste qui a su orienter la RDC vers des réformes courageuses, il est urge, dès à présent, pour le team Suminwa de faire le point sur l’évolution de la situation économique et sociale du pays jusqu’à son émergence.

Sécuriser la base fiscale et financière, s’approprier une part importante des revenus miniers, aujourd’hui à la merci des firmes étrangères, et l’utiliser stratégiquement pour le développement social et la transformation économique ; l’utilisation de la chaîne des valeurs des ressources naturelles pour accumuler le capital humain, contribuer à la diversification de l’économie et éviter la monoculture des ressources naturelles sont autant d’impératifs et pistes à exploiter pour assurer ce développement tant expliqué et une plus grande stabilité à long terme.

Somme toute, ce gouvernement a l’obligation de bâtir une Nation où le tâtonnement politique, économique et social doit être légué aux calendes grecques afin de réduire les incertitudes et contrôler au maximum le destin de la Nation.

Il se doit de s’armer de courage pour rendre utile et améliorer les services de base comme soubassement pour accélérer le développement du pays. Au lieu de se fourvoyer dans des incantations politiques que raffolent tant une certaine classe politique qui donne de la nausée chaque année à la Plèbe, le Gouvernement Suminwa se doit d’amener la RDC à la hauteur de son potentiel, tirer les leçons des exemples créatifs ci-haut énumérés, en les adaptant à son contexte, actuel et spécifique.

C’est à ce titre, à celui-là, que la République Démocratique du Congo pourrait atteindre un niveau de développement élevé.

Willy Kilapi




Ministère de l’Intégration régionale: Didier Mazenga Mukanzu stoppe le climat malsain

Après son retour de l’Europe, le ministre de l’Intégration Régionale, Didier Mazenga Mukanzu, n’a pas perdu une seule poignée de seconde, afin de prendre à bras le corps la situation qui pollue son administration depuis un certain temps.

En bon père de famille et en tant que tuteur de ce ministère, il a pu réunir autour de lui, dans son cabinet, le Secrétaire général, les directeurs, le syndicat, son président et certains membres. Objectif, élaguer le climat malsain qui règne depuis quelques temps au sein de l’Administration.

Rififi, grogne et guéguerre entre les membres de l’Administration, des groupuscules créés, appartenant à tel ou à tel, favorisant ainsi une situation qui bloque le bon fonctionnement de l’administration. Face à cette impasse, le ministre Didier Mazenga Mukanzu a fait appel à sa dextérité et à sa maestria enfin de mutualiser les vues des uns et des autres, après les avoir écoutés religieusement.

Il a appelé tout le monde à travailler dans l’unité et à mettre de côté son égo, car dit-il, « l’Administration est censée travailler étroitement avec son Cabinet, afin de réussir la mission assignée à ce Ministère de l’Intégration Régionale ».

Il a tapé du poing sur la table, en mettant en garde tout fauteur de trouble, qui s’érigerait en obstacle à ses principes, car a-t-il ajouté, la responsabilité de l’Intégration Régionale repose sur ses épaules et celui qui devra en rendre compte devant le Président de la République, qui lui a confié cette charge.

Son message a été visiblement accepté par l’ensemble des agents de l’administration, qui ont décidé de mettre en œuvre les instructions fermes du Ministre. En passant, ils ont salué la bravoure et la maestria de Didier Mazenga Mukanzu, son management depuis son arrivée à la tête de ce Ministère.

JMNK




Accusé de déstabilisation de l’Est de la RDC: Le Rwanda accablé par un autre un rapport d’experts des Nations Unies

L’implication du Rwanda dans la crise sécuritaire, dans l’Est de la République démocratique du Congo, n’est plus à démontrer. Au regard de plusieurs faits contenus dans différents rapports des experts des Nations Unies. Le dernier en date publié le mercredi 9 janvier 2025, par le groupe d’experts des Nations UN es, vient renforcer cette thèse.

En effet, il y est démontré l’implication directe des troupes rwandaises de Rwanda Défense Force, dans les opérations militaires du Mouvement du 23 mars (M23) et leur rôle clé dans le soutien stratégique et logistique de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), dirigée par l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa.

A en croire ce rapport, chaque unité du M23 est supervisée et soutenue sur le terrain par les forces spéciales de la RDF, qui assurent une coordination étroite des opérations.

Selon ce document, entre 3 000 et 4 000 soldats rwandais sont déployés dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi dont ils assurent le contrôle.

En octobre 2024, ces forces ont également appuyé l’avancée du M23 dans le territoire de Walikale. Pour les experts onusiens, sans l’assistance de l’armée rwandaise, qui a fait usage des opérations ciblées avec l’utilisation d’armes de haute technologie, la conquête de nouveaux territoires par le M23 n’aurait pas été possible. Toutefois, souligne ce rapport, le commandement militaire du M23 reste sous l’autorité de Sultani Makenga, qui continue de recevoir des ordres et un soutien logistique des RDF et des services de renseignement rwandais.

Bien que l’AFC et le M23 soient des entités distinctes, elles opèrent en coordination étroite.

Recrutement d’enfants

Par ailleurs, les experts onusiens relèvent des campagnes de recrutement que mènent la coalition AFC-M23 dans les territoires récemment conquis, notamment dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Ces activités, soulignent ils , incluent des réunions destinées à promouvoir leur coalition, recruter de nouveaux membres, surtout des enfants, et établir des administrations parallèles pour consolider leur contrôle sur les zones qu’ils occupent.

Sur terrain, les Forces armées de la République démocratique du Congo, qui ont le vent en poupe et appuyées par les patriotes volontaires dénommés « Wazalendo » ne jurent que par la reconquête de toutes les agglomérations occupées actuellement par la coalition M23- RDF – AFC. L’option a été rappelé, le mercredi 9 janvier, par le Président de la République, Félix Tshisekedi, en sa qualité de commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo lors de la réunion du Conseil Supérieur de la défense.

Ainsi, après la reprise de Masisi Centre, l’Armée régulière et les Wazalendo ont lancé une offensive contre territoire de Lubero. C’est ce qui justifie la reprise des combats dans les localités de Mambasa et Mathembe au Nord – Kivu. L’on se rappellera il y a plus d’une semaine, l’Armée congolaise, avec leurs alliés avaient réussi à repousser les M23 de certaines positions avancées, dont celle de Mambasa, chef-lieu de la chefferie des Bamate.

RSK




Selon les Syndicats: Le DG de Gecamines à la base des tensions

À Lubumbashi, les syndicats représentatifs de Gécamines SA dénoncent la gestion tumultueuse du Directeur général qui, selon eux, exacerbe les tensions internes au sein de l’entreprise. Au lieu de favoriser une gouvernance efficace capable de sortir Gécamines du gouffre où elle se débat, le DG semble inébranlable dans sa propension à générer des conflits, tant avec ses adjoints qu’avec le Conseil d’administration. Malgré les résolutions prises lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État, la situation de Gécamines reste inchangée, illustrant l’inefficacité d’un leadership qui, au lieu de promouvoir l’unité, sème la discorde.

Les syndicats soulignent que cette dynamique nuit non seulement aux intérêts de Gécamines, mais compromet également les efforts du Gouvernement pour relancer le secteur minier. Face à cette crise de gouvernance, ils interpellent le Président du Conseil pour qu’il prenne des mesures concrètes afin de restaurer l’harmonie et la productivité essentielles à l’avenir de l’entreprise et à celui de la République démocratique du Congo.

Les syndicats représentatifs de Gécamines SA, entreprise du portefeuille de l’Etat située à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, ont adressé une correspondance au Président du Conseil d’administration, mettant en lumière les conflits persistants au sein de la Direction Générale de l’entreprise. Selon les syndicats, le Directeur Général semble inébranlable dans sa propension à exacerber les tensions, tant entre lui et ses adjoints qu’entre lui et le Conseil d’administration.

Dans leur déclaration, les syndicats soulignent que Gécamines SA est devenue le symbole des querelles internes, au lieu de se concentrer sur une gouvernance efficace capable de sortir l’entreprise du gouffre dans lequel elle se débat depuis trop longtemps. Ils constatent que, malgré les efforts déployés lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État, tenus à Kinshasa du 9 au 14 décembre 2024, Gécamines SA continue de souffrir d’une gestion tumultueuse.

Ces états généraux avaient pour thème « Faire des entreprises du portefeuille de l’État, un puissant levier de la croissance économique et du développement social de la RDC ». Des résolutions avaient été prises pour relancer les entreprises publiques, mais à Gécamines, la situation semble inchangée. Le Directeur Général, selon les syndicats, persiste à créer des conflits, comme en témoigne son comportement envers le Directeur Général Adjoint en charge des Finances, qui a récemment suscité des tensions par des actes jugés provocateurs.

Les syndicats font référence à deux notes récentes (n° 7711/DGA-FIN/24 et n° 7712/12/2024) qui ont circulé sur les réseaux sociaux, où le Directeur Général semble saper l’autorité du DGA/FIN et ignorer les recommandations issues des états généraux. Ces actes sont perçus comme une violation de l’Ordonnance Présidentielle n° 23/019 du 25 février 2023, qui régit la nomination des membres du Conseil d’administration et des dirigeants.

Les points soulevés par les syndicats incluent : la violation des normes de nomination, le non-respect des recommandations, les décisions prises lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État ne sont pas appliquées, la création d’une Task Force sans approbation, les conflits d’intérêts du fait que la Direction de l’Audit Interne a été intégrée à la gestion des participations, ce qui pose un problème de partialité.

Les syndicats affirment que cette situation démontre une volonté délibérée du Directeur Général d’entraver les intérêts de Gécamines, malgré les efforts du Président de la République et du Gouvernement pour relancer le géant minier.

Bonne gouvernance

Interpellant le Président du Conseil d’administration, les syndicats lui rappellent son pouvoir d’opérer des vérifications et de réclamer les documents nécessaires pour assurer une bonne gouvernance. Ils expriment leur inquiétude face à l’inaction apparente du Président, qui pourrait être perçue comme une complaisance face aux abus du Directeur Général.

« Faudra-t-il que la tutelle administrative intervienne pour résoudre ces conflits ? » s’interrogent les syndicats, soulignant que l’ignorance des problèmes par le Président du Conseil d’administration pourrait nuire à sa réputation et à celle de Gécamines.

Ils appellent enfin le Président à se lever avec détermination pour mettre un terme aux conflits incessants qui entravent la relance de Gécamines SA. Les syndicats espèrent qu’un sursaut d’orgueil poussera le Président à agir pour restaurer l’harmonie et la productivité au sein de l’entreprise, essentielle pour son avenir et celui de la République démocratique du Congo.

Le Quotidien




Message de félicitations de Kabasele Tshimanga au président Nicolas Maduro 

Ce vendredi 10 janvier 2025 a lieu à Caracas, l’investiture du Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros qui a été élu le 28 juillet 2024. A cette occasion, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message de félicitations à l’homme du jour. Ci-dessous, l’intégralité de ce message de félicitations.

Cher Camarade Président,

A l’occasion de Votre investiture comme Président de la République Bolivarienne du Venezuela, ce vendredi 10 Janvier 2025, après Votre brillante victoire électorale incontestée et incontestable, le 28 Juillet 2024, je Vous présente mes sincères félicitations au nom des Camarades de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, de l’internationale Antifasciste RD Congo et au mien propre.

Je confirme que, sous Votre courageuse direction, l’Héroïque Peuple Vénézuélien réalise des prouesses politiques, économiques, sociales et culturelles éclatantes sur le chemin de l’édification de l’Etat socialiste en République Bolivarienne du Venezuela selon le testament du Grand Libérateur Simon BOLIVAR et conformément à la ligne politique tracée par l’Immortel Commandant Hugo CHAVEZ, l’Illustre Initiateur du socialisme du vingt-unième siècle.

Socialiste convaincu, Votre mandat que Vous inaugurez, ce jour, contribuera sans aucun doute, à l’avènement du nouveau monde multipolaire fondé sur la défense de l’indépendance et de la souveraineté de chaque Etat, lequel monde devra être juste, solidaire et porteur de bonheur pour tous les Peuples de la planète.

Infatigable défenseur des valeurs socialistes, Vous avez bravé toutes les sanctions illégales et ignominieuses du fascisme qui tenait à maintenir le Peuple vénézuélien dans l’obscurantisme et sous sa domination.

Votre réélection méritée constitue une grande assurance pour toutes les forces progressistes et antifascistes mondiales qui sont à Vos côtés pour Vous accompagner dans l’accomplissement de Votre grandiose et délicate mission de construction d’une véritable société socialiste en République Bolivarienne du Venezuela.

Que Votre nouveau mandat soit couronné de succès pour le grand bien du Peuple Vénézuélien et de toutes les forces progressistes et antifascistes mondiales.

Salutations révolutionnaires.

Fait à Kinshasa, le 10 Janvier 2025.

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Président National de l’Union des Démocrates Socialistes

Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo




Selon les experts des Nations unies : Thomas Lubanga, Makanika et le groupe armé Twiraneho de nouveaux alliés de M23

La révélation vient des experts des Nations Unies dans leur dernier rapport publié le mercredi 8 janvier 2025 sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il s’agit de Thomas Lubanga Dyilo, président de l’Union des patriotes congolais et le tout premier pensionnaire de la Cour Pénale Internationale accusé des crimes de guerre et crime contre l’humanité, qui est épinglé comme un autre acteur dans la déstabilisation de l’Est de la RDC.

Dans ce rapport, les experts des Nations Unies accusent ce leader iturien d’avoir rejoint le groupe armé « Zaïre/ADCVI », un des groupes armés très actifs dans cette région qui, par sa facilitation, devient un allié de la coalition AFC -M23. Selon ces experts, Thomas Lubanga, accompagné d’Yves Khawa Panga Mandro, un autre chef milicien opérant en Ituri et également visé par des sanctions internationales, a joué un rôle important dans la mobilisation, le recrutement et la formation de milliers de combattants dans cette région.

Agissant comme « Autorité morale » du groupe Zaïre/ADCVI, l’ancien pensionnaire de la CPI aurait facilité des transferts d’armes, des formations dans des camps à Tchanzu au Nord– Kivu et en Ouganda, ainsi que le redéploiement des combattants pour des offensives contre les Forces armées de la RDC (FARDC). Et la rencontre entre Thomas Lubanga et Corneille Nangaa, un des leaders de la coalition AFC-M23 s’est déroulée à Kampala en Ouganda où il est installé et la ferme de Yves Khawa située en Ouganda a été identifié comme lieu de transit des combattants et des armes. Ces activités incluent des formations militaires, dispensées par des instructeurs ougandais et rwandais, et l’organisation de mouvements logistiques à travers le lac Albert, soulignent les experts onusiens.

Les experts rapportent que Lubanga a envoyé des émissaires pour réconcilier différentes factions armées en Ituri, notamment le groupe MAPI et le Zaïre/ADCVI. Bien que le MAPI ait choisi de maintenir son indépendance, il a accepté de collaborer avec la coalition AFC-M23. Ce rapprochement a permis de structurer une stratégie offensive commune visant les FARDC et de coordonner des activités dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru.

Les Nations unies soulignent que cette mobilisation, facilitée par des réunions régulières en Ouganda et le soutien logistique des réseaux régionaux, constitue une menace majeure pour la stabilité de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le rapport met également en lumière le rôle d’Innocent Kaina, alias India Queen, un commandant influent du M23, qui collabore étroitement avec Lubanga depuis Kampala pour coordonner les activités des groupes armés. Interrogé par les experts des Nations unies, les autorités ougandaises ont nié être au courant des contacts entre Corneille Nangaa, Thomas Lubanga et Yves Khawa sur leurs sol.

Makanika et le groupe armé Twiraneho dans les bras de AFC- M23

Toujours dans le rapport des experts des Nations unies, l’on révèle une alliance de facto entre les groupes armés Twirwaneho et RED Tabara, soutenus par Kigali, et leur intégration comme supplétifs de la coalition AFC-M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette collaboration marque une nouvelle escalade dans les conflits armés qui ravagent les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Selon les experts onusiens, les Twirwaneho, dirigés par Michel Rukunda, alias « Makanika », et RED Tabara, un groupe armé burundais qui bénéficient d’un soutien logistique et militaire du Rwanda, ont rejoint la coalition AFC-M23 pour mener des offensives coordonnées contre les Forces armées de la RDC. « Ces groupes agissent désormais comme des forces supplétives, renforçant les capacités militaires et stratégiques de l’AFC-M23 », précise le rapport.

 

RSK